LETTRE MENSUELLE DES EQUIPES NOTRE--DAME
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Mensuel Vg annéo, no 9 Ju-in
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LE DROIT DE DIEU POUR VOTRE BIBLIOTHEQUE LECTURE SPIRITUELLE AVIS COURRIERr Ancions amis VIE DES EQUIPESr
Se sont engagéos Oe que nous a ap»orté l'engagement
1952
EN QUELQUES LIGEES LIVRE DE RAISON
A Paris-l7g 9, rue Gustavo ~laubort C.C.P. Paris-469-00
ENTRA IDE
M. l'Abbé n 1 a pas ou ln possi~ilité de rédigor un éditorial avant . son opération, Voici uno pn.ge du Pêrc de Grandmaison (Ecrits spirituels) tirée do "La foi dos ChrétiensM de J. Vallentin - (Ed. Alsatin).
LE DROIT DE DIEU Qui fttes-voua Seigncur, et qui suis-je ? Vous fttes lo Scigr ~tes l'Amour subsistant.
Ego Dominus vestor ; vous
~tes le Scigneur, Un homme dit: "Cetto moisson ost à n: sur lc fonds loué par lui, 11 a lribour~. aemé, sarclé, il a oxploité co qu 1 il no ~ossédait pas. Il le dit à meilleur ti quand la .terre même lui n été légué par son pere, et les pêres d pere, Alors le fonds memc, les ameublemonts anoiens, le défriche mitif sont en quelque sorte ~ lui. Ce n'est ·pns un titre temporc éphémere J ·o' est un ti tre duro.blc 1 ancicn, qu 1 il peut fairo vale il possede. C'est un tres grand honnour de posséder un ohnmp. Te ce titre r~ste précaire, parco ~ue co chnmp, 1 1 homme qui le trav ct m~me 1 1 hommc qui lc possede ne 1 1 a pas créé. Il l'occupe : ce pns lui qui a fait cettc terre, qui 1 1 a oriontée, qui 1 1 a rcndu~ table ct cultivable cn en rnénageant le climat, la ehaleur solnir
Vous
parce
~ue
Dieu est lc Seigncur, parce que ce champ ~ue je suis, non E ment 11 l'oocupe, mais il lo poSa êdo. fonds et tréfonds ; mais i fait. Sane lui, rien n'c~isterait là 1 ~i la mo~·son, ni lo fond terra. Tout vi ont de lui, tout lui nppnrtient t Ego Dominus.
Ce droit de Dicu cst cssenticl, innliénable, innmissibl e. IJ éorit dnns la texturc de mon atro, commo ces noms qui sont formé~ une étoffe pnr la disposition m8me dos fils qui la composent. Pal oü uno nune de catte étoffe est placée dans lo jour, elle crie 1( de celui ~ui l 1 a fni~c : Ego Dominus. Cc droit de Dieu ost incommunicnble. Tout droit légitime su1 est une émanntion, une délégntion de son drcit. Toute soumission se réfêre à son autorité, touto seigneurie n'existe quo comme un média.ire de ln s,.,.enne, et finn.lement doit s'y ra.pportcr: Ego Do111ir -1
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Ce droit d& Dicu est total: y soustraire une fibre de mon cc une pensée de mon esprit, un éçlair de mon intelli~once, une déme de mon oorps, y soustraire lo hloindre de mes aetea, consciemment, lib~rcmant 1 est une rapine, une injustice, un vol, une indélicai Et finnlement une duperie, une erreur, une sottise. C'est une erz un de ces essais furiou~, oondamnés d'avnnce, qui n 1 échappera à .1 vidence de gr!ce et do prédilection quo pour tomber sous la Provi de justice et de courrou~: 11 Ego Dominus. · Ce dr.oit de Diou cst êternel. Le cicl et ln terre passeront. plaisir et la peinc passoront. Le rire et los larmes passeront. I arts et los livres passoront. L 1 nffeotion et le dévouement passar La Foi et 1 1 Espérance passeront ••• Mais la seigncurio de Dicu et conséquences sur moi, bienheurouse's ou déses·péralll.tes 1 no pn.ssera L'Amour éterncl qui est la raison d'~tre du monde et dos mondes, Amour ne sern pas fruatré.,. Ego Domin~s. •.
