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SPÉCIALE VOLUME 14
L’équipe de Découvertes, des aventuriers passionnés En s’acquittant de leur mandat, nos collaborateurs nous font voyager et nous mènent à la découverte de lieux, d’activités et de gens extraordinaires. Depuis nos débuts, ce sont des centaines et des centaines de pages que nous avons consacrées à la mise en valeur des beautés qui nous entourent. Dans cette édition, nous poursuivons ce mandat en découvrant d’autres endroits d’ici et d’ailleurs, et donnons la parole aux régions du Québec afin qu’elles nous dévoilent leurs charmes hivernaux. Les propos de nos collaborateurs nous ont aussi appris que les beautés qui nous entourent sont fragiles, très fragiles, et qu’elles méritent d’être protégées. Notre équipe s’est interrogée sur l’état actuel de l’environnement, matière première des amateurs de plein air. Nous avons discuté avec des scientifiques engagés pour la cause et avons associé leurs propos à des témoins sur le terrain, comme le photographe Mario Cyr et le cinéaste Jean Lemire. Découvertes souhaite faire sa part pour que notre savoir-être environnemental demeure dans le respect des ressources naturelles, afin d’en assurer leur pérennité. Bonne lecture !
14 IMPACT LE VISAGE DES CHANGEMENTS CLIMATIQUE
23 DOSSIER ICI À VOS MARQUES, PRÊTS... VOTEZ!
SOMMAIRE
60 TENDANCE L’HIVER TOUT CONFORT
62 DÉCOUVERTES DU MONDE AVEC JEAN LEMIRE
64 AILLEURS SUR LA POUDREUSE DES KOOTNAYS
68 AILLEURS À CHEVAL TOUT INCLUS
70 TOP SANTÉ APRÈS LE BIO, L’ÉCOLO
72 SPORTS ACTUELS TÉLÉMARK, RETOUR D’UNE TECHNIQUE CENTENAIRE
La grandeur naturelle de Charlevoix vous est offerte! Les paysages, les parcs, les musées, l’observation des baleines... vous enchanteront.
IDÉE ORIGINALE DE
Annick et Steve McLean
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Annick McLean
ADJOINT À LA RÉDACTION
Réjean Savard
COLLABORATEURS Marie-José Auclair Marcel Bouchard Antonella Cattaneo Mario Cyr Christophe Deschamps Diane Laberge
Ariane Lavigne Jean Lemire David Riendeau Robert Siron François-Guy Thivierge Chantal Verdon
DESIGN GRAPHIQUE Graphiste en chef Graphiste
Grafikar, l’agence image multimédia Maxime Clément Mathieu Godin
CORRECTION D’ÉPREUVES
Mélanie Perreault
PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE
© Steven Kazlowski, www.lefteyepro.com
SITE INTERNET Mathieu Godin, web Nicolas Otis, blog et médias sociaux
Grafikar, l’agence image multimédia Jonathan Raymond, programmeur
COMMUNICATION, MARKETING
Grafikar, l’agence image multimédia
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La Remontée vous invite à apprécier son hospitalité dans l’un de ses appartements entièrement équipés, pouvant accueillir de 2 à 8 personnes.
Steve McLean Sylvie Fortin
Chantal Verdon
IMPRESSION
Imprimeries Transcontinental
DISTRIBUTION
Messagerie de Presse Benjamin inc.
ABONNEMENT www.decouvertesmag.com | info@decouvertesmag.com | t 418 435 5888 2 numéros: 12 $ | 6 numéros: 23 $ | 9 numéros: 34$ (Taxes et frais d’envoi inclus) Abonnement sur notre site Internet, par carte de crédit ou par chèque posté au Magazine Découvertes, à l’adresse ci-dessous. MAGAZINE DÉCOUVERTES une production indépendante, publiée au Québec et distribuée partout au Canada. Toute correspondance doit être adressée au: 2, rue de l’Usine, local 100, Baie-Saint-Paul QC G3Z 1Y1 t 418 435 5888 | f 418 435 2068 | info@decouvertesmag.com Le magazine Découvertes et Conception Grafikar tiennent pour acquis que toutes les photos fournies par une tierce partie dans le but d’illustrer nos reportages sont libres de droits et que les crédits ont été clairement identifiés, le cas échéant. Ils se libèrent également de toute responsabilité par rapport au contenu des publicités publiées dans ces pages. La reproduction du magazine Découvertes, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite de Conception Grafikar ou du Magazine Découvertes.
La Malbaie | Charlevoix 1 877 665-3757 www.laremontee.com
Dépôt légal: Bibliothèque du Québec, Bibliothèque nationale du Canada: ISSN 1916-1395 PP 42101515
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève du Patrimoine canadien.
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DÉCOUVERTES EXPRESS
PETITS GESTES, GRANDS IMPACTS… François-Guy Thivierge, l’aventurier-conférencier
François-Guy en Antarctique
PLUS LE TEMPS AVANCE, PLUS J’AI L’IMPRESSION QUE LA PLANÈTE RÉTRÉCIT. LES VILLES S’ÉTENDENT, LES FORÊTS DISPARAISSENT. NOUS SOMMES SI NOMBREUX QU’UN SEUL GESTE PEUT AVOIR DES CONSÉQUENCES SUR DES MILLIERS D’ESPÈCES ANIMALES ET VÉGÉTALES. Et le plein air a-t-il un impact dans l’équation ? Je suis convaincu que les amateurs font attention aux actes qu’ils posent lorsqu’ils s’aventurent en canot sur un lac ou lorsqu’ils arpentent un sentier en montagne. Mais la loi du nombre est implacable. Un site est susceptible de se dégrader plus rapidement s’il est très fréquenté. Pire encore, si aucune réglementation n’intervient pour protéger un milieu naturel, on le condamne à perdre sa richesse. À cet égard, les hautes montagnes ont des écosystèmes très fragiles, car elles reçoivent très peu de précipitations. Un déchet laissé par terre y mettra plus de temps qu’ailleurs à se dégrader. La conscience environnementale n’ayant pas toujours été présente dans l’esprit des alpinistes, une série de désastres écologiques a accompagné l’histoire de ce sport. Il suffit de voir les camps d’escalade de l’Everest pour le constater. Mais tout n’est pas perdu. Certaines autorités font preuve d’exemplarité. Lors de mes expéditions en Alaska et en Antarctique, j’ai pu voir l’encadrement sévère qui régit les montagnes prisées des alpinistes. À la fin de 2008, j’ai escaladé le mont Vinson (4 897 m), près du pôle Sud. Là-haut, les touristes sont tenus d’observer des règles très strictes lors de leur séjour quant au respect de l’environnement, et le moindre manquement peut entraîner de sévères amendes, et peut même aller jusqu’à l’expulsion. Exagéré ? Pas du tout ! L’Antarctique ne reçoit en moyenne que 50 mm de précipitations par année, ce qui est très peu pour effacer les traces des 200 alpinistes qui gravissent annuellement le mont Vinson. Sans de telles mesures, on peut imaginer les dégâts irréparables qui seraient infligés à la montagne et à la science (puisque d’importants travaux de recherche ont lieu tout près), si elle devenait, par exemple, une fosse septique à ciel ouvert. Ce genre de mesures devra inévitablement s’étendre aux autres sommets si l’on souhaite préserver les montagnes et les voies d’escalade pour les générations futures. Propos recueillis par David Riendeau
Paysages grandioses pour
Mille et une aventures hivernales Cet hiver, dans Charlevoix, venez profiter d’une immense quantité de neige de qualité exceptionnelle tout en contemplant les nombreux paysages entre fleuve et montagnes. Découvrez les différents établissements d’hébergement et les nombreux spas où vous pourrez vous détendre après une journée sur les magnifiques pistes des montagnes de la région.
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aventure! aventure! Découvrez Découvrez la célèbre la célèbre vallée vallée desdes Fantômes Fantômes au au parc parc national national desdes Monts-Valin, Monts-Valin, là où là où la neige la neige abondante abondante déguise déguise les les arbres arbres en en véritables véritables momies momies et où et où les les belvédères belvédères vous vous offrent offrent desdes vues vues imprenables imprenables du du haut haut desdes montagnes! montagnes! OuOu encore, encore, pourquoi pourquoi ne ne paspas opter opter pour pour le majestueux le majestueux fjord fjord du du Saguenay? Saguenay? Pour Pour de courtes de courtes ou ou longues longues randonnées, randonnées, Saguenay Saguenay estest un un véritable véritable paradis paradis hivernal! hivernal!
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IMPACT
PAS DE PLAN B POUR L’AVENIR DE LA PLANÈTE
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LEURS IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT, NOUS EN ENTENDONS PARLER DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES DÉJÀ. MAIS CE N’EST QUE RÉCEMMENT QUE NOUS AVONS COMMENCÉ À VOIR LE NOUVEAU VISAGE QU’ILS SONT EN TRAIN DE DESSINER.
par Réjean par Réje Ré jean a S Savard, a ar av ard, d, en col collaboration lla labo b rati t on avecc écolog ogis iste t consultante consult ltante te Mari Ma Marie-José rie-Jo Jo osé sé A Auclair, u la uc lair ir, écologiste Puisque Pui Pu isqu ue tous tous les les amateurs amatteur urss de plein plein in air air sont son ontt in inté intétéressés re s à profiter profiteer d’un d’un environnement env nvir iron onnement nt de de qualité, qualitéé, qu aussi auss au ssi bien bien n pour pou our eux eux aujourd’hui aujjour au urd’ d’hu hui que que pour pou po ur les les générations intergénéération onss futures, futture fu res, s Découvertes Découverte tess s’est s’e ’est st int nter errogé dee no habitudes ro é sur sur u les les impacts imp mpacts ts d noss h abitude dess de vie vie et et sur dee la ssituation. su l’état l’ at d ituation it on. Nous Nous avons avons ns invité in nvitéé des des scientifiques personnalités d’autres sciientifiq sc ique uess et p errso sonn nnalités l és d ’autre t es milieux milieu ux à partager pa er avec aveec nous nous leurs leu eurs rs observations obser ervvation onss et faire fai a re le le point poin po intt su sur la ssituation ituation it on actuelle. actuelle t e. Il en ressort resso ort une une admission admiissiion n commune co e à tous tous : les les changements changement ch ntss se déroulent mais déroulen nt im imperceptiblement, t m ais is ililss on ontt be bell et bien bien en lieu, lie ieu u, et et la tendance tendancee est est impossible impo im p ssiblee à renverser renverseer à co court cour urt et moyen moyen n terme. terme me. La voie voi oiee se semblee ttoute oute te tracée tr e ! Il est est grand grand nd temps temps ps que quee les les préoccupations pré réoccupation onss environnementales Autrement, environnementale i es nous nous aatteignent. tteiignen nt. t A utrement nt, la sspirale dans planète entrée nee piralee d pi an ns llaquelle aquellee llaa p lanètee es estt en entr t éee n l’engouffrera l’’en e go g uffrerra que que pl plus us rrapidement. apidemen ap nt. t Un des facteurs d’influendess principaux princi i ipau ux fa cteu t urs ssusceptibles uscept us ptibles es d’ d’in influenn cer nos habitudes cer n oss h abitudess de vie vie à moyen moyen n terme terme me eest, st, sa st sans ns contredit, l’accroissement du rythme contredit t t, l’a ’acccroiissement nt d u ry ryth hmee des dess changecha hangeements mentt s cclimatiques. limatiquess. À ccee ssujet, ujjett, nous nou ouss avons avon ns renconrencon re ntré tré M. M Robert Roberr t Siron, Siron n, coordonnateur coordon nna n teu ur scientifique sci cientifiqu q e et chercheur che herch heu ur chez chezz Ouranos, Ourano Ou os, s et et nous nous us lui u avons avons ns demandé de é de dresser dresser er un un bilan bilan n de la la progression progressio pr ion n de ce ce phénomène. phén ph é omènee. Il nous nous us dévoile dév é oilee aussi aussi si à quoi quo oi nous nous devons devon onss nous nous attendre att ttend dree dans dans ns le le futur. futu fu tur.
