Femmes Magazine Luxembourg - Avril 2012

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Mensuel féminin - Avril 2012 - 3 € - n° 125

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sommaire

avril 2012 - n°125

édité à 20 200 exemplaires contrôlés CIM

édito

Impensable

Impossible de faire abstraction de l’horreur engendrée par ce fanatique, chez nos voisins Français, le mois dernier. Le sentiment que tout comme en 2001, rien ne sera plus jamais pareil. L’«impensable» a eu lieu… Mais «l’impensable» a déjà eu lieu. Le 22 juillet dernier Breivik, décrit comme un fondamentaliste chrétien, tuait 92 personnes sur le sol norvégien. Tueur en série ou tueur de masse, ce type d’acte est inconcevable parce que dénué de sens. Et pourtant, deux faits divers monstrueux en moins d’un an. Plus l’adhésion à une religion est grande, plus elle semble pousser à des comportements extrémistes et intolérants. Une façon de mettre de la distance avec ce type d’atrocité est de déclarer que le responsable de cette tuerie est fou. Comment un être humain peut-il commettre de telles barbaries? Est-ce un problème de société? Ce type de violence va-t-il devenir le fléau de notre société? Maria Pietrangeli

Tendances

06 Shopping Elle 08 Shopping Lui 12 Love It Nos bambins jouent les mannequins. Collection Printemps/été 2012 26 Mode Combinaisons et jupes longues! | Tendances lingerie 2012 36 Zapping mode 38 Trends

Bien-être

66 Psycho Pourquoi je lui préfère ma série télé? 68 Beauté Stop aux complexes! Trucs et astuces de visagiste 72 Must Have 74 Test beauté 79 Santé Ma lunch box parfaite 82 Vivre autrement Et si on valorisait le sens du toucher?

Concrètement

60 Business Le capital-risque: une voie de financement pour mon entreprise? 64 Finance L’art en location 76 En pratique Mon iPhone sait tout faire… ou presque

Société

10 Confidences Veronique Fauconnet. La scène avant tout 18 Rencontre Bruno Baltzer. A la croisée du scientifique et de l’artistique 20 Reportage Les traditions pascales 48 Enquête Le CISV Luxembourg a 40 ans! 50 Femmes d’ailleurs Mercy Annapoorni. Au service d’une communauté 104 Inside

Tentations

70 Concours 84 Maman Ateliers découvertes 88 Sphère Déco Génial, c’est l’heure du rangement! 92 Shopping Déco 95 Designer Christophe Delcourt, un designer authentique 96 Banc d’essai Fiat Panda. Tout simplement! 97 Évasion La Tunisie du jasmin 100 Gourmandises Alla cucina 106 Horoscope

Culture

52 Agenda 56 Musique Retrouvez Femmes Magazine sur Facebook

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54 Cinéma 58 Livres




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10 | CONFIDENCES

VéRONIQUE FAUCONNET Dominique Sander-Emram

chance m’a souri. Lors d’une journée portes ouvertes au Conservatoire, je me suis présentée en retard aux inscriptions, mais la chance a voulu que ce soit Marc Olinger, directeur du théâtre des Capucins et directeur artistique du TOL qui enregistre les demandes. Il m’a donné l’opportunité de pouvoir essayer.

Si une chute malencontreuse ne l’avait pas contrainte à se (re)poser, Véronique Fauconnet occuperait, «arpenterait» serait une plus juste expression, comme à son habitude et pour notre plus grand bonheur, la scène du TOL. Toujours en mouvement, vive, drôle, fragile aussi, animée d’un enthousiasme éclatant, elle a pour son métier d’actrice et de metteuse en scène une passion dévorante qu’elle partage volontiers. Confidences d’une amoureuse des planches. Véronique, vous avez toujours voulu être actrice?

Disons plutôt que j’ai, très tôt, été fascinée par la scène; plus qu’actrice, enfant je me rêvais danseuse, classique évidemment! Voir évoluer des gens sur les planches m’enchantait! Je crois bien que j’ai gardé cette capacité d’émerveillement total, à la fois en tant que spectatrice et comme actrice. Adolescente, je me cherchais: j’ai commencé par la musique, mais très vite j’ai réalisé que je n’avais pas de réel talent. Le goût que j’ai développé pour le théâtre remonte peut-être à mes années d’école primaire en France, à Villejuif, où l’enseignement très avant-gardiste laissait beaucoup de place à l’expression artistique. J’ai ensuite vécu à Luxembourg où ma mère avait déménagé. J’ai connu là une longue période de repli sur moi en raison d’une grande timidité. Après des études de Lettres à la Fac à Metz, que je trouvai abstraites, j’ai eu envie de renouer avec mes aspirations et de suivre des cours d’art dramatique. La

Vous avez alors attrapé le virus?

Oui, à l’évidence! Marc Olinger a su me faire naître à moi-même et trouver comment oublier ma timidité. Quatre mois après mes débuts, il me proposait de jouer au théâtre des Capucins dans une pièce de Jean Genêt, Le balcon. On était en février 1987 et le théâtre avait ouvert ses portes l’année précédente. C’était une énorme production qui mobilisait 15 personnes. Ce fut un très grand succès: la pièce a tenu deux saisons. En octobre de la même année, je jouais dans Le roi des cons de Wolinski au TOL. Après, tout s’est enchaîné et je n’ai plus cessé de jouer. Je suis devenue membre du TOL ce qui signifiait être femme à tout faire du théâtre comme tous les autres acteurs. Quand on ne jouait pas, on repeignait la façade, on servait au bar, on s’occupait de la technique… C’était le «système Olinger» qui a su créer un esprit de groupe, une troupe théâtrale au vrai sens du terme. Qu’en avez-vous retenu?

Une certaine humilité. Le métier d’actrice évoque les lumières et les paillettes, un métier qui brille. J’étais la plus jeune de la troupe et très rapidement j’ai rencontré le succès. Peindre les murs du théâtre m’a permis de garder les pieds sur terre. Le TOL n’a rien d’un théâtre prestigieux, mais je l’adore. Et puis, il faut bien l’admettre, Luxembourg n’est pas Paris ou Broadway. Nous avons ici la possibilité d’avoir jusqu’à quatre contrats par an, c’est formidable. A Paris, ce serait absolument exceptionnel! Vous ne regrettez pas de ne pas jouer à Paris?

Pas du tout! En fait, je crois que je n’ai jamais eu les dents assez longues pour même essayer. Je suis très attachée au Luxembourg. J’y ai eu la chance de rencontrer des professeurs qui m’ont guidée: Marc Olinger, Claudine Pelletier, Philippe Noesen mais aussi des partenaires de jeu qui m’ont montré la voie comme Claude Frisoni, mon grand frère de théâtre et l’auteur que j’ai le plus joué. Dans un petit théâtre, on s’imprègne de l’atmosphère de la salle. On entend les soupirs, les rires, on est au plus près des réactions des spectateurs. C’est une expérience fantastique.


CONFIDENCES | 11

La scène avant tout Souvent après la pièce, il nous est donné de leur parler. Ce sont des rencontres qui donnent souvent lieu à de beaux échanges. Pour moi, c’est aussi ça le théâtre! Comment vous préparez-vous?

Pour apprendre mon texte, j’ai une technique bien à moi: je recopie à la main tout le texte de mon personnage, sans aucune ponctuation, pour trouver son style, ce qui le caractérise. Je l’apprends ensuite par cœur, sans y mettre d’intonation particulière. Cela me permet ensuite de mieux répondre aux attentes du metteur en scène. Le texte est «blanc»; avec les autres acteurs et grâce à leurs interventions, je vais alors le «mettre en couleurs». C’est passionnant. Et vous n’avez jamais peur de monter sur scène, d’avoir un trou?

Naturellement! J’ai joué il y a quelques mois une pièce intitulée Shirley Valentine de Willy Russell mise en scène par Frédéric Frenay. Il s’agissait d’un monologue d’une heure dix pendant lequel, seule sur scène, j’interprétais le rôle d’une jeune femme qui en est venue à parler aux murs. Deux jours avant la première, pendant la répétition, j’ai sauté trois pages de texte. Une véritable catastrophe! Le metteur en scène ne m’a pas laissé m’écrouler; j’ai poursuivi, vaille que vaille… Cela a été une belle leçon. Au fil du temps j’apprends à mieux gérer mes émotions. Je sais que même si je saute un mot, je dois avancer et ne pas me laisser déconcentrer, sinon, c’est la meilleure façon de perdre pied. C’est un métier éprouvant, mais je l’aime et je me trouve très chanceuse de l’exercer. Et comme si cela ne suffisait pas, vous êtes également

J’aime

Nicolas et Hugo.

Je n’aime pas

Les petits esprits.

Ce n’est pas la seule facette de votre métier…

Il s’agit d’administrer le théâtre, mais aussi de gérer les finances. C’est primordial pour que la salle continue d’exister. Il me faut aussi décider de la saison à venir. Cela signifie évidemment beaucoup de lectures de pièces et beaucoup de réunions avec le comité du TOL. Ensuite, je constitue les équipes, réunis metteurs en scène, comédiens, scénographes. Quand je ne joue pas, j’assiste les équipes pendant les répétitions, afin qu’il y ait ce que nous appelons «un œil extérieur». Vous faites également de la mise en scène…

Depuis quelques années. J’aime la générosité des comédiens, ce qu’ils acceptent de me donner à moi toute seule assise sur un fauteuil au milieu de la salle. J’adore construire les images qui vont donner le spectacle. Je suis très consciente de ce qui repose sur mes épaules et suis en fait dans le doute permanent.

directrice artistique du TOL…

Oui depuis treize ans. Cela n’a pas été simple au début: je succédais à Claude Frisoni. J’étais encore un peu jeune, inexpérimentée et remplacer un homme avec tant de charisme n’était pas facile. Nous sommes dans un domaine où la sensibilité est prépondérante et l’ego n’est jamais loin de prendre le dessus. Accomplir une saison qui corresponde à mes valeurs en tenant compte des «sensibilités» des uns et des autres, c’est une gageure. Mais c’est aussi extrêmement intéressant et instructif. J’ai choisi de ne pas décider seule. Pour moi, une équipe doit pouvoir tout partager, surtout les décisions les plus importantes. Je n’ai rien d’un «despote éclairé», je dois me sentir vivre à travers le groupe.

Actrice, metteuse en scène ou directrice artistique, laquelle de ces activités préférez-vous?

Il m’est très difficile de répondre à cette question: j’aime tout ce que je fais. Je suis polyvalente par nature! Et si c’était à refaire?

Je ne changerais pas de métier, j’ai une chance folle de pouvoir l’exercer. C’est le plus beau métier du monde même s’il n’est pas de tout repos.


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18 | RENCONTRE

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Bruno Baltzer scientifique

Ce mois-ci, le photographe Bruno Baltzer est en résidence d’artiste à Tokyo. Une nouvelle aventure qui s’inscrit dans un parcours de vie fait de ruptures et de continuité. Bruno Baltzer expérimente, décentre, recadre la réalité, réinvente des perspectives, mais ramène toujours la photo à l’humain. Généreusement. Bruno Baltzer est un scientifique dans l’âme. Après des études de chimie… il a choisi la photographie par amour de la technique. La photo a véritablement été pour lui «un médium d’émancipation, mon premier choix dans la vie, mon premier acte de rupture». Le déclic s’est fait un peu par hasard, l’aventure se concrétisera, elle, au fil de ses rencontres, liens et réseaux toujours placés sous le signe de l’émotionnel et de l’imprévisible. Au tournant de ses vingt printemps, Bruno Baltzer quitte sa terre natale, le Sud de la France, pour s’installer dans la capitale et intégrer un studio de photographie de mode comme assistant de plateau. C’est là qu’il fait ses premières armes aux côtés de deux maestros, Nick Knight et Javier Vallhonrat. Une aventure qui devient rapidement success-story et l’emmène dans les grandes métropoles européennes (Madrid, Londres, Genève…). Pourtant, Bruno ne se satisfait

pas de ce succès là. Il a alors l’étrange impression de «maîtriser la photographie sans avoir rien vu de la vie». Pour la deuxième fois, il coupe donc le cordon, pose son appareil et largue les amarres, éprouvant un besoin fou de découvrir le monde, faire ses propres expériences et «maîtriser l’existence»… C’est ainsi que vers la fin des années 1990 il fait, tel un avion en déroute, un «atterrissage forcé» à Luxembourg. Il se retrouve dans le Grund, quartier en pleine effervescence artistique qu’il n’a jamais quitté depuis. De nombreux artistes y habitent, d’autres s’y rencontrent notamment dans le café-resto… que Bruno Baltzer tient à l’époque. Boosté par cet environnement culturel, il reprend son appareil et installe un atelier photo. «Je suis né artistiquement à Luxembourg.» Entre-temps le monde de la photo a changé. A l’heure où Bruno s’y replonge, la photo a définitivement pris le virage du numérique. Il décide alors d’apprivoiser le médium photographique autrement, à travers un «travail hybride» à la croisée de la photo argentique et du montage digital. Il aime «élargir le cadre, réinventer le cadrage, compliquer le protocole photographique». A chaque sujet, il associe une technique particulière. Tantôt il fusionne les prises de vue, tantôt il réinvente de nouvelles perspectives. Parfois encore il revisite le collage, s’inscrivant dans une longue tradition artistique. Si sa photographie est conceptuelle, il ramène toujours l’acte photographique à l’humain. Bruno Baltzer est aujourd’hui artiste indépendant. Luxembourg est son camp de base. Il y est reconnu, il expose régulièrement dans les institutions culturelles (Casino-forum d’art contemporain, Mudam, Villa Vauban…), ses œuvres ont rejoint les grandes collections privées et publiques comme celle du Mudam. En juin prochain, il fera partie de l’expo collective «Sense of place – European Landscape Photography», orchestrée par l’écrivain et critique d’art Liz Wells, qui prendra place au Bozar à Bruxelles. En compagnie d’une trentaine de photographes de renom de toute l’Europe parmi lesquels quelques-uns des plus grands maîtres de l’image, comme Massimo Vitali ou Andreas Gursky, Bruno Baltzer y présentera sa série «After Midnight» (2004-2008) sur la Schueberfouer. Une vision décalée,


RENCONTRE | 19

à la croisée du et de l’artistique décentrée, où la fête foraine, vidée de ses mouvements et de ses sons, se révèle à travers ses icônes et d’improbables perspectives qui mettent en lumière un monde de dichotomies (plein/vide, présence/ absence, jour/nuit, moderne/désuet…). La fête foraine, mais aussi toutes ces «choses populaires qui appartiennent à l’inconscient collectif» ou encore «les relations familiales qui déterminent les relations au monde» sont des fils rouges qui traversent son œuvre. Pour Bruno, la photo reste avant tout un moyen de questionner le monde, de se chercher, de «lutter pour l’existence» et, finalement, pour lui «on ne photographie que des choses qui disparaissent» et on essaye de «faire quelque chose avec cette réalité-là». Comme ces séries, émotionnellement fortes, dédiées à son père souffrant de la maladie d’Alzheimer: «La gloire de mon père» et «Presque toute la gloire de mon père». Le lieu aussi est déterminant dans son travail, la façon dont on l’investit et dont on l’habite. Pour l’artiste, la photo est aussi une «question d’inventaire». Il relie histoire privée et affaires publiques, sa propre démarche photographique… et son rôle de médiateur. Ces dernières années, Bruno Baltzer s’est beaucoup investi dans la médiation entre le public, l’art contemporain et les nouvelles technologies. Il a notamment créé la plateforme multimédia flash007 à l’occasion de «Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007». Un projet participatif innovant à la croisée de l’artistique, de l’archivage et de la technologie impliquant les jeunes. Le projet s’est développé jusqu’à ce jour. Avec succès. Car Bruno a à cœur d’encourager la création des autres. Il anime workshops et ateliers, participe à des missions consultatives avec toujours en toile de fond cette volonté de partager. «Ce travail fait entièrement partie de mon projet artistique, de mon existence». Tout comme ses interventions à l’université de Metz où il donne des cours en photographie numérique et en nouveaux médias. Ce mois d’avril est une nouvelle étape. Bruno Baltzer est à Tokyo pour une résidence d’artiste de deux mois avec sa compagne, l’artiste plasticienne Leonora Bisagno. Cette résidence s’inscrit dans le cadre

d’un programme d’échange institutionnel et international mis en place via l’ambassade du Luxembourg au Japon. Pour Bruno et Leonora, cette résidence s’intègre dans leur projet «Ultranature»: un projet multidisciplinaire (photo, vidéo, installation, performance…) «lié à notre rencontre et à ce qui nous lie». «Ultranature» explore sous divers angles le rapport de l’homme dans et avec son environnement. Certains volets ont déjà été exposés. «tokyo ultranature, ultranature in japan» mettra en perspective la relation à la ville, à la contemporanéité, à l’environnement… et prendra une dimension particulière avec en background la catastrophe de Fukushima. Pour Bruno Baltzer, le sens de cette résidence est de créer du lien et de faire un vrai travail de recherche. «J’y vais avec les images d’Ozu dans la tête» nous confie l’artiste qui se rappelle avoir découvert Tokyo en 1989 alors qu’il y était venu pour un shooting mode… • www.bruno-baltzer.net • www.ultranatureproject.net

Questions À la volée Un photographe Thomas Ruff, Hiroshi Sugimoto

Un cinéaste Yasujirô Ozu, Steve McQueen

Une destination Tokyo

Un coup de cœur Le boson de Higgs


20 | REPORTAGE

Les traditions Flo Zimmer

Pour les moins religieux d’entre nous, les fêtes de Pâques marquent le retour du printemps. Pour les plus

pratiquants, le renouveau, la renaissance, la résurrection, un nouveau départ. Pour beaucoup, un moment fort de leur pratique religieuse. Pour tous, l’occasion de se retrouver et d’être ensemble.

pascales


REPORTAGE | 21

Les œufs de Pâques Pays catholique, le Luxembourg fête Pâques entre traditions spécifiques et volets communs à de nombreux pays. Partout, les plus pratiquants assistent aux messes de Pâques. Au-delà de l’aspect religieux, des traditions folkloriques se perpétuent. Certaines d’entre elles, existaient bien en amont du Christianisme et ont été reprises pas celui-ci. Tel est le cas de nombreux rituels autour de l’œuf, symbole universel de vie, de renouveau, de vie nouvelle. Aujourd’hui beaucoup de croyants et de non-croyants offrent des œufs à leur famille, à leurs amis en témoignage d’amour et d’amitié. Les œufs offerts pour être consommés sont souvent teints, en chocolat ou en sucre. Ce sont autant des jeux que des surprises à déguster pour les petits et les grands qui les reçoivent. Les œufs décorés sont généralement des présents à considérer comme des bibelots.

Dans les pays orthodoxes, on s’amuse toujours autant à peindre et à décorer les œufs pour les offrir aux personnes chères. Là-bas, la décoration des œufs de Pâques est un moment sacré, considéré comme un art. Si aujourd’hui on trouve des œufs de toutes les couleurs, à l’origine seul le rouge était utilisé. Symbole du sang du Christ et de la vie nouvelle. La coquille prenait sa couleur rouge en étant plongée dans un bouillon de pelures d’oignon… Puis apparu à côté de l’œuf populaire, l’œuf précieux. Ce dernier connut son apogée au XXe siècle avec le joaillier Pierre-Karl Fabergé. En Russie, les œufs trouvent autant


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leur place auprès des vivants qu’auprès des morts. Des œufs sont déposés dans les cimetières pour honorer les défunts. En Pologne, en Roumanie, mais aussi en Italie, il est coutume de dresser la table de Pâques avec des œufs décorés pour agrémenter celle-ci. En Allemagne, les œufs personnalisés habillent arbustes et autres branchages. La tradition de la surprise dans l’œuf remonterait au XVIe siècle et l’œuf de Pâques en chocolat au XVIIIe.

Les jeux de Pâques Pendant les fêtes de Pâques, il est très répandu de se livrer à des jeux ayant l’oeuf pour objet. Par exemple, en Lituanie, on s’amuse à faire des courses d’œufs. Selon la tradition, celui qui fait rouler son œuf le plus loin aura une année pleine de succès! Des compétitions de lancer d’œufs sont organisées dans le nord de l’Irlande. Le

gagnant est celui qui envoie son œuf le plus loin sans le briser. Dans de nombreux pays, on joue à entrechoquer les œufs. Par exemple ce jeu suit la chasse aux œufs en Norvège, en Suède, en Pologne et au Luxembourg. Le gagnant est celui qui casse en premier la coquille de l’autre. En Roumanie, le jeu commence le matin de Pâques et dure toute la semaine. En frappant son œuf sur celui de son voisin, il faut dire «Hristos a înviat» (Christ est ressuscité). Ce dernier doit répondre: «Adevarat ca a inviat» (Il est vraiment ressuscité). Le vainqueur est celui dont la coquille reste intacte.