Ce droit de·Diou ost premiar. Le droi~ qu'ont sur moi mos pa mos bienfaitcurs,. mon pays 1 · mos nmts, teus ceux .au~quols moh amou nature ou d 1 éloction 1 charnol ou spiritqcl, rcc~nnatt, à tort ou son, un certnin droit sur mon activité, mon affection, mon dévoue m.on sorvice, lo droit de teus cou:x-là est précairc, con.l!_iti_onn.~é, borné, subordonné, second: Je lcur dois un peu ou bcaucoup, réeli ou cn imngination, mais je ne me dois qu'à Dieu. Son droit scul e inconditionné. Il doit Otre le premier servi, parce que les dons autres à moi sont, premiérement ot fonciérement, ses dons . à lui. ~d 'abord... -;Di eu servi d 'e.bord ••• Ego Dqminus • Ce droit de Dieu 1 oomment le reconnnttre ? Il faut d'abord lê reqon.nattre ·des lêvres, c 1 est-à-dire le c ser pour ce qu 1 il est, co qui nous mene à l~ndorntion, au culte s eondition• sans restriction, so.ns limite.r .. · Il faut le reconna!tre dos mains, et de l'esprit qui diriga mains 1 par le service1 ~ Il fo.ut lé reconnnttre du C09Ur •. par 'la r econnaissance et. 1 t
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Léonco do Grandmn.ison
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POUR VOTRE BIBLIOTHEQUE A.M. Roguet o.p. - La Messe, Approches du C!erf , ....coll. 1' espri t li turgique t 240 Its.
my~têre
~ ~es
éditiona
_ "Oert~i~s livres expliquent les rites de la Messa, leur hiato leur aigni!ication ••• D'~ut~es ·livres, moins liturgiques et plus rituels, commentent d~ préférence les prieres dQ la Messe. !la pé; trent plus profondément dana le mystere ••• Enfin 11 e~iste toute · production théologique qui rech~rche 1 1 essence du sacri~ice de la Kesse". A1n$i le Pere· Roguet, dana ~a pr~face, dit ce que n 1 est pas livre. De ce qu'il est le sous-titre peut nous donnar une idéà 1 ''Approcha:t du mystàre". ~ ''La meaae est une réalité simple mais en mAme temps riche et , »le~ei ~bame tout ce qui est concrat, comme tout oe qui est viv&n· Pour en obtenir une intuition pléniere, 11 faut croyons-nous tour1 autour du mystàre, l'envisager sous des angles différenta ••• Entr 1 le myatere, le pr~senter sous divcrs éclairages, y introduire 1 1 ~ chrétienne, mais en lui laissant la possibilité d'y pénetrer plue par ses propres déma.rches, telle a .été notre ambitiofl"• Aveo le Pere Roguet nous retrouvons le sens de l'Assemblée, c Sacrifica de louange, de l'Actiort de grAces, at 1 1 0f~rande. Nous : ticipons à la charité frate~n~lle et à l 1 amou~ de Dieu qui sont s : fiés par las rites de la messe, no~s entrons plus avant dana les 1 teres de la croix et de la résurrectiQn.
Si tu Savais le donde Dieu- Essat pédagogique d 1 init1ation à la par l'Equipe Sacerdotale du Sacré-Coeur de Colombea. f1 Ce
petit livret est une tentativa pédagogique pour mettre ll au centre de 1 1 éducation religieuse des petits et des grande". On y trouve des plana de réunions d 1 ini tiaf·ion à la messe ; est donc beaucoup plus destiné au~ prêtres et au~ catéchistes qu 1 tout autre public, maiê nous pensons Qti~en dehors de 1•1ntér~t ~u~ avons toua à connattre les_o~périence s de c e ux qui travailleat à j la peuple fid~l e au~ mysteres chrétiens , les ~a ents pourraicnt y bi en des lumieres pour aider leurs enfants à connattze le "don de car ee livre est basé sur une grande e~périence du minist~rc paroj et de l'dme enfantina.