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Selon Selon Selo n lu lui, i il faut faut ttoujours oujo jour urss garder garder der à l’e l’esprit ’espri ritt que que nous no us sommes sommees dans dans la la modélisation mod délisation on et et qu’il qu’i’ill reste qu re e ccertaines ertaines i s in incertit udes d s liées liéess aux auxx modèles modèles d s : nous nous us ne ne incertitudes sommess pass d so anss llaa précision n absolue. abs b oluee. Comment Commen Co nt dans laa situation sit ituation n va-t-elle vaa-tt-eellee évoluer évoluer er ? Nous Nous n’en n’e ’en n sommes so es pass ccertains. pa ertains ins. Ce Cepe ndant, d t ccee qu quee n ous us p rédisi é ion ns Cependant, nous prédisions il y a 2 0 ans ans commence co e à se se concrétiser, concrétiserr, aaffirme co ffirmee 20 lee chercheur. che hercheu ur. Lorsque Lors Lo r qu q e nous nous us parlons parlons ns de de réchaufferéchauffeeré m ent nt climatique, climatiiquee, nous nou us sommes somm so mess dans dan ns un horizon horiizon n ment de m oyyen n à long tterme ermee et lles es eeffets ffett s so ntt p luss si sign nii moyen sont plus significatifs fi fs si on les les observe obserr ve sur sur u une une cinquantaine cin inqu q antain ne d’anné d’ nées es, pa parr ex exempl plee. d’années, exemple. L’effet L’ef L’ effeet qu qu’a qu’aura ’aur uraa ce p phénomène héno hé nomè mène ne ssur u chacun ur cha hacu cun n de nous, nee le verrons nous no us, no nous us n ver errons ns pas pas s’installer s’i’installer er soudainesoud daiineement. ment nt. Nous Nous le le constaterons constatero co rons ns de de façon faço fa on significative significativve si sur c’est lorsque su plusieurs plusieur pl urs décennies. décenn nnie iess. Et Et c’ ’es estt lo lorsqu q e no nous us regarderons derrière que nous regarderon re onss de derr rrière re q uee n ouss no ou nous us ssouviendrons ouvviend ou dron ns qu’il qu’iil y a 30 ans, qu ans ns, par par exemple, exemplee, nous nou ouss ne portions por tion ionss pratiquement pas dee pr qu’il pratiq iquement nt p ass d protection on ssolaire olaire re ; qu qu’i ’ill y a 20 ans ans, dee 15 ; en ensuite 30 s, nous nous portions portion onss un FPS FPS d ensui itee de 3 0; et maintenant pour maintenantt 60, 60, po pou ur la la plupart pluparr t d’entre d’entree nous. nous no us. Bien que nee so directement Bien nq uee ccet et eexemple xemp plee n soitt pas pass lié lié d irectement nt aux aux changements changement ntss cclimatiques, limatiq iquess, il représente repréésente te bien bien n laa subtilité des nos habitudes subtilitéé d ess iimpacts mpacts ts ssur ur n os h abitud dess de de vie, viee, vi puisque nous passerons puiisquee pluss iill fe pu ffera raa cchaud, haud ha ud,, pl plus us n ouss pa ou passeron onss de temps temp te ps à l’ ll’extérieur. e téérieu ex i ur. À dé défaut ut d d’être ’êtr t e pr pré précis écis is a autant utan t nt que que no nous us llee so souhaiteuh haite iterions, rion ri ons, s lla a tendance te ce démontre démontr tree qu quee le less modèles mod dèlees sont sont
fiables, chercheur, puisque fifiable l s, ajoute aj te lee ch cher rch cheu urr, pu pui isqu ue to tous us lles es rapports rapp ra ports ts confirment confirmen nt que que nous nous us sommes sommees bel bel et bien bien n sur une Cela sur u nee trajectoire tra tr ajecttoiree pessimiste. pessimiistee. C pe ela a ne ne va donc don nc que que continuer, co r, la la marche marchee eest st eenclenchée. n lenchéee. nc
CONCRÈTEMENT, C ONCRÈTEMENT, Q QU’EST-CE U’EST-C CE QUI NOUS NOUS ATTEND ATTEND ? QUI Ce à q quoi uooi n nous ous us d devons evon ns n nous ous us a attendre ttendr dree es estt un unee intensification inte in t nsificatio i n de dess ph phénomènes es naturels. naturel elss. Ceux Ceu ux que nous que n ous us cconsidérons onsidérons ns aujourd’hui aujourd rd’h ’hui u comme commee étant étant nt exceptionnels deviendront except ptionnels ls d eviendron nt la norme norme me d’ici d’i’icci quelques quelquees décennies. décenniees. s Une Une augmentation augmentatioon de l’intensité l’i’intensité ité et et de la la fréquence prévoir. fréq fr quenc ncee des des précipitations précip pr pitations ns est est à p révoir ré ir. La chaleur accablante parfois cha halleur ur a ccabla bl nt ntee qu quee no nous us cconnaissons onna on naiisso sons ns p arffois is en éété deviendra téé llee d eviendrra de plus plu luss en plus. plu lus. s Les Les épisodes épi pisode dess météorologiques météorologique mé l es violents, violents vi ts, comme co e les les rafales rafalees ra et les les tornades, tor o nadess, perçus perçu çuss aujourd’hui aujo jourd’ d hu hui comme co e des des phénomènes phéénomèènes ph es isolés, isoléss, seront seron nt monnaie monnaie ie courante. courante co te. IlIlss feront partie puisqu’ils fe nt p artiie de notre notree rréalité éalité té cclimatique limatiiqu ue pu pui isqu u’i’ils ls sont dus l’augmentation plus plus rapide sont d us à l’a ’augmentatioon de p luss en p lu lu us ra rapi p de du C CO O2 dans dan anss l’atmosphère. l’l’at atmosp phère re.
VISIBLEMENT, V ISIBLEMENT, NOUS NOUS NE SO OMMES PLUS PLUS D ANS NE SOMMES DANS LE D OMAINE DE DE LL’ACTION, ’ACTION, LE DOMAINE MAIS B IEN D ANS CELUI CELU UI DE DE LLA A MAIS BIEN DANS
photo principale © Galyna Andrushko | Fotolia.com
SAVIEZ-VO OUS QUE : LE MOIS D’AOÛT 2014 A ÉTÉ LE PLUS CHAUD SUR LA PLANÈTE DEPUIS QUE L’ON A COMMENCÉ À ENREGISTRER LA TEMPÉRATURE EN 1880.
RÉACTION. R ÉACTION. SSELON ELON VOUS VOUS M. M. SSIRON, IRON, QUELLE QUELLEE SERAIT SERAIT UNE RÉACTION RÉACTION A PPROPRIÉE UNE APPROPRIÉE POUR CONTRER CO ONTRER CE CE POUR PHÉNOMÈNE PHÉNOMÈNE ? À co cour court urtt terme, te e, ccette ette et te ttendance e dancce es en estt ir irré irréversible. réversib ible le. No Nous us ne pouvons pou ouvo vons ns que que nous nou ouss adapter. adap ad pte ter. r
ET D ET DEE Q QUELLES UELLESS FFAÇONS AÇONS ? Il est est tout tou outt à fait fait possible possibl iblee de le le faire, fair fa ire, e, h heureusement, eureusemen nt, t dépendamment d nt du du secteur secteu se ur d’activité d’ té dont don nt il est est dépendamment question qu n. question. Par ex exempl ple, e, nous nou ouss pouvons pouvon po ns verdir verdir dir d avanttagee lles es Par exemple, davantage villess. La multiplication vi multiplication n des des eespaces spacees ve vert ts u rbain inss villes. verts urbains offrirai aitt non non n seulement seulemen nt d ’excellents ts lieux lie ieux ux pour pou ur offrirait d’excellents s’’abriteer de lla a ch chaleu ur, r m ais is aussi ausssi d’excellentes d’excellentees d’ s’abriter chaleur, mais zonees « éponges ép s » pour pour absorber absorbeer l’augmentation l’ n du du zones ruis ru i sellemen nt de dess eeaux auxx p luvialess. N ous us ééviterions viterion ns ruissellement pluviales. Nous ainssi l’l’en ai e gorg gementt de dess éégouts gouts ts eett le less débordements débordements ts ainsi l’engorgement sponttanéss, que sp que l’o ’on n a ppellee co communémen nt les les spontanés, l’on appelle communément flfashflood ds ». Verdir Verdi dirr le less berges b rges be es pourrait pourraitt aussi auss au ssii nous nous « flashfloods être ttrès rèss utile rè utille da dans ns lla a pr prév évention on des des inondations. ino nond ndatioons ns. être prévention Comm Co mmee autre autr au tree fa faço çon n de n ouss adapter, ou adapte ad ter, r ill faut faut réduire réd éduiire Comme façon nous notrre vu vulnérabilitéé à la chaleur, chaleur ur, puisque puiisqu pu ue la tempétempéénotre ra re m oyyenne ne a ugment ug ntee sa sans ns cesse. cesse se. La ssaison aisoon rature moyenne augmente
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LA BANQUE MONDIALE PRÉVOIT QUE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AGGRAVERONT LA PAUVRETÉ DANS LE MONDE EN ASSÉCHANT LES RÉCOLTES ET EN MENAÇANT LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DE MILLIONS DE PERSONNES.
ch de s’allonge s’a ’allllongee et et la saison saison i n fr oide ide rraccourcit. accourci cit. t C qu chaude froide Cee qui peut ut êtree un une bonnee nouvelle nouvelle pour pou ur certains, certains ce ns, mais mais is elle ellee peut vi t avecc son son lot lott de de conséquences, conséquences co es,, elle elle aussi. aussi si. Comme Co e vient l’’au a gmentation n du du nombre nombree de de coups coup co ps de chaleur chaleur ur ou ou l’augmentation gravees cas cas de cancers cancers rs d a peau, u, ssimplement implementt du im duss de graves dee lla fait, t, eencore ncoree une une fois, fois is, qu’il qu’i’ill fera qu a plus plu us chaud ch d et que quee au fait, nous passerons passerons ns p lu us de temps temps ps à ll’extérieur… ’eextérieur ur… nous plus D’auttres D’ es modifications modif dific i ati tions ns d noss ha habi bittude dess liées liliée éess aux aux D’autres dee no habitudes changement ch ntss cl climatique es p euvent, t en en a pparencee, changements climatiques peuvent, apparence, sem se mbleer anodines, anodines d es, mais mais is ce ce n’est n’es n’ estt pas pas nécessairement né nt sembler as. La ssaison as aison n ch chaude de p luss longue lu lo ue provoquera provoquerra lee ccas. plus sans d oute te u ne augmentation augmentatioon de l’a ’achalandagee sans doute une l’achalandage dans ns les les parcs parccs naturels. naturel t ls. Nous Nou us voudrons vo ns davantage davantagee dans pr er de de l’extérieur, l’l’ex e térieu é ur, r ce ce qui, qui, économiquement, économiquement, i t est est profiter une bonne bo e nouvelle. nouvellee. Cependant, Ce t l’accroissement l’a ’acc ccroissement nt de de une pressio ion n due due à la p résencce humaine hu e entraînera entraînera ra la pression présence in nt une une détérioration détérioration n accélérée accééléréee des dess inévitablement lilieu ux et u ne gestion gestion on plus plu luss stricte strict st ctee de ces ces espaces esp paces es sera ser era a lieux une nécessai né aire re pour pou ourr tenter te er de de la ralentir. ral alenti tirr. nécessaire discuttant nt d ’au a gmenttati tion n d ess ccancers ancers rs d En discutant dee l’l’augmentation des dee la peau pe u, n ous us a vons ns a bordé, é, d faço ç n d étournée, ée, peau, nous avons abordé, dee fa façon détournée, l’’augmentatiion n d es d épensess en santé santé té p ubliquee. l’augmentation des dépenses publique. Nous us avons avons ns ttous ouss en ou entendu u parler parler er de de l’apparition l’l’ap a parition on de de Nous maladiee de de Lyme. Lymee. Absente Ly Absentte de la la cartographie cartograph ca phie ie la maladie quéébécoise se il y a de ccela ela a à pe pei inee qu quelques es a nnéess, québécoise peine années, ellee a fait fai aitt son son entrée entrée ée chez che hezz nous nous par par un un vecteur vecteu ve ur elle pparence ce inoffensif, inoffensi sif, f, une une souris sou ouri riss plus plus fragile fra r gi gilee au au en a apparence froi fr oid qu quee no notr re so sour uris is ccommune. ommu om mune ne. froid notre souris
L’appariti L’ ition nd ouvelllless espèces espèce è es demeure demeuree une une réalité réalilitéé L’apparition dee n nouvelles pr e pour pou ur notre notree intégrité in é physique, physiiquee, et a veec préoccupante avec la e ilil fa udra d a composer. composeer. r D imple déshydratadésh hydrata d alaquelle faudra Dee la ssimple tion problèmes plus ti aux p roblèmes de de santéé p lus graves, s, nous nous devrons devron ns observer quotidiennement dee petites observ rver er q uotidiennement nt d petitees mesures mesurees pour pour nous prémunir, davantage. nous us en en pr prémunir ir,, co commee se vvêtir êtir ir d avantage ge.
CES C ESS MESURES MESURES A AURONT URONT FORCÉMENT U N IMPACT IMPACT FORCÉMENT UN S UR N OTRE FFAÇON AÇON SUR NOTRE D’EX XERCER LE LE PLEIN PLEEIN A I R… D’EXERCER AIR… Oui,i ssans Ou anss do an doute. ute te. SSubtilement, ubtil b lement nt, le less changements changement ch ntss climatiques amateurs plein climatiquees exposent cl expo p sent nt lles es a mateurrs de p lein n air air à davantage da e de dangers dange g rs qu’ils qu’ u’ililss n’en n’en connaissent connaiissent nt actuellement. actuellement ac nt. Puisque Puiisqu Pu ue les les revirements revirement i ntss soudains soud dains ins de de température tempéératturre te seront plus amateurs se nt p luss fréquents, fréq fr équent ntss, les les a mateurrs de kayak kayakk oou u de canot-camping, par mieux canotca t-ccamping, g, p ar exemple, exemp plee, devront devron nt être êtree m ieux ux préparés dee p pluies préparés és à l’éventualité l’ééventualitéé d luies es torrentielles tor o rentielles es et et à l’augmentation rivières l’’au a gmentation i n subite subitee du volume volumee des des ri riv vières es et et des des courants. Même pour courants co ts. M êmee cchose hose ho se p ourr ceux ou ce x qui qui s’aventurent s’a ’aventuren nt en m montagne ontagn ne ou en en d’ d’autres es tterrains errain ns « in incertains ns » : l’augmentation du ruissellement provoquer l’’augmentation on d u ru rui issellemen nt pe peut ut p rovoquer er davantage glissements dee te terrain. davantagee de g lissements ts d terrain n. LLee si simplee fait fai aitt de vvoir oirr s’abattre oi s’’ab a attrre un ouragan ouragan n plus plu us soudainement soudainement d nt et et plus plus fréquemment fré réqu q emment nt qu’avant, qu’avant, ’ t augmente aug gment ntee les les risques risq ri quees liés activités dee pl liés aux aux a ctivités ct és d plein n air. airr. ai
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SAVIE EZ-VOUS QUE : D’ICI 2050 AU QUÉBEC, SELON LA RÉGION ET LA SAISON, L’AUGMENTATION DE LA TEMPÉRATURE POURRAIT ATTEINDRE ENTRE 5 ET 9°C.
AU COURS DU XXE SIÈCLE, ON A PU OBSERVER UNE AUGMENTATION DE 10 À 20 CM DU NIVEAU DE LA MER, CE QUI MENACE SÉRIEUSEMENT DE NOMBREUSES ÎLES DU PACIFIQUE.
