Mensuel féminin / MARS 2015 / 3€ / n°157
{100% luxembourgeois} Mode Tendances printemps 2015
Reportage
Vous avez dit bio?
Finances
Investir dans un produit financier…
Beauté Tendances maquillage 2015
mars 2015 - n°157
sommaire édito Un retour aux sources Mars annonce le printemps avec ou sans giboulées, avec ou sans soleil. Mais c’est aussi la période annonciatrice de renouveau. Fashion victims, ce magazine est pour vous. Femmes magazine vous présente les tendances de la saison, n’hésitez pas à faire votre sélection. Les boutiques ont déjà mis en vitrine leurs nouvelles collections… Vous trouverez également un reportage sur le bio. L’engouement pour le bio est une réalité qui place le Luxembourg à la troisième place au niveau européen.
Tendances
04 Shopping Elle 06 Shopping Lui 10 Love It Mix & Match! 34 Défilés Le meilleur de la fashion week 38 Mode Tendances Printemps 2015 54 Zoom sur le rouge 56 Trends 58 Créateur Be by Magali Pinchasi, l'alliance du luxe et de la simplicité
Bien-être
Une volonté de se nourrir sainement... Vous lirez aussi que le succès immédiat des jardins communautaires dans la capitale est un paramètre non négligeable qui accrédite cette mouvance en faveur d’une alimentation plus écologique et respectueuse de l’environnement. Mais, pour ces jardins, l’objectif n’est pas uniquement de produire ses légumes de manière
70 Psycho Le bonheur à tout prix 72 Vivre autrement Et si on voyageait solidaire? 74 Beauté Tendances maquillage 2015 78 Miroir, miroir La lipolyse laser 80 Must Have 82 Test beauté Baume 27 84 Santé De beaux cheveux en hiver? Facile comme un coup de peigne! 87 Sexo Cet obscur objet du désir
Concrètement
biologique. Ce qui est primordial dans ce type d’activité, c’est le retour à la terre, c’est le partage. Ne sommes-nous pas sur le chemin d’une recherche d’authenticité?
Maria Pietrangeli
61 Business Au revoir, patron! 64 Vos droits Bonus, gratification, 13e mois et autres avantages. Droits acquis? 66 Finances Investir dans un produit financier
20 22
Culture Agenda Musique
24 26
Société
08 Confidences Estelle Wagner… la jeune femme qui aimait le polo 16 Portrait people Julianne Moore: Le feu sous la glace 18 Rencontre Tung-Wen Margue… un tableau, un temps de vie 28 Reportage Vous avez dit bio? 68 Enquête Les jardins communautaires au Luxembourg 106 Chris a testé… les sites de rencontre 112 Inside Luxembourg
Tentations
60 Rendez-vous… sur femmesmagazine.lu 79 Concours 90 Maman Que faire si mon enfant est en surpoids? 95 Évasion Marrakech, retour au calme 98 Designer Entre tradition et modernité, la légende Baccarat 100 Sphère Déco MAKE, en direct du salon Maison & Objet 2015 104 Shopping Déco 108 Gourmandises Burgers, bagels & Co 111 Banc d’essai Renault Twingo: fun & smart 114 Horoscope
Livres Cinéma
édité à 20 200 exemplaires contrôlés CIM
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04 Elle shopping
ELLE shopping
Comptoir des Cotonniers
Une légère touche de couleur pour rehausser ce joli foulard.
Maria Black
On adore les bijoux minimalistes. Celui-ci est pile dans la tendance, avec une petite touche rock qui ne gâche rien.
Jérôme Dreyfuss ikks
De jolis escarpins, parfaits en journée comme en soirée. Il flotte un air de printemps!
mango
La jupe se la joue cool pour le retour des beaux jours. Minimaliste comme on aime.
Intemporelle et tellement pratique pour les shopping days, cette petite besace, dont on raffole du cuir lisse et brillant, ne vous quittera plus.
06 lui shopping
LUI shopping Tommy Hilfiger
Une petite douche army pour flatter son côté baroudeur et viril.
Christian Dior
L’un des jus les plus sexy du moment, dans une version encore plus concentrée. Very hot.
Zadig & Voltaire
Le détail qui nous fait craquer? La petite touche argentée. So hype. Christian Louboutin
Le it-bag, version homme.
pepe jeans london
Le kaki n’en finit pas de faire des adeptes. Un look simple et efficace. Casual et chic à la fois.
confidences
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ESTELLE WAGNER… la jeune femme qui aimait le polo dominique sander-emram
Elle n’a que 19 ans et déjà un beau palmarès à son actif en tant que joueuse de polo. Cavalière émérite, Estelle Wagner est l’incarnation parfaite de la puissance et de la grâce. Grâce à elle, au Luxembourg, ce jeu déjà pratiqué par les femmes de l’aristocratie chinoise au VIIIe siècle retrouve toutes ses lettres de noblesse. Estelle, en quoi ce sport consiste-t-il?
Pourquoi et comment avez-vous choisi le polo?
Sur un terrain très grand, de l’ordre de 280 mètres sur 160 mètres, deux équipes, de quatre joueurs chacune, se disputent une petite balle de 8cm de diamètre pour essayer de la mettre dans les buts adverses à l’aide d’un maillet. Quelqu’un a dit que jouer au polo c’est comme jouer au golf lors d’un tremblement de terre. Il y a des règles très strictes à respecter, notamment dans le but de protéger les chevaux et d’éviter des accidents, mais on peut pousser l’adversaire, et avec le maillet, essayer de l’empêcher de frapper la balle. Un jeu est divisé en quatre périodes qui durent chacune sept minutes et demie. A chaque période, il faut changer de cheval, d’où notre grand nombre de chevaux (j’en ai 9). On peut jouer à l’intérieur d’un manège (Arena Polo), sur la neige (Snow Polo) ou à la plage (Beach Polo): dans ce cas, les terrains sont plus petits, la balle plus grande, et on joue en équipes de trois personnes seulement.
J’aime le polo parce que c’est un sport à la fois rapide et technique. J’aime la vitesse, et on peut toujours améliorer la technique. Je pense que j’ai une bonne appréciation du jeu d’équipe, je suis normalement bien placée, tant en défense qu’en attaque. Le polo est certes parfois un peu violent, mais dans l’ensemble c’est un jeu très élégant. J’adore les animaux en général, et les chevaux en particulier. Travailler avec des animaux, leur faire partager notre envie du jeu et les amener au succès me réjouit plus que tout. Le fait d’avoir un animal comme partenaire est extraordinaire, il faut vraiment être à l’unisson avec l’animal pour avoir un bon résultat. Sans lui, le jeu ne serait pas possible.
Vous le pratiquez depuis longtemps? Pas vraiment. J’ai commencé à l’âge de quatorze ans, en tant qu’amateur, et depuis deux ans je m’entraîne de façon professionnelle.
Le polo est un sport plus connu en Argentine que dans nos contrées. Comment l’avez-vous découvert? Grâce à mon père. Il s’est mis au sport et m’a emmenée avec lui un week-end pour que je le regarde jouer. Je n’étais pas du tout intéressée, j’avais peur des chevaux
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peur. Les chutes sont toujours possibles, et selon leur gravité cela peut se terminer très mal. Je pense que c’est la même chose dans tout sport équestre; le cavalier a peur pour son cheval. Cela a été mon cas cet hiver, lors d’un tournoi sur neige: nous jouions sur glace, à défaut de neige, et les chevaux avaient beaucoup de mal à tenir sur leurs jambes. Pour eux, une chute pourrait se terminer tragiquement. C’est ce que je redoute le plus.
{J’aime} J’aime l’honnêteté et l’ambition
{J’aime pas} L’hypocrisie
et même de le voir jouer ne me disait rien du tout. Le club de polo débutait cette année-là et ils n’avaient pas assez de chevaux pour faire de vrais matchs. Ce n’est qu’une fois à l’écurie que j’ai remarqué le cheval que mon père avait monté ce jour-là. Il avait l’air encore plus apeuré que moi, ce qui fait que j’ai fini par m’en approcher. Mon père a acheté ce cheval, Picazo, au cours de l’été 2008, et je me suis mise à l’équitation après l’avoir accompagné plusieurs fois à l’écurie. Au printemps 2009, j’ai pris un maillet en main et me suis essayée au polo.
Pour vous, jouer au polo, cela a d’abord été une rencontre avec un cheval… Tout à fait. C’est grâce à ce cheval en particulier que j’ai découvert à quel point le monde équestre est passionnant, et jouer fantastique. Parce que c’était un animal très craintif, nous avons appris à nous connaître et à évoluer ensemble. Picazo est aujourd’hui encore mon meilleur cheval, et mon préféré. Sans lui, je n’aurais jamais découvert le polo. Quand je pense que j’ai commencé à jouer sur un cheval pour débutant, et que maintenant ce même cheval m’accompagne à des tournois de haut niveau, je trouve cela incroyable! Cela prouve vraiment que j’évolue avec mes chevaux, et grâce à eux aussi.
Est-ce une tradition familiale? Non, pas du tout. Du côté de mon père, la famille était plutôt dans les sports mécaniques. De père en fils, ils se sont transmis la passion des courses de voitures. Du côté maternel, c’était l’athlétisme. Si mon père ne s’était pas mis au polo, je n’aurais jamais entendu parler de ce sport.
Mais vous en avez pratiqué bien d’autres… Je reconnais que, depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été plus intéressée par le sport que par l’école. Enfant, j’étais du genre casse-cou, j’aimais le sport et la vitesse. Dès l’âge de sept ans, je me suis essayée au karting. J’adorais faire du vélo ou du roller, et je skiais. Aujourd’hui, dès que j’en ai l’occasion, je fais du jet-ski. Bref, tout ce qui procure des sensations fortes me plaît.
Vous ne connaissez pas la peur? Si, bien sûr, mais l’adrénaline joue un grand rôle dans le sport. Dans les moments de grande vitesse, quand mon équipe rencontre des difficultés, il m’arrive d’avoir
Comment êtes-vous passée de la pratique d’un simple hobby à un niveau professionnel? Je me rappelle de ce jour, où pour la première fois, j’ai pris un maillet en main. Essayer du mieux que je pouvais de taper dans la balle et l’amener d’un bout à l’autre du terrain tout en contrôlant mon cheval m’a procuré une sensation unique. J’ai voulu m’améliorer, et cette volonté d’être la meilleure dans ce sport m’a amenée où je suis aujourd’hui. Avant, je n’en avais jamais manifesté pour quoi que ce soit. Mes études étaient plutôt catastrophiques d’ailleurs. Mais le polo et les chevaux m’ont poussée à aller plus loin, à repousser mes limites et à être ambitieuse. A Luxembourg, le club n’a pas les structures nécessaires pour pouvoir progresser. Je suis donc partie en Allemagne, ce qui m’offre la possibilité de nous entraîner, mes chevaux et moi, à un niveau supérieur. Là-bas, j’ai été accueillie par la famille du champion olympique, Alwin Schockemöhle, à Mühlen, près d’Osnabrück. Je m’entraîne avec le plus jeune professionnel de polo en Allemagne, Patrick Maleitzke. Pendant la semaine; je m’occupe d’une dizaine de chevaux, et je m’entraîne quotidiennement; le week-end, je pars en tournoi avec Patrick. Mes débuts en Allemagne ont été très difficiles, je n’étais pas habituée à la difficulté du travail. Il fallait se lever très tôt pour nettoyer les boxes des chevaux, les entraîner, etc. Cela me paraissait impossible à certains moments. Puis je m’y suis habituée, et maintenant j’adore.
Vous avez remporté plusieurs prix; pouvez-vous nous en parler? En 2014, nous avons remporté neuf tournois (sur quelque vingt-trois tournois disputés), et nous avons terminé cinq fois en deuxième position. On m’a attribué le prix du meilleur joueur à un tournoi, et trois de mes chevaux ont été récompensés en tant que meilleurs chevaux du tournoi. Jouer en finale est déjà une belle récompense pour moi. Nous affrontons des équipes qui, souvent, ont un bien meilleur niveau que nous, ce qui fait que j’apprécie encore plus nos victoires. En Arena, je suis beaucoup plus à l’aise, la balle est plus grande et mes chevaux sont excellents lorsqu’il s’agit de faire des demi-tours très rapides. Avec Patrick, nous avons quasiment remporté tous les tournois en Arena que nous avons joués.
Est-ce un sport très pratiqué par les femmes? Le polo est un sport mixte, mais il est vrai qu’à partir d’un certain niveau, les femmes se font plus rares. Il y en a pourtant d’excellentes. S’agissant d’un sport où la technique est plus importante que la force, il n’y a pas de raison pour ne pas voir de femmes au plus haut niveau.
love it
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Dossier accessoires:
Mix & Match! Les sacs et les chaussures? On adore! Cette saison, on mélange tout: les styles, les couleurs! On vous suggère de jolies associations, et nos coups de cœur de la saison! A vous de faire les vôtres! Fred De La Bretonnière
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Avec quoi je porte...
… le cartable d’écolière?
Fred de la Bretonnière
Lolo the Ballerina Liu Jo
Dr. Martens
Sacha Women
IKKS
UGG
love it
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Avec quoi je porte... ‌ le shopping bag?
Egidio Alves
Christian Dior
Fratelli Rossetti
Clio Goldbrenner
Dr. Martens
Robert Clergerie
The Kooples
présente
CHAUSSURES ET ACCESSOIRES POUR FEMMES
OUVERTURE MARS 2015 Auchan Kirchberg 1er étage
MARQUES: Sam Edelman - Robert Clergerie - Roberto Trinelli - Thierry Rabotin - Repetto - Fru.it Candice - Cooper - Kennel et Schmenger Sonia Rykiel - Nao - Triver Fight
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ATALANTE Centre Commercial Auchan Kirchberg L-2721 Luxembourg
love it
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Avec quoi je porte... ‌ le mini-sac?
H&M
Zadig & Voltaire
Barbara Bui
Christian Louboutin
Sisley
Just Cavalli
Tommy Hilfiger
CHAUSSURES HOMMES, FEMMES ET ENFANTS
Nero Giardini - Egidio Alves - Miguel Vieira - Cohibas - Chibs Geox - Dockers - Karma of Charme - S.Oliver Accessoires Cavalinho - Skechers - Mustang - Converse
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portrait people
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JULIANNE MOORE: Le feu sous la glace Catherine Nitelet-Vedder
Bien plus qu'une movie star, Julianne Moore, fraîchement oscarisée pour son rôle dans Still Alice, est une femme élégante et souriante qui cache une force de caractère qu’elle affiche avec brio dans le film fantastique Le Septième Fils.
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Pensez-vous que les histoires fantastiques soient primordiales au cinéma de nos jours? Quel que soit le genre, les films sont réalisés pour explorer nos émotions. Le fantastique et les mythes mettent en avant des personnages qui représentent en fait les sentiments inhérents à notre société. Le Septième Fils s’inspire du livre pour enfants L'Epouvanteur, c'est un roman tendre sur le passage à l'âge adulte. Il permet aux enfants d'accéder à la maturité, de mieux comprendre leurs émotions, la nature humaine et ses complexités, tout en dévoilant les répercussions de nos choix dans la vie.
Est-ce ce message qui vous a donné envie de faire ce film? Je voulais surtout jouer à la sorcière (rires)! Je pense que vous devez au moins en interpréter une dans votre carrière, c'est très divertissant. C'était amusant de me mettre dans la peau de cette folle excentrique et diabolique. J'aime son humeur changeante, la façon dont elle tient de longs discours calmes, avant d'exploser dans un hurlement. C'est en fait une étude intéressante des personnes qui ont été abusées ou torturées...