Qui dépose les œufs? On retrouve généralement, le lièvre dans les pays de culture germanique ou nordique. Les cloches dans le Sud de l’Europe. Symbole de fécondité, d’abondance, de prolifération et de renouveau, ce serait en Allemagne qu’aurait été associé pour la première fois le lièvre aux œufs de Pâques pour célébrer le printemps. Selon


les traditions, les enfants confectionnent ou non des nids dans l’espoir que durant la nuit de Pâques, le lapin viendra les garnir d’œufs. Le matin de Pâques, bien souvent, la chasse aux œufs est de mise! Si le lapin et le lièvre sont les «cacheurs» d’œufs privilégiés, d’autres animaux peuvent tenir ce rôle ou leur venir en aide. Tel est le cas de la poule au Tyrol, du coucou en Suisse, de la cigogne en Alsace et dans la région de Thuringe, du renard en Westphalie ou encore du coq en Bavière… Les cloches quant à elles firent leur apparition vers le Vlle siècle à la suite de la décision de l’Église d’interdire de sonner les cloches entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques en signe de deuil. Depuis, dans certains pays catholiques comme le Luxembourg et la France, on raconte que le soir du Jeudi Saint, elles partent à Rome pour y recevoir la bénédiction pascale du Pape. Le matin de Pâques, les cloches reviennent en carillonnant. Pour les Français, les cloches se chargent d’œufs avant de partir de Rome afin de les répandre en chemin, pour la plus grande joie des enfants. La légende luxembourgeoise veut que ce soit le lapin (Ouschterhues) qui les apporte… Dans les villages du Grand-Duché, les fidèles aux offices religieux et les enfants se chargent de remplacer la tâche des cloches pendant leur absence. Pour ce faire, ils font le tour du village avec leur crécelle (Klibber) - petit instrument à percussion en bois, fait d’un moulinet denté qui frappe une languette souple en tournant - et chantent: «Que la cloche sonne une première fois, qu’elle sonne une deuxième fois, qu’elle sonne à toute volée». Puis à leur retour, le dimanche de Pâques, les jeunes font du porte-à-porte pour annoncer la bonne nouvelle aux habitants en chantant la chanson de crécelle (Klibberlidd) - «Dik-dik-dak, dik-dik-dak, haut as Ouschterdaag» (Dik-dik-dak, dik-dik-dak, aujourd’hui c’est Pâques). A cette occasion, les habitants offrent des friandises de Pâques aux enfants et même parfois de l’argent. Dans le nord du Portugal, on parle de la visite pascale. Cette coutume a lieu le dimanche de Pâques et se poursuit souvent le lundi. Le Compasso, groupe de personnes vêtues d’habits de fête va de porte en porte pour annoncer la Résurrection du Christ et bénir les foyers qu´il visite. En retour, le Compasso reçoit l’enveloppe pascale. En Angleterre et en Hollande, les enfants quêtent leurs œufs de Pâques de maison en maison. Au Québec, la poule est la star de la fête et en Finlande, ce sont les Trolls et les sorcières qui créent l’ambiance de celle-ci!


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Pâques 2012 en date… - Pâque juive (Pessa’h): samedi 7 avril. - Pâques catholiques et protestantes: dimanche 8 avril. - Pâques orthodoxes: dimanche 15 avril. - La fête populaire et folklorique Emaischen: lundi 9 avril à Luxembourg-Ville (www.lcto.lu) et dans le village de Nospelt (www.emaischen.lu).

appelé le dimanche des bretzels (Bretzelsonnden) - l’homme déclare sa flamme à sa dulcinée en lui offrant un bretzel. Si la demoiselle l’accepte, l’homme peut alors lui rendre visite le jour de Pâques. Date à laquelle elle exprimera ou non ses sentiments pour lui. Si la belle lui offre des œufs en retour, les sentiments sont réciproques. Dans le cas contraire, elle lui remettra un panier pour lui faire comprendre qu’elle ne partage pas ses sentiments. Cette année étant bissextile, ce sont les femmes qui ont dû déclarer leur flamme!

Recettes pascales traditionnelles Comme Noël, les fêtes pascales sont synonymes de traditions culinaires. Dans de nombreux pays, on mange de l’agneau le dimanche de Pâques en référence à l’agneau de Dieu qui a donné sa vie pour le salut du monde. Pour d’autres, le jambon est la viande maîtresse. Tel est le cas par exemple en Allemagne, en Angleterre, aux États-Unis et au Québec. La tradition de Pâques est riche en pâtisseries. On retrouve le symbole de l’agneau pascal en Allemagne et en Alsace, mais cette fois dans une version sucrée. Il s’agit de l’Oschterlammele, un biscuit de l’animal. En Italie, on mange des gâteaux en forme de colombe ou encore de la pastiera napolitaine. En Grèce, le biscuit de Pâques est le koulourakia lambriatika. En Finlande, on fête le Lundi de Pâques entre amis autour du dessert pasha fait de lait caillé. En Russie, on peut savourer le paskha, un gâteau au fromage blanc et de fruits confits. On trouve la tradition du pain et de la brioche un peu partout. En souvenir du pain non levé emporté par les Hébreux à la sortie d’Égypte, les pratiquants de la Pâque juive excluent tout aliment comprenant de la levure. Seul le pain azyme (matzoth) peut être mangé pendant la Pâque. Concernant les Pâques chrétiennes, protestantes et orthodoxes, chacun y va de sa recette. On retrouve souvent les mêmes ingrédients pour fabriquer les petits pains et les brioches: fruits confits, cannelle et oranges. En Angleterre on parle de Hot Cross Buns, en Russie de Koulitch, au Portugal de Bolo, en Grèce de Tsoureki… Ainsi s’achève notre tour non exhaustif des coutumes des fêtes pascales…

«Comme Noël, les fêtes pascales sont synonymes de traditions culinaires. Dans de nombreux pays, on mange de l’agneau le dimanche de Pâques en référence à l’agneau de Dieu.» Pâques et les amoureux En Laponie norvégienne, pendant le festival de Pâques - du Jeudi Saint au Lundi de Pâques - de nombreux mariages sont célébrés. Dans de nombreux pays, il est de coutume de s’asperger le Lundi de Pâques. En Hongrie, les garçons aspergent les filles de parfum pour leur porter chance. En retour les filles doivent récompenser les garçons en leur donnant soit de l’argent, soit des œufs de Pâques! En Slovaquie, les filles sont aussi arrosées par les garçons. Ces derniers souhaitent ainsi transférer à l’être aimé leur énergie vitale ainsi que leurs énergies physique et mentale. En Pologne où l’eau est un symbole de la vie, famille et amis s’amusent à s’en asperger. Au Luxembourg, la tradition veut que le troisième dimanche de Carême -


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Quelles sont les dernières nouvelles qui agitent la planète fashion? Résumé de ce qu’il faut savoir et de ce qu’il ne faut surtout pas manquer…

Folles semaines Les trépidantes fashion weeks Automne/Hiver 2013 donnent le ton! On retiendra la flamboyante collection du duo Dolce & Gabanna, d’humeur baroque, et les robes romantiques et gothiques chic signées Gucci. Par contre, on oublie les défilés Versace et Prada… Côté british, c’est Vivienne Westwood qui fait l’unanimité, avec ses tailleurs tweed impertinents, tandis qu’Anthony Vaccarello affirme son style et sa maitrise de la coupe sur le front row parisien: ses silhouettes sombres et élégantes sont une révélation!

All that jazz! Après l’ambiance très rock’n roll de ces dernières saisons, le jazz fait une entrée remarquée et très appréciée! L’ambiance enfumée des clubs des bas fonds new-yorkais remonte peu à peu à la surface, c’est chic et hot, sulfureux et trendy à souhait! Révisez vos pas de charleston, enfilez vos robes à franges et vos derbys black & white, il est temps de s’encanailler!

Gourmandises Ladurée et la couturière japonaise Tsumori Chisato s’associent et lancent une collection hautement désirable! Sous la direction artistique de cette très talentueuse créatrice, les fameux macarons s’habillent d’un joli rose pastel et se composent d’une crème légère au parfum de fleur de cerisier… L’écrin, au décor poétique et délicat, est signé de la main de Tsumori, et est déjà collector. Beau et bon!

Back to school A quoi ressemblera le it-bag de cet été? Il sera acidulé, pastel et doux, et surtout sentira bon la nostalgie! Le sac cartable, en direct des bancs d’école, effectue un retour fracassant pour les beaux jours: version arc en ciel azur, lilas et vert d’eau chez New Look, effet python poudré chez Mulberry ou encore jaune vitaminé chez Nat & Nin, il est indispensable dès les premiers rayons de soleil!

Aux fourneaux! Voici une marque qui vous donnera envie de sortir vos vieux rouleaux à pâtisserie! Les tabliers 100% Made in France de Madame Choup sont à croquer: «Back to black», «All by myself», «Just can’t give enough»… autant de créations rétro à souhait, aux imprimés gais et frais. On adore le côté bouffant du jupon et la ceinture large et assez longue, qui permet de faire un joli nœud. Avec ces délicieuses cooking dresses, il y a fort à parier que vous ne rendrez jamais plus votre tablier! www.madamechoup.com


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Succombez aux tendances estivales! Cet été, la femme opte pour une lingerie tendrement colorée. Dans ses tiroirs, les sous-vêtements acidulés se mêleront à l’éternelle élégance des dessous noirs et à la candeur des dessous blancs. On mise sur des matières aériennes, douces et glamour. La culotte taille haute reste sur le devant de la scène alors que le shorty et le body font leur grand retour. Petit tour d’horizon des collections été 2012.

Triumph


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Simone Pérèlé


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Lise Charmel


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Eprise


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Implicite


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Lou


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Le CISV Luxembourg a 40 ans! Karine Sitarz

Connaissez-vous les Children’s International Summer Villages? Une organisation mondiale qui rayonne dans une petite centaine de pays. L’antenne luxembourgeoise a vu le jour en 1972. Elle a connu des hauts et des bas, mais retrouve aujourd’hui une nouvelle pêche… Nous avons rencontré Julien Maquil, président du CISV Luxembourg depuis 2004, et Luc Federspiel, président entre 1998 et 2004, pour faire le point. Deux personnalités aux parcours différents, mais toutes deux engagées de longue date dans l’aventure. Infirmier de formation, Luc Federspiel est passé par la Caritas avant de rejoindre le CISV. Aujourd’hui, il reste engagé au niveau international en tant que coordinateur pour la promotion du CISV en Afrique. De son côté, Julien Maquil, 35 ans, est parti dès ses 11 ans avec la délégation luxembourgeoise dans un village au Nigéria, a suivi les différents programmes et est passé par toutes les étapes jusqu’au poste de président. Aujourd’hui, il organise avec son comité le «Village 2012» et la fête d’anniversaire qui aura lieu en septembre.

Naissance du mouvement

Building global friendship

Le CISV Luxembourg fête ses 40 ans, mais force est de reconnaître que cette association reste peu connue sous nos latitudes. Tout a commencé aux Etats-Unis dans les années qui suivirent la monstrueuse Deuxième Guerre mondiale. Parmi les initiatives qui ont germé pour construire une paix durable, celle du Docteur Doris Allen, psychologue pour enfants. Son idée: regrouper des enfants du monde entier pour les aider à construire durablement un monde plus juste en leur apprenant le respect des différences, la tolérance, le dialogue culturel. En 1951, elle ouvrit le premier village d’été à Cincinnati avec des jeunes de 8 pays. A partir de là, le mouvement international allait se développer en association indépendante, apolitique, non confessionnelle, affiliée à l’UNESCO. Pas moins de 190 000 jeunes ont participé à plus de 5000 programmes du CISV. La maison mère, une fondation, a pignon sur rue en Angleterre. Chaque association membre est une asbl qui travaille en relation étroite avec la structure internationale.

La philosophie du CISV se comprend à travers son slogan, «building global friendship». Comme le résume Luc Federspiel, «si je connais l’autre, c’est beaucoup plus difficile de lui tirer dessus». D’où l’importance du vivre ensemble à travers des expériences multiculturelles concrètes. Activités éducatives, ludiques, culturelles et sportives, servent ainsi à développer la compréhension, le respect mutuel, la tolérance, mais aussi à savoir prendre des décisions et devenir un citoyen du monde responsable. Le CISV fonctionne comme activité bénévole et 80% de ses volontaires ont participé, jeunes, à des programmes interculturels du CISV adaptés à chaque tranche d’âge. Le pilier reste le «Village», un camp d’été de 28 jours où 12 délégations (2 filles et 2 garçons de 11 ans et 1 moniteur adulte) se retrouvent. «A 11 ans l’enfant est malléable et ouvert» précise Luc Federspiel. Reste qu’aujourd’hui cet âge est discuté vu la précocité des enfants. Quant à l’International People’s Project qui s’adresse aux plus de 19 ans, il est axé sur une problématique qui permet d’apprendre tout en aidant les communautés locales. «En Europe on fait des actions avec les handicapés ou les réfugiés, en Côte d’Ivoire on a par exemple travaillé avec les jeunes d’Abidjan pour les aider à nettoyer un quartier» explique Luc Federspiel.


ENQUÊTE | 49

«Les anciens du CISV Luxembourg sont aujourd’hui des parents prêts à s’investir.» Coup d’œil sur le CISV Luxembourg Au Luxembourg, après quelques expériences éphémères menées dans les années 1950, l’aventure du CISV a vraiment commencé autour de Kitty Deville, Carlo Meintz et d’une petite équipe d’instituteurs. Le premier village d’été a ouvert ses portes en 1972 à Walferdange. Mais au fil du temps il a été difficile de trouver des bénévoles, des moniteurs, des étudiants pour encadrer les programmes, que ce soit le village ou les autres camps pour ados. Des vacances scolaires tardives et une population étudiante peu présente dans le pays ont hypothéqué le travail. Aujourd’hui encore, «le volontariat n’est pas trop en vogue et le CISV a encore du mal à trouver des bénévoles». Autre problème l’absence de lieu pour accueillir pendant un mois 84 personnes! Et si autrefois, le village était mis en place dans les écoles, de plus en plus souvent des travaux de maintenance y sont désormais assurés en cette période. Louer une auberge de jeunesse revient assurément cher! Le dernier camp ayant coûté une somme faramineuse, l’association a mis plusieurs années à refaire des réserves. Les seules rentrées d’argent ce sont les cotisations et dons des membres. Les subventions sont vraiment minimes. A ce jour, une quarantaine d’enfants partent pourtant chaque année en camps d’été, une soixantaine de familles sont actives et le CISV Luxembourg peut compter sur une demi-douzaine de moniteurs. Julien Maquil est satisfait: «il y a eu un essor ces dernières années, les enfants qui ont participé à des programmes du CISV sont aujourd’hui des parents prêts à s’investir. Il y a une nouvelle vague, un nouveau dynamisme».

CISV Luxembourg www.cisv.lu

S’informer, s’engager comme volontaire, toutes les infos à retrouver sur www.cisv.lu ou via e-mail info@cisv.lu. Devenir membre en achetant la carte (50€/famille) ou faire un don: CCPL LU52 1111 0368 7111 0000

«Développer la compréhension, le respect mutuel, la tolérance et apprendre à devenir un citoyen du monde responsable.»

De nouveau un village! Après 8 années sans village d’été, le CISV Luxembourg en organisera un cette année, tablant sur un budget de 40 000 euros. Le village s’installera du 3 au 30 août à l’abbaye de Clairefontaine, en Belgique, mais à deux pas du Luxembourg. 12 délégations y seront présentes. Pendant ce temps, d’autres jeunes du Luxembourg partiront dans des villages au Canada,

en Allemagne, en Italie, en Hollande… En définitive, peu importe le lieu, la découverte du pays étant secondaire par rapport à l’expérience interculturelle. Le choix d’une destination est plutôt affaire des parents, tant d’un point de vue financier que psychologique. Au Luxembourg, les tarifs pour un village de 28 jours tournent autour des 750 €, tous frais compris. Participer à un programme du CISV n’est pas donné à tout le monde, surtout dans les pays en voie de développement. Dans les pays les plus pauvres, seuls les enfants de l’upper class peuvent envisager un tel voyage. «C’est un des reproches qu’on nous fait, de ne toucher que des milieux favorisés» souligne l’ancien président. «Les pays nordiques ont un système avec prix unique pour tous et pour toute destination. J’ai essayé de mettre en place un tel système, mais ça n’a pas marché.» Au fil de ses 40 ans d’existence, les objectifs du CISV Luxembourg sont donc restés les mêmes, les concepts eux ont été revus. «La priorité est d’arriver à organiser un village, sinon tous les ans ce qui reste utopique, du moins tous les 2-3 ans», conclut Julien Maquil qui prépare les activités 2012 et déjà sa succession à l’heure où l’aventure semble redevenir success-story…


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Godefroy Gordet (traduit de l’anglais par Julie Thielen)

Mercy Annapoorni Au service d’une comm Elle nous a donné rendez-vous dans la petite bourgade de Virudhunagar, en Inde du Sud, dans le jardin de Dayspring Home, un orphelinat géré par l’association. Submergée par le travail, Mercy est arrivée tard dans la nuit, accompagnée de son chauffeur, dans une jeep imposante. Il est 22h30, nous sommes assis dehors devant les dortoirs des enfants, sur des chaises en plastique, à la lueur d’une ampoule fatiguée, le chauffeur pique déjà un roupillon tandis qu’entre les coupures de courant, elle nous raconte son histoire…

Mercy Annapoorni est directrice de l’ONG, Blossom Trust, elle lutte corps et âme depuis plus de 30 ans, pour élever la société indienne. C’est dans un bric-à-brac humain, un désordre où règnent d’innombrables contrastes, que la «Dame», comme on l’appelle ici, s’est hissée au rang des figures emblématiques d’Inde du Sud.

Et jeunesse passa… Petite fille timide et introvertie, Mercy est une enfant complexée. Délaissée par ses parents au détriment de sa petite sœur et de son frère aîné. «Partout en Inde, ils donnent la priorité aux hommes, depuis le plus jeune âge, on s’occupe mieux des garçons». Cadette de la famille elle se sent exclue et, de fait, ne travaille pas bien à l’école, ne sort pas, ne parle à personne. «C’est ainsi que j’ai grandi». Pendant ses études supérieures, elle commence à s’investir dans des groupes associatifs comme la Fédération des étudiants de l’université catholique, et dans des mouvements féministes extra-universitaires. «J’étais fascinée par leur approche et par la manière dont elles aidaient les femmes à aborder certains thèmes comme la violence et d’autres problèmes rencontrés par les étudiantes à la fac (…) J’avais envie de travailler avec elles». A la fin de ses études, Mercy a 18 ans, elle se marie et met au monde son premier garçon l’année suivante. «Je pensais que le mariage serait une révélation pour moi, mais ce n’était malheureusement pas le cas. Ce fut un gros choc de me rendre compte qu’il n’y avait aucune possibilité pour moi d’évoluer.»

Un besoin d’émancipation Au diable les traditions, Mercy veut travailler! Pleine de détermination, elle entre au bureau de communication du diocèse de Madurai en tant que secrétaire. «A l’époque, j’aimais travailler avec des femmes, mais je ne voyais pas encore à quel point elles souffraient puisque j’avais aussi des problèmes dans ma vie. J’attendais donc une opportunité.»


Femmes d’ailleurs | 51

unauté Avant de s’envoler pour les Etats-Unis, le père Amalan, alors directeur du diocèse, place Mercy à la tête de Blossom Trust qui n’est alors qu’à l’état embryonnaire. Les objectifs et besoins de l’association se dessinent progressivement, et c’est seule que la jeune Indienne va la faire grandir. En 1994, l’association devient caritative et une équipe de femmes se mobilise. Néanmoins il faut encore se battre pour que l’association soit reconnue et autorisée par l’Etat, mais cela semble difficile tant la corruption et la bureaucratie rendent les choses compliquées. «Je veux souligner ce point pour montrer que ce n’est pas si facile pour une femme de mettre en œuvre un programme, car, dans la mentalité des hommes et dans la société indienne en général, une femme doit tout accepter». En 1998, après des allers-retours à Delhi, Mercy obtient l’autorisation tant convoitée. C’est une première victoire pour elle, son équipe et l’association.

«Nous appartenons à Blossom» Dès lors Blossom Trust est définitivement lancée. Axée sur la condition féminine, l’association tente de développer des programmes d’entraide et des formations pour éduquer les femmes de la région et leur permettre de trouver un travail, «l’indépendance financière donne aux femmes le pouvoir de prendre des décisions». Ces groupes d’entraide ont été une base encourageante, mais dans un pays où le virus du VIH est un véritable fléau, les actions devaient prendre une autre direction. «Nous devions ensuite trouver une solution pour leur apprendre à se soigner.» Ainsi en 1999, le programme Edu-clowns voit le jour dans le but d’informer de manière ludique la population sur les maladies du sida et de la tuberculose. «En Inde il est très difficile d’aborder un tel sujet en public, les gens cassaient nos véhicules, et nous insultaient quand nous commencions à parler de contraception, les femmes s’enfuyaient lorsque les clowns sortaient des préservatifs de leurs poches.» Blossom Trust vient aujourd’hui en aide aux femmes, aux enfants, et même aux hommes. Les objectifs de départ ont migré vers une activité et un investissement humanitaire, l’association ne connait pas de limite.