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LECTURE SPIRITUELLE "Ce n' ost pas assez de -diro q·ue ·1 'Eucharistie est le sacrement de 1 amour de Dieu, ~arce qu 1 elle nous rapelle tout ce que Dieu a f ai t pa·u r ríou,s. Si elle n' éta.i t que cela, il naus suffir .~i t peut-~t: de ~éditer intensément devant ~n morcoau dé pain;~rdi~ai~~i· L 1 Euch~ ~e conticnt le Christ vivant, et elle nous le donne ' à manger. Par c1 séQuent, elle ne représente pas seulement l'amour de Dicu, elle l 1 iJ en quelqué sorte à ceu.:x: qui la reç_.oivent. C1 est pourquo.i il ne nous pas seule~ent demandé de regarder, de vênérer, d 1 adorer 1 1 Eucharist: mais de la mangar. Dieu est là, et nous nous en approchons du plus ~ ~u'il est possible, nous 1 1 absorpans, naus nous unisso~s à lui, nou1 l 1 assimilons. De tela gastes, une telle maniere d 1 agir 1 e~igont l'ar et no~ssent 1 1 amour. Car l'amour ne oonnait pas la distance 1 i1 appelle l~union la plus intime. et 1 1 assimilation la plus profonde. J premier.résultat de 1 1 Eucharistie, c 1 cst d 1 augmentQr en nous 1 1 amouJ de Dieu~ Ceci nou~ explique bien des traits de la célébration de la messe,n 1
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AVIS A deux reprises, en avril et en mai, nous vous avons demandé de procéder avant las vacances à l 1 éleotion du foyer responsnble pour l prochain. . Eeaucoup d'~qUipes sana do~te l'ont déjl fai~ ou sont ~~~ ~e 1 p~ de le faire. · Cette désignation est d'une tràs grande importanco. N~oubliez 1 ~u'il s 1 agit d 1 un choi~ três sérieu~. Fnites-la précéder de réflé~ic et do pri êre. . Bo~s vous rappelons QUe vous aurez à en faire connattre le rés~ le pl\.lS t8t pOSSÍ ble à Votre toy'or de liaison, pour qu t 11 1&. SOUmet"t 1 1 é~uipe di~igeant~.
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Nous avons égaloment attir~ votre attention "sur la três g~~nde importanee que nous attachons à ce bilan de fin d'année que vous dev dressor tous ensemble lors de votre derniere réunion d 1 équipe. Commo nous l'écri~ns dans la derniêre L.M. faire le point c'ea réfléchir au travail accompli, en reehcrcho~ layalement, sana compla sance le bénéfioo ot les faible~ses. Il naus semblaitVR~8ir donnê suffisamment d 1 orientations pour v permettre de faire une mise au ·point approfondie. Tal n'eat pas l'avis d 1 un foyer rosponsable qui naus a c~primé regret de ne paa avoir à sa disposition un ~uestionnaire détaillé. C1 est à dessein, lui avons-nous répondu, que naus n'avons donné que de larges indications, paur laisser au~ respon~ables lo sain d'é
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blir eu~-m~mes cc questionnairc en fohc~ion dos besoins et de l'E lution de lcur équipe. Rappelons simplcmont que faire le point, à la lumiàre des bui équipes, c•est prcndre 1 1 une apres 1 1 autre chncune dos activités, manifestations, des méthodes de la vic d 1 équipo ~ pour vérificr le progres, souligner les échecs, en tirer las conséqucnccs et prendl résolutions três précises pour l!an prochain. Prenons à titre d 1 e~e~ple l'échange de vuc sur lo thàme d 1 étt Vous pouvez posar des questiona : -A t-il été assaz enrichiE -Sinon -pourquoi, quelles améliorations apporter : Les réponses on1 été envoyées ~ temps? Ont-clles été étudiées entre mari et femme ~ foycr animatcur a-t-il suffisammcnt donné 1~ parole au~ foyers ? • Répondez-vous au qu~stionnaire avec le souci d 1 apporter aux autreE -Y aurai t-"il intér8t à répartir ou à micux répartir los qu.estions entre le~-f~~~~? -lntervcntions de l 1 aum8nier ? -Qu 1 avez~vous p< du thêmo ·«JhOl.BJ. '! e"te •••. etc.. .. . . .. Il aerni t bon apréi ' la mise au point, de .fa.irc un compte-r_enà précis de co qu 1 elle aura été. En particulier de noter toutes les suggestions retenuos pour 1 1 année à venir afin que .collos-ci, aou\ oubliées pendant la périodc dos vacances, puiasent ft~ro ro~uea k l premiere réunion. d 1 équipe do 1 1 année suivante. S 1 i~ y a cha:ngcmerrt responsables los anciens passoront lo papior au~ nouveau~ qui aurc à y réfléchir et à voir comment las appliquer dana 1 1 avcnir. Que ces résolutions et critiques soient égalomont cnvoyées at foyer de liaison qui pourra ainsi aider à ce qu 1 ellos passent dane prati-.ue.