Croyez-vous au surnaturel? J'ai toujours été fascinée par la mythologie, le paranormal et les histoires de fantômes, mais pour moi, c'est avant tout une métaphore. Nous utilisons ces histoires pour nous libérer des choses que nous ne comprenons pas. Hollywood continue de mélanger les mythes et les faits réels pour divertir. Je trouve que c'est une merveilleuse façon de nous aider à comprendre nos sentiments.
Qu'est-ce que la renommée représente pour vous? Je trouve que c'est surtout l'idée de la célébrité qui est dangereuse. Ce n'est pas Hollywood en soi, mais plutôt les gens qui sont désespérés d'être vus, entendus et acceptés universellement. Ils s'imaginent que la seule façon d'être appréciés passe via la renommée et l'argent, alors que l'on ne peut véritablement être reconnu qu'au travers d'une relation intime, une amitié ou sa famille...
En discutez-vous avec vos deux enfants? Ils se rendent comptent de ce que c'est... Ils savent que la renommée fait partie de mon métier, mais je pense qu'ils comprennent aussi le côté abstrait de ce milieu. Ils voient les posters de mes films, mes publicités et tout le reste, mais ils savent qu'être célèbre ne veut rien dire. Ce n'est pas votre image, mais ce que vous faites de votre vie qui compte.
Quel genre de mère êtes-vous? Les gens disent que je suis stricte, et… je suis plutôt d'accord (rires). J'ai la chance d'être proche de mes enfants, nous passons beaucoup de temps ensemble et je pense savoir ce qui se passe dans leurs vies. Ils ont de nombreux privilèges, mais mon mari et moi ne leur consentons pas tout, certaines choses ne sont pas permises parce que nous sommes conscients qu'elles ne sont pas bonnes pour eux ou simplement parce qu'ils ne sont pas encore prêts.
Qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire des livres pour enfants? J'adorais lire quand j'étais petite et c'est toujours le cas. Ecrire des livres est ma façon de faire partie d'un univers que j'apprécie énormément...
Miss Fraise, l'héroïne de vos trois premiers livres, n'accepte pas son apparence. Est-ce autobiographique? Et comment! C'était mon surnom quand j'avais sept ans. Je détestais mes taches de rousseur. Mes livres expliquent aux enfants que nos défauts ne disparaîtront peut-être jamais, mais qu'il ne faut pas s'en faire, car à l'âge adulte, on a d'autres choses bien plus importantes à régler (rires).
Est-ce difficile de rester populaire à Hollywood pour une femme de 54 ans? Je n'ai aucun contrôle sur l’industrie du cinéma, mais je pense me débrouiller; je fais de mon mieux avec ce que l'on me propose. C'est un métier difficile à prédire, et c'est pour cette raison que je suis reconnaissante de toujours travailler. On ne sait jamais ce qui arrivera demain.
rencontre
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© Herbie Yamagushi
Tung-Wen Margue Un tableau, un temps de vie Rendez-vous à la Galerie Clairefontaine, où l’artiste luxembourgeois d’origine chinoise inaugurait mi-janvier l’exposition «Flow». Y règne une grande sérénité. La voix de Tung-Wen Margue, douce et posée, invite au dialogue. Il s’agit d’un hommage à une figure majeure de la période des T’ang, Wang Wei, poète et grand peintre de la nature dont il ne reste aujourd’hui presque aucune trace: «A partir de cette disparition, j’ai cherché à me substituer au regard du poète pour faire ma peinture». Si son expo se nomme «Flow» (flux interne), c’est qu’«à partir du moment où les choses sont installées, elles doivent flotter. Il y a le travail du souffle. Le spectateur doit pouvoir dériver, se laisser porter par son imaginaire. Chaque toile est un voyage pour une destination inconnue.»
Le plasticien Tung-Wen Margue continue de tisser sa toile. Au cœur de son œuvre, la nature. Autant de paysages abstraits, méditatifs et poétiques, à la croisée de l’Orient et de l’Occident. Un travail en harmonie avec sa vie et sa façon d’être. Une belle leçon de sagesse en ces temps troublés. KARINE SITARZ
Enfant, Tung-Wen Margue baignait dans «une sorte de vivier artistique» et, si choisir un métier en relation avec les arts était une évidence, il était tout aussi clair pour lui, dont les parents étaient tous deux musiciens, que ce ne serait pas dans la musique. Il s’orientera vers le dessin et la peinture. Quant à la culture chinoise, à l’époque c’était «presque une culture off». Venir en Europe avait été pour sa mère pianiste une façon de rompre avec ses origines. Tung-Wen évoque pourtant ces «meubles au bestiaire fascinant», dragons qu’il ne cessait de dessiner, choses qui ont alimenté son imaginaire… L’étudiant ralliera Paris et les Beaux-Arts, «années
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{Questions À la volée} Un livre de chevet: Les saisons bleues de Wang Wei Un artiste: le peintre Shitao Une destination: la Chine, l’Asie Une philosophie de vie: l’animisme
héroïques» où il fréquente des artistes avec lesquels il travaille dans des squats. A part une parenthèse viennoise, la France sera son port d’attache. Il se fixera à Beaugency. La Loire est là, toute proche. «J’ai toujours été fasciné par les fleuves, tout mon travail est inspiré par l’eau.» Il y avait aussi déjà les paysages chinois: «des paysages intérieurs, peindre était pour moi un transfert.» Le côté sinisant de son travail, «n’est ni un hasard ni un but, plutôt un commentaire sur cette peinture que j’aime. J’ai d’ailleurs connu la Chine à travers sa peinture.» Tung-Wen parle de Shitao, «un peu mon alter ego», de la matérialité de la peinture, de la charge poétique du tableau et des éléments graphiques qui sont là comme une ponctuation: «donne-moi un point fixe et je ferai tourner le monde, disait Spinoza». La Chine, c’est d’abord un rêve. La découverte du pays n’a pu se faire en famille, les conditions politiques ne le permettaient pas. «Ma mère en tournée en Chine rentrait toujours en larmes, ayant appris que tel ou tel ami avait disparu sous la révolution culturelle… Le premier voyage de Tung-Wen date de 2005. Un choc que cette résidence de quatre mois, sous l’égide du ministère luxembourgeois de la Culture. Il visite différentes provinces, va au Tibet (y retournera un an plus tard «par un autre chemin»). Et si en Chine la situation politique et la censure restent un problème, il y est attiré par les fondus enchaînés, les montagnes et les brumes: «je retrouve les paysages que j’ai vus en peinture. C’est stupéfiant!», mais il déplore que des villages entiers disparaissent, que les fameux hutongs soient remplacés par des hutongs pour touristes! Tung-Wen Margue se préoccupe de l’environnement et de l’humain: «Citoyen du monde, on doit se sentir concerné, artiste, on doit essayer de sensibiliser les regards». En 2013, en résidence en Chine, il a travaillé à partir de vulgaires sacs qu’il a recyclés, découpés, lavés puis collés sur des formes. Cela a donné naissance à la série de sculptures-lanternes «Night and Day» (initialement «Le trésor des Ming»). Il s’agissait pour lui de dénoncer un drame social, la vie des Mingong, paysans chassés de leurs maisons sur le littoral où on construit des usines. «On réquisitionne leurs maisons pour les démolir, ils deviennent des mendiants, ils sont voués à disparaître.» Parler d’environnement, c’est aussi pour l’artiste évoquer sa série de tableaux sur des paquebots échoués, des pétroliers tristement célèbres
comme l’Amoco Cadiz, le Prestige ou le Torrey Canyon. «Les tableaux représentaient des coques de bateaux avec des lettres tronquées. Le constat était lourd, noir. J’ai alors imaginé des sculptures comme autant de bouées pour rester à la surface de l’eau, hors de l’eau.» Une première incursion dans le monde de la sculpture. Un travail montré en 2004 et récemment à Olivet, port maritime du Loiret, avec une création musicale de son fils. Tung-Wen aimerait porter ce projet à Nantes ou Hambourg. Cette année, il inaugurera une sculpture monumentale devant le Zhang Zhidong and Modern industrial Museum (signé Daniel Libeskind) à Wuhan, en Chine, «la Chicago de l’Asie.» Il a bénéficié de la collaboration de Paul Wurth et a travaillé avec de l’acier corten. Clin d’œil au pavillon luxembourgeois de l’expo universelle de Shanghai et symbole du passé métallurgique du Grand-Duché. Tung-Wen fait vivre devant nous cet espace de méditation où le visiteur pourra s’asseoir dans un siège aménagé entre deux feuilles de chou chinois, avec d’un côté l’Occident, de l’autre l’Orient. Tung-Wen Margue aime voyager et faire des rencontres. Parmi ses expériences marquantes, il y a, en 2007, une résidence au Japon dans le petit village de Kijimadaira. «J’avais les montagnes devant les yeux. On était à la sortie du printemps, c’était fabuleux. Mon atelier devenait un atelier de papiers. Pour fabriquer le washi, j’avais besoin du vent, du soleil, d’eau. Tous les éléments de la nature participaient de mon travail.» Il se souvient avoir été reçu dans le cercle très privé des artistes locaux, «j’étais de loin le plus jeune (rires) dans cette réunion d’une grande solennité qui s’est terminée en grande fête. J’aime les rituels, mais j’aime ce contraste.» Autres souvenirs forts du Japon, sa rencontre avec le photographe Herbie Yamagushi et la montée du gaz sulfurique sur le Mont Aso qui a donné naissance à cette œuvre baignée de vert et de jaune, au cœur de «Flow». Jamais pressé de finir un tableau, «un temps de vie», Tung-Wen Margue multiplie les projets. Prochain grand opus «How deep is the sea», inspiré par le jazzman John Coltrane «adepte de la méditation et du travail sur le souffle», qui sera présenté à Berlin. Il sourit: «j’avais commencé avec des paquebots échoués… maintenant la lumière vient de la profondeur des océans»… Tung-Wen Margue poursuit sa route, avec sagesse, sans se disperser, pratiquant au quotidien l’aïkido, essayant de vivre en harmonie avec la nature et de jeter des passerelles entre les choses. Aucun coup de gueule? «Malheureusement on traverse des événements tragiques (allusion à Charlie Hebdo). Il faut répondre «non», non par la violence, mais par l’amour. L’art peut être une réponse, une manière de faire reculer l’ignorance et l’obscurantisme.»
Tung-Wen Margue www.galerie-clairefontaine.lu www.cridart.com www.galerielange.de www.galeriesynthese.be
agenda
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SAVE THE DATE Concerts, spectacles, expositions, retrouvez tous les buzz culture du mois!
Exposition
danse
Danse
Exposition
› jusqu'au 03/05 › Casino
› 01/03 › CAPe
7 Tage
Il était une chaise…
› 05 & 06/03 › Grand Théâtre
› DU 07/03 › AU 31/05 › MUDAM
Akram Khan & Israel Galván
Franz Erhard Walther
La proximité de ces deux noms sur l’affiche, de ces deux corps sur la scène, leur voyage au cœur de traditions séculaires, active un imaginaire nourri de mouvements aussi intrépides que virtuoses. Que dire de plus que le souhait d’Akram Khan et d’Israel Galván de se rencontrer par la danse. Chacun d’eux, sur des voies parallèles, a porté son art au sommet: le kathak pour l’un, le flamenco pour l’autre. Les similitudes entre les deux formes sont évidentes: frappes au sol, mouvements circulaires des bras, interaction essentielle et directe avec des musiciens. Ici, ceux-ci, au nombre de six, présents sur scène, accompagnent le duo en le côtoyant. Ce n’est pas un désir de fusion qui a motivé cette rencontre entre les deux artistes, mais bien davantage une envie intense d’apprendre l’un de l’autre.
Depuis la fin des années 1950, Franz Erhard Walther développe une œuvre singulière, qui fait écho à divers mouvements tels que la sculpture minimaliste, l'art conceptuel, l'art abstrait ou encore la performance. Plaçant le corps, le langage, l'espace, le temps au cœur de sa réflexion, l'artiste accorde une place centrale au spectateur dont l’engagement physique et mental est primordial. En invitant le public à matérialiser l’œuvre, de manière directe par la manipulation d’éléments ou de façon imaginaire par l’intention d’agir, l'artiste souhaite l'impliquer et le responsabiliser dans la création.
Le travail du duo d'artistes M+M (Marc Weis et Martin De Mattia) se construit comme un parcours filmique suivant les sept jours de la semaine d'un personnage joué par Christoph Luser. Chaque installation s'inspire d'une scène culte d'un long métrage et se compose de deux projections qui défilent simultanément. La mise en scène est identique, mais les ressentis émotionnels sont totalement différents, le personnage se trouve dans des situations strictement identiques, mais rencontre dans les scènes jumelles, une personne différente. On retrouve, tout au long de l'exposition le même «état de crise latent», ce moment décisif, ce basculement dans lequel se retrouve à chaque fois le personnage. M+M nous confronte au sujet de la construction et déconstruction de l'identité en nous confrontant aux failles et contradictions du personnage principal dont la personnalité et l'identité semblent incertaines et instables.
Il était une chaise... est une pièce chorégraphique créée par Nathalie Cornille. Véritable pas de deux entre l’écran et la scène, ce dialogue entre image et danse a été imaginé sur des films de Norman McLaren, l’un des plus grands maîtres au monde du cinéma d’animation. Un duo visuel et poétique, une chorégraphie complice avec l’univers du cinéaste, tantôt réaliste, surréaliste, abstraite, décalée, non dépourvue d’humour... Le titre du spectacle est emprunté à l’un des six courts-métrages sélectionnés pour leur rapport au mouvement, allant de films d’animation abstraits à des films où acteurs et objets s’offrent un duel comique, en passant par le papier animé. Ce ciné-danse est une expérience originale, une première au CAPe pour ce genre particulier qu’est la rencontre de l’univers d’un cinéaste avec le langage d’une chorégraphe.
Le 1 mars à 16h er
au CAPe, à Ettelbruck.
Les 5 et 6 mars à 20h
©Nell C
au Grand Théâtre. © Jean-Louis Fernandez
A voir jusqu’au 3 mai au Casino Luxembourg Forum d’Art Contemporain Toute l’actualité culturelle sur www.femmesmagazine.lu
Du 7 mars au 31 mai au Mudam.
21 agenda
Concert
Concert
Concert
Concert
› 07/03 › ROCKHAL
› 16/03 › Rockhal
› 26/03 › 31/03 › Opderschmelz › Den Atelier
Cats On trees
Josef Salvat
Reut Regev's R*Time - We love Girls and... Girls! From everywhere!
Une fille, un garçon. Un piano, une batterie et une voix envoutante. De la virtuosité et de l'énergie. Cats on Trees a trouvé l'osmose idéale, le mélange de sons et de rythmes qui parlent au corps et à l'âme. Le duo folk pop issu de Toulouse expose avec son premier album de la pop brillante et légère avec ses pointes d'emphase et ses fonds de mélancolie, porté par le single Sirens Call. Un concert qui s’annonce d’ores et déjà haut en couleur.
L’univers de l’Australien Josef Salvat oscille entre Morrissey, Lana Del Rey et Gotye. Après des études de droit, il se consacre à la chanson et est très vite repéré par le producteur Rich Cooper. C’est en 2014 que sort son premier EP In Your Time, qui a tout de suite suscité la curiosité. Mais c’est avec la reprise de Diamonds, de Rihanna, que le nouveau prodige explose et recueille un début d'attention. Succès conforté par la sortie d’Open Season, le 4e titre
Le 7 mars à 20h30 à la Rockhal.
de In Your Time. A découvrir absolument dans le cadre du Club, de la Rockhal..
