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ÉDITO Beaucoup de start-up, peu d’élues... Il faut du génie pour réussir !
A
ujourd’hui, il est impossible de chiffrer le nombre précis de start-up qui se crée, tant le terme startup est galvaudé. Mais on sait une chose : 90 % des entreprises nouvelles (considérées ou non comme start-up) échouent, selon l’ Insee. Une étude de Cbinsight, datée de 2016, fondée sur 178 entreprises « post-mortem » rédigés par des entrepreneurs qui ont échoué, nous renseigne sur les trois causes principales d’échec: 1. L’inadéquation entre le produit et le marché ; 2. Une équipe insuffisamment complémentaire en termes de compétences ; 3. Le manque de liquidités. Pour autant, malgré ces difficultés pour réussir, on constate un foisonnement de création de start-up, en particulier dans le domaine agricole. Est-ce qu’investir dans un secteur qui souffre, tel l’agriculture, ne rajoute pas aux risques déjà inhérents à toutes les entreprises nouvelles ? Heureusement, les statistiques n’arrêtent pas les nouveaux entrepreneurs, qui y investissent avec enthousiasme, comme en atteste notre numéro sur l’AgTech attitude. Ce dossier vous présente ces entreprises et leur services, porteurs d’avenir pour l’agriculture, de solutions pour améliorer la compétitivité des fermes et aider les agriculteurs dans leur quotidien. Des solutions nouvelles ont été imaginées, avec des économies à la clef, et bien sûr des gains de productivité bienvenus en ces temps compliqués. Certaines de ces innovations sont appelées à servir longtemps... A condition que les start-up qui les portent fassent partie des 10 % qui s’inscrivent dans la durée ! Yannick Pagès Directeur de la publication de WikiAgri
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Sommaire WIKIAGRI N°29 / JANVIER 2018
Directeur de la publication Yannick Pagès Rédacteur en chef Antoine Jeandey
ÉDITO P.5
THÉMA
Ont participé à ce numéro Sylvie Grasser Jean-Marie Séronie Céline Zambujo Dessinateur Michel Cambon Photographe Jean-Marie Leclère
P. 8 à 15 – Thema AgTech Attitude, le métier d’agriculteur bouleversé par les capteurs
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P. 16 – Qu’est-ce que le #cofarming ?
Responsable commerciale Anne Messines Tél. 06 08 84 48 02 Mail : anne.messines@wikiagri.fr Consultant Média Bernard Le Blond - Vision bleue Tél. 06 83 92 08 61 Conception graphique et maquette Notre Studio www.notrestudio.fr
P. 18-19 – WeFarmUp pionnier du #cofarming P. 20-21 – Le e-commerce acteur principal d’une modernisation globale de l’agriculture P. 22-23 – FarmLeap, un comité d’éthique et de nombreuses récompenses P. 24 – Un boitier au service de la mutualisation P. 25 – Ekylibre : logiciel open source dédié au monde agricole P. 26 – « L’intelligence collective apporte de la valeur et le collaboratif est une force »
ISSN ISSN 2258-0964 Dépôt légal A parution
P. 27 – Agrifind Alertes, l’expertise terrain partagée P. 28 – Le financement participatif dédié au monde agricole
Service abonnements 20, rue Joliot Curie 38500 Voiron Tél : 04 76 93 58 91
P. 29 – Une marketplace née de la crise P. 30 – iCownect, l’élevage collaboratif
Abonnement annuel 35€ TTC (4 numéros) Prix au numéro : 10€
P. 31 – Des robots agricoles autonomes à 100 %
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P. 32 – Carbon Bee, le pari de l’intelligence artificielle
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P. 34-35 – Le marché fongicides colza toujours tiré par le sclérotinia P. 36 – Un baromètre pour suivre le développement du biocontrôle P. 37 – Objectif : retour sur investissement du programme « fongicides » P. 38-39 – Des stratégies de désherbage du colza qui pourraient bientôt changer
MAG
Les magazines
sont édités par la société DATA PRO SOLUTIONS, au service des agri-décideurs
P. 40 – Un couteau suisse anti-limaces dans la poche
P.41 – Guide des innovations 2018
Ce numéro comporte un encart YARA
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THÉMA
Le métier d’agriculteur bouleversé par les capteurs
De plus en plus d’objets, de capteurs ou de machines comme des robots communiquent aujourd’hui directement par internet. Cela va énormément transformer le A.J. fonctionnement de l’agriculture, des exploitations agricoles et les relations de l’agriculteur avec son environnement. Les machines peuvent aujourd’hui communiquer entre elles, envoyer des informations à un système ou en recevoir via le cloud, entendez « le nuage ». C’est ce qu’on appelle l’internet des objets. La miniaturisation électronique transforme presque ces objets en mini ordinateurs. Ils intègrent des capteurs (thermomètre, hygrométrie, accéléromètre, GPS, gyroscope…), des micro-processeurs, du stockage de données et parfois des logiciels. Ils ont pris une nouvelle dimension, ils sont devenus de « véritables objets intelligents ». Ils peuvent fabriquer et émettre un signal. 8
A.J.
A cela s’ajoute la connectivité sans fil. Celle-ci passe par des réseaux sans fil classiques de type wifi, mais aussi par d’autres systèmes comme Sigfox, permettant de bâtir un réseau bas-débit et économe en énergie. Ils peuvent également communiquer à courte distance avec un smartphone. Ces objets connectés contribuent fortement à la création de données. Ils enregistrent et transmettent des données sur leur environnement externe comme sur leur état interne. Ils peuvent eux-mêmes recevoir des données ou des instructions. Par exemple un tracteur reçoit des informations géo localisées qu’il analyse et transmet au semoir pour déposer des graines précisément sur les lignes précédemment fertilisées. Le marquage précis de ces lignes avait été enregistré par le distributeur d’engrais et transmis au tracteur. L’ordinateur de bord l’avait enregistré et en même temps transmis à la plateforme centrale du constructeur. Certains de ces objets communiquent donc, directement à l’entreprise qui les a conçus et fabriqués, des informations concernant l’environnement de travail comme le fonctionnement même de la machine. Ainsi un tracteur peut-il régulièrement envoyer au constructeur des informations sur l’usure ou l’état de la mécanisation, des transmissions, des pneumatiques. WIKIAGRI.FR
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AgTech Attitude
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On perçoit là assez vite les bouleversements à venir dans la chaîne de valeur. Un robot de traite identifie chaque vache et transmet toutes les informations relatives aux conditions de la traite comme à la quantité et la qualité du lait ainsi que l’alimentation de la vache. Quel sera demain le métier du constructeur de robot de traite : fabriquant d’un matériel technique comme l’était la traditionnelle machine à traire ou fournisseur à l’éleveur d’un véritable monitoring d’élevage incluant, parmi d’autres, la fonction de traite ? Il est donc quasiment certain que ces technologies vont modifier les rapports de force de concurrence et donc le positionnement futur des différents acteurs de l’agriculture. Il y aura une redistribution de nombreuses cartes dans les rôles des différents organismes. Cela modifiera le périmètre de certains secteurs d’activités, pourra en créer de nouveaux voire en faire disparaître d’autres. Cela pose clairement la question de l’endroit où la valeur est créée, par qui et comment elle est captée.
Des capteurs permanents connectés A côté des objets connectés intégrés dans des machines on va trouver de plus en plus de capteurs autonomes. En cultures apparaissent des sondes
« Aussitôt qu’on nous montre quelque chose d’ancien dans une innovation, nous sommes apaisés. » Friedrich Nietzsche
à implanter dans les parcelles qui mesurent, au niveau du sol sur plusieurs profondeurs ainsi que dans l’air, la température, l’hydrométrie par exemple avec une autonomie de plusieurs années. Elles transmettent les mesures collectées à fréquence élevée. En culture pérenne, des capteurs mesurent de manière non intrusive le flux de sève dans la plante ce qui permet un meilleur pilotage technique de la vigne, en particulier de l’alimentation hydrique. En élevage des capteurs ingérés par la vache mesurent pendant toute la vie de l’animal la température de la panse. Il existe des boitiers à poser sur le tracteur ou un outil attelé qui mesurent, positionnent, chronomètrent et enregistrent toutes les opérations culturales ainsi que le temps mis pour les effectuer. Les données sont transmises à
l’organisme de services concepteur de ces sondes, celui-ci les traite et les analyse grâce à ses algorithmes et ses modélisations puis les restitue à l’agriculteur de manière utilisable. On est clairement dans des processus permettant un monitoring fin de la production agricole.
Des objets connectés pour faire quoi ? Les intérêts de ces nouveaux objets connectés sont multiples. Ils émettent des données géo- localisées en continu et surtout de manière totalement automatisée. Cela va permettre par des alertes un monitoring de la production. C’est entre autres tout leur apport à l’agriculture de précision.
A.J. > Jean-Marie Séronie, agroéconomiste
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AgTech Attitude
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avec précision le fonctionnement du tracteur qui les tire. Une machine pourra aussi automatiquement piloter une machine voisine. Par exemple une moissonneuse batteuse pourra piloter automatiquement l’avancement d’un tracteur sans chauffeur tirant la remorque dans laquelle sa goulotte déverse le grain. Ces enregistrements permettront également des automatismes de gestion : régulation de la ventilation par exemple, électrovannes sur les chaînes d’alimentation en élevage hors sol, modulation de la vitesse d’une machine… autant d’automatismes directement connectés aux systèmes d’enregistrement qui captent les données, les transmettent, les interprètent et les adressent aux automates sous forme d’informations opérationnelles.
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« Innover, c’est savoir abandonner des milliers de bonnes idées. » Steve Jobs
Il sera également plus facile de gérer les automatismes grâce à une liaison entre les mesures de contrôle et les actions correctives par exemple dans le pilotage d’une serre ou d’un d’élevage (température, ventilation, ambiance, hygrométrie, éclairage). La fiabilité et la sécurité en seront accrues. Sur un autre plan des informations en temps réel pourront être automatiquement échangées entre des clients et des fournisseurs. Un capteur sur un silo d’aliment porc par exemple pourra alerter le fabriquant d’aliment quand une livraison devient nécessaire. Elles contribueront ainsi à l’optimisation, de la logistique, des transports ou de la gestion des stocks et du planning de fabrication. 10
L’optimisation pourra également concerner le fonctionnement même des machines. Les objets connectés détectent des anomalies par leurs capteurs, ces informations sont traitées par des algorithmes qui envoient un ordre de modification des réglages à la machine. C’est une autorégulation automatisée. Les engins grâce aux objets connectés gagneront énormément en autonomie, pensons tout simplement aux progrès réalisés en matière d’autoguidage des tracteurs et engins automoteurs. Cela permettra également au tracteur d’ajuster en temps réel et automatiquement les réglages des outils tractés mais surtout à ces mêmes outils, en fonction des conditions dans lesquelles ils travaillent, de régler eux-mêmes
Enfin une meilleure traçabilité des pratiques sera possible en automatisant à la fois la saisie et la transmission des informations sur un système central. Grâce au cloud, s’établira un lien direct et instantanément accessible A.J. entre un produit présenté dans un rayon de magasin et le consommateur. Celui-ci connaîtra très facilement les conditions dans lesquelles il a été cultivé ou élevé, transformé puis transporté. Par exemple en lisant le code informatique figurant sur l’étiquette d’une bouteille de vin nous connaîtrons, dans notre langue natale, en détail toute l’histoire de la bouteille (description de la parcelle, de la vendange, de la vinification) et avec précision les caractéristiques (composition, résidus) du nectar qu’elle contient.
Un bouleversement du métier La multiplication de ces objets connectés est rapide et les prospectives sont vertigineuses. Le métier d’une agricultrice ou d’un agriculteur en sera assez rapidement transformé. Evidemment il restera fondamentalement celui de producteur du vivant, de nourriture, de nature, d’environnement, de paysage et ce sera sûrement encore plus sensible demain qu’hier. Pour réussir dans ce métier, il sera donc de plus en plus essentiel de maîtriser les compétences agronomiques et zootechniques autrement dit techniques.
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AgTech Attitude
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« Il faut oser ou se résigner à tout. » Tite-Live
A cela s’ajoute depuis plusieurs années la nécessité d’avoir des compétences de gestion et de commercialisation mais également stratégiques et relationnelles autrement dit d’ordre managérial. En clair il convient aujourd’hui d’être toujours un excellent technicien mais en plus il faut devenir également un bon chef d’entreprise. L’arrivée du numérique en agriculture va certainement faciliter l’exercice de ces compétences. Mais cela va assurément nécessiter des compétences ou du moins des comportements supplémentaires et des modes de raisonnement inédits. On mesure déjà l’ampleur prévisible de la transformation à venir et la nécessité demain de raisonner le futur agricole en termes d’alliances, de cofarming, chacun ne pouvant à lui seul maitriser toutes les compétences devenues indispensables.
La production d’alertes, de tableaux de bord en temps réel et non plus en fin de cycle permet à l’agriculteur de disposer d’outils pour prendre plus facilement et avec davantage de sécurité ses décisions. L’automatisation de certains réglages fins en temps réel va fortement simplifier le travail quotidien de l’agriculteur. Cela peut être par exemple l’ajustement des interventions techniques à un contexte très précisément délimité et défini. On pourra, par exemple, moduler automatiquement le dosage d’un traitement herbicide, de l’irrigation, de la fertilisation au sein d’une parcelle en fonction du sol, des rendements de l’année précédente, de la mesure de l’état végétatif. On saura ajuster automatiquement une ration alimentaire aux per formances individuelles instantanées de chaque animal. Il sera également possible de réguler instantanément les équipements
en fonction de l’évolution de l’environnement dans lequel ils opèrent.
Le réel transformé en données Disposer de tableaux de bords numériques fréquemment actualisés, de cartographies précises des parcelles modifiera sans doute en profondeur l’exercice du métier d’agriculteur. Le chef d’entreprise agricole sera beaucoup plus souvent qu’auparavant assis à une table de travail et ce ne sera pas uniquement pour remplir des déclarations administratives. Lire un tableau de bord ou une série de cartes n’est pas très compliqué. En revanche, les analyser pour en tirer une conclusion d’action relève d’un exercice mental assez nouveau. Ainsi pour un éleveur, repérer un animal qui ne va pas bien lors du passage dans ses herbages, relève de son regard d’animalier, de son expérience. De même un cultivateur évalue, lors de ses tours de plaine, l’état des parcelles et décide assez empiriquement des interventions à faire. Comme son collègue éleveur,
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c’est à son œil, à son expérience qu’il fait confiance pour décider. En revanche, pour l’éleveur, s’asseoir devant son ordinateur et analyser un tableau de bord avec une dizaine de variables et identifier les anomalies relève d’une autre expérience. De même le cultivateur assis à son bureau devant une carte de mesures de biomasse ou de répartition des résultats de comptage d’infestations parasitaires doit raisonner autrement. Dans les deux cas, la décision ne se prendra plus en direct face des observations brutes, un peu à l’instinct en mobilisant les ressources de l’expérience. Le numérique permet de rajouter une somme de connaissances objectives précises sur l’état de la situation, l’environnement (les marchés, la 14
météo, etc.) mais également sur l’antériorité (des interventions pratiquées et des performances enregistrées sur l’animal ou la parcelle). La décision demandera donc un passage par l’abstraction, la conceptualisation, une prise de distance. A l’évidence, il y aura mobilisation de nouvelles compétences qui se rajouteront aux précédentes. Les interventions seront alors plus documentées, mieux raisonnées donc sans doute davantage préventives et certainement plus précises et mieux ciblées. On parle d’ailleurs de plus en plus d’agriculture mesurée. C’est un premier changement important, décider en passant par une abstraction plus grande qu’auparavant. L’internet des objets conduit à une montée rapide et de plus en plus forte de l’information dans les fonctions
de production, ce qui nécessite de raisonner en partie par l’abstraction. C’est vraisemblablement un des éléments les plus fortement perturbateurs et qui engendrera des divisions profondes dans le monde agricole. Il y a un gros risque de creuser un fossé entre les agriculteurs qui sauront profiter de ces innovations et les autres. C’est un challenge essentiel pour les organismes de conseil et de développement qui devront euxmêmes faire rapidement leur mutation. Jean-Marie Séronie agroéconomiste indépendant www.agroeconomie.com Cet article comporte de larges extraits de l’essai « Vers un Big Bang agricole, la révolution numérique et l’agriculture », JeanMarie Séronie, éditions France Agricole, septembre 2016.
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Qu’est ce que le #cofarming ? Le #cofarming correspond à l’entraide 3.0. En valorisant la puissance d’internet en matière d’intermédiation, le #cofarming met en relation les agriculteurs, et plus généralement les acteurs du monde agricole, au-delà du simple voisinage.
C
ela permet de rendre visibles des ressources jusquelà invisibles en créant de nouveaux réseaux d’agriculteurs connectés entre eux, dans le sens d’une plus grande compétitivité de l’agriculture. Cinq start-up françaises ont créé cette association qui vise à regrouper les initiatives du #cofarming en France et à l’étranger. En créant une entité commune, ces initiatives créent un réseau commun, et donnent du poids à leur vision. De plus, en échangeant sur les différents enjeux rencontrés par chacune, les limites à l’émergence ou au développement de ces nouvelles solutions peuvent être levées.
Des services innovants Les plateformes de #cofarming apportent une multiplication d’opportunités pour les exploitations agricoles. Leurs services reposent sur le partage ou l’échange de ressources entre les exploitations agricoles, facilités par le biais d’internet. Ainsi, les agriculteurs peuvent partager leurs matériels agricoles sur wefarmup.com, localiser et vendre leur stocks de fourrage sur laballeronde.fr, échanger leurs parcelles éloignées pour rapprocher les champs de l’exploitation sur echangeparcelle. fr, valoriser leur compétences en formant d’autres agriculteurs à des techniques de culture par exemple, grâce à agrifind.fr et enfin analyser les données de leur exploitation sur le modèle des Centres d’Etudes Techniques Agricoles, au format numérique, grâce à farmleap.com.
Une association internationale Bien que les membres fondateurs de l’association soient de jeunes entreprises françaises, l’association 16
#cofarming , elle, est internationale. Cela signifie qu’il est possible et souhaitable que des initiatives qui ont vu le jour dans d’autres pays adhèrent à l’association et prennent part aux dynamiques qu’elle impulse. A l’heure actuelle, une initiative de cofarming nait chaque mois dans le monde. De plus, cette association peut-être un acteur majeur pour initier des projets transfrontaliers et démontrer ainsi l’intérêt et la force de ces réseaux du #cofarming audelà du terrain national, comme fédérateurs et créateurs de lien entre les agricultures.
Un évènement d’envergure Pour créer un terrain favorable à l’échange entre les organisations traditionnelles du monde agricole et ces nouveaux acteurs émergents, l’association #cofarming organise le premier #cofarming Fest international le 25 janvier à Paris. Cet évènement se déroulera au cœur de Paris, dans les locaux du hub de BPI France, un espace dédié à l’innovation. Sont largement conviés à participer à cet évènement, les acteurs du monde agricole (organisations professionnelles agricoles, agriculteurs, coopératives, entreprises de négoces, constructeurs, banques, centres de gestion, syndicats, etc), mais également des contributeurs plus en marge des problématiques agricoles mais qui y sont sensibles et souhaitent participer (consommateurs avisés, entreprises du numérique, acteurs de l’économie collaborative, pro des organisations en réseaux, entreprises de financement, etc.). Ainsi, tous ensemble, ces différents acteurs pourront comprendre les impacts et enjeux qui entourent le #cofarming et construire ensemble les nouveaux réseaux du monde agricole. WIKIAGRI.FR
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WeFarmUp, pionnier du #cofarming Lancé en octobre 2015, WeFarmUp a été le pionnier en matière de #cofarming. Depuis, de nombreuses autres plateformes se sont lancées pour mutualiser les échanges entre les exploitations agricoles ! Les membres fondateurs de l’association #cofarming en sont un exemple, mais on voit émerger des initiatives en Afrique, en Inde, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Europe du Nord … Tous les mois, une nouvelle plateforme de cofarming se crée dans le monde ! ce service, WeFar mUp prop ose des for mations qui p er mettent aux agriculteurs de faire le bilan de leur parc matériel, et de le rep enser en intégrant ces nouvelles opp ort unités.
WeFarmUp vient de fêter ses deux ans ! Déjà deux ans ont passés depuis le lancement de cette plateforme, l’occasion de dresser le bilan sur son activité et son évolution.
W
efarmup est une plateforme internet qui permet la mise en relation d’agriculteurs et d’autres acteurs du monde agricole pour faciliter l’accès au matériel agricole. L’utilisateur de la plateforme est à la fois un propriétaire et un locataire potentiel. Grâce à un partenariat avec Groupama, une assurance est incluse avec la location, et les formalités administratives sont gérées par WeFarmUp. Les matériels agricoles sont de plus en plus technologiques et sont vendus de plus en plus cher. En parallèle, le travail est fait plus vite, donc beaucoup de matériels sont sousutilisés. Se pose alors la question de la rentabilité des investissements en matériel d’une exploitation : quelles solutions existent pour raisonner l’investissement matériel d’une exploitation et concentrer les capitaux dans du matériel dont l’utilisation importante justifie l’achat ? C’est ainsi que WeFarmUp a vu le jour, en proposant un accès à la machine agricole à la demande par le biais de la location. 18
WeFar mUp se place ainsi com me un inter médiaire de conf iance ent re locataire et propriétaire, et p er met de connecter les hangars agricoles p our aff icher la disp onibilité en matériel autour des exploitations. De plus, p our mett re en exergue l’intérêt de recourir à
De nombreux agriculteurs ont rejoints le réseau WeFarmUp, mais se sont aussi des entrepreneurs et des Cuma qui utilisent la plateforme. Le cap des 100 millions d’euros de capitaux visibles sur la plateforme est dépassé, avec plus de 5000 matériels d’ores et déjà disponibles ! WeFarmUp a aussi créé un réseau d’Ambassad’Up en début d’année dernière, pour être au plus près des exploitations. Ce sont ainsi 70 agriculteurs et agricultrices qui ont
Ludovic, Ambassad’Up dans l’Aube a rejoint l’équipe en juin 2017. « Cela faisait plusieurs mois que j’imaginais une solution pour louer mon matériel car je voyais un potentiel de ce côté-là, étant donné que le laisser sous le hangar, sans tourner, m’ennuyait. WeFarmUp m’a amené une solution toute prête, et mes gains côté propriétaire ne se sont pas fait attendre puisque j’ai très vite réalisé une location.