+ N'oubliez pas onfin de commander avant les vacances lo thême que vaus étudierez k la ~en~rée. Il y aurait intér~t à le diatribt rapidement pour permettre aux foyers de parcourir les indicatíona bibliographiques et d'emporter cn vacancos un livre de fond sur le sujet. Ce ser ai t un tres bo11- .consetl à leur .donnor. · N1 oublioz pas 1 lors do votro· co.rnmando de · préciser votre ville le nQ de votre é~uipe, le nom du rcspon~nble sortant. Vaus facili1 leftrnvail du aecrétariat. Merei. +
L'équipo de rédaction da la L.M., qui elle auss1 ~ai~ le poi en fin d 1 année, a conataté non aans quclque mélancolio que ses "~o pondants" dane las équipes sur lesquols eile fondáit de grands es n'ont pas áté tres généreux, cotia année, cn communications. Quelle déception de ae diro qu 1 il y _ a tant da témoignages Gt_ périences qui demourent inconnus 1 Aet qui pourtant seraient riches d 1 enseignement ! Si obacun ·de vous se sentait un peu responsable de la ~et~~e pouse ai t le '' oorresJ)ondant" à nous éorire de témps à autre t comme tAche naus scrait facilitêc et combien p~us ~iche sorait la Lettre Voulez-vous y pense~ un peu pendant vos vaeances ?
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Ancic..ns Amis "Lo cns do conscienco 11 posé sous le titre "a.ncions i! dana lo courr1or de la L.M. de Mai nous a valu quolquos ~ ponses. Ellos sont intéressantes. Mais nous sommos étonné n'en avoir pas reçu davantago. Beaucoup, do foycrs, pensio nous, doivent se poscr la meme question. Nous serions-nou trompés ? Ou bion n'ont-ils pas trouvé de solution, et l' tendent-ils de la Lettre Mcnsuolle ? · Voici une des lettres roçues. Nous +'avons jugée ple d'intér8t. Ce qui no veut pas dire que nous soyo~s en tou points d 1 aeeord avec elle, ni qu 1 elle ait réussi à nous c vertir à la bonne ".indi.:fférenoe" selon saint Ignace. Lise attentivemcnt, et réagisseza "Il y ~ une distincti·on à faire d 1 abord 1 . me scmble-t,.~il, entre amis, au ·aens fort d-u- termo, ccu.x nvec lesquels on partaaeait clea j des peincs, - ct aussi, bion sQr, das momenta de détente ot doa a6t ~i-;és intelloctuo;t.lea, spbrtives, mondo.ines-, en un mot cc·ux avac qu était uni par des liens d'uno amitiê profonde - ot la multitude dea tres -oeu~ qu 1 9n rencontrait dans le monde ou meme qu 1 on rocevait c soi ou qui vous recevaient chez aux, parca qu'on se trouvnit sympat ques et distrayants, mais ave o l .e squcls aucun lien en J)rofondeur ne s'était noué. CGtte distinction fai~ 11 ne me semble pas qu 1 il y ait un vra probl~me qui se pose. Jc suis pe~suadé que oeux QUe vous "lnchez", vous 11 abandonnez", suivant votre e.xpression, ~'étaient pas, quoiquo vous on disie~ 4e vrais, de bons amis, mais des relations de la sec catégorie • Pour los prem1-ers 1 les"vrais bons", je suis perauad ê que vous n les lachez pas, mais seulement que peut-8tre ~os oceupationa ot reà sabilités nouvelles, dans une voie qui n'est paa nêcessairement la vous séparent d'eux . physiquement, si je puis dire; oertainement pas coeur et d 1 affeoti~n. · Vous manquez de temps pour tout faire et vou~ ~llez d 1 abo~d à : sential, c•est-à-dire vos activités et rasponsabilités dana le Mouv Mnis si, à un moment donné, vous considércz que 1 1 essentiel est de : poridre . à un appel de ces vraia amia, de leur apporter une aide, un · moignage 1 à 1 f occa.sion d f u11 avênem·e nt iDl~ortant - joyeu.x ou doulour · de lour vie ou de la