Le 16 mars à 20h à la Rockhal
Dans le cadre du mois de la Femme, le centre Opderschmelz, à Dudelange, met à l’honneur des artistes féminines. Reut Regev est une tromboniste résolument moderne et lumineuse, dont le jeu rappelle celui d’Albert Mangelsdorf: une mise en place impeccable, un discours particulièrement expressif avec alternance de passages fluides et d’effets en tous genres, des solos captivants et une mobilité sonore stupéfiante. Funk en apesanteur, virtuosité implacable, on plonge avec la tromboniste dans le chaudron d’un jazz nomade et urbain. La basse électrique de Mark Peterson est une alliée indéfectible dans la solidité de la base rythmique, son groove versatile forge un propos incandescent. Batteur volubile qui joue volontiers avec des rythmes composés et complexes voire des polyrythmies astucieuses, Igal Foni est très présent et son drumming foisonnant maintient le trio sous tension.
Le 26 mars à 20h au centre Opderschmelz (Grand Auditoire), Dudelange.
Asaf Avidan
Le petit prodige d'Israël a visité le monde, armé seulement de sa guitare, harmonica et de sa voix reconnaissable entre mille. Après un spectacle acoustique au Conservatoire du Luxembourg en 2014, Asaf Avidan fera un retour triomphant dans le cadre intimiste de Den Atelier avec un nouvel album qui a d’ores et déjà été largement salué par la critique. Si vous n’avez pas eu la chance de l’écouter en live, cette date est à marquer d’une pierre blanche.
Le 31 mars à Den Atelier.
musique
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musique Policy Will Butler Enfant d’Arcade Fire depuis plus de 10 ans, Will est le petit frère de Win, chanteur charismatique du groupe américain cité plus haut. Première sortie hors de la formation à succès, Will Butler semble avoir toujours fait ça en solo. Policy est un disque ancré dans la pure tradition américaine, un son qui oscille entre The Breeders, Bob Dylan ou Ghostface Killah. Une musique décontractée qu’on sent venir naturellement. Will, pour son premier disque, a passé une semaine dans le studio Electric Lady (là où Hendrix se posait) et, même si Jeremy Gara lui a prêté main-forte à la batterie, il signe l’ensemble des instruments du disque. Depuis la sortie de Take my Side sur BBC Radio1, le multi-instrumentaliste de Montréal était attendu au tournant. A présent, il confirme sa place en solo dans ce rude monde de la musique. En même temps depuis sa B.O. de Her pour Spike Jonze, on n’en attendait pas moins. A paraître le 16 mars en Europe sur le label Merge Records.
Rebel Heart
Invisible World
Aureate Gloom
Madonna
Madjo
Of Montréal
13e album studio de l’Américaine entiché d’une genèse interminable… En décembre dernier suite à des fuites, 13 démos de l’album sont dévoilés, «un viol artistique», pis, «une forme de terrorisme», pour la madone qui, en réponse, dévoile avant Noël six titres, parmi lesquels Bitch I’m Madonna en feat avec Nicki Minaj. Niveau musique et interprétation, Madonna fait du Madonna, tout en s’essayant sur des lignes pianos rythmées en percussion. La suite tire vers l’électro pop et même le reggae dancehall, voire le dubstep. Enregistré entre New York, Londres et L.A., Rebel Heart se couvre déjà d’une belle controverse, avec une cover à la mise en scène SM, cuir et bondage. En sortie mondiale le 10 mars, l'album produit entre autres par Madonna elle-même, Diplo, Kanye West, ou Avicii, est lié directement à l’initiative de la chanteuse, Art of Freedom, prônant la liberté d’expression. Presque une gageure aujourd’hui.
«Créer, c’est avant tout partir du vide». Avec cette phrase, Madjo entame la description de sa musique d’une manière si poétique qu’on n’a pas pu passer à côté de son dernier album, Invisible World (2 mars), lui aussi plein de lyrisme. Madjo explique faire de la musique pour «échapper à la mise en cage», une façon symbolique de s’évader par l’instrument, de sortir de son quotidien en faisant de la musique et pour nous en l’écoutant. Car oui, Madjo s’écoute, à l’image de Trapdoor un premier album envoûtant, très soul, vraiment beau, plein de sincérité. Pour ce second disque, la jeune chanteuse originaire d’Evian-les Bains, se livre et plus encore se confie. Après trois ans de scène, l’artiste a pris en corps et en assurance, cet album en atteste. Madjo n’est plus une gosse dans la musique, mais elle rêve toujours de ces mondes invisibles qui la hantent.
C’est le 3 février que Butch Walker, musicien, chanteur, compositeur, producteur et insatiable créateur, sortira son dernier album. Butch Walker s’est associé au compositeur de musique alternative rock/country Ryan Adams, et expliquera, «c’était comme un magicien montrant un tour de magie à un autre magicien». Outre cette bonne association, pour ce 7e disque, Walker a convaincu «ses potes», l’acteur et rockeur à mi-temps Johnny Depp, le musicien Bob Mould (Membre de Hüsker Dü) et l’américain Mike Viola, de participer à l’aventure. 10 pistes ont été travaillées avec soin pour livrer un «album hommage», à la chanteuse et guitariste new wave Chrissie Hynde, mais aussi et surtout à son père. Un rock soft, folk, apaisant, tendre même, qui nous embarque vers d’autres contrées sur des routes lisses et sans horizons. Un beau voyage musical en somme…
livres
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livres Moi la grosse Matteo Cellini – Presses de la Cité Catarina est une jeune italienne spirituelle et intelligente. Catarina a une famille qu’elle adore. Mais Catarina, à l’instar de ses parents et de ses frères, est grosse. Très grosse. Et ses kilos en trop l’empêchent d’exister. Selon sa conception binaire du monde – les obèses d’un côté, les «personnes» de l’autre – elle est une «non-personne». A peine sort-elle de chez elle qu’elle s’arme d’une carapace contre tout commentaire, toute plaisanterie désobligeante, mais aussi toute émotion. Pour se protéger, elle fait en sorte d’être la meilleure de la classe, de ne jamais provoquer le moindre remous, et de tout contrôler. Jusqu’au jour où ses parents décident d’organiser une grande fête pour son dix-huitième anniversaire…
Lait de tigre
Jeûne et jolies
Stefanie de Velasco - Belfond A 14 ans, Nini et Jameelah sont inséparables. La journée, elles se cachent dans les toilettes de leur lycée pour boire du «lait de tigre»: 1/3 de brandy, 1/3 de jus de fruit de la passion et 1/3 de lait, le tout mixé dans une bouteille de Müllermilch. Le soir, elles troquent leur pantalon pour des bas résille et partent aguicher les passants le long du Ku’Damm. Les vacances venues, elles traînent en bas des tours de leur cité, fument de l’herbe. Nini et Jameelah se construisent un monde avec leurs propres lois et se croient invincibles. Mais que restera-t-il lorsqu’elles se retrouveront témoins d’un drame qui va tout détruire, jusqu’à leur amitié?
Monika Peetz Presses de la Cité Les «cinq amies du mardi» ont décidé d’aller passer leur semaine de vacances en Autriche, dans un vieux château, pour suivre le programme détox «Sept jours de jeûne». Mais difficile de décrocher et de laisser de côté ses soucis! Eva est sur les traces d’un secret de famille; Caroline revoit son ex en douce et n’ose pas le dire à ses copines; Kiki doit faire face aux angoisses de son mari, qui a peur de ne pas être le père biologique de leur fille; Judith se désespère de ne pas avoir fait l’amour depuis deux ans; Estelle est toujours obsédée par sa ligne…
Sartre - Une existence, des libertés
Vasco La Cité ensevelie
M. Ramadier &
Defachelle, D. Rousseau
A. Depommier - Dargaud
& Chaillet – Le Lombard
À l'occasion des 35 ans de la mort de ce maître de philosophie, découvrez sa biographie dessinée par deux jeunes auteures talentueuses. Figure emblématique de la littérature et de la philosophie françaises, Sartre fut une personnalité à part: libre penseur et révolutionnaire, c'était un homme moderne qui refusait les honneurs. Ce livre retrace avec émotion son engagement politique, ses écrits, sa relation fusionnelle avec Simone de Beauvoir, la création du mouvement existentialiste, etc. Incontournable! La biographie dessinée de l’un des plus grands philosophes du XXe siècle.
Vasco, bien qu'ayant accepté la demande de son ami d'enfance, Niccolo dell'Aquila, de devenir percepteur d'impôts, ne peut se résoudre à contribuer à la misère de son pays natal. Il décide donc de quitter son ami dont il ne cautionne pas le comportement destructeur. Mais le mal est déjà fait, et Niccolo se fait assassiner. Vasco décide alors de se lancer à la poursuite du tueur, ce qui le mènera à la cité ensevelie...
cinéma
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cinÉma
Wild Drame américain de Jean-Marc Vallée avec Reese Witherspoon, Gaby Hoffmann, Laura Dern. Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale: elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force.
Selma
The gunman
Cendrillon
Drame américano-britannique réalisé par Ava DuVerney avec David Oyelowo, Tom Wilkinson, Carmen Ejogo.
Film d’action franco, americano, hispano britannique de Pierre Morel avec Sean Penn, Prasanna Puwanarajah, Idris Elba, Javier Bardem.
Film fantastique de Kenneth Branagh avec Lily James, Cate Blanchett, Richard Madden.
Une évocation des Marches de Selma, à Montgomery, en Alabama marquant l'apogée du mouvement pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis. Selma retrace la lutte historique du Dr Martin Luther King pour garantir le droit de vote à tous les citoyens. Une dangereuse et terrifiante campagne qui s’est achevée par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Jonhson à signer la loi sur le droit de vote en 1965.
Martin Terrier, un ex-tueur à gages, est rattrapé par son passé lorsque son ancien employeur tente de l'assassiner. Terrier se lance alors dans une lutte acharnée et explosive contre les organisations les plus puissantes du monde. Des jungles d'Afrique aux rues de Londres, en passant par Barcelone, son unique but est d'arrêter ceux qui veulent sa mort. Mais il se rend rapidement compte qu'il n'est pas leur seule cible... Il doit aussi protéger Anne, l'amour qu'il a laissé derrière lui des années plus tôt. Et qu'il va tout faire pour reconquérir...
Dans cette histoire, le père de la jeune Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de sa femme. Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et ses filles. Mais lorsque le père d’Ella disparaît d’une manière aussi soudaine qu’inattendue, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt, elle le croit employé au Palais. Une lueur d’espoir brûle dans son cœur, car le Palais a invité toutes les jeunes filles du pays à assister à un bal. Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par lui sourire…
reportage
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Vous avez
dit bio?
C’est un fait, le bio séduit, et de plus en plus. Au niveau européen, le Grand-Duché arrive fièrement à la troisième place, tous secteurs confondus. Le Luxembourgeois se plaît à se nourrir bio, s’habiller éthique et se doucher vert. Phénomène de mode? Sans doute, mais une fois l’impulsion donnée, il y a eu une véritable prise de conscience. Se faire du bien et faire du bien à la planète. SARAH BRAUN
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Le bio est partout, au Grand-Duché et à travers le monde. Le marché bio croîtrait de 10% chaque année depuis les années 1990. C’est dire si le phénomène a séduit et prend de l’ampleur. Epicerie, fruits et légumes, produits frais, viande, mais également produits d’entretien ou cosmétiques. Rien d’étonnant donc à ce que plus de 80% de la population luxembourgeoise* fasse chaque semaine des emplettes bio. Si au départ le marché était plutôt une niche, que seuls les bobos pouvaient s’offrir, le bio s’est fait au fil des années de plus en plus accessible, occupant de plus en plus d’espace. Des petites boutiques bio difficiles à dénicher, nous en sommes arrivés à une ère où le moindre supermarché, quelle que soit sa superficie, s’est étoffé d’un rayon bio, plus ou moins achalandé.
Manger bio pour préserver sa planète? Manger bio est avant tout un mode de production durable et respectueux des hommes et de leur environnement, parce qu’il s’appuie sur une approche globale de l'exploitation et de son milieu, aussi bien dans ses composantes technico-économiques que sociales, environnementales ou historiques. Résolument, l'agriculture biologique repose sur un principe raisonné et réfléchi d'équilibre entre le sol, les animaux et les cultures. Ainsi, la culture biologie et durable agit positivement sur l’environnement, en protégeant la biodiversité, respectant les sols et les nappes phréatiques… En théorie, consommer bio semble avoir tout bon. En réalité, il faut savoir que quand on consomme bio au Luxembourg, ce sont pas moins de 80% des produits qui sont pour l’heure importés. C’est un effet, en 2015, manger bio s’accompagne encore, et malheureusement, d’un impact considérable sur notre empreinte
carbone. Faut-il boycotter ces produits pour autant? Pas forcément. Plus cher et pas si rentable, c’est vrai. La véritable raison est ailleurs. Mais manger bio doit, bien plus en amont, s’accompagner d’une réflexion, qui amène à modifier le contenu de son assiette, certes, mais plus loin ses habitudes de consommation. Au regard de ce qu’il se passe, il devient de plus en plus urgent de respecter la biodiversité. Et quand on y regarde de plus près, c’est bel et bien ce qui est en train de se produire.
Le bio à l’ère du 3.0 Il n’y a qu’à jeter un œil aux réseaux sociaux – Facebook et autres Instagram – pour constater l’influence grandissante des lieux et modes de consommation estampillés veggie, green ou bio au Grand-Duché. C’est véritablement le buzz du moment. Un succès qui s’accompagne d’une offre grandissante de points de vente bio, et notamment de coffee shop et restaurants qui vont la part belle au régime végétarien. Une mode qui surfe également sur la vague des régimes ni gluten et no lactose. Les gratins de macaronis au cheddar ont ainsi cédé la place à leur petit frère veggie, où les macaronis sans gluten se noient dans une onctueuse sauce à base de courge butternut. On n'y voit que du feu. Hérésie pour les gastronomes que nous sommes? Pas vraiment. Les gens qui collaborent à ce concept, et même plus loin, qui partagent ces idéaux, affichent une véritable volonté de vivre en harmonie avec la nature, afin de ne pas mettre en péril l’équilibre. Leur credo? Se faire plaisir, sans mettre en péril le monde qui les entoure, et tant qu’à faire, sans avoir à tuer d’animaux ni même consommer de produits d’origine animale. Même les œufs ont leur ersatz, que ça soit dans la banane ou l’avocat.