« 15 000 femmes sont membres de l’association. Parfois, je lis dans le journal avec grande satisfaction que l’aspect économique et la santé s’améliorent. La femme prend des décisions au sein de sa famille. La belle mère la respecte, les enfants la respectent et les gens de la communauté aussi. Tout ça a été possible grâce à Blossom. Le travail n’est pas encore achevé. Il y a 20 ans j’étais seule, maintenant j’ai 50 femmes qui font ce travail avec moi. J’ai aidé les autres à s’épanouir dans leur vie, moi y compris… Il n’y a pas de retraite dans ce métier, jusqu’à la fin de mes jours je travaillerai.»

En bref Sa plus grande réussite: «La reconnaissance du public, ça, c’est la plus grande réussite. De nombreuses vies ont changé grâce à Blossom. Bientôt nous verrons un vrai changement dans la vie des femmes au Tamil Nadu et en Inde.»

Ses inspirations: «Dieu et les femmes d’influence, en particulier la chef du gouvernement du Tamil Nadu J.Jayalalithaa. Toutes les femmes d’influence m’inspirent, comme Indira Gandhi. Le pouvoir permet de mettre en œuvre des idées…»

Son plus grand soutien: «Mon mari.» Pour toutes informations complémentaires ou pour faire un don, consultez le site www.blossomtrust.org.in ou par mail blossomtrust@gmail.com


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Voix indomptable Sinéad O’Connor a connu la gloire dans les années 1980 avec son premier album The Lion And The Cobra qui devient très vite un succès mondial grâce à la chanson «Nothing Compares 2 U», initialement chantée par Prince. Connue pour son goût de la controverse et de l’agitation, elle n’hésite pas à critiquer l’Eglise, la guerre ou la maltraitance des enfants. C’est tout cela qui fait d’elle un personnage culte en Irlande. Sinéad revient avec sa voix cristalline et un nouvel album, How About I Be Me (And You Be You), pour notre plus grand plaisir. › le 13 avril à L’Atelier.

Let’s swing «Dreamboats and Petticoats» c’est une romance séduisante, un hommage flamboyant au Swinging London des années 50 et 60. Les personnages principaux, Norman, Bobby et la belle Sue, font vibrer le public au son des evergreen de Roy Orbison, The Shadows, Eddie Cochran, Billy Fury, Chuck Berry et bien d’autres. Let’s Dance, To Know Him Is To Love Him, Shaking All Over… Des chansons à jamais rentrées dans la liste des incontournables du rock’n’roll, à découvrir ou à redécouvrir sans modération. › Les 25, 26 et 27 avril 2012 au Grand Théâtre de Luxembourg.

Ville esthétique Le projet Design City vise à encourager la participation des designers à la conception de la ville et à son rayonnement. Pour cette nouvelle édition, la Ville de Luxembourg propose en collaboration avec le Mudam, le Carré Rotondes et les commerçants de la Ville une série d’événements qui mettent l’accent sur le travail des designers. À cette occasion, l’espace public accueillera l’exposition Index: Awards 2011 présentant une sélection des 60 finalistes, nominés à ce grand prix international du design. Les projets retenus font l’objet d’une exposition itinérante et sont montrés à Luxembourg. › Du 27 avril au 27 mai.


Inspiration 80’s Pony Pony Run Run flirte avec des guitares puissantes et incisives et un timbre très pop recourant aux sons 80’s qui se fait de plus en plus rock. Le trio français explore une power pop électronique avec ses guitares affûtées, ses mélodies entêtantes, ses nappes de synthé et la voix haut perchée du chanteur. Une musique quelque part entre Weezer, The Faint et les Beach Boys. Après «Hey You» et «Walking on a Line», ils reviennent avec un nouvel opus. Attendez-vous à une musique énergique, vibrante, des rythmes qui vous feront planer et vous entraîneront sur le Dancefloor. › Le 6 avril à la Rockhal d’Esch-sur-Alzette.

Procès intime L’homme qui parle dans La Chute se livre à une confession calculée. Réfugié à Amsterdam où il joue à l’ermite et au prophète, cet ancien avocat attend dans un bar douteux des auditeurs complaisants. Comme il ne peut supporter d’être jugé. Il se dépêche donc de faire son propre procès, mais c’est pour mieux juger les autres. Avec une mise en scène très secrète, Vinciguerra propose un examen de soi-même où l’homme brasse pour lui même ses secrets et ses fantômes. › Du 19 avril au Théâtre d’Esch-sur-Alzette.

Bird’n roll Après quatre années passées dans l’ombre, le groupe de rock français Dionysos, porté par la voix charismatique et la force scénique électrique dégagée par Mathias Malzieu, dévoile son septième album studio. Mêlant sans complexe rock, pop et folk, ils y racontent des histoires intrigantes, entre madeleine poétique et imagination débordante, comme les enfants qui s’inventent des aventures. Sans doute, le groupe doit son succès à ses prestations scéniques et à l’univers dans lequel évolue la formation, très inspiré par le cinéaste Tim Burton et l’écrivain Roald Dahl. Les textes, en anglais comme en français, évoquent un univers surréaliste. › Le 13 avril à la Rockhal d’Esch-sur-Alzette.


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My week with Marylin Un film américano-britannique de Simon Curtis avec Michelle Williams, Eddie Redmayne, Julia Ormond, etc. Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner «Le prince et la danseuse», le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende.
Ce même été, Colin Clark, 23 ans, tout juste diplômé d’Oxford, rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. 40 plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, «The Prince, the Showgirl and Me». Mais il manque une semaine dans son récit… 
Son second livre, «Une semaine avec Marilyn», relate la semaine magique qu’il a passée, seul, avec la plus grande star de cinéma du monde.

L’enfant d’en haut

Le prénom

Sur la piste du Marsupilami

Drame franco-suisse d’Ursula Meier avec Léa Seydoux, Kacey Mottet Klein, Martin Compston. Simon, 12 ans, emprunte, l’hiver venu, la petite télécabine qui relie la plaine industrielle où il vit seul avec sa sœur Louise, à l’opulente station de ski qui la surplombe. 
Là-haut, il vole les skis et l’équipement des riches touristes qu’il revend ensuite aux enfants de son immeuble pour en tirer de petits, mais réguliers bénéfices. Louise, qui vient de perdre son travail, profite des trafics de Simon qui prennent de l’ampleur et devient de plus en plus dépendante de lui...

Comédie française de Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte avec Patrick Bruel, Valérie Benguigui, Charles Berling. Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance.
En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

Comédie française réalisée par Alain Chabbat avec Djamel Debbouze, Alain Chabbat, Fred Testot, etc. Quand Dan Geraldo, reporter en quête de scoop, arrive en Palombie, il ne se doute pas qu’il va faire la plus incroyable des découvertes… Avec Pablito, guide local plein de ressources, ils vont aller de surprise en surprise au cours d’une aventure trépidante et surtout révéler une nouvelle extraordinaire: le Marsupilami, animal mythique et facétieux, existe vraiment!


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Sorties en famille à Utopolis et Ciné Utopia Cette année, Kifika a décidé de donner un coup de main au lapin de Pâques et te réserve à toi, ta famille et tes amis de nombreuses surprises, des bonbons, des œufs en chocolat et des films de folie ! Au programme en avril De ganz grousse Bier, Pirates! Band of Misfits 3D, Sur la piste de Marsupilami, Das Haus der Krokodile, Sams im Glück… Ils seront tous au rendez-vous du 31 mars au 15 avril dans tes cinémas Utopolis et Ciné Utopia. Venez en famille et profitez de nos tarifs spéciaux: Tarif famille 6,20€/ personne • Tarif enfant 5,70€**

Retrouvez le programme complet sur www.utopolis.lu

Coyote Café, Club 5, Subway, Meneghino, Nemo’s, McDonald’s, Tie Break Café, Q45, Paul Eischen

* valable à l’achat de 4 tickets, pour une famille avec max. 2 adultes • ** valable pour des enfants de moins de 12 ans


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Little Broken Hearts Norah Jones Depuis 2009 avec The Fall, la jeune chanteuse américaine n’a pas sorti d’album solo. Little Broken Hearts signe le retour de Norah Jones. Un peu de batterie, une musique envoûtante, la jeune chanteuse a toujours sa voix sensuelle. Avec des paroles tantôt mélancoliques, tantôt entraînantes, Norah Jones s’est entourée d’artistes comme Blake Mills de Band of Horses ou Gus Seyffert, ainsi que Joey Waronker et bien d’autres encore.

Mondo

The Pearl Sessions

Look Around The Corner

Electric Guest A l’inverse d’une tripotée de groupes américains qu’on n’aimerait pas forcément inviter chez soi, le premier disque d’Electric Guest agite déjà les diners en ville et la blogosphère. Il faut dire que «Mondo» possède pas mal d’atouts. Son producteur pour commencer: Brian Burton. Mieux connu sous le nom de Danger Mouse, un homme à tout faire qui a su révolutionner la pop des années 2000 avec Gnarls Barkley ou Gorillaz. Les deux Californiens qui composent ce groupe, se sont inspirés des Jackson 5, d’autres titres comme le single American Day Dream sentent bon le flower power des 60’s et le battage médiatique qui entoure cet album est mérité. Be their guest!

Janis Joplin Totalement habitée, sans limite, la voix poussée jusqu’à l’extrême, ruisselante d’émotion, Janis Joplin est l’incarnation du blues-folk-rock dans ce qu’il a de plus pur et de plus instinctif. Le mal-être, la douleur, la communion avec le public, le don de soi, l’absence totale de calcul et d’artifice. Enregistré le 11 janvier 1971, l’album «Pearl» occupera la une des charts pendant plus de neuf semaines. Cette réédition comprend des enregistrements studio inédits, véritables trésors auditifs, qui allaient devenir cultes. A écouter encore et encore pour vivre l’intensité du chant de Janis Joplin.

Quantic et Alice Russell Parmi les albums attendus de l’année 2012, voici la réunion magique entre Alice Russel et le groupe Quantic &His Combo Barbaro. Deux des plus grands talents made in UK mélangent leur savoir-faire sur «Look Around The Corner». L’album évolue vers des ambiances R&B, des rythmes ska, des envolées latin-jazz. Mais attention! Ce n’est pas le carnaval. Look Around The Corner est trés homogène. Les arrangements, la chaleur du son nous rappellent le vinyle, ce support de qualité sur lequel l’album est disponible. Il n’y a pas de doute, c’est l’album soul de l’année.


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llivres

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L’écho du doute Rebecca Frayn – Belfond Comme tous les matins Dan part à l’école. Mais ce jour-là, il ne rentre pas. Commence alors pour sa mère une insupportable attente. Jusqu’à ce coup de fil trois ans plus tard. Le mystère de la disparition de Dan s’épaissit…

La nuit des corbeaux

Grâce

Les plumes tome 2

John Connolly - Presse de la Cité Adolescent, Randall Haight a commis l’irréparable: avec un ami, il a tué sans raison une jeune fille de quatorze ans. Après avoir purgé sa peine, Randall a refait sa vie dans une bourgade perdue du Maine. Pourtant, il ne tarde pas à recevoir des courriers anonymes. Il engage Charlie Parker afin de découvrir qui est le mystérieux corbeau. Mais bientôt, une autre adolescente disparaît, et Randall est aussitôt soupçonné… Y compris par Charlie Parker lui-même. Choisira-t-il d’enquêter pour

Delphine Bertholon JC Lattès 1981. Grâce, 33 ans vit au rythme des retours de son mari, représentant, lorsqu’une jeune fille d‘origine polonaise vient perturber une vie qui semblait jusque-là tracée à la craie… 2010. Nathan, son fils vient fêter Noël en famille. Cette année tout est différent, il apprend que son père, disparu sans crier gare trente ans plus tôt a refait surface. D’inquiétants phénomènes surviennent alors dans la

Baraou & Ayroles Dargaud Ils sont quatre copains écrivains: Greul le cynique, largué par sa femme; Malard l’hypocondriaque; Inscht, revenu des States; Alpodraco, qui, traumatisé par le choc du réel, a quitté la littérature et racheté Le Rendez-vous des amis, leur QG menacé de fermeture. Tous un peu brisés, ils trimballent leur ironie un brin amère de cocktails littéraires en signatures. Le monde des cocktails littéraires n’est que snobisme et imposture, mais la vraie vie, ces écrivains pas assez connus, ont du mal à s’y coller. C’est le festival Verbe et Saucisse à Pigrof et une intervieweuse qui n’a pas lu le livre qui le dit de quoi devenir aigri.

ou contre son client?

maison familiale…

Trilogie avec dames n° 1 - Le jardin des désirs Will & Desberg - Dupuis «Le jardin des désirs» est l’un des albums historiques de la collection Aire Libre, créée seulement en 1988 par Jean Van Hamme et Philippe Vandooren. Ainsi, Will et Desberg peuvent être considérés parmi les auteurs fondateurs de ce fleuron éditorial des éditions Dupuis. Par la suite, dans cette même veine érotico-littéraire, le tandem complice concocta deux autres albums, «La 27e lettre», toujours pour Aire Libre, et «L’appel de l’Enfer», chez P&T Production. De manière cohérente, ces trois récits initiatiques, placés sous le signe d’Eros, répondent à une même démarche esthétique et narrative.


Pour les fins gourmets qui ont du style, leur style. À côté de la machine à café, du four traditionnel et du four combiné, le four à vapeur Miele affiche un design professionnel irrésistible. D’autant que la vapeur s’impose peu à peu comme un mode de cuisson incontournable qui tout en étant sain, restitue la saveur originelle des aliments. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Miele vous invite à participer à l’un de nos prochains ateliers “cuisson vapeur” à Luxembourg-Gasperich. Inscrivez-vous vite sur www.miele.lu et découvrez la simplicité de la cuisson vapeur.

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Le capital-risque: une voie de financement pour mon entreprise? Michaël Peiffer

Que ce soit pour lancer un nouveau projet, pour accompagner le développement ou la reprise d’une société existante, tout entrepreneur peut rarement assurer seul le financement de son affaire. Mais sait-il seulement que certains investisseurs sont parfois prêts à l’accompagner?

Même si les banques s’en défendent, nombreux sont les entrepreneurs qui soulignent aujourd’hui la difficulté à obtenir un financement lié à la création ou au développement de leurs affaires. Sans fonds propres, et sans l’apport de garanties solides, les portes des institutions bancaires ne

s’ouvrent qu’avec parcimonie. Dès lors, le porteur de projet, fut-il animé par la meilleure idée qui soit, se trouve souvent dépourvu à l’heure de boucler son budget. Et nombreux sont ceux qui renoncent avant même d’avoir essayé… «Pour financer son activité, il existe trois modes distincts», détaille Daniel Gheza, directeur général d’Eurefi, fonds de capital-risque transfrontalier à


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témoignage Nicolas Raulot, iNUI Studio destination des PME. «Soit vous optez pour l’autofinancement, soit vous décidez d’endetter l’entreprise, mais les critères d’octroi de crédits sont de plus en plus complexes, soit vous avez recours à des fonds propres extérieurs.» A chaque étape de la vie d’une entreprise correspond un profil spécifique d’investisseur. Au créateur d’entreprise ou développeur de projets de frapper aux bonnes portes pour trouver les soutiens nécessaires et adaptés pour s’assurer un avenir prometteur. Quand la société est en phase de création, il est courant que le porteur de projet fasse appel à ce que les anglo-saxons appellent le «love money», soit l’argent de la famille, prêté par un oncle ou des parents généreux. Il peut aussi contracter un prêt privé, mettre sa maison en garantie et, de ce fait, assumer beaucoup de risques seul… Enfin, il peut se tourner vers un investisseur extérieur, un business angel, prêt à soutenir des start-up au potentiel avéré. «Un business angel va investir dans une structure avec des petits tickets d’entrée dans le capital de l’entreprise, situés entre 10.000 et 50.000 euros», explique Serge Rollinger, président du Luxembourg Business Angel Network (LBAN), et CEO de Chamaleon, conglomérat de business angels prêts à soutenir des projets. «Aujourd’hui, nous sommes les plus à même d’investir dans des idées ou des start-up, pour lancer un projet, une entreprise.» Le business angel peut être contacté directement, ou via le site web du LBAN. Ici, c’est l’envie et la motivation du porteur de projet qui joueront pour l’obtention d’un financement, autant que la qualité du projet et son potentiel. «Notre objectif est de soutenir le développement entrepreneurial depuis la base, le développement de projets et d’entreprises au Luxembourg. Nous nous appuyons sur des critères précis dans la sélection de nos projets qui doivent nous permettre de jauger la capacité d’un entrepreneur à porter son projet, à le mener à bien», poursuit Serge Rollinger. «En challengeant les porteurs de projets, en les soutenant dans leurs démarches et la mise en œuvre de leurs idées.» Lancée au printemps 2010 par six entrepreneurs luxembourgeois, Sting est une société d’investissement en capital dont la vocation est de prendre des participations dans des entreprises prometteuses. Norbert Becker, Laurent Muller, John Penning, Dan Schneider, Alex Sulkowski et Jean-Claude Bintz ont ainsi mis en commun leurs ressources et savoir-faire pour créer cette structure qui se positionne comme le «chaînon manquant» dans la panoplie d’aides aux financements pour entrepreneurs voulant créer ou reprendre une affaire. «Nous intervenons après le business angel, pour des montants allant de 200.000 € à un million d’euros par projet», souligne Dan Schneider. «Nous regardons principalement les dossiers qui ont un rapport direct avec le Luxembourg. Notre volonté est de nous impliquer activement dans les sociétés que nous soutenons. Nous ne demandons pas toutes les garanties exigées par les banques, par contre il est clair qu’on prend un risque et que

Créateur d’une start-up innovante, comment avez-vous financé son lancement? Dès le départ, notre volonté était d’éviter de faire appel à une banque. Lorsqu’on a monté le dossier avec mes associés, il est toutefois apparu qu’il y avait un écart entre ce dont nous avions besoin et ce que nous pouvions apporter. De plus, le ministère de l’Economie trouvait notre projet très intéressant et était prêt à nous soutenir à condition qu’on intègre un partenaire extérieur, à même de nous épauler. Au final, nous avons amené 2/3 du capital. Rollinger Venture Capital a apporté le reste.

Comment s’est nouée cette relation? Notre partenaire a été rapidement convaincu du potentiel de notre projet. Au-delà de l’aspect purement financier, il a apporté une expertise complémentaire à la nôtre. Dans ce genre de relation, la dimension humaine est primordiale. Il faut avoir la même vision.

l’on veut être rémunéré en conséquence. » La plus-value se fait au moment de la cession des parts, au terme d’une période d’accompagnement qui va en général de 5 à 7 ans. Souvent méconnus, les acteurs du capital-risque luxembourgeois sont avant tout des entrepreneurs, des gens qui ont réussi dans leur métier et qui souhaitent partager leur expérience en soutenant de nouveaux projets porteurs. «Il ne faut pas avoir peur de nous contacter», souligne JeanClaude Bintz. «On est tous des patrons, on a tous la tête dans le guidon, on est actif dans des domaines différents et complémentaires. Sting n’est pas notre premier métier, mais on le fait avec sérieux.» Pour susciter l’intérêt de ces investisseurs, la première étape est donc d’oser les contacter. Surtout, de leur démontrer que vos idées sont les bonnes et qu’elles valent la peine d’être soutenues. «Notre objectif est d’aider les gens à grandir,


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à développer leur entreprise, leur projet», reprend Daniel Gheza. «En investissant, en prenant des participations, nous voulons les aider à faire des sauts de croissance. Le capital risque, ou capital développement, c’est donner des moyens à des personnes d’aller plus loin plus vite. Nous nous posons donc en partenaires des entrepreneurs et managers, en étant à leurs côtés.» Pour Eurefi, les montants investis vont de 300.000 € à 2,5 millions d’€.

Un élément clé réside justement dans le capital humain. «Nous sommes là pour créer de la valeur avec des gens», résume Daniel Gheza. «It’s all about people», renchérit Jean-Claude Bintz. «On veut s’associer à des gens dont la volonté est de développer leur affaire, que cela se traduise par une croissance organique», par le rachat d’autres sociétés ou par un investissement dans l’outil de production.» Bien sûr, les investisseurs analyseront ensuite le secteur et le marché, le potentiel de développement qu’ils offrent. Et les bénéfices qu’ils peuvent espérer en retirer.

en bref More Attitude: une alchimie humaine au service de la communication More Attitude, c’est le nom d’un nouvel acteur de la communication au Luxembourg et en Grande Région. Une entreprise créée par Nathalie Dondelinger, préalablement consultante auprès de Keep Contact, société dirigée par Ludivine Plessy qui fait régulièrement appel aux services de Focalize, l’agence de photo-vidéo d’Emmanuel Claude. Les trois entrepreneurs ont décidé de développer ensemble leurs activités tout en conservant leur indépendance. Ensemble, ils couvrent une large palette de services en matière de communication et proposent des solutions qui s’adressent à l’ensemble du monde de l’entreprise, de la PME au grand groupe international et dans des secteurs aussi divers qu’il se peut. More Attitude se positionne comme un partenaire de l’entreprise de la phase de réflexion stratégique en termes de communication, dans le développement des outils, dans la recommandation des bons partenaires au niveau exécution, jusqu’au débriefing, à l’heure du bilan.