v8tre, je ne peu.x croire que vous ne lAohiOB ~; tout . le reste pour courir à eux, Ne pcut-on pcnsor que les évolutions de la vie, qui sont in~vi· blca et soumises à la Providence, et qui entratnent toujours des moc oations dana nos rapports aveo las fttr~s doivent etro acoeptées sim: ment et sans rcgret ? Nous nous trouvions en ét~o1ts rapports aveo · ou tels amia, dont nous rapproohaient les circonstances J puis un cl gement d 1 horizon, un déménagement par exempl~, un changement d'oceu: tions ou de préoccupatlons, nous éloignont dletix et nous sorons moins souvent . présents à oux matêriellemont ou intellectuellement, le fond do l'amitié n'en sara pas perdu et Q~la ne nous empéchera p1 d 1 @tre moralement présonts dana lour vie, do leur ~~rJ~e paur l~ur. •,
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fnire partager les évenemcnts importante, de notro vio, ou partio au.x lcurs, SUl'tout de prior pour eu:~e, de .los portar deva.nt lc Sei, D 1 autres nuront pris lcur plnce dana nos ra.pport quotidions,qui c m8mos, pout-Otre, se trouvoront plus ou moins séparés do nous pBr suitc. Au fond, qu'i~porte, puisquo nous continuerons à donner à to· QUe nous pourrons toujours donnor, la fidélité du oo~ur1 la réali · la chnrité ; -et certos co n 1 es~ pas fncile d 1 ~tre fidêle et de n• oublier les nutres, mais c 1 est là ~ue devrait portar 1 1 offort ; p: qu 1 à cherchcr à "v o ir" nos nnis anciens il s 1 agi t de na pas los • blier• de no pas cessar do les aimer intérieuremcnt. Peu importo, lors, sera.is-je tonté de diro, co que cortains pcnscnt de vous,(p: e:x:emple quo vous n 1 3tes plus 11 dr8le" 1 parca que le bridge, la dnn1 los papotagos mondains, vous ennuient). Pour oux~ comme pour vous . y aura gnin réel; pour eu:x: parco-Quo votro charité, votre amitié, non présente matériellement leur vaut des grâoes dont ils ignorcn· peut-6tre toujours qu 1 olles leur auront été donnécs par votro prii pour vous parco que vous vous êtablissez pou à pcu dana la bonne 1 différenca" vis-l-vis des créaturesJ dont parle St-Ienaoe. Relisez SQint-Paul, ~t ne soyos pas nffligás parco quo, court la poursuite d 1 un pri~ Q~e vous n 1 obtiondrez pas ioi-bas, votrc c< vous élaigne (corpore-l lenwnt) do ceux nvoc qui ·vous tournicz en r( a.utrefois. Cotte lettr.e, vous l'auroz constatá, nc répond que 1 tiellcment à la qucstion, 'Ell.e .].aiDse d.e c6té l'a.spoct J plus aigu du problêmar est-11 légitimc de se rvtir.er des pos d'amis ou l'on estimo perdre son tcmps? Ou ~ion la cl nous fait-clle un dDVoir d'3tro prése~ts au milicu de cct qui ne ·pensent pas toujours comme nous, pour témoignor dE notre foi pnr nds ráactions et nos attitudes ?
+ Un autro correspondant a abordé ce sujet. Mais sa ré ost plus une question qu 1 uno solution. Jugez on : "Le devoir ~o témoignago ost 1mp~~ioux 1 c'ast vrni. Mais jo I que beaucoup de chrétiens qui vculont "portar témoignago" :fernient bien de se demandar d 1 abord s'ils sont prftts à le faire. La ré~le~ ct l'obsorvancc los ameneraient pcut-Stro à plus do modestiea comt qui prétendcnt porter témoignage, n'aboutiascnt qu 1 à suscitar des mentaires snns bienvoillance ou des sourircs condcscondan~s; combi l vouloir convertir les nutres, se laissent contaminar ~ar ou~, P~ que leur vi~ chrétienne est médiocre".
Si nous roccvons de nombreuses lettres sur ca proble au oours de~ vacances, comme nous 1 1 espérons, nous en re~ lerons en Octobre.