J’ai tellement été séduit par l’accueil franc, direct, dynamique et très réactif que j’ai souhaité intégrer l’équipe. Le rôle d’Ambassad’Up était fait pour moi. La formation que j’ai suivie a été essentielle car elle m’a permis d’acquérir les compétences pour travailler dans de très bonnes conditions. Le training, en particulier, a été un moment de prise de confiance. De plus, cette étape, qui est un véritable coaching, nous lie durablement avec l’équipe. »
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endossés la casquette WeFarmUp pour en expliquer le principe autour de chez eux, et aider les exploitants à proposer leurs matériels sur le site ou à trouver celui dont ils ont besoin. Ce maillage d’Ambassad’Up se construit partout en France et permet de densifier localement l’offre de matériel. En effet, plus il y a de matériels visibles sur la plateforme et plus les exploitants trouvent ce dont ils ont besoin et ont ainsi les moyens de faire des locations. C’est un cercle vert ueu x. En cons équence, le rés eau d’A mba ssad’Up est un rés eau qui est voué à s e développ er encore dava nt age, af in de conne cter les ha ngars da ns toute la Fra nce p our mett re en év idence les matériels et rendre v isibles de nouvelles opp ort unités p our les exploit ations agricoles.
Une initiative récompensée WeFarmUp a été remarquée au cours de l’année 2017, avec d’abord une citation au Sima, salon international du machinisme agricole, puis en septembre au cours de la BFM Académie. En effet, pour la première fois lors de ce concours d’entrepreneurs, l’agriculture et particulièrement le #cofarming ont été mis à l’honneur, avec WeFarmUp, lauréat de cette 12e édition.
Un réseau d’agriculteurs connectés les uns aux autres Les utilisateurs de WeFarmUp forment une communauté, qu’ils
soient propriétaire, locataire, entrepreneur ou Ambassad’Up. Chaque utilisateur peut en apprendre un peu plus sur son interlocuteur par l’intermédiaire de son profil et peu rencontrer ainsi des agriculteurs près de chez lui, par l’intermédiaire d’une location ou d’une prestation sur WeFarmUp. Ce réseau de confiance se construit autour de l’accès au matériel agricole, par l’intermédiaire de la plateforme internet et se base sur la vérification des profils par l’équipe et les notations entre membres témoignent de l’expérience de chacun. Les Ambassad’Up sont au cœur de cette communauté et rencontrent les agriculteurs autour de chez eux pour leur présenter le service et les inviter à rejoindre le réseau WeFarmUp.
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Un service qui monte en puissance et se diversifie
L’avenir de WeFarmUp
En plus des offres de location de matériel déjà visibles sur le site, WeFarmUp propose désormais de mettre en avant les offres de prestation de service ! Une occasion inédite pour les ETA d’avoir un site vitrine gratuit pour être visibles auprès des agriculteurs recherchant du matériel et afficher leur savoir-faire et leur professionnalisme. Le service est gratuit et permet d’alléger considérablement la gestion administrative des entrepreneurs de travaux agricoles.
Laurent Bernede, cofondateur de la plateforme WeFarmUp et agriculteur en Lot-et-Garonne exprime sa volonté pour la plateforme et la vision qu’il a de son avenir. « WeFarmUp va devenir la plateforme où l’agriculteur pourra trouver une, voire des solutions à toute problématique de matériel qu’il peut avoir. Par exemple, qu’il cherche à tester une technique de semis direct sur une parcelle, à remplacer ponctuellement son cover-crop qui est en réparation, à trouver un entrepreneur pour récolter son maïs ou à proposer ses services pour arracher les pommes de terre, WeFarmUp sera la solution ! »
Ainsi, la plateforme permet d’apporter une solution aux recherches de matériel, on identifie des offres de location ou de prestation et la recherche sur le site peut se faire directement en fonction de ce critère. Les offres de prestation sont désormais visibles sur www.wefarmup. com - Les ETA disposent d’un site vitrine gratuit sur WeFarmUp L’équipe WeFarmUp vérifie le profil de tous ces utilisateurs : numéro de SIRET, Certiphyto applicateur et responsabilité civile professionnelle sont ainsi contrôlés par l’équipe WeFarmUp, et leur obtention est certifiée sur le profil des entrepreneurs.
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Le e-commerce acteur principal d’une modernisation globale de l’agriculture Vendre des intrants en ligne, l’idée n’est pas nouvelle, et de nombreux acteurs s’y sont cassés les dents. Il faut dire qu’avec un marché estimé à 33 milliards d’euros il y a de quoi aiguiser les appétits de la distribution agricole. Le pouvoir et l’indépendance de l’agriculteur se renforcent au fur et à mesure que les comportements d’achats changent, c’est lui l’arbitre ultime du match qui se joue sous nos yeux.
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our décrypter le phénomène nous avons demandé à Cedric Monavon le créateur de la plateforme d’e-commerce Agrifournitures.fr, le premier site d’achat du secteur avec 160 000 visiteurs en moyenne par mois, de nous éclairer sur ces évolutions, et les perspectives, du marché pour ces nouveaux acteurs. Qui sont les acteurs ? Cédric Monavon : Historiquement sur le marché des fournitures agricoles, on trouve la distribution les coopératives et les négoces agricoles. Ensuite, parmi les acteurs du e-commerce, on retrouve aussi bien des vépécistes historiques et de nouveaux arrivants comme nous, 100 % digitaux. Sur le marché agricole on-line, on peut citer, Vital Concept, Alliance Elevage, Beiser, Agriconomie, Prodealcenter, la Récolte , Comparateur Agricole, Mes hectares.... et bien sûr agrifournitures.fr Où en est l’e-commerce agricole aujourd’hui ? C.M : L’agriculture est encore très clairement sous digitalisée malgré un nombre d’acteurs croissants et des dépenses de communications qui explosent pour que les sites marchands d’agrofournitures se fassent connaître. Celà donne une fausse idée des volumes de transactions réelles. Si on essaye d’estimer la valeur totale des commandes facturées en ligne on ne doit pas dépasser les 300 millions d’euros sur les 33 milliards du marché 20
agricole français annuel, soit une goutte d’eau. Dans 10 ans, au moins 10 % du marché des intrants, soit un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros, seront traités via le web. Fin 2017, nous n’en sommes qu’à 1 %, ce qui donne une idée du potentiel des sites marchands français d’agrofournitures, Sans compter sur les perspectives internationales, plusieurs sites comme le nôtre vendent déjà en Europe. Y a-t-il encore de la place pour de nouveaux entrants ? C.M : Oui mais les barrières à l’entrée sont de plus en plus importantes. Un marché qui se digitalise se comporte globalement comme un nouveau marché traditionnel mais les enjeux sont démultipliés à la fois pour les anciens acteurs (coopératives et négoces) et pour les nouveaux (site internet). Les agriculteurs vont petit à petit franchir le pas et transférer une partie de leurs achats sur internet, on distinguera plusieurs groupes de d’agriculteurs plus ou moins précoces. (voir le schéma joint) Les futurs leaders devront être là lors de l’adoption de la première majorité de clients et occuper le terrain, les derniers arrivés devront dépenser plus en communication et ceux partis trop tôt, auront ouverts le marché sans en profiter et devront avoir beaucoup de fonds propres pour rester dans la course. Quels sont les freins aux ventes d’intrants sur internet ? C.M : Beaucoup d’agriculteurs sont fidèles à leurs distributeurs WIKIAGRI.FR
Etapes de développement du e-commerce agricole
chiffre d’affaires digitalisé les retardataires
la majorité tardive
Et la distribution traditionnelle dans tout ça ?
la majorité précoce
les pionniers les innovateurs
aujourd’hui
traditionnels. Certains fournisseurs sont encore frileux, parfois par pression des distributeurs historiques ou par méconnaissance de la puissance à venir des ventes digitales. Ce qui n’est pas, à mon avis, un bon pari sur l’avenir, car toutes les marques qui ne sont ou ne seront pas présentes en vente sur internet via les sites marchands vont progressivement perdre des parts de marchés, car l’agriculteur cherchera quoi qu’il advienne à s’approvisionner. Combien de places à prendre et par qui ? C.M : A mon avis, deux ou trois sites maximum, seront leaders demain. Avec un site qui sera probablement loin devant tous les autres, si on se base sur l’équivalent en grand public. Depuis un an, des fonds investissent sur les sites marchands
« Dans 10 ans, au moins 10 % du marché des intrants, soit un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros, seront traités via le web. »
2027
temps
d’agrofournitures, mais 2018 devrait s’avérer une année charnière dans ce domaine. Entre ceux qui ont capitalisé trop tôt, et à l’inverse ceux qui arrivent trop tard, il va y avoir de la casse. Plus on avance dans le temps plus les barrières à l’entrée pour les nouveaux acteurs seront grandes, notamment à cause des dépenses de communication et de la nécessité d’avoir une offre extrêmement importante de produits disponibles avec des délais de livraisons très rapides. Ces deux, trois leaders français auront développé leurs ventes en Europe et seront eux-mêmes concurrencés par des sites étrangers désireux d’accéder au marché français des intrants. Cette tendance de globalisation est une chance mais aussi une menace pour l’ensemble des acteurs traditionnels qui vont se voir concurrencés par des sites ou par l’arrivée de capitaux étrangers attirés par un des plus gros marchés agricoles d’Europe.
C.M : Elle accuse du retard, notamment les coopératives, certaines ont ouvert des sites marchands pour leurs adhérents mais elles restent bloquées par leur territorialité et leur statut juridique qui les empêchent de vendre à des non adhérents et en dehors de leurs « frontières » géographiques. Mais elle conserve d’immenses atouts pour gagner ce virage de la digitalisation : accès à la clientèle, proximité géographique, accès aux fournisseurs, capacité financière. Du côté des négoces, ça bouge un peu plus, on voit arriver des structures sur la toile. Par ailleurs, des gammes de produits présentes sur des sites d’agrofournitures viennent d’accords avec des négoces. Tout le monde en profite : les négoces augmentent leur zone de chalandise, et les sites proposent ainsi des produits spécifiques difficiles d’accès. En conclusion, nous pouvons dire que les transformations sont extrêmement importantes et vont considérablement moderniser l’agriculture française. La digitalisation est une chance pour tous les acteurs de l’agriculture et notamment pour l’agriculteur qui va gagner en compétitivité, et va voir son métier de plus en plus valorisé.
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Bio express En quelques années le site agrifournitures.fr s’est hissé à la première place du podium des sites de e-commerce agricole, en terme d’affluence, avec plus de 160 000 visiteurs par mois en moyenne. Cette ascension s’explique entre autres par le parcours de son fondateur, Cédric Monavon devenu un expert du e-commerce, de l’agriculture et des espaces verts.
2001 : master 1 management commercial et achats à l’IAE de Grenoble
De 2006 à 2009 : acheteur-logisticien chez InVivo
2000 : bachelor of art international business management à Newcastle business school
2005 : logisticien à la Sernam 2004 : acheteur chez Pechiney Alcan (Cameroun) 2003-2004 : mastère spécialisé achats et logistique à l’école de management de Grenoble
5000 Références
Disponibles 24h/24 et 7j/7
Merci grace à vous nous sommes le
NUMERO 1* DES SITES D’AGROFOURNITURE
ENGRAIS
....D’ANNÉE
JOYEUSES ....
FÊTES DE FIN
SEMENCES
ELEVAGE
FILMS/FILETS ESPACES & FICELLES VERTS
CLÔTURES
2002-2003 : acheteur logisticien chez Trans World Industries Formation
1998-2000 : licence de management commercial et achats à l’IAE de Grenoble
* En affluence sur les 7 premiers mois 2017.
Depuis 2010 : Gérant de Tranova Création de agrifournitures.fr en 2011 - agrifournitures.fr représente aujourd’hui 5 000 références,
dispose d’un entrepôt de 7 000 m², et livre en France, en Belgique, et au Luxembourg
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FarmLeap, un comité d’éthique et de nombreuses récompenses Déjà présenté dans un précédent numéro de WikiAgri, nous revenons sur FarmLeap qui poursuit son aventure. En effet, à un moment important de sa construction, la start-up a choisi de mettre en place un comité d’éthique et créer une vraie relation de confiance avec l’agriculteur. Les objectifs affirmés de FarmLeap sont de développer l’intelligence collective pour améliorer la triple performance de l’agriculture française : le revenu des agriculteurs, leur bien-être et la qualité des productions dans le respect de l’environnement.
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FarmLeap, le premier du Ceta numérique
Etablir la confiance avec un comité d’éthique
Ce centre d’études techniques agricoles numérique a pour fondement de permettre à l’exploitant céréalier d’améliorer ses performances mais aussi de faire progresser l’ensemble de l’agriculture. Mais cela n’est rendu possible que s’il y a partage des données et si l’on remet l’agriculteur au centre de la décision. Avec l’ensemble des données anonymisées, l’agriculteur peut identifier les économies potentielles sur les parcs matériels, comparer le coût d’achat des intrants, quelle variété présdente les meilleurs performances, quels itinéraires techniques ont le mieux fonctionné. Autant de questions qui auront leurs réponses. Partager le big data agricole facilite le travail de l’exploitant mais chez FarmLeap il y aussi une perspective de recherche.
Pour mettre en réseau l’information, il faut accepter de partager ses données. Chez FarmLeap, elles restent la propriété de l’agriculteur, et tout ce qui est renseigné sur la plateforme lui appartient et ne peut être cédé. Pour s’engager dans ce traitement responsable des informations et en assurer un contrôle, un comité d’éthique indépendant à la société vient de voir le jour. Il est présidé par Jean-Marie Séronie, agro-économiste qui sera accompagné de Christiane Lambert, agricultrice et présidente de la Fnsea, Thierry Baillet, agriculteur et YouTuber, François- Xavier Delépine, directeur réseau Trame, Lucas Mesquita, expert numérique et digital chez Axeleo, plateforme d’accélération spécialisée dans la technologie d’entreprise. Les valeurs inscrites dans la
charte et p ortée par le comité sont claires : l’indép endance, la simplicité, l’éthique. Est garantie notamment l’indépendance par rapport à toute organisation économique, syndicale ou politique. Il est rappelé que le client est propriétaire de ses données. S’il quitte le service ses données brutes sont rendues anonymes et toute localisation précise ou traçabilité seront impossibles. Les données brutes transmises par le client ne peuvent pas être commercialisées même anonymisées. Le comité d’éthique se rencontrera plusieurs fois par an pour réaliser un audit annuel de respect des engagements de FarmLeap, formuler des recommandations à la gouvernance de la société si nécessaire, et étudier les saisies formulées par tout client ou collaborateur s’ils considèrent qu’il y a manquement à la charte.
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contact@farmleap.com www.farmleap.com
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FarmLeap poursuit son ascension et obtient de nombreuses récompenses et soutiens • L’agri-challenge Mac Donald’s Le 26 octobre 2017, le jury de l’agri-challenge McDonald’s a récompensé, parmi 12 start-up finalistes, trois projets innovants contribuant à rendre l’agriculture plus durable : CarbonBee, Inalve et FarmLeap. L’agri-challenge constitue un élargissement de la démarche d’innovation inscrite dans la stratégie agro-écologique de McDonald’s et de ses principaux fournisseurs. Après un premier appel à projets qui a suscité l’intérêt de 99 jeunes entreprises de moins de 5 ans, McDonald’s et ses fournisseurs ont retenu 12 initiatives finalistes. Les start-up récompensées vont bénéficier du soutien de l’enseigne et de ses fournisseurs pour faciliter le développement de leurs solutions. Cela prend la forme d’une dotation de 50 000 euros à partager entre les trois lauréats pour mettre en œuvre les expérimentations en situation réelle et d’un terrain d’expérimentation des initiatives dans les fermes de référence ou filières de McDonald’s. La dotation permet à FarmLeap d’avoir accès à 80 producteurs qui testeront leur solution.
d’emplois pour les aider à réussir leur création, reprise ou croissance d’entreprise depuis plus de 30 ans, a choisi d’apporter son soutien à la start-up avec un prêt à l’innovation à taux zéro et un accompagnement de professionnels pendant 3 ans.
• FarmLeap sélectionné par AgriNest Programme d’accélération Business France dans le secteur des équipements agricoles AgriNest ouvre le marché américain à la start-up. Pas qu’elle souhaite aujourd’hui se développer sur ce marché, mais surtout lui permettre de rencontrer d’autres start-up, des investisseurs, découvrir les tendances agricoles. AgriNest, est une initiative conjointe de Business France et de Bpifrance. C’est un programme sur-mesure qui permet de connecter, dans une perspective de développement durable, le marché américain au savoir-faire, à l’ingéniosité et la créativité française avec comme maître mot le développement durable. Pour se faire les entreprises sélectionnées passeront 19 jours en Californie en immersion totale.
• FarmLeap, lauréat du Réseau Entreprendre
• Des garanties apportées par la BPI
Ce réseau de chefs d’entreprise bénévoles très exigeant qui accompagne des entrepreneurs à potentiel de création
Gage de sérieux et de qualité la BPI apporte ses garanties à FarmLeap et l’accompagne dans sa gestion de sa trésorerie.
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30/11/2017
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QUADRUPLE RECOUVREMENT
QUALITÉ DE RÉPARTITION INCOMPARABLE
4 COUCHES D’ENGRAIS
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Un boitier au service de la mutualisation Antoine Dequidt a délaissé son tracteur pour se consacrer à Karnott et fournir aux agriculteurs un outil de contrôle d’utilisation des matériels simple et fiable. de 235 euros hors taxes, et ensuite il y a des formules d’abonnement en fonction du nombre de boitiers que l’on a. Cet abonnement intègre la remontée des données et l’accès du logiciel en ligne. Les boîtiers connectés offrent de nombreuses fonctionnalités pour tous les agriculteurs et v it iculteurs : compteur de kilomètres, temps et surfaces, suivi de matériels, mais aussi calcul des charges de mécanisation pour permettre notamment le calcul de la marge nette et contrôler l’amortissement du parc matériel.
Qu’est-ce que Karnott ? A.D. : Karnott est un petit boitier que l’on installe sur le matériel agricole et qui va enregistrer automatiquement les données de fonctionnement, avec notamment le temps d’utilisation du matériel, les kilomètres parcourus et les hectares travaillés. Avec la géolocalisation on peut suivre son matériel et son historique parcellaire. Les données enregistrées sont ensuite consultables en temps réel grâce à un interface web et l’accès à un espace personnalisé. Pourquoi cet outil ? A.D. : L’objectif est de gagner du temps et de la fiabilité. La mutualisation des matériels agricole existe depuis très longtemps. Ce n’est pas une nouveauté. Mais après chaque utilisation on doit remplir un carnet avec les temps d’utilisation, la consommation, la parcelle, etc. Ceci est fastidieux mais indispensable à la refacturation qui impose d’ailleurs une ressaisie des informations sur Excel. J’ai pu constater, à l’usage, que de nombreuses données étaient perdues, voire qu’il pouvait y avoir de la triche sur certaines déclarations. L’idée d’un boiter installé sur le 24
matériel m’a paru une évidence et ma rencontre avec Alexandre Cuvelier, ingénieur informatique, a fait le reste. Sa compétence et ma connaissance des besoins du monde agricole nous ont permis de créer notre entreprise en 2016. Quelle est votre cible ? A.D. : Tous les agriculteurs indépendants qui louent leurs matériels, les ETA mais aussi les concessionnaires pour leurs matériels de démonstration ou leurs parcs en location, et enfin les constructeurs. Ces derniers testent Karnott actuellement avec une solution intégrée. Nous sommes par ailleurs partenaire de la fédération nationale des Cuma. Aujourd’hui nous avons déjà 400 boitiers qui tournent en France et la technique proposée arrive au bon moment par rapport aux besoins. Comment s’utilise le boitier ? A.D. : Il se fixe sur tous les matériels de toutes marques et âges, et il est facilement déplaçable. Il est autonome doté d’une batterie interne avec une autonomie de 6 mois. Le boitier s’achète au tarif
Quelles sont les perspectives pour Karnott ? A.D. : En mai 2017 nous avons réalisé une levée de fonds afin de pouvoir accélérer la fabrication des boitiers, consolider notre force commerciale et attaquer les marchés européen et canadien en janvier 2018. Une autre levée de fonds devrait avoir lieu prochainement pour poursuivre notre objectif de technique au service de l’usage pour une utilisation intelligente et sans freins des matériels.
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Zone Euratechnologies 165 avenue de Bretagne 59000 Lille 03 74 09 48 92
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Ekylibre : logiciel open source dédié au monde agricole Ekylibre est le premier logiciel de gestion gratuit et complet, sur le marché mondial, à gérer à la fois l’administratif, la gestion de la production, mais aussi la comptabilité… en ligne via ordinateur, mobile et tablette. L’objectif est que la ferme soit connectée en full web en temps réel, du bureau ou de ses champs pour une gestion performante de son exploitation. Lancé il y a un peu moins de trois ans avec des testeurs , le logiciel compte désormais 1428 utilisateurs et comme ce sont eux qui en parlent le mieux, deux d’entre eux témoignent.