Privilégier le local? Quand on parle de développement durable et de prendre soin de la planète, finalement, le meilleur compromis serait de consommer local. Une tendance qui elle aussi a le vent en poupe. A commencer par le choix que font de plus en plus de producteurs du cru de
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travailler dans le respect de la nature. Nous avions rencontré le producteur Hubert de Schorlemer qui élève des vaches Black Angus dans le Mullerthal, et qui met un point d’honneur à souligner que ses bêtes ont de l’espace pour vivre, paître et courir, et sont abattues dans un rayon de trois kilomètres. Des choix qui ont une influence tant sur l’environnement que sur la qualité de la viande, comme il le souligne à juste titre: «c'était en effet important pour nous de soutenir l'économie locale. En limitant la durée du trajet, nous réduisons certes notre empreinte carbone, mais nous contribuons aussi et surtout au bien-être de l'animal, qui est moins stressé... et donc in fine à la qualité de la viande». Ainsi, l'Angus du Mullerthal profite aujourd'hui du label Naturschutz Fleesch, décerné par l'administration luxembourgeoise de la nature. Ce label identifie la viande bovine issue de méthodes de pâturage extensif permanent développées dans le cadre de protection de la nature et de la biodiversité. Des exemples de ce type, il y en a de plus en plus au Grand-Duché, et le vignoble ne fait pas exception. La demande de vin bio est en effet croissante depuis quelque temps, tant et si bien que nombreux sont les producteurs viticoles à s’être lancé dans l’aventure du
vin biologique. Actuellement, la plus grande zone de production de vin bio se trouve ainsi sur le Herrenberg, à Wasserbillig. C’est en 1995 que la culture du vin bio s’est amorcée au Grand-Duché. D’abord timide, avec un seul domaine. En 2015, ce sont en tout sept vignobles qui produisent du vin bio. Une tendance en pleine expansion, donc, et qui n’est sans aucun doute pas prête de s’arrêter dans les prochaines années, d’autant plus que ces vins séduisent de plus en plus les amateurs locaux, et bien plus, même au-delà de nos frontières. Les raisons d’un tel succès, un vin de grande qualité, grâce à un raisin cultivé sans engrais ni pesticide, et encore moins d’OGM, qui ne se nourrit que de l’excellente qualité du sol et des environs. Du reste, le local ne concerne pas que l’alimentation. En témoigne le succès florissant de Let’s go Local, qui a vu le jour en 2013. Leur volonté? Donner une belle visibilité aux produits locaux, tout en mettant en contact les différents producteurs, designers et prestataires de services entre eux, afin de stimuler encore davantage cette façon de consommer. Une belle idée qui s’accompagne à chaque édition d’une fréquentation croissante. Un signe de plus qui atteste de la sensibilité des Luxembourgeois au concept de durabilité.
reportage
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Interview Collectif ORLA Nous avons rencontré Linda et David du Collectif Orla. Tout jeunes dans le panorama écolo et durable de Luxembourg, designers chez Kinlake, leur studio créatif et en couple dans la vie – sont très présents sur la scène veggie luxembourgeoise, parce qu’ils véhiculent une vision raisonnée et réellement inspirante de cette mouvance. Qui êtes-vous? Nous avons fondé Orla et c’est nous qui le gérons au quotidien, mais le Collectif Orla est en premier lieu une communauté: une dizaine de personnes contribuent régulièrement au blog, et nous avons environ 700 fans sur Facebook, qui sont vraiment actifs. Depuis peu, notre blog s’accompagne de workshops. Le dernier en date? Apprendre à fabriquer son dentifrice et déodorant maison. Nous essayons vraiment de toucher à tous les domaines. Qu’est-ce qui a motivé la création d’Orla? L’envie de partager notre expérience. Le site a été lancé en juillet 2014, et c’est avec lui que tout a commencé. Cela faisait environ un an que nous y pensions. Tout de suite, il a été question de créer un endroit pour les personnes qui partageaient la même vision que nous, mais pour les autres aussi. Ce que nous ne voulions surtout pas, c’est nous marginaliser ou faire d’Orla un collectif très sectaire. Nous sommes ouverts à tous. Toutes les expériences sont intéressantes: chacun apporte ses idées, ses découvertes, en fonction de ses intérêts, à l’instar de l’une de nos collaboratrices qui a partagé sa recette de croquettes pour chien sans viande! Notre site est une plate-forme d’échange, vers une vie plus écolo responsable, plus saine et surtout plus simple. Nous voulons avant tout mettre en avant une façon de vivre plus simple, moins matérialiste, un retour aux valeurs. En aucun cas nous ne voulons dicter aux gens une façon de faire ou de penser. Comment êtes-vous devenus végétariens? Cela fait environ 2 ans. Il y a eu un déclic, Earthlings, un documentaire sur la souffrance animale. Cela nous a ouvert les yeux et nous a incités à davantage nous informer sur les bienfaits de ce style de vie. Ensuite, nous y sommes allés progressivement. Cela nous a pris plusieurs mois pour complètement changer notre manière de nous alimenter, de vivre, et, aujourd’hui encore, nous nous remettons sans cesse en question.
Comment votre entourage a-t-il réagi? Pas toujours bien, c’est sûr. Et même dans nos familles, nous nous sommes heurtés à des réactions parfois assez violentes. Mais entendre certains discours ahurissants et totalement dépourvus de sens a aussi souvent contribué à renforcer nos convictions. Il y a tellement de preuves tangibles que nos modes de vie actuels sont mauvais pour notre santé: pensez-vous que cela soit normal et sain de se sentir fatigué après avoir déjeuné? En réalité, et contrairement aux idées reçues, ça ne l’est pas, c’est que simplement notre organisme peine à assimiler tout ce qu’on lui apporte. Les quantités, et la qualité, surtout, ne sont pas bonnes. Nous sommes sûrs de notre choix. Cela nous conforte au quotidien et nous pousse à poursuivre dans cette voie. Quelle est votre philosophie? Notre credo? Accepter le fait que chacun fasse à sa façon, et son rythme. Il faut respecter les attitudes de chacun et valoriser le fait que le moindre petit effort est déjà un pas de plus vers une vie plus écologique. Par exemple, nous avons appris que Ikea allait commercialiser des boulettes végétariennes. Bien sûr, cela ne va pas plaire à tout le monde, et notamment aux puristes. Mais nous, nous encourageons ce type d’initiatives. De même que Lush fait des cosmétiques qui ne sont pas 100% naturels, mais qui combattent les tests sur animaux. C’est déjà une belle avancée et une vision positive. Notre premier objectif est d’inspirer, mais de manière soft. On déteste les labels, les étiquettes. Chacun est libre de changer à tout moment et chacun emprunte la route qu’il désire pour une vie plus écolo responsable. Mais on ne juge pas. Qui serions-nous pour le faire? C’est d’ailleurs ce que nous pouvons reprocher à certains autres organismes, dont les discours trop violents découragent in fine les gens qui voudraient, peu à peu, se «convertir». A voir l’ampleur que cela prend sur la toile, et notamment sur les réseaux sociaux, une vie plus healthy et plus veggie est pile dans la tendance. Que répondriez-vous à ceux qui vous reprochent de suivre une mode? Que la tendance est bonne (rires)! Nous savons pertinemment bien que nous n’avons pas lancé ce mode de vie, que nous continuons de suivre des préceptes que d’autres ont mis en œuvre avant nous. Notre rôle est surtout de l’appliquer à un niveau local. Mais nous pensons que le concept n’est pas si neuf que ça, c’est simplement qu’on en parle davantage. Il y aussi sans doute une prise de conscience généralisée que l’on ne peut pas continuer à vivre de cette façon, que nos modes de vie nuisent non seulement à la planète, mais à nous-mêmes également! Le Luxembourg est-il prêt à se tourner vers une vie plus écolo responsable, plus bio? Bien sûr, comme pour le reste, Luxembourg a 5 ou 10 ans de retard (rires). Mais nous constatons que de plus en plus de gens intègrent cet état d’esprit. Il n’y a qu’à regarder les rayons végétariens dans les supermarchés. Ils s’agrandissent de jour en jour. Un bémol pour les shops des stations, cependant, qui eux ne comportent quasi aucun produit végétarien ou sain. On s’y rend aussi en cas d’urgence (rires) et c’est tellement dommage!
A un moment, nous voulions quitter le Luxembourg, pour nous installer à Portland, où ce mode de vie est tellement ancré dans les mœurs qu’il est devenu la norme. Et puis, nous nous sommes finalement dit qu’il y avait
VIVONS BIEN, VIVONS SAIN, VIVONS BIO!
vraiment matière à faire ici et que cela permettrait de contribuer à faire progresser les choses. Par exemple, il faut savoir que la production de légumes est insuffisante au Grand-Duché, tandis que celle de viande et de lait – qui sont très néfastes pour l’environnement – sont beaucoup trop importantes. C’est une tendance qu’il faudrait inverser. Dire les choses, pour que les gens puissent prendre conscience, c’est déjà une première étape. Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent aller vers une vie plus écologique? La base, c’est d’être curieux, sensible, ouvert à ce qui se passe autour. Savoir que même des gestes anodins peuvent avoir des conséquences. Par exemple, se brosser les dents: saviez-vous que le dentifrice est l’un des produits les plus toxiques pour nos organismes? Il faut davantage s’informer: c’est important de savoir ce que l’on consomme réellement. Il ne faut pas avoir peur de changer nos habitudes. Par exemple, ne plus manger de viande n’est pas triste, on apprend à cuisiner de façon différente, on découvre de nouvelles saveurs, et notamment de nouveaux légumes. On peut remplacer les œufs par de la banane ou de l’avocat, dans les gâteaux ou mousses. Nous faisons des biscuits à base de pois chiche et de chocolat (la recette est sur www.femmesmagazine.lu! ndlr). Souvent, nous apportons de la nourriture lors des dîners avec nos amis: ils sont toujours super surpris, car ils trouvent
Retrouvez nos marques de produits cosmétiques: Weleda | Lavera | Ladrôme (huiles essentielles de haute qualité) | Cattier (cosmétique & nature)
nos recettes bonnes et finalement, ilsne peuvent plus s’en passer!Il faut aussi s’éloigner des idées toutes faites. Non, être végétarien ou végétalien n’engendre pas forcément des carences. Si on a une alimentation variée, aucun risque. Ceux qui ne se nourrissent que de hamburgers et de frites risquent d’ailleurs plus de carences que nous (rires)! Des bonnes adresses à conseiller? Il y a Happ et Ready, au Limpertsberg: tous deux proposent une alimentation veggie et ultra healthy (et vraiment savoureuse et gourmande, ndlr.!). On aime beaucoup Go Gusto, qui propose des jus pression à froid et cures détox (c’est bien mieux que de prendre des médicaments). Il y a aussi Space, à Hollerich, qui organise différents ateliers, du yoga et du Pilates. Coup de cœur également pour Avocado, qui livre des boîtes-recettes veggie et vegan. Enfin, on vous
Venez découvrir nos produits biologiques, gamme pour bébé, enfants ainsi que les boissons et compléments alimentaires. De plus nous proposons un large choix de produits sans gluten, sans lactose, sans œuf, sans sel et sans sucre. Horaires d’ouverture: Lundi au Vendredi 8H30 -19H | Samedi 8H30 -18H
conseille Terra, une coopérative qui fait pousser des fruits et légumes 100% bio, tout au long de l’année, et propose des ateliers de permaculture. En savoir plus sur: orlacollective.com | www.fb.com/orlacollective
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Défilés
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Salvatore Ferragamo
© Salvatore Ferragamo
La maison milanaise présente pour sa collection printemps-été 2015 une ligne aux influences tribales. Les mannequins portent des looks qui, les uns après les autres, font voyager les spectateurs vers l’Afrique. On aime les robes aux imprimés reptiles, les sacs à franges ethniques et les tops aux motifs serpent. Une collection colorée aux nuances africaines.
le meilleur de la fashion WEEK
Viktor & Rolf
© courtesy of Viktor&Rolf
Le duo néerlandais mise cette saison sur la sporty attitude. On note le retour du style sportwear. Belle référence à la danseuse avec les jupes tutus et les tops aux effets justaucorps. On apprécie le côté blousant des pièces qui donnent du volume à la ligne et qui contrebalance l’effet filiforme du fuseau. Une collection hybride sportivement bonne.
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mode
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Retrouvez +
de mode lu
mesmagazine.
sur www.fem
Découvrez les grandes tendances qui feront la mode printemps-2015. Les imprimés fleuris Avec le printemps, les bourgeons éclosent dans nos jardins, mais pas que. Notre look printanier ne pourra pas échapper à la tendance fleurie du moment. Sur nos robes, nos blouses, nos jupes, elles sont partout. Une tendance facile à adopter pour l’été 2015.
Eleven Paris
mode
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Maje
RELISH
ANIMAPOP | FRACOMINA | RICH&ROYAL | PEPE JEANS ROSEMUNDE | RELISH | FREEMAN PORTER OAKWOOD | LES P’TITES BOMBES... PRÊT À PORTER FEMME I MAROQUINERIE I BIJOUTERIE
Marjorie Vermeulen
ROUTE D’ARLON - SHOPPING CENTER LA BELLE ETOILE - BERTRANGE TEL.: 26 11 93 30
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New Look
MODERN WOMENS WEAR
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MONARI SIMCLAN SANDWICH GO SOLEIL MISS SIDECAR P. D’ETOLES NU BY STAFF ZERRES SAVE THE QUEEN SARAH PACINI ONE STEP CAMBIO CREENSTONE FOX’S KALI OREA
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DIEKIRCH 12 pl. de la Libération tél.: 803397
PETANGE 15 rte de Luxembourg tél.: 507114
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Le daim d’été Le daim comme matière estivale? Pourquoi pas. Si le cuir lisse se tient en haut de l’affiche depuis quelques saisons, il sera aussi la matière incontournable de la collection printemps-été 2015. Perfectos, capes, jupes, le daim s’immisce partout. Matière précieuse dont on ne pourra pas se passer cet été.
Gerard Darel
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The Kooples
PENNYBLACK BY MAXMARA
PENNYBLACK BY MAXMARA i BLUES BY MAXMARA SCAPA SPORTS - JEFF - GUESS JEANS MELVIN - TITTO ACCESSOIRES Du mardi au samedi: de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h30 Ouvert le 1er dimanche du mois de 14h30 à 18h00
21, Avenue des Bains L-5610 Mondorf-les-Bains Tél.: 26 66 01 61 www.gaspars.lu
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Claudie Pierlot
UNE BOUTIQUE DESTINテ右 AUX FEMMES QUI AIMENT LA MODE
OSEZ LA MODE ONIX! SARAH PACINI
155 A, av. de Luxembourg Bascharage Tテゥl./Fax: 26503814/15 Mar-Vend: 10h-12h/14h-18h30 Sam: 10h-12h/14h-18h
www.onix.lu |
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Total look denim Le basique fétiche de la mode a fait son come-back sur les podiums. Cet été, on portera le jeans en haut, en bas, en total look. Impossible de passer à côté de la denim attitude, qui est la grande gagnante de la saison et qui insuffle un effet cool-attitude aux collections. Un conseil: adoptez-le!
Liu Jo
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Pepe Jeans London
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Même les accessoires verront rouge!
L'astuce beauté Le rouge irrésistible: must-have de notre trousse de toilette.
Hampton Bays
Givenchy / Monoprix
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Une paire de baskets félines, qui ne passera pas inaperçue!
THE KOOPLES
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L'inspiration
Optez pour la combinaison parfaite de l’imprimé rouge et blanc. On aime, c’est tellement chic!
H&M
Dior
Louis vuitton
Un joli ras du cou qui mettra en valeur votre visage. Idéal pour attaquer le printemps de bonne humeur!
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Swarovski par Viktor and Rolf
1 Déjà présent dans nos dressings cet hiver, le rouge revient en force pour la collection printemps-été 2015.
Twin-Set
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La jupe crayon typique des années 40 n’a pas dit son dernier mot. Elle s’invitera dans nos dressings printaniers.