24 avril à Luxexpo Forum de la sécurité et de la santé au travail Organisé dans le cadre de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Le forum offre une plateforme unique aux entreprises souhaitant partager leurs expériences, bonnes pratiques ou s’informer des nouveautés en matière de prévention des risques. Les entreprises auront l’occasion de présenter leurs activités dans les domaines de la sécurité et de la santé au travail sur des stands qui seront mis à leur disposition et de communiquer leurs bonnes pratiques dans le cadre d’ateliers spécialement prévus à cet effet. Pour les visiteurs, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au jour même de l’événement. Toutes les informations utiles (déroulement, inscriptions, dossier technique pour exposants, etc.) sont consultables sur le site www.securite-sante.lu

25 avril Déjeuner-chrono: Restaurant Um Plateau de 12h à 14h Le recouvrement des créances: intervention du cabinet Wildgen. Réservé aux membres. De la Fédération des Femmes Cheffes d’Entreprise.



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Chloé Consigny

L’art en location Et si je faisais une erreur? Et si, ce tableau n’allait pas avec mon intérieur? Autant de questions qui sont souvent venues à bout de vos élans de collectionneuse. Une nouvelle façon d’appréhender l’Art est en train de s’installer dans nos villes. Au bureau, à la maison, comment louer une toile avant de se décider? Enquête.

Découvrir l’Art contemporain au bureau La création artistique reste vivace en Europe et tout est bon pour les galeristes pour faire connaître leurs nouveaux talents. Depuis peu, quelques pionniers du secteur se sont lancés dans la location d’œuvres d’art. Leurs clients sont souvent des directeurs de moyennes et grandes entreprises soucieux de donner à leurs salariés un cadre de travail agréable. Par la même occasion, c’est le moyen pour eux de montrer que leur entreprise est sans cesse à la recherche de nouveaux talents et encourage la créativité. Une belle image de marque en somme. Néanmoins, le bénéfice n’est pas nul pour les salariés, puisque, outre un autre cadre de travail, ils peuvent acheter les toiles. «En moyenne, les œuvres exposées sont à vendre entre 300€ et 1500€, rarement plus. Nous sommes conscients que le public n’est pas forcément un public de collectionneurs. Aussi, les œuvres proposées doivent être une porte d’entrée dans le monde de l’Art, quitte à susciter de nouvelles passions», confie un spécialiste. Côté direction, il en coutera environ 2500€ par an à votre patron pour donner un air de musée aux murs blafards de son entreprise, assurance comprise. Pour cette somme, une dizaine de toiles nouvelles seront affichées chaque mois.

Ma maison se fait musée

Il existe peu de maisons spécialisées qui, comme pour les entreprises, proposent un service de location d’œuvres aux particuliers. Néanmoins, de plus en plus de galeries se lancent dans le prêt d’œuvres. Lorsqu’un client semble hésitant, elles sont de moins en moins réticentes à l’idée de les laisser essayer le tableau, comme d’autres essaieraient une voiture. Dans ce cas, plusieurs solutions. Si les très bons clients peuvent emprunter l’œuvre sans compensation, les novices devront s’acquitter d’une caution ou d’un avoir qui pourra dans certains cas leur permettre ensuite d’obtenir une ristourne si d’aventure ils décidaient de se lancer dans l’achat.

Une artothèque dans ma ville

Autre moyen de décorer son intérieur avec de belles pièces, se rendre dans une «artothèque». Le principe est le même que celui de la bibliothèque, la carte d’adhérent vous permettant d’emprunter et de rendre des œuvres tout au long de l’année. Pour l’heure, les initiatives sont peu nombreuses, mais le phénomène tend à se développer. Parmi les pays pionniers: la Finlande et l’Europe du nord qui dès les années soixantedix se sont lancés dans l’aventure. En Belgique, c’est l’artothèque de Wolubilis (située en périphérie de Bruxelles) qui a été précurseur en la matière. En pratique, la cotisation annuelle est de 50 euros. L’adhérent peut ensuite choisir la location d’une œuvre pour un à six mois parmi un catalogue grandement fourni. Il en coûtera à l’amateur d’Art dix euros pour une œuvre dont la valeur est estimée à moins de 1000 euros et 1% de la valeur de l’œuvre pour des toiles estimées au-delà de 1000 euros. A Luxembourg, c’est le centre d’Art contemporain du Luxembourg belge (CACLB) qui réfléchit très sérieusement à se lancer dans le prêt d’œuvres. Pour l’heure, pas de date de lancement, mais le projet est en cours. A surveiller donc.


nOOndesign

Créer des espaces éphémères à votre image

Parce qu’elle a tOujOurs eu le sens du cOntact et le gOût du design, Karine rOussel a décidé, en 2009, de créer nOOndesign, une entrePrise qui PrOPOse la lOcatiOn et la vente d’architectures design, de bars et de mObilier tendance. rencOntre.

cOmment est né le cOncePt nOOn design? J’ai fondé une entreprise familiale avec mon associé qui travaillait dans le domaine artistique depuis déjà 15 ans. Nous souhaitions nous spécialiser dans la location événementielle en proposant d’aménager des espaces de façon originale et tendance. Mais nous voulions surtout nous démarquer des spécialistes en location de mobilier. Nous avons donc innové en concevant des architectures design et du mobilier qu’on ne trouve nulle part ailleurs. C’est là qu’est né nOOndesign.

en quOi nOOndesign se distingue des autres fOurnisseurs en matériel événementiel? Nous apportons à nos clients des solutions complètes, tendances et innovantes que ce soit pour des occasions professionnelles ou privées. Nos clients peuvent décider de solutions «clé en main», mais aussi de créations originales et personnalisées pour leurs événements ainsi que pour leur stand sur les salons et foires. D’autre part nous apportons des solutions logistiques pour le matériel de visibilité en proposant des solutions de stockage, d’installation et de maintenance du matériel.

a quelles nOuveautés Peut-On s’attendre en 2012? Tous les ans notre équipe se mobilise pour renouveler notre gamme et nos offres. A partir d’avril, nous lançons à la location et à la vente notre gamme «air lounge», du mobilier

Un engagement éco responsable

gonflable, totalement écologique et personnalisable: un pro-

nOOndesign est engagé dans la charte RSE d’éco-

duit en exclusivité au Grand Duché de Luxembourg. Et puis

responsabilité qui offre aux clients des concepts

la grande nouveauté, c’est la mise en ligne de notre nouveau

sécuritaires et adaptés à leurs besoins. L’entre-

site Internet! Les clients peuvent y découvrir l’étendue de nos

prise s’engage à respecter l’environnement aussi

produits, établir des devis en ligne et surtout acheter nos pro-

bien à travers le mobilier qu’elle utilise mais aussi

duits sur notre e-shop.

le transport et le stockage de ce dernier.

nOOndesign 8 rue Jean Engling L-1466 Luxembourg +352 26 30 23 72 +33 97 04 46 352 www.noondesign.lu


66 | PSYCHO

Pourquoi je lui préfère, ma série télé? Magali Eylenbosch

Il fut un temps où vous passiez vos soirées, tendrement enlacés, parlant de tout et de rien. Et ça vous suffisait. Aujourd’hui, sitôt après le 20h, vous succombez au charme du Docteur House. Mais que se passe-t-il?

Disons-le simplement: il ne vous fait plus rêver! Comment en êtes-vous arrivés là? Il y a mille et une bonnes raisons, mais elles se résument en quelques mots. Vous en avez ras le bol des manies de pépère. Il rentre à la maison, vous saoule avec ses problèmes au boulot, ses blagues éculées et ses petites manies. Vous en avez fait le tour. Quand, en plus, il vous demande la bouche en cœur: «Qui c’est qui l’aime son pépère?», vous résistez tout juste à l’envie de lui encastrer la tête dans le frigidaire. Pourtant, pépère est toujours le même homme. Il vous a

fait craquer, vous a fait rire, vous a fait connaître des moments torrides et vous a probablement déjà fait deux beaux enfants. Alors, avant de prendre un ticket aller sans retour pour Hollywood, demandez-vous si, lorsque l’Agent spécial Aaron Hotchner pose son insigne et redevient Thomas Gibson, il ne rentre pas chez lui pour raconter à sa femme ses problèmes de boulot, quelques blagues débiles et qu’il ne lui demande pas: «Qui c’est qui l’aime son pépère?»

C’est beau comme au cinéma Nous les femmes, nous n’aimons en général pas ce qui est fade. Paradoxalement, nous avons besoin d’être rassurées. D’où la difficulté, pour le commun des mortels, de satisfaire à la fois la femme respon-


PSYCHO | 67

sable, désireuse de fonder une famille et de bâtir l’avenir sur des bases solides, et son côté obscur. Vous allez me dire que les hommes sont pareils. C’est vrai, mais leurs besoins sont plus basiques. Si vous voyez que la flamme que nourrit pépère à votre égard commence à vaciller, enfilez un porte-jarretelles, allumez quelques bougies et, en compagnie de Joe Cocker, faites-lui un striptease dans les règles. Il vous sera à nouveau fidèle comme un caniche abricot. Nous, nous sommes un peu plus compliquées. Les auteurs des meilleures séries télé ont compris le mécanisme féminin. Nous rêvons de super héros, de rocs sur lesquels nous pouvons compter. Ils doivent savoir nous surprendre, nous amuser, nous bousculer, mais aussi nous toucher parce qu’ils sont vulnérables, fragiles. Ils doivent, en quelque sorte, être capables de transcender le quotidien. Et là, pour notre pauvre pépère, il y a du pain sur la planche!

La vie avec toi Revenons sur terre les filles. Non, nous ne vivons pas avec le Dr Cal Lightman, expert en détection de mensonges. Et nos «micro-expressions» ne titillent pas la curiosité de notre chéri. Sophie raconte: «Mon mari est médecin. Lorsque nous nous sommes rencontrés, c’était effectivement mon héros. Seulement, loin d’être un docteur House, il s’est spécialisé en dermatologie. Alors, entre l’histoire des patients mourants attendant le Messie et celle de madame Michu qui s’est chopé un terrible eczéma, il n’y a pas photo! Et ce qui m’énerve prodigieusement, c’est d’entendre mon homme glousser en disant qu’on ne sait plus quoi inventer comme bêtise. C’est sûr que l’anamnèse d’un eczéma, ça m’ouvre chaque jour de nouveaux horizons! Il ne s’imagine pas à quel point il m’ennuie.» Le témoignage de Sophie est éloquent. Le même homme ne bénéficie plus du même capital sympathie après plusieurs années de vie commune. Et si elle vivait avec le Dr House, en imaginant qu’il existe. Qu’en serait-il de leur relation lorsque le temps aura fait son œuvre? Elle dirait probablement: «Je ne supporte plus ce goujat, qui avale des antidouleurs comme des cachous, fait le paon à l’hosto et revient pour mieux s’affaler dans le fauteuil chaque soir. Quant à ses histoires de malades, elles me stressent tellement, que je ne sors plus sans craindre qu’une bactérie orpheline ne s’installe dans mon organisme histoire de me liquéfier les organes. Je ferais tout pour vivre avec un comptable ou avec un plombier.» Comment voulez-vous que nos hommes s’en sortent alors que nous sommes toujours à la recherche de l’absolu et qu’en plus, nous ne l’exprimons pas. Parce qu’entre nous, pour les sous-entendus, nous sommes championnes. Genre: «Non, je ne t’ai jamais dit que tes histoires d’eczéma ne m’intéressaient pas, mais tu aurais dû le voir à ma tête!»

à lire!

Ma femme préfère George Clooney Isabelle Danel, Fred Journet Etre un couple, c’est bien, tout faire pour le rester, c’est mieux! Mais comment résister au quotidien qui épuise, aux contraintes qui fâchent, aux phrases qui tuent? Si votre femme préfère George Clooney, c’est peut-être parce qu’il a tout bon (croit-elle) et vous tout faux (pense-telle). Les auteurs, Isabelle Danel et Fred Journet, respectivement journaliste et auteur-réalisateur, se sont penchés sur les petites recettes pour (re) devenir l’homme idéal. Une sorte de guide de premiers secours qui ne manque pas d’humour et que les hommes devraient régulièrement compulser, histoire d’éviter le pire.

Quand pépère sort le grand jeu Il vous a chopée, totalement sous le charme de l’Agent Derek Morgan. Et d’un coup, il a tout compris! Pour une fois, j’ai eu envie de citer les paroles d’un ami. Guy est marié depuis plus de 15 ans et il est encore fou de sa femme. Il raconte: «Le temps avait fait de moi un vieux con. Je rentrais tous les soirs fatigué, je ne parlais quasi plus à Béatrice et je m’endormais dans le fauteuil. Un soir, elle m’a demandé si un homme sympa, intelligent, fort et sensible comme Derek Morgan existait? J’ai immédiatement compris le message et je lui ai répondu qu’elle l’avait trouvé, mais qu’il s’était comporté comme un imbécile. Depuis, je me coupe en quatre pour la séduire, l’intéresser à ma journée et la faire rire. Nous n’avons jamais été aussi complices.» D’accord, tous les hommes ne sont pas aussi ouverts au dialogue, mais je suis certaine que si vous faites l’effort de lui expliquer ce qu’il doit faire pour ressembler à Doug Ross, alias Georges Clooney, votre vie a tout pour devenir un blockbuster.


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Marie-Elisabeth Crochet

Stop aux complexes! Trucs et astuces de visagiste Grand nez, grand front, gros menton, visage trop rond… On se trouve toutes quelque chose qui cloche. Préparez vos armes: coup de pinceau ou coup de ciseaux, pour des transformations qui font oublier les complexes! S’il fallait corriger par la chirurgie esthétique tout ce qu’on déteste chez nous, il nous faudrait un salaire d’actrice hollywoodienne… Pas besoin d’aller jusqu’à Beverly Hills: les coiffeurs, maquilleurs et autres visagistes de chez nous ont plus d’un tour dans leur sac pour nous transformer

en vamp parfaite. «Chaque femme peut-être belle», une phrase d’Estée Lauder que l’on devrait bien méditer. Un petit coup de fard à joues à droite, un petit trait de crayon à gauche… Qui a dit que pour maîtriser tout ce qui nous dérange, il fallait absolument passer sous un bistouri? Apprendre à estomper et sublimer ses défauts, voilà ce qu’il nous faut pour restaurer notre estime de nous-mêmes. Et des trucs et astuces pour se mettre en valeur, tout en gommant ses complexes, Dieu seul sait s’il en existe, démonstration!

Règle numéro un: on se maquille! Faire de ses défauts physiques des atouts, en les magnifiant, voilà le défi. Quels que soient son physique et ses complexes, c’est une façon


BEAUTé | 69

tellement simple d’être éclatante et d’avoir confiance en soi. Rien n’est aussi peu séduisant qu’une femme qui ne prend pas soin d’elle. Nous n’avons aucune excuse: aujourd’hui, cosmétiques et textures sont faits pour être pratiques et nous mettre en valeur, tout en grâce et distinction… Un bouton? Un peu d’anticernes liquide très clair au pinceau, on tapote avec un peu de poudre transparente et le tour est joué: disparu! Le regard un peu fatigué? On lifte le coin externe de ses yeux en dessinant à l’aide d’un crayon de notre couleur préférée un trait qui remonte comme pour continuer la ligne des cils inférieurs… Osez demander conseil à un professionnel! Tout en prônant un maquillage naturel qui révèle les femmes, Olivier Echaudemaison, maquilleur star de la maison Guerlain et des têtes couronnées, le martèle sans cesse: une femme ne peut pas sortir de chez elle sans un soupçon de fond de teint, un coup de blush, une pointe de mascara et, surtout, son rouge à lèvres favori, le produit de base de tout maquillage: éclat et fraîcheur assurés, quel que soit son âge.

Des joues trop rondes… J’ai des joues de bébé dans le meilleur des cas, de hamster dans le pire… Une coupe qui allonge le visage, c’est ça, la solution! Côté longueur, on évite le court, qui fait ressortir le côté rond du visage. A choisir, une coupe au carré dégradé sur cheveux longs ou mi-longs. Attention, pas de frange droite, qui accentue la largeur du visage, mais plutôt une mèche déstructurée. La bonne option: le carré plongeant avec une nuque bien dégagée ou la coupe asymétrique avec une longue mèche dégradée. Côté couleur, on fond pour les teintes foncées qui ont tendance à allonger et à affiner les traits, contrairement aux couleurs claires qui accrochent la lumière et donnent plus de volume au visage par effet d’optique… Pour estomper son look «babyface», on peut aussi tricher avec son fard à joue, sans forcer, car le côté poupée russe aux joues roses n’est pas l’effet escompté. On sculpte, on redessine la joue avec un fond de teint clair sur toute la surface et on «creuse» avec une poudre de soleil que l’on applique juste en dessous de la pommette. On évite cette opération avec un fard à joues trop foncé, car cela ne se transforme pas en ombrage délicat, mais carrément en grosse tache! Autre formule, mettre l’accent sur le haut du visage et choisir l’option œil très souligné, plutôt que d’attirer l’attention sur le bas avec une bouche très rouge… En complément, on peut aussi porter des décolletés en V qui allongent le cou.

Un nez trop long… Un grand nez n’a jamais déparé un beau visage… Pas besoin d’un maquillage forcé à la Michael Jackson pour affiner son nez. C’est ridicule. On peut toujours s’en faire une version ultra light en appliquant une couleur de poudre légèrement plus sombre sur les ailes et très pâle sur l’arête… Mieux, on accepte son nez, qui crée la personnalité du visage et on table sur un teint parfait. Il suffit de styliser son make-up et de trouver la bonne coupe pour s’assumer. Se faire une bouche ultra glamour et des yeux de biche font complètement oublier un nez fort, car la solution, c’est de compenser et de rééquilibrer. Doucement sur les contrastes quand même. Trop d’intensité sur la bouche ou les yeux risquent de tuer l’effet recherché… Idem pour les couleurs de cheveux, on ose les tons prononcés avec un vrai roux ou un châtain glossy. Pour se mettre en valeur, on oublie la raie stricte au milieu et les cheveux ultras lisses. On dégage le visage, car quand il est mangé par les mèches de cheveux, un nez fort est accentué. On mise sur un carré flou pour adoucir. Les coupes courtes peuvent également mettre en valeur, à condition de garder du volume sur les tempes, sur le haut du crâne et à l’arrière de la tête. Même consigne quand on attache en arrière des cheveux longs ou que l’on se fait un chignon.

Des yeux trop petits… Quand on a les yeux trop petits, pas de mystère, il faut étirer et allonger. Pour notre plus grand bonheur, le mascara allongeant et les faux cils existent! Vive les couleurs «taupe» et surtout les crayons! On commence par tracer un trait de crayon de l’angle interne de l’œil jusqu’au coin externe, que l’on couvre d’une ombre à paupières du même ton. On ressort aussi le bon vieux truc du trait de crayon blanc à l’intérieur de l’œil, qui agrandit, au contraire du crayon sombre qui durcit. Incontournable, l’anti cerne, pour éclairer le regard. Question coiffure, les franges asymétriques ou au niveau des sourcils sont faites pour vous, tout comme toutes les coupes qui balaient le regard, tout en gardant du volume sur la nuque, tandis qu’on dégage le bas du visage avec un dégradé. Le plus: un léger balayage sur les mèches et les pointes pour illuminer l’oeil.


concours 70 | BEAUTé

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Un visage trop carré Mâchoire proéminente ou menton carré donnent souvent un air très dur. Objectif: adoucir les contours. Une seule solution: les cheveux longs, dégradés ou non, qui permettent de cacher les maxillaires. Choisir également une coloration ton sur ton qui apportera la juste mesure de nuances et de reflets, afin d’adoucir le visage. Pour son maquillage, pleins feux sur la bouche, avec un rouge intense pour attirer le regard! On redessine le contour du visage en effaçant un peu les joues: on applique une poudre foncée au niveau des maxillaires, des pommettes à la pointe du menton et on balaie ensuite tout le visage et le cou d’une poudre claire. Pour le fard à joues, une touche de corail sous les pommettes suffira.

