femmes 233

Page 50

L’INTERVIEW DU MOIS

#233

Julie Meynen LA NATATION EN PARTAGE Julie Meynen, spécialiste en nage libre, s’est formée au Sportlycée avant de rallier l’Angleterre puis les États-Unis. Après deux années difficiles en raison de la pandémie de Covid-19, la nageuse luxembourgeoise, qui a deux Jeux Olympiques au compteur, est en mode pause quand nous la rencontrons fin mars à Luxembourg, dans un petit café dédié au sport, pour parler de son parcours, de ses expériences, de ses hésitations mais aussi de ses passions, de ses voyages, de ses rencontres...

TEXTE : KARINE SITARZ | PHOTOGRAPHIE : JULIE MEYNEN

Julie Meynen Quand êtes-vous tombée dans le grand bain ? J’ai grandi dans un environnement familial assez sportif, surtout du côté des femmes. Mon arrière-grand-mère a participé aux épreuves de nage à la brasse aux JO d’Amsterdam et ma grand-mère était prof de sport. Mon père m’a appris à nager et dans notre maison de vacances à Cannes j’étais dans l’eau du matin au soir. Vers 9-10 ans, voulant faire autre chose que mes deux sœurs qui pratiquaient l’équitation, je me suis tournée vers la natation, tout d’abord avec l’équipe de mon école puis dans un club où j’ai très vite progressé. J’ai commencé avec le 200m dos mais, plus performante en sprint, je me suis spécialisée en 50m et 100m nage libre. Comment jeune fille décide-t-on de faire de la natation son métier ? Cela demande-t-il de grands sacrifices ? Il y a eu les Championnats d’Europe juniors de natation à Anvers en 2012 où j’étais en finale et ceux de Poznań en 2013 où j’ai eu une médaille de bronze. C’est là je pense que j’ai eu le déclic et que j’ai compris que j’avais le talent nécessaire pour continuer. Les compétitions se sont enchaînées : Championnats du monde juniors en 2013

50

MAI 2022


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.