LE VISAGE DU PLEIN AIR D’HIVER RISQUE-T-IL LUI AUSSI DE SE TRANSFORMER ? Effectivement, les changements climatiques auront des conséquences aussi de ce côté. Contrairement aux clubs de golfs, pour lesquels l’augmentation de la température semble en apparence être une bonne nouvelle, il en va tout autrement pour les stations de ski. La moindre augmentation de la température aura une incidence sur la durée de leur saison. Ce qui est très peu souhaitable, non seulement d’un point de vue économique, mais aussi environnemental. Les stations auront davantage recours à l’enneigement artificiel. Nous serons témoins d’un excellent exemple de conflit d’usage de l’eau. Sans compter que les eaux de ruissellement transporteront plus de produits chimiques et autres contaminants, et que ceux-ci seront dispersés sur de grandes surfaces. Dans tous les efforts légitimes que nous déploierons pour nous adapter, nous ne serons malheureusement pas à l’abri des maladaptations de ce genre. Bien que cela puisse nous sembler tout à fait charmant de voir les oiseaux arriver hâtivement en saison et de voir les végétaux de notre jardin égayer plus tôt notre environnement, soyons tout de même avisés que tout ceci a une incidence non négligeable sur la biodiversité. Lentement, mais sûrement, le réchauffement climatique transforme nos habitudes de vie de façon irréversible. Les éléments naturels aussi bien que les facteurs de changements sont tous interreliés pour former un cycle qui tente, tant bien que mal, de maintenir son équilibre. Puisqu’il est subtil, nous n’avons pas sous les yeux de façon évidente le déploiement quotidien des changements climatiques et de leurs conséquences. Cela contribue malheureusement à entretenir notre insouciance par rapport à ceux-ci. Pour se convaincre qu’ils existent bel et bien, et pour comprendre de quoi notre futur sera fait, il suffit de regarder en arrière. Et des chercheurs comme Robert Siron sont là pour aider notre mémoire, pour le mieux-être des générations futures.
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UN POÊLE À BOIS NON CONFORME QUI FONCTIONNE PENDANT 9 HEURES EST AUSSI POLLUANT QU’UNE AUTOMOBILE DE TYPE INTERMÉDIAIRE PARCOURANT 18 000 KM.
DES MENACES À L’ÉCHELLE MICROSCOPIQUE
L’ÎLE HABITÉE DE LOHACHARA EN INDE A DÉJÀ ÉTÉ RAYÉE DE LA CARTE EN 2006, EN RAISON DE L’AUGMENTATION DU NIVEAU DE LA MER. TOUT COMME LES ÎLES DE BEDFORD, KABASGADI ET SUPARIBHANGA.
Antonella Cattaneo, chercheuse en biologie à l’Université de Montréal, nous rappelle quant à elle que les effets n’ont pas besoin d’être aussi grands et persistants pour influencer nos activités de plein air. Même des événements qui ont lieu à l’échelle microscopique peuvent le faire, et c’est le cas de la prolifération accrue d’une bactérie présente depuis toujours au Québec, la cyanobactérie. Mieux connue sous le nom d’algue bleu-vert. Il s’agit de micro-organismes qui existent depuis plus de 2 milliards d’années. Naturellement présentes dans les lacs et les rivières du Québec à de faibles concentrations, elles ne causent généralement pas de problème. Dans certaines conditions, cependant, lorsque les rives sont déboisées et qu’il y a des apports d’engrais sur les gazons ou dans les zones agricoles (éléments nutritifs comme le phosphore), les algues bleu-vert se reproduisent rapidement et en abondance. Les changements climatiques ne provoquent pas la présence des cyanobactéries, mais ils peuvent en accentuer le problème à cause de l’instabilité du climat : orages plus fréquents, vagues de chaleur plus intenses et variations des niveaux d’eau. Les cyanobactéries sont responsables des impacts esthétiques négatifs sur les plans d’eau, et certaines d’entre elles, à cause de leur toxicité, peuvent non seulement entraîner la fermeture de plages, mais aussi présenter des risques pour la santé. Le phénomène a connu ses heures de gloire en 2006-2007, indique la chercheuse, alors que nous vivions la première « crise » québécoise des cyanobactéries. Les autorités ont alors procédé à plusieurs fermetures de plages. Bien que Mme Cattaneo admette que la réaction fut exagérée pour la situation, cette campagne a quand même permis une prise de conscience publique du phénomène et de ses origines. Elle a permis aussi de mettre sur pied un monitorage de la situation, année après année, et de déterminer les seuils de danger et de fermeture des espaces publics riverains.
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Depuis 2007, nous sommes en mesure d’observer que le nombre de fermetures demeure stable, mais que certaines régions sont plus durement touchées que d’autres. L’incidence sur les activités de plein air est directe. Nous voulons des espaces sains et de qualité pour nous adonner à nos activités extérieures. Qui voudrait d’un potage verdâtre comme bassin de baignade ? Bien que la présence de cyanobactéries soit souvent temporaire et localisée, l’intérêt pour les lieux touchés diminue. Les propriétaires vont jusqu’à taire leur présence lorsque vient le temps de revendre leur propriété, puisqu’une simple nage dans une eau contaminée peut provoquer des malaises physiques importants, en plus d’être dangereuse pour les animaux domestiques. Ce qui entraîne une diminution de la valeur des propriétés à certains endroits. Les lacs sont souvent beaux en apparence, mais les rivages sont affectés. La solution pour limiter ce phénomène paraît simple, ajoute Mme Cattaneo, mais elle ne l’est pas dans tous les cas. Il suffirait de diminuer les apports d’éléments nutritifs, dont les engrais phosphatés, mais actuellement, l’agriculture ne saurait s’en passer. Par contre, les gazons, quant à eux, peuvent s’en passer. Une solution plus facile à appliquer serait simplement de diminuer l’utilisation des engrais à pelouse, d’éviter de l’appliquer trop près des rives, et maintenir des bandes boisées le long de celles-ci. Ce qui servirait d’éponge et de barrière naturelle à tout ce qui pourrait y ruisseler. Bien que nous ayons déclenché l’alarme de façon très retentissante en 2007 sur ce phénomène, cette prise de conscience était nécessaire. Nous avions tenu pour acquise la qualité de nos lacs, sans vraiment y faire attention. Si nous ne sommes pas vigilants, les zones contaminées ne vont que s’étendre et les régions actuellement encore épargnées par les algues bleu-vert ne le seront plus pour encore très longtemps. Il s’agit là d’une marche en avant que nous devons ralentir avant qu’il soit trop tard.
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SAVIEZ-VOUS QUE : 97 % DES SCIENTIFIQUES DE LA PLANÈTE S’ACCORDENT POUR ASSOCIER LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE AUX ACTIVITÉS HUMAINES.
SELON LE GROUPE D’EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT, UNE AUGMENTATION DE 1,5 À 2,5°C POURRAIT FAIRE DISPARAÎTRE 20 À 30 % DES ESPÈCES VIVANTES.
DES SCIENTIFIQUES AUX TÉMOINS SUR LE TERRAIN, LE DISCOURS DEMEURE LE MÊME. Mario Cyr, photographe professionnel et cinéaste reconnu pour ses incroyables prises de vue sous-marines, est l’un des témoins privilégiés des différentes manifestations de la détérioration de l’environnement. Derrière sa caméra depuis maintenant plus de 20 ans, Mario a vu s’opérer la transformation à travers sa lentille. Nous lui avons demandé de nous partager à sa façon ce qu’il a capté, ce qu’il craint et quelles sont ses appréhensions par rapport à l’environnement, qui est si fragile.
MARIO, SI NOUS REMONTONS AU DÉBUT DE VOTRE CARRIÈRE, QUE SE PASSAIT-IL DEVANT VOTRE CAMÉRA ? ET QU’OBSERVEZ-VOUS DE DIFFÉRENT AUJOURD’HUI ? 18 | www.decouvertesmag.com
En fait, depuis les 25 dernières années, c’est toute ma façon de fonctionner qui a changé. À l’époque où j’ai commencé à travailler en Arctique dans les années 90, je me souviens d’avoir perdu des bouts d’ongles parce que je n’arrivais tout simplement pas à me réchauffer pendant des jours. Les températures ressenties se situaient entre les -32 et -40°C. Aujourd’hui, elles se situent plutôt entre les -10 et -15°C et il m’arrive de travailler en t-shirt. C’est déjà un changement incroyable ! À ce moment-là, notre travail était facilité par des repères fiables sur lesquels nous pouvions compter. Lorsque nous avions une commande de National Geographic, par exemple, pour aller filmer des ours polaires ou des morses, nous savions qu’il fallait nous rendre à un endroit précis, à une date précise. Et il en était de même pour la plupart des animaux. Nous étions capables de suivre leurs déplacements, parce qu’ils étaient stables, année après année. Aujourd’hui, plus rien de ce système ne fonctionne. Les animaux ne sont plus précis comme avant : soit ils arrivent plus tôt, soit ils arrivent plus tard.
Ils suivent leur nourriture, et puisque les pôles se réchauffent, on assiste à des déplacements massifs qui entraînent des proliférations autant que des extinctions d’espèces. Les températures et la couche de glace ayant tellement changé, on se demande à quoi s’attendre, d’une expédition à l’autre. C’est une surprise à chaque fois, et plus le temps passe, plus c’est difficile à prévoir. Et d’une certaine façon, nos équipes là-bas font exactement la même chose. Nous pouvions établir nos campements à seulement 20 ou 30 mètres de ce que l’on appelle le «flowedge», le point de rencontre entre la glace et l’eau. Maintenant, nous devons reculer à près d’un kilomètre, tellement la glace s’est amincie. Un autre exemple qui en dit long sur l’évolution de la situation est certainement notre façon de nous déplacer. Dans le Grand Nord, nos déplacements se font à l’aide de la motoneige et du traîneau Komatik. Ce traîneau est utilisé par les Inuits pour porter un bateau. Avec un tel équipement, rien n’entrave notre
photo principale © Steven Kazlowski | www.lefteyepro.com
IL Y A À PEU PRÈS 15 ANS, DANS L’EST DU QUÉBEC, LA DISPARITION DE LA ZONE CÔTIÈRE SE MESURAIT EN CENTIMÈTRES. MAINTENANT, ON LA MESURE EN MÈTRES.
progression sur le territoire. Lorsque nous sommes en terrain ferme, nous utilisons la motoneige et autrement, nous utilisons le bateau que nous transportons. Il y a 20 ans, 80 % du trajet s’effectuait en motoneige et le reste en bateau. Aujourd’hui, en raison de l’état de la couche de glace, c’est exactement l’inverse. 20 % en motoneige et 80 % en bateau. Et tout cela en à peine 20 ans ! C’est pratiquement aux 20 minutes que nous devons maintenant sonder l’épaisseur de la glace. À l’époque, nous le faisions une seule fois par jour.
MARIO, QUELLES SONT VOS CRAINTES PAR RAPPORT À CE QUE VOUS OBSERVEZ ? Ce qui est fait est fait et on ne peut revenir en arrière. Je suis plutôt confiant. Nous sommes entrés dans un système d’adaptation. Le règne animal s’adapte de façon impressionnante et rapide, et c’est ce que ma lentille capte désormais. J’ai été fort étonné en Afrique du Sud, lorsque des bancs de poissons hétéroclites sont passés devant moi. Il est bien connu que la meilleure façon de survivre pour les poissons est de se tenir ensemble. Ils peuvent ainsi mieux résister aux prédateurs. Or, on commence à voir des bancs d’espèces mélangées, des anchois au milieu et des sardines autour. Les espèces, plus assez populeuses pour assurer leur fonctionnement, s’associent donc à
À CAUSE DU CO2, L’ACIDITÉ DES OCÉANS A AUGMENTÉ DE 26 % DEPUIS L’ÈRE INDUSTRIELLE. UNE GRANDE PARTIE DE LA VIE MARINE DISPARAÎTRA D’ICI LA FIN DU SIÈCLE, SURTOUT EN EAUX FROIDES.
d’autres pour assurer leur subsistance. De toute ma carrière, personnellement, je n’avais jamais observé ce phénomène ! Avant, il ne nous arrivait aussi que très rarement d’observer une mère ours devant sacrifier un ou plusieurs oursons d’une portée au profit du plus fort. Il ne nous arrivait pas plus souvent de voir des ours polaires grimper sur les falaises pour s’emparer des œufs et s’en nourrir. Dans les deux cas, c’est ce que nous observons aujourd’hui lors de nos sorties en Arctique, l’espèce n’ayant plus suffisamment de ressources à sa disposition. L’ours est l’une des victimes du changement qui s’opère et l’image que nous prenons de l’ours chétif d’aujourd’hui, comparée à celle de l’ours bien portant d’il y a 20 ans, en témoigne très bien. L’adaptation du règne animal que nous observons aujourd’hui nous confirme que pour nous aussi l’adaptation est inévitable. Et nous devrons le faire rapidement, parce que la situation évolue à vive allure.
CONSCIENCE DE LA SITUATION ? Absolument ! Je ne suis pas un scientifique, mais j’ai eu la chance d’en côtoyer plus d’un pendant ma carrière et je connais bien leurs préoccupations et le message qu’ils tentent de nous transmettre. Notre travail rapporte en images les impacts bien réels de ce qui se passe présentement. Et une image, ça parle beaucoup, elle nous interpelle. C’est elle qui concrétise le propos scientifique, si je puis m’exprimer ainsi, dans la perception des gens. Souvent, lors de mes conférences, c’est un commentaire que les gens me font. Depuis quelques années, j’ai renoncé à attribuer la responsabilité du réchauffement climatique à différents acteurs, ici et là. Je ne cherche plus de coupables. Je tente plutôt d’utiliser mon travail pour montrer comment le monde est beau et ce que nous sommes en train d’en faire. Je suis convaincu qu’au final, le changement va s’opérer un individu à la fois. Suivez Mario Cyr sur Facebook.
CROYEZ-VOUS QUE VOTRE TRAVAIL, EN QUELQUE SORTE, NOUS AIDERA À PRENDRE
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SA AVIE EZ-VOUS QUE : DES ROUTES MIGRATOIRES D’OISEAUX SE SONT DÉPLACÉES DE 100 KM PLUS AU NORD EN 20 ANS. LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES DEVRONT DONC ÊTRE RENFORCÉS.
UN VÉHICULE AUTOMOBILE ENTRETENU CONVENABLEMENT CONTRIBUE À DIMINUER LES ÉMISSIONS ATMOSPHÉRIQUES ET, PAR CONSÉQUENT, SES EFFETS SUR LE CLIMAT.