Pierre Haurigot
(grandes cultures, Pyrénées Atlantiques)
« J’utilise Ekylibre depuis se première version. J’étais alors à la recherche d’un logiciel en ligne, utilisable de n’importe quel endroit et facile de navigation. J’ai rencontré David Joulin qui m’a présenté son produit et convaincu de travailler avec lui. Il n’a pas eu de mal car le gros avantage c’est que c’est un outil « tout en un », de la gestion parcellaire, en passant par les achats/ventes, la gestion de stock jusqu’à la comptabilité intégrée. On peut gérer toute son exploitation et c’est facile d’utilisation. En premier lieu on n’a pas à installer un logiciel sur son ordinateur et avoir le problème des mises à jour. Je me connecte sur un site à distance et d’où je veux. Pour autant toutes mes données sont ma propriété et elles restent confidentielles. J’ai quand même choisi de faire une formation au démarrage pour une bonne prise en main et j’ai très bien été accompagné. Maintenant c’est moi qui accompagne les autres ! Il n’y a pas d’achat au départ et il m’en coûte 29,90 € par mois sans engagement. Je suis libre de me désabonner à tout moment. »
Dominique Deplat
(grandes cultures, Puy-de-Dôme)
« Depuis 2 ans, j’utilise Ekylibre et chaque année un peu plus. J’ai commencé avec la production et le suivi des parcelles, puis l’année suivante la gestion de mes stocks, les achats/ventes jusqu’à la comptabilité. Aujourd’hui je pilote toute mon exploitation avec. Je sais exactement combien me coûte un labour, un semis, etc... C’est un outil très puissant qui demande un travail de paramétrage au départ. Mais si c’est bien fait, on gagne énormément de temps et on réduit les tâches administratives chronophages. Dans son utilisation, les éléments comme une facture par exemple, sont saisis une seule fois et s’agrémentent dans tous les modules que ce soit les ventes, le stock, la comptabilité… J’ai de plus accès à des indicateurs que je choisis et qui sont importants pour moi comme ma trésorerie, mes stocks de produits, le calendrier des actions à venir. Vu le contexte économique actuel avoir accès à ce type de service est indispensable. »
Un logiciel qui évolue en permanence Ekylibre propose depuis décembre 2017 une nouvelle interface, plus simple, plus ergonomique pour plus d’efficacité. Les fonctionnalités-clés améliorées sont : - L’affichage des ilôts en mode anonyme pour créer votre parcellaire rapidement sans numéro TéléPac. - La récupération de votre dernier parcellaire déclaré via votre numéro TéléPac. - L’outil simplifié de découpe des parcelles. - L’assolement « à la volée » pour définir votre production par parcelle ou par lot de parcelles en 2 clics. - La saisie des interventions par parcelle ou par lots de parcelles avec indicateur météorologique supplémentaire. - Edition en 1 clic du cahier de culture au format réglementaire.
L Ekylibre en quelques chiffres Création en janvier 2015 par 2 co-fondateurs, Brice Texier et David Joulin 18 collaborateurs Levée de fonds en avril 2017 : 1,2 M€ ekylibre.com contact@ekylibre.com
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« L’intelligence collective apporte de la valeur et le collaboratif est une force » Telle est la conclusion de Martin Ducroquet quand il nous fait partager l’aventure de Sencrop. Avec son associé Mickaël Bruniaux, ils ont créé leur entreprise en janvier 2016. Le premier issu du monde agricole et le second ingénieur informaticien, spécialiste des capteurs, ont choisi de développer des stations météo qui séduisent déjà de nombreux professionnels de l’agriculture.
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es stations permettent à l’agriculteur de savoir en temps réel ce qui se passe sur sa parcelle via son smartphone ou son ordinateur. En 16 mois Sencrop est devenu l’acteur de référence en France sur le sujet et est en passe de gagner son pari sur l’avenir de démocratiser les outils d’analyse à partir de prix bas pour une démultiplication des installations et la création à terme d’un mode collaboratif. Grâce aux nouveaux réseaux bas débits une station météo est installée dans une parcelle et remonte toutes les 15 minutes au minimum la pluviométrie, l’hygrométrie de l’air, la température de l’air auxquels on peut ajouter la vitesse du vent et sa direction. Elle facilite le travail de l’agriculteur au quotidien et l’aide à prendre des décisions. Avec l’accès à des données de précision locale, Sencrop répond à 3 grands enjeux : • Organisationnel : comment j’organise au mieux ma journée en fonction de ce qui s’est passé la nuit ? • Gestion et pilotage de l’irrigation mais aussi des intrants : je choisis le moment le plus opportun en fonction des conditions réelles sur la parcelle et 26
je peux alimenter des OAD. De plus l’historique des données me permet de comparer d’une année sur l’autre la réalité du terrain et de mieux connaitre le cycle de vie des plantes. • Collaboratif : je peux choisir de partager mes données avec mon technicien ou d’autres agriculteurs avec qui je mutualise déjà mes pratiques, le matériel, etc. Et de réfléchir ensemble en créant des mini-réseaux de station méteo sur des ilots communs de production. Le nombre de stations et les distances d’implantation dépendent du type de culture, de la parcellisation des terrains, et de la topographie du territoire. Depuis juin 2016, 1 000 stations ont déjà été installées. Elles sont conçues et assemblées en France, et la société qui compte désormais 15 salariés, a procédé récemment à une levée de fonds de 1.4 millions d’euros. L’objectif des associés est d’aller vite car il faut répondre à la demande des agriculteurs qui expriment par l’ultra localisation un nouveau besoin de précision. Aujourd’hui, la fiabilité des données permet de faire des choix de traitement, d’éviter le développement des maladies, de moins consommer, ce qui est déjà un grand progrès ; mais pas encore de prévoir le temps ! Cependant, le stockage des données, leur partage, leur analyse, associé au maillage des stations pourraient prochainement aider à mieux prédire les phénomènes climatiques à 24 / 48 heures. Le travail collaboratif
apporte une réelle intelligence collective et en conséquence de la valeur au niveau de la filière. Pour Martin Ducroquet « Tout cela est possible car nous avons la chance d’être en France avec une agriculture moderne dont la transformation s’accélère et rencontre des entreprises à la pointe de l’IOT ».
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Les produits Pluviomètres & anémomètres connectés au service d’une agriculture plus précise, plus efficace et plus respectueuse des écosystèmes. Pluviomètre connecté : 300 € HT Anémomètre connecté : 350 € HT Station complète (pluvio-hygrotempérature-vent) : 550 € HT + abonnement pour la récupération des données, leur stockage et traitement, la maintenance de 150 à 300 €/ an maximum par exploitation. 09 72 60 64 40 Sélectionnée par le Village by CA Sencrop est une entreprise innovante, basée à Euratechnologies (Lille), troisième accélérateur européen de start-up. www.sencrop.fr
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Agrifind Alertes, l’expertise terrain partagée Nous vous avions déjà présenté Agrifind dans notre magazine de mars 2017. Créée par Gilles Cavalli et Sébastien Roumegous la start-up poursuit son développement avec comme principe de base : l’expertise terrain partagée. L’objectif de la plateforme agrifind.fr est de placer l’agriculteur au cœur du système et de lui donner les moyens de valoriser son expertise pour permettre à un autre professionnel du secteur de progresser dans son métier. Aujourd’hui, Agrifind.fr lance Agrifind Alertes, réseau de partage de veille phytosanitaire pour les grandes cultures.
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Une application simple et ergonomique Agrifind Alertes est une application compatible Androïd et IOS déjà utilisée par un premier groupe de « béta testeurs » qui font part de leurs remarques sur le système et le complètent tout à la fois. Deux à trois autres groupes sont à venir pour avoir un maximum de retours utilisateurs avant de consolider définitivement ce nouveau système d’échange et de le proposer plus largement. Le fonctionnement est t rès simple : je suis au champ, j’observe un symptôme ou un insecte et le compare avec la base de données intégrées dans l’application, je le photographie et le met en ligne avec un commentaire si je veux interroger la communauté Agrifind. L’alerte, ainsi créée est géo-localisée grâce à une balise virtuelle, mise à jour en temps réel et visible pour tous les utilisateurs de l’application. Mon voisin est alors averti qu’à proximité d’une de ses balises se développe telle ou telle maladie. Il peut alors interagir avec moi et aller observer pour juger de la pertinence d’intervenir ou non. Plus de 120 couples bioagresseurs/maladies sont actuellement répertoriés.
De l’alerte au conseil L’accès à l’application est 100 % gratuit. L’idée est de faire interagir
• Agrifind offre les avantages du conseil et de la formation agricole : la qualité, la flexibilité, l’accessibilité, le suivi du client, le contact et l’échange entre pairs. • Agrifind offre des avantages nouveaux : un choix de conseils très large, disponibilité 24h/24, la notation des agriexperts de la part des clients et une ouverture internationale.
les principaux concernés avec les personnes les plus compétentes en leur domaine et ainsi de faciliter la transmission des bonnes pratiques pour prévenir la venue et la propagation de maladies. L’objectif est de démultiplier les connections utiles et de proposer à terme une offre de conseil notamment via la plateforme Agrifind Connexion. Le transfert de compétences reste pour les deux associés un atout majeur pour une profession qui fait face à des défis importants. Ils font partis de l’association #cofarming et sont précurseurs dans les outils d’aide à la décision collaborative (OADC).
• Agrifind Alertes, un outil d’aide à la prise de décision avec : Des cartes dynamiques et des balises d’alertes sur les bioagresseurs en grandes cultures Une base de questions/ réponses des utilisateurs De la documentation écrite et visuelle pour bien identifier les insectes et les maladies Des échanges de bonnes pratiques contact@agrifind.fr et www.agrifind.fr
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Le financement participatif dédié au monde agricole Ils sont trois à s’être lancés dans l’aventure du financement participatif ou crowfunding dédié uniquement à la filière agricole. Cyril Temin, François Fromaget et Lionel Lasry ont ouvert en septembre 2017 leur propre plateforme pour offrir aux exploitants agricoles et viticoles de nouvelles solutions de financement. Comment fonctionne la collecte ?
> Lionel Lasry et Cyril Temin.
Le financement participatif : qu’est-ce que c’est ? Le financement participatif est complémentaire du financement classique : c’est une méthode qui fait appel à un grand nombre de personnes pour participer au financement d’un projet.
Agrilend, la différence Le site propose des solutions de financement par le prêt, il a pour vocation à aider toute la chaîne agricole pour tout type de financement : achat foncier, achat de matériel, besoin en fond de roulement, de trésorerie, start-up innovantes et développement de projet... Simple et ergonomique, la plateforme ouvre de nouvelles solutions à des entreprises souvent sous capitalisées. Le principe est simple : l’entrepreneur soumet son besoin à partir d’un questionnaire et l’égibilité du projet sera alors étudiée par des spécialistes de la finance et du monde agricole. La durée d’analyse du dossier est de trois jours, ce qui garantit une réponse rapide. Si tous les feux sont au vert, le projet sera accepté et la collecte lancée pour une durée de 30 jours maximum. 28
Une fois le projet accepté, Agrilend se charge de sa présentation, de la mise en ligne et de la communication afin de rassembler au plus vite les fonds nécessaires. Le financement demandé peut aller jusqu’à 1 million d’euros et le succès de la collecte peut être déclenché à partir de 75 % du montant demandé. En deçà, l’opération sera considérée comme non aboutie et l’objectif non atteint : les prêteurs sont alors remboursés et aucun frais n’est prélevé à l’emprunteur.
Les conditions du financement entre l’ emprunteur et le prêteur Si la collecte a abouti, le financement est débloqué sous forme de prêt que l’emprunteur devra rembourser mensuellement. Toutefois un remboursement anticipé peut intervenir sans pénalité contrairement aux prêts classiques. Aucune garantie ni caution n’est exigée et un contrat groupe a été souscrit avec GAN pour apporter une protection en cas de décès ou de perte d’autonomie. Le taux d’intérêt est déterminé par AgriLend en fonction de la santé financière de l’entreprise portant le projet et de la durée de remboursement décidée avec l’emprunteur. Le prêteur bénéficiera quant à lui d’une rentabilité de 3 à 9 % en fonction du projet et perçoit ses remboursement chaque mois. Il peut prêter de 50 à 2000 euros maximum sur un même projet, sans aucun frais. Une fois la levée de fonds terminée
et déclenchée il pourra suivre les remboursements via son tableau de bord. Ces remboursements des montants prêtés aux projets et de leurs intérêts sont versés directement sur le portefeuille électronique du préteur qui peut ainsi réinvestir très facilement ou retirer son argent sur son compte bancaire.
Agrilend La force d’Agrilend est avant tout sa capacité à mettre en place toute la communication autour du financement d’un projet et d’apporter le soutien de la communauté de prêteurs, sensible aux enjeux du secteur agricole. Pour ses services, Agrilend se rémunère de la façon suivante : 500 € de frais de dossier, 4 % de commission sur les sommes levées et 1,5 % de capital restant dû de frais de gestion. C’est aujourd’hui une équipe de 7 personnes en charge du développement informatique, de la communication et de l’étude des dossiers. Pour 30 demandes analysées, une est sélectionnée. L’objectif est de ne pas avoir plus de deux projets en ligne en même temps de façon à limiter la concurrence entre les collectes.
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AgriLend est un intermédiaire en financement participatif immatriculé à l’Orias sous le numéro 17001539 Tél. 01 82 83 26 55 contact@agrilend.fr / agrilend.fr
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Une marketplace née de la crise L’idée de La Balle Ronde est née en 2003 d’un constat réalisé par Idriss Aouriri alors étudiant agronome en stage dans une ferme laitière. Cette année-là il y a eu un gros déficit de fourrages sur le marché et les prix ont flambé. Pour pallier aux problèmes d’approvisionnement les agriculteurs sont allés chercher leur foin, entre autres à l’export, et ont pu se retrouver coincés financièrement, mettant parfois en péril leurs entreprises. Alors qu’il existait des stocks cachés qu’il s’agissait simplement de rendre visibles.
Le challenge de La Balle Ronde
La Balle Ronde La version beta du site a été produite en 2016 et le site ouvert en février 2017. A l’ergonomie très simple, ce site a pour objectif de mettre en contact entre eux des producteurs et des acheteurs, sans intermédiaires. C’est le principe d’une marketplace et La Balle Ronde a choisi de se spécialiser dans le fourrage pour rendre visible les stocks à proximité des exploitations. La part du transport pouvant faire doubler le prix d’une balle de paille, un module de recherche a été ajouté et permet de préciser le type de fourrage recherché mais aussi la localisation géographique de son exploitation. Les résultats sont alors classés par kilométrage. L’objectif est de multiplier les offres pour diminuer les distances, et pouvoir fournir de la matière à moins de 100 km à la ronde.
Le site aujourd’hui comptabilise 9000 utilisateurs et 45 000 tonnes de fourrages et pailles en stocks disponible. Le challenge est désormais de dépasser la simple mise en contact et de développer les transactions en ligne. Le système s’appuie sur le service de paiement Paypal entièrement sécurisé et qui garantit le paiement au fournisseur mais aussi le remboursement à l’a ch et eu r en c a s d e p r o blèm e. « Les agriculteurs ne sont pas encore totalement familiarisés avec les achats sur internet et il s’agissait de trouver une solution de paiement rassurante, ce qui est le cas maintenant » explique Idriss Aouriri. Dans les premiers mois le service apporté par La Balle Ronde était gratuit. Depuis août dernier il est devenu payant avec 5 % de frais perçus sur le vendeur.
La stratégie et le développement commercial La stratégie de l’entreprise est de se faire connaitre grâce à des opérations de communication. L’objectif est d’améliorer le maillage géographique des agriculteurs, mais aussi de référencement naturel du site sur les moteurs de recherche. Il s’agira de proposer l’offre de service à l’international et de s’étendre sur des zones moins sensibles aux variations climatiques et excédentaires en production de fourrages. Les questions formulées
par les utilisateurs de la plateforme ont par ailleurs incité les créateurs de La Balle Ronde à s’intéresser au secteur du transport de fourrages afin de pouvoir proposer des offres de prix abordables grâce à la mise en place de partenariats. Ce nouveau service devrait favoriser les transactions.
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Idriss Aouriri est ingénieur agronome de formation. Il a travaillé dans le commerce international et a vu le développement des premières marketplaces. Edité par Ecovi, La Balle Ronde est l’objet de toutes ses attentions. Passionné par les questions agricoles et l’innovation, il est aussi intéressé par les possibilités qu’offrent les plateformes numériques de recréer plus de lien dans le secteur agricole. Il est convaincu que l’amélioration des échanges d‘informations et de données entre agriculteurs via les plateformes numériques leur permettra d’améliorer la performance économique de leur exploitation agricole. www.laballeronde.fr
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iCownect, l’élevage collaboratif iCownect est une application web développée par un éleveur et un vétérinaire. Cet outil d’aide à la décision est destiné aux élevages bovins laitiers et allaitants. Il est commercialisé depuis un an par Vital concept avec une personne 100 % dédiée à ce produit, ce qui permet d’accéder à un service clef en main. Cette organisation récente a boosté l’activité et développé le nombre d’abonnés.
iCownect et sa philosophie C’est un système très ouvert puisque toutes les données d’élevage intégrées sont partagées (reproduction, production, alimentation, etc.) et forment une base de données permettant à chaque exploitant de se comparer à d’autres abonnés à la plateforme, et savoir où il se situe, bien entendu le tout de façon anonyme. L’idée intéressante des créateurs a été, par ailleurs, d’aller chercher le maximum de données là où elles se situent pour éviter des ressaisies et gagner du temps. iCownect capte automatiquement les informations des partenaires de l’éleveur (centres d’insémination, contrôles laitiers, laiteries, …) ou de ses équipements (compteurs à lait toutes marques).
Facilité d’accès Outre la possibilité d’avoir des données qui viennent agrémenter le système automatiquement, l’éleveur peut se connecter à tout moment 30
grâce au web, dans n’importe quel lieu et avec tous les types d’outil informatique, la solution étant responsive. Si plusieurs personnes interviennent dans l’élevage, elles auront toutes accès à leur compte sans surcoût. L’abonnement n’est pas lié au nombre d’utilisateurs mais au nombre d’animaux présents. Pour 50 vaches, le prix est de 43 € par mois, pour 100 vaches de 67 €. Il n’y a pas d’autres frais au démarrage mais l’on doit s’engager pour une année au minimum après un mois d’essai gratuit. Une seule version d’iCownect est en ligne et toutes les améliorations apportées régulièrement bénéficient à la totalité des utilisateurs.
• Organiser son quotidien : le planning indique les animaux à surveiller, les tâches à réaliser, les rendez-vous… Savoir ce que l’on à faire pour anticiper. Et de la façon la plus simple, car on enregistre toutes les informations une seule fois et tout est à jour et accessible à tous. • Prendre les bonnes décisions : l’exploitant indique ses objectifs de conduite d’élevage (âge au 1er vêlage, durée de tarissement…) et iCownect adapte ses consignes et préconisations pour les atteindre. Savoir où l’on en est à tout moment avec des tableaux de bords et des prévisionnels. Et autoriser les partenaires d’élevage à consulter les résultats pour leur permettre d’apporter des conseils.
L’avenir d’iCownect L’objectifs des créateurs est de rester sur les bovins, de toujours aller plus loin dans l’analyse des élevages, et permettre à l’entrepreneur d’être toujours plus efficient dans sa gestion et son analyse économique à l’animal et à l’ensemble du troupeau. Outre des données comparées, les alertes sur les actions à mener sont essentielles. Prochainement, un module de gestion des ressources humaines sera accessible pour une meilleure organisation du travail.
iCownect pour quoi faire ? • Faciliter la vie de l’éleveur et qu’il n’oublie rien : un retour en chaleurs, une vache à surveiller dans quelques jours, iCownect rappelle ultérieurement toutes les tâches à effectuer. Toutes les informations sont stockées au même endroit ce qui évite la paperasse.
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www.vital-concept-agriculture. com/icownect
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Des robots agricoles autonomes à 100 % « Ted et les autres » sont des robots nouvelle génération utilisés pour le désherbage, le binage et assister les récoltes maraichères et viticoles. Naïo technologies met depuis 2011 la robotique au service de l’agriculture pour faciliter le travail des exploitants.
> Aymeric Barthès et Gaetan Séverac.
Inventer l’agriculture de demain Selon les équipes de Naïo Technologies, ces dernières décennies, les méthodes d’entretien et d’optimisation des terrains agricoles ont eu un impact néfaste sur l’environnement. Il devient évident que les pratiques actuelles détruisent graduellement notre patrimoine végétal et animal et il est temps d’intervenir grâce aux nouvelles technologies et de changer de cap. Les robots agricoles développés visent une productivité qui respecte l’environnement, sans désherbant chimiques. L’objectif est de démocratiser l’utilisation des robots pour l’ensemble de l’agriculture et ceci en partenariat avec les exploitants agricoles. Les robots peuvent fonctionner seuls ou être téléguidés, multifonctionnels, adaptables et évolutifs. Ils doivent être précis et ne pas abimer les plants. Ils doivent permettre l’amélioration des conditions de travail tout en respectant la nature.
Une méthode originale de développement des produits L’entreprise travaille en collaboration directe avec des agriculteurs qui testent les robots dès les premières
phases de développement. Le premier robot développé, Oz, est aujourd’hui industrialisé puisqu’il est totalement abouti. Mais entre 2013 et sa phase de maturité, le premier prototype qui avait été vendu à un agriculteur a évolué grâce à son retour d’expérience du terrain. Son produit a alors bénéficié des améliorations apportées par toute l’équipe de recherche et de production. Dino, un robot idéal pour désherber les salades est en pré-série quand Ted, le robot enjambeur viticole et les autres en sont encore au stade de prototypage. Les équipes travaillent en continu, avec leurs partenaires, à améliorer notamment le logiciel de guidage des robots, optimiser constamment la programmation pour permettre à ces assistants nouvelle génération de suivre de nouvelles cultures, de travailler à d’autres tâches, et d’être de plus en plus précis.
levées de fonds régulières car les investissements sont importants. De la conception à l’assemblage, tout est fait sur place. Les produits intéressent en France mais aussi à l’étranger car le point commun de tous les agriculteurs est qu’ils ont de l’herbe à enlever ! Néanmoins l’investissement pour ces robots n’est pas neutre, puisque le tarif le plus bas est de l’ordre de 20 000€. Et c’est pourquoi, quand les équipes reçoivent une demande d’achat, elles ont alors une étape essentielle de validation du besoin réel du client et du type d’exploitation, à savoir si elle est adaptée à l’utilisation de la machine. Ensuite il y a un temps de formation et de prise en main incontournable. Et plus l’agriculteur a envie de travailler pour apporter de la valeur et innover et plus les tests sur les nouveaux robots seront concluants.