Mango
TRENDS
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TRENDS Quelles sont les dernières nouvelles qui agitent la planète fashion? Résumé de ce qu’il faut savoir et de ce qu’il ne faut surtout pas manquer… aurélie guyot
mode
Fashion mix
A bas les clichés! La Mode n’est pas que Française… La Haute Couture fut en effet initiée par un Anglais, Charles Frederick Worth. Et que dire des Azzedine Alaïa, John Galliano chez Dior, Alexander McQueen chez Givenchy, mais aussi de Yohji Yamamoto, ou encore Cristóbal Balenciaga ou Raf Simons? De nombreux stylistes et directeurs artistiques étrangers ont révolutionné la mode française et enrichi son histoire! Cette exposition leur rend hommage, et nous présente de magnifiques créations. Fashion Mix, jusqu’au 31 mai, au Musée de l’histoire de l’immigration. Plus de renseignements sur www.histoire-immigration.fr
mode
A vos aiguilles
Tendance DIY oblige, on veut toutes se (re)mettre au tricot. Pour les fashionistas débutantes, voici le kit parfait, qui vous propose de réaliser des headbands trendy qui font leur petit effet! Pas de panique, c’est facile et rapide. Tout y est: aiguilles, laine, explications… Il ne vous reste plus qu’à vous y mettre et imaginer vos futures coiffures… ©Fifi Jolipois
geek
Tweetosphère On ne s’en lasse pas… Loïc Prigent, notre journaliste mode préféré, partage avec nous les perles entendues lors des fashion weeks via son compte Twitter. On retiendra: «C’est quoi cette matière? Ça gratte les yeux!», «C’était bien le défilé? Bof, comme un réveillon de Noël chez des végétariens», «Tu préfères quoi: n’avoir pas de cœur ou pas de fesses?», «Son anniversaire est le dernier jour de la fashion week. Mauvais goût…» MODE
Or rose
Voici la tendance joaillerie de cette saison: plus pointu que le doré, plus sophistiqué que l’argenté, c’est l’or rose qui récolte tous les suffrages! On le préfère en version minimaliste, pas bling-bling, mais ©Mathilde Danglade plutôt arty: associé à une pierre semi-précieuse de couleur, ou en chaîne fine autour du cou ou du poignet. A s’offrir ou se faire offrir! MODE © ArthurElgort
Rendez-vous sur www.fifijolipois.com
Clichés très couture
Vous êtes pulpeuse et fan du look de Christina Hendricks? Ou de celui d’Adèle? Voici le site qu’il vous faut… Rendez-vous sur navabi.fr pour shopper la jupe crayon ou le perfecto qui siéra le mieux à votre silhouette. Vous trouverez en effet tous les conseils pour vous mettre en valeur, de la tête aux pieds. Notre rubrique préférée? Comment trouver le soutien-gorge parfait!
Une fois n’est pas coutume, c’est à Milan que nous vous conseillons de mettre le cap! Vous pourrez y découvrir de magnifiques clichés du célèbre photographe de mode new-yorkais Arthur Elgort. Grand collaborateur de Condé Nast, il réalisa entre autres de nombreuses couvertures pour Vogue aux débuts des 90’s. Il est connu pour avoir lancé le style « snapshot », caractérisé par une prise de vue instantanée, des mannequins peu maquillés et une lumière du jour naturelle. L’occasion d’enfin admirer Noami Campbell, Kate Moss ou Linda Evangelista sous un autre jour.
Rendez-vous sur www.navabi.fr
The Big Picture, à la Galerie Carla Sozzani, jusqu’au 6 avril 2015.
MODE
Vive les formes!
Plus de renseignements sur www.galleriacarlasozzani.org Retrouvez-nous sur www.femmesmagazine.lu/Mode
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Be by Magali Pinchasi, l’alliance du luxe et de la simplicité L’adage dit qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années. Notre rencontre avec Magali Pinchasi confirme le proverbe. Du haut de ses 25 ans, la jeune Anversoise a démontré qu’avec de la créativité et de la passion, on peut accomplir ses rêves et séduire toutes les femmes. Son credo? Des bijoux abordables. Un comble pour cette fille de diamantaires, qui a préféré le cordon aux diamants. SARAH BRAUN
Quel est votre parcours? J’ai étudié pendant trois ans la communication à Bruxelles, avec une spécialité business. J’ai toujours voulu lancer ma marque, mais je devais étudier. Les bijoux ont toujours été ma passion, j’ai donc décidé ensuite d’aller à Londres, pour suivre un stage intensif de joaillerie. Très vite, j’ai commencé à «bricoler» des bijoux. Il faut dire que j’ai toujours eu une âme d’artiste.
Pensiez-vous pouvoir vivre un jour de votre passion? Sincèrement, je n’ai jamais pensé que ça arriverait. Au départ, c’était vraiment un hobby. Et tout le monde, dans mon entourage, a commencé à me demander de lui faire des bijoux. A l’époque, je travaillais pour un bureau de presse. J’ai préféré arrêter pour pouvoir m’y consacrer à 200% et ainsi lancer ma marque. J’avais un bon feeling. Il était hors de question que je rate le coche! (rires)
ment devenus un best-seller. Ma volonté est de faire des bijoux pour tout le monde, je veux satisfaire toutes mes clientes et je suis bien consciente que la crise est passée par là. Les femmes doivent pouvoir continuer à se faire plaisir avec des accessoires abordables.
Mais l’évolution était tracée. Forcément, avec un grandpère diamantaire! Son influence est incontestable, en effet. Je suis petite-fille de diamantaires et de grands parfumeurs belges. Toute mon enfance, j’ai baigné dans le beau, dans le luxe. Depuis l’âge de 16 ans, j’assiste à des foires aux bijoux. J’ai toujours adoré cet univers, je suis même carrément fascinée les belles créations, les pièces travaillées d’orfèvrerie. Mais je suis surtout fière d’être allée dans ce sens. D’avoir commencé avec de petites créations pour aller vers des bijoux plus travaillés, plus fins. Cela me correspond vraiment et m’a en plus permis de fidéliser ma clientèle.
Où puisez-vous votre inspiration? Et le succès a été immédiat. J’ai commencé en juin 2012. En trois ans, la marque a vraiment évolué. Des petits bracelets sur cordons que je créais à mes débuts, je suis allée vers des bijoux plus fins, en or et diamants. Mais je ne voulais pas pour autant abandonner de créer de petites pièces, et notamment les bracelets sur cordons, qui sont vrai-
J’avoue, je suis une véritable fashion victim. Tous les jours, je parcours des blogs, scrute les réseaux sociaux, lis la presse pour découvrir de nouvelles tendances. J’y passe minimum une heure par jour. En parallèle, j’adore aussi voyager et découvrir les choses par moi-même. Ce sont des expériences tellement enrichissantes, de rencontrer des gens, d’apprendre de nouvelles cultures.
Vous vous rendez souvent à Tel-Aviv. Avez-vous un lien particulier avec cette ville? C’est vrai que je m’y rends très régulièrement. C’est une ville très différente, qui dégage une énergie incroyable. Tel-Aviv est cosmopolite, éminemment culturelle. C’est une ville qui ne dort jamais. Tous les soirs, les gens sortent, font la fête. L’ambiance est vraiment grisante. Je m’y retrouve et y puise beaucoup pour mes créations.
COLLECTION B.BARN’S
Quels sont vos projets? J’ai des idées plein la tête! Mon côté artiste est toujours en mouvement. Je suis ultra spontanée, et l’inspiration me vient souvent dans des moments particuliers, où je ne m’y attends pas, comme pendant des dîners avec mes copines! Et là, c’est plus fort que moi, il faut que je le fasse maintenant! D’un autre côté, mon côté «business woman» me tempère. J’ai donc décidé de me concentrer sur le bijou personnalisable, qui représente vraiment mon identité.
Oui, justement, d’où vous est venue l’idée? Au départ, c’était un collier que j’avais créé seulement pour moi, et qui portait les initiales de mes frères. Très vite, je me suis rendu compte que toutes les femmes avaient un rapport très affectif et émotionnel aux bijoux. C’est donc une idée que j’ai décidé de développer. Une bonne idée, car ce concept touche toutes les femmes, quels que soient leur âge ou leur personnalité. J’aime l’idée que toutes les femmes puissent se retrouver dans ma marque.
DAVID’S
BILLA’S
AUDREY’S
Parlons un peu de vous. Quel est votre style au quotidien? Sporty chic. Je suis adepte du jean-sneakers, mais toujours avec une belle pièce. Je mise surtout sur les accessoires. C’est drôle, car, quand j’avais 17 ans, je ne portais absolument pas de bijoux, pas même de montre, même si j’ai toujours adoré les créations très raffinées. Maintenant, je porte au minimum cinq pièces tous les jours: je ne quitte jamais mes trois colliers – celui avec les initiales de mes frères et deux que j’ai reçus de mes parents – et j’ajoute d’autres colliers, des bracelets, des bagues. J’aime accumuler.
LADY’S
Quels trésors votre salle de bain cache-t-elle? En tant que fille de parfumeurs, vous vous doutez bien que la salle de bain est l’une de mes pièces favorites! (rires) Il y a toujours une bougie, notamment Ambre de Diptyque, que j’adore. Je porte d’ailleurs le parfum Prada, qui est aussi à base d’ambre. Ma crème de jour vient de chez Sisley et je ne quitte jamais mon baume à lèvre La Mer. Je trouve ça hyper important d’avoir toujours des lèvres parfaites. Dans ma salle de bain, on trouve aussi un produit pour nettoyer les bijoux. C’est très important d’en prendre soin!
Vos spots préférés à Anvers? Pour faire du shopping, je vous conseille la boutique Renaissance. Pour la déco, j’adore Blossoms & Design. Je vous conseille aussi le Capriani, un nouveau resto, ultra sympa: les jeudis, il y a un DJ, c’est vraiment un endroit très sympa pour boire un verre. www.be-bymagalipinchasi.com
JEAN’S
Distributeur exclusif de:
BRUNO CHAUSSIGNAND, CAROLINE ABRAM, CLAYTON FRANKLIN, JOHN VARVATOS, MARNI, MATSUDA, VERA WANG, OPPOSIT, MAUI JIM, THIERRY LASRY, VINCENT KAES, ISSON, BARN’S 12 Côte d’Eich - L-1450 Luxembourg Tél.: 26 20 24 99 | www.bo-optic.Lu
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rendez-vous Trentième édition du Festival de Hyères:
Véritable événement dans le monde de la mode et de la photographie, le festival de Hyères, qui soufflera ses 30 bougies cette année, a pour but de promouvoir la création en organisant deux grands concours pour récompenser de jeunes artistes. Rubrique Mode/Défilés
Retrouvez chaque semaine notre coup de cœur sur notre page Facebook!
Kendall et Kylie Jenner pour une collection chez Topshop:
Avis aux célibs!
Vous avez passé la trentaine et toujours pas de bague au doigt. No stress, J’me trouve un mec, le bon!, de Lady Montmartre (aux éditions Eyrolles) va vous aider à trouver le prince charmant, ou à défaut, un mec bien! Un petit livre plein d’humour, coup de cœur de la rédaction ce mois-ci! Rubrique Culture/Livres © Olivier Minaire
La Française Camille Rowe, nouvelle égérie IKKS: La frenchie Camille Rowe revient en France le temps d’un shooting pour IKKS, la jolie blonde est en effet le nouveau visage de la campagne printemps-été 2015 de la griffe. Rubrique Mode/News
Barn's
Ça y est les rumeurs ont été confirmées, les deux jeunes soeurs Jenner s’associeront bien avec la marque Topshop pour une ligne de vêtements exclusive et une collection capsule pour cet été! Rubrique Mode/News
Les Bleus joueront en rouge: L’équipementier de l’équipe de France de Rugby Adidas a fait un choix surprenant pour le nouveau maillot des Bleus, il sera… rouge! Rubrique Mode/News
Jeremy Scott pour Adidas Originals, une nouvelle fragrance:
On ne compte plus les collaborations entre Jeremy Scott et la marque aux trois bandes blanches, mais pour la première fois c’est une eau de toilette que le directeur artistique de Moschino voulu créer pour Adidas! Rubrique Beauté/Parfums Inscrivez-vous à notre newsletter sur www.femmesmagazine.lu
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AU REVOIR, PATRON! Perspectives de carrière guère reluisantes, manque de soutien des supérieurs, salaire qui n’évolue pas… Et clac. C’est la démission. Certes, ce n’est pas toujours un drame, nul n’étant irremplaçable. Il n’empêche que le départ volontaire d’un salarié, même s’il n’était pas le «talent maison», n’est pas sans conséquence pour l’entreprise. Pourtant, cette dernière ne manque pas de solutions pour fidéliser et motiver ses collaborateurs pour peu qu’elle s’en donne les moyens. Fabrice barbian
Un salarié qui démissionne, ça se paye. Il va falloir recruter. Puis, peut-être, investir des mois durant dans la formation, pour que le petit nouveau prenne ses marques et soit enfin opérationnel. Pour peu que l’ex-collaborateur ait décidé de passer à la concurrence ou de monter sa boîte, il faut s’attendre, aussi, à ce qu’il ait mis à profit ses derniers mois de travail pour discuter de son avenir avec ses anciens clients, histoire de ne pas partir les mains vides. Aux coûts financiers peuvent encore s’ajouter quelques égratignures en termes d’image (après des mois à ruminer, ça fait du bien de se lâcher un peu), une perte de savoir-faire, une équipe déstabilisée… Bref, une démission, ça fait mal. Alors, si la richesse d’une entreprise ce sont ses Hommes, comme aiment à le souligner bon nombre de dirigeants, mieux vaut s’attacher à les soigner.
Soigner le cadre de travail Un salarié passe généralement un minimum de 8 heures par jour à son travail. Autant dire que le cadre et le confort du bureau, ou des locaux ne relèvent pas de l’accessoire pour fidéliser ses
collaborateurs. Température, propreté, luminosité tout compte, y compris la possibilité de personnaliser un tantinet l’espace. L’organisation de l’espace est également importante, il doit favoriser les échanges tout en garantissant suffisamment d’intimité pour favoriser la concentration ou des échanges confidentiels. Soigner le cadre de travail, c’est également se poser la question de l’accessibilité des lieux et des possibilités de parking, car arriver systématiquement avec une demi-heure d’avance à son travail pour être certain de trouver une place de parking, c’est usant. Pas inutile non plus de veiller à ce que les outils (ordinateurs, imprimantes...) mis à la disposition des équipes, soient effectivement efficients, ne serait-ce qu’en bon état de fonctionnement.
Liberté et flexibilité Au Luxembourg, étant donné les difficultés de circulation aux heures de pointe, et à plus forte raison pour les frontaliers, nul doute que les horaires flexibles soient appréciés. Passer une heure dans sa voiture quand il suffirait de décaler de 15 minutes les horaires de travail pour faire la route sans encombre, c’est assurément appréciable. Et un bon investissement pour l’entreprise, car un salarié stressé dès son arrivée au travail a déjà puisé dans ses réserves d’énergie. De nombreuses sociétés sont bien conscientes de ces difficultés de circulation et planchent sur des solutions favorisant
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› EN BREF Nomination d’un nouveau CA à l’Assemblée générale de la Fédération des Femmes Cheffes d’entreprise du Luxembourg. Après présentation des actions 2014 et approbation du rapport financier, Christiane Wickler, présidente, a annoncé avec fierté que la FFCEL comptait à ce jour 180 membres. Elle a en outre présenté le programme riche et diversifié des activités prévues pour les membres en 2015, à consulter directement sur le site www.ffcel.lu. Le nouveau CA de bas en haut de gauche à droite: Alexandra Kerckhof, Christiane Wickler, Véronique Coulon, Dominique Nemery, Patricia Sciotti, Aurélia Feltz, Lut Laget, Sonia Hoffman, Nathalie Galampoix, Isabelle Feller, Migueres Corinne. Absente sur la photo Isabelle Leg.
notamment le télétravail. Une option qui implique parfois de revoir le management, non pas pour assurer une surveillance des salariés quand ils sont hors les murs, mais pour veiller à qu’ils ne s’enferment pas, petit à petit, dans leur bulle.