LE MOT DE LA FIN DE CE CAHIER SPÉCIAL NOUS EST OFFERT PAR MARIE-JOSÉ AUCLAIR, NOTRE COLLABORATRICE À LA CHRONIQUE IMPACT DEPUIS LES TOUT DÉBUTS DU MAGAZINE. AUTEURE ET BIOLOGISTE DE FORMATION, MME AUCLAIR AGIT À TITRE DE CONSEILLÈRE EN GOUVERNANCE DURABLE ET BIODIVERSITÉ. ELLE S’INTÉRESSE AUX QUESTIONS QUI TOUCHENT L’ENVIRONNEMENT DEPUIS PLUS DE 30 ANS. Dans D anss ce ccahier, an ahi ah hier, ier, r n nous ouss avons ou avonss tent avon ttenté enté é de ssoulever oulleve ou leverr des pr p oblé léma émati tiqu q ess e qu nviiron nv ironne neme ment ntal ales ess e des des problématiques environnementales ett des impacts qu’ils peuvent impa im pact cts ts qu qu’ ’ilss p euve eu vent nt avoir avo voir ir ssur urr lles ess ssports p rt po rts ts de plei pl ein n ai air. r N r. ouss somm ou ssommes ommes ess p lein le inem emen entt cons cconscients onsci cien ients ts plein Nous pleinement que le ssujet ujet uj ett e st ttellement elle el leme ment nt p luss la lu larg rge e qu q e ce q ue e que est plus large que que nous présentons. Néanmoins, notre était nouss p rése ré ésent nton ons. s. N éanm éa nmoi oins ins, s, notr n otre e but but ét étai aitt ouli ou lign gner err le le travail trav tr avai aill que q e vous qu vouss a vezz en ve entr trep ep pri ris is de ssouligner avez entrepris avec années, avecc Découvertes Découv Déco uver erttes tes iill y a déjà déjà plusieurs plu lusi sieu ieurs rs a nné nn ées, ées, s et d de nos phénomènes e sens ssensibiliser ensib ibil ilis iser err n os llecteurs ectteur ec teurss aux aux ph phé énomè énom èness ènes qui no nous uss m enac en acen ent. t t. qui menacent.
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Il faut fau a t se rrappeler ap ppe p ler ler que q e depuis qu depu de p is qu’elle qu’ u’el elle le existe, exiiste, te, la la vie vie sur intimement surr Te Terree et llee climat cliimat cl at sont sontt in inti timement nt lliés. iéss. IIll y a ié trois milliards d’années, trois is mi illllia iards ds d’ d’an a nééeess, cette cett ttee vi viee a conditionné cond dit itiionnéé la composition dee l’l’at l’atmosphère com ompo p siti po ition on d atmo mosp sp phè h re et et pour pour sa sa part, part pa rt,, le climat façonné biodiversité. clilimatt a fa aço çonnéé l’évolution l’l’év évol olut utio ion n de lla a bi biod od div i ersi sité té. té Mais aujourd’hui, activités humaines Mais a ujourd uj rd’h ’hui ui,, à ca causee de dess a cti tivité ité téss hu humai iness
Less zzones Le oness côtières côôti tiè ières èr s du du Saint-Laurent SaiintSa t-La Laurentt et d des eess ÎÎles less de le ad dellei eine vont vontt re recul ler à cause ler ca e de l’absence l’a absence ce de de la M Madeleine reculer glaces, glac gl a es ac es,, ce qui qui augmentera aug gmeent nter e a la virulence vir irul ullen e ce des des e vagues vag ague uess lors lors des tempêtes hivernales, des te temp mp pêt êtes es h iverna ale les, s, les les rendant ren enda dant da nt alors alo lors rs beaucoup bea eauc ucou oup p plus pl s menaçantes men e aççanttess et accentuant accenttuantt l’érosion l’l’éérosiion n des des berges. berg be rg geess. Les populations Les popu po p lati tionss a animales niimal ales les eett vé végétales égé géttal tales les sseront eront nt m modiodi di -
QU’AIMERIEZ-VOUS Q U’AIMERIEZ-VOUS A AJOUTER JOUTER EN CONCLUSION EN C ONCLUSION ?
fifiées, iées, ées, ccertaines erttaiiness seront serontt ré réd réduites duittess eett po pourront nt m même êm e disp di sp paraît ître, e, a lors q uee d ’autres t s pr offit iterontt d’une d’un d’ u e disparaître, alors que d’autres profiteront plus comme dee fe feuillus, plus vaste vaste te étendue, étend tend due ue,, co comm mmee la fforêt orêt ê d êt euiillllus us,, et s’ét s’ éten ét e dr d ontt vers vers le le nord. nord no rd.. On estime est stim imee qu’avec q ’a qu ’ave vecc la hausse hau auss ssee s’étendront des te temp pér é at atures es,, le less ni nich ches es éécologiques colo loogi g qu q es de de certaines cert ce rtai aine ness des températures, niches espèces un rythme espè pècess pourraient pè pourraiient po ient ssee déplacer dépl dé plac pl a err à u n ry ryth thmee ssidérant id dérantt 5 km par parr décennie. décennie. ie. On On verra verra a aussi ausssi arriver arri ar riverr des des de 4 45 espè es pèce pè cess envahissantes enva en vahi h ssan hi ante tess qu q feront nt d ispa is p raît îtree des des e espèces quii fe disparaître espèces indigènes qui ainsi biodiverespè pèce pè cess in indi digè di gène gè ness et q ui rréduiront éd dui uiront nt a insi in si lla a bi b od div iver errsité sité globale. glo loba bale ba le.. le Certes, Cert Ce rtess, il ffaut autt ap appe appendre p nd pe drree à vvivre ivree avec iv avecc les les changements change ch g meent ge ntss clim cl imattiq ique uess et s’adapter s’a ’ad dapt dapt pter e pour er pou ourr réduire rééduir iree les les risques risq ri sq quees qu’ils qu’i’ils qu ls climatiques représentent diminuer reepr p és é ente teent pour pou ourr la ssociété, ocié oc iéété té,, po pour ur d i in im inue uerr notre notr no tree vulnérabilité associés leurs vullnéérab abil bililit itéé et llimiter imiiteerr lles ess ccoûts oûts ûts a ssocié iéés à le eurrs impacts. Mais mesures d’adaptation doivent impa im p cts ts . M ais cces ai ess m esuress d’ d’ad adap ad ap pta t ti tion n d oivent i nt impérativement dee ré réductions impé im pérati pé tivement nt ss’accompagner ’accom ’a mpa p gn g err d éducti tionss des deess émissions s’attaquer émiissions ém i s de gaz gaz a à effet eff ffet e de et de serre se e : il ffaut autt s’ s’at atttaqu quer qu er à la source du réduire sourc rcee mê même me d u problème prob blè lème m eett ré me édui duiree les les impacts impa im p ct ctss des des changements change ch g ment ge ntss d’humeur d’hu d’ hume meur ur du du climat clim cl imat im at sur sur l’environnement l’l’environnemen i e t et l’économie. l’é ’économie. ie. La La responsabilité resp ponsa abi bilililité té humaine humaiinee du réchauffement hu réchauff fe fement nt de de la planète pla lanèète t ffait ait it aujourd’hui aujo jourd’ d’hu huii consensus consensuss dans da s le le milieu miililieu eu scientifique. scienti i tiifiqu fiiqu q e. Afin du climat, Afin i d’éviter d’é ’évi vite terr un eemballement te mbal alle lle leme ment nt d u cl clim imat at,, il faut fau a t limiter limiiter ter à un maximum maxiimum um de de 2 °C l’augmentation l’a ’aug ug gment ntat atio ion n de lla température a te temp pér é atturee du globe. glo lobe be.. Jusqu’à be Jusq Ju qu’ u’à à maintenant, maiinte ma tenant te nt,, les pour les efforts eff fo fort rtss internationaux intternattionauxx sont in sontt insuffisants insufffis in f fi ants ts p ourr y arriver. Groupe arri ar river. r. Le Le Gr Grou upe p international int nter e nati tional al d’experts d’e ’exp per e ts ssur urr llee
LES RÉFÉRENCES AYANT SERVI À LA RÉDACTION DE CET ARTICLE SONT DISPONIBLES SUR NOTRE SITE WEB.
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Le Grand Nord du QuÊbec GRÂCE À L’HYDROÉLECTRICITÉ, LE QUÉBEC EST LA PROVINCE CANADIENNE QUI ÉMET LE MOINS DE GAZ À EFFET DE SERRE PAR HABITANT.
Accueillant, beau et sauvage . CXGPVWTG i N oVCV RWT GP EQORCIPKG FGU +PWKV
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UNE EXPÉRIENCE UNIQUE AU CŒUR DE LA NATURE • Cran rocheux au parc national des Grands-Jardins
NOUVEAU
• Chant de la rivière au parc national de la Jacques-Cartier • Ciel étoilé au parc national du Mont-Mégantic
NOUVEAU
• Calme du grand lac au parc national du Mont-Tremblant • Nordicité et boréalie au parc national des Monts-Valin
parcsquebec.com
À partir de
130
$*
/nuitée /chalet (2 pers.) en basse saison
* Taxes et tarification d’accès aux parcs nationaux en sus.
Photo : Parc national du Mont-Tremblant, Mathieu Dupuis
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DOSSIER ICI
LES RÉGIONS
SE DÉVOILENT Information touristique Cet hiver, on fait le tour ! Notre magazine a pour mission de faire découvrir les plus beaux coins d’ici et d’ailleurs. Cette fois-ci, pour y arriver, Découvertes a offert ses pages aux régions du Québec sous forme de concours, et la plupart d’entre elles ont accepté de se prêter au jeu. L’objectif : réussir à convaincre le demi-million de lecteurs que vous êtes de leur rendre visite, en plus ou moins 150 mots et une seule photo. Les pages qui suivent sont consacrées aux dix-huit régions candidates qui ont déployé leurs charmes pour vous séduire.
photo © yanikap | Fotolia.com
La région qui aura obtenu le plus de votes fera l’objet d’un dossier spécial de dix pages dans notre édition d’été 2015. Un prix d'une valeur de 500 $ sera attribué au sort par chacune des régions, parmi les lecteurs qui leur auront accordé leur vote. Le concours prend fin le dimanche 15 mars 2015.
Découvertes souhaite la meilleure des chances à toutes les régions.
À vos marques, prêts… Votez !
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ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
L’ÉBLOUISSANTE UN VASTE TERRITOIRE DONT LA PURETÉ DE L’HIVER EST L’UN DES PRINCIPAUX ATOUTS.
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photo Hugo Lacroix | Tourisme Abitibi-Témiscamingue
L’Abitibi-Témiscamingue est la région parfaite pour les activités de plein air d’hiver comme la randonnée en raquettes, le traîneau à chiens, la pêche blanche, le camping, ou encore la motoneige. Une région loin des grands centres, où une réelle évasion détente est possible ! Contrairement à ce que l’on peut penser, l’hiver et le froid font partie des attraits de la région. Avec des températures froides, une hygrométrie sèche et un bon manteau, les joies du plein air hivernal sont accessibles, et ce, sous un ciel plus grand que nature. Pour une expérience nouvelle et propice à l’observation de la faune, l’Abitibi-Témiscamingue vous souhaite chaleureusement la bienvenue.
À GAGNER
Une nuitée en tente Huttopia ou en chalet au parc national Aiguebelle et une nuitée à l’Hôtel Gouverneur Le Noranda avec un souper table d’hôte et une séance hammam de trois heures. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
7,7 kilomètres de superbes sentiers balisés, voilà ce que vous offrent les Collines d’Alembert. Marchez dans un environnement sécuritaire et apprenez-en davantage sur votre environnement grâce aux panneaux d’interprétation de la nature. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
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BAS-SAINT-LAURENT
RÉSERVE MONDIALE
DE BON TEMPS C’EST C ’EST LL’ENDROIT ’ENDROIT OÙ OÙ L’HIVER L’HIVER VOUS VOUS OFFRE OFFRE LE LE SPECTACLE SPECTACLE SANS CESSE CHANGEANT DES GLACES QUI VONT VIENNENT SANS C ESSE C HANGE ANT D ES G L ACES Q UI V ONT EET TV IENNENT SUR AU GRÉ DES MARÉES. SUR LLEE FFLEUVE, LEUVE, A UG RÉ D ES M ARÉES.
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photo Studio du Ruisseau | Tourisme Bas-Saint-Laurent
Sur la banquise, des villages éphémères de pêcheurs éclosent et des ponts de glace relient les îles au continent. Les motoneigistes empruntent des sentiers de villes en villages, dans une campagne d’une blancheur immaculée. L’air est vif, sec, aux odeurs de feu de bois. Les amateurs de plein air y exercent les sports de glisse, la randonnée et la raquette. Le jour, ils s’éclatent dans les sentiers aériens et le soir, après avoir fait la fête, ils trouvent refuge dans une yourte ou une auberge de bois rond. Le temps s’écoule plus lentement, le temps, on le prend.
À GAGNER
Un séjour pour deux personnes à l’Auberge du Lièvres sur l’Île aux Lièvres comprenant l’hébergement, la traversée, les repas et l’accès aux 45 kilomètres de sentiers pédestres. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Le Bas-Saint-Laurent, c’est 1 800 kilomètres de sentiers de motoneige sécuritaires et bien entretenus. Soyez assuré d’un enneigement abondant en plus de pouvoir compter sur de l’hébergement à proximité des pistes. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
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CANTONS-DE-L’EST
FABULEUX
COCON BLANC LA RÉGION AUX PLAISIRS D’HIVER, DES SENS ET DU CONFORT QU’ON NE SAURAIT SE REFUSER.
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Drapés d’un blanc manteau, les Cantonsde-l’Est se transforment en un immense parc d’attraction pour les amateurs de grand air. Les occasions de se dépasser et de s’éclater n’y manquent pas. Que ce soit pour gravir une montagne raquettes aux pieds et s’imprégner de la quiétude de la forêt, pour s’élancer sur une piste de ski de randonnée ou dans la neige folle, les Cantons répondent « présents ». Et le plaisir ne s’arrête pas là ! Qui refuserait de profiter des délices corporels que procure un spa? Mieux encore, qui refuserait de s’attabler devant un savoureux repas issu de l’imagination d’un chef créateur, pour finalement s’endormir ensuite dans une chambre douillette ? Ici, l’art de vivre se conjugue au présent, et ce, à tous les jours.
À GAGNER
Choisissez parmi les 4 forfaits des Cantons-del’Est combinant activités, repas et hébergement à l’un des endroits suivants : Parc national du Mont-Mégantic, Domaine Château-Bromont, Ripplecove Hôtel & Spa sur le lac ou le Manoir Hovey Relais & Châteaux. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM.
