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Entretien: Mike Horn
from Départ - Été 2023
by Ensemble
Le célèbre explorateur sud-africano-suisse discute de sa plus récente expédition environnementale, de la vie en mer et des pratiques de voyage plus durables.
En 1997, Mike Horn est parti en solo parcourir l’Amérique du Sud pendant 171 jours. Depuis, l’explorateur a sillonné l’Arctique, traversé l’Antarctique seul et parcouru plus de 160 000 km sur terre et en mer. En mai, il a entrepris son plus récent périple : « What’s Left » – un voyage environnemental de quatre ans. Et maintenant, il partage son émerveillement à l’égard de la planète avec ses compagnons voyageurs à titre d’ambassadeur de la marque Explora Journeys.
Q&R
Départ : Parlez-nous de votre expédition : « What’s Left ».
Mike Horn : « What’s Left » vise à mettre en lumière l’urgence climatique. Nous visitons diverses régions du monde, en nous concentrant sur certains endroits particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques et des interventions humaines. L’expédition vise à aborder des enjeux comme la déforestation, la pollution océanique, la perte de biodiversité et les conséquences du réchauffement mondial.
D : À quoi ressemble la vie à bord de votre voilier brise-glace, le Pangaea?
MH : Nous avons une routine réglée au quart de tour, qui allie l’exploration et le travail d’équipe. Lors d’une journée typique, mon équipage et moi effectuons des évaluations environnementales, nous documentons nos découvertes et nous échangeons avec les communautés locales.
D : Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui n’ont pas l’habitude de faire de la voile et des croisières?
MH : La vie en mer peut être aussi envoûtante qu’exigeante. Je conseille de profiter du voyage en gardant l’esprit ouvert et une grande flexibilité. On n’a pas le pied marin du jour au lendemain; il faut d’abord passer du temps sur le pont et s’habituer aux mouvements du bateau. Par-dessus tout, il faut se préparer à l’inattendu et savourer la sérénité unique que procure la vie en mer.
D : Que conseillez-vous pour parcourir le monde de façon durable et significative?
MH : Je priorise la qualité plutôt que la quantité, en choisissant moins de destinations et en passant plus de temps à explorer chacune d’elles en profondeur. Il est aussi possible de trouver des initiatives touristiques communautaires qui soutiennent la culture, l’économie et l’environnement de la région.
PHOTO: CHRIS BRINLEE JR.