Des sous, mais pas seulement Il est de bon de rappeler aujourd’hui que l’argent n’est effectivement pas le moteur premier des salariés, notamment de la plus jeune génération. Ce n’est pas faux. C’est même vrai dès lors que le salaire, et plus globalement encore l’ensemble du package, est jugé satisfaisant pour ne pas avoir à se soucier du «matériel», au quotidien. Ce qui implique notamment que la rémunération évolue avec le temps, avec l’évolution des compétences et surtout des responsabilités qui parfois s’accumulent, sans même que l’intitulé du poste ne change. Il convient dès lors de régulièrement se poser la question de savoir si l’heure n’est pas venue d’accorder des augmentations, un intéressement aux résultats ou des primes (à voir selon la fiscalité), et cela sans attendre qu’ils soient demandés. Cela passe par de l’argent sonnant et trébuchant, mais également par une réévaluation des avantages: monter en gamme du véhicule de fonction, nouvel ordinateur portable, remboursement de frais, assurances, etc.
Besoin de reconnaissance
L’égalité professionnelle femmes-hommes, une priorité d'Orange Luxembourg Pour Orange, la politique de l’égalité professionnelle s’inscrit dans le projet d’entreprise conquêtes 2015, avec des axes forts portés par Stéphane Richard, CEO et le comité exécutif du Groupe. Un comité stratégique égalité professionnelle a ainsi été mis en place afin de définir les grands axes de la politique égalité femme-homme et de suivre régulièrement les progrès réalisés. Si Orange a d’ores et déjà reçu plusieurs distinctions, la société a toutefois décidé de faire appel à un cabinet externe pour évaluer les actions et les résultats de chacune de ses filiales. Comme le rappelle Susana Quintela, HR Manager, «Orange Luxembourg est fermement convaincu que la mixité est un gage de performance économique. La direction a donc fait de l’égalité professionnelle femmes-hommes l’une de ses priorités.» Une priorité qui lui tient également à cœur, «parce que je suis une femme, mais aussi parce que c’est un véritable challenge et je partage ces valeurs pour l’amélioration de la condition féminine dans l’entreprise.» Au terme de cet audit, Orange Luxembourg a donc été certifiée «Gender Equity European Standard». Loin de se reposer sur ses lauriers, Orange continue son action. Ainsi, des pistes d’amélioration sont en cours et devraient confirmer cette certification lors du prochain audit. «La certification est certes un grand pas, mais j’accorde un intérêt constant à sensibiliser l’ensemble des collaborateurs et plus particulièrement les hommes, parce que l’égalité professionnelle ne se fera pas sans eux…»
«Merci», «bravo», «super boulot». Ce n’est pas très compliqué de féliciter un collaborateur pour ses résultats ou son implication. Tellement simple pour ne pas dire naturel, que bon nombre de managers et de dirigeants ne le font pas. Parfois parce qu’ils ne savent pas trop comment s’y prendre. Souvent, car ils partent du principe que le silence confirme à lui seul leur satisfaction. S’il ne l’était pas (satisfait), il le dirait. Ce silence est dommageable. Car cette reconnaissance est fondamentale. Rien de pire pour un salarié, notamment celui qui s’investit sans compter dans la boîte, que d’avoir le sentiment d’être transparent. Selon les spécialistes, bon nombre de burn-out sont liés à une quête de reconnaissance qui jamais ne se manifeste. Il ne s’agit pas d’en faire des tonnes, avec paillettes et flonflons. L’important est d’être sincère et d’expliquer ce qui justifie cette reconnaissance, de préférence publiquement. Cela dit, comme dans un couple, un gros cadeau de temps en temps, c’est très bien, mais des petites attentions régulières, c’est encore mieux. Oui, l’un n’empêche pas l’autre, c’est sûr.
Un management au goût du jour Le travail à distance, les nouvelles technologies, les modes de communication qui évoluent, les changements dans la relation que la jeune génération entretient avec le travail (voir encadré). L’entreprise évolue dans un monde qui bouge. Parfois plus rapidement que son management, qui a parfois tendance à rester campé sur ses positions, engoncé dans ses certitudes et ses habitudes, soucieux, aussi, de conserver ses avantages. Tout cela est humain.
NOUVEAU À ESCH-SUR-ALZETTE!
Mais il n’en reste pas moins vrai que l’une des causes principales de départ d’une entreprise, c’est la piètre relation qu’un salarié entretient avec son supérieur. Fidéliser et motiver des collaborateurs, notamment les plus jeunes, implique donc aussi, parfois, de remettre en cause son fonctionnement interne.
Carrière: un bon plan
LE 1ER ESPACE PSY COACH AU LUXEMBOURG. Surmenage - fatigue- épuisement émotionnel accumulation de stress - angoisses - horaires à rallonge accès de colère, etc. Ne négligez pas les signes avant-coureurs du burnout!
Tout le monde a besoin d’avoir un minimum de lisibilité quant à son avenir. Sans cela, difficile de se projeter vers demain, de faire des projets et de se fixer des objectifs. D’où la nécessité de mettre en place des plans de carrière et de les «tenir», mais sans les enfermer dans un carcan. Cela implique la mise en place d’un certain nombre d’outils comme la fameuse «évaluation des compétences» annuelle et son entretien d’évaluation. Mais l’ambition de ce rendez-vous ne doit pas uniquement viser à préciser au salarié ce qu’il peut espérer gagner un jour, si ses résultats sont conformes aux attentes. Cette rencontre doit aussi être l’occasion d’échanger sur les projets et les envies du salarié. Cela nécessite de l’écouter et d’être réactif. Promettre de l’argent et une nouvelle fonction à un collaborateur dans un an, c’est bien. Mais si son ambition à court terme est de filer à l’étranger pour acquérir une autre expérience ou de reprendre des cours pour décrocher un MBA, il est peut-être plus judicieux d’en discuter avec lui pour voir comment l’entreprise pourrait l’y aider et comment elle pourrait en retirer des bénéfices. Se doter d’une véritable politique en matière de formation, c’est aussi un excellent moyen de fidélisation.
{La génération Z débarque} Les relations qu’entretiennent les jeunes générations et le monde du travail ont fait l’objet d’une littérature abondante. La génération Y a eu droit à des dizaines de portraits. Souvent contradictoires d’ailleurs. Pour résumer, elle était qualifiée d’arrogante, de pas fiable, d’allergique à la hiérarchie... Mais force est de constater qu’elle n’a tout de même pas tout bousculé sur son passage. Finalement, elle n’est guère différente de la génération X si ce n’est qu’elle porte, peut-être, un regard un peu plus cynique sur l’entreprise, son fonctionnement et ses ambitions. Il est vrai qu’elle est aidée en cela par un contexte économique (et environnemental) pas forcément très engageant. Avec la génération qui aujourd’hui affiche 20 printemps, ce sera peut-être plus animé en matière de management. Il va en effet falloir que la génération Y compose (puisque c’est désormais elle qui est aux manettes) avec des collaborateurs hyper-connectés, qui communiquent en permanence, travaillent en réseau, mêlent volontiers plaisir et travail et sont assurément très bien informés. Trois spécificités (il y en a d’autres) qui bousculent le fonctionnement actuel de bon nombre d’entreprises. Pour mobiliser des équipes, elles vont devoir gagner en transparence et en intégrité, tout en proposant des jobs présentant un réel intérêt, car «faire carrière» n’est plus une priorité.
L’Espace Psy Coach c’est une équipe de professionnels diplômés à votre écoute. Docteur en psychologie, neuropsychologue clinicien et master coach proposent consultations et formations dans différents domaines: -Adulte (dépression, burnout, addiction, phobie...) -Famille et couple (thérapies brèves) -Enfant/Ado (haut potentiel, décrochage scolaire, troubles du comportement) -Bilan neuropsychologique (mémoire, attention, QI,...) -Transition de vie (retraite, réorientation professionnelle, ...) Ils interviennent également sur d’autres types de problèmes: dépression, angoisses, phobie...
Plus d’informations sur www.espacepsycoach.com
75 rue du Brill L-4042 Esch-sur-Alzette Tél.: 26 61 57 05 Mail: info@macle.lu
vos droits
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BONUS, GRATIFICATION, TREIZIÈME MOIS et autres avantages. Droits acquis? Me Carmen RIMONDINI & Me Frédéric FRABETTI
Dans un contrat de travail conclu entre l ’employeur et le salarié, le salaire est l 'un des éléments principau x. L’employeur a l ’obligation de le payer mensuellement au salarié en contrepartie du travail exécuté par ce dernier. Cependant, l’employeur peut décider, pour fidéliser le salarié et donc l’inciter à rester auprès de l’entreprise ou bien pour le récompenser du travail bien exécuté de lui attribuer un avantage, une gratification ou bonus ou un 13 e mois. L'obligation de paiement de ce montant ne trouve pas son origine dans le contrat de travail liant les parties. Il constitue dès lors un paiement dont l’employeur reste le seul décideur qu’il est libre d’accorder ou non à ses employés, alors que le paiement de cet avantage, qui ne se trouve pas stipulé dans le contrat de travail, est une libéralité et il ne sera pas à considérer comme élément obligatoire du salaire. Dans ce cas, afin d’obtenir paiement du bonus, le salarié pourra invoquer l’existence d’un «droit acquis» en sa faveur et réclamer le maintien de son paiement. Il est important de préciser que la notion de «droit acquis» se trouve réglementée par la jurisprudence, alors que le Code du travail est ne stipule rien quant à l’existence de ce principe. Un droit acquis est le droit à un avantage qui a son origine dans un usage constant. Il n’est pas dû en vertu d’un engagement exprès entre parties, mais lie ces dernières, dont l’octroi devient une obligation pour une partie, l'employeur et un droit pour la partie bénéficiaire, c'est-à-dire le salarié.
Pour la jurisprudence, trois conditions cumulatives doivent être présentes afin que le droit acquis puisse exister, notamment: La généralité: paiement à tous les salariés ou bien à une seule catégorie se trouvant dans la même situation; La fixité: le même montant ou le même mode de calcul du montant à chaque paiement, sans être nécessaire que le montant payé soit toujours le même; La constance: paiement constant sur une certaine période de temps, afin que ce paiement puisse créer un véritable usage. C’est au salarié de rapporter la preuve que les trois conditions ci-dessus indiquées sont réunies, et donnent ainsi à l ’avantage en question, le caractère obligatoire d’un élément du salaire. Le droit est par définition «acquis» parce que le salarié peut en bénéficier lors et/ou suite à l’usage constant. En effet, l’avantage, à titre d’exemple une gratification, serait due en vertu d’un usage devenu règle conventionnelle du fait qu’elle remplirait cumulativement les trois conditions ci-dessus indiquées. L’avantage serait ainsi un droit acquis constituant un élément du salaire, de sorte que son paiement serait obligatoire au même titre que le salaire. Il faut aussi préciser, que le contrat de travail pourrait prévoir le paiement d’un bonus, d’une gratification ou d’un 13 e mois en faveur du salarié. Dans ce cas, le paiement de l’avantage en question serait un élément fixe de la rémunération du salarié et il n’aurait pas le caractère de libéralité. Différemment, il se pourrait que le salarié, dans le contrat de travail, soit d’accord à ce que le paiement de l’avantage, bonus, gratification ou 13 e mois, maintient son caractère de libéralité de sorte que même si son paiement est prévu dans le contrat de travail, il pourrait être réduit ou supprimé par l’employeur. Dans ce cas, l'avantage ne serait pas considéré comme un élément du salaire. Au regard de ce qui précède, concernant le paiement d’éventuels avantages liés à la rémunération, il est loisible, de part et d’autre, de stipuler et signer un contrat de travail ou bien un avenant à celui, dont le contenu soit juridiquement correct et qui ne puisse pas donner lieu à différentes interprétations en créant de potentiels contentieux dans la relation employeur/salarié.
finances
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Investir
dans un produit financier… godefroy gordet
Avec près de 150 banques (147 banques au 31 décembre 2013, d’après le Wort) pour 560 000 habitants, le Luxembourg est l’une des plus grandes places financière et boursière mondiales. Des banques qui, au début des années 60, plaçaient leurs priorités dans la «corporate finance» pour finalement aujourd’hui, et depuis les années 90, se tourner vers les fonds d’investissement. Un marché juteux qui capitalise près de deux mille milliards de dollars de fonds d’investissement. Luxembourg, une place financière de choix…
Quels produits d’investissement?
Actuellement, première au niveau des centres de fonds d’investissement en Europe et seconde à l’échelle mondiale après les Etats-Unis, la place financière luxembourgeoise se positionne à ce niveau grâce à un cadre légal et réglementaire qui protège les investisseurs et permet une flexibilité sans limites dans l’organisation des placements collectifs. Ainsi, les produits sont proposés à la mesure des investisseurs, en fonction des marchés et surtout des clients. L’avantage considérable du Luxembourg se situe certainement aussi dans l’ensemble des prestataires qui œuvrent dans des services très spécifiques, permettant aux investisseurs d’économiser des fonds sur des activités dites «non-clés». Grâce à ce genre d’avantages, le Luxembourg s’impose comme une place forte pour les promoteurs de fonds. Au Luxembourg chaque investisseur est protégé par deux organismes: la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) qui veille au bon respect des lois et règlements et le commissariat aux assurances (CAA), qui fait office de «gendarme» du secteur des assurances. Outre la fiscalité neutre dont dispose le Luxembourg, l’avantage de cette place financière vient visiblement des structures qui répondent clairement aux besoins des investisseurs.
Evidemment, le niveau de risque que comporte chaque produit d’investissement est toujours minutieusement établi. La plupart des banques s’alignent donc sur des propositions d’investissement adaptées au d’investisseur, des plus téméraires aux plus prudents. D’ailleurs, pour ces derniers les structures financières proposent souvent des garanties de capital à échéance. Une solution efficace pour les «petits» investisseurs qui souhaitent conserver leur capital tout en profitant des avantages des marchés boursiers.
Qu’est-ce qu’un produit d’investissement? Pour faire bref, c’est un instrument financier. Un titre ou contrat, négociable en Bourse pour certains, ou utilisé uniquement pour anticiper une rentabilité ou un risque financier ou monétaire pour d’autres (actions, obligations, créances, etc.). Cet instrument financier est à durée de vie limitée. Il est flexible et permet de profiter de la conjoncture du marché. Ses performances de rentabilité dépendent de la fluctuation des actifs auxquels il est lié: indice boursier, action, taux, devises, panier d’actions, matières premières, etc. A l’échéance, son capital peut être garanti ou non. Dans la plupart des établissements financiers, les produits sont à capital garanti à maturité, afin de bénéficier d’une sécurité et limiter les risques engendrés à partir du capital d’origine.
Quelles structures d’investissement? Au Luxembourg, il existe une variété sans limites d’organismes de placement collectif (OPC). Chacun étant soumis à des règles strictes en fonction des offres d’investissement. En règle générale, le choix de la structure porteuse sera établi en fonction de la politique d’investissement et de son optique de commercialisation. Dans les OPC, il existe deux catégories, les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) soumis aux directives européennes, et les Fonds Alternatifs qui sont les fonds qui ne rentrent pas dans les OPCVM. Les hedge funds, les fonds d’investissement en immobilier ou les fonds investissant en capital à risque et en private equity. En outre, ces OPC prennent différentes formes juridiques: le fonds commun de placement (FCP) géré par une société de gestion, la Société d’Investissement à Capital variable (SICAV) soumis à un capital variable en fonction des choix de l’investisseur et la Société d’Investissement à Capital Fixe (SICAF).
{l'alternative} Néanmoins, si les marchés boursiers et le côté «fictif» de ces produits vous effraie, d’autres possibilités d’investissement s’offrent à vous. L’une des plus rentables, et assurément la plus convoitée, est le placement de capitaux dans la pierre… En d’autres termes, les investissements immobiliers. Renseignez-vous auprès des spécialistes du domaine!
