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3.3. L’INVISIBLE DE L’ESPACE, UN OUTIL DE VARIATION
Le confort est peut-être donc lié à l'idée de ne plus se sentir son propre corps, comme quand nous sommes confortablement assis dans un fauteuil, le toucher devient inconscient. En revanche si l'on ressent la pression liée à la dureté de l'assise notre attention se porte sur cela il ne nous permet pas de profiter pleinement de l'instant.
3.3. L’invisible de l’espace, un outil de variation
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Un grand nombre de sensations que l'on ressent font partie du domaine du non visible. Une odeur, un son ou une température sont des composants de l'ambiance d'un lieu. Ces paramètres se propagent principalement dans l'air mais peuvent aussi affecter les matériaux. Leur présence est souvent, peut considérer lors de la conception car leur caractère invisible les rend difficiles à exprimer. Pourtant ces sensations sont nécessairement présentes dans nos lieux de vie et permettre d'agrémenter la notion de confort. Leur maîtrise est donc essentiel, d'autant plus que ce sont des facteurs que l'architecte peut contrôler dans un espace clos.
3.3.1. L’exemple de l’ acoustique
« Chaque espace fonctionne comme un grand instrument, il rassemble les sons, les amplifie, les retransmets »45. Deux types de sons se distinguent, ce provoqué par le bâtiment lui-même et ceux venant de sources extérieures. Les édifices produisent toujours un son même si l'on ne s'en rend pas compte. Il peut provenir d'un craquement, d'un équipement, du mouvement des matériaux, … ce n'est qu’après
45 PETER ZUMTHOR, ATMOSPHERES : ENVIRONNEMENTS ARCHITECTURAUX. CE QUI M’ENTOURE