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Des projets collaboratifs Outre les agriculteurs utilisateurs, des partenariats collaboratifs sont noués. C’est le cas par exemple pour Ted, nouveau robot enjambeur viticole testé depuis 2016 dans les vignobles, et qui voit son développement possible grâce à un cofinancement de la région MidiPyrénées, avec l’IFV, le centre technique de la vigne et du vin, le LAAS-CNRS, et le laboratoire de recherche en robotique à Toulouse. Ce robot pourra à lui seul entretenir environ 25 hectares, désherber sous les rangs, et en sus tondre, effeuiller, rogner…
La clé du succès La croissance de Naïo s’accélère depuis 2 ans et la société a déjà 27 salariés installés en banlieue de Toulouse. Elle procède à des
La gamme des robots et leurs principales caractéristiques Oz : Robot de désherbage mécanique ou automatique de petites surfaces entre les rangs Dino : Robot enjambeur en planches - Désherbage mécanique et autonome des exploitations légumières Ted : Robot enjambeur Désherbage mécanique sous le rang des vignes Non baptisé : Robot viticole à chenilles et guidage autonome (gps, caméra, laser) - Désherbage et travail du sol pour les vignobles étroits
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Carbon Bee, le pari de l’intelligence artificielle Depuis janvier 2015 des spécialistes du monde des télécommunications ont mis leurs compétences au service de l’agriculture en développant des solutions de détection précoce de maladie des plantes et d’adventices. En pariant sur l’intelligence artificielle, les créateurs de Carbon Bee souhaitent apporter aux agriculteurs des solutions d’analyses rapides, efficaces et fiables et permettre d’anticiper la gestion des cultures. d’usage, et enfin aux plantes tropicales de l’hémisphère sud. L’équipe est constituée d’ingénieurs en électronique, chercheurs en intelligence artificielle, ingénieurs agronomes, et de techniciens proches des utilisateurs pour le support technique.
Deux technologies au service des végétaux Une solution d’imagerie (AQiTsensor) qui produit des images avec plusieurs centaines de couleurs et qui a la particularité d’être miniaturisée et embarquable sur les tracteurs, les quads mais aussi des drones. Et une solution logicielle (AQiT-map) qui produit, à partir d’algorithmes une cartographie dynamique localisant des zones de haute probabilité de plants touchés en détectant les symptômes sur les végétaux. La palette des couleurs produites par le capteur « hyperspectral » permet de détecter à l’œil humain un stress ou agent pathogène qui viendrait dégrader la plante et modifier sa physiologie. Les images transmises sont alors analysées par un logiciel à qui on a appris à identifier les problèmes, qui sont alors qualifiés par leur forme, leur texture, et leur signature spectrale. Automatiquement et sans interventions humaines importantes sur le terrain sont donc détectés : les maladies 32
où les signes avant-coureurs, le développement des mauvaises herbes et la qualité et la fraicheur de la plante. En revanche la solution n’apporte pas de solutions et préconisations et c’est bien l’homme qui prendra les décisions utiles aux traitements des plantes et choisira ses stratégies de désherbage. L’anticipation permet toutefois la réduction de l’utilisation des intrants et des gains de temps pour le personnel qui n’a plus à être nombreux en surveillance active dans les vignes par exemple.
Cette jeune équipe partage avec le créateur de Carbon Bee, Gérald Germain, une vision de l’avenir : la clef de l’évolution du monde agricole passe et passera par l’intelligence artificielle. Carbon Bee conduit recherches et développements pour proposer ses produits propres à partir de convictions forgées de son expérience terrain : il est nécessaire de permettre à la production alimentaire mondiale d’augmenter, dans le respect des hommes et de la planète, en rétablissant la confiance entre consommateurs et producteurs.
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Carbon Bee et l’avenir L’entreprise, totalement indépendante n’est rattachée à aucun grand groupe et compte aujourd’hui 10 salariés. Elle clôture son troisième exercice avec une progression constante de son chiffre d’affaires. Elle travaille principalement avec des industriels et coopératives et se développe actuellement en France et Europe occidentale. Elle s’intéresse par ailleurs au marché californien où l’on retrouve les mêmes cas
CarbonBee SAS ZA les plaines 26320 Saint-Marcel-lès-Valence Colin Chaballier +33 621 116 503 colin.chaballier@carbonbee.fr www.carbonbee.fr
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Le marché fongicides colza toujours tiré par le sclérotinia Sclérotinia, cylindrosporiose, pseudo-cercosporella, mycosphaerella ou phoma… les maladies fongiques restent tapies dans l’ombre et nécessitent une attention continue des producteurs de colza. En réponse, les firmes s’adaptent en proposant des innovations produits, notamment en biocontrôle contre sclérotinia, destinées à renouveler régulièrement leur gamme.
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ur colza, le marché ‘fongicides’ est d’abord tiré par la lutte contre le sclérotinia : on estime en effet entre 1,1 et 1,2 millions d’hectares la sole traitée sur les 1,4 millions d’ha emblavés en moyenne. « C’est véritablement la problématique qui fédère les colzaiculteurs », estime Eneko Barthaburu, responsable marketing colza chez BASF. Certes, la maladie ne s’exprime généralement que tous les 7-10 ans sur le terrain de façon dommageable, mais sa nuisibilité est telle qu’elle nécessite des interventions préventives annuelles. « C’est une maladie très difficile à analyser car, quand on voit les symptômes, c’est trop tard car on ne sait pas traiter en curatif », poursuit le spécialiste de BASF.
Faible pression sclérotinia en 2017 La compréhension du cycle de ce champignon a néanmoins permis d’affiner les stratégies de traitement et de mieux positionner les interventions : en effet, la maladie se développe via les pétales, utilisés comme vecteur et source de nutriments par le champignon, les symptômes apparaissant 6 à 8 semaines après la contamination. Il est donc conseillé d’intervenir dès la chute des premiers pétales (en avril), avec parfois un second traitement nécessaire en cas de longue période de floraison, comme ce fut le cas en 34
2013 (35% des surfaces ont été traitées au moins deux fois cette année-là). De fait, 90% du marché se concentre donc sur la floraison, complétée par quelques applications à l’automne contre les maladies secondaires. En 2017, la pression a été faible avec en moyenne 1,5 passage entre la floraison et la récolte. Au sud de la Loire, la protection contre l’oïdium est également nécessaire, avec une intensité de traitement liée à la météo. D’autres maladies plus localisées peuvent enfin poser problème, à l’image de la cylindrosporiose (Normandie, Picardie) qui se traite sortie hiver, de Pseudo-cercosporella ou de mycosphaerella. « Ces maladies émergentes ont une nuisibilité pour l’instant plus faible que le sclérotinia, entre 20-30%. Mais on constate qu’elles s’expriment A.J. un peu plus souvent et régulièrement dans des zones où l’on a moins de sclérotinia ; mais l’inquiétude commence à monter chez les producteurs. C’est d’ailleurs un sujet sur lequel nous travaillons, avec des programmes bâtis sur des traitements fongicides sortie hiver », poursuit Eneko Barthaburu. Autre maladie fongique : le phoma. Ses attaques d’automne se contrôlent prioritairement avec l’introduction de variété résistante. Le recours à des régulateurs permet également d’atténuer l’élongation des tiges de colza, l’élongation étant une porte
d’entrée pour le champignon. « Au cours de l’hiver 2011-2013, la France a perdu entre 30 000 et 40 000 ha à cause d’une trop forte élongation automnale », se remémore Eneko Barthaburu. Au final donc pour 2017, le marché ‘fongicides colza’ est globalement en baisse, principalement lié à la baisse de l’assolement (-5 points environ), doublée d’une pression sclérotinia plus faible liée à des conditions climatiques peu favorables à l’expression de la maladie. « On estime la baisse du marché en valeur autour de 15% », note Yves Besnard, chef marché cultures industrielles chez Philagro.
Solutions packagées chez Philagro Acteur historique, Philagro revendique une expertise sur le colza depuis 1993. « En fongicides, nous sommes présents sur le marché avec une offre un peu particulière puisque l’on ne vend que des solutions packagées, c’est-à-dire des packs à base de boscalid (Philagro distribue la solution de BASF, ndlr) où l’on met les produits dosés pour une application quasiment à deux dose et en mélange », rappelle Yves Besnard. La firme commercialise actuellement deux packs : le premier, ‘Pack protection colza’, est une association de deux WIKIAGRI.FR
formulations permettant un mélange extemporané de Pictor Pro plus (0,31 kg/ ha) et de Caramba Star ou Sunorg Pro (0,5 l/ ha). En 2017, Philagro a également proposé pour la seconde campagne son pack Zavafor® associant deux formulations permettant un mélange extemporané de Brigg Plus avec un profil sclérotinia (association de boscalid et de dimoxystrobine) et de Staffor (metconazole) pour cibler les maladies des siliques). « L’intérêt de ces packs est de permettre aux agriculteurs plus techniques (environ 15% des agriculteurs les utilisent, ndlr) d’utiliser les produits solo et en modulant, par exemple, les doses sur les variétés plus ou moins sensibles au sclérotinia et/ou aux maladies des siliques. Le pack amène également une souplesse d’utilisation toujours plus recherchée. » La firme va d’a il leu r s p ou r suiv r e s es t ravau x pour accompagner les conseils d’utilisation associés à ces packs : « Avec Zavafor® par exemple, nous proposons dans un pack trois matières actives différentes. Nos travaux ont mis en évidence une
efficacité régulière et élevée de cette solution. C’est important dans un cadre de gestion de l’efficacité des solutions, notamment dans le contexte SDHI et de montée des résistances : nous avons des valeurs sûres avec ce type de produit », conclut Yves Besnard.
BASF va étoffer sa gamme Autre acteur historique et majeur sur le marché, BASF se félicite de sa ga m m e ‘fo ng i cid e s’ « a s s ez la rge » composée notamment d’Efilor (2014) ou de Pinctor Pro, « produit historique de la maison à appliquer en mélange ». BASF revendique d’ailleurs entre 25 et 30% de parts de marché en moyenne, grâce à un positionnement technico-économique « compétitif » et malgré des solutions « un peu vieillissantes ». Mais cela devrait changer prochainement car la firme annonce une nouvelle solution, pour la campagne 2019-2020, combinant boscalid (famille chimique des Carboxines) et une strobilurine.
« Les deux molécules présentent d’excellentes performances sclérotinia. Cette nouvelle solution un atout en termes de gestion des modes d’action. Le dossier a été déposé et nous espérons une homologation dans le courant de l’été 2018 », annonce Eneko Barthaburu. À moyen terme, BASF espère également que ces travaux lancés sur le biocontrôle aboutiront positivement et viendront disputer des parts de marchés à Acapela® Soft Control (Dupont), Contans® WG (Bayer) et Polyversum (De Sangosse), les solutions actuelles. « Le biocontrôle fait partie de nos axes de recherche, tout comme nous nous intéressons également aux techniques agronomiques alternatives, comme les couverts associés. Notre antériorité sur cette culture nous oblige à suivre les attentes et à nous positionner sur ce marché en émergence », conclut le spécialiste de BASF. Céline Zambujo
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Un baromètre pour suivre le développement du biocontrôle Face à l’évolution du biocontrôle en France, l’association française des entreprises de produits de biocontrôle (IBMA) France vient de se doter d’un nouvel outil de suivi de ce marché. Fin octobre, IBMA lançait en effet son premier baromètre annuel.
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e marché du biocontrôle en France s’élève en 2016 à 110 millions d’euros, soit près de 5% du marché de la protection des plantes. La marge de progrès existe donc bel et bien, d’autant que l’ambition d’IBMA, « est d’atteindre le plus rapidement possible le cap des 15% du marché de la protection des plantes », explique Antoine Meyer, président d’IBMA France. Ce premier baromètre édition 2016 révèle ainsi que l’activité biocontrôle des membres d’IBMA France a augmenté de 25% entre 2015 et 2016, avec une tendance plus marquée pour les jardins, espaces végétalisés
et infrastructures (JEVI, 24% de l’activité d’IBMA), en hausse de 54%. Les filières agricoles, qui représentent 76% de l’activité, n’ont quant à elle augmenté « que » de 18%. Dans le détail, l’activité biocontrôle est segmentée entre les quatre familles de produits de biocontrôle : • 57% du chiffre d’affaires en produits de biocontrôle à base de substances naturelles : la valeur de ce segment a augmenté de 33% entre 2015 et 2016 ; • 18% de médiateurs chimiques (+14%) ; • 15% de macro-organismes (+12%) ; • Et 10% de micro-organismes (+29%). En ne considérant que les produits
phytopharmaceutiques de biocontrôle (c’est-à-dire hors macro-organismes), l’activité des membres d’IBMA France est réalisée à 86% avec des produits issus de la liste des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle établie par le Ministère de l’agriculture. Ce dernier a d’ailleurs mis à jour la liste des produits via sa note de service en date du 19 juillet 2017 qui remplace celle de mars. « Ce baromètre répondait à un besoin car jusqu’à présent nous avancions à dires d’expert ou sur des estimations de marché ou de croisements d’études. Désormais, cette enquête exhaustive réalisée auprès de tous les membres d’IBMA permet d’avoir une vision réelle sur 90% du marché du biocontrôle et la comparaison des différents baromètres permettra d’en préciser les évolutions, avec une segmentation autour de l’agriculture et des JEVI, puis par type de famille qui pourra également évoluer », explique Denis Longevialle, secrétaire général d’IBMA France. Le baromètre 2017 devrait être diffusé au cours du 1er semestre 2018. Céline Zambujo
Le colloque IBMA 2018, c’est le 30 janvier ! Rendez-vous annuel attendu sur le biocontrôle, le colloque 2018 d’IBMA France se tiendra mardi 30 janvier 2018, de 10h à 16h à l’auditorium des espaces Diderot, rue de la Traversière à Paris. Nouveauté pour cette nouvelle édition, le colloque se tiendra sur la journée entière avec, en matinée, comment faire évoluer ses pratiques vers d’agriculture durable et les bonnes pratiques agricoles, quelle place pour le biocontrôle dans ce contexte ? Et dans l’après-midi, des interventions plus orientées sur la recherche et l’innovation à venir en biocontrôle : qu’est ce qui est en place, quelle(s) innovation(s) attendues, quels premiers succès ? Des tables rondes permettront de voir de quelle manière le biocontrôle est désormais approprié par les acteurs et ce que ce changement implique concrètement dans le quotidien grâce aux interventions d’agriculteurs, de prescripteurs et autres conseillers, fabricants de produits de biocontrôle et chercheurs. Inscription : www.weezevent.com/colloque-biocontrole-une-nouvelle-culture
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Objectif : retour sur investissement du programme « fongicides » Performance et gain de rendement, souplesse et flexibilité d’utilisation, prête-à-l’emploi. Avec sa gamme de fongicides ‘ii’ – pour Innover et maîtrIser – lancée fin 2016, Bayer s’adresse aux agriculteurs avec des solutions résolument pratiques et garantissant un retour sur investissement rapide. Efficacité sur les principales maladies blés et orges
Source : Bayer > Rapidité de pénétration de ‘ii’ dans la feuille. Avec la technologie ‘ii’, après une pluie de 10 mm et 15 minutes seulement après l’application, 70% de l’efficacité du produit est préservée par rapport à un témoin sans pluie. Par ailleurs, au bout d’une heure, toute l’efficacité du produit est assurée.
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ardix®, fongicide de Bayer homologué en novembre 2016 sur blés et en 2017 sur orges est une association de trois matières actives : une triazole (le prothioconazole) à deux SDHI complémentaires (fluopyram et bixafen). « Aujourd’hui, Kardix® est homologué sur toutes céréales », note Étienne Delerue, chef produit chez Bayer. Cette solution fait partie d’une nouvelle gamme performante ‘ii’ (Kardix®, Keynote®, Macfare®, Veldig® et Yoneero®) proposée par la firme qui l’a construite en la consolidant sur trois piliers : la performance, la souplesse d’utilisation et le prêt-à-l’emploi.
« Dans le contexte de marché actuel et avec les tensions économiques que l’on connaît depuis deux ans, le retour sur investissement est essentiel pour un agriculteur. Pour garantir le rendement optimal de son blé ou de son orge, il doit garder la maîtrise des maladies au niveau de sa parcelle en particulier au niveau de la protection des deux dernières feuilles qui assurent approximativement 80% du rendement. D’où l’importance croissante du traitement clé en T2 pris ces dernières campagnes », poursuit le responsable.
Ces dernières années, Bayer a fait des essais pour caractériser objectivement l’efficacité de ses solutions. « Sur les deux dernières campagnes et la synthèse de 85 essais, nous observons un gain d’efficacité de 3,4% sur blé par rapport à un témoin attaqué à 66% contre septoriose », soit +1,4 q/ha. Sur orges, ces chiffres sont respectivement de +4,9% et de +1,2 q/ha sur helminthosporiose / rhynchosporiose. Ces gains de rendements ont été directement observés par les agriculteurs au printemps 2017. Outre la performance et les gains de rendements mis en avant par la firme, il faut aussi noter la souplesse de positionnement du produit : « Pour un traitement optimal, une intervention préventive est recommandée dès les premières observations de contamination de septorioses ou de rouilles sur blés. Certes, les conditions météorologiques ne permettent pas toujours ce positionnement optimal. L’association des trois molécules offre de la flexibilité aux agriculteurs, pour une application plus tardive », poursuit Étienne Delerue.
Pratique : Fonginews pour piloter la protection En complément de ces solutions, Bayer œuvre depuis de nombreuses années sur des modèles permettant aux agriculteurs d’anticiper le développement des maladies sur les céréales. C’est dans cette optique qu’a été développée l’application ‘Fonginews’, dédiée à la protection fongicide des céréales : disponible en version smartphone et tablette, cette application est structurée autour de quatre grandes rubriques : actualités, focus maladies, conseils agronomiques et le nouveau service Bayer ‘Infos mélanges double SDHI’. Plus d’info : www.bayer-agri. fr/appli-fongi-news
Enfin, l’association des trois molécules permet une solution prêteà-l’emploi qui renforce sa praticité pour l’agriculteur. Sa formulation EC (concentré émulsionnable) permet en effet une mise en solution rapide dans le pulvérisateur «garantissant une répartition homogène », une meilleure adhérence sur feuille et enfin, une meilleure résistance au lessivage (voir graphique), « pour un meilleur contact entre le végétal et la solution fongicide ». Céline Zambujo N°29 - JANVIER 2018
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Des stratégies de désherbage du colza qui pourraient bientôt changer Stable depuis quelques années, le marché herbicides colza est aujourd’hui plutôt orienté prélevée avec deux cibles en ligne de mire : géraniums et graminées. Praticité des solutions, efficacité et toujours plus de précision contre les flores présentes sont les trois objectifs des producteurs. Des objectifs auxquels les firmes s’attèlent à répondre en proposant encore et toujours des innovations produits.
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vec un record historique de production pour la campagne 2016-2017 et malgré des résultats hétérogènes, le colza tire en général, bien son épingle du jeu d’une année pourtant compliquée. Le rendement moyen national pourrait atteindre 38 q/ha, avec des pointes à 55 q/ha dans le Centre-Val de Loire. Cette année, la pression adventice a été relativement faible en graminées avec un automne doux et humide qui a permis la mise en place de s em is précoces, dès le 10 août. « L’objectif est d’avoir des colzas bien implantés pour qu’ils atteignent le plus rapidement possible le stade 6-8 feuilles à partir duquel ils sont moins sensibles aux attaques d’insectes, altises notamment », explique Eneko Barthaburu, responsable marketing colza chez BASF. Autre élément notable de l’année 2016-2017 : la sole est conforme aux moyennes des années précédentes. Après une campagne 2015-2016 très sèche, beaucoup d’agriculteurs n’avaient pas semé ou perdu des hectares suite aux conditions climatiques (on estime à environ 8% la perte de récolte cette campagne-là en raison des conditions climatiques). Mais la récolte 2017 s’est bien déroulée, hormis en Lorraine, avec une moyenne nationale avoisinant les 38 q/ha. « Ces conditions agronomiques favorables couplées à un marché plutôt porteur ont créé une ambiance favorable pour les semis de colza 2017 », détaille Eneko Barthaburu. 38
Premiers pas pour Tanaris® chez BASF Acteur majeur du marché des herbicides colza, BASF a un portefeuille « adapté à la situation » avec sa tête de proue Alabama : cet herbicide présente « un spectre large, une efficacité en fonction des espèces de géranium autour de 85%, mais surtout une souplesse d’utilisation – application en prélevée ou postlevée précoce – appréciée de ses utilisateurs » note Eneko Barthaburu. La solution de BASF est d’ailleurs souvent la colonne vertébrale de la stratégie ‘herbicides’ sur colza : il peut être appliqué seul ou en programme dans le cas de pression importante. « Si Alabama® reste notre fer de lance, nous travaillons aussi sur d’autres innovations destinées à s’adapter à la flore présente localement », annonce le responsable de BASF : Tanaris®, herbicide colza associant deux matières actives, le diméthénamide-P (DMTA-P) et le quinmérac, a été homologué en mai 2017 et utilisé pour la première fois sur les semis 2017. « Ce n’est pas un produit solo mais à utiliser en mélange soit avec le Novall®, pour les zones où l’on cherche à réduire les quantités d’herbicides apportées, soit avec le Springbok ou le Butisan® S, lorsque l’on cherche à renforcer l’efficacité géranium et à la rendre plus robuste », précise-t-il. En 2018, BASF va continuer la réflexion sur les équilibres de mélanges de
Tanaris® avec des produits nonmaison. « Les essais en cours sont pour l’instant prometteurs. Notre objectif est de nous rapprocher le plus possible des besoins exprimés par les agriculteurs en termes d’efficacité, de rapport technico/économique et de confort/souplesse d’utilisation. BASF a l’ambition de participer à faire évoluer les techniques de désherbage, à l’image des travaux que nous menons sur les couverts associés ou les herbicides Clearfield® pour les variétés de colza tolérantes à l’imazamox et en situation de flores spécifiques : c’est une offre qui actuellement a du mal à se démocratiser. Mais cette solution reste la plus efficace, notamment contre géranium ou orobranche. La valeur A.J. technique est bien là, reste maintenant à convaincre davantage », conclut Eneko Barthaburu.