ENQUête
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Les Jardins communautaires à Luxembourg: cultiver la terre et les liens sociaux sarah braun
Quel est le point commun entre Bonnevoie, Limpertsberg et le quartier Ville-Haute/Gare? Tous les trois sont pourvus d’un jardin communautaire, initié par la Ville de Luxembourg. Pensés dans la lignée d’une vie plus verte et d’une sensibilisation au développement durable, les jardins communautaires ont immédiatement remporté un grand succès. Focus sur une véritable aventure écologique et humaniste.
C’est en 2013 que le premier jardin communautaire a vu le jour au sein de capitale, à Bonnevoie. Pourquoi ce quartier-ci plutôt qu’un autre? «Parce que Bonnevoie est un quartier très vivant, très dynamique. Multiculturel aussi», explique Nicole Isaac, assistante déléguée à l ’environnement de la Ville de Luxembourg et chef de projet pour les jardins communautaires, que nous avons rencontrée. «Les jardins communautaires existent partout dans le monde, à New York, Vienne, Paris, Berlin ou à Vancouver, par exemple. Nous sommes donc allés voir ce qui se faisait ailleurs, dans d ’autres capitales, pour créer notre projet. Il y a eu une décision politique de se lancer dans le projet, et, grâce au soutien de Vivianne Loschetter, échevine pour l ’environnement et le social, le projet a pris forme. Spontanément, c’est Bonnevoie qui s’est imposé comme quartier pour le projet-pilote. Et le succès a tout de suite été au rendez-vous. Nous avons organisé une première réunion d’information. Le succès a été immédiat: nous avons eu 200 candidatures pour les 20 places à pourvoir! Aujourd ’hui encore, la liste d ’attente comptabilise 80 personnes.»
Une réussite en effet, qui surfe sur la mode du bio, du développement durable et d’un véritable souci de retourner aux origines et aux vraies valeurs. Né à New York dans les années 70, le jardin communautaire – contrairement au jardin communal ou aux cités jardinières où chacun cultive sa propre parcelle – s’inscrit dans une philosophie communautaire où l’échange est primordial. Il s’agit non seulement de cultiver la terre, mais surtout de cultiver les liens sociaux. Un pari ingénieux dans une ville comme Luxembourg qui recense pas moins de 200 nationalités: pas toujours évident de se côtoyer ou de communiquer avec autant de langues différentes! Une philosophie bien ancrée au cœur du projet, comme le précise Nicole Isaac: «quand nous avons lancé le projet, nous avions deux objectifs premiers: favoriser le jardinage écologique, sans pesticides ni engrais chimiques ni OGM dans un premier temps, mais surtout de créer une initiative pour que les gens d’un même quartier se rencontrent et échangent». Pour participer au projet, il fallait être résident du quartier d’où serait installé le jardin, et vouloir se lancer dans cette aventure, ensemble, avec ses voisins. Un formulaire d’inscription devait être rempli en amont, et les personnes ont ensuite été choisies selon des critères définis par la Ville de Luxembourg, et réutilisés ensuite pour la sélection des candidats pour chaque jardin… (différents âges, différents niveaux d’expérience, avec ou sans enfants, en couple ou seul) Au final, la sélection devait la plus représentative possible de la communauté du quartier, comme un miroir de la population», explique encore Mme Isaac, avant de préciser que certains candidats avaient mentionné leur volonté d’apprendre le luxembourgeois grâce à ce projet. «Finalement, plaisante-t-elle, ils ont surtout découvert des cultures différentes: forcément avec 12 nationalités représentées, cela ne pouvait être autrement!»
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Rassembler. Voilà le cœur de cette initiative qui n’a pas tardé à faire des émules, puisque dans la foulée, en 2014, deux autres jardins communautaires ont vu le jour. Au Limpertsberg et Ville-Haute/Gare. Tous deux ont d’ailleurs réalisé le même tour de force que celui de Bonnevoie, et sont également dotés de listes d’attente à rallonge. Sans espoir? «Quelques-uns ont quitté le projet au bout d’un an, par manque de temps ou parce qu’ils avaient quitté le quartier, une donnée fondamentale. Car pour s’inscrire dans un projet de développement durable, les gens doivent pouvoir s’y rendre à pied. D’autres l’ont abandonné, car ils n’avaient pas intégré cette notion de communauté, pourtant inhérente au projet.»
Cultiver et partager ensemble On l’a bien compris, la notion de communauté est l’essence même de cette initiative. Et cela se concrétise dans le fonctionnement même du jardin. En effet, un tiers du jardin communautaire est divisé en parcelles individuelles de 8m2, tandis que la majeure partie doit être cultivée ensemble. Décider ensemble quelles plantes on va y semer, quelles fleurs et quelles activités entreprendre à l’instar de l’organisation de pique-niques, visites, cuisiner ensemble... Et chacun s’active et apporte sa pierre à l’édifice. Et même les enfants. C’est à Bonnevoie, au cours du projet pilote que les enfants des jardiniers ont manifesté leur envie d’avoir leur propre parcelle. Depuis chacun des trois jardins communautaires est doté d’une parcelle qui leur est consacrée. A Bonnevoie, encore, une parcelle est d’ailleurs attribuée à une classe. Aucune hiérarchie classique, pas de chef, un modèle de gestion qui contribue largement au succès de l’entreprise. Personne ne dépend de l’un ou de l’autre, mais chacun contribue de façon égale au projet. Chacun participe comme il peut, et c’est en fonction de ses compétences et de ce que chacun aime faire que la répartition des tâches s’organise. Du côté du matériel, si la Ville a fourni la cabane, l’eau (conduite et mise en place d’un collecteur d’eaux de pluie, qui s’inscrit dans la démarche durable), c’est aux jardiniers en herbe de s’occuper du matériel, des semis et autres fournitures nécessaires. Une autogestion qui fonctionne très bien, d’autant que la communication passe formidablement bien entre les différents membres. «Par Facebook, par mailing-list ou doodle, l’un écrit ‘je serai au jardin cet aprèsmidi, qui se joint à moi?’ et les personnes intéressées répondent aussitôt. C’est aussi simple que cela. Et cela va même plus loin, car, en cas de beau temps, par exemple, la communication est tout aussi efficace pour prévoir un pique-nique pour lequel chacun apporte un petit quelque chose.» Même procédé pour la récolte. Cela s’est passé tout naturellement. Chacun prend une petite part de la récolte, sans désavantager les autres », nous confie Nicole. Une communauté fondée sur l’équilibre et le bon vouloir de chacun, telle pourrait être la devise de ces jardins communautaires.
Sensibiliser les gens pour une vie plus verte Autre atout de l’initiative: une réelle sensibilisation au jardinage écologique et au développement durable. Chaque année, la Ville offre plusieurs heures de formation aux jardiniers en herbe, afin de leur apprendre non seulement
le BA-ba des techniques de jardinage, mais surtout de leur inculquer les bons réflexes pour cultiver de façon écologique.
Repos pour 2015 Pas pour les jardiniers, qui devront continuer à cultiver leur petit jardin, mais pour la Ville qui compte sur 2015 pour faire le bilan et laisser s’épanouir les trois jardins communautaires déjà en place. Des projets? Bien sûr! «Nous aimerions continuer, mais il faut trouver les bons terrains et observer la demande de la population. Dans certains quartiers, comme Belair-Merl ou Hollerich, la demande est plus forte. Mais je suis sûre que sitôt le projet mis en place, les candidatures afflueront aussi dans les autres quartiers.» Un bilan très positif, donc, même si Nicole veut continuer à améliorer le projet, grâce à des bilans annuels, notamment. Et prendre le temps nécessaire pour bien faire les choses. Dans développement durable, il y a durable!
{Témoignage} Martine, 37 ans Depuis quelques années déjà, je cultivais des légumes sur mon balcon et les bords de fenêtres. Cela me détend et, en plus, on a toujours des produits frais à portée de la main. Comme je voyage souvent à Berlin, j'y ai découvert le concept des jardins communautaires notamment aux "Prinzessinnengärten" dans le quartier de Kreuzberg. Je trouvais ça génial que des habitants de tout âge s'occupent ensemble d'un jardin en plein milieu urbain et arrivent à produire une partie de leur nourriture eux-mêmes, là entre murs et béton. Je ne me considère pas comme une écologiste endurcie, mais j'aime connaître l'origine de ce que je mange. Ce qui n'est pas toujours évident, même si on achète au rayon bio! Puis la Ville de Luxembourg a initié le projet des jardins communautaires et j'ai postulé dès que les responsables ont annoncé l'ouverture d'un jardin dans mon quartier. C’était en 2014. Au bout d’un an, j’en tire un bilan très positif. J'ai rencontré des gens fabuleux, j'ai trouvé une activité en plein air qui, en plus, a bien rempli mon congélateur pendant l'hiver! J'ai beaucoup appris sur le jardinage. En respectant quelques règles que la nature nous dicte elle-même (il faut juste l'écouter), on peut avoir un joli rendement sans engrais chimiques ni pesticides nocifs.
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Le bonheur à tout prix Magali Eylenbosch
Jusqu’où sommes-nous prêtes à aller pour être heureuses? A vendre notre âme au diable? Peut-être! En tout cas, c’est une quête passionnante, ou plutôt un fantasme qui, de tout temps, a hanté l’humanité. Alors Carpe Diem! Qu’est-ce que le bonheur? Une vie réussie? La réponse est multiple. Tellement d’ailleurs qu’on finit par s’y perdre. Posez la question à votre mère, puis à votre fille, et, en passant, essayez aussi d’apporter votre propre réponse et vous verrez que, déjà, au fil des générations, le bonheur change littéralement de définition. Ma divine maman m’a sorti que pour être heureuse, il faut gagner sa vie, histoire de ne pas devoir demander à son mari 20 francs pour s’acheter une petite culotte (maman, pour 20 francs, t’as même plus l’élastique!), ma fille m’a dit qu’il faut pouvoir arrêter de travailler pour voir grandir son enfant sans culpabiliser (plus rien concernant la petite culotte) et moi… ben moi, je ne sais pas. C’est un peu tout ça! Je gagne de quoi me payer mes shorties, mais j’aimerais parfois pouvoir me mettre sur pause. Mais est-ce que tout ça a quelque chose à voir avec le fait d’être heureuse? Le bonheur est une marchandise, voire une industrie, à laquelle chacun veut apporter sa réponse. Peut-on considérer que le bonheur est un sentiment subjectif, lié directement à un état émotionnel momentané, ou est-ce une idée objective, que l’on développe sur le long terme en fonction de valeurs? Poussez la porte de la première librairie et vous allez trouver un plein rayon d’ouvrages vous livrant les meilleures recettes, les petits secrets et les aléas. Genre: «Allez, on prend son courage à deux mains et on fait en sorte d’être heureux». On voit aussi de nouvelles vocations émerger ci et là. Au prix fort, vous pouvez vous payer quelques séances auprès d’un spécialiste en développement personnel ou suivre
une thérapie par le rire. Je ne suis pas sûre qu’après avoir fait passer ma carte bleue dans le rouge histoire de me bidonner sur commande, je vais enfin me sentir pleinement épanouie.
Profiter ou se bouger On a toutes dans notre entourage, ou pire on est, une perpétuelle dépressive. De ce côté-là, rien de nouveau sous le soleil, si Faust, éternel insatisfait avait été un contemporain, il se serait gavé de Prozac (plus facile d’obtenir une prescription qu’un rendez-vous avec Méphistophélès). Dire et penser que ça ne va pas, ça nous empêche d’avoir accès non seulement aux petits bonheurs immédiats, simples, disponibles en nous, mais aussi de prendre le taureau par les cornes et de se bouger le popotin pour atteindre un objectif. A moins que la plainte en elle-même procure déjà un sentiment de bonheur! Toutes les contradictions sont envisageables. Sophie et Dominique sont deux sœurs. La première dit: «On a toujours eu les mêmes objectifs dans la vie. Se marier, avoir des enfants et un bon boulot, histoire de ne pas tirer le diable par la queue (décidément, il revient toujours sur le tapis, celui-là). Dominique a pleinement réussi, moi pas vraiment, j’ai eu plusieurs relations, is je n’ai pas encore rencontré l’homme de ma vie. Et côté boulot, c’est plutôt galère. Mais bon, la vie est belle malgré tout.» La deuxième attire l’attention: «J’aimerais encore avoir la vie de Sophie. Au moins l’avenir est devant elle.» C’est là que je m’arrache les cheveux (si, si, c’est vrai!) J’ai envie de la secouer, histoire de lui remettre les pieds sur le plancher des vaches.
Le fond ou la forme Doit-on se contenter du bonheur sous sa forme la plus simple? Perso, ça ne me suffit pas. Ok, ce n’est pas l’environnement, notre situation ou l’image que nous renvoyons qui sont les garants du bonheur. Mais on ne peut pas non plus se contenter de se balader dans la vie comme des Télétubbies en chantant «lalalatroulala» et en s’émerveillant de tout, et même de rien. Se fixer des objectifs, même celui de renoncer aux biens matériels ou à un confort de vie si ça a un sens, ça aide à avancer et à progresser. Et puis, vous savez les filles qu’on est des monuments de paradoxes. Donc, comment
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{Les phrases qui font du bien…} J’arrête de me prendre la tête. Super les embouteillages ce matin. J’ai écouté en entier le dernier CD de Biolay. Je me suis inscrite aux cours de céramique. Après 10 ans derrière un bureau, j’ai envie de préparer une reconversion. C’est différent à deux, mais seule, c’est bien aussi. Ok, le petit dernier n’est pas Einstein. Mais est-ce qu’il était heureux Einstein, avec toutes ces formules abracadabrantesques dans la tête? peut-on avoir conscience d’être heureuse sans avoir connu des moments de souffrance? Je ne vous parle pas de situations insoutenables, mais de petites désillusions: une petite peine de cœur, une paire de Louboutin qui nous file sous le nez, des vacances annulées en dernière minute parce que les contrôleurs ont décidé de faire grève juste le jour de notre départ… Du coup, l’année suivante, perchée sur nos stillettos, au bras d’un bel hidalgo, à contempler la baie de San Francisco, je vous jure qu’on se sent pousser des ailes. Le problème c’est qu’on doit parfois arriver à la limite de ses souffrances pour trouver enfin les solutions et prendre les décisions qui s’imposent.
Les limites du droit au bonheur Se fixer des objectifs en rapport direct avec ce que nous ressentons, c’est bien. Du style «je veux faire un boulot qui me plaît et qui m’épanouisse» ou «je veux faire le tour du monde.» Ça ne veut pas dire que pour accéder au bonheur, tous les coups sont permis. Pas question de buter le calife pour devenir calife ou de cambrioler la voisine pour vous payer votre voyage. Là je schématise un brin, mais pas tellement. Marie-Claude a payé le prix du bonheur de sa meilleure amie. «Mon compagnon et moi avions de grands projets. Nous venions d’acheter une superbe demeure, tout allait bien entre nous, bref, le bonheur. J’ai accueilli Béatrice après une peine de cœur qui l’avait laissée sur les genoux. Elle a trouvé ma situation sympathique et enviable et estimé légitime de prendre ma place.» Ce genre d’attitude, très moyenne, me laisse un peu perplexe. Peut-on bâtir le bonheur sur des ruines?
La positive attitude En considérant que le bonheur est un état émotionnel, ni plus ni moins, on peut imaginer qu’en adoptant une attitude positive, on se met dans un état d’esprit qui nous permet d’y goûter. Et s’il suffisait d’y croire?
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Et si on voyageait solidaire? Lisa Beys
Les voyages solidaires sont une alternative pour voir le monde différemment. Cette forme de tourisme séduit de plus en plus de globe-trotters à la recherche d’authenticité, de rencontres, de partage... Une évasion marquée d'une implication forte envers les populations. Et si le voyage devenait une nouvelle façon de s'engager?