Un front trop bas… Racines des cheveux trop proches des sourcils? Aie, pas le courage de passer à la version des beautés médiévales qui s’épilaient le tour du visage? Qu’à cela ne tienne, on rehausse! Pour ce faire, on dégage le front et, version make-up, on joue sur les teintes nude pour éclaircir la zone du regard. Un truc de maquilleur: surtout ne pas trop épiler ses sourcils ou les foncer, mais les éclaircir d’un demi-ton pour les estomper. Maquiller les yeux tout en douceur et en transparence, avec un halo de fard poudre ou irisé sur la banane au-dessus de la paupière. On évite tout ce qui durcit les traits comme une bouche trop rouge ou un œil trop noir. Côté coiffure, on privilégie le volume sur le haut du crâne, on ramène les cheveux vers l’arrière et on oublie définitivement la frange qui ferme le visage. Au contraire, si c’est un grand front qui nous taraude, rien de plus simple : on le camoufle avec une frange jusqu’au sourcil ou une mèche balayée. Pour le reste, tout est permis! Les plus belles femmes du monde, les actrices les plus sublimes, regardez-les bien, elles ont toutes un défaut physique qu’elles ont appris à estomper et ont construit leur carrière dessus. Pour vous consoler, pensez au nez en patate de Cameron Diaz, aux joues épaisses de Drew Barrymore, aux petits yeux fendus de Lucy Liu, ça ne les a pas empêchées de devenir les drôles de dames que l’on connaît… Il ne vous reste plus qu’à agir et consulter les professionnels pour apprendre à vous mettre en valeur. Une leçon à retenir, quel que soit le défaut que l’on cherche à cacher, en plus de cheveux brillants et d’un teint éclatant, sourire et personnalité sont la clé de la séduction et du glamour. Avoir confiance en soi, tout simplement…


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témoignage Brigitte Radtke-Guillon*, artiste-peintre

Pour ou contre la chirurgie esthétique? Très peu pour moi! Des visages gonflés, figés, souvent la même expression… On y perd son identité, c’est tout! Et on vieillit très bien, si on s’aime un peu

Quel est le truc de maquillage qui vous rend plus belle selon vous? Une pointe de fard blanc au coin de l’oeil pour illuminer le regard et un fard marron pour accentuer la couleur de mes yeux clairs.

Quelle est la coiffure qui pour vous a été une révélation, le moment où vous vous êtes dit, ça, c’est pour moi? Pas de révélation, j’aime avoir les cheveux longs depuis toujours, une belle coupe et surtout des cheveux impeccables.

Quel est le plus mauvais conseil de coiffure ou de maquillage que l’on vous ait jamais donné? Une permanente très bouclée, court sur le dessus, long dans la nuque… Résultat des tonnes de gel et une queue de cheval pendant des mois! *Les tableaux de Brigitte Radtke-Guillon sont exposés chez Tony Rocha, coiffeur, ainsi qu’à l’hôtel Mercure Kikuoka à Canach et au White House.


72 | MUST HAVE

1 - Sisleÿa Un concentré anti-âge fermeté corps. Une formulation qui allie la puissance d’un sérum, le confort d’une crème et l’efficacité d’un tenseur, redensifie la peau du corps et améliore sa tonicité, son élasticité et sa fermeté. Elle est visiblement et durablement embellie. Sisley.

2 - Chance Les bulles légèrement rosées et délicatement parfumées du gel moussant pour la douche déposent sur la peau des notes fleuries-fruitées de Chance eau tendre. Chanel.

3 - Lys Soleia Voici une échappée de nature, au cœur d’un jardin nimbé de fraîcheur et caressé par le soleil. Une invitation à l’évasion où le lys blanc et délicat se réchauffe sous les pétales dorés de l’ylang-ylang. Guerlain.

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MUST HAVE | 73

MUST 1 - Bi-sérums soins intensifs Une texture bi-phasée s’inspire de la double nature hydrique et lipidique de la peau. Son affinité optimale avec la peau renforce l’action hydratante des actifs: complexe d’acide hyaluronique et extrait d’écorce de Katafray, auxquels s’ajoutent les extraits réparateurs de graine des Incas et de Chondrus crispus. Clarins.

2 - Elixir Blanc

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Défini par son extrême raffinement et l’excellence des matières sélectionnées pour sa création, Elixir blanc fait écho à la pureté absolue et au luxe. Ce fleuri, boisé, musqué rend hommage à la sophistication naturelle de la femme et à sa sensualité. Stendhal.

3 - Aquasource nuit

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Ce soin reconstitue efficacement les réserves naturelles en eau de la peau tout en renforçant simultanément sa barrière protectrice naturelle pour retenir l’eau dans l’épiderme. Biotherm.

4 - Gel ultra frais Pour des jambes fines et légères tout en douceur. Une formule de 17 huiles essentielles enrichie en menthol naturel et extrait naturel de feuilles de menthe. Il aide à décongestionner les jambes lourdes, soulager pieds, chevilles et jambes fatiguées et tonifie la circulation. Il procure un effet frais immédiat et intense et une action délassante longue durée. Puressentiel.

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5 - Aqua Oriens A l’opulence d’Oriens, s’associe désormais, dans un nouveau monde aquatique, la facette fraîche et pétillante des couleurs éclatantes et joyeuses de mers lointaines et lagons bleus. Couleurs de mers du sud, esquisses de lagons paradisiaques, Aqua Oriens est une invitation au voyage des parfums. Van cleff & Arpels.

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74 | Test beauté

Okara: nutrition, réparation et lumière Femmes Magazine a testé pour vous la nouvelle gamme Okara de Furterer. Des soins pour cheveux méchés, balayés, décolorés et colorés à l’extrait d’okara et d’hamamélis. L’extrait naturel d’okara contient des protéines très proches de la structure du cheveu, dont des acides aminés, principaux constituants de la kératine, qui restructure et régénère les cheveux, leur donnant force et douceur. Les cheveux rayonnent de beauté et les nuances sont sublimées.

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Julie Kieffer Coup de cœur: Masque activateur de lumière. +: Avec un temps de pause express, le masque nourrit le cheveu, révèle la couleur et démêle instantanément. Ma chevelure est plus souple et plus lumineuse. -: Une précaution à prendre: rincer abondamment.

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Sophie Falchi Coup de cœur:

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Le soin express. +: Pleine de reflets, ma chevelure est illuminée. Sans rinçage, l’application est rapide et pratique. -: La texture un peu collante rend l’application désagréable et le parfum est un peu trop fort à mon goût!

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Patricia Sciotti Coup de cœur:

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Le soin express. +: Donne un coup d’éclat aux reflets de la couleur, le soin ne graisse pas du tout les cheveux et peut donc être utilisé plusieurs fois par semaine sans alourdir la chevelure. -: Il n’est pas assez riche et mériterait un soupçon en plus d’effet hydratant.

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Paule Kiénert Coup de cœur:

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Le soin express. +: Une noisette de nectar sur les cheveux humides et ils deviennent faciles à démêler. Et ils sont effectivement plus brillants! -: Comme pour tout baume sans rinçage, ne pas forcer la dose pour éviter d’alourdir la chevelure.

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Justine Baldin Coup de cœur:

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Masque activateur de lumière. +: Ce masque au parfum léger, qui ne nécessite que 2 minutes d’application, confère brillance aux cheveux. -: Une fois séchés cheveux sont secs et donc difficiles à coiffer.

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Maria Pietrangeli Coup de cœur: Le soin express. +: La texture onctueuse de ce soin au parfum discret s’applique et pénètre rapidement. Les cheveux sont doux. -: Une fois les cheveux séchés, gare aux nœuds lors du démêlage!

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76 | EN PRATIQUE

Mon iPhone sait tout faire… ou presque Catherine Moisy

Il suffit de regarder autour de soi pour constater que presque tout le monde est passé à l’iPhone. Il faut dire que cet appareil est bien plus qu’un téléphone et que parmi ses atouts, il y a l’AppStore et ses 500 000 applications. Comment s’y retrouver?

Comment optimiser l’utilisation de votre iPhone? Deux réflexes importants, à acquérir pour utiliser au mieux son iPhone: •  Un bon geste pour préserver votre batterie et prolonger sa durée de vie: une application ouverte continue de consommer de la batterie tant qu’elle n’est pas refermée. Pour fermer les applications, il suffit de double-cliquer sur le bouton central puis d’appliquer son doigt sur n’importe quelle icône qui apparaît en bas de l’écran. Quand celles-ci se mettent à «danser» vous pouvez fermer chacune d’elles en cliquant le petit signe moins - sur fond rouge. •  Et le plus important: la sécurité. Sur votre iPhone vous stockez les données personnelles de tous vos contacts, des photos, des échanges de mail ou de SMS, l’historique de toutes vos communications. Ce sont là des données extrêmement précieuses pour qui a des intentions malveillantes. Le B A-BA de la sécurité est de verrouiller votre appareil avec un mot de passe qui n’est pas votre date de naissance et que vous changez souvent.

Le top 10 des applications les plus utiles aux femmes N’ayant pas la prétention de représenter à moi seule la femme du 21e siècle, j’ai recueilli autour de moi quelques palmarès et constaté la similitude des sélections: Hipstamatic (1.59€): permet de renouveler le plaisir de faire des photos, en personnalisant celles-ci à l’aide de différents filtres: noir et blanc, sépia, à la manière d’Andy Warhol, photo décolorée «par le temps»… De quoi donner un charme fou à la plus banale des prises de vue ou faire

passer votre fille de 16 ans pour votre grand-mère photographiée avant la Première Guerre mondiale! Grâce à des connexions avec les réseaux sociaux, vous pouvez partager vos créations avec vos amis. Home Design 3D (gratuit en version d’essai ou 2.99€): très ludique et très utile pour celles qui cherchent des idées pour relooker leur intérieur. A partir des informations de chacune de vos pièces (taille, orientation, emplacement des portes, fenêtres et escaliers) vous pouvez faire varier presque à l’infini, les revêtements de sol et de murs, le mobilier, les luminaires et même les objets de décoration. Attention, la version d’essai ne permet pas de sauvegarder vos projets. Hot City (gratuit): recèle bien des trésors pour les urbaines de Luxembourg et d’Esch-sur-Alzette, qui veulent mieux vivre leur ville. Dans le menu «mobility», vous trouverez toutes les informations nécessaires pour vos déplacements (trafic, horaires de bus en temps réel, informations sur les stations Veloh!) et votre stationnement (parking le plus proche, nombre de places disponibles). Le menu VisIt propose des circuits touristiques dont vous pouvez choisir le point de départ. L’application vous guide dans l’espace et vous donne toutes les explications sur les lieux parcourus. Bref, l’application indispensable pour recevoir des amis étrangers et leur faire découvrir la ville. iBooks (accès gratuit à la bibliothèque, livres payants): transforme votre iPhone en compagnon de voyage idéal pour les longs trajets. iBooks vous donne accès à une bibliothèque complète, que vous parcourez d’un simple glissement de doigt. Une fois l’ouvrage sélectionné, vous pouvez en lire un extrait gratuitement avant de vous décider. Les livres iBooks offrent des possibilités que les livres papier ne peuvent pas offrir: données audio ou vidéo, animations, choix de la luminosité de l’écran, modification de la taille de la police, fonction de recherche par mot ou phrase clé, possibilité de surligner un passage et d’y ajouter une note… Parfait donc pour se détendre ou travailler dans un train ou en attendant un avion.


EN PRATIQUE | 77

VOS RÉSULTATS SUR INTERNET ET SUR iPHONE Marmiton (gratuit): votre joker quand vous n’avez plus d’idées de menu. Marmiton n’est jamais à court d’idées et, détail ludique, il suffit de secouer votre iPhone pour aller chercher des recettes, de façon aléatoire, dans l’immense base de données. Pour chaque recette vous trouverez son niveau de difficulté, une indication sur son prix et le temps de préparation. Un moteur de recherche permet de retrouver rapidement une recette ou de faire le tri d’après les ingrédients principaux, ce qui est bien pratique quand on ne sait pas comment accommoder un reste ou que la voisine vous a fait cadeau de 2 kilos de pommes de son jardin. Navigon (info trafic et parking gratuit, GPS Benelux (69.99€): Ce GPS pour iPhone est facile à utiliser dans tout type de véhicule, même à vélo. Il vous indique au minimum les zones d’embouteillage et les parkings les plus proches de votre position. Si vous optez pour la version payante (prix en fonction de la zone géographique couverte), vous avez alors accès à toutes les fonctionnalités d’un GPS, avec affichage des panneaux routiers, alertes sur la vitesse et affichage jour/nuit. Certaines destinations sont agrémentées de commentaires touristiques (restaurants, hôtels, curiosités). Les cartes sont actualisées tous les trimestres. Shazam (4.99€): Une application quasi magique qui permet d’identifier une musique que vous aimez et dont vous ne connaissez pas le titre ni l’interprète. Vous approchez l’iPhone de la source sonore et le système de reconnaissance, très puissant, affiche les informations et vous donne les paroles des chansons. Bien sûr, cela ne fonctionne pas pour la musique classique ou l’Opéra mais, avec plus de 25 000 titres dans la base, les possibilités sont très étendues. ShopperLite (gratuit): Qui n’a jamais oublié sa liste de course à la maison peut passer son chemin. Voici une application maligne qui permet non seulement d’établir votre liste de course grâce aux listes préétablies, mais aussi de les moduler en fonction du magasin où vous avez vos habitudes (sens de parcours des rayons). Un onglet recettes permet d’injecter automatiquement dans la liste les ingrédients nécessaires. Une fois dans le magasin vous rayez au fur et à mesure vos achats, sans avoir besoin d’un stylo et, si vous prenez la peine de saisir les prix, le montant de votre caddie se calcule automatiquement. Urgences et Ketterthill (gratuites): 2 applications à signaler dans le domaine médical. La première permet de mémoriser vos données médicales et de les afficher en cas d’accident même sur un iPhone verrouillé. Ainsi les équipes de secours peuvent connaître rapidement votre âge, votre taille, votre poids, votre groupe sanguin, le numéro de téléphone de votre médecin, votre numéro de Sécurité sociale, mais aussi vos éventuelles allergies et vos traitements en cours, bref toutes

Pour nos Patients

A l’image des services proposés par les banques luxembourgeoises pour l’accès à vos comptes, notre solution iLab ® vous permet de consulter vos résultats de laboratoire sur internet en toute confidentialité et à tout moment. Une transmission des résultats par SMS est également possible pour certaines analyses. Les équipes de nos centres de prélèvements se tiennent à votre disposition pour plus d’informations.

Dès à présent téléchargez gratuitement via iTunes l’application iPhone «Ketterthill» sur l’App Store.

PRISES DE SANG À DOMICILE SUR RENDEZ-VOUS

Tél. 488 288-1 Du Lundi au Vendredi de 7h00 à 19h00 Samedi de 7h00 à 12h00

www.ketterthill.lu / www.llam.lu 37, r. Romain Fandel + B.P. 143 + L-4002 Esch/Alzette + Tél. 488 288-1 + E-mail: info@ketterthill.lu


78 | EN PRATIQUE

Mat. Med.* Santé* Bien-être

témoignage

VitaDock® Le futur de la mesure santé sur votre mobile

ThermoDock®

CardioDock®

Hana, Employée Administrative

Comment choisissez-vous vos nouvelles applications? Au début, je suis allée voir le top 25 et la catégorie Livre surtout. Je choisis des applications aussi bien en allemand, qu’en anglais ou en français. Mon mari me suggère souvent une sélection, surtout quand nous préparons un voyage. Quand je télécharge une appli, en général, je la garde. Ce qui fait que j’ai des écrans et des écrans pleins d’icônes!

Le prix des applications influence-t-il vos choix?

Mesure de tension

GlucoDock®

Thermomètre à infrarouge

TargetScale®

Je télécharge surtout des applications gratuites. Et en aucun cas je ne dépasse 15€.

les informations utiles en cas d’urgence médicale. La seconde permet d’avoir accès à vos résultats d’analyse médicale sans vous déplacer, et à vos historiques sous forme de graphiques. Vous pouvez demander à ce que votre médecin reçoive une alerte en cas de résultats pathologiques. VitaDock (gratuit): Cette application rend la vie plus facile en vous permettant de mesurer instantanément vos données vitales: idéale pour les enfants en bas âge, pour les diabétiques, pour suivre un régime… Elle fonctionne avec des modules de mesure: GlucoDock qui mesure le sucre dans le sang, CardioDock qui mesure la pression artérielle, ThermoDock qui mesure la température et TargertScale qui mesure le poids. L’application conserve vos données et établit un journal jour par jour.

Comment communiquer gratuitement? Mesure de glycémie

Balance et impédancemètre

VitaDock

5, rue Edmond Reuter L-5326 CONTERN LUXEMBOURG Tél.: + 352 26 78 57 31 | info@vitalmed.lu

Il ne faut pas oublier que votre iPhone est avant tout un outil de communication. Nous ne saurions conclure sans mentionner les applications qui permettent de communiquer gratuitement: Skype, bien sûr, pour téléphoner partout dans le monde et voir son interlocuteur. Viber, qui relie entre eux tous ses utilisateurs pour des communications gratuites, partout dans le monde Et WhatsApp (0.79€ donc presque gratuit) qui est l’équivalent pour les SMS, les MMS, vidéos et autres photos.


SANTé | 79

Ma lunch box parfaite Michèle Rager

Votre après-midi, vous le préférez plein de peps, les neurones en alerte? Ou vous traînant avec l’énergie d’une moule et la concentration à zéro? Pour la première option, une condition: prévoir une boîte à tartines parfaitement bien remplie… Sale temps pour le sandwich dégoulinant de mayo! La tendance est désormais au bento. Bento? C’est une boîte à repas utilisée par les Japonais qui a donné un sacré coup de vieux à nos boîtes à tartines. Constituée d’étages et de séparations, elle possède une place pour chaque catégorie d’aliment: les sushis, les boulettes de riz, les légumes émincés, les assaisonnements… Préparée la veille ou le matin, elle permet de déguster un repas complet et varié n’importe où, n’importe quand… y compris au bureau! Et si les Européens (surtout les Européennes) l’ont adoptée, c’est pour diverses bonnes raisons: ils ont ainsi l’impression de jouer à la dînette, en grignotant des mini portions. Une bonne idée, car il vaut mieux prévoir plusieurs petits plats (entrée, plat, fruit) qu’un seul qui n’apporte pas tous les nutriments nécessaires. D’autre part, le bento est également très esthétique (tant la boîte que la manière dont sont agencés les aliments) et se transforme souvent en une réelle oeuvre artistique. D’ailleurs, au pays du Soleil Levant, le «kyaraben», soit l’art de décorer son repas, est un sport national… Chacun sort sa boîte!

est encore aggravée par un repas trop gras, trop copieux. Prévoyez plutôt des protéines maigres (poulet, charcuterie light, etc.). Le poisson gras (saumon, sardine, thon, maquereau…) ainsi que les oléagineux sont riches en oméga 3, des acides gras bénéfiques pour les neurones. Assaisonnez la salade avec un jus de citron fournissant la vitamine C (celle du tonus), à condition que l’agrume soit pressé en dernière minute. Ne faites pas l’impasse sur les sucres se diffusant lentement dans l’organisme, ni sur ceux plus rapidement assimilés: les fruits secs sont des bombes caloriques (environ 250 kcal/100 g), mais qui regorgent de vitamines, de nutriments et de fibres. Grâce à cela, ils fournissent de l’énergie pour longtemps et apportent une réelle sensation de satiété. Par exemple: quelques rondelles de tomates, chicons et dés de chou blanc accommodés d’une vinaigrette au citron et à l’huile de noix, une tranche de pain, une boîte de sardines au naturel ou un petit fromage de chèvre frais… Terminez par une poignée de dattes (ou abricots secs) ou deux carrés de chocolat.

Je dois rester bien concentrée La chronobiologie (étude des rythmes biologiques) nous apprend qu’au cours d’une même journée, il y a un temps pour travailler (de 9h à 11h et de 17h à 19h). Et un temps pour se reposer (vers 14h et 23h). Cette baisse de régime en début d’après-midi est donc universelle, que l’on ait mangé une pomme ou une choucroute. Elle peut être estompée en modifiant certaines habitudes. Ainsi, octroyezvous au moins une demi-heure pour déjeuner loin de votre bureau. Ce changement de cadre ravive les performances intellectuelles et physiques, déjà bien entamées par le travail du matin. La fatigue

à lire!

Mes petits bento sains et gourmands Laure Kié, Les petits plats, Marabout, 7,90 €

Moi, je lunch box toute l’année Stéphanie de Turckheim, Tana éditions, 12 €


80 | SANTé

une vinaigrette à base de yaourt. Ou rangez-la dans un mini pot à confiture. Recyclez une bouteille à limonade à l’ancienne avec son bouchon mécanique ou le biberon du petit dernier pour y mettre une soupe faite maison. Afin de limiter l’apport de pain, remplacez les tartines par du pain suédois (moins de mie). Ou par des wraps, ces crêpes à garnir de fromage à tartiner et de crudités. Enfin, les fruits se dégustent plus facilement découpés et citronnés, conservés dans une boîte hermétique. Ajoutez une feuille de menthe pour la décoration et le parfum. Ainsi, on arrive à ne pas dépasser les 600 kcal pour un repas. Par exemple: une escalope de dinde ou des dés de tofu assaisonné, une bonne cuillère à soupe de riz complet, des crudités avec une sauce allégée. Et pour finir, une brochette de fruits frais (pomme, ananas, etc) ou une compote sans sucre ajouté.