L’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic offre entre autres des soirées de raquettes aux flambeaux pendant lesquelles vous pourrez vous livrer à l’observation des étoiles. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo Rémi Boucher | Parc national du Mont-Mégantic
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CENTRE-DU-QUÉBEC
FAMILIALE ET
ACCESSIBLE
VOTRE CŒUR D’ENFANT, PEU IMPORTE OÙ VOUS L’AVIEZ LAISSÉ, C’EST ICI QUE VOUS LE RETROUVEREZ !
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Située de façon avantageuse, à mi-chemin entre les grands centres urbains, la région touristique du Centre-du-Québec est une destination de choix pour une sortie hivernale en famille ou entre amis. Durant la saison froide, les visiteurs découvriront des coins de pays empreints de magie qui garderont au chaud leur cœur d’enfant. La gamme d’activités qui s’offre à eux a ce qu’il faut pour satisfaire petits et grands : ski de fond, raquette, ski alpin, traîneau à chiens et glissade sur tubes. Au Centre-du-Québec, la route est belle même en hiver !
À GAGNER
Deux nuitées au Best Western Plus Hôtel Universel (Drummondville), incluant deux déjeuners et un souper, un forfait multi sensoriel unique au Bioterra spa santé urbain, deux billets pour le Village Québécois d’Antan et deux entrées à d’Arbre en arbre Drummondville. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Randonnée Mïcklà offre divers forfaits de randonnées en traîneau à chiens. Si vous le souhaitez, vous aurez même la possibilité de conduire votre propre traîneau à travers de superbes sentiers enneigés ! VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo Audrey Martin | Tourisme Centre-du-Québec
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CHARLEVOIX
UNE NATURE À COUPER
LE SOUFFLE ! UN PAYSAGE PITTORESQUE NICHÉ ENTRE FLEUVE ET MONTAGNES, FAÇONNÉ PAR LES DERNIÈRES GLACIATIONS ET PAR SA RENCONTRE AVEC UNE MÉTÉORITE.
Durant la saison froide, Charlevoix devient le terrain de jeux idéal pour les fondeurs. Avec le fleuve Saint-Laurent et les montagnes comme toile de fond, les nombreux sentiers de la région sauront vous charmer ! VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
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Héritière de deux siècles de villégiature, cette région, désignée Réserve de la biosphère par l’UNESCO, allie cette délicate harmonie entre nature et culture. Charlevoix, c’est glisser du ciel au fleuve sur des pentes de ski vertigineuses, découvrir l’arrière-pays en motoneige et défier les glaces du Saint-Laurent en kayak. Les spas, les tables et les hébergements reconnus de la région se chargeront ensuite de vous dorloter après votre aventure. En hiver, Charlevoix a tout pour plaire !
À GAGNER
500 $ échangeables chez les entreprises membres de Tourisme Charlevoix. Hôtels, restaurants, boutiques, activités et attraits, à vous de dessiner votre forfait de rêve ! VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
photo Robert Chiasson | Tourisme Charlevoix
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CHAUDIÈRE-APPALACHES
UNE PARTIE
DE PLAISIR
CÔTÉ FLEUVE CÔTÉ FLEUVE OU OU CÔTÉ CÔTÉ MONTAGNE MONTAGNE ? À QUOI QUOI BON BON C CHOISIR HOISIR QUAND ON PEUT AVOIR QUAND O NP EUT A VOIR LES LES DEUX DEUX ?
La Station touristique Massif du Sud entretient 64 kilomètres de sentiers de ski de fond et de raquette. Forêts anciennes, sommets majestueux et vallées profondes en mettront plein la vue aux randonneurs. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
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Pour goûter pleinement cette région qui fait face à la ville de Québec, il faut « vivre » ses beaux villages enneigés, dressés tout au long du fleuve. Plus profond au cœur des Appalaches, les sports de glisse sont rois. Une neige abondante attend les skieurs aux stations Massif du Sud, Mont-Orignal et Mont Adstock. La chaîne de montagnes compte de nombreux lieux féeriques à découvrir le temps d’une excursion en raquettes ou en traîneau à chiens. La région de Chaudière-Appalaches regorge aussi de culture, comme en témoignent ses musées et ses adresses agrotouristiques. Sans oublier ses nombreuses cabanes à sucre ! Enfin, les amateurs de motoneige et de quad auront, quant à eux, le plaisir de s’aventurer sur plus de 5 000 kilomètres de sentiers qui font l’orgueil de la région. L’hiver vous attend… Avec beaucoup de plaisirs !
À GAGNER
500 $ échangeables chez les entreprises membres de Tourisme Chaudière-Appalaches. Hôtels, restaurants, boutiques, activités et attraits, à vous de créer votre forfait idéal ! VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
photo Tourisme Chaudière-Appalaches
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CÔTE-NORD
IMMENSE
ET INOUBLIABLE
Que vous décidiez de vous aventurer sur les rives du Saint-Laurent, aux abords du fjord ou en pleine forêt, les sentiers de raquettes de la Côte-Nord vous éblouiront. Il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux de difficulté. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
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UNE RÉGION AUTHENTIQUE OÙ LA NATURE OFFRE SON INFINIE SPLENDEUR À TRAVERS UNE MULTITUDE D’ACTIVITÉS. Très dynamique en saison estivale, la CôteNord gagne à être connue aussi en hiver. Tout au long de la route 138, contemplez la beauté du fleuve sous un nouveau jour. Ses immenses forêts enneigées et ses rivières gelées font de cette région un véritable paradis pour les motoneigistes, qui peuvent traverser, sur la Manicouagan, la plus longue passerelle pour motoneiges qu’il leur sera donné de rencontrer, peu importe où ils iront. Une grande variété d’activités de plein air et de pauses détente attendent les voyageurs pour un séjour qui sera inoubliable.
À GAGNER
Deux nuitées en suite de luxe à la Ferme 5 étoiles de Sacré-Cœur, incluant les soupers table d’hôte, les déjeuners et une activité de votre choix. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
photo Michel Lessard | Tourisme Côte-Nord
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GASPÉSIE
LA GRANDE ÉVASION L’AIR S L’AIR SALIN, ALIN, LL’IMMENSITÉ ’IMMENSITÉ DU DU FLEUVE, FLEUVE, LES LES MONTS MONTS CHIC-CHOCS... CHIC-CHOCS... L A GASPÉSIE GASPÉSIE ANNONCE ANNONCE UNE UNE NATURE NATURE SAUVAGE SAUVAGE LA QUI IINCITE NCITE À S’Y S’Y ÉVADER ÉVADER ! QUI
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Visiter cette région, c’est aussi succomber au parc national de la Gaspésie. Une mer de montagnes unique dans l’est du Canada, où l’on compte 25 sommets de plus de 1 000 mètres. Les aventuriers camperont dans un refuge, tandis que les plus douillets préféreront le confort du Gîte du MontAlbert. Au paradis de la poudreuse, les skieurs voudront dévaler les pentes de Murdochville, de Mont-Louis ou de l’arrière-pays de la Haute-Gaspésie, en compagnie de guides passionnés. Enfin, la Traversée de la Gaspésie en ski de fond réserve bien des surprises aux fondeurs. Autant de raisons pour tomber amoureux de l’hiver gaspésien.
À GAGNER
Une nuitée pour deux au Gîte du Mont-Albert, incluant le souper table d’hôte et le déjeuner. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Le parc national de la Gaspésie dispose de 13 sentiers de raquettes dont la longueur varie entre 1,7 km et 18 km. Peu importe le niveau de difficulté du sentier, les monts Chic-Chocs vous réserve des paysages à couper le souffle. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo Sépaq
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ÎLES DE LA MADELEINE
L’ARCHIPEL DE
BEAUTÉ
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UN ARCHIPEL DE 200KM2 EN PLEIN CŒUR DU GOLFE DU SAINT-LAURENT, OÙ VIVENT DES GENS RÉPUTÉS POUR LEUR ACCUEIL LÉGENDAIRE. Étroits fils de terre en mer doté de buttes verdoyantes, de falaises de grès rouge, de lagunes et de plages de sable blanc qui s’étendent à l’infini. Au fil du temps, la nature toute puissante a non seulement façonné son paysage, mais aussi la vie et les activités de ses gens. C’est d’ailleurs ce que l’archipel a de plus beau à offrir aux visiteurs en quête d’authenticité : une expérience sans équivoque, où ce lien magique unissant l’homme et la nature se fait sentir à tout moment. Hiver comme été, on y pratique une panoplie d’activités combinant les plaisirs de la terre et de la mer. Découvertes et beautés sont au rendez-vous.
À GAGNER
Un panier cadeau «Découverte des Îles» incluant différents produits du terroir et d’artisans des Îles. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Chaque hiver, de nombreux amoureux de la faune viennent aux Îles de la Madeleine pour observer les phoques du Groenland, qui affluent par milliers sur la banquise de l’archipel. L’observation des blanchons est une expérience hors du commun et unique au monde. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo MBonato | Tourisme Iles de la Madeleine
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LANAUDIÈRE
PAYSAGES FÉERIQUES AUX PORTES DE LA VILLE AUX A UX A ABORDS BORDS D DEE M MONTRÉAL, ONTRÉ AL, DÉCOUVREZ DÉCOUVREZ LA L A RÉGION RÉGION Q UE LLA AN ATURE A C OMBLÉE DE DE SES SES LARGESSES. L ARGESSES. QUE NATURE COMBLÉE
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Avec ses lacs gelés et ses montagnes enneigées, Lanaudière offre une nature sauvage. Logée entre le fleuve Saint-Laurent, le massif laurentien, les Laurentides et la Mauricie, la région s’étend sur un vaste corridor nord-sud. On y passe des territoires habités aux grands espaces naturels. Plein air, détente, saveurs et culture s’y côtoient à merveille. Les conditions climatiques sont idéales pour les sports d’hiver. Les chutes de neige sont abondantes et les visiteurs s’émerveilleront encore et encore devant une nature époustouflante.
À GAGNER
Une journée V.I.P. à Ski Garceau pour quatre personnes (deux adultes et deux enfants) incluant les déjeuners et les diners pour quatre personnes. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Situé à 90 minutes de Montréal, le Mont-Garceau offre le plus haut sommet de Lanaudière. Retrouvez-y une qualité de neige exceptionnelle et l’ambiance familiale qui fait sa réputation. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo Olivier Croteau | Tourisme Lanaudière
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LAURENTIDES
UNE HISTOIRE
D’AMOUR
AU SOMMET DES MONTAGNES, AU CŒUR DES FORÊTS ENNEIGÉES, DANS LES SENTIERS DE RANDONNÉE ET SUR LES PISTES, QUAND L’HIVER RIME AVEC PLEIN AIR, LES ACTIVITÉS EXTÉRIEURES SONT À L’HONNEUR.
La Vallée Saint-Sauveur est la plaque tournante du plein air laurentien. En hiver, de nombreuses activités vous sont offertes. Au programme : ski alpin, ski de fond, raquette, patin à glace, glissade sur tube et bien plus. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
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Les Laurentides, c’est la promesse de découvrir une région aux paysages exceptionnels. De ses grands espaces à ses villages animés, en passant par un patrimoine culturel riche et diversifié, les Laurentides et l’hiver, c’est une véritable histoire d’amour, pour le plus grand plaisir des visiteurs du monde entier. Région pionnière du ski alpin, du ski de fond et de la motoneige, la région offre un vaste domaine skiable éclairé, des stations touristiques de renom, des milliers de kilomètres de sentiers enneigés, des parcs nationaux et nombre de pourvoiries. À découvrir aussi : le tourisme gourmand, la qualité de l’hébergement et un accueil des plus chaleureux. Les Laurentides l’hiver, c’est tout ça !
À GAGNER
Deux nuitées dans une suite à l’hôtel Évolution de l’Estérel Resort, incluant les petits-déjeuners, un souper trois services et l’accès au spa nordique. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
photo Tourisme Laurentides
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LAVAL
PLAISIRS EN
FAMILLE
C’EST LA C’EST L A VILLE VILLE OÙ OÙ L’HIVER L’HIVER EST EST ACCUEILLI ACCUEILLI À BRAS BR AS OUVERTS. OUVERTS.
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Quel plaisir pour les familles de pouvoir s’adonner à leur activité favorite sans quitter la ville ! Le centre de ski de fond Coureurs de boisés est encore un secret bien gardé, avec ses 25 kilomètres de pistes tracées de façon impeccable. Pendant qu’ils traversent terres agricoles et forêts, les amateurs profitent du grand air tout en admirant de nombreuses espèces d’oiseaux. En 2015, Laval célébrera en grand son 50 e anniversaire. L’année commencera sur une note féerique avec l’événement « Laval en Blanc ». Tout au long du mois de février, plusieurs activités hivernales sont organisées dans différents quartiers de la ville, comme la pêche blanche dans le Parc de la Rivière-des-Mille-Îles. Informezvous et faites partie de la fête !
À GAGNER
24 heures de détente ultime en famille incluant massages et accès aux bains du Amerispa ainsi qu’une nuit au Sheraton Laval. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Le Parc de la Rivière-des-Mille-Îles offre 13 kilomètres de sentiers permettant de s’adonner à différentes activités hivernales telles que le ski de fond, la raquette et la marche en sentier. Tout ça à seulement quelques minutes de Montréal. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo levesquephoto.com | Tourisme Laval
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MAURICIE
LA BELLE D’À CÔTÉ SITUÉE AU CŒUR DU QUÉBEC, ELLE EST SI INVITANTE ET SI CHALEUREUSE, QU’ON A TOUJOURS ENVIE D’ALLER COGNER À SA PORTE !
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La Mauricie est une région au charme naturel et sans prétention. Elle étonne par ses vastes espaces, sa campagne et ses villes, ses immenses forêts et ses 17 500 lacs et cours d’eau. C’est la belle d’à côté, toujours accueillante et amicale comme pas une. Ici, l’aventure est à la portée de tous : faire de la raquette sur l’étendue d’un lac gelé, skier au cœur des paysages sauvages du Parc national de la Mauricie, pêcher sur la glace du lac Saint-Pierre, ressentir l’adrénaline d’une balade en traîneau à chiens. Toutes ces expériences se trouvent à deux pas de la ville. L’évasion accessible.