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VIE
D~
"$e sont engagécs" COHEN • Troyes BROSSIER - Gr8noble HENOCQUE - Paris , MONDESERT--- n 11 LAROCHE GASNE - Vend~me 11 CROYERE
LE CHATELIER d 1 0TTREPPE BAPTISTE de NICOLAY ROUILLE GUILMET
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Amiens Waterloo Liêge Le Mana Versailles Nantes
+ "Ce que nous a apporté 1 1 cngagement 11 Nous avens interrogé quclques équipes sur le bion q les ont retiré de 1 1 engagcment. Parmi lcs réponses nous avona choisi une qui nous paratt à la i'ois un pGu pcssim et en m~me temps três lucide. Intentionnellcment nous la communiquons pour soulig à ceu~ qui se sont déjà engag~es ou q ui sont sur le poin le faire, que leur engagement ne doit pas ~tre considéré me un 11 terminus 11 mais comm0 un point de départ. Pour répondre àun appel pressant du sccrétairc de rédaction d Lettre mensuelle, nous avons consacré un moment : au cours de notre derniêre réunion à répondre à la question : Quel bénéfice avons-nous tiré de 1 1 engagement 1 Mais notre conversation n'avait pas été préparée. Elle s 1 est roulée à bâtons rompus et de ce fait n'a pas serré le sujet d 1 auss prês qu'il aurait faliu. Les notes ci-dessous prises au cours de 1 réunion s 1 en resscntent. I - L 1 En«agement ~ous a aidés 11 L 1 Engagement
répond~it nettement à un besoin. Je cher~hais q que chose de semblable depuis plusieurs nnnées. ; Il m'n apporté ·une considérable." Cette déclaration de 1 1 un de nous a été approuvée par tous. L reçuc est plus ou moins importance mais elle est tres réelle. Plus de générosité dana les devoirs religieu~: 11 Il a ent:ratné pour nous une messe en semaine" ajoute un autr 11 C 1 est l'engagcment Qui noús a cohduit à 1 1 ora.ison quotidienn dit l'un. Mais surtout plus de sécurité. Car nous répondons N6N à la qu tion posée pA.~ l'un de nous: "Ferions-nous des rctraites ou des ré lec:tions si nvllS n 1 y étions pas obligés?" Et nous 'répondons OUI à 1 suivante: ' 1 Ces retraites~ ces rcicollectioni nous sont-clles utilcs
II- Mais il est_pJ.u~u-~~fond ••• "Et nous sommcs souvent adossés à la barriero". Le devoir de s 1 nsseoir est générnlement pratiqué ••• e~tremis à la veillc de la réunion. -8-
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La réponse au thême d 1 étudo "lo devoiru, comme nous l'appalon cst rldtgée ••• mais envoyéc 1 1 avant ieille. La priêre familiale 1 etc ••• Tout cela nous le faisons souvont pour respecter 1 1 engngement que par hommage à Dicu et ardeur à son service, Lo formali~mc n 1 est pas une tcntation illusoire.
III .... '<lu'un tremplin La belle ardeur d 1 il y a dix~huit mois 1 au lendcmain de 1 1 en ment 1 1 1 onthousiasme, 1 1 élan se sont épuisés. Nous avons déjà bie. mal à nous en tenir à la lettre des obligations. Mais 1 1 esprit, la miêre page de la Charte et son appel à la générosité, ont-ils asse place dans nos préoccupations ? Le partage porte toujours sur la lettre et d 1 nligner des "oui devant la liste des obligations ne nous-a-t-elle pas donné de bonn conscience ? Nous avona aQrement d 1 1mmenses progr~s à fairc pour r · _ pecter aussi 1' espri t de notre engagement. Nous avons ajouté aux obligations de la charte celle de l'ora: ~uotidienne. Et cela depuis le début. C 1 est de la pratique do 1 1 0rl ~ue hous attendons la atimulation de 1 1 Espr1t. Mais paut-~tró faud: t-il y mettre un peu da nous-m@mes on approfondissant, par oxemple notr e partage.
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EN QUELQUES LIGNES Los vaoances approchent. Nous avons cru bon d'y consacrcr cette
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~ubri~ue.