Deux nouveautés chez Dow en 2018 Chez Dow AgroSciences, on mise pour la campagne actuelle sur les solutions en portefeuille qui s’appuient sur la propyzamide (Ielo, Yago, Biwix et Kerb Flo), en solo ou associé. « En 2016-2017, la propyzamide a trusté la moitié du marché environ et nous devrions être sur ces mêmes parts de marché pour la campagne qui s’ouvre », souligne Frédéric Lievens, responsable marché chez Dow. La société est par ailleurs dans les starting-blocks pour le WIKIAGRI.FR
lancement de deux nouveautés pour le printemps 2018 : tout d’abord, un nouvel herbicide pré et post-levée précoce associant du métazachlore, du piclorame et de l’aminopyralide. « En formulation SC, cette solution présente un large spectre antigraminées et anti-dicotylédones. Mais aussi plus de souplesse puisqu’elle pourra être utilisée en prélevée et jusqu’à post-levée jusqu’à 4 feuilles » détaille Frédéric Lievens. Second lancement annoncé pour 2018, l’association d’Arylex et de piclorame « qui va permettre d’adapter le désherbage de post-levée comme pivot du désherbage colza. Son profil complet – gaillet, chardonmarie, fumeterre… - en particulier sur les dicotylédones majeures et les plus problématiques en colza va permettre d’intervenir au bon moment en postlevée, quand on sait le colza viable » détaille le spécialiste de Dow. Cette nouvelle solution de désherbage colza sera utilisable à petite dose (entre 0,25 et 0,5 l/ha). « Il s’agit là d’une réelle innovation sur un marché plutôt orientée prélevée qui va permettre aux producteurs de repenser leur désherbage colza en investissant au bon moment, quand le colza est
viable : Dow apporte désormais une solution sur une plage d’utilisation allant de 4 feuille jusqu’à la reprise de végétation, soit de septembre à fin janvier », conclut Frédéric Lievens. Enfin, Dow AgroSciences annonce le lancement d’un blog (https:// n ou vel l e s- p rat iqu e s- col z a.co m) pour accompagner les pratiques des agriculteurs sur le terrain.
Philagro : une nouvelle solution pour 2018 Autre acteur de ce marché, Philagro a des solutions à proposer à la fois sur les produits dits ‘fop’, c’est-à-dire efficace sur repousses de céréales (blé ou orge) présents dans les colzas en fin d’été et qui peuvent concurrencer les jeunes plants de colza, souvent lors des premières levées (septembre) ; et sur les produits dits ‘dime’, utilisés sur autres graminées, Ray-Grass et vulpins essentiellement. « Dans la première catégorie, on retrouve en particulier Pilot® et Targa® Max, dans la seconde Philagro est présent avec Vésuve®, associant ‘fop’ et ‘dime’ », explique Yves Besnard, chef marché cultures industrielles. La société est présente historiquement sur ce marché des anti-graminées spécifiques et
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attend l’homologation d’une nouvelle solution avec une formulation et une concentration différente (concentré émulsionnable) « qui va remplacer le Vésuve® actuel », précise Yves Besnard. La solution devrait être autorisée dans les prochaines semaines et commercialisée pour les utilisations de fin d’été 2018. « Cette innovation va notamment permettre une modulation des doses basses et amener une réponse haute d’efficacité pour Ray-Grass et vulpins. » Céline Zambujo
BASF partage son expertise avec opticolza.fr « BASF et le colza est une longue histoire : depuis plus de 30 ans, nous proposons au marché des nouvelles molécules, que ce soit en herbicides – avec Novall, Alabama par exemple – ou en fongicides – Caramba, SDHI avec Pictor Pro. C’est un marché sur lequel nous avons beaucoup de connaissance et sur lequel nous tenons à rester présents et faire partager nos connaissances. C’est dans cette optique que nous avons développé le site ‘opticolza.fr’ pour mettre à disposition ces informations au plus grand nombre », explique Eneko Barthaburu, responsable marketing colza chez BASF.
ENCORE PLUS DE LIBERTÉ TERRAIN.
LE PREMIER PORTE-BUSES À SÉLECTION PNEUMATIQUE
Une révolution dans la pulvérisation: Le Pentix SP fait son entrée dans la gamme des porte-buses Tecnoma. Un interrupteur, distant de la rampe, qui vous permet de sélectionner en un clic votre buse. Ainsi vous gagnez en temps et êtes protégés de toute contamination. Sur route comme aux champs, le pulvérisateur porté Maxis est toujours prêt à vous accompagner grâce à son gabarit routier irréprochable. Son excellent rapport capacité/poids allié à la nouvelle rampe TecLine-R avec suspension brevetée SMART-ACTIVE vous assure une application homogène et de haute précision. N’attendez plus... Une pulvérisation à l’état pur ! Pour plus d’informations contactez nous www.tecnoma.com ou sur facebook @groupe.tecnoma
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AGRONOMIE
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Un couteau suisse anti-limaces dans la poche La société De Sangosse a lancé en août dernier son application ‘Ciblage’. Plus d’excuse donc de se faire surprendre : l’information et les alertes tombent directement dans la poche ! L’info dans la poche La nouvelle application permet d’avoir ainsi toutes les informations nécessaires au pilotage de sa stratégie anti-limace dans la poche. D’un simple clic, l’agriculteur dispose des informations compilées, connaît quasiment en temps réel la pression enregistrée autour de sa parcelle et reçoit des alertes en cas de dépassement de seuil. ©De Sangosse
> L’application ‘Ciblage’ permet de réduire ses coûts de lutte contre les limaces, avec des traitements justifiés en fonction de l’activité, une baisse des applications en cas de faible pression, et un ajustement des applications préventives pour éviter une destruction et un re-semis ultérieur.
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viter les surprises et anticiper les problèmes. Le retour de l’observation en agriculture est sans doute un des grands enseignements de ces dernières années, soutenu par les plans Écophyto et la montée en puissance du biocontrôle. Les entreprises de la protection des plantes l’ont bien compris et ne vendent désormais plus des solutions phytosanitaires, mais un pack comprenant des outils d’aides à la décision (OAD) basés sur des modèles permettant aux agriculteurs de justifier les interventions faites sur leurs cultures.
C’est bien dans cet esprit qu’a été lancé en août dernier l’application smartphone ‘Ciblage’ par la société De Sangosse. Gratuit et disponible sous iOS et Android, « ce nouvel outil mis à disposition des agriculteurs permet de connaître à tout moment la pression limace sur leur secteur Il s’appuie sur notre Observatoire, lancé en 2003, comptant désormais plus de 800 agriculteur-piégeurs qui relèvent leurs pièges et renvoient leur données géolocalisées deux fois par semaine pour le colza, une fois pour les autres cultures », explique Pierre Olçomendy, chef marché ‘anti-limaces’ chez De Sangosse. 40
Mieux, l’application est complétée par une newsletter d’information envoyée chaque semaine lors des implantations de culture afin de permettre aux agriculteurs de gérer au plus près le risque ‘limace’. Au menu de cette lettre technique : les méthodes alternatives de lutte, des conseils d’intervention, de réglage. « L’application ‘Ciblage’ n’est pas seulement conçue comme un outil d’envoi et de réception de données. C’est aussi un recueil de services avec une compilation d’informations utiles dans cette lutte contre les limaces », poursuit le chef de marché : un arbre de décision permet ainsi à l’agriculteur de déterminer quelle stratégie est adaptée à sa pression, avec quel(s) type(s) de solution(s). « Cela peut être une solution chimique comme un conseil de roulage, de travail du sol ou de déchaumage. » Egalement intégrée dans l’application, la grille Acta qui définit le risque, mais aussi des tableaux de réglage pour apporter la bonne dose à l’hectare (plus de 400 tableaux sont répertoriés contenant tous les épandeurs, micro-granulateurs ou semoirs vendus sur le marché). « L’application ‘Ciblage’ a vraiment été conçue dans une optique de praticité pour l’agriculteur. C’est un outil lui permettant de définir sa stratégie qui l’aide à mieux intervenir après observation, avec une pression
‘limace’ déterminée en temps réel et au plus près de ce qui l’intéresse, à savoir sa parcelle. On apporte ainsi une solution concrète en proposant aux agriculteurs un outil ergonomique, simple d’utilisation lui permettant de ne plus se faire surprendre par le ravageur car chaque année des parcelles sont encore retournées à cause d’interventions tardives », conclut Pierre Olçomendy. Céline Zambujo
©De Sangosse
> L’application ‘Ciblage’ permet d’accéder à l’activité générale des limaces sur un secteur donné. Cette géolocalisation permet de voir l’activité du ravageur en temps réel. Un gain de temps notable, surtout en cas de parcellaire éclaté.
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GUIDE DES INNOVATIONS 2018
Machinisme AMAZONE www.amazone.fr
UX 3200 Spécial Medium encore plus précis
Le pulvérisateur traîné AMAZONE UX 3200 Spécial MEDIUM est destiné aux exploitations agricoles de taille moyenne. Il est dorénavant possible d’équiper l’UX 3200 Spécial MEDIUM de la coupure de tronçons GPS SWITCH, lui permettant d’accroître la précision pour toutes les applications de la pulvérisation.
Les évolutions du Pantera 4502 AMAZONE profite de l’évolution du PANTERA 4502 vers la norme antipollution Tier4 Final pour apporter des nouveautés sur son appareil. Le PANTERA peut dorénavant être équipé de motoréducteurs surpuissants, offrant encore plus capacité de traction aux roues, même dans les parcelles avec des dénivelés importants. Cette version est dénommée PANTERA+. Pour les cultures plus spécialisées (maïs, sorgho, colza…), des équipements complémentaires sont proposés tels que des protections
extérieures de réducteurs, des diviseurs devant les roues ou une bâche de protection sous le châssis ; ceci afin de préserver au mieux les cultures hautes. Le débit de remplissage maximum par aspiration passe dorénavant à 600 l/min grâce à un hydro-injecteur. Le PANTERA est ainsi complètement rempli en moins de 10 minutes. Le dispositif de remplissage par pression extérieur a également été déplacé vers l’avant dans l’unité de rangement. Un moteur Deutz de 218 ch (160kW), Tier 4 Final avec filtre à particules (FAP) et réservoir AdBlue équipe ce nouveau automoteur Amazone.
étendu à 8 sections avec 5 sous-sections chacune pour un ajustement encontinu de la nappe d’engrais, tout en conservant la technologie d’épandage BOGBALLE en quadruple recouvrement (4 nappes d’engrais superposées). Sur le fond l’expression “contrôle des sections” – ne peut être appliquée à un épandeur centrifuge, c’est un nonsens – car un épandeur centrifuge n’est pas réellement contrôlable par sections. Si la surface à gérer par le système GPS pour une rampe de pulvérisateur d’une largeur de 24 m est de 24 m², celle d’un épandeur sera de 1800 m², toujours avec 24 m entre passage – Voilà pourquoi le contrôle de section appliqué à un épandeur est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît ! Techniquement, il s’agit de faire “pivoter le cœur de la nappe pour ajuster la concentration de l’engrais” selon la configuration de la parcelle. Néanmoins, pour suivre la tendance des expressions actuellement utilisées par la profession et comprises de tous – on utilise la terminologie “contrôle des sections”.
BOGBALLE www.bogballe.com
Dual Dynamic, double fonction en continu BOGBALLE, une fois de plus se différence sur le marché et met au service de l’agriculteur deux grandes innovations : 1. Contrôle des sections par ajustement asymétrique de la nappe d’engrais. Dans le domaine de la gestion automatisée des coupures de section, l'ajustement de la nappe d’engrais a maintenant été
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Modulation de dose droite/gauche. Le nouveau Dual Dynamic permet de doser des quantités d’engrais de façon variable et individuellement du côté droit et du côté gauche afin de pouvoir utiliser des cartes de préconisations intra-parcellaires encore plus précisément. Pour rappel, BOGBALLE A/S est le pionnier de l’épandeur contrôlé par système GPS depuis 1991.
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INNOVATIONS 2018 CASE IH www.caseih.com
MACHINISME automatique, la marche en crabe directrice (quatrième mode de direction) ainsi que le concept de cabine entièrement revu. Les nouveaux modèles SCORPION possèdent tous un système hydraulique de travail optimisé et des capacités de levage comprises entre 3,2 t et 6 t et d'une hauteur de levage de 9 m. La transmission hydrostatique VARIPOWER ou VARIPOWER PLUS à trois gammes de vitesse que le conducteur peut commander facilement sur le joystick.
Premier tracteur CVX à chenilles et les mises à jour des modèles de milieu de gamme Une nouvelle transmission CVXDrive en option améliore la productivité et l'efficacité des Quadtrac La transmission ActiveDrive 8 à huit rapports en Powershift maintenant proposée comme option sur les tracteurs Maxxum Multicontroller / Amélioration de la suspension avant, optimisation de la direction et mise à niveau ISOBUS pour le Puma. Transmission 100 % mécanique : La transmission CVX transfère mécaniquement la puissance du moteur à la transmission. Active Hold Control : Tous les modèles avec transmission CVX sont équipés de la fonction Active Hold Control. Ce système empêche le tracteur de reculer lors d'un arrêt en pente et lui permet de repartir sans avoir à utiliser l'embrayage ou les freins. Régime moteur réduit : Case IH a développé la transmission CVX pour assurer un maximum d'efficacité. La transmission CVX est conçue pour réduire au maximum votre consommation de carburant. Le système APM (Gestion automatique de productivité) règle le régime moteur.
CLAAS www.claas.fr
Les Jaguar 800 et 900 Avec les JAGUAR 800 et 900, CLAAS propose une gamme complète d’ensileuses extrêmement performantes. La nouvelle précompression hydraulique à gestion intelligente assure une qualité de coupe optimale. Le nouveau rotor V-MAX offre la possibilité de déplacer les portecouteaux afin d’obtenir une éjection symétrique du fourrage même avec la moitié des couteaux. Il peut être combiné à l’éclateur pour des longueurs de coupe maximales de 30 mm. Le nouveau rotor propose ainsi une large plage de longueurs de coupe : la coupe peut être très courte avec tous les couteaux, par exemple pour des applications type méthanisation, ou très longue avec la moitié des couteaux, par exemple pour le SHREDLAGE. Le remplissage automatique des remorques de transport est désormais possible par l’arrière. Les JAGUAR 800 peuvent bénéficier du système AUTO FILL comme système d’assistance au chauffeur pour le chargement de la remorque par les côtés et par l’arrière. La détection de la charge des remorques de transport est également proposée.
FENDT www.fendt.com/fr
Moissonneuse-batteuse Fendt Ideal dans les classes de puissance 7, 8 et 9
Le développement de la machine IDEAL s'inscrit ainsi dans un environnement de marché tourné vers l'avenir. Cette moissonneuse-batteuse IDEAL unique en trois modèles, de 451, 538 et 647 ch. La Fendt IDEAL 9 et la Fendt IDEAL 8 equipées de moteurs MAN, et la Fendt IDEAL 7 par son moteur AGCO Power. Performance maximale, même hors champ L'étroit châssis de seulement 1,40 m offre davantage de place pour les plus larges pneumatiques et les chenilles. La Fendt IDEAL respecte ainsi les règles de circulation actuelles, avec des largeurs extérieures maximales de moins de 3,30 m et 3,50 m. À une largeur extérieure maximale inférieure à 3,30 m avec le train de chenilles TrackRide 26 pouces, la Fendt IDEAL 9 génère une empreinte au sol de 2,55 m² et réduit ainsi la pression exercée.
Fendt Rogator 600 et Fendt Rogator 300
Plus de modèles et plus de puissance CLAAS présente la nouvelle gamme de chargeurs télescopiques SCORPION développés en coopération avec Liebherr Harsewinkel. Les nouveaux modèles SCORPION développent davantage de puissance du fait de forces de levage supérieures et de nouveaux systèmes d'assistance au conducteur, comme le système de gestion moteur DYNAMIC POWER, le nouvel assistant SMART LOADING autorisant la commande de précision du système hydraulique de travail avec sécurité de surcharge, le frein de stationnement tout
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AGCO/Fendt poursuit sa course au titre de constructeur Full-Line en proposant des pulvérisateurs traînés et automoteurs. La série de pulvérisateurs automoteurs Rogator 600 se décline en trois modèles, d'un volume nominal de 4 000, 5 000 et 6 000 litres et de largeurs de travail pouvant atteindre 36 mètres. Ces modèles s'adressent plus particulièrement aux grandes exploitations et aux entrepreneurs de travaux agricoles. La gamme de pulvérisateurs traînés Fendt Rogator 300 est de conception entièrement nouvelle. S'inspirant du succès des pulvéri-
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sateurs automoteurs Rogator 600, les nouveaux pulvérisateurs traînés ont été conçus avec un volume nominal de 3 300, 4 400, 5 500 et 6 600 litres et des largeurs de travail de 24 à 30 mètres. Tous les Rogator 600 et Rogator 300 sont équipés de série de rampes en aluminium.
GREAT PLAINS www.greatplainsmfg.fr
Centurion et Saxon proposés en 6 mètres Désormais, la gamme CENTURION/SAXON est disponible en trois largeurs : 3 mètres, 4 mètres et 6 mètres avec des écartements de 16.7 ou 12.5 cm afin de s’adapter à toutes les conditions de semis et tous les itinéraires. Les trois versions sont homologuées pour le transport sur route en Europe. Pour les chantiers de semis direct, le SAXON, tout comme le SPARTAN, est équipé d’une rangée de disques Turbo, conçus pour préserver la structure, en perturbant le moins possible les horizons pédologiques. Ils permettent également de couper et d’émietter une grande quantité de résidus. Le semoir de semis direct best-seller SPARTAN est désormais disponible en cinq largeurs : 6, 8, 9, 10 et 12 mètres. Par ailleurs, la distribution est réalisée à présent par entraînement hydraulique, pour une meilleure régularité de semis. Soulignons aussi que la nouvelle tête de répartition autorise la fermeture de rang par rang manuellement. Enfin, les SPARTAN, à l’exception du 6 m, sont équipés d’une nouvelle vis de remplissage pour un débit plus élevé.
HARDI-EVRARD www.hardi-fr.com
Un nouveau-né dans la gamme Alpha
EVRARD propose maintenant l’ALPHA en version 5000 litres. Dans cette nouvelle évolution, l’ALPHA est équipé d’une motorisation 245ch Tier IV final, répondant aux dernières normes en vigueur, de rampes aluminium POMMIER de 24 à 45 mètres ou Twin Force de 24 à 36 mètres. La cabine CLASSE 4 de l’ALPHA bénéficie de nombreuses améliorations offrant plus d’accessibilité et de confort au conducteur. L’ALPHA 5000 bénéficie, de l’ensemble des technologies EVRARD. La régulation DPAE REGULOR, disponible en version standard ou IsoBUS, vous permet d’utiliser les fonctions spécifiques EVRARD. Vous retrouverez ainsi le DuoSpray ou l’OptiSpray, la circulation continue par retour COUP’NET ou encore les pilotages du rinçage ou du remplissage depuis la cabine ou depuis le poste de mise en œuvre. L’Alpha 5000 peut être équipé de la toute nouvelle gestion de rampe Active Boom Pro, pour permettre à l’utilisateur de bénéficier d’une performance de rampe inégalée. L’ALPHA est conçu pour travailler à des vitesses élevées tout en apportant un confort maximum. De série, l’ALPHA 5000 est équipé de la suspension pneumatique EVRARD. Pour limiter les dommages aux cultures, le châssis, réalisé en acier à Haute Limite d’Elasticité, est constitué de longerons en U et de traverses rivetées afin d’obtenir un poids mort minimum. La disposition des organes de l’appareil a été spécialement étudiée pour garantir une répartition des charges optimum entre les essieux avant et arrière. En équipement facultatif, l’ALPHA peut recevoir une variation de voie hydraulique, un équipement de plus en plus demandé par les utilisateurs.
Pulvériser plus bas, plus vite et plus précisément avec l’Active Boom Pro
il permet également de travailler même en pleine nuit. L’objectif final étant bien évidemment la réduction de la dérive en rapprochant la rampe de la cible. Indispensable sur grande largeur, l’Active Boom Pro est le système le plus évolué en termes de précision de gestion de hauteur de rampe, cette dernière est totalement pilotée. Les débits de chantier sont considérablement augmentés. Pour son record du monde, EVRARD avait équipé la machine pour l’occasion de l’Active Boom Pro. Cette technologie a permis à EVRARD et son Météor 5400 44m, de pulvériser plus de 136ha en une heure. Réalisé dans des conditions optimales, l’appareil travaillait à la vitesse de 45km/h tout en conservant une hauteur de rampe constante.
HORSCH www.horsch.com
Horsch dévoile la version 12 mètres de l’Avatar SD Afin de répondre aux exigences du semis direct, l’Avatar 12 SD propose un effort de terrage jusqu’à 350 kg par élément semeur. Comme pour la version 6 mètres, les éléments semeurs sont fixés sur un système à plots caoutchoucs sans entretien spécialement développé pour cette application. L’Avatar 12 SD dispose d’une seule rangée d’éléments semeurs avec 25 cm d’entrerang. Cette caractéristique associée à la géométrie des disques semeurs permettent de limiter les mouvements de sol et ainsi, de lutter efficacement contre la levée des adventices dans le cadre du semis en Low Disturbance (faible perturbation). L’Avatar 12 SD, intègre une trémie d’une taille de 5 800 litres composée de deux cuves de 2 900 litres, avec en option la possibilité de l’équiper d’une troisième cuve de 350 litres.