J’ai un après-midi très physique Je suis au régime Misez sur les protéines (volaille, saumon froid, tofu, œuf…), lesquelles ont un bon pouvoir rassasiant, couplées à des légumes crus ou cuits. Pensez à tous ceux qui se consomment crus et nature: radis, carottes, tomates cerise, concombre, chou-fleur, fenouil… Il est essentiel de limiter le plus possible les lipides cuits. Mieux vaut donc préparer un morceau de poulet ou de poisson à la vapeur. Et le servir avec une sauce attrayante, à base d’herbes, d’épices, de crèmes légères… N’oubliez pas une petite ration de féculents (riz, quinoa, pâtes, pain…). Evitez les fuites d’huile en préparant

Dirigez-vous vers des glucides à assimilation lente, comme les légumineuses (lentilles, pois cassés, pois chiche…). Mais aussi des féculents complets (riz brun, pâtes complètes, quinoa, etc.). Ces sucres sont idéaux pour assumer l’effort et estomper la fatigue. Pensez également à intégrer des ingrédients riches en fer (olives, betteraves, viande rouge, graines germées, graines de citrouille, persil, jaune d’oeuf…) ainsi que des épices au pouvoir revigorant, tels le gingembre, le curry, etc. Et comme dessert, une portion d’avoine, la céréale fournissant le plus de tonus! Par exemple: des carottes râpées et/ou autres crudités, 2 cuillères à soupe de lentilles vertes cuites, 2 cuillères à soupe de quinoa une poignée de graines germées, 2 tranches de rosbif. Terminez avec une crème d’avoine (flocons laissés quelques heures dans du lait écrémé et édulcoré au miel).


Sortie au snack D’un point de vue nutritionnel, le repas de midi est important vu qu’il représente 35% des apports alimentaires de la journée. Pas le temps de concocter le vôtre? Hélas, comme les lunchs vendus en snack ne sont pas toujours étiquetés, le consommateur éprouve des difficultés à effectuer un choix intelligent et diététique. Via les sandwichs ou hamburgers, il ne se nourrit parfois que de sucres et de graisses, car les protéines sont les grandes absentes de ces préparations. Même les vertueuses salades sont trop fréquemment inondées de matières grasses. Alors, ouvrez l’oeil et souvenez-vous que le fait maison est toujours préférable aux produits issus de l’industrie agroalimentaire.

Je profite de mon heure de pause pour faire du sport. C’est la meilleure manière de s’offrir des courbatures ou de mettre un temps fou à récupérer. Première priorité? Boire abondamment de l’eau afin de se réhydrater et de neutraliser l’excès d’acide lactique, élément responsable de douleurs musculaires. Ensuite, grignotez des sucres (fruits secs, pain, etc.) afin de relancer la fabrication du glycogène musculaire (notre carburant). Au repas suivant, misez particulièrement sur les protéines (volaille, viande, poisson, laitage) et sur l’eau. Vous n’avez pas faim en sortant de la douche? Croquez un fruit (fournissant sucre + eau). Mais méfiez-vous des barres énergétiques, conçues pour supprimer le risque d’hypoglycémie chez ceux effectuant des efforts de longue durée: une escalade en montagne, un marathon, une journée de marche… Sous le terme «produits de l’effort» se cachent divers ingrédients, des meilleurs aux pires. Si vous n’avez pas le temps de manger un repas équilibré, ce choix n’est pas à rejeter. A condition de lire attentivement la composition de ces barres et de sélectionner les plus pauvres en graisses.


82 | VIVRE AUTREMENT

Et si on valorisait le sens du toucher? Pascale Heinrich

De tous nos sens, le toucher est le premier-né, il sera aussi le dernier à mourir. Je touche, je suis touchée, donc je vis. Avec les outils virtuels qui se multiplient, sans chair et sans os, sans peau ni salive, sans poignées de mains ni embrassades, c’est la vie même qui risque de perdre ses sens, son sens.

Au commencement était le toucher Le petit d’homme démarre son histoire avec une enveloppe protectrice, la peau, le premier organe qui contiendra tous les autres. Avant de pouvoir entendre, sentir, goûter ou voir, les bébés perçoivent certaines informations de l’extérieur, ils sont touchés par leur environnement; la paroi utérine et le liquide amniotique massent et stimulent constamment leur peau. Puis la naissance… Ce passage de la vie-dedans à la vie dehors constitue une mise en route de toutes les fonctions vitales et donc, de gros risques. Caresses et câlins seront autant d’encouragements pour oser une vie nouvelle, à l’air libre. Dans les maternités, après une période hygiéniste où un nettoyage vigoureux le toucher attendait les nouveaux-nés au tournant dès les premières secondes. Le peau-à-peau mère-enfant retrouve ses droits; le respect de ces moments précieux offre réconfort et apaisement aux bébés. C’est parce qu’ils sont touchés que les nourrissons vont prendre conscience de leur corps, de leur existence. Les adultes vont les porter, les tapoter, les masser, les allaiter, les câliner…

Avoir sa «dose» de toucher, de la naissance à la mort, relève d’un besoin vital. Les manques importants peuvent provoquer des troubles sévères.

Le toucher en carence Réalisée entre 1965 et 1973, une étude, portant sur de jeunes enfants élevés en institution, a montré que les nourrissons qui avaient été touchés deux fois plus que les autres, outre les soins habituels de base, développaient des compétences plus importantes au niveau du langage et de la socialisation. Une autre étude a révélé que des bébés insuffisamment câlinés développaient des peurs et des angoisses pouvant durer toute la vie. Certains chercheurs voient dans les carences de caresses une des causes possibles de la schizophrénie. Des troubles forts peuvent survenir à l’âge adulte en cas de graves insuffisances de liens tactiles dans l’enfance. Devenue


VIVRE AUTREMENT | 83

«L’éveil de la conscience de soi est en grande partie une question d’expérience tactile.» Ashley Montagu adulte, la personne peut essayer de compenser ce manque par un acharnement à la propreté ou un acharnement sexuel. Elle peut aussi essayer de bloquer toute émotion de manière défensive. Si l’ouïe, l’odorat, le goût ou la vue disposent chacun d’un organe unique et défini, c’est par la totalité du corps que nous sommes touchés et que les sensations nous parviennent. Cependant, le vecteur privilégié reste la peau…

Un système efficace: la peau Avec ses nombreux récepteurs -environ cinquante par millimètre carré- la peau nous renseigne sur les caractéristiques de notre environnement. Ces indicateurs se répartissent en groupes différents et complémentaires. Les corpuscules de Pacini constituent les organes sensoriels les plus volumineux, ils se situent dans la partie interne de la peau, l’hypoderme, et principalement dans les régions palmo-plantaires. En forme d’olive, les corpuscules de Meissner occupent les zones du corps dépourvues de pilosité et particulièrement la pulpe des doigts. Les disques de Merkel, aux formes aplaties, officient juste sous la surface de la peau et enfin, copieusement entourés de tissu conjonctif et de fibres nerveuses, les corpuscules de Ruffini et de Krause complètent la panoplie. Tous ces outils sensoriels transforment les informations, recueillies par le derme, en influx électriques; les fibres nerveuses véhiculent les données jusqu’à la moelle épinière qui les transmet au cerveau. A charge pour lui de les analyser et de les comprendre. La peau, le premier organe par son étendue, garantit au sens du toucher une invulnérabilité exceptionnelle. La peau permet de relayer d’autres sens altérés: ainsi les aveugles lisent en touchant les reliefs des textes en braille.

Renouer avec le toucher A un tel sens nous devrions réserver une place de choix dans nos vies, or… bébé arrive, il est suivi de près par… le matériel de base: table à langer, chaise haute, tapis d’éveil, voire même «transat à mouvements pendulaires»! Tous ces intermédiaires coûteux nous privent de contacts directs avec les nouveaux-nés. Et les bras, les genoux, les bisous dans

le cou, les bercements… c’est quand? Pas de médisance excessive, les sacs à ventre et à dos, les coussins d’allaitement ou les foulards à nouer permettent de porter bébé dans la chaleur rassurante d’un corps à corps. Et pour les séniors, moins d’ustensiles certes, mais si peu de caresses! Il arrive cependant qu’un kinésithérapeute, embauché par les maisons de retraite, pratique des massages éclair d’une chambre de résident à l’autre… Pas rigolo de vieillir dans une sorte de désert du toucher alors que l’ouïe et la vue défaillent. Dans l’histoire de notre création, lors d’un corps à corps -que l’on va imaginer fougueux et épanouissant- un

«Les mains sur la peau touchent l’âme à vif.» Christian Bobin spermatozoïde a rencontré l’ovule, nos premières cellules sont apparues pour fabriquer un début d’humain et là, surprise, elles se sont séparées très vite pour suivre deux voies de développement: un groupe de cellules a initié notre système nerveux et notre cerveau pour traiter les données du monde sensoriel tandis que les autres cellules ont tracé une voie de contact avec l’extérieur en constituant notre peau. Le cerveau et la peau flirtent donc depuis des lustres et les hommes gagnent en humanité à ne point les séparer. Dans un monde speed, stressé, en crise, il n’est donc pas surprenant que les spas, les hammams, les algues enveloppantes et les pierres chaudes connaissent un tel succès. Un peu artificiel et un peu cher, mais tellement agréable en ces temps où le toucher est mis à mal! Allez, ne laissons pas ce monde froid et virtuel nous transformer en tour de contrôle, toujours en alerte, posons ces joujoux de communication artificielle et osons quelques «free hugs» (câlins gratuits) avec les personnes de notre entourage. Et câlins à toi aussi, amie lectrice, à même la peau, à même l’âme.


84 | maman

Ateliers découvertes Christine Mick

La petite Aelita Andre a récemment exposé ses oeuvres dans une galerie à New York. L’une d’entre elles s’est vendue à plus de 7 000 dollars, la presse ne tarit pas d’éloges à son égard et la considère comme une prodige. En effet, la petite fille est âgée de… 4 ans.


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Sans vouloir absolument faire de son enfant le nouveau Pollock, tous les parents cherchent à éveiller leur enfant à l’art, la culture, le sport ou la nature afin de remplir «la boîte à compétences» dans laquelle il pourra puiser durant toute sa vie. Les ateliers découvertes contribuent très largement à cet enrichissement, ils sont nombreux au Grand Duché. Qui sont-ils et quels sont leurs objectifs? Comment choisir celui qui sera le plus adapté à son enfant? Quels sont les critères à rendre en considération? Le tout petit n’est plus considéré aujourd’hui comme un être dénué d’intérêt et de personnalité, il suscite au contraire toute l’attention des parents et des professionnels de la petite enfance. Leur perception du monde et la manière dont ils se l’approprient font l’objet de nombreuses études. Les ateliers d’éveil sont ainsi pensés pour les aider à appréhender le monde qui les entoure et à stimuler leurs sens tout en permettant de créer un réel échange avec les parents. De la naissance à 3 ans, l’enfant est au coeur de son développement physique, psychique, affectif, mental et social. L’importance du jeu est cruciale dans cette phase, car c’est en jouant que l’enfant grandit. Les tout-petits (5-7 ans) s’inscrivent très rapidement dans un processus d’apprentissage où les principaux savoirs leurs sont enseignés: les savoirs faire, les savoirs être sans omettre le savoir-vivre. Ils sont curieux du monde qui les entoure et attentifs, ils assimilent aisément des connaissances et des expériences puisées dans le cadre familial et extra familial (crèche, école…) Les ateliers découvertes développent de nombreuses prestations à destination du jeune public. Ils s’intègrent dans une démarche originale et conviviale en plaçant l’enfant au coeur de la création. Leur objectif consiste à développer avec lui son sens de l’observation, sa créativité, mais aussi son autonomie. Le choix d’un atelier doit toujours tenir compte de l’âge de l’enfant et de ses ressources propres (et non des désirs inconscients des parents). Sofia est maman de 3 petites filles âgées de 4, 7 et 12 ans, pour elle, choisir l’atelier le plus adapté représente chaque année un vrai cassetête. «Je dois jongler entre les horaires des différentes activités, mon emploi du temps, les transports et la nounou… pas toujours facile de tout concilier». Mais au-delà de l’organisation pratique, elle s’efforce aussi d’adapter l’activité à la personnalité de ses filles. La petite ne tient pas en place, l’initiation à la natation lui convient parfaitement, les cours de théâtre sont un excellent remède à la timidité de la cadette. La troisième est une rêveuse, le dessin et la musique la comblent parfaitement.


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témoignage Marie De manière générale, on peut conseiller aux parents de mener leur réflexion selon les axes suivants: La réussite dans une activité développera de la confiance en soi pour leur enfant, surtout s’il rencontre des difficultés scolaires. Il s’agit aussi d’analyser ses faiblesses: s’il est incapable de fredonner une comptine ou de respecter le rythme d’une chanson, un éveil musical contribuera à améliorer ce petit déficit. Enfin, si vous avez toujours rêvé de devenir danseuse étoile, mais que votre fille a autant de grâce qu’un sanglier, ne l’obligez pas à suivre des cours de danse classique, le choix d’une activité ne doit jamais résulter d’une frustration ou d’un désir non assouvi des parents. Il existe de nombreux ateliers découvertes au Grand Duché: théâtre, ateliers musicaux, danse, apprentissage de langues étrangères, yoga, acrobatie, magie… il ne reste plus qu’à effectuer le meilleur choix pour votre enfant. Dans le domaine des arts plastiques, Vert Paradis (39, Val Ste Croix à Belair (contact: Maria Thym au 26 45 94 54) propose des ateliers de dessin, de peinture, de modelage et collage pour les enfants à partir de 3 ans 1/2. Les musées de la Ville organisent régulièrement des activités autour de thèmes variés, citons le Mudam qui propose des visites guidées, mais aussi des ateliers et des découvertes d’oeuvres d’art par le jeu. (toutes les informations et programmes sur le site mudam.lu). Le panda club du Musée national d’histoire naturelle oriente ses activités dans le domaine de la nature et de l’environnement, les enfants apprendront à connaître les plantes et les animaux, mais aussi à utiliser une loupe ou un microscope (infos et programme sur panda-club.lu). Isabelle Dartevelle propose de partir à la découverte de tous les instruments et des grands airs d’Opéra dans son atelier. Si la musique les séduit, ils pourront ensuite rejoindre les cours de formation vocale du conservatoire de la ville d’Esch. Les instruments de musique occupent également une grande place dans l’atelier «Raconte-moi encore» à Belair. Sylvie utilise des décors, des poupées et de la musique pour conter ses histoires aux enfants, la langue varie selon les jours (renseignements au 26 45 99 40). L’école de cirque offre un enseignement des arts du cirque

Marie, infirmière de métier et maman d’un petit Gabriel de 8 ans nous explique qu’elle a quelque peu cédé à la pression du «tout se joue avant 6 ans»: «Je m’étais mise en quête de ce qui serait le mieux pour mon fils: tennis, éveil artistique, initiation à la musique, yoga… Je me suis rapidement rendu compte que le mieux devient parfois l’ennemi du bien. Gabriel était fatigué et n’éprouvait plus aucun plaisir à suivre toutes ses activités. J’ai recentré les ateliers en tenant compte de sa personnalité. Aujourd’hui il est heureux lorsqu’il se rend à son cours de piscine. Nous apprécions aussi tous les deux de nous retrouver après pour partager un bon goûter!»

accessible à tous avec une approche ludique et non compétitive. Notons que des stages sont régulièrement proposés pendant les vacances scolaires, ils s’adressent à différents publics selon le niveau initial (tous les renseignements sur zaltimbanq.lu). Il existe aussi de nombreux cours de théâtre au Luxembourg. Le théâtre national de Luxembourg propose des cours pour les enfants de 6 à 11 ans (renseignements sur tnl.lu). Cette offre est loin d’être complète, mais elle rend compte de la diversité des activités existantes au Grand Duché. Elle autorise aussi la question suivante: face à une pression sociale toujours plus forte, la plupart des parents considèrent la participation à un atelier comme indispensable, certains n’en font-ils pas trop? L’enfant a besoin de temps pour intégrer de nouveaux apprentissages, les rythmes épuisants qu’ils subissent parfois mettent leur équilibre psychoaffectif en danger. Nous devons choisir leurs occupations en fonction de leurs désirs et de leur développement, en tenant compte des emplois du temps de chacun afin de ne jamais oublier qu’il est aussi important pour eux et pour nous de savourer le temps qui passe, tout doucement… ensemble. Cessons parfois de vouloir stimuler notre enfant dès que nous le voyons installé sur le canapé, alors qu’il vient de finir les cours, d’enchaîner une leçon de tennis et de finir ses devoirs. Laissons-le rêver et souffler. Les ateliers découvertes encouragent le développent, l’imagination et la créativité de vos enfants. Bien choisis et justement dosés, ils constitueront un allié solide pour aider vos enfants à s’intégrer dans le monde qui les entoure.



88 | SPHèRE DéCO

Génial, c’est l’heure du rangement! Emilie Fischer

Ranger est synonyme de corvée pour bon nombre de femmes. A l’exception de celles qui partent à la chasse de la moindre chaussette qui traîne. Mais il faut l’avouer, dans la majorité des cas, le rangement est une des dernières choses que l’on apprécie. Voici trois règles à suivre et des astuces pièce après pièce, pour une maison rangée en un clin d’oeil.

Raumplus


SPHèRE DéCO | 89

Minotti

Les 3 règles d’or Règle n°1: trier Vous avez du mal à vous séparer de certains objets… mais un rangement de fond en comble ne pourra se faire si vous ne triez pas auparavant. Faire le vide est la première étape. Prenez trois grands cartons, qui regrouperont les objets que vous comptez garder, ceux que vous souhaitez jeter ou donner, et enfin ceux sur lesquels vous hésitez. Laissez passer un mois, si pendant cette période, vous n’avez pas fourré le nez dans le dernier carton, c’est que vous pouvez aisément vous séparer de ces affaires. Hop, illico presto, le nettoyage de printemps est en route. Vos placards sont plus légers, et vous respirez beaucoup mieux.

Un tri comme celui-ci se fait en général trois fois par an. Emmagasiner des babioles sans importance devient la cause du désordre! Le tri est par conséquent indispensable. Règle n°2: optimiser l’espace C’est un phénomène de société, plus les loyers augmentent, plus les espaces de vie sont petits. Pour pallier ce problème, les concepteurs de meubles font preuve d’ingéniosité. L’espace est primordial et chaque recoin est utilisé. Une tête de lit sera l’occasion d’y insérer des rangements, le lit lui-même devient rétractable, la table de la salle à manger est munie de sa propre desserte intégrée… Les meubles sont multifonctionnels, pour un gain de place et un rangement efficace. La tendance minimaliste appuie l’envie de pureté, et prouve bien cette volonté de tout dissimuler dans des tiroirs à l’anglaise par exemple. Rien ne traine, tout est à sa place.


7, Z. I. Riesenhaff | L - 8821 Koetschette Tél.: 26 67 05 - 88 | Fax: 23 64 95 - 38 E-mail: info@miwweltrend.lu www.miwweltrend.lu

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Happy Hours

Règle n°3: tenir ses bonnes résolutions La maison est clean, mais il faut que ça dure! Pour se faire, forcez-vous à ranger directement après chaque utilisation d’un objet, le but est de suivre une ligne de conduite. Ne remettez pas au lendemain ce que vous pouvez faire aujourd’hui. Tout le monde sait que demain, vous aurez d’autres choses plus importantes à faire! Retenez cette phrase: un petit peu chaque jour vaut mieux qu’une journée de perdue. Il faut dire aussi que de nos jours, les meubles mettent la main à la pâte et prévoient des rangements adaptés. Chaque casier en attend un autre, alors à vous de jouer!

Pièce par pièce Passez tout d’abord votre chambre au peigne fin. La couette traine, le placard accueille des vêtements empilés, mais pas triés, les petites robes d’été côtoient les pulls en cachemire… et pourtant, vous ne vous en étiez pas rendu compte. Mais en étant plantée là, devant le fait accompli, il est impossible de nier les faits et de partir les jambes à son cou. Ne vous inquiétez pas, deux trois petits secrets de rangements et le tour est joué. Tout d’abord, sachez que la housse sous vide est votre allié le plus précieux. Pourquoi? Pour ranger les couettes ou vêtements d’hiver qui prennent beaucoup de place pour rien. A l’intérieur de la housse, les textiles sont à l’abri et leur volume réduit de 75%. Placez-la en dessous du lit, un espace jamais occupé. Deuxième élément qui en sauvera plus d’une: la magic box. Des boites qui se plient en quatre à la façon des origamis, pour y abriter secrètement toutes vos petites affaires qui trainaient autrefois ici et là… A retenir: la housse compactor et la magic box.

