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S’attendre à l’inattendu en Équateur

Jascivan Carvalho, notre expert à destination, propose des expériences que vous ne trouverez nulle part ailleurs.

Qu’est-ce qui surprend le plus les gens qui visitent l’Équateur?

Les gens sont étonnés de pouvoir déjeuner en Amazonie, dîner en altitude dans les Andes et savourer un plat de ceviche au bord du Pacifique au coucher du soleil. Le pays compte une belle diversité d’écosystèmes, des paysages spectaculaires et une multitude de cultures et d’îles enchanteresses qu’on a le privilège, et la responsabilité, de protéger.

Y a-t-il un lieu à ne pas manquer pour les visiteurs?

Le Cotopaxi, une province dans les hautes terres à environ 65 km au sud de Quito, est un coup de cœur pour moi. J’adore faire de la randonnée là-bas, surtout le trek qui mène au volcan Rumiñahui via la Valle del Silencio (ou « vallée du silence »). C’est tellement tranquille et la vue sur le Cotopaxi, le plus haut volcan actif au monde, est à faire rêver.

L’imposante Iglesia de San Francisco, à Quito, donne sur une grande place en pavé.

Vous présentez souvent des « célébrités » locales aux voyageurs. Qui pourraient-ils rencontrer, par exemple?

On a lancé un programme qui vise à rapprocher les visiteurs des artisans locaux, comme des luthiers et des tisserands. L’idée m’est venue au fil de mes propres voyages et rencontres avec des gens aux savoir-faire et histoires extraordinaires. Échanger avec la population locale, c’est la meilleure façon de comprendre un pays.

Avec qui aimez-vous passer du temps?

José María et sa femme Carmita donnent des cours de cuisine chez eux, dans le nord des Andes. Le pays compte plusieurs soupes typiques à essayer absolument, comme la sopa de sambo. José María en fait une excellente version à base de courge de Siam. Quand je suis de passage, Carmita et moi préparons toujours de l’ají, la sauce piquante locale. Un délice!

Jascivan Carvalho

PDG DE TROPIC, ÉQUATEUR

Dans les années 1990, Jascivan Carvalho s’est rendu au cœur de la jungle amazonienne de l’Équateur pour soutenir les Huaorani dans leurs efforts visant à protéger leur culture et leur territoire. Inspiré par cette expérience, il a mis sur pied Tropic (membre fondateur de l’ancienne association équatorienne d’écotourisme) selon les principes du développement durable et du tourisme communautaire.

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