EVRARD, présente la nouvelle gestion automatique de rampe Active Boom Pro. Les applications de produits phytopharmaceutiques exigent de plus en plus de technicités. L’Active Boom Pro permet à son utilisateur d’augmenter ses vitesses d’applications en conservant une hauteur de rampe constante. Grâce à une stabilité hors pair,
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INNOVATIONS 2018 Pulvérisation de précision, Horsch à la pointe de l'innovation
MACHINISME nouvelles moissonneuses-batteuses John Deere série 700, ont été équipées du dispositif de réglage interactif de nouvelle génération, ICA2. Après l'optimisation des réglages de la machine tels que la régulation de la vitesse d’avancement, la qualité et la perte de grains ou encore la propreté en trémie permis par le dispositif ICA, le dispositif ICA2 modifie automatiquement les réglages afin de maintenir le rendement souhaité à un niveau constant. Selon une étude menée par l'Université de Göttingen en Allemagne, le dispositif ICA2 améliore de 20% en moyenne l'utilisation des capacités de la moissonneusebatteuse. Les utilisateurs remarqueront également immédiatement le nouveau mono-levier CommandPRO qui comprend jusqu'à sept boutons programmables afin de personnaliser les fonctions les plus utiles ainsi que la nouvelle console GSD 4600 facile à utiliser.
JOSKIN www.joskin.com Déjà médaillé d’argent pour le système de pilotage de rampe BoomControl lors de l’édition 2013 d’AGRITECHNICA, HORSCH continue d’innover et lance le BoomControl Pro Plus. Ce dispositif, unique sur le marché, permet de pulvériser au plus près de la cible, même dans des parcelles avec de fortes variations de dévers. L’innovation HORSCH a été primée une nouvelle fois aux SIMA Awards 2017. Le Leeb LT AutoSelect a reçu une citation pour son système offrant la possibilité d’optimiser la hauteur de rampe en fonction de l’écartement des buses.
JOHN DEERE www.deere.fr
Le Mega continue son apprentissage
Les caisses des Trans-CAP 6000/20BC150 et 6500/22BC150 peuvent dorénavant se décliner en version avec bennage latéral. Cette option permet d'augmenter la polyvalence des bennes Trans-CAP, en facilitant le déchargement dans des bâtiments de faible hauteur, ainsi que le tonnage transporté grâce à la possibilité de tracter une seconde remorque Tetra-CAP. Les ridelles latérales sont articulées sur des charnières soudées, elles-mêmes fixées sur un profilé. Le déverrouillage des ridelles est commandé hydrauliquement depuis la cabine du tracteur et offre une hauteur d'ouverture latérale de 600 mm. La fermeture des ridelles ne nécessite pas d'intervention manuelle. Un joint de forte section positionné sur tout le pourtour des ouvertures de caisse offre une bonne étanchéité. Cette option de vidange latérale sur Trans-CAP vient s'ajouter aux gammes de bennes à basculement latéral Tetra-CAP et Delta-CAP.
« 2 semences différentes ». Mais également une version de 8m de largeur de travail, repliable, l’ESPRO 8000 R. L’ESPRO 8000R est un semoir possédant une trémie de 5500 litres, uniquement dédiée à la semence. Ce semoir, qui possède 2 distributions avec 2 têtes de répartition, s’adresse aux grosses exploitations de grande culture ou aux entrepreneurs de travaux agricoles. Les autres caractéristiques spécifiques distinctives, qui existent depuis le lancement des semoirs ESPRO en 2015, ont bienentendu été conservées sur ce nouveau modèle : - Des roues de grand diamètre (900 mm), au profil exclusif, décalées et équipées de crampons prédominants pour un affinage idéal du lit de semence et une faible puissance requise. - La barre de semis CROSSFLEX assurant une levée homogène et un semis de qualité grâce à un maintien des élastomères par un profil en croix pour un meilleur suivi du terrain. - Les réglages ultra-simplifiés, la gestion automatisée des demi-tours, les terminaux conviviaux (VT ou CCI) et la compatibilité ISOBUS, qui en font un outil dont le confort d’utilisation est unanimement apprécié. - La polyvalence et la rapidité qui lui permettent d’implanter une large variété de graines à des vitesses élevées. Il s’adresse à tous les itinéraires techniques. Pour le semis sur labour ou en terres légères, il peut être doté de roues de rappui frontales avec pression ajustable depuis la cabine.
LEMKEN www.lemken.com/fr/
KUHN
Semoir monograine Azurit, pour semer plus vite et plus précis
www.kuhn.fr En s'appuyant sur les performances éprouvées sur le terrain des moissonneuses-batteuses de la série S600 introduites en 2012, les nouveaux modèles de la série S700 bénéficient des dernières avancées technologiques en matière de récolte automatisée. Les nombreuses améliorations facilitent la tâche du chauffeur en permettant à la machine d'effectuer les réglages nécessaires automatiquement et en temps réel. Pour que les chauffeurs puissent optimiser plus facilement les performances de leur machine, les
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Le semoir Espro aussi disponible en 8 mètres Après l’introduction des semoirs ESPRO 6000 RC en largeurs 6m repliable au SIMA 2017, la gamme KUHN s’étoffe à nouveau avec l’arrivée de plusieurs modèles : ESPRO 4000 RC (4m) repliable, avec la double-distribution « semence-engrais » ou
Le concept DeltaRow permet d’implanter des graines en quinconce sur deux rangs espacés de 75 cm. Cette innovation d’implantation procure davantage de lumière, d’eau et de nutriments disponibles pour chaque plante. Grâce à cette technique, le sol présente un meilleur enracinement et procure ainsi un meilleur développement de la plante. Une seule ligne d’engrais starter est déposée en localisé entre les deux rangs DeltaRow ce qui permet une implantation optimum entre les deux rangs. L'enracinement plus dense est un avantage
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dans les endroits exposés à l’érosion par rapport au rang individuel. Cela conduit, surtout en cas de stress hydrique, à une résistance accrue du peuplement. Une fermeture des rangs plus rapide lorsque les jeunes plants se développent, réduit l’évaporation et permet des économies de produits phytosanitaires grâce à la répression des mauvaises herbes. Dans la mesure où la distance entre les lignes de semis est de seulement 12,5 cm, les rangs peuvent être récoltés avec des cueilleurs conventionnels. Ce concept novateur a reçu lors du salon d’Agritechnica le prix machine de l’année.
Diamant, une charrue hors du commun Avec plus de 4 000 exemplaires vendus, la Diamant 11 devient le modèle de charrue de grande taille LEMKEN le plus plébiscité. Cette charrue reçoit l’innovation Optiline. Cette innovation est le premier et le seul système de réglage pour ce type de charrue qui permet un labour sans effort latéral. Optiline compense l’effort latéral qui provient de la position asymétrique de la charrue derrière le tracteur. Un vérin sous pression transmet au tracteur une force opposée à l’effort latéral, provoquant le déplacement de la ligne de traction tracteur / charrue vers le milieu de l’essieu arrière. Il en résulte une économie de carburant pouvant atteindre 10%. De plus le travail du conducteur est allégé car il ne doit plus contre braquer.
Combiné de semis solitair 25 – une polyvalence à toutes épreuves Le Solitair 25 s’adapte facilement à différents types de conditions. Le Solitair 25 peut recevoir une multitude d’outils LEMKEN. Ce combiné de semis innovant peut être couplé à un déchaumeur à disques Heliodor, un cultivateur à dents Kristall où une herse rotative Zirkon. Ce semoir peut également fonctionner en version semoir en ligne ou semoir monograine par l’intermédiaire du semoir Azurit. Cette flexibilité procure à l’Agriculteur un large choix de travail et lui permet de travailler en toutes conditions. Cette polyvalence existe uniquement chez LEMKEN. Le Solitair 25 utilise un dosage vertical, une technique innovante. Les quatre unités de dosage situées dans les quatre têtes de distributions dosent les semences. Chaque unité de dosage est équipée par son propre entraînement électrique. La vitesse de rotation de l‘unité de dosage ainsi que le volume de chaque cellule qui le compose sont réglés par le moteur électrique. La combinaison entre la capacité volumétrique des cellules et la vitesse garantit un écoulement uniforme des semences en toutes conditions. Cette technologie permet de semer des doses allant de 0,5 à 500 kg/ha. En complément du dosage, ce semoir reçoit un dispositif de jalonnage innovant. Quatre têtes de répartitions placées directement au-dessus de la barre de semis garantissent une excellente répartition transversale. Cette solution comporte un dispositif de jalonnage hydraulique intégré et procure une répartition homogène dans chaque tuyau, même pendant le jalonnage. Grâce à cette solution innovante, aucune semence ne retourne en trémie.
MASSEY FERGUSON www.masseyferguson.fr
Les nouveaux tracteurs Effet S de 95 à 400 chevaux
La nouvelle gamme S Massey Ferguson inclut les modèles MF 5700 S, MF 6700 S, MF 7700 S et MF 8700 S. Le nouveau MF 5709 S de 95 ch rejoint la gamme Dans le même temps, Massey Ferguson intègre l’Effet S au tout nouveau MF 5709 S de 95 ch. Équipé de la même technologie que celle des modèles supérieurs de la gamme MF 5700 S, ce tracteur offre les mêmes fonctionnalités haut de gamme dans un format compact.
Le MF 5709 S est proposé au choix avec la transmission Dyna-4 ou Dyna-6 et est doté de la fonction neutre à la pédale de frein ainsi que de l’option AutoDrive. Le joystick multifonction intégré, le choix des différents circuits hydrauliques et le capot plongeant en font le tracteur chargeur parfait. Tous les modèles Effet S de toutes les gammes sont désormais dotés en option du terminal tactile ISOBUS Fieldstar 5. Ce terminal allie la facilité d’utilisation et la commodité d’une tablette pour des fonctionnalités agricoles ultra précises et puissantes et fonctionne avec différents récepteurs GNSS au choix.
MICHELIN www.agricole.michelin.fr
Michelin acquiert PTG et Téléflow
Ces acquisitions témoignent de l'intention de Michelin de devenir le leader mondial des CTIS sur le marché agricole. Cet investissement permettra à Michelin de contribuer à maximiser les performances agronomiques et économiques des agriculteurs, tout en protégeant leur atout le plus précieux : le sol. Ces acquisitions marquent également une transition pour la Ligne Produit Agricole de Michelin, de la simple fabrication de pneus agricoles à l’édition de solutions tenant compte de tous les aspects touchant à l'interaction du pneu avec le sol. Bien connu pour AIRBOX/mobil, un système de gonflage essieu par essieu pour véhicules stationnaires, PTG a également développé le système RDS qui permet un réglage entièrement automatisé de la pression pour les véhicules en déplacement. Téléflow est l'un des leaders dans le domaine des systèmes centraux de gonflage des pneumatiques : premier fournisseur de systèmes de contrôle de la pression des pneumatiques dans le secteur militaire, et travaille en étroite collaboration avec de nombreux fabricants d'équipements de première monte. Le produit le plus connu de l'entreprise, IN-MOTION CONTROL, permet aux utilisateurs de sélectionner le terrain et la charge transportée : il adapte automatiquement la pression des pneus aux conditions ambiantes. Après le lancement de MICHELIN EvoBib et de sa technologie ADT (Adaptive Design Technology), cette alliance avec deux leaders européens des systèmes de contrôle de la pression des pneus permet à
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INNOVATIONS 2018 Michelin de proposer à ses clients des systèmes complets pour optimiser l'interaction de leurs machines avec le sol, que ce soit sur le terrain ou sur la route. Passant du statut de fabricant de pneus « pur » à celui de fournisseur de solutions complètes, Michelin répond aux défis des agriculteurs avec des offres qui simplifient la gestion de la pression des pneus. Les pressions peuvent être ajustées rapidement et automatiquement, permettant de travailler à basse pression aux champs, pour protéger le sol et augmenter la productivité et les rendements, et à des pressions plus élevées sur la route, pour assurer une meilleure stabilité à haute vitesse et améliorer la longévité des pneus.
NEW HOLLAND www.newholland.com
La gamme des tracteurs T6 s’agrandit New Holland Agriculture complète sa gamme T6 avec le nouveau T6 Dynamic Command. Les nouveaux modèles T6.145, T6.155, T6.165 et T6.175 sont les seuls sur le marché à offrir une transmission Semi Powershift à huit rapports, avec technologie à double embrayage. Le T6 Dynamic Command est disponible en version compatible ISOBUS Class 3. En attelant au T6 une presse à balles rondes New Holland équipée du système IntelliBale, la presse peut arrêter le tracteur dès qu'une balle est formée, éjecter la balle et fermer la porte arrière. Il ne reste plus au conducteur qu'à appuyer sur un bouton pour reprendre le pressage.
MACHINISME pailles et les résidus de cultures afin d’accélérer la décomposition et former une fine couche de terre fine entre 2 et 5 cm d’épaisseur. Elle retient l’humidité et crée un très bon lit de semences. Cette herse étrille est également efficace pour la destruction des œufs et de l’habitat de limaces. McConnel propose sur le RAKAERATOR 6 rangées de dents qui permettent une bonne distribution des résidus et évitent les bourrages. Ces dents robustes de 1,3 cm d’épaisseur assurent une meilleure pénétration et un contact avec le sol optimal. L’espace de 5 cm entre les dents permet un mouvement du sol efficace et une destruction des résidus. Une option est également possible avec des dents de 1,4 et 1,6 cm de diamètre. L’ajustement hydraulique continu de l’angle des dents peut être changé très rapidement pour s’adapter à tous types de conditions de travail. Le remplacement des dents se fait facilement et très rapidement. Un suivi du sol est assuré en continu même lorsque les dents s’usent. Le châssis en acier du RAKAERATOR de McConnel est robuste et les dents solides ce qui confère à la machine une excellente longévité et permet d’avoir une vitesse d’avancement supérieure à 25 km/h. Grâce à une faible pression au sol, la machine glisse à travers le sol. Cela réduit la consommation de carburant et limite la puissance de traction nécessaire (minimum 120 chevaux). Pour le transport, la rangée de dents arrière se replie et limite ainsi la longueur du convoi. Le bras d’attelage assure un transport sur route confortable.
Le système novateur de vis sans fin transversale CROSSFLOW apporte une polyvalence tout à fait unique pour l’utilisation ou non du dispositif regroupeur d’andain : la vis sans fin peut être ouverte ou démontée facilement. Ce dispositif permet un transfert continu de grosses quantités de fourrage vers le côté, pour former un andain régulier. Une solution économique et légère préservant les fourrages et les sols. La NOVACAT A10 travaille en combinaison avant / arrière (faucheuse frontale de 3,0 ou 3,5 m) avec une grande capacité d’adaptation : le déport latéral hydraulique de 400 mm par côté assure un recroisement optimal et ainsi une grande qualité de fauche. Le grand dégagement au sol sur les fourrières de 37 à 55 cm garantit des manœuvres rapides sans salissure du fourrage. De plus, le nouveau boîtier Y DRIVE et les sécurités contre les obstacles hydrauliques NONSTOP LIFT équipant chaque groupe faucheur sont uniques.
SKY AGRICULTURE www.sky-agriculture.com
PÖTTINGER
La nouvelle génération des semoirs Maxidrill
www.poettinger.at/fr_fr/
Novacat A10 Collector et Crossflow PAYEN www.payen.fr
Le Rakaerator de McConnel sur le marché français Avec une largeur de travail de 7,4 mètres, un attelage 3 points, et un système de repliage hydraulique pour un transport en toute sécurité, la nouvelle herse étrille vient compléter la gamme d’outils de travail du sol McConnel. Le RAKAERATOR a été conçu pour répartir les
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La dernière génération de combinaisons de fauche de PÖTTINGER s’étoffe avec les NOVACAT A10 COLLECTOR et NOVACAT A10 CROSSFLOW. Les COLLECTOR sont équipées de tapis groupeurs dont la commande individuelle garantit un maximum de flexibilité dans la dépose des andains : un tapis baissé et un tapis relevé permettent la dépose d’un andain central large par exemple. Les tapis groupeurs sont directement fixés sur les groupes faucheurs et leur entraînement ne se fait pas par centrale hydraulique mais par l’hydraulique du tracteur – une solution très économique. Autre avantage : une diminution du poids par rapport aux combinaisons existantes sur le marché, amplifiant encore sa rentabilité.
Le Maxidrill est un semoir rapide et polyvalent. Doté d’une capacité de trémie importante, il permet des débits de chantier élevés. Il est capable de semer sur labour, en direct et en TCS. Le Maxidrill Série 10 peut recevoir jusqu’à 3 trémies. Il est possible de gérer plusieurs semences, des engrais, des micro-granulés, des plantes compagnes, d’anti-limace. Les 3 trémies possèdent leur propre distribution électrique et sont pilotées par un seul boîtier en cabine. Le Maxidrill Série 10 intègre un nouveau système de placement des semences et/ou d’engrais qui permet de gérer 2 profondeurs différenciées sur la même ligne de semis. L’utilisateur est capable de semer 2 produits différents avec un dosage différent et une profondeur différente. Dans le cas d’un semis avec 3 produits, le troisième produit aura la profondeur du premier ou du deuxième produit au choix. Le MAXIDRILL reçoit un nouvel élément semeur. Il reprend tous les éléments qui ont fait son succès mais a été redessiné pour optimiser son passage en conditions difficiles et en présence
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de gros volumes de résidus de récolte. Il intègre des pièces moulées et des formes arrondies qui évitent l’accrochage des pailles et résidus. Sa pression est réglable de 0 à 120 kg et le réglage de profondeur est toujours centralisé sur parallélogramme. Enfin la roulette arrière est amovible pour pouvoir utiliser le semoir en conditions « extrêmes ». Dorénavant, ils reçoivent des bras moulés qui assurent une meilleure fluidité et un passage des résidus améliorés. Les moyeux sans graisseur ne nécessitent aucun entretien. Enfin et surtout, chaque disque possède son propre amortisseur contrairement à la plupart des semoirs du marché. La préparation du lit de semence est plus précise car seul le disque concerné par un obstacle va s’escamoter. L’essieu permet de soulever ou soulager le semoir dans des passages difficiles : le Maxidrill est très peu sensible au bourrage et même en situations extrêmes vous pouvez soulever votre semoir et sortir de la parcelle. Les roues du rouleau sont montées « en décaler ». Cette configuration permet d’économiser de 10 à 25% de puissance selon le type de sol.
optimales de début de saison. Les deux outils sont permutables à tout moment en quelques minutes pour accroître la polyvalence du combiné de semis. Le XEOS PRO 3.00 m EVO s’intègre dans une gamme complète de semoirs équipés de la ligne de semis Cultidisc 80 kg, de 3.00 à 6.00 m de largeur de travail avec trémie frontale.
TECNOMA www.tecnoma.com
Le porté Maxis et Pentix SP
SULKY-BUREL www.sulky-burel.fr
Nouveau semoir Xeos Pro 3 mètres Evo : puissance et maniabilité Le XEOS PRO 3.00 m EVO est le nouveau semoir Sulky équipé de la ligne de semis CULTIDISC 80 kg. Cet enterrage puissant monté sur parallélogramme permet de travailler dans toutes les conditions, du semis simplifié au semis sur labour. La conception robuste de cette ligne de semis, sans articulation, permet d’envisager des vitesses de travail élevées quand les conditions s’y prêtent. Allégé de 400 kg en comparaison de son prédécesseur et doté d’une trémie de 1000 litres, il offre une grande maniabilité même avec des tracteurs de puissance raisonnable. L’accès arrière et la nouvelle passerelle procurent tout le confort nécessaire au chargement et au réglage de débit tout en laissant un accès libre aux éléments semeurs. Le semoir est équipé en standard d’un entraînement électrique de la distribution avec console PILOT en cabine. Au choix, le XEOS PRO 3.00 m EVO peut être attelé sur une herse rotative Sulky Cultiline HR équipée de 4 rotors au mètre ou bien sur un outil à disques Sulky Cultiline XR. Ce dernier permet d’augmenter la vitesse de travail jusqu’à 12-14 km/h en conditions
Le porté Maxis sort du lot. Equipé de réservoir de 1200 et 1600 L. doté d’un châssis en acier léger et robuste, il allie un bon rapport capacité/poids allié à la nouvelle rampe TecLine-R avec suspension brevetée SMARTACTIVE qui assure une application homogène et de haute précision. Le Maxis propose une nouvelle gamme de porte-buses à sélection pneumatique : Le PENTIX SP. Un interrupteur, distant de la rampe, qui vous permet de sélectionner en un clic votre buse. Ainsi, l’utilisateur gagne en temps et en productivité en associant un pilotage simple et rapide.
VÄDERSTAD www.vaderstad.com
Le nouveau disque CrossCutter relève les défis de l'agriculture moderne
« Le Disque CrossCutter est remarquable dans les chaumes de colza et dans les couverts végétaux, tout en offrant de grands avantages directement après céréales ou en terres travaillées », explique Mattias Hovnert, Directeur Commercial & Marketing chez Väderstad, il ajoute : « Ce disque travaille intensivement avec un faible besoin de traction, pour un travail superficiel à grande vitesse, jusque 20km/h ». Excellents résultats après colza Quand le colza est récolté, il est très important de créer un faux-semis pour faire germer les graines restantes. Celui-ci, sera ensuite détruit avec un second passage d’outil, laissant un champ sain. Dans le cas contraire, les graines de colza restantes risquent de perturber les cultures à venir, même après plusieurs années. « Grâce à sa forme conique et l’excellente qualité de l’acier suédois, le Disque CrossCutter fournit une découpe totale et un intense mélange pour un travail superficiel. Cela réduit fortement le stock de graines sur l’ensemble de la surface de la parcelle », explique Magnus Samuelsson, Développeur de Concepts chez Väderstad. Le Disque CrossCutter Disc pourra équiper les déchaumeurs Carrier Väderstad. « Comme les autres disques, le CrossCutter est monté individuellement sur son bras avec suspension en caoutchouc. Le Carrier est parfaitement capable de suivre le relief de la parcelle, assurant un résultat homogène et optimal », déclare Magnus Samuelsson. Gestion parfaite des couverts végétaux De plus les Disques CrossCutter fournissent de grands avantages lors de la destruction des couverts végétaux. En travaillant intensivement à 2 ou 3 cm de profondeur, les Disques CrossCutter évitent tout mélange en profondeur des résidus de récolte. Eliminant tous les risques pour la culture suivante. Sur une exploitation agricole, le Disque CrossCutter montre également des très bons résultats sur chaumes de céréales, où le travail peu profond aidera à lutter contre les mauvaises herbes. En terres travaillées, la conception robuste et l’acier suédois permettra de créer un lit de semences parfait. Le Disque CrossCutter a un diamètre de 450mm, conçu avec l’acier suédois de grande qualité, V-55. Ce dernier est sous-traité dans l’entreprise Svensk Presshärdnig (SPH) en Suède. SPH, est le fournisseur principal des pièces d’usure endurcies et est une filiale à part-entière du Groupe Väderstad. Le nouveau Disque CrossCutter Disc sera disponible pour les Carrier 300-400, Carrier 420-820 et Carrier 925-1225 à partir de Décembre 2017.