Cuisine, mobilier et luminaire haut de gamme Aménagement d’ intérieur et visite virtuelle du projet Réalisation sur mesure selon vos besoins et votre goût

La cuisine Après la chambre, passez à la cuisine. Cette pièce a souvent l’allure d’un vrai champ de bataille. Mais pas chez vous! Pensez encore une fois aux


MEUBLES | LUMINAIRES | TAPIS | OBJETS | PAPIER PEINT | PEINTURE

sélection PRinteMPs 2012

[ n° 06 ] boites! Elles sont de plus en plus belles et se montrent fièrement. Elles dissimulent en leur cœur vos aliments et les conservent même plus longtemps. Très proches des boites sous vide, les paniers reviennent en force. La vannerie est très tendance dans une cuisine, même ultramoderne. Quant aux mini-étagères, elles font fureur. Pour les installer, inutile d’être une bricoleuse aguerrie! Sans vis ni perceuse, grâce à ses ventouses hyper puissantes, la fixation est un jeu d’enfant. A retenir: boites, vannerie et mini-étagères. La salle de bain Qu’elle soit sobre ou baroque, la salle de bain se doit d’être un havre de paix. Mais souvent, l’après-rasage de monsieur se retrouve dans votre trousse. Dans la salle de bain, il faut jouer sur les niveaux et les espaces, sans encombrer le dessus des meubles. Accrochez tout aux murs! Les miroirs, les tablettes, etc. Grâce aux ventouses, vous pouvez changer les éléments de place à votre guise. Et… chacun sa place, chacun sa trousse de toilette! Le dressing Dans le dressing, c’est une question d’optimisation d’espace. Glissez vos manteaux qui traînent par terre dans des housses de protection. Pliez vos vêtements de la saison prochaine dans des coffres, vos chaussettes et collants dans des boites qui leur sont exclusivement dédiées. La chambre enfant Pour finir, voici un vrai challenge: la chambre de votre chérubin. Vous aimez le voir évoluer et s’amuser avec tous ses jouets, mais quand la récréation est terminée, c’est l’heure de se retrousser les manches. Vous rappelez-vous de la housse compactor utilisée pour votre chambre? Ici aussi, elle vous sauvera! Elle compacte la combinaison de ski et la couette de la copine de votre petite fille qui vient dormir de temps en temps! Un gain de place énorme. Dans l’armoire, la housse multipoches et les paniers jouent les stars. Le sol est dégagé, le dessus des meubles également. La chambre redevient zen, et les jouets sont à portée de main. Le challenge est réussi! En somme, les techniques de rangement ne sont pas compliquées. Il vous suffit de vous motiver, et de penser «minimalisme». Triez vos affaires, et laissez-vous tenter par les rangements faciles: les paniers, les boites, housses et petites étagères! Tout simplement. Et si la corvée n’en était plus une?

Boutiques & Showroom | 9 & 12, rue Dicks | L - 5615 Mondorf | t. 23 616-1 Schwop ! | 24, av. Monterey | L - 2163 Luxembourg | www.lucienschweitzer.lu


plan K

92 | SHOPPING DéCO

In the box

escaliers

agencement intérieur

portes

meubles

cuisines

office

Grâce à une forme simple et ultra graphique, ces étagères allient fonctionnalité et esthétique pour mettre en valeurs vos bibelots préférés, supporter vos livres ou DVD. Mbox square est un module carré de 50 cm de côté, qui se fixe au mur grâce aux crochets fournis. www.officinanove.it

DRESSINGS SuR MESuRE Mikado Avec sa forme graphique déstructurée, cette grande bibliothèque évoque le jeu du Mikado, les barres en bois semblent assemblées de façon aléatoire, mais suivent pourtant un plan de montage précis. www.editioncompagnie.fr

Menuiserie Kraemer s.à r.l. 8, Fräschegaass L-9353 Bettendorf Luxembourg Tél.: [+352] 80 92 18 -1 Fax: [+352] 80 85 49 info@menuiseriekraemer.lu www.menuiseriekraemer.lu

Lovely Rita Une bibliothèque originale à la forme d’un ruban replié. Flexible et fonctionnelle, cette étagère se plie à toutes vos fantaisies. Créez librement votre forme préférée et associez-la à d’autres modules pour obtenir une étagère unique, à la forme et à la longueur souhaitée. www.ronarad.co.uk


Ondulée Une feuille tombe le long du mur, elle donne une impression de mouvement souple et léger. Les ondulations étudiées pour accueillir des objets sur la partie supérieure et intérieure offrent un jeu de cache-cache. www.vidamecreation.com

Epuré Une colonne à 4 côtés, pivotante sur 360°. Cette bibliothèque verticale autoportante élimine le superflu pour mettre en valeur l’essentiel: les livres. La structure, une simple colonne en acier laquée, disparaît au fur et à mesure que l’on range les livres. www.opinionciatti.com

Sudoku Composée d’une multitude de cases de dimensions variées qui sont disposées de façon aléatoire sur différents niveaux pour former un assemblage asymétrique, une succession d’espaces horizontaux et verticaux, cette bibliothèque présentera vos livres, CD et objets préférés de façon graphique. www.bellini.it


94 | SHOPPING DéCO

ELECTRICITE CHAUFFAGE SANITAIRE

65, rue des Bruyères L-1274 Howald

Tél. 40 32 42-1 www.buffadini.lu

Le design des meubles ainsi que les rangements clairs et structurés apportent luminosité et offrent une atmosphère agréable à votre salle de bains, véritable appel à la détente.

Nature Look épuré et contemporain pour cet arbre à bijoux bien pensé qui peut tout aussi bien jouer les vide-poches avec sa petite coupelle. On peut y déposer ses clefs, portables, petites monnaies, rouge à lèvres et mascara ou le colorer de ses bracelets, bagues et sautoirs. www.koziol.de

Split box Cette incroyable étagère est fabriquée à la main avec des rondins de bois brut et du bois de cagette. Les casiers aux formes asymétriques s’assemblent et leur forme est totalement aléatoire: elle est déterminée par la taille hasardeuse des fragments de rondins qui forment les angles. www.petermarigold.com

Toute l’équipe de Buffadini est heureuse de vous accueillir et de vous conseiller dans l’aménagement ou la rénovation de votre salle de bains. › salle de bains › sanitaire

› chauffage › électricité

› carrelage › piscine

› cheminée › espace wellness

www.buffadini.lu 65 Rue des Bruyères L-1274 Howald | Tél.: 40 32 42 1

Snake Avec Snake, l’étagère ne sert plus seulement à ranger des livres: elle habille l’espace mur avec élégance et devient un véritable espace d’expression. Chaque étagère peut contenir environ 75 livres, 130 CD ou encore 90 DVD. www.faurebenjamin.com


DESIGNER | 95

Christophe Delcourt, un designer authentique Emilie Fischer

Christophe Delcourt joue avec les matériaux, les formes et les volumes jusqu’à créer des objets du quotidien et les inscrit dans une architecture intérieure où la nature tient une place première. Amoureux du bois et défenseur de l’éco-design, il confie apporter de la poésie et du désir à travers son travail. Rencontre avec l’autodidacte qui a conquis le cœur de la scène internationale, en rêvant tout naturellement.

Son inspiration Il donne vie à des objets et des ambiances à travers le globe. Il crée du mobilier pour Louis Vuitton, Cartier, Printemps, entre autres enseignes prestigieuses. Il travaille également à la création de collections exclusives pour des éditeurs: Roche Bobois, Ligne Roset, Tectona, Baxter… Côté hôtels, la liste est aussi longue, Le Citizen à Paris, The Hazelton Hotel à Toronto, Mariott à Waikiki, etc. Son showroom est niché à Paris, et ses œuvres sont exposées dans le monde entier dans des galeries comme Ralph Pucci aux Etats-Unis, Avenue Road au Canada, Le Cadre Gallery à Hong Kong, Ondene en Australie, Andreas Murkudis à Berlin et Moodz en Belgique. Il aime se décrire comme un romancier, imaginant un lieu, pour lequel il dessine une ligne entière de meubles. Le designer plante le décor de son «histoire», et affine ses idées au rythme des coups de crayons sur le papier. Il s’inspire de l’architecture, de l’art, et des «formes organiques, minérales ou végétales, pour leur force et leur délicatesse.»

Le bois, son matériau fétiche «J’aime le travailler. Il est universel, multiculturel, un matériau primaire pour la construction d’une maison, d’un toit. C’est aussi une matière vivante que l’homme sait sublimer.» Fervent admirateur de l’eco-design, il met en exergue son soucis du détail est son goût du travail bien fait. C’est d’ailleurs au contact des artisans qu’il apprend son métier, devenu sa passion. «Grâce à

leur générosité et leur désir de partager leur savoir-faire, j’ai acquis la connaissance et la sensibilité que j’ai aujourd’hui».

Son message A en observer ses œuvres, elles paraissent intemporelles. Comme si le matériau utilisé lui procurait un semblant de passé, taillé dans des formes plus actuelles. «Pour moi, l’intemporel peut se définir comme un pont entre le passé et le présent. Ce point de vue donne un équilibre, par la structure et l’architecture de ses lignes, au contenu de mon travail.» Fasciné par les intérieurs, il adore visiter les maisons, miroirs des choix et des personnalités. Le travail de designer se résume pour lui à écouter, observer et discuter. Ce pouvoir de prendre son temps, d’être honnête, disponible, respectueux est le vrai luxe d’aujourd’hui. «L’artisanat dans le monde est un réel reflet de cela, par sa taille et son humanité.» L’envie tient une place centrale dans son travail. «A travers les matériaux, les textures que je choisis et les lignes que je dessine, je souhaite que mes créations apportent poésie et désir. Un peu comme lorsqu’on cuisine: donner du plaisir et surprendre ses invités.» Pour l’avenir, le designer est certain que l’éco-design sera la prochaine révolution industrielle. «Les matériaux recyclables et biodégradables continueront à se démocratiser et deviendront de plus en plus accessibles en termes de prix.» * Photo: showroom Christophe Delcourt, 47, rue de Babylone - 75 007 Paris) © Pierre Even Table IBU en chêne massif (édition Christophe Delcourt, design Jean-Pierre Tortil), Vase de Christiane Perrochon - christophedelcourt.com


96 | Banc d’essai

Panda, Tout simplement! Paule Kiénert pilote au féminin

La Panda est un classique chez Fiat. Citadine, pratique et très abordable. Voici ce qui, depuis plus de trente ans, caractérise la Fiat Panda. La version 2012, fière héritière de ses ainées, a su de surcroît se pourvoir de nouveaux atouts…

Esthétique et habitabilité Fiat arrondit les angles! Si la Panda ne perd pas sa forme générale rectangulaire, ses arrêtes se font plus douces et elle adopte un style moins rudimentaire et plus actuel. Elle grossit légèrement, mais garde un gabarit mini tout en proposant une habilité intéressante pour sa taille. Pour nos sveltes silhouettes féminines, aucun souci de logement pour conducteur et passager! Les places arrière, quant à elles, seront confortables pour des enfants, et même de grands enfants. Le coffre se montre d’une capacité très correcte et propose un volume de 870 litres banquette rabattue. Notons aussi que le design intérieur, disponible en trois couleurs, a bien progressé. La planche de bord fait dans le rétro avec une devanture de couleur et une boîte à gants ouverte et suffisamment profonde pour y déposer votre sac à main.

Conduite La Fiat Panda existe en version essence (69 chevaux) ou diesel (75 chevaux), mais je décide d’essayer une nouveauté: le moteur bicylindre 0,9 litre TwinAir. Sa sonorité est surprenante, mais on finit par s’y habituer et par apprécier. Il faut oser une conduite vive avec ce moteur, car il a du répondant dans les tours! En revanche, les rapports sont très longs, ce qui s’avère tout d’abord déstabilisant. Et si

cela peut-être pratique en ville puisqu’on pourra changer moins souvent de vitesse, ça peut être gênant sur autoroute, car il nous faut alors rétrograder pour trouver une meilleure reprise pour dépasser. Pour ce qui est de la liaison au sol, la Panda possède une tenue de route assez remarquable sans que les suspensions soient trop dures. Confortable, pratique et agile, la Panda est finalement idéale pour circuler en ville et se garer facilement!

Ecologie Ces cinq dernières années, le groupe Fiat en général a baissé ses émissions de C02 moyennes de 14%. La motorisation TwinAir (le moteur turbo à essence le plus écologique) représente une des preuves de l’engagement de Fiat en faveur de la protection de l’environnement. A noter que notre petite citadine est également dotée du système Stop&Start pour économiser les dépenses de carburant à l’arrêt. En conclusion, la Panda répond parfaitement aux besoins pratiques de la femme active: un véhicule vif, facile à manier et à garer, un gabarit mini, mais un coffre et un habitacle bien étudiés, un look actuel, un prix abordable et une technologie qui respecte l’environnement. En bref, pourquoi faire compliqué lorsque l’on peut faire simple?!

Moteur: bicylindre turbo 0,9L essence | Puissance: 85 cv ( 63 kW) | Boîte de vitesses: 5 rapports, automatique | Vitesse maxi: 177 km/h | Accélération 0 à 100 km/h: 11,2 sec | Émission de CO2: 99 g/km | Consommation cycle mixte: 4,2 L/100 km | Prix: à partir de 9409 euros


éVASION | 97

La Tunisie du jasmin Kévin Storme

Il y a deux ans, alors que le pays était encore une dictature, des millions de visiteurs affluaient pour un tarif dérisoire en Tunisie. Rares étaient les pays autant investis par le tourisme de masse. Puis la révolution est arrivée. Le peuple a redécouvert son patrimoine. Et les voyageurs ont commencé à prendre conscience de l’immense richesse culturelle et humaine du pays. Il y a un peu plus d’un an, il était interdit de critiquer le pouvoir en place. Maroc. La médina de Hammamet dont la structure Les touristes, dans leur grande majorité, entretenaient un système qui rappelle celle de toute médina arabo-musulmane convenait aux autorités. A défaut de plaire au peuple. Dans les grands (mosquée, bains maures avoisinants, souks…) offre hôtels, le long de la Riviera, tout était «low cost». La quantité plutôt que aux visiteurs le charme de ses ruelles tortueuses ou le la qualité. A Djerba, un hôtel réputé - le Garden Park pour ne pas le citer temps semble s’être arrêté. Les maisonnettes arabes - a même été pointé du doigt après que plusieurs centaines de touristes se dressent les unes à la suite des autres, presque de aient été victimes d’intoxications alimentaires plus ou moins graves. même grandeur, donnant, ou sur la mer ou sur des ruelles adjacentes. Ces portes bleues, tranchant sur Puis un vendeur de Sidi Bouzid s’est immolé par le feu pour protester contre Ben Ali. Rien ne serait plus pareil pour le peuple… et pour les les murs d’une blancheur éclatante, ouvrent parfois voyageurs. Des touristes qui redécouvrent le pays sous un autre angle. Les voyageurs en «backpaping» ont vu fleurir les guesthouses et les demeures de charme dans des secteurs encore peu fréquentés. Et le tourisme de luxe y reprend peu à peu ses droits. Et pour cause. Sur le plan Y aller culturel, on y trouve la plus belle ville antique d’Afrique Luxembourg-Tunis: à partir de 300 € avec Alitalia du Nord: Dougga. Le site de Dougga est remarquable par sa taille - 70 hectares -, la bonne conservation de ses monuments et la richesse historique de son passé Dormir punique, numide, romain et byzantin. Regency Hotel à Carthage. Face à la mer, de la stanParmi les monuments qui font la renommée de Dougga dard aux suites de luxe. A partir de 120 € la double. se trouvent le mausolée libyco-punique, le Capitole, le théâtre ainsi que les temples de Saturne et de Junon Caelestis.

Infos pratiques

Manger

Le village en bleu et blanc De son côté, Hammamet, haut lieu du tourisme bon marché, a pourtant mieux à offrir que cette image cheap. Avec ses remparts et ses maisons blanches, la cité côtière ressemble à s’y méprendre à Essaouira au

Dar Zarrouk à Sidi Bou Saïd. Cadre romantique, superbe vue sur la baie de Tunis. Cuisine gastronomique méditerranéenne et tunisienne. 30 € à la carte.


Dougga est l'une des cités romaines les mieux conservées d'Afrique du Nord, Photo: © Simon Blackley

98 | éVASION

«Toute la partie centrale de la Tunisie, de Tabarka aux oasis de montagne de Tamerza, est en train de s’ouvrir à un tourisme plus respectueux. Les montagnes se succèdent, passant peu à peu d’un vert florissant à un ocre qui annonce le Sahara.» sur un magasin, une galerie d’art ou le petit musée des costumes traditionnels. Jusqu’au développement d’un tourisme anarchique, elle était même un lieu où des

personnalités telles que Sophia Loren, Oscar Wilde ou Adamo y avaient leurs habitudes. Elle accueille par ailleurs un festival de musique et d’art de renommée internationale depuis 1964. Tout aussi charmant, Sidi Bou Saïd est sur le catalogue de tous les guides touristiques. On pourra toujours regretter la surfréquentation du site. Mais une chose est sure, hors saison, sans les groupes, déambuler dans ce petit village de 4000 âmes est un bonheur à ne pas manquer. Le village est blanc et bleu. Pour un peu, on se sentirait transporté dans les Cyclades, avec en plus, ce côté arabo-andalou qui lui donne un cachet exotique. Perché sur une falaise, le village abrite de nombreux cafés typiques où vous pourrez siroter un thé à la menthe et fumer la chicha.


éVASION | 99

Gare aux faux guides! Non loin de là, Carthage est un incontournable. Même si le site est moins impressionnant que Dougga (à faire en deuxième si vous avez le choix), les aléas historiques en ont fait le site romain le plus connu d’Afrique. La cité a été fondée par les Romains, puis envahie par les Vandales, les Byzantins, les Francs et les Arabes, d’où un mélange d’influences très marquées. Classée au patrimoine de l’UNESCO, Carthage est aussi le cadre d’un Festival international de théâtre. Il se déroule chaque été dans le théâtre antique. La cité accueille également une biennale de cinéma. Elle est aujourd’hui l’un des hauts lieux de la culture en Tunisie. La médina de Tunis vaut également le coup d’œil. Se laisser transporter dans cette atmosphère d’Orient, se perdre dans les ruelles tortueuses, marchander dans les échoppes… Cela reste un temps fort d’un voyage dans ce coin de Tunisie. A condition d’avoir réussi à vous débarrasser des cohortes de «faux guides» qui vous collent comme des sangsues. Leur but: vous faire visiter la ville «gratuitement». Sauf que vous finirez entourée d’armoires à glace dans une échoppe où vous serez forcée d’acheter quelques broutilles à des prix hallucinants. Pas de crainte à avoir, mais il faut le savoir et refuser toute proposition trop belle pour être vraie. Ces pratiques sont également courantes à Sousse, dont la médina est l’une des plus belles de Tunisie.

Rando et plongée dans le Nord Hors ces gros «spots touristiques», le nord de la Tunisie mérite une visite. En remontant vers la cote de corail, une pause à Bizerte est bienvenue. Ce port est resté très typique, avec de jolies plages, et est encore assez peu fréquenté par les touristes. Vers Tabarka, les montagnes plongent dans la mer. Les cotes se découpent et les criques et les plages sont magnifiques. Sur les hauteurs de la Kroumirie, on pratique la randonnée. Sur les cotes, les plongeurs seront presque aussi comblés que dans les eaux tropicales avec des fonds parsemés de corail rouge. Toute la partie centrale de la Tunisie, de Tabarka aux oasis de montagne de Tamerza, est en train de s’ouvrir à un tourisme plus respectueux. Proches des habitants et des cultures, les visiteurs logent dans les guesthouses de villages autrefois négligés. Les montagnes se succèdent, passant peu à peu d’un vert florissant à un ocre qui annonce le Sahara. Mais quelles que soient les richesses du pays, le changement doit aussi se faire dans les mentalités. Dans un hôtel d’Hammamet il y a quelques années, après un sondage auprès d’une dizaine de

L’appel du désert Des dunes à perte de vue. Des oasis perdues en plein désert… A deux heures d’avion de Luxembourg, le Sahara tunisien est la Mecque des amateurs d’aventure. Que ce soit à Douz, dans les oasis de montagne de Tamerza, à Tozeur ou à Matmatah, le désert tunisien revêt tous les visages du Sahara. Alors certes, la proximité de l’Europe en fait un peu le «Disneyland des chameaux». Mais en s’éloignant un peu, les espaces étant infinis, on oublie vite la cohorte de 4x4 et leurs occupants en shorts et marcels. Allongé dans le sable, contemplant les étoiles, on se rend compte que certaines choses sont immuables, comme la magie du désert. Révolution ou pas. touristes, il s’avérait qu’à peine trois touristes sur dix sortaient de l’hôtel. Pour l’un «on y trouvait de tout sans le harcèlement». Pour l’autre, «les autochtones [étaient] dangereux» ou encore «ce qui m’intéresse, c’est la piscine». Il y a un véritable enjeu pour les professionnels du tourisme en Tunisie à changer d’image. «Pour fonctionner, le système touristique tunisien, qui reste très bas de gamme, s’est engagé dans une course à la baisse des prix, expliquait, avant la révolution, la chercheuse au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), Béatrice Hibou. Cette baisse continue des prix est conduite sous la pression notamment des tour-opérateurs qui ne cessent de faire jouer la concurrence avec d’autres destinations». Le nouveau ministre du Tourisme, Mehdi Houas, dans une interview accordée à Jeune Afrique explique: «il faut tout reprendre au début. Les hôtels du clan Ben Ali ont été nationalisés. Il ne faut pas brader la Tunisie. C’est une destination qui vaut le coup. Nous allons ouvrir au tourisme le Centre, une région jusqu’ici très délaissée». On vous le dit, la Tunisie redevient fréquentable!