À GAGNER
Un forfait au Parc national de la Mauricie incluant deux nuitées en tente oTENTik pour quatre personnes, les frais d’entrée au parc et la location d’équipements sportifs. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
À la hauteur de Trois-Rivières, le fleuve offre une épaisse couche de glace permettant d’exercer de nombreuses activités hivernales, dont la raquette, le ski de fond et le snowkite. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo Johany Jutras | Tourisme Mauricie
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MONTÉRÉGIE
LA CHARMANTE CETTE C ET TE RÉGION RÉGION AUX AUX MULTIPLES MULTIPLES VISAGES VISAGES EEST ST U UN NV VÉRITABLE ÉRITABLE P AR ADIS DE DE L’ÉRABLE L’ÉR ABLE ET ET DES DES GRANDS GR ANDS ESPACES. ESPACES. PARADIS
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Pendant que les collines montérégiennes se couvrent d’un tapis blanc, les amateurs de grands espaces peuvent redécouvrir les nombreux parcs et réserves naturelles de la Montérégie. Que ce soit lors d’une randonnée pédestre, d’une balade en raquette ou en ski de fond, d’un vol en montgolfière, d’une activité de géocaching ou d’une glissade sur tube, les paysages sauront vous ravir. Lorsque le printemps se pointe le bout du nez, la Montérégie offre ce qu’elle a de meilleur pour les amateurs de sucre : l’érable ! Royaume incontesté de ce joyau du terroir québécois, la Montérégie est la première région au Québec sur le plan de l’agrotourisme. Au printemps, la Montérégie vous propose l’érable sous toutes ses formes. Faites une visite traditionnelle à la cabane à sucre, ou découvrez la subtilité de l’érable lorsqu’apprêté par nos chefs, et vous verrez que la Montérégie sait vous accueillir chaleureusement.
À GAGNER
Une envolée VIP pour deux personnes en montgolfière avec La Magie de l’Air. Le vol, d’une durée de 45 à 75 minutes, vous permettra de contempler la Montérégie du haut des airs. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Pour les activités hivernales, le parc national du Mont-Saint-Bruno n’a pas d’égal. Partez à la découverte des 50 kilomètres de sentiers balisés mis à la disposition des visiteurs. Le tout dans un décor enchanteur. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo Laurent Lucuix | Tourisme Montérégie
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MONTRÉAL
POUR UN HIVER
LUDIQUE
QUE CE SOIT EN RAQUETTE, EN SKI, EN PATIN OU TOUT EN LUMIÈRE, L’HIVER, CHACUN Y TROUVE SON BONHEUR !
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Même si le froid et la neige s’installent, Montréal est loin d’hiberner et ses habitants, fous de l’hiver, savent célébrer la saison avec panache. Le Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE réunit les mordus d’activités sociales, de dégustations, d’activités extérieures gratuites et de spectacles dont le point culminant est la très prisée Nuit blanche. Un peu plus tôt en saison, la Fête des Neiges propose une programmation familiale et ludique avec glissade sur tube, patinage, tyrolienne et animation loufoque. L’Igloofest attire, quant à lui, des milliers d’amateurs de musique électro dont l’énergie brûlante saurait faire fondre toutes les glaces. Sous son grand manteau blanc, la ville vous promet une expérience mémorable dans un décor des plus enchanteurs. À chacun son bonheur d’hiver!
À GAGNER
Deux nuitées pour deux personnes dans un hôtel participant au Forfait Passion de Tourisme Montréal. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Avec ses 1300 000 visiteurs annuels, MONTRÉAL EN LUMIÈRE peut se vanter d’être l’un des plus grands festivals d’hiver au monde. Les festivaliers viennent de partout pour participer à cette fête de l’art de la scène, de la gastronomie et des activités extérieures. Du 19 février au 1er mars. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo Frédérique Ménard-Aubin | MONTRÉAL EN LUMIÈRE
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NUNAVIK
LUMIÈRE
SUR LE GRAND NORD DE L’OURS POLAIRE À LA MAGIE DES AURORES BORÉALES, EN PASSANT PAR LE MAGNÉTISME ÉBLOUISSANT DE SON CIEL ILLUMINÉ, PERSONNE NE PEUT RÉSISTER À CE SPECTACLE HORS DU COMMUN.
Le territoire du Nunavik est reconnu pour ses magnifiques aurores boréales. Attendez la pénombre, enfilez votre parka et levez les yeux au ciel. Il ne vous reste qu’à éteindre les lumières et profiter du plus beau spectacle que la nature a à offrir. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
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À l’orée de la forêt boréale et bien au-delà de la toundra septentrionale, aux confins de la belle province, existe une terre féerique où l’hiver peut se permettre d’étaler tous ses charmes. Ce territoire qu’on appelle le Nunavik est celui des Inuit du Québec, un peuple chaleureux, à l’origine de nombreuses légendes, qui ne se fait pas prier pour partager ses coutumes ancestrales avec les quelques âmes qui s’y aventurent. Porte d’entrée de l’Arctique, le Nunavik recèle de véritables joyaux, tels l’œil de cristal du cratère des Pingualuit et le sommet du Québec, qui s’impose au cœur de la chaîne des monts Torngat. Hôte d’une faune incroyable sur laquelle règne l’ours polaire, le Nunavik est une contrée où le ciel semble habité de magie.
À GAGNER
Une sculpture inuit en pierre à savon créée par l’artiste Daniel Kumarluk, une gracieuseté de la Galerie d’art Tivi et de l’Association touristique du Nunavik. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
photo Gilles Boutin | Tourisme Nunavik
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OUTAOUAIS
UN MAGNIFIQUE TERRAIN DE JEUX EEN NP PLEINE LEINE NATURE NATURE OU OU À DEUX DEUX ENJAMBÉES ENJAMBÉES DE DE LA L A VILLE, VILLE, LES PLAISANCIERS PL AISANCIERS P EUVENT P ROFITER D ONDITIONS LES PEUVENT PROFITER DEE C CONDITIONS CLIMATIQUES C LÉMENTES P OU R V I V RE U NE EEXPÉRIENCE XPÉRIENCE CLIMATIQUES CLÉMENTES POUR VIVRE UNE INTENSE EET TU NIQUE. INTENSE UNIQUE.
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Grâce aux 650 kilomètres de sentiers qui sillonnent les quatre coins de la région, l’Outaouais est un paradis pour les amateurs de ski de fond et de raquettes de tous niveaux. Au cœur du parc de la Gatineau serpente l’un des plus grands réseaux de pistes de ski de fond en Amérique du Nord. Parcourez 100 kilomètres de pas de patin, puis détendez-vous dans le plus grand spa du continent. Après une journée au grand air, rien de tel que les plaisirs d’une table bien garnie et, pourquoi pas, le confort du plus vaste chalet en bois rond jamais construit, au Fairmont Le Château Montebello. Seulement ici, en Outaouais.
À GAGNER
Une nuitée pour deux personnes avec petitdéjeuner au Moulin de Wakefield Hôtel & Spa, deux accès aux bains incluant le prêt des robes de chambre du Nordik Spa-Nature et deux laissez-passer familles pour le parc de la Gatineau. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
Bienvenue au parc de la Gatineau, où 200 kilomètres de pistes de ski de fond classique vous attendent. 15 points de départ, 10 relais équipés de poêles et des sites prêts-à-camper vous accommoderont tout au long de votre randonnée. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
photo Marie-Andrée Blais | Parc de la Gatineau
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SAGUENAY–LAC-SA SAGUENAY–LAC-SAINT-JEAN AINT-JEAN
C’EST GÉANT ! VILLAGES D’UN JOUR ET FANTÔMES GLACÉS, POUR UN RENDEZ-VOUS AVEC L’INUSITÉ…
La Chute-aux-Galets offre 5 kilomètres de sentiers pédestres offrant une vue à couper le souffle sur l’un des plus beaux sites de la région. L’entrée y est gratuite et les animaux en laisse y sont les bienvenus. VISITEZ LE DÉCOUVERTESMAG.COM POUR PLUS DE SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS.
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Dans cette région lovée entre le fjord du Saguenay et le lac Saint-Jean, tout est plus grand que nature. Avec 22 semaines d’enneigement par année, les amoureux de l’hiver se donnent rendez-vous sur un territoire unique pour la pratique de leur activité favorite. Les incontournables ? Traverser en raquettes la vallée des Fantômes du parc national des Monts-Valin, avec ses arbres momifiés par la neige. S’évader en motoneige sur un tapis blanc de 3 530 kilomètres de sentiers qui semble se dérouler à l’infini. Observer de près les 1 000 animaux du Zoo sauvage de Saint-Félicien. Découvrir le Village sur glace de Roberval. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, l’aventure nordique est à 100 % inusitée.
À GAGNER
Un forfait chalet pour deux personnes au parc national des Monts-Valin. En hiver au pied de la vallée des fantômes, ou bien en été dans le secteur Piedmont. VOTEZ POUR CETTE RÉGION AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
photo Jean Tanguay | Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean,
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TENDANCE
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par Chantal Verdon
CONFORT ET CHALEUR SONT INDISCUTABLES LORSQUE VIENT LE TEMPS D’AFFRONTER NOTRE QUOTIDIEN HIVERNAL. VOICI QUELQUES DÉCOUVERTES ENVELOPPANTES ET RÉCONFORTANTES QUI NOUS PERMETTENT DE REPOUSSER NOS LIMITES ET BRAVER LES INTEMPÉRIES DE FAÇON JUDICIEUSE. 1 VESTE LOFT HELIX ZIP
ICEBREAKER
Combinant chaleur maximale, respirabilité et contrôle des odeurs. Extérieur en polyester recyclé résistant à la pluie fine. Isolée de laine de Merinos recyclée (MerinoLoft).
260 $ 2 LUNETTES SNOWBIRD
ONE WAY
Vendus avec un ensemble de trois verres (transparents, orange et solaires). Excellente ventilation, pour une absence totale de buée. Mousse absorbante au front pour un confort bien au sec. Idéal pour le ski de fond.
120 $ 3 SAC À DOS HERO BOOT
ROSSIGNOL
Pratique et résistant, muni d’un grand compartiment, d’un filet extérieur pour le casque, de systèmes d’attaches latéraux pour bottes et bretelles et de sangles. Partie arrière rembourrée pour plus de confort.
100 $
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4 PANTALON COUPE-VENT ISOTHERM THE NORTH FACE Léger et résistant aux intempéries. Genoux préformés, panneaux en tricot extensible aux endroits stratégiques permettant d’évacuer l’humidité, poche arrière à fermeture. Idéal pour les activités d’aérobie.
160 $ 5 VESTE GAEA POUR FEMME ET ARGUS POUR HOMME ARCTERYX Légère et respirante, elle convient parfaitement aux activités aérobiques. Isolation synthétique à l’avant et aux épaules, Polartec au dos, pour plus de confort et de liberté de mouvement.
200 $
SUIVEZ NOTRE CHRONIQUE E TEND TE NDAN ANCE CE SUR SUR LE LE WEB WEB TENDANCE
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COUP DE CŒUR DÉCOUVERTES Icebreaker vient de lancer une collection en n collaboration avec Simon Beck, cet artiste reconnu pour ses immenses dessins complexes sur la neige et sur le sable. Le résultat est magnifique ! Une partie des recettes sera versée à « Protect Our Winters », une organisation impliquée dans la lutte contre les changements climatiques. Bravo pour cette belle initiative !
VESTE OASIS LONG SLEEVE HALF ZIP HOOD ICEBREAKER 130 $
7 6 BOTTES SLIMBOOT FEMME
SOREL
Entièrement imperméables, faites de cuir et de suède huilé avec doublure en tricot et intérieur moulé.
200 $ 7 COUVERTURE
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WOOLRICH
Faite de laine, selon la tradition Woolrich. Qualité et durabilité sont au rendez-vous. Entre 115$ et 200$
8 BOTTES SNOWBLIME ULTRADRY
VASQUE
Complètement étanche et isolée (Thinsulate), cette botte convient aussi bien en ville qu’en randonnée.
150 $
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DÉCOUVERTES DU MONDE
JEAN LEMIRE
«L’AVENTURIER DES MERS » par Diane Laberge JEAN LEMIRE REVIENT DE LOIN. SON SEDNA IV RENTRE À BON PORT APRÈS UNE MISSION DE 1 000 JOURS POUR LA PLANÈTE. APRÈS AVOIR NAVIGUÉ SUR LES MERS DU MONDE DURANT TROIS ANS, LE CHEF DE MISSION REVIENT AU PAYS LA TÊTE REMPLIE D’IMAGES, LE CŒUR ENTRE DEUX EAUX. ESPOIR, DÉSESPOIR ? CONTRE LE « MAL DE MER » DONT SOUFFRE LA PLANÈTE TERRE, LE TEMPS EST VENU DE SE MOBILISER.