Le nouveau Disque CrossCutter de Väderstad ouvre de nouveaux champs de possibilités pour un travail du sol efficace et des résulats optimaux. Ce disque pourra être monté sur le déchaumeur à disques, Carrier Väderstad, de 3 à 12,5 mètres de largeurs de travail.
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INNOVATIONS 2018
OAD ET SERVICES
Outils d’aide à la décision et services ADIVALOR www.adivalor.fr
La collecte des équipements de protection individuelle chimique usagés organisée dans le programme Eco Epi Les agriculteurs sont responsables de la gestion de leurs déchets d'agrofourniture ; ECO-EPI est une initiative volontaire des agriculteurs, distributeurs et industriels pour organiser la collecte des équipements de protection individuelle chimique usagés utilisés en agriculture. Ce nouveau programme apporte une solution d'élimination efficace et sûr ; les déchets collectés sont pris en charge par des entreprises spécialisées, sous le contrôle d'A.D.I.VALOR. Les fournisseurs et distributeurs partenaires arborent le logo « ECO EPI », marque de leur engagement responsable.
mances et des alarmes, ajuster les réglages (température, temporisation d’extraction etc…) voir actionner des fonctions spécifiques. Ce dispositif apporte également l’avantage d’une télémaintenance par les techniciens SAV d’AgriConsult et sa Hotline dédiée.
BASF France www.basf.com
Un nouveau vêtement de protection (EPI) certifié en phase avec la nouvelle réglementation
L’EPI certifié est une combinaison avec double fermeture à glissière, sûre, pratique, confortable et réutilisable. Elle dispose de nombreux points forts : • Les doubles zips devant permettent un enfilage facile du vêtement. • Le tissu, fabriqué en France, est un majoritaire coton, léger et respirant. • Un soufflet dos intégre une maille filet permettant une aération optimale. • Les poches et fermetures ont des rabats pour éviter toute intrusion de produits. • Les poignets sont élastiqués pour un enfilage facile des gants. • La tenue est garantie 30 cycles en lavage domestique. • Combinaison proposée en coloris gris et vert, et en 7 tailles différentes.
OptiColza, toutes les clés pour optimiser la culture du colza L’espace OptiColza, en accès libre et gratuit sur www.opticolza.fr, a été créé pour être au service des agriculteurs soucieux d’obtenir le meilleur de leur culture de colza. BASF met aujourd’hui à la disposition des agriculteurs son expertise en matière de culture du colza, afin de les accompagner dans la réussite de leur culture, dans des conditions climatiques, phytopathologiques et économiques fluctuantes et spécifiques à chacun.
AgriConsult www.agriconsult.fr
Les séchoirs connectés Agriconsult présente un nouveau système de contrôle à distance des séchoirs Law. L’utilisateur via une tablette ou un smartphone sera en mesure de suivre, partout où il se trouve, le fonctionnement de son installation. Il pourra consulter les historiques des perfor-
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La réglementation s’est précisée cette année en matière d’équipements de protection individuelle nécessaires lors de l’application des produits phytosanitaires, et tout particulièrement ceux pour la protection du corps. Dans ce nouveau contexte, CEPOVETT et BASF Agro ont collaboré pour mettre au point un nouveau vêtement de travail qui répond aux dernières exigences réglementaires. Il est disponible à la vente depuis le printemps 2017.
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Agriculture connectée, de nouvelles cultures à l'étude et lancement du site mobile de "Atlas maladies du blé" Suite au bon bilan satisfaction clients 2016, l’outil d’aide à la décision "Atlas Maladies du blé" de BASF poursuit sa diffusion et continue à innover. Il devient mobile en 2017 et BASF étudie son extension à de nouvelles cultures. L’OAD Atlas est dorénavant disponible sur tous supports mobiles (ordinateur portable, tablette, smartphone) via un site web dédié, www.mon-conseil-agro.fr (à accès sécurisé). Interactif et dynamique, le site mobile Atlas assure aux agriculteurs et techniciens cultures une mise à jour, quotidienne et en tous lieux, des risques maladies et des conseils, en fonction des évolutions météo et des traitements phytosanitaires réalisés. Il permet également de prioriser facilement les chantiers de traitement en fonction des urgences et d’enregistrer les traitements phytosanitaires réalisés, pour un conseil toujours fiable sur l’ensemble de la saison. D’autre part, BASF travaille avec Arvalis - Institut du végétal sur l’extension des cultures pilotées avec "Atlas". Un conseil "blé dur", construit sur la complémentarité de modèles Arvalis et BASF, est testé ce printemps 2017, en pilote chez plusieurs distributeurs. De plus, BASF étudie avec ARVALIS les résultats de nouveaux modèles "orges", qui sont actuellement testés dans des essais BASF, dans les principales régions de production d’orge. Ces modèles, couplés à ceux de BASF, permettront aux agriculteurs utilisateurs d’Atlas de piloter davantage d’hectares, pour plus d’anticipation, de raisonnement et d’optimisation des rendements.
Le service Observ'online de BASF, et son lien direct avec VigiCultures pour une saisie de BSV facilitée, disponibles sur les cultures de printemps Pour la campagne 2016-2017, le service mobile de suivi des observations terrain, Observ’online de BASF, propose un nouveau suivi sur les cultures de printemps : blé tendre d’hiver, orge d’hiver, orge de printemps, triticale, colza, lin oléagineux, lin fibre, maïs, pomme de terre et tournesol. Ces cultures bénéficieront de la fonctionnalité VigiConnect d’Observ’online, qui connait un franc succès grâce au gain de temps qu’elle apporte par la saisie unique des observations "BSV" pour alimenter VigiCultures®. En parallèle, le service Observ’online sera bientôt disponible pour suivre la vigne. Enfin, l’application mobile Observ’online est dorénavant disponible sur IOS 10, et toujours sur Android et IOS.
Bipilote – Piloter Sa Ferme www.pilotersaferme.com
Premier robot conseiller PILOTER SA FERME développe les outils de pilotage économique de demain en s’appuyant sur la puissance mathématique des algorithmes et le bon sens paysan. Premier service créé, la plateforme d’informations décisionnelles pilotersaferme.com. Celle-ci analyse et informe l’agriculteur sur les principales tendances du marché. Nous avons développé une approche unique de la commercialisation et personnalisable en intégrant l’analyse du marché, les données de l’exploitation et la personnalité de l’exploitant, pour aider l’agriculteur à prendre ses décisions de vente et d’achat. Chaque semaine, les agriculteurs reçoivent une information simple et personnalisée en fonction de leur exploitation. Un tableau de bord leur permet d’avoir une information
claire et répartie en trois parties. « Tendance », déterminée par l’algorithme, indique si le marché est dans une dynamique haussière ou baissière. « Opportunité », nuancée de « faible » à « élevée » permet de détecter des zones d’opportunité pour réaliser des opérations. Enfin, « Stratégie » indique à l’agriculteur une position de vente, d’attente ou de veille active. Depuis l’ouverture de la plateforme, nous obtenons un taux de fiabilité sur nos analyses de tendances de 75 %. Notre plateforme propose l’analyse sur une vingtaine de marchés français et internationaux.
Simulateur de marché Bien piloter sa ferme, c’est prendre les bonnes décisions aux bons moments. Pour aider les agriculteurs dans leur recherche de performance, Pilotersaferme.com propose et développe des parcours de formations interactifs. A travers des modules de 1 à 3 jours et suivant les besoins de chacun, les formations abordent les problématiques de stratégie de commercialisation et de compétitivité en alternant apports théoriques et mises en situation pratique grâce au 1er simulateur de marché. L’objectif est d’acquérir rapidement par le jeu une méthode qui va permettre d’acquérir les bons réflexes en matière de commercialisation et de pilotage d’entreprise. Ce simulateur, développé par Pilotersaferme.com, met à l’épreuve les agriculteurs en reproduisant des campagnes de commercialisation. En l’espace de 2 heures, ils revivent l’équivalent de 20 mois de commercialisation. Fluctuations des prix, signaux de marchés, gestion des volumes avant et après moisson, gestion des coûts de production, … tous ces éléments sont intégrés dans la simulation et permettent aux agriculteurs de construire leur stratégie de gestion de risque et de la tester. Un apprentissage par le jeu utilisé, à ce jour, par plus de 700 agriculteurs pour comprendre les risques qui pèsent sur leurs exploitations et savoir prendre les bonnes décisions en situation réelle dans un contexte difficile et incertain.
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INNOVATIONS 2018 Diagnostic de compétitivité
L’agriculture évolue aujourd’hui dans un environnement de volatilité et de concurrence internationale qui oblige les exploitations agricoles françaises à gagner en compétitivité pour être en phase avec les prix proposés sur les marchés des matières premières agricoles. Chercher à être compétitif, c’est déjà avoir des repères économiques sur son exploitation. Pour résoudre cette équation complexe au regard de la volatilité et l’incertitude les niveaux de prix futurs ainsi que de la variabilité des rendements que nous observons ces dernières années, Piloter sa Ferme propose le diagnostic de compétitivité pour permettre aux céréaliers de connaître la durabilité économique de leur entreprise. À partir de quinze à vingt chiffres issus pour la plupart de la comptabilité de l’exploitation (total des dépenses de la ferme de la dernière campagne clôturée, aides PAC, rendement de l’année comptable en cours, etc.) et de ceux agglomérés par notre plateforme, un algorithme calcule un indice de compétitivité compris entre 0 et 100% qui évalue statistiquement combien de fois le chiffre d’affaires de la ferme couvre les dépenses qu’elle engage. Cet indice est calculé au global sur l’exploitation mais aussi culture par culture. Il permet d’estimer la durabilité économique de l’exploitation et de chaque production. Le diagnostic permet également d’estimer les objectifs de chiffres d’affaires à atteindre par culture et au global sur l’exploitation pour couvrir les charges engagées.
Boréalis L.A.T France www.borealis-lat.com
Outil de pilotage de l'azote N-Pilot Après un lancement réussi dans plusieurs pays (France, Autriche, Hongrie, Roumanie, Allemagne), nous continuons le développement de notre outil en répondant aux attentes de nos utilisateurs. Le pilotage sur colza développé conjointement avec Terres Inovia, est pleinement opérationnel depuis cette année et vient compléter les bases acquises sur céréales d’hiver. Cette année l’innovation développée est une interface de synthèse et d’interprétation des données, directement consultable sur l’accès web de chaque utilisateur. Le N-Pilot s’inscrit
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OAD ET SERVICES dans une démarche d’innovation et de communauté. Notre objectif est bien de faciliter les démarches de conseils et de synthèses sur le terrain. Concrètement, il est désormais possible pour chacun de suivre en direct, les recommandations moyennes par culture, variété et de les comparer aux résultats moyens de la région sous forme de tableau de bord. Les années se suivent avec de grandes hétérogénéités de développement culturale et les adaptations sont sans cesses nécessaires. Une synthèse par année et un positionnement du conseil dans un cadre régional / national, offre les clés d’interprétation nécessaire à une bonne appréhension du contexte agronomique. Ainsi en exclusivité sur le N-Pilot, nos utilisateurs reçoivent une information complète et pertinente. A noter que les utilisateurs des années précédentes auront automatiquement accès à cette nouvelle fonctionnalité. La mise à jour est gratuite dans une logique d’accompagnement et de développement agronomique de nos services.
Maïsadour Semences www.maisadour-semences.fr
Mas Pilot
KWS www.kws.fr
Mas Pilot est un OAD innovant de suivi en ligne des cultures (maïs grain, maïs ensilage et tournesol) à la parcelle. Cet outil a pour but de prévoir les étapes du développement de la culture du semis à la récolte pour une meilleure gestion des interventions afin de sécuriser la récolte. Mas pilot est destiné aux distributeurs et aux agriculteurs, il vous suffit de vous inscrire en remplissant un formulaire disponible auprès des équipes Maïsadour Semences puis de se connecter sur le site www.maisadoursemences.fr.
L’ABC du maïs KWS Maïs France édite un carnet technique baptisé : « l’ABC du maïs, guide technique pour connaître la plante et réussir sa conduite » Comme son nom l’indique, ce carnet présente la plante maïs, la conduite culturale et les accidents associés. Les différents chapitres détaillent la connaissance du maïs, le CHOIX VARIÉTAL, L’IMPLANTATION, la FERTILISATION, le DÉSHERBAGE, l’ALIMENTATION EN EAU et la RÉCOLTE. De plus, un focus tout particulier est fait sur les ACCIDENTS D’ORIGINE CLIMATIQUE ainsi que sur les RAVAGEURS ET LES MALADIES avec leurs causes, impacts et remèdes. De nombreux schémas et photos illustrent ce guide, qui se présente au format de poche A6 pelliculé et spiralé. Il sera remis via des formations gratuites organisées avec la distribution.
Nexxtep Technologies www.nexxtep-technologies.com
Keyfield App Grâce à la nouvelle application pour smartphone, Keyfield peut détecter n’importe quel bidon phytosanitaire et réaliser un cahier de culture numérique pour les agriculteurs. Scannez le code EAN de votre bidon, et Keyfield s'occupe de tout ! L'application se substitue à la balise et vous permet de générer une intervention en reconnaissant vos parcelles. Ainsi vous pourrez enregistrer
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avec précision n'importe quelle intervention, le produit utilisé ainsi que la quantité déversée dans la parcelle.
tiques locales pour répondre sur le terrain aux besoins des structures agricoles. Grâce aux analyses produites, DIAgéris est un outil stratégique puissant dans l’animation de groupes d’agriculteurs (GIEE, bassin versant, filières…) Jamais une application agricole n’avait réuni à la fois des enjeux professionnels et des indicateurs simples pour répondre aux attentes des agriculteurs sur le terrain et mieux communiquer sur la profession agricole. DIAGéris est un moyen pour le monde agricole de construire l’avenir.
Timac Agro www.timacagro.fr
Application Phosph’Or
Syngenta www.syngenta.fr
DIAGéris, démarche volontaire de progrès vers l’agriculture durable
DIAGéris est une application innovante qui permet aux agriculteurs et viticulteurs d’améliorer leurs pratiques et de les adapter aux attentes sociétales et réglementaires. Créée à l’initiative des agriculteurs du réseau de fermes Agéris, cette démarche volontaire de progrès regroupe à la fois technicité et pragmatisme. A partir d’un état des lieux des pratiques, réalisé avec un conseiller, les pistes d’amélioration et les conseils associés sont directement accessibles. L’application permet ensuite de construire un plan d’action sur 5 ans afin de garantir la cohérence de la démarche à moyen terme. En 2 heures, avec des résultats instantanés et mis en forme, DIAGéris permet de passer rapidement à l’action. Personnalisable par le conseiller, l’application est modulable en fonction des régions, des typologies d’exploitation et des probléma-
TIMAC AGRO a lancé en juin 2017 la 1ère application géolocalisée dédiée au pilotage du phosphore. Avec Phosph’Or, les agriculteurs se géolocalisent et ont ainsi accès aux moyennes cantonales du taux de phosphore et du pH des parcelles (issus de données INRA), qu’ils peuvent au besoin affiner avec une analyse de sol. Ils complètent ensuite la texture du sol, la culture, leurs objectifs de rendement, la date du dernier apport de phosphore. Phosph’Or peut ainsi diagnostiquer les besoins en phosphore de plus de 40 cultures. En se basant sur les modèles du COMIFER, elle recommande un apport en phosphore sur la parcelle répondant aux objectifs de rendements fixés par l’agriculteur. Grâce à la sauvegarde de l’historique des apports conseillés, l’application permet de simplifier la gestion de la fertilisation phosphatée sur l’ensemble de l’exploitation. TIMAC AGRO a développé cette application face à l’appauvrissement des sols français en phosphore Olsen constaté depuis 2004 par l’INRA et face à la baisse des apports phosphatés, divisés par 4 en 10 ans en France. Or, ces situations peuvent conduire à une baisse de l’efficience de la fertilisation azotée. C’est pourquoi TIMAC AGRO a inclus un volet pédagogique dans son application : elle propose ainsi des explications sur le rôle du phosphore dans la croissance des plantes et dans l’assimilation de l’azote. L’application, accessible sur Ios et Android, dépasse à ce jour les 4500 téléchargements.
Travona www.agrifournintures.fr
AgriFournitures développe ses ventes Le site Agrifournitures.fr innove et continue son fort développement, il est devenu le leader des sites d’agrofournitures en affluence sur les 7 premiers mois de 2017 Après avoir lancé une Nouvelle Version de son site marchand en février 2017, Agrifournitures.fr a ajouté de nombreuses fonctionnalités tout au long de l’année : Affichage clair des délais, de l’origine des produits et des fournisseurs : Agrifournitures.fr possède ses propres entrepôts 7000m2 de stockage, et représentent plus d’une centaine de marques connues, il était donc simple de mettre en avant ces 3 éléments. Les logos fournisseurs et l’origine des produits sont clairement affichés, vous savez qui est le fabricant et d’où vient le produit : France / Europe ou autre. Les délais de livraison sont affichés de façon précise par référence. Développement des ventes en Europe : Livraison en Belgique et Luxembourg sans facturation de la TVA si vous possédez un numéro de TVA intracommunautaire. Développement des ventes en Corse : Agrifournitures.fr vous livre sur l’ile de beauté !
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INNOVATIONS 2018
PHYTOSANITAIRES ET ENGRAIS
Phytosanitaires et engrais BASF FRANCE www.basf.com
Jubilé : Juventus + Jubilé
Première solution fongicide pour céréales de BASF contenant un produit de biocontrôle. BASF Agro a obtenu l’homologation de Jubile, spécialité à base de soufre DF de BASF réservée aux céréales. Associé à Juventus (metconazole BASF), ils forment la première offre de BASF incluant un produit de biocontrôle en fongicides céréales, pour lutter contre la septoriose, les rouilles et l’oïdium. Le pack Juventus + Jubilé est lancé pour la campagne 2017/2018.
Medax Max, régulateur de croissance des céréales : le nouveau repère flexibilité et rendement BASF Agro a obtenu l’homologation de Medax Max. Ce nouveau régulateur de croissance pour céréales combine flexibilité d’utilisation et préservation du rendement. Grâce à un très haut niveau de performance anti-verse sur blés et orges, une large fenêtre d’application et une efficacité peu dépendante des conditions climatiques, Medax Max sera un nouveau repère en céréales. Il sera disponible pour les agriculteurs au printemps 2018.
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Sercadis, nouveau fongicide à base de Xemium BASF Agro étoffe sa gamme pour la protection fongicide contre le rhizoctone et la gale argentée des pommes de terre. Après plusieurs fongicides pour lutter contre le mildiou en végétation, BASF France Agro lance Sercadis pour la campagne 2017-2018. Ce nouveau fongicide permet de lutter contre le rhizoctone et la gale argentée, sur le segment du traitement des maladies de présentation des pommes de terre.
Tanaris / Solanis, nouvel herbicide de pré-levée et post-levée précoce sur colza d'hiver BASF Agro vient d’obtenir l’homologation de l’herbicide Tanaris / Solanis sur crucifères oléagineuses : colza d’hiver, navette, cameline et moutarde. Son efficacité et sa souplesse en pré-levée et post-levée précoce en font une spécialité qui vient enrichir l’offre désherbage colza de BASF, déjà plébiscitée par les agriculteurs.
le prothioconazole, qui fait ses preuves depuis 2007, et deux SDHI (inhibiteur de la succinate déhydrogénase) : le bixafen et le fluopyram. Cette association unique confère à la gamme une polyvalence remarquable sur de nombreuses maladies des céréales. Elle apporte notamment une efficacité renforcée sur les maladies du feuillage les plus préjudiciables au bon développement de la culture, notamment la septoriose, engendrant des gains de rendement significatifs pour l’agriculteur. De plus, la complémentarité des modes d’action des trois matières actives permet de prévenir durablement les sources de résistances. Afin d’assurer une bonne protection de la plante, les solutions « Double ii » doivent être appliquées en traitement préventif à sa leur dose recommandée d’1 litre/hectare. D’autre part, l’utilisation de l’OAD (Outils d’Aide à la Décision) Positif NEW est préconisée pour aider l’agriculteur à raisonner son intervention en fonction du stade de développement de la culture et de la pression des maladies. Cet outil permet en effet de calculer l'évolution de la septoriose sur blé en prenant en compte les données agronomiques, les sensibilités variétales et les données météo en temps réel.