L"an dernior, une équipe s' était donné ·des "dovoirs de vaoat En voici l 1 énoncér ••• ler devoira Recharoher das forces p~ur miau~ servir Dieu dans ~t quotidienn.e s1 souvent épuisante .• Pas de vacances éreintantes et essoufflan~cs. Savoir dormir2~me devoir1Dans un climat de détonte et de liberté, approfondil l'unité familiale entre époux, entre parunts et onfE entre ~rêres o~ soeurs. 3eme devoir:Respirer spirituellem~nt, éviter les doux e~cês oppc négligance de la vie spirituclle - , transformation d€ vacances en retraita ten4ue. Chercher à réáliser les conditions, si raros dana ln ~ié courantc, d'une vie intérioure de préscnce à Dieu en soi, d 1 un cnrichisE ment de ln foi ct de la piáté. Ces numéros n'indiquent pas un ordre entre les devoirs, calui-ci pc vant variar pour chacun, mais il semble/dé cés trois devoirs ne doi 3tre oubli~ qu'aucun •
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Vous pourrioz m3me on tr·ouver d 'nutres, en voici un pou-r los périodes oh la foyor est séparê 1 •••"Utiliser les s•pnrations pour resserrer 1 1 union des époux. Av ' le souci en écrivarit de faire plaisir à l'autre, faire l 1 effort n ' saíre pour écrire souvent 1 ~uotidionnement si possible. En ce qui concerne nu oours des derniêres vacnnces nous sommes restés plusi• semnines séparés, nous nous sommcs offorcés dana nos lettres d 1 éc1 les fruits que nous pouvions retirar de nos méditations faites suJ 1iheme commun; nous avons pu ainsi fo.iro de réelles découvertes, 11 Encore une occupation possible pour les vaonnccs t ••• "Nous avons commencé un livro de raison q,ui pnrt de notre mari! dana lequel nous inscrivons tous les faits importante de notro vi• résolutions priscs, toutcs nos joics ct nos difficultés. Il est c• dant difficilc dele tcnir ' réguliéremont, mais c'ést toujours ave• que nous le reprenons, Les vneancos aont un temps favorable. Il l permat de rovivre cortnins évencments passés ét de fnire le point résolutions." •• ,"Fa.ire de toutee .ses actions un sorvice du Christ" ·on n bien : tention de la faire ot affcctivcmont on offrc sa journée, . le ttatit mais on n 1 y pense plus le r~ste du temps et on se laissc prondro 1 l'agitation e~térieure. Le moyen ~ui nous parntt le plus officace de commencor la journée pnr une oraison m0mo courte, mais ~ui pern un contaot profond avac Dieu qu'il est facilo de gnrdor cnsuite. ( cela ~ui nous fnit prcndre conscicnce que le Christ nous a valu lt rédemption d~ monde, cn étnnt pleinoment soumis à la volonté du Pi
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LIVRE DE RAISON' Dieu nous a donné : Michel VARNOUX 1 Limoges, 27 Dêcembre ; Daaiel MULLER-FEUGA,TuniaiE Janvier l · J Françóis DUTIOIS, Longuyon, 25-28 Janvier ; Patrice LEMAl . . Melun, ll Ma.rs-lQ Mai ; Françoise PAULY 1 Lu:xembourg, 13 :Mars J Fr~ LANTONNOIS de ~ODE, Bruxelles, 19 Kars ; Michel KEBERS 1 Bru~e~les, Avril ; François BAILLOT, Limoges, 12 Avril ; Marc VIGNY, Geneve, 15 Avril f Xavier LIBOIS, Paris, 26 Avril ; Yvea-André et René-Maz SENTIS 1 Rennes 1 28 Avril 1 Lyd ie-Mo.rie DULONG, Sa.int-Denis, 29 A·Vl Bruno BERNARD, Carhai~, 4 Mai ; Laurent de WALQUE, Ri~ensart, 5 M~ Joan-Xavie~ THIRION, Pau, 6 Mni J Xavier MAURIN, Marseille, 8 Mai Hubert de RINCQUESEN, Mon~-de-Marsan, 11 Mai r Myriane MERCXY, Trc 12 Mai J Benoit COHEN, Troyes, Mai ; François CASTELLA, Saint-EtiE 9-15 Juin. Dieu a ra~pelé à 1ui 1 Pierre NALET, 8-10 M~i. Jean DANET, Versailles, 24 Juin.