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Alla cucina Magali Eylenbosch

La mode, les voitures et la cuisine italienne ont réussi à fédérer le monde. Ici, nous allons seulement parler gastronomie. Nous contenter de survoler ce vaste sujet qui rend hommage à la tradition et met en scène la richesse du terroir. La cuisine italienne n’est pas «une», elle est multiple. On ne cuisine pas de la même façon dans le Val d’Aoste, en Toscane ou en Sardaigne. N’oublions pas que les vingt-sept différents états ne sont unifiés que depuis un siècle et demi. Du nord au sud, au fil du temps, dans le secret des cuisines, on voue un véritable culte aux produits locaux. C’est cette authenticité qui fait la différence. Nous avons aussi envie de bousculer une autre idée reçue qui réduit la cuisine italienne à un plat de pâtes (et parfois quelles pâtes) ou à une pizza. C’est un peu comme si l’on résumait la cuisine française au bœuf bourguignon et au jambon beurre. La cuisine italienne est vaste, riche en émotions et en saveurs. Il faut l’apprivoiser, se l’approprier et, surtout, la partager.

Antipasti Les antipasti sont constitués de différents produits et diverses préparations, mais leurs assortiments diffèrent d’une région à l’autre. Dans le nord, honneur à la viande séchée avec la coppa di parma, la bressaola et le prosciutto. Plus au sud, ce sont les produits de la mer qui donnent le ton avec, entre autres, des sardines ou du poulpe mariné. Festivals de couleurs, ils sont servis en entrée et constituent un véritable régal, tant pour le palais que pour le goût. De multiples préparations sont admises, le but de l’exercice consistant, avant tout, à mettre en avant les produits frais et locaux. Permettez-vous la fantaisie et évitez d’utiliser le même assaisonnement dans chaque préparation. Ajoutez ici du vinaigre balsamique, là un peu de jus de citron ou de vinaigre de vin. Coupez aussi quelques herbes fraîches. La plupart des plats seront proposés froids ou chambrés, mais l’ajout d’un plat chaud, par exemple une petite friture de calamars ou de fleurs de courgettes, prend tout

son sens lorsqu’il s’agit de varier les plaisirs. A vous de décider si vous placez vos différentes préparations ensemble, directement sur la table ou sur un chariot, ou si vous préférez servir portion par portion.

La pizza Que dire sur la pizza? Tout le monde en mange, ou presque. La préparer est une autre affaire et son essence est bien souvent galvaudée par l’ajout de tout et n’importe quoi. J’ai même recensé dernièrement sur la carte d’un restaurant la présence d’une pizza-frites. Beurk! La pâte d’une bonne pizza doit être finement étalée et sa garniture doit être simple et clairsemée. Ce qui vous permettra de la déguster de manière rustique, à la main et pliée en deux. Parmi les garnitures les plus utilisées, il y a bien sûr la purée de tomate et la mozzarella, mais d’autres ingrédients ont fait leurs preuves: jambon, chorizo, pancetta, anchois, artichauts, olives, pignons de pin, gorgonzola, champignons, etc.

La zuppa Le fameux minestrone ne peut décemment pas vous laisser de marbre. Impossible d’en donner une seule recette, tant il y en a. Celles-ci varient au fil des saisons et des produits du marché. Quelques petits trucs vous permettront cependant de réussir à épater la galerie.


102 | GOURMANDISES

recettes Recettes tirées de «P’tits plats d’Italie» de Christian Cino. Editions Toquades.

Arancini de la Mamma: croquettes de riz à la viande

Supions de gambas frits, tartare de concombre et tomates au basilic

Préparation 45 min. • Cuisson 40 min. • Pour 4 personnes.

Préparation 30 min. • Cuisson 5 min. • Pour 4 personnes.

250 g de riz collant ou premier prix 120 g de coulis de tomate 2 gousses d’ail 1 oignon 150 g de hachis de bœuf 1 paquet de chapelure 50 cl d’huile d’arachide ou de pépins de raisin 2 c. à s. d’huile d’olive 1 bouquet garni du gros sel, sel et poivre du moulin

400 g de supions, frais de préférence 700 g de gambas, fraîches de préférence 100 g de farine 2 grosses tomates coeur-de-boeuf 1 concombre et ½ ½ botte de basilic du vinaigre de xérès 2 c. à s. d’huile d’olive, sel et poivre du moulin

• Epluchez l’oignon et hachez-le finement. Procédez de la même manière avec l’ail après l’avoir dégermé: il sera plus digeste. Faites revenir à feux doux l’ail et les oignons dans l’huile d’olive, ajoutez le hachis, puis le coulis et le bouquet garni, assaisonnez et laissez cuire 20 minutes.

Recettes tirées de Petits d’Italie Christian Cino Editions Toquades 6,90 euros, 96 pages Photographies de Guillaume Czerw

• Pendant ce temps, mettez le riz à cuire dans une casserole d’eau bouillante salée. Poursuivez la cuisson jusqu’à ce qu’il devienne collant. Egouttez et ajoutez uniquement le liquide de la sauce tomate; conservez le hachis pour plus tard. Mélangez le riz à la sauce, puis laissez refroidir. • Une fois le riz tiède, mettez-en un peu dans la paume de votre main et aplatissez-le légèrement. Formez une petite cavité au centre, que vous remplirez de hachis. Refermez avec une nouvelle portion de riz et roulez le mélange entre vos mains afin de former une boule d’environ 5 cm de diamètre. • Mettez à chauffer le demi-litre d’huile dans une poêle ou faites chauffer votre friteuse. Roulez les boules de riz dans la chapelure et faites-les frire dans un bain d’huile.

• Commencez par préparer les ingrédients du tartare de légumes. Pelez le concombre et demi à l’aide d’un économe. Coupez-les ensuite en deux horizontalement. A l’aide d’une petite cuillère, grattez les pépins se trouvant à l’intérieur des moitiés de concombre. Puis, taillez de longs bâtonnets de 4 mm d’épaisseur et taillez-les en cubes de 4 mm de côté. • Taillez les tomates en tranches de 4 mm d’épaisseur, puis également en cubes de 4 mm. Réservez 4 belles sommités de basilic pour la décoration. Effeuillez le reste du basilic et ciselez-le finalement à l’aide du couteau. Placez les concombres, les tomates et le basilic dans un petit saladier. • Vérifiez si les supions sont bien propres ou rincezles, puis essuyez-les. Décortiquez les crevettes et étêtez-les. Incisez le dos des gambas sur la longueur pour pouvoir enlever le fil noirâtre à l’aide du couteau. Mettez à chauffer la friteuse à 180°C. Assaisonnez le tartare avec le vinaigre, l’huile d’olive, le sel, le poivre et répartissez-le dans 4 verrines. Décorez avec les sommités de basilic. • Assaisonnez les crevettes et supions en sel et en poivre. Mettez de la farine dans une assiette et farinezles. Eliminez l’excédent en tapotant. Passez dans le bain de friture quelques minutes. Egouttez sur papier absorbant et répartissez sur les assiettes. Ajoutez à chacune une verrine de tartare et servez.


GOURMANDISES | 103

Plutôt que de vous simplifier la vie en utilisant quelques cubes de bouillon, faites bouillir un bon jambonneau avec un bouquet garni. Faites revenir vos légumes dans l’huile d’olive avant de les ajouter au bouillon. Vous verrez, c’est moins light, mais c’est sublime!

Pasta comedia En Italie, les pâtes sont servies comme primi piatti et suivent les antipasti. Je vous concède qu’il faut avoir un solide appétit pour faire honneur à un repas complet. Chez nous, les pâtes seront plutôt considérées comme un plat unique ou, en tout cas, consistant. Elles ont quelque chose d’épatant. La simplicité des ingrédients qui les composent est stupéfiante: des œufs, de la farine et de l’eau. Les multiples façons de les accommoder les rendent uniques. On en a banalisé la préparation. Grossière erreur! Préparer les pâtes est un art. Exit les assiettes gargantuesques de spaghettis mous et collants, arrosés d’une louche de Bolognaise approximative saupoudrée de parmesan pré-râpé. Moi, ce que j’aime, ce sont les pâtes al dente, joliment colorées et présentées comme s’il s’agissait d’un met d’exception. Et quand vous les dégustez, osez profiter du moment, quitte à vous salir un peu les contours de la bouche. Mangez à l’italienne, sans chichis et dans la bonne humeur.

Risotto classico C’est à Venise que j’ai dégusté mon premier «vrai» risotto et c’est l’un des plus prestigieux fresquistes italiens qui me l’a préparé. Pour lui, il ne s’agissait que d’un plat modeste. Pour moi, ce fut une véritable expérience. Tout est dans le parfum et dans le moelleux. Une fois que vous aurez trouvé une bonne recette de base, vous pourrez la décliner sans fin. Et qu’il s’agisse de recevoir deux ou dix personnes, il n’y a rien de très compliqué. A vos fourneaux!

Secondi Les plats principaux sont préparés à base de poisson, de viande ou de volaille. Visez la qualité plutôt que l’abondance et vous pénétrerez dans le vif du sujet. Si certaines préparations peuvent être comparées à celles de nos ragoûts, les Italiens misent aussi sur la simplicité. Grillez une viande ou un poisson et arrosez-le d’un filet d’huile d’olive et de jus de citron pour en révéler le goût. Servez-le avec un «contorni», autrement dit, un accompagnement. Par exemple, un plat de légumes verts ou quelques champignons.

Fromagio Les Italiens aiment le fromage. Ils en sont de grands consommateurs depuis l’Antiquité avec environ 500 types différents. Bon nombre ne sont absolument pas connus du grand public et sont consommés presque exclusivement de manière locale. D’autres font partie des grands incontournables. Parmi ceux-ci, il nous faut parler du Parmigiano Reggiano, un fromage demi-gras, à pâte dure, cuite et à maturation lente et naturelle, obtenue par la coagulation du lait de vache. Le Pecorino romano est un fromage traditionnel à pâte dure, produit à base de lait entier de brebis. Il provient des régions de Sardaigne, du Latium et de la province de Grosseto. Le Gorgonzola fabriqué à base de lait de vache présente une pâte persillée. Il tire son nom de la commune éponyme où passaient, jadis, les troupeaux transhumants venant des provinces de Bergame et de Côme. Obtenue à partir du lait entier de bufflonne, la mozzarella est un fromage frais à pâte filée. Elle peut être fumée par un procédé naturel. Citons également, parmi beaucoup d’autres, le Talegio, le Crescenza, le Provolone, le Montazio et le Mascarpone. Si vous en avez la possibilité, conservez-les à l’ancienne, dans une cave sombre, aérée, bien fraîche et légèrement humide. Plus simplement, essuyez-les s’il s’agit d’une pâte ferme ou semi-ferme à l’aide de papier absorbant, emballez-les de papier film et placez-les dans le tiroir à fromages de votre réfrigérateur.

Et pour terminer Les Italiens ne sont pas particulièrement réputés pour leurs desserts. Il n’empêche que plusieurs régions se disputent l’origine du véritable tiramisù. Si vous voulez jouer la carte de l’originalité, lancez-vous dans la confection d’un semifreddo dont l’ingrédient principal est la crème glacée, d’une Panna Cotta, un dessert originaire du Piémont ou d’une torta di riso, une petite douceur dont la recette varie aussi selon la région. Vous avez envie de réussir votre cuisine italienne. Alors, faites comme toutes les femmes qui, de génération en génération, ont transmis leurs expériences, leur savoirfaire et leur amour. Cuisinez d’abord avec le cœur!


104 | INSIDE

Le Bar à vin de Pascal Magro fête ses dix ans Faire découvrir les meilleurs vins français et luxembourgeois et conseiller au mieux les clients. Voilà la mission quotidienne de Pascal qui a décidé en 2002 d’ouvrir un Bar à vin. Il accueille depuis ses clients dans un cadre chaleureux et convivial où il les conseille en fonction de leurs envies et de leur budget. Pour cela, il a constitué une cave haut de gamme exclusive où initiés et profanes s’y retrouvent, du moment qu’ils sont amateurs de bon vin. 31, rue des Capucins à Luxembourg www.baravin.lu

Ana Sousa ouvre une nouvelle boutique

Le 11ème salon Ferber

Une gamme complète

Comptant déjà deux magasins ouverts en 2007 (Ettelbruck et Eschsur-Alzette), la marque de mode pour femmes, Ana Sousa, a décidé de toucher cette fois le public de Luxembourgville. Avec déjà plus de 51 boutiques au Portugal, 4 en Espagne, mais aussi en Afrique du Sud, en Russie et en Suisse, Ana Sousa propose à ses clientes une vision avantgardiste de la mode, mais aussi innovante.

Dans ce salon au design épuré, vous trouverez des produits haut de gamme, comme les soins aux extraits de plantes Furterer et la coloration révolutionnaire sans ammoniaque testée dermatologiquement Senea. De la coiffure traditionnelle pour hommes et femmes, à la conception de coiffures stylées pour vos soirées en passant par le service d’onglerie, l’équipe Ferber fera de vous la plus belle.

9 avenue de la Gare à

37 rue de la Piscine à

Luxembourg

Redange-sur-Attert

C’est à la nouvelle gamme de vins de Domaines Vinsmoselle que s’associe le célèbre poète luxembourgeois et ancien propriétaire du Château de Stadtbredimus, Edmond de la Fontaine. Comme un hommage aux multiples talents de l’artiste, découvrez la gamme complète de vins comprenant différents vins rouges, rosés et blancs ainsi que les trois nouveaux cépages: le Pinot Gris, le Riesling et le Chardonnay. Bonne dégustation!

Tél.: 26 48 19 77

Tél.: 26 62 18 14

www.vinsmoselle.lu

www.anasousa.com

www.ferber.lu

Le Festival «Saveurs Culturelles du Monde» Devenu le rendez-vous culturel du week-end de l’Ascension, le festival organisé par le Casino 2000 prend cette année une autre dimension en mettant les artistes sous les projecteurs du «Chapito», tout nouvel espace événementiel. 4 soirées musicales exceptionnelles où se côtoieront jeunes artistes et têtes d’affiche dans un esprit de convivialité et de proximité. La programmation promet des moments inoubliables! Rue Flammang à Mondorf-les-Bains Tél.: 23 6 11 1 www.casino2000.lu


20.200 exemplaires Affilié au CIM Direction Maria Pietrangeli Patricia Sciotti Rédactrice en chef Maria Pietrangeli Rédacteurs Justine baldin Cindy Cao Chloé Consigny Marie-Elisabeth Crochet Magali Eylenbosch Emilie Fischer Aurélie Guyot Pascale Heinrich Paule Kiénert Perrine Krencker Catherine Moisy Michaël Peiffer Michèle Rager Dominique Sander-Emram Karine Sitarz Kévin Storme graphistes Cédric SHILI Cathy BISENIUS Conseil en communication Julie Kieffer Sophie Falchi

Hoffmann Frères inaugure la GREENBOX©

Société éditrice Alinéa éditions & communication s.à r.l. 74, rue Ermesinde L-1469 Luxembourg Tél.: [352] 26 45 85 86 Fax: [352] 26 45 84 94 service.commercial@femmesmagazine.lu redaction@femmesmagazine.lu

Il y a de l’électricité dans l’air!

Gaëa Boutique fait peau neuve !

Nissan by Lentz a profité de l’inauguration de son nouveau showroom Nissan pour dévoiler la Nissan Leaf. La berline compacte au design résolument moderne, 100% électrique et zéro émission de CO2 a été élue voiture mondiale de l’année 2011. Tout le monde chez Nissan se réjouit de cette distinction, qui est surtout une récompense pour tous ceux qui croient en la mobilité zéro émission. Nissan By Lentz

C’est dans un cadre chaleureux, ponctué de vieilles pierres que vous découvrirez la boutique Gaëa sous un nouveau jour. Plus lumineuse, la boutique propose comme à son habitude des collections de prêt-à-porter du 34 au 46 qui s’allient aux collections de bijoux, de maroquinerie et autres accessoires. Ici, le service est primordial et la mode s’adapte aux envies de chacune afin de sublimer toutes les silhouettes.

535 route de Thionville

7 rue de Chimay à

25 rue G-D Charlotte à

à Alzingen

Luxembourg

Mersch

Tél.: 44 45 45 1

Tél.: 22 62 93

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Adresse:

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www.gaea.lu

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Sensible aux solutions éco-responsables, Hoffmann Frères élargi sa gamme de parquets avec les produits PARADOR Eco Balance. Ces parquets renoncent aux bois exotiques et sont certifiés PEFC. De plus, l’usine utilise exclusivement du courant issu de centrales hydrauliques et plante un arbre pour chaque paquet vendu. Venez découvrir la gamme Eco Balance exposée dans GREENBOX©.

Toute reproduction de ce magazine même partielle est interdite. Cover Hoss INTROPIA

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106 | HOROSCOPE

horoscopE Bélier du 21 mars au 20 avril

Horoscope établi par

Hélène Mack

www.astrodyssee.com Consultation en ligne de qualité, paiement sécurisé par carte bancaire Tél.: [+33] 6 07 82 77 76

Cœur: Rayonnement et affirmation. Vous pourrez mettre en valeur les aspects les plus attachants de votre personnalité. Travail: Uranus/Vénus vous demanderont de faire preuve de finesse et de subtilité pour convaincre, une fois encore, vous trouverez le bon dosage. Vitalité: Vous ne devriez pas manquer de dynamisme, tant l’influence du Soleil dans votre signe sera forte.

Taureau du 21 avril au 20 mai Cœur: Vénus confère un charme hors pair et magnétique aux célibataires. En couple, vous serez particulièrement douces et faciles à vivre. Travail: Vous pourrez compter sur Jupiter. La confiance sera au rendez-vous, ce qui vous permettra de prendre des initiatives audacieuses ou de vous mettre en valeur. Vitalité: Très belle énergie due à une attitude positive.

Gémeaux du 21 mai au 21 juin Cœur:: Mars et vénus en conflit risquent de malmener les couples, votre vie sentimentale sera difficile à gérer. Travail: Vous devrez vous engager pour parvenir à consolider votre position, décrocher un contrat ou enfin être entendue, mais vous ne regretterez pas d’avoir fourni tant d’efforts. Vitalité: Pour être en forme, mangez des fruits secs, Pâques arrive, profitez-en.

Lion

Sagittaire

du 23 juillet au 22 août

du 22 novembre au 21 décembre

Cœur: Vous n’aurez pas envie de faire des concessions et vous pourriez même perdre de votre superbe face à votre partenaire. Travail: Engagée, vous obtiendrez des résultats forts satisfaisants. Vitalité: Avec un moral en baisse, de petites douleurs pourraient réapparaître.

Cœur: Vous êtes partagées entre vos impulsions irraisonnées d’une part et le besoin de vous stabiliser de l’autre. Travail: Des ouvertures sur un nouvel horizon professionnel vous tentent. Vitalité: Une petite remise en forme avant les fêtes de Pâques vous tiendra à cœur.

Vierge du 23 août au 22 septembre

Capricorne

Cœur: Votre autorité pourrait faire des éclats dans votre foyer, essayez de canaliser votre énergie vers des objectifs concrets. Travail: Vous aurez beau multiplier les démarches, personne ne semblera prêt à vous écouter. Vitalité: Vous chercherez avant tout le calme et la tranquillité.

du 22 décembre au 20 janvier

Balance

Cœur: Une période de réflexion vous attend. Saturne vous obligera à vous engager ou à renoncer à des liens qui n’ont plus raison d’être. Travail: Vous devrez vous montrer patiente, réfléchissez bien avant de vous lancer. Vitalité: Soyez très attentive à votre hygiène de vie.

du 23 septembre au 22 octobre

Verseau

Cœur: Vénus en Gémeaux protège votre vie privée, mais saturne en conflit vous laisse insatisfaite ou frustrée, à vous de trouver la raison. Travail: Assumez tranquillement vos responsabilités habituelles sans chercher à vous poser de questions. Vitalité: Un peu de fatigue, mais également une petite note de pessimisme qui entravera la plupart de vos actions.

du 21 janvier au 19 février

du 22 juin au 22 juillet

Scorpion

Poisson

Cœur: Les coeurs esseulés pourraient bien faire une rencontre en rapport avec leurs activités professionnelles. Travail: Vous vous montrerez tatillonne, voir critique envers les autres, vous risquez de créer des conflits! Vitalité: Exprimez au mieux vos émotions sous peine de maux symptomatiques.

du 23 octobre au 21 novembre

du 20 février au 21 mars

Cœur: Remettez de l’ordre dans votre vie privée, retrouvez la confiance et dissipez une fois pour toutes les malentendus. Travail: Vous savez ce que vous voulez et ne serez pas en panne de nouveaux projets. Vitalité: Bien dans votre peau, vous aurez envie de vous faire plaisir et de croquer la vie à pleines dents.

Cœur: Ambiance générale tendue. Les esprits seront agités et portés à certaines revendications. Travail: Donnez votre avis si vous avez de bonnes idées pour améliorer la performance de l’entreprise. Vitalité: Un programme léger au quotidien au niveau de vos activités devrait vous aider à retrouver le sourire.

Cancer

Cœur: Des imprévus, des réactions surprenantes de votre conjoint ou partenaire vont vous énerver. Travail: Période prometteuse. Vous pourriez faire une rencontre déterminante via Internet. Vitalité: Portez votre attention sur votre circulation sanguine, la marche serait bénéfique.


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