QUI EST JEAN LEMIRE? Je crois que les mots passion et rêve me définissent bien. Je n’ai jamais eu peur de prendre des risques pour aller au bout de mes rêves. Plutôt que de faire de la politique, j’ai choisi de faire des films en essayant de combiner la science et l’émotion à des fins de conscientisation. PETIT, JEAN LEMIRE S’INTÉRESSAIT À QUOI? J’étais plutôt coureur des bois. J’aimais explorer, dormir et me perdre en forêt. J’avais une curiosité naturelle et je voulais comprendre les phénomènes de la nature. Étrangement, je n’ai vu la mer qu’à 19 ans. QUELS ÉTAIENT VOS MODÈLES? À une époque où il n’y avait pas d’Internet, je m’intéressais aux récits des vieux trappeurs et des coureurs des bois. Ils étaient des explorateurs modernes, quand on y pense. DURANT VOS ÉTUDES EN BIOLOGIE, VOUS AVEZ ÉTÉ RAPIDEMENT ATTIRÉ PAR L’OCÉANOGRAPHIE. QUEL A ÉTÉ L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR QUI VOUS A ORIENTÉ VERS L’ÉTUDE DES HABITATS MARINS? Certainement ma rencontre avec le spécialiste des baleines, Richard Sears. J’étais ornithologue, à l’époque, et je m’étais rendu à Longue-Pointe-deMingan pour observer une colonie de macareux moines. Un jour, Richard m’a offert d’aller en mer
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avec lui pour l’aider dans ses recherches. À peine avions-nous quitté le rivage qu’une baleine bleue est sortie à quelques mètres de notre embarcation. Ma vie venait de basculer. J’allais passer une grande partie de celle-ci à tenter de percer le mystère de nos derniers géants. LE SEDNA IV EST ARRIVÉ COMMENT DANS VOTRE VIE? Entre deux recherches scientifiques, j’avais commencé à faire des films sur les baleines et je cherchais un moyen de partager leur milieu. Je louais donc des voiliers pour mes tournages jusqu’au jour où j’ai vu une petite annonce pour ce grand voilier trois mâts. Avec des amis, nous avons tout vendu pour plonger dans ce rêve complètement fou. Nous avions peutêtre l’un des meilleurs voiliers de la planète, mais nous n’avions pas un sou. Je me suis donc mis à écrire des projets tout aussi fous et j’ai réussi à rembourser une partie de l’investissement. Mais cette entreprise demeurera toujours un gouffre financier énorme. LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES CHAMBOULENT L’ÉQUILIBRE PLANÉTAIRE. QUELS SONT LES CONSTATS LES PLUS INQUIÉTANTS SOUS LES MERS? L’acidification des océans est une notion qui n’est pas très populaire auprès du grand public. C’est pourtant la plus grande inquiétude pour l’avenir des océans. La dégradation générale des coraux, causée principalement par une augmentation des températures des océans, va aussi jouer un rôle très important pour le futur des océans et inévitablement, pour le futur de l’humanité. Moins de coraux signifient moins de poissons. Or, plus d’un milliard d’humains ont besoin des poissons comme apport protéinique. Si on ajoute la surpêche au problème des changements climatiques, et si on ne fait rien rapidement, il n’y aura tout simplement plus d’industrie de la pêche d’ici quelques décennies. LES BATAILLES SONT NOMBREUSES. PAR OÙ COMMENCER ? Il faut avoir une vision planétaire pour comprendre l’ampleur du problème environnemental. Mais il faut agir localement, s’impliquer dans les causes qui nous touchent en essayant d’influer sur nos dirigeants pour une vision à long terme. Les gens de Grenoble et ceux de Cacouna n’ont pas les mêmes enjeux et ne défendent pas, en apparence, les mêmes causes. Mais leur combat est similaire: ils ont des enfants et veulent pour eux une planète en santé. Pour certains, la lutte pour protéger le Saint-Laurent contre le pétrole sera une priorité. Pour d’autres, ce sera la préservation d’un milieu de vie propice à l’épanouissement de la famille. Peu importe la cause, tout un chacun peut faire quelque chose pour préserver le futur de la planète devant l’appétit insatiable de dirigeants pour qui le mot «économie» représente tout. La richesse devrait plutôt se mesurer dans l’investissement à long terme et pas seulement dans le profit à court terme.
VOUS AVEZ CRÉÉ UN VÉRITABLE CANAL DE COMMUNICATION AVEC LES JEUNES GRÂCE À DE NOMBREUX PROGRAMMES SCOLAIRES. ÊTES-VOUS EN MESURE D’ÉVALUER L’IMPACT QUE VOS MISSIONS ONT SUR EUX ? Plus d’un millier d’écoles suivent nos missions tous les jours. Nous semons ainsi des graines auprès des décideurs de demain qui, je l’espère, favoriseront une approche économique et sociale basée sur le développement durable des ressources de la planète, le respect de la vie sous toutes ses formes. Voir tous ces jeunes s’intéresser au sort de la planète et de l’humanité représente la plus grande récompense! L’ÉCOLOGISTE PIERRE DANSEREAU DISAIT: «MENACÉE PAR L’HOMME, LA PLANÈTE SERA SAUVÉE PAR L’HOMME». EST-CE QUE VOUS SENTEZ QUE ÇA BOUGE, QU’ON SE MOBILISE, ET QU’EN JUMELANT INTELLIGENCE ET CONSCIENCE, NOUS VAINCRONS? Je sens qu’il y a une mobilisation citoyenne et cela m’encourage. La cause environnementale n’est plus un secteur réservé aux écologistes. Les gens sortent dans la rue et manifestent leur désaccord sur les réseaux sociaux quand la machine politique va trop loin. C’est bien, essentiel et vital. Et cela me redonne de l’espoir. VOUS N’ÊTES PAS UN ACTIVISTE, MAIS DEPUIS VOTRE RETOUR DE MISSION, ON VOUS VOIT DE PLUS EN PLUS PRENDRE POSITION, NOTAMMENT CONTRE L’OLÉODUC QUI TRANSPORTERAIT DU PÉTROLE DES SABLES BITUMINEUX SUR 700KM DANS NOS TERRITOIRES FRAGILES. SELON VOUS, LE QUÉBEC MANQUE-T-IL DE MILITANTS PRÊTS À MONTER AU FRONT ? Les manifestations sont de plus en plus nombreuses et la population a réussi à gagner des batailles importantes. On n’a qu’à penser au moratoire sur la fracturation pour les gaz de schiste. La lutte pour protéger le Saint-Laurent est aussi bien amorcée et les compagnies doivent maintenant changer leur approche devant une opposition citoyenne de plus en plus forte. Dorénavant, le développement économique devra atteindre un certain palier d’acceptabilité sociale pour aller de l’avant. Mêlée à celle des vieux écolos, la voix de monsieur et madame tout le monde porte maintenant auprès des politiciens qui, pour obtenir des votes, n’ont pas le choix de les écouter. C’est peut-être le début de ce grand changement tant espéré dans la gouvernance de nos pays. DE TOUTES LES MISSIONS QUE VOUS AVEZ ACCOMPLIES, LAQUELLE AURA ÉTÉ LA PLUS MARQUANTE, ET POURQUOI? Mission Antarctique a changé ma vie et celle des membres de l’équipage du Sedna IV: ces 430 jours perdus au cœur du dernier continent vierge de la
planète nous ont inspiré un grand voyage intérieur. C’est la mission d’une vie, celle qui a changé ma façon de voir et de comprendre la vie. Une mission un peu folle, mais une mission à portée sociale extrêmement importante et qui a initié des changements réels. Quand le public embrasse une cause, comme ce fut le cas pour celle-ci, alors, sincèrement, vous pouvez vous dire mission accomplie! QUEL EST VOTRE PLUS BEAU SOUVENIR DE CES 12 ANNÉES DE RECHERCHE À BORD DU SEDNA IV ? Un soir d’hiver, dans l’obscurité omniprésente de l’Antarctique, nous avions décidé de préparer un véritable festin sur la glace, où était emprisonné le voilier. En utilisant un vieux baril coupé en deux, nous avons fait des grillades et avons installé une table de ping-pong sur la banquise. Quelle surprise de voir arriver des phoques crabiers – nos voisins d’hivernage –, qui semblaient intrigués par notre présence (ou peut-être par l’odeur des viandes grillées). Ils se sont approchés et nous avons fait de même, lentement, pour finir à quelques centimètres les uns des autres. Nous avons alors installé la caméra sous-marine dans l’eau et les avons filmés lentement, très longtemps. La lumière extérieure avait attiré du krill. Les phoques se sont mis à manger, eux aussi. Selon les revues scientifiques, les phoques crabiers utilisent leur dentition pour «filtrer» la nourriture entre leurs dents. Or, nos images ont démontré qu’il n’en était rien. Ils sélectionnaient les plus gros krills, qu’ils «aspiraient», en quelque sorte. Comme quoi la nature, quand on prend le temps de la vivre, peut encore nous révéler bien des secrets.
JEAN LEMIRE EN BREF Depuis 28 ans, le cinéaste Jean Lemire a réalisé de nombreux documentaires sur l’état des mers et de ses habitants. Depuis 12 ans, il parcourt les mers du monde à titre de chef de mission sur le Sedna IV. On lui doit cinq missions d’importance, dont la plus récente, 1000 jours pour la planète. En 2007, il est nommé Officier de l’Ordre du Canada, une distinction honorifique soulignant ses efforts en matière d’environnement. Il y a cinq ans, il signait le livre Le dernier continent: 430 jours au cœur de l’Antarctique, véritable chef-d’œuvre photographique. Au moment de publier ces lignes, Jean Lemire est déjà reparti pour une autre aventure. À 52 ans, l’homme au pied marin s’offre cette fois le luxe de partir à sa propre rencontre. On ne peut que souhaiter de bien belles découvertes à ce grand homme qui, depuis près de 30 ans, sillonne la planète pour nous offrir toute la beauté du monde, de son vaisseau d’argent.
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WHITEWATER
JOYAU DE
L’OUEST
par Steve McLean
SITUÉE EN RETRAIT DES AUTRES GRANDES STATIONS DE SKI DE LA PROVINCE ET BÉNÉFICIANT D’UN CARACTÈRE AUTHENTIQUE TRÈS PEU COMMERCIALISÉ, LA STATION DE WHITEWATER, EN COLOMBIEBRITANNIQUE, EST SANS CONTREDIT L’UN DES JOYAUX DE L’OUEST À DÉCOUVRIR POUR TOUS LES INCONDITIONNELS MORDUS DE SKI. Les dénivelés de plus de 3 500 m, les conditions d’enneigement exceptionnelles (c’est
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le moins que nous puissions en dire) et un après-ski épicurien des plus dynamiques procurent à la région toute la notoriété qui lui revient. Découvertes y était pour vous. Tous les skieurs, professionnels aussi bien qu’amateurs, s’entendent pour dire que le facteur essentiel pour faire du bon ski, c’est la qualité de la neige. Avant même de considérer les infrastructures d’une station, son envergure ou son développement, c’est la qualité de la neige qui est au cœur de leurs préoccupations. À ce chapitre, les skieurs à la recherche de sensations fortes seront servis puisque là-bas, les conditions de ski exceptionnelles sont préservées en tout temps, en raison de la hauteur des montagnes. Il est très rare que la neige se transforme à
des altitudes aussi élevées, ce qui laisse les terrains skiables mous et secs, entièrement recouverts d’une épaisse couche de cette poudre de champagne (champagne powder ) qui caractérise si bien la station. Du bonbon, descente après descente ! La configuration géographique du domaine le divise en deux principaux secteurs, le Silverking Side et le Summit Side. Contrairement à ce dernier, le Silverking Side est beaucoup plus accessible et convient à toute la famille. C’est d’ailleurs de ce côté que l’on retrouve les pistes pour débutants. Le Summit Side, quant à lui, c’est le Grand terrain de jeux ! Destiné davantage aux professionnels, il est sillonné de descentes hors piste
photos Magazine Découvertes
Conçus pour vos aventures
Disponibles chez : Gendron Sport Rimouski Maïkan Aventure Roc & Ride Ski Michel
AU QUÉBEC, UÉ
A/ NAD MADE CA
Bien que cet aspect soit sérieusement encadré en Colombie-Britannique, avec des contrôles et des dynamitages quotidiens, il ne faut
Une fois les consignes respectées, il ne reste plus qu’à se lancer à l’assaut de ce panorama à 360 degrés. Émerveillé par la vue imprenable sur le Ymir Peak, dont le sommet culmine à plus de 3600m, habité par ce sentiment de liberté que l’on éprouve lors de ces descentes uniques, où on a l’impression de ne faire qu’un avec le paysage qui nous entoure.
DA / FABRIQ NA
Whitewater et sa grande sœur, Red Montain, à quelques dizaines de kilomètres, sont deux portes d’entrée pour ce que l’on appelle là-bas le « backcountry ». Si votre passion pour le ski est dominée par votre côté plus aventurier, sachez que la sécurité doit tout de même demeurer au cœur de vos préoccupations et sachez que ces stations s’assurent que ce soit le cas.
pas s’aventurer en touriste sur un domaine comme le Summit Side. Un équipement conséquent est requis et surtout, il faut y aller avec un guide. Exactement comme un marin qui a appris à respecter la mer et ses propres limites par rapport à elle, le skieur doit respecter la montagne et ses dangers. Sans équipement ni guide : pas de ski hors piste ! C’est aussi simple que cela.
QUEBEC, C A IN
et en sous-bois beaucoup plus abruptes et plus longues. Mais, d’un côté comme de l’autre, la qualité de l’enneigement demeure inégalable.
xalibuskis.com
ET L’APRÈS-SKI ? C’est le plaisir des sens à quelques kilomètres! Par souci de préserver l’économie locale, l’après-ski ne se passe pas en montagne, mais bien à quelques kilomètres à ses pieds, dans le petit village de Nelson. Bien que celui-ci ne compte que quelque 10 000 habitants, ses infrastructures sont en mesure d’accueillir le flot de skieurs généré par la station. Dans cet ancien village minier, la contre-culture des années 60 et 70 a évolué en une aventure jeune et inspirée, dynamique et respectueuse de l’environnement. Avec ses petits airs de Far West, la rue Baker, la rue principale, regorge d’hôtels, de restaurants
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et de pubs qui assurent un après-ski des plus calmes et divertissants. Les nombreux hammams et spas naturels qui entourent le village viennent compléter l’expérience des «after», comme on les nomme là-bas. Au cœur des Kootenay Rockies, Whitewater et Red Montain offrent une expérience de ski totale et sans pareille. Stations grandioses, mais à dimensions humaines, on y fait l’expérience des sens à tous les points de vue. D’abord et avant tout pour le plaisir de la glisse dans des conditions exceptionnelles, mais aussi pour tout ce que la région a d’autre à offrir. De l’hébergement au magasinage, en passant par la nourriture et le night life, cette région fait définitivement partie des coups de cœur Découvertes, pour des vacances ski des plus enlevantes.
ROSSLAND, C.-B. Reconnue en 1993 comme la Capitale canadienne du Vélo de montagne, Rossland et ses infrastructures cumulent depuis les titres d’hospitalité. Classée 8e meilleur endroit à visiter par le New York Times en 2013, devançant New Delhi, Singapour et Istanbul, cette petite localité de moins de 4 000 habitants est l’un des terrains de jeux les mieux gardés en Amérique du Nord. www.rossland.ca www.redresort.com www.skiwhitewater.com
photo Magazine Découvertes
VIRGINIE
UNE RETRAITE AUX ALLURES
ÉQUESTRES
par Annick McLean
À 35 MINUTES DE L’AÉROPORT DE WASHINGTON, À MIDDLEBURG EN VIRGINIE, EXISTE UN COMPLEXE À SAVEUR CONTEMPORAINE QUI GAGNE À ÊTRE DÉCOUVERT. SALAMANDER RESORT & SPA CONVIE SES OCCUPANTS, LE TEMPS D’UN SÉJOUR, À CHANGER DE RYTHME, ET MÊME D’ÉPOQUE. SUR PLACE, VIE DE CHÂTEAU, NATURE ET GASTRONOMIE ATTENDENT LES INVITÉS.