COMPO EXPERT FRANCE BAYER SAS
www.compo-expert.com/fr
www.bayer.fr
Easy Start Microfast BS Les homologations "double ii" Bayer est heureux d’annoncer l’homologation en France de ses solutions « Double ii », sous 5 noms de marque : Kardix, Keynote, Macfare, Veldig et Yoneero. Cette nouvelle gamme de fongicides céréales offre à l’agriculteur une solution performante de protection de ses cultures lui permettant de maintenir des rendements élevés et réguliers. Les solutions « Double ii » ont l’avantage de combiner trois molécules particulièrement efficaces pour protéger les céréales :
Easy Start Microfast BS est un engrais starter micro-granulé à base d’azote à action lente dont l’Isodur, et de micro-organisme E4CDX2 pour optimiser la croissance des plantes à un stade précoce. • Easy Start Microfast BS est un micro-granulé vrai dans lequel chaque micro-granulé a strictement la même composition permettant un apport homogène des éléments nutritifs sur toute la surface semée. Sa granulation est de haute qualité avec une bonne résistance à l’écrasement. • La combinaison de différentes formes d’azote confère à Easy Start Microfast BS une libération régulière dès l’applica
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tion avec une durée d’action prolongée dans le temps. La technologie des engrais organiques de synthèse à base d’Isodur permet une libération indépendante des conditions de températures du sol. L’action biostimulante du micro-organisme naturel E4CDX2 va optimiser le stade précoce de croissance des plantes principalement par une stimulation de la croissance et du développement du système racinaire et une augmentation de la biodisponibilité des éléments présents dans le sol, en particulier le phosphore. Application ultra-localisée au semis à la dose de 20 à 30 kg/ha, pour alimenter rapidement la semence. Cultures cibles : les cultures d’hiver et de printemps (maïs, tournesol, blé, colza, pomme de terre, betterave) Formule : 13.40 + Inoculum E4CDX2 avec oligo-éléments (Mn, Zn, Fe) en sac de 20 kg et en big-bag de 300 kg.
NovaTec Duo NovaTec Duo est un engrais starter granulé à double technologie, à base de DMPP et microorganisme E4CDX2 agissant en synergie pour optimiser la croissance des plantes à un stade précoce. • La technologie DMPP va réguler la libération de l’azote par une meilleure efficience, une alimentation régulière de la plante, une réduction des pertes par lessivage. • L’action biostimulante du micro-organisme naturel E4CDX2 va optimiser le stade précoce de croissance des plantes principalement par une stimulation de la croissance et du développement du système racinaire et une augmentation de la biodisponibilité des éléments présents dans le sol, en particulier le phosphore. Application au semis, à la dose de 100 à 150 kg/ha. Cultures cibles : les cultures d’hiver et de printemps (maïs, tournesol, blé, colza, pomme de terre, betterave) NovaTec Duo est disponible dans 2 formules : 24.10 + Inoculum E4CDX2 et 10.30 + Inoculum E4CDX2, en sac de 25 kg et en big-bag de 600 kg.
Easy Start Te-MAX BS Easy Start Te-MAX BS est un engrais starter micro-granulé avec micro-organisme E4CDX2 pour optimiser la croissance des plantes à un stade précoce. • Easy Start Te-MAX BS est un micro-granulé vrai dans lequel chaque micro-granulé a strictement la même composition
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permettant un apport homogène des éléments nutritifs sur toute la surface semée. Sa granulation est de haute qualité avec une bonne résistance à l’écrasement. L’action biostimulante du micro-organisme naturel E4CDX2 va optimiser le stade précoce de croissance des plantes principalement par une stimulation de la croissance et du développement du système racinaire et une augmentation de la biodisponibilité des éléments présents dans le sol, en particulier le phosphore.
Application ultra-localisée au semis, à la dose de 20 à 30 kg/ha, pour alimenter rapidement la semence. Cultures cibles : les cultures d’hiver et de printemps (maïs, tournesol, blé, colza, pomme de terre, betterave) Formule : 11.48 + Inoculum E4CDX2 avec oligo-éléments (Fe, Mn, Zn), en sac de 20 kg et en big-bag de 300 kg.
DE SANGOSSE www.desangosse.fr
L’innovation qui permet de gérer sereinement le désherbage Afin d’optimiser l’efficacité des produits phytopharmaceutiques, il est intéressant d’améliorer les propriétés majeures de la pulvérisation. Dans un contexte où les problématiques de désherbage sont grandissantes, l’efficacité maximale des produits phytopharmaceutiques est nécessaire : le moindre point d’efficacité compte. Néanmoins l’efficacité ne doit pas faire oublier les critères essentiels de sélectivité et d’impact sur l’environnement. C’est pourquoi nous attachons une grande importance à la formulation de nos adjuvants et à leur action sur la limitation de la dérive de pulvérisation. Ce critère résonne particulièrement dans le contexte sociétal et environnemental actuel. Nous avons donc réfléchi un adjuvant combinant les propriétés des HUILES et des MOUILLANTS. Grâce à une COMPOSITION UNIQUE : Esters méthyliques d’acide gras, Complexe de mouillants et Emulgateur. Une action trois volets qui permet : 1/ d’améliorer l’efficacité des références herbicides du marché 2/ tout en sécurisant l’application en termes de sélectivité et de réduction des pertes par dérive (mention limitation de dérive » en attente d’attribution).
DUPONT www.dupontdenemours.fr
Acapela Soft Control Alliance de la science et du bio-contrôle Ballad 1 vient de recevoir une extension d’usages pour lutter contre les maladies fongiques des siliques (Alternaria brassicae) et oïdium(s) sur la culture du colza. La solution Acapela Soft Control, association de Ballad 1 et de Acapela 250 SC, bénéficie de plus de polyvalence, puisqu’elle peut à présent être utilisée dans le cadre d’une lutte conjointe contre le sclérotinia et l’alternaria et/ou l’oïdium. DuPont Acapela Soft Control tire le meilleur parti de la chimie traditionnelle et du bio-contrôle en associant la puissance de la picoxystrobine au Bacillus pumilus, bactérie à action fongicide. Cette association innovante permet de n’appliquer qu’une demi-dose de produit de synthèse, tout en garantissant un niveau de performance équivalent aux standards du marché pour lutter contre le sclérotinia, et à présent, dans le cas d’une lutte combinée avec ce dernier, contre l’oïdium et l’alternaria du colza. La solution Acapela Soft Control, en accord avec les enjeux agricoles d’aujourd’hui et de demain, ouvre la voie vers une nouvelle étape dans la protection raisonnée et durable du colza. Elle permet aux agriculteurs qui le souhaitent de continuer à protéger leur colza contre le sclérotinia tout réduisant leur Indice de Fréquence de Traitement. DuPont Acapela Soft Control pourra être utilisé pour lutter contre l’alternaria et l’oïdium uniquement dans une lutte combinée contre le sclérotinia.
ITALPOLLINA www.italpollina.com
FERtiny : Innovant, biostimulant, agro écologique FERtiny est un nouvel engrais micro-granulé développé dans les laboratoires d’Italpollina, qui contient Trichoderma Atroviride (Champignon naturel du sol) et peptide RHPP (Root Hair Promoting Peptide). Grâce à l’action synergique de ses composants, FERTiny permet d’améliorer la germination, la croissance racinaire et la croissance des plantes dès le début de cycle.
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INNOVATIONS 2018 Le Trichoderma Atroviride MUCL45632 (homologation MFSC n°1202011) présent dans le produit a été spécialement sélectionné par le département R&D Italpollina pour ses propriétés de stimulation du développement racinaire et de croissance du végétal, mais aussi solubilisation du phosphore, essentiel pour l’installation des cultures. L’action du Trichoderma est combinée à l’action du RHPP (Root Hair Promoting Peptide), un Peptide végétal identifié dans les polypeptides issus du LISIVEG (procédé exclusif Italpollina), qui active la multiplication cellulaire, stimule le développement racinaire et possède un effet biostimulant rapide sur le végétal. Fertiny est particulièrement adapté aux grandes cultures et est aussi utilisable en agriculture biologique selon le règlement CE 834/2007.
SAPEC AGRO FRANCE www.sapecagro.fr
Un nouvel herbicide foliaire systémique non sélectif et polyvalent À base de glyphosate désormais disponible dans la gamme SAPEC AGRO France et utilisable en zones cultivées en intercultures, sur céréales, vigne et arboriculture fruitière et en traitements généraux avant mise en culture, cette nouvelle spécialité est dès à présent disponible sur le marché français. Cette nouvelle formulation issue de la recherche SAPEC AGRO est concentrée et innovante et s’illustre à travers la « 5 POWER TECHNOLOGY ». MAKOUBA 450 contient des tensioactifs de dernière génération qui offrent de meilleures performances et bénéfices par rapport aux formulations standards de glyphosate à 360 g/l : - Une formulation spécialement étudiée pour une efficacité renforcée - Une meilleure performance en présence d’eau dure que les formulations standards - Une meilleure absorption et une plus forte pénétration dans les adventices lors des traitements - Un herbicide prêt à l’emploi et doté d’une excellente solubilité pour un bon confort d’utilisation pour les opérateurs - Une performance supérieure et fiable du contrôle des adventices qui, ajoutée à la souplesse de positionnement, confère une vraie valeur ajoutée
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PHYTOSANITAIRES ET ENGRAIS Son usage autorisé sur de nombreuses cultures et sa formulation dernière génération feront de MAKOUBA® 450 le partenaire idéal de vos programmes de désherbage. SAPEC AGRO est propriétaire du dossier d’homologation et fabrique MAKOUBA 450 sur son unité industrielle européenne du Portugal. La compagnie continuera à investir pour obtenir de nouveaux usages pour MAKOUBA 450.
Diamectine, un nouvel herbicide acaricide à base d'abamectine SAPEC AGRO France a obtenu l’autorisation de mise en marché de DIAMECTINE® le 27 février 2017 (AMM n°2160783) et le propose dès cette campagne dans sa gamme. DIAMECTINE® est homologué sur de nombreuses cultures maraichères, fruitières et ornementales pour lutter contre les acariens et les insectes piqueurs. Doté d’une formulation EC (Concentré émulsionnable) et contenant 18 g/l d’abamectine, DIAMECTINE® est un insecticide / acaricide autorisé sur de nombreuses cultures fruitières, légumières et ornementales : fraisier, framboisier, mûres, fruits à pépins, salades de plein champ, melon, potiron et autres cucurbitacées à peau non comestible, courge, pastèque, poireau, oignon de printemps, ciboule et variétés similaires, tomate et aubergine de plein champ, PPAMC1, arbres et arbustes, cultures florales et plantes vertes, ainsi que rosier. Actif par ingestion, DIAMECTINE offre une efficacité de haut niveau sur les acariens et sur de nombreux insectes piqueurs, même en conditions climatiques difficiles. DIAMECTINE est doté d’une action acaricide de choc ainsi que d’une longue persistance d’action. Son mode d’action original lui offre une robustesse vis-àvis du développement des résistances. Son activité translaminaire lui permet de protéger les deux faces des feuilles et sa pénétration rapide dans le végétal le met rapidement à l’abri du lessivage. Enfin, respectueux de la faune auxiliaire, DIAMECTINE s’intègre parfaitement dans les programmes de lutte intégrée.
TRAVONA www.agrifournintures.fr
Une nouvelle marque dans l'univers des engrais par agrifournitures.fr TRANOVA et le site AGRIFOURNITURES.FR lancent la marque aNaPéKa sur le marché des Engrais pour 2018 Afin de répondre à la demande croissante des engrais et fertilisants sur internet. Cette nouvelle marque permettra la mise en marché de produits de qualités avec un maximum de communication et d’outils tout en conservant la qualité de service propre à Agrifournitures.frLa marque aNaPéKa est la construction des lettres NPK symbolisant les 3 éléments nutritifs principaux Azote, Phosphore et Potassium, elle sera donc très facile à retenir. Avec cette marque Agrifournitures.fr continue son fort développement, innove encore et affirme ses ambitions sur les grands marchés de l’Agriculture. Lancé début 2011, agrifournitures. fr est devenu le site marchand d’agrofourniture numero 1 en France en affluence sur les 7 premiers mois de 2017 selon une étude indépendante du cabinet Tic’Agri. Les gammes aNaPéKa seront progressivement disponibles sur l’année 2018, Agrifournitures.fr reste à l’écoute des industriels du secteur susceptibles d’être intéressés.
VALAGRO FRANCE www.valagro.com
Yieldon agit sur le métabolisme des plantes YieldON est une solution dédiée à l'augmentation de la productivité des grandes cultures. YieldON a une formulation originale et innovante, ça il est composé à base d’extraits végétaux jamais utilisés auparavant (extraits d'algues, de graminées et de chénopodiacées). Son efficacité est démontrée grâces à la plateforme technologique GEAPOWER, qui utilise les dernières technologies de pointes, telles que l'approche génomique par les "Genechips" et le "NGS (Next Generation Sequencing)" ainsi que par l'approche phénomique avec le Scanalyzer 3D System. Ces technologies nous permettent de prouver scientifiquement que YieldON à bien une action sur le métabolisme de la plante, par identification des gènes sur-exprimés après l'application du produit, et ainsi d'en déterminer précisément ses modes d'action : - Augmentation de la division et de l'expansion cellulaire - Amélioration de l'absorption racinaire et du transport des sucres et nutriments - Optimisation de la biosynthèse des acides gras C'est ainsi que YieldON améliore la productivité par des rendements plus importants, en moyenne de 13%, et un meilleur retour sur investissement pour le producteur.
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Semences EURALIS SEMENCES
LG SEMENCES
www.euralis-semences.fr
www.lgseeds.fr
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Trois gammes de maïs complémentaires
Orge Rafaela, la réponse à la JNO qui se voit
EURALIS SEMENCES joue la carte de l’innovation en proposant 3 gammes complémentaires de variétés de maïs : • La gamme maïs fourrage corné denté « pour répondre aux différents besoins des éleveurs, du champ à l’auge » avec des variétés très précoces, précoces, demi-précoces : ES AMAZING, ES TRUCK, ES BIGBEN, ES FLOREAL, ES WATSON et ES PEPPONE. • La gamme des maïs grain Dentés Tropicaux, génétique innovante exclusive à Euralis Semences, se décline aujourd’hui avec des nouveautés sur les créneaux très précoce à demi-tardif : ES PERSPECTIVE en très précoce et ES INVENTIVE en précoce. Pour les demiprécoces : ES FARADAY, ES WADI et ES DIMENSION. ES LAGOON complète la gamme en demi-tardif. Ces nouveautés confirment, dès la récolte 2017, de très hauts niveaux de performance comme la variété de référence en France dans le créneau demi-précoce : ES GALLERY, • La gamme tardive des maïs grain dentés : ES DEBUSSY, demi-tardif, ES MESSIR, tardif et ES CHARLESTON, très tardif. Ces 3 nouveautés complètent la gamme autour de la variété ES ZOOM.
RAFAELA est le nouvel escourgeon précoce qui combine : • Une productivité élevée : 104.5 % d’Etincel • Une tolérance de haut niveau à la Jaunisse Nanisante de l’Orge (JNO), virus transmis par les pucerons à l’automne. La tolérance à la JNO permet d’éviter l’utilisation d’insecticide sur la semence et en végétation.
Pour les semis 2018, EURALIS SEMENCES crée une gamme répondant aux exigences de l’Agriculture Biologique avec des variétés grain et fourrage, des créneaux très précoces aux tardifs : ES CIRRIUS BIO, ES BIGBEN BIO, ES ASTEROID BIO, SPLENDIS BIO, ES GALLERY BIO, ES BRILLANT BIO, ES HARMONIUM BIO, ES ANTALYA BIO.
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Avec l’arrêt de l’imidaclopride au 1er septembre 2018, il n’y aura plus de semis possibles avec le traitement de semence anti-pucerons. L’innovation génétique, c’est une solution : • Économique, impasses sur les antipucerons de la semence et en végétation ; jusqu’à 10 % d’économie sur les intrants (en absence de cicadelles) Respectueuse de l’environnement, jusqu’à 3 IFT (indicateurs de fréquence de traitement) gagnés Simple d’utilisation, puisqu’elle s’intègre dans le choix variétal Efficace sur l’ensemble de la phase de sensibilité.
Blé LG Absalon, graines de champion Avec le blé ½ précoce LG ABSALON, misez sur un champion pour maximiser votre marge brute : • Produisez en quantité : inscrit en 2016 1ère lignée en rendement à 110,1 % des témoins Sud • Économisez des fongicides : excellente résistance aux maladies. Il cumule la meilleure note septoriose du marché (7.5) et un très bon comportement sur l’ensemble des autres maladies : Rouille Brune (7), Rouille Jaune (7), Oïdium (7),
Piétin Verse (6 – gène Pch1), Fusariose sur épis (5) et accumulation DON (5). Valorisez votre récolte auprès des meuniers ou à l’export : variété de qualité recommandée par l’ANMF avec un Poids Spécifique (PS) et un taux de protéines élevés.
MAÏSADOUR SEMENCES www.maisadour-semences.fr
Génétique et services Maïsadour Semences va s’appuyer pour la campagne à venir sur une offre sur tous les créneaux de précocités : • En très précoce : Mas 13.M a été développé l’année dernière sur le marché ensilage tout début de groupe. S’ajoutent 2 nouveautés à savoir Mas 10.A et DM1416 en ensilage et Mas 15.T en grain. • En précoce : Mas 24.C est la variété phare de la marque, variété mixte avec une très grande régularité en toutes situations et un atout sanitaire indéniable (fusariose graminearum). Mas 29.T reste une référence en grain denté précoce alliant potentiel, précocité et qualité sanitaire. Les variétés Mas 23.A, Mas 25.B, DM2115 et Bjork ont de très bons échos en culture et dans les essais en ensilage. Pour appuyer cette large gamme, Maïsadour Semences va lancer cette année Madlen en ensilage et Mas 27.T en grain. • En ½ Précoce : Maïsadour semences apporte de la nouveauté avec DM3005 en ensilage et Mas 30.M (DM3315) sur le créneau grain C1 • En ½ tardif : Pour appuyer le développement de Mas 45.M en grain et de Mas 40.F en mixte, va être lancé Mas 43.P (DM4315) en grain milieu de groupe D. • En tardif : Mas 53.R qui a connu un bon lancement sur le marché grain, Mas 54.H lancé l’année dernière en ensilage, vont être accompagnés de Mas 48.L en début de groupe E1 en grain.
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INNOVATIONS 2018 SAATEN UNION FRANCE www.saaten-union.fr
SEMENCES rendement-protéines favorable. La précocité de CHEVIGNON et son alternative de type hiver (3) destinent la variété à une grande zone Nord-Loire, où elle connait un développement rapide.
Déjà largement repérée pour son comportement agronomique, comme pour son intérêt « filière », FANDAGA rejoint notre portfolio avec une inscription au CTPS 2017 en classe « A ». FANDAGA est une orge de printemps de type « High FAN » avec un fort pouvoir diastasique : une caractéristique technologique appréciée des brasseurs pour certains process spécifiques, et qui lui vaut déjà l’intérêt de plusieurs malteurs. Avec un fort tallage et une très bonne fertilité épis, FANDAGA obtient dans nos essais des rendements calibrés très favorables. ½ précoce à épiaison, avec une finition rapide, elle offre une grande souplesse d’implantation. Sa tolérance à la verse et à l’oïdium sécurise la production.
Nouvelle variété de blé tendre d’hiver Faustus FAUSTUS est un blé ½ tardif (note CTPS de 6) de type ½ hiver, avec une reprise lente en sortie hiver. Le profil de FAUSTUS le destine aux semis précoces dans la zone Nord Bassin Parisien et Nord-Est, et aux zones à potentiel tardif. Inscrit avec un score de 106,9 % des témoins, FAUSTUS allie productivité et bon PS (81 à l’inscription) à une très bonne tolérance fusariose (note de 6,5) confirmée par les observations de juin 2016. Sa tolérance au chlortoluron, au piétin-verse et à la verse (6) complète ses atouts. Classé BP avec une bonne teneur en protéines, FAUSTUS pourra trouver de nombreux débouchés sur ses secteurs de développement.
Nouvelle variété de moutarde brune Terrafit Nouvelle variété de blé tendre d’hiver Luminon
Nouvelle variété de blé tendre d’hiver Chevignon
Nouvelle variété d’orge de printemps Fandaga
Blé ½ précoce (6,5) de type ½ hiver (4), LUMINON a été inscrit avec un score de 107,3 % des témoins Nord. Destiné à une grande région Nord-Loire, LUMINON offre en végétation un profil rassurant et parfaitement adapté à la zone de culture : il a un très bon comportement face au froid, mais aussi face à la rouille jaune (7), à la septoriose (6,5) et à l’oïdium (6). Une large palette de tolérances qui en font un blé très attractif sur son segment. Classé BP, son PS et sa bonne teneur en protéines assurent ses débouchés sur sa grande région de production.
Avec TERRAFIT, la moutarde brune rejoint le catalogue des solutions d’interculture de SAATEN-UNION. L’espèce a l’avantage de présenter une teneur en glucosinolates plus élevée que d’autres crucifères utilisées en interculture, offrant la possibilité d’une utilisation en bio fumigation (par incorporation). La moutarde brune assure également un effet allélopathique intéressant, notamment sur rhizoctone brun et piétin échaudage. Et elle se distingue par une capacité d’absorption d’azote plus élevée que la moutarde blanche. Inscrite au BSA allemand, TERRAFIT est caractérisée par un développement initial rapide (note de 5 au BSA) assurant une production de matière sèche conséquente, et une forte concentration en glucosinolates en moins de deux mois.
½ Précoce (6) et classé BPS, CHEVIGNON se positionne en cœur de marché et y a fait une entrée remarquée puisqu’avec un score de 121,9 % des témoins, la variété est la première variété BPS en zone Nord au CTPS 2017. Ce score exceptionnel obtenu dans deux années très différentes traduit le haut potentiel et la régularité d’une variété rapidement repérée. Inscrit avec un bonus pour son faible écart « Traité – Non Traité », CHEVIGNON répond aux exigences d’une production plus durable. Ses très bonnes notes vis-à-vis des différentes maladies (7 en rouille jaune, en oïdium et en septoriose (bonus), 5,5 en fusariose) comme sa tolérance à la verse en font une variété très rassurante en végétation. À la récolte, CHEVIGNON offre de bons PS (80 en moyenne à l’inscription) et un rapport
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