FOCUS
Texte Magali Eylenbosch
Image Cyril Zingaro
WATCHES & WONDERS
L’ÈRE DES GRANDS CHANGEMENTS À l’occasion de cette toute nouvelle mouture de Watches & Wonders (héritier du SIHH), la plupart des grands acteurs de l’horlogerie se sont retrouvés, pour la première fois, à Genève. Ils signent une édition réussie au format hybride plutôt intéressant.
Après deux années perturbées par la covid, du 30 mars au 5 avril, les portes de Palexpo se sont ouvertes sur le plus grand salon horloger jamais organisé à Genève. Un pari osé pour ce qui était, jusqu’ici, le fief du Groupe Richemont et de quelques indépendants. Pourtant le bilan est positif. Excepté les acteurs du Swatch Group qui persistent à faire bande à part, la plupart des grandes Maisons, jadis présentes à Bâle, ont rejoint l’événement. Plus de 22 000 visiteurs ont découvert les pièces de 38 entreprises exposantes dont 19 nouvelles venues. Plus de 1 000 journalistes, dont nous faisons partie, ont entamé un véritable marathon pour ne rien manquer des nouveautés. Ce qu’on en retient ? Surtout un bel enthousiasme, tant du côté des Maisons
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que des visiteurs. Franchement, le digital a montré ses limites et rien ne remplace le plaisir d’avoir une tocante au poignet, de pouvoir juger, de visu, de sa taille, de son ergonomie et de ses finitions.
QUELQUES TENDANCES SE DÉTACHENT À l’instar de la mode, le secteur de l’horlogerie sacrifie quelques tendances. Cette année, la majorité des marques se sont concentrées sur des collections déjà existantes dont elles proposent des déclinaisons. Ne pas s’éparpiller ne veut pas dire qu’on manque de créativité. Du côté des couleurs, on note que le bleu est toujours très présent. Montblanc a dévoilé une belle Geosphere Chronograph 0 Oxygen en