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Découvertes a vécu pour vous l’expérience de ce lieu idéal pour convertir la routine en une multitude d’activités de plein air énergisantes, et ce, dans un vaste domaine où tout est à proximité. Ce qui caractérise le Salamander Resort & Spa, c’est sans contredit la présence des chevaux, qui occupent une place de premier plan. Présents pratiquement partout, ils font régner une atmosphère enveloppante de plénitude et de grâce entre l’homme et la nature. Pendant votre séjour, il vous sera possible de sentir la synergie s’installer entre vous et votre cheval, lors d’une longue balade, ici et là, au gré des 140 hectares du site. Si vous n’êtes jamais monté à cheval, inutile de vous en empêcher: des cours d’équitation sont offerts. Là-bas, une randonnée à dos de ce magnifique animal
photos Magazine Découvertes
photo Salamander Resort & Spa
s’avère un incontournable pour comprendre tout l’amour et l’attention qu’on prête aux chevaux. Après l’exploration équestre, pourquoi ne pas monter à vélo pour aller à la découverte des environs? Chemin faisant, certains voudront même se rendre (et nous vous le recommandons) à la Boxwood Winery, pour une petite dégustation de vin charmante et imprévue. D’autres voudront plutôt profiter de la piscine de l’hôtel pour se rafraîchir. Un spa et même des séances de yoga sont aussi disponibles pour atteindre une totale harmonie avec les lieux. Quant à nous, la cime des arbres est notre objectif, et c’est en empruntant les cinq trajets de tyrolienne variant de 90 à 670 pieds
de longueur, et les deux ponts suspendus, que nous y arriverons. Perchées au sommet, à plus de 35 pieds de hauteur, nous découvrons les boisés des lieux dans toute leur splendeur. Les amateurs de gastronomie ne seront pas déçus non plus. Chaque bouchée préparée sur le site a été un ravissement en soi pour les gourmandes que nous sommes. À ne pas manquer, l’atelier de cuisine, l’une des nombreuses activités offertes par l’hôtel. Elle prend place dans un espace agréable et inédit. Les chefs qui l’animent sont généreux de leur temps, de leur savoir, et ils transmettent aisément leurs connaissances. Avis aux intéressés! Confort et harmonie sont les termes qui définissent le mieux le Salamander Resort &
Spa. C’est l’endroit idéal pour gâter nos sens et rester uni avec la nature. Bref, pour remplacer tout ce que le quotidien peut nous retirer.
COUP DE CŒUR DÉCOUVERTES La rue principale, pour errer de boutique en boutique sur une petite rue typique. Un arrêt s’impose au Red Fox Inn, le plus ancien bâtiment de la ville, qui date de 1728. On y déguste des repas authentiques dans une ambiance de taverne historique. www.salamanderresort.com www.virginia.org/canada-french
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TOP SANTÉ
ALIMENTATION
ÉCOLO
par Ariane Lavigne Dt.P., Vivaï Experts en nutrition
teurs hésitent à débourser davantage pour des aliments d’agriculture biologique.
DOIT-ON CRAINDRE LES PESTICIDES ET OPTER POUR LE BIO?
La nutrition peut souvent être source de préoccupation au quotidien… On recherche des mets savoureux, nutritifs et à moindre coût. Et on en veut toujours plus pour notre argent ! Mais l’alimentation saine et responsable, c’est encore plus que ça: il faut aussi penser aux retombées sur l’environnement, sur l’économie et sur la société.
PLUS DE NUTRIMENTS DANS LE BIO?
Divers problèmes de santé ont été répertoriés chez des agriculteurs exposés à des doses élevées et répétées de pesticides. Cependant, les effets néfastes sur la santé sont rares pour les consommateurs, car les résidus sont minimes et les preuves de dangerosité sont faibles. Les bienfaits de consommer des fruits et légumes (non-bio) sont donc supérieurs aux risques potentiels associés aux résidus de pesticides.
Plusieurs études démontrent que les contenus nutritionnels restent similaires, peu importe le mode de culture, bien que certains aliments bio semblent avoir une valeur ajoutée: TOMATES : + de lycopène (caroténoïde antioxydant)
POMMES DE TERRE: + de polyphénols (composés antioxydants)
EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
VIN ROUGE: + de resvératrol
Au-delà de la culture biologique, il faut aussi se questionner sur la provenance des produits consommés et leur emballage. Pour réduire le kilomètre alimentaire et participer à la réduction de l’effet de serre, en plus d’encourager l’économie locale, rien de mieux que d’acheter ses aliments directement du producteur local. Quant aux fruits et légumes en période estivale,
(polyphénol antioxydant)
CULTURE BIOLOGIQUE Le goût, la santé et le soutien de l’économie locale sont souvent les premiers facteurs motivationnels lorsque vient le temps d’acheter des aliments biologiques. Cependant, les coûts de production étant plus élevés, les consomma-
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POULET ET LAIT: + d’oméga-3 (acides gras essentiels, bénéfiques pour la santé).
Le type de sol et les conditions météorologiques sont ce qui contribue le plus aux valeurs nutritionnelles.
photos Valérie Charlebois | Ferme Aux petits oignons
Voici 12 fruits et légumes répertoriés en 2013 par l’Environmental Working Group, comme étant les plus contaminés aux pesticides. Ceux-ci devraient donc être à prioriser du côté biologique: concombre, pomme, nectarine, pêche, fraise, raisin, tomate cerise, poivron, pomme de terre, céleri, épinard et piment fort.
le programme de paniers bio (ex.: Équiterre) est une excellente solution de rechange pour obtenir, chaque semaine, une diversité de produits fraîchement récoltés localement. www.paniersbio.org
POISSONS ET FRUITS DE MER DURABLES Pour soutenir la pêche et l’élevage responsables, des ressources viennent à notre rescousse! La charte SeaChoice classe les différentes espèces en trois catégories (Meilleur choix, Bonne option et À éviter) basées sur les répercussions environnementales (en anglais seulement; également offert en application mobile): www.seachoice.org Seafood Watch est l’application gratuite pour iPhone ou Android offerte par un organisme américain de référence pour l’établissement de
BONNES PRISES À METTRE AU MENU! Thon Listao de l’Atlantique (pêché à la ligne ou au filet), crevettes nordiques du Québec, saumon sauvage de l’Alaska ou Coho, huîtres et maquereau de l’Atlantique.
critères de pêche durable. Elle s’adapte selon la région et offre aussi un guide pour les sushis. Greenpeace publie également la liste rouge des espèces à éviter, car leur prise ne respecte pas la chaîne d’approvisionnement durable et équitable. Vérifiez si vos épiceries ou poissonneries suivent les bonnes tendances ! De plus, l’application gratuite pour iPhone ou Android Greenpeace tuna guide identifie facilement les bons choix à faire pour l’achat des conserves de thon. On y précise le type de thon, la méthode de pêche et l’engagement écologique de chaque compagnie. www.greenpeace.org RETROUVEZ LES RÉFÉRENCES SCIENTIFIQUES ET LES LIENS COMPLETS DE CET ARTICLE AU WWW.DECOUVERTESMAG.COM
SUIVEZ NOTRE CHRONIQUE E NUTR NU TRIT ITIO ION N SUR SUR LE WEB WEB B NUTRITION www.decouvertesmag.com | 71
SPORTS ACTUELS
LE TÉLÉMARK, DU SKI EN HARMONIE AVEC LA NATURE 72 | www.decouvertesmag.com
par Christophe Deschamps, de ZoneSki.com
LE SKI HORS PISTE EST SANS DOUTE LA TENDANCE LA PLUS POPULAIRE AU QUÉBEC CES DERNIÈRES ANNÉES. LE SKIEUR D’AUJOURD’HUI TEND À SE RECONNECTER AVEC LE CÔTÉ NATUREL DU SPORT, MENANT À UN RETOUR AUX SOURCES. PARFOIS LOIN DES STATIONS DE SKI MODERNES, OU SIMPLEMENT POUR TROUVER LES MEILLEURS CONDITIONS POSSIBLE, UN NOUVEAU MONDE S’OFFRE À LUI, CELUI DE LA LIBERTÉ ! Inventé au XIXe siècle, le télémark est une pratique de ski de plus en plus populaire. Qui ne s’est jamais arrêté sur le bord d’une piste pour regarder curieusement un skieur avec un talon dans les airs, semblant valser avec la neige ? Ce style gracieux et précis peu donner l’impression d’un sport
photo Geneviève Larivière
ENT ENTREPRISE: TRE Xalibu Skis MODÈLE MO DÈ : ASC-102 Le A ASC ASC-102 est un ski tout-terrain. Son no noyau fait en peuplier québécois et sa co conception onc elliptique unique à Xalibu permettent perm met un virage intuitif et progressif facilitant facil itan l’adhérence des carres sur tous les ttype types de surface.
E ENTREPRISE: Raccoon M MODÈLE: Le Boréal Le Boréal est un ski to tout-terrain offrant une polyvalence re remarquable autant sur la piste que h hors piste. Son noyau d’érable québécois re redistribue efficacement l’énergie de la spatule aau talon, et ce, peu importe la surface.
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES CAR RAC LONGUEUR: LON NGU 165-175-185 cm RAYON RAY YON : 20-22-24 m NIVEAU NIV EA : intermédiaire — avancé CAMBRURE: traditionnelle avec spatule Rocker CAM MB
C CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES L LONGUEUR: 171-178 cm R RAYON: 15-16 m N NIVEAU: intermédiaire — avancé CAMBRURE: traditionnelle avec spatule Rocker C
difficile à exercer, mais il est bien plus accessible qu’on le pense, surtout pour un skieur alpin au niveau avancé. Le télémark est avant tout un style qui s’adapte à tout type de terrain et tout type de neige. Sur du plat, il rappelle le ski de fond, où le talon libre permet d’avancer en toute liberté. En montée, combiné avec des peaux d’ascension, sa fixation ultra-légère permet de gravir n’importe quel type de terrain avec efficacité sans trop d’effort. Le passage d’un terrain skiable à un endroit moins facilement accessible devient tout à coup plus réalisable. Un débutant aimera s’initier dans des stations de ski où un secteur hors piste est accessible. Le télémark fera vivre le ski tout autrement. Le matériel, fort simple, se compose d’une paire de bottes de télémark compatibles avec des fixations spécialisées. Bon nombre de télémarkeurs vous diront que les bottes sont plus confortables et souples que des bottes alpines. Il existe deux principaux types de fixations (NTN ou 75mm) : le choix dépendra du budget que vous avez, mais aussi du type
de sport que vous ferez. Vous pouvez retrouver ce type d’équipement disponible pour achat ou location dans une boutique comme La Cordée ou Le Yéti; vous y aurez également des conseils fort utiles par des gens passionnés de ce type de glisse. Contrairement aux bottes et fixations, le ski employé pour le télémark est un modèle alpin conventionnel, doté d’une carre et d’une construction classique. La plupart des grands constructeurs de ski vendent quelques modèles facilement compatibles avec des fixations de télémark. Près de chez nous, les skis québécois comme Raccoon, Tantal et et Xalibu ont conçu des modèles légers et très bien adaptés au ski hors piste, qui conviennent donc parfaitement au télémark. C’est une bonne façon de profiter de la nature avec des skis d’ici. L’attitude de l’homme voulant revenir aux sources y trouvera son compte. Si vous êtes assez curieux pour l’essayer, de plus en plus de stations de ski alpin offrent des cours d’initiation. La liberté est à vos portes, levez les talons !
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LE MOT DE LA FIN CHRONIQUE D’OPINION SIGNÉE
RANDONNÉE PÉDESTRE DANSS L’OUEST ’O S AMÉRICAIN É C
MARCEL BOUCHARD
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MIEUX CONNAÎTRE POUR MIEUX PROTÉGER
2 au 10 mai et 15 au 23 octobre 2015 Â?JOURSÂ? Â? Â?NUITS
ACCOMPAGNÉ PAR JEAN MARCHALAND
POUR PROTÉGER NOS RESSOURCES NATURELLES, IL FAUT LES CONNAĂŽTRE ET SURTOUT RESTER EN CONTACT AVEC ELLES. Ce n’est pas en nous interdisant d’en proďŹ ter que nous arriverons Ă les protĂŠger, au contraire ! Plus nous nous rendrons en forĂŞt, plus nous proďŹ terons de nos plans d’eau (en y laissant le moins de traces possible, j’entends), plus ils feront partie intĂŠgrante de notre propre nature, et leur protection n’en deviendra que de plus en plus naturelle et facile.
lasvegas VOYAGES DE VÉLO
TUCSON, ARIZONA
3 au 10 avril, 11 au 18 avril, 18 au 25 avril, 25 avril au 2 mai, 2 au 9 mai 2015
NEW YORK – TD FIVE BORO BIKE TOUR 1 au 3 mai 2015
Ă€ mon sens, il faut intervenir et nous en sommes conscients. Cependant, nous sommes tous d’accord aussi pour dire que la solution pour protĂŠger les ressources qui nous entourent n’est pas de rĂŠgresser et de renoncer Ă l’efďŹ cacitĂŠ du monde moderne que nous avons construit. Il faut demeurer rĂŠalistes quant Ă nos objectifs et franchir des ĂŠtapes une Ă la fois. Par exemple, il faut accepter pour le moment que nos modes de dĂŠplacement les plus efďŹ caces fonctionnent encore avec des ĂŠnergies fossiles. L’humain a sa place dans cet environnement et je suis persuadĂŠ que nous trouverons des solutions qui sauront harmoniser le tout, mais donnons-nous une chance d’y arriver, parce que l’Êquilibre demeure très complexe Ă maintenir.
HOLLANDE ET BELGIQUE 28 mai au 6 juin 2015
PROMENADE DES GLACIERS 23 au 30 juil., 30 juil. au 6 aoĂťt, 6 au 12 aoĂťt 2015
Plusieurs autres à Boston, Niagara, ‌
D’ici lĂ , soyons respectueux, oui, mais ne nous empĂŞchons pas de proďŹ ter de nos ressources, et surtout, apprenons Ă les connaĂŽtre : ça demeure notre meilleur moyen de les protĂŠger. Je suis convaincu que
VOYAGES DE SKI #ANADA�s�¤TATS 5NIS�s�!UTRICHE�s�&RANCE�s�)TALIE�s�3UISSE�s�#HILI�s�*APON ¤
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