A l'origine du concept Au lendemain de la décolonisation, certains voyageurs des pays aisés ont souhaité engager de nouvelles relations avec les pays du Sud, afin que ces derniers soient véritablement acteurs du tourisme. En effet, la grande majorité des bénéfices économiques liés au secteur touristique reviennent aux pays les plus riches. L’idée d’un tourisme solidaire est donc de faire en sorte que ces retombées économiques profitent aux populations d’accueil et non uniquement aux tours-opérateurs, chaînes hôtelières et compagnies aériennes… occidentales.
Cette manière de «voyager autrement», au même titre qu'«acheter autrement» ou «consommer autrement», s'est officialisée en 1995, lorsque l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) a organisé sa première conférence sur le tourisme durable.
Voyager autrement Le tourisme solidaire se définit principalement par trois notions: le respect de l'environnement, de l'économie locale et de la vie socioculturelle du pays. Ces trois aspects sont étroitement liés, et sont indispensables pour parvenir à la durabilité du tourisme solidaire. Il s'agit de respecter l'authenticité des communautés d'accueil et d'assurer une activité économique viable sur le long terme, offrant à toutes les parties prenantes des avantages répartis équitablement.
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«En soi, un voyage solidaire implique un esprit de rencontre et d'ouverture»
zones et infrastructures touristiques, des conditions privilégiées de rencontre et d'échanges avec les habitants et les acteurs de la société civile, une utilisation maximale des ressources locales (nourriture, transports, guides...) et un respect de l'environnement. En soi, un voyage solidaire implique donc un esprit de rencontre et d'ouverture.
Tourisme durable, équitable, écotourisme Le tourisme équitable est un ensemble d'activités et de services dont les bénéfices sociaux, culturels et financiers doivent être perçus en grande partie localement, et équitablement partagés entre les membres de la population. L'écotourisme, quant à lui, est une forme de séjour responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l'environnement et au bien-être des populations locales. Il doit contribuer activement à la protection du patrimoine (culturel et naturel). Il se prête plutôt à des excursions en petits groupes.
Avantages du tourisme solidaire
Qu'est-ce que le tourisme solidaire?
Une charte internationale du tourisme durable
Le tourisme solidaire regroupe les formes de tourismes «alternatifs», qui placent au cœur de leur concept l'Homme et la rencontre, et inscrivent leurs activités dans une logique de développement des territoires. La notion de tourisme solidaire est très proche de celle de tourisme équitable. Cependant, elle insiste davantage sur la rencontre et l’échange entre visiteurs et visités: hébergement chez l’habitant, partage de la vie quotidienne, découverte de la culture locale, etc. Le tourisme solidaire implique directement le voyageur dans le développement local de la destination qu’il a choisie, par le biais des retombées économiques pour les communautés. Un pourcentage du prix du séjour est reversé à une association ou une communauté et sera investi dans des projets de développement locaux.
La Charte du tourisme durable, signée en 1995, est le résultat des travaux de l'UNESCO, l'Organisation mondiale du Tourisme (OMT), le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et la Commission européenne. Le but de cette Charte est d'appliquer au secteur du tourisme le concept du développement durable, défini en 1992 à Rio lors du Sommet de la Terre. Cette charte reconnaît l'intérêt de l'activité touristique pour le développement des régions pauvres et des voyages pour une meilleure compréhension entre les peuples. Cette activité reposant sur des bases fragiles, elle doit être attentive aux populations, à la protection de l'environnement et des patrimoines, au développement de l'économie locale et aux droits de l'homme.
Quelles sont les caractéristiques d'un voyage solidaire? Le terme de «tourisme solidaire» regroupe l'ensemble de ces alternatives aux séjours traditionnels. Globalement, l'offre de séjours solidaires est variée. Tous tendent vers des valeurs communes de respect des populations locales et de leur culture. Ils permettent une intégration du voyageur dans le paysage local et un contact direct avec les populations. Quelles que soient la destination et la formule choisie (randonnée, séjour dans un village, circuit…), un voyage fondé sur le tourisme solidaire doit remplir plusieurs conditions: une bonne information avant le départ, un groupe de petite taille (en moyenne de 2 à 10 personnes), un séjour généralement loin des grandes
Le tourisme solidaire offre de réelles possibilités de rencontre et de partage avec les habitants. Si on est un minimum soucieux de découvrir une région et ses réalités, il nous permet de voyager hors des sentiers battus, tout en respectant une démarche de respect et d'échange équitable. L'implication des voyagistes sur le terrain et leur proximité avec les partenaires permet aux voyageurs qui le souhaitent de suivre l'activité des projets à leur retour, voire de participer en s'impliquant davantage. Il est également plus facile de rester en contact avec ses hôtes et de développer des relations après le séjour.
Comment bien choisir son voyage? Les offres de voyages solidaires sont très diversifiées. Loin de l'image d'aventuriers isolés privés de confort, voyager solidaire n'est pas synonyme de conditions de séjour drastiques. Certains voyagistes prévoient des formules adaptées aux familles, d'autres des formules «grand luxe»! Attention cependant: il n'existe pas, à l'heure actuelle, de label international. Une appellation «voyages solidaires» ne garantit nullement que ce sera le cas une fois sur place... Ainsi, il est nécessaire de prendre du recul et de comparer plusieurs offres. Il faut se demander si la population locale est associée au projet, si le projet respecte les grands équilibres environnementaux, si le voyage est fondé sur la rencontre interculturelle, etc. A nous de faire preuve de vigilance.
© Yves Saint Laurent Beauté
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Tendances maquillage 2015 emma braggio
Nouvelle saison, nouveau look et nouvelles habitudes beauté. On s’inspire des catwalks pour notre make-up. Au printemps, on veut de la couleur, on ose tout, ou au contraire, on la joue minimaliste à l’extrême. Tendance no make-up Décidément, la tendance du nude a de beaux jours devant elle. Cette saison encore, le no-make-up a séduit les maquilleurs professionnels. Mais ils l’ont poussé à l’extrême. Repéré sur le défilé Marc Jacobs, le nude version 2015 se passe de produits et d’artifices. On investit dans un bon anticerne, et on mise tout sur une peau ultra saine et sur-hydratée pour garantir l’éclat. On brosse ses sourcils pour éclairer le regard et on enduit ses lèvres de baume pour une bouche rose et lisse. Et c’est tout. Dans la vraie vie, on vous l’accorde, le no make-up est risqué. On optera plus volontiers pour une BB Cream ou une CC Cream pour unifier le teint de façon quasi invisible et ultra naturelle. Un petit coup d’illumineur ne saurait faire de mal, notamment sur les zones d’ombre du visage. On oublie les poudres et autres terres de soleil qui ont tendance à plomber le teint, en revanche on dit oui au blush, que l’on choisit en version crème, pour que
la texture se fonde parfaitement à la peau: rose pâle pour les peaux claires, abricot pour les teints plus mats. La petite astuce qui assure une mine plumpy? On applique un peu de crème grasse (vaseline, Homéoplasmine) sur le haut des pommettes après s’être maquillées. Cela va capter la lumière et rendre le teint glossy et frais.
La shopping list: CC Cream City Miracle Lancôme, BB Beauty Booster Lingerie de Peau Guerlain, le Blush Crème Chanel, Blush HD Make Up For Ever.
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On ouvre le regard à grand renfort de recourbe-cils et là on dégaine notre petit chouchou Little Black Primer Estee Lauder, un primer qui teinte subtilement les cils et les gaine pour un regard ultra naturel. On brosse ses sourcils et on les teinte légèrement. On adore le nouveau Natural Brow Shaper & Hair Touch Up Bobbi Brown.
Les lèvres restent naturelles. On opte pour un baume teinté, légèrement rosé, comme Eclat Minute Baume Embellisseur Clarins.
La bouche ou les yeux? Les deux! C’est vrai, on vous l’a répété des années durant, c’est soit les yeux, soit la bouche. Cette saison, on ose tout, et surtout on n’hésite pas à se faire une jolie bouche et un regard de star. On a adoré les bouches ultra flashy, voire carrément orange fluo, comme sur le défilé Max Mara. Couleur ultra solaire, elle donne bonne mine et la bonne nouvelle, c’est qu’elle s’adapte à toutes les carnations. Les adeptes du rose opteront quant à elles pour la version bubble gum, vue chez Moschino ou Carolina Herrera. Très joli, aussi bien sur un teint clair qu’en version estivale avec une mine dorée. Nos chouchous: Shine Lover n°136 et 316 Lancôme, Rouge Ectasy Pink Blush Giorgio Armani Beauty, Rouge Allure 152 Insaisissable Chanel
Graphique Les make-up artist ont laissé parler leur créativité cette saison. On a vu des maquillages comme de véritables œuvres d’art, ultra travaillés et graphiques. A reproduire à la maison, le liner posé comme un patch, chez Dior, surtout si on le choisit dans une teinte rose ou pastel comme sur le défilé Chanel. Autre grosse tendance du printemps, on applique son fard à l’extérieur du regard. On pose notamment la couleur dans le coin interne de l’œil, comme chez Armani. Pour un effet shocking, on choisit un fard bien pigmenté dans une nuance flash, orange ou rose. Les plus discrètes tenteront ce maquillage avec des fards pastel. Dark eyes Alors qu’on le pensait plutôt réservé aux make-up hivernaux, le noir a fait son grand come-back sur les catwalks pour le printemps. Mais attention, il s’est fait cette saison très ardent, toujours très graphique, à grands coups d’eye-liner et de mascara. Les cils sont démesurés et très travaillés. On pose la couleur en aplat sur toute la paupière, de façon très affirmée, en halo tout autour de l’œil pour un effet charbonneux ultra dark, en tracé graphique façon eye-liner. On ose aussi le noir en réalisant un focus sur les cils: on les veut XXL, comme sur les défilés Rochas ou Paul & Joe. Ça ouvre le regard. Tout est permis! Black list: Couture mono Yves Saint Laurent (10 Khôl) Superliner Smokissime L’Oréal Paris
Les sourcils bleached: beauty arty Ah les sourcils! Depuis l’arrivée de Cara Delevingne sur les podiums, les sourcils sont devenus l’obsession numéro un des beautystas. Comme le top, on mise toujours sur un sourcil fort et appuyé. On arrête de les épiler à l’extrême, on conserve leur ligne naturelle et on enlève juste les poils qui dépassent.
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› miroir, miroir… Dr. Marc Charles, Clinique pasteur.
La Lipolyse Laser Pendant longtemps, la lipoaspiration a été la seule possibilité de traiter les surcharges graisseuses localisées. A l’heure actuelle, grâce à l’avènement des lasers, une nouvelle technique moins agressive est apparue et la lipolyse laser est devenue l’une des meilleures alternatives à la chirurgie. C’est une technique qui utilise un laser spécifique (Nd YAG 1444nm, diode 980nm) permettant ainsi de casser les cellules graisseuses, tout en chauffant le collagène sous-cutané, réalisant ainsi une mise en tension de la peau. Comment ça marche? La séance débute par une anesthésie locale de la zone à traiter, puis le médecin esthétique introduit une fibre laser à usage unique qui véhiculera le faisceau laser, ouvrant ainsi de multiples tunnels dans le tissu graisseux. L’énergie du laser va transformer ces tissus graisseux en émulsion huileuse, tout en coagulant les micro-capillaires, évitant ainsi les ecchymoses et assurant des suites très simples. Quelles indications? Cette technique permet de traiter toutes les zones superficielles du corps, touchées par la graisse et cellulite, et peut même retendre les peaux flasques. L’un des avantages de la lipolyse laser, à la différence de la lipoaspiration notamment, est que la qualité de la peau n’importe pas. Les zones habituellement concernées par la lipolyse laser sont le ventre, la culotte de cheval, les faces internes des genoux, le menton. Combien de séances? Une seule séance suffit généralement, mais elle peut être complétée par les autres techniques de cool sculpting. Y a-t-il des effets secondaires? Il n’y a pas de cicatrices et la reprise de l’activité professionnelle est très rapide (après 2 jours). Le résultat final est obtenu au troisième mois.
Gros dossier sourcil de la saison, les sourcils décolorés, tendance bleached. Comme les make-up artists, on les décolore à l’eau oxygénée ou on les maquille de façon à les gommer et les rendre presque invisibles. Même Cara Delevingne a succombé à la tendance et est apparue sur le défilé Givenchy avec des sourcils délavés. Pointu et vraiment tendance. Le lagon bleu On l’a aimé cet hiver, on va l’adorer encore toute la saison. Le bleu confirme et signe sa place de leader dans les tendances make-up du moment. Il se décline dans toutes ses nuances, des yeux aux mains. Même les sourcils ont vu la vie en bleu durant la fashion week. Que ce soit chez Armani, Elie Saab, Jean Paul Gaultier ou Fendi, le bleu s’est imposé. Smocky eye électrique, liner bleu layette, ongles bleu roi, halo bleu ciel ou en version mascara, on l’aime dans toutes ses déclinaisons. Tendance pastel sur les mains On remise le noir et autres prunes et rouges profonds au placard jusqu’à l’hiver prochain. Ce printemps, les mains seront pastel. Vert d’eau, rose dragée, bleu ciel ou blanc ivoire, on optera pour une manucure douce et gaie. Que les adeptes du corail et du tangerine se rassurent, on en trouvera encore cette saison! A shopper: Vernis Sea Sky Gemey Maybelline, Vernis Rose Nude Monop’ Make Up, Vernis Baby Rose Guerlain, Vernis Tortue Verte Paul & Joe, Vernis Jaune Expression Givenchy, Vernis Nuit Blanche Yves Saint Laurent. Bouche ultra glossy Petite nouveauté dans nos trousses à maquillage, l’huile à lèvres. On l’adore pour son double effet à la fois soin avec la promesse d’une bouche glossy. En version transparente chez Clarins ou en version teintée chez Yves Saint Laurent. Elle est parfaite pour réaliser un effet bouche fondue, qu’on a adoré sur le défile Dolce & Gabbana. Shopping list: Yves Saint Laurent Tint in Oil, Eclat Minute Huile Confort Lèvres, Clarins
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+: Baume 27 est une belle découverte, c'est un véritable produit soin! Il protège, hydrate ma peau en profondeur. Les rougeurs disparaissent en quelques jours et les ridules s'estompent nettement. A utiliser le soir, car il est difficile de se maquiller après application. -: Je n'ai pas aimé l'odeur.
+: Ce soin est tout simplement génial. Il est incroyable sur les peaux fatiguées et stressées: avec lui, adieu le teint brouillé, les petites imperfections et les marques de fatigue. La texture est celle d’un baume et j’avais peur avec ma peau mixte. Et finalement, c’est le coup de foudre! Il suffit d’une quantité infime de baume, que l’on fait fondre du bout des doigts avant de l’appliquer. -: L’odeur est très particulière.
+: Baume 27 est une crème très nourrissante, qui s’applique facilement. Elle est donc idéale pour l’hiver. De plus, c’est un soin apaisant qui correspond parfaitement aux peaux réactives et sensibles. -: Je n’ai pas aimé l’odeur, très particulière, et son prix demeure assez élevé.
+: Après un début
+: Incroyablement hydratant, le Baume 27 a des caractéristiques qui font de ce produit un véritable must have. Il a la particularité d’apaiser la peau tiraillée et les rougeurs disparaissent comme par enchantement. Mais son véritable atout pour moi est sa capacité à réparer et cicatriser l’épiderme. -: L’odeur de cette crème est dérangeante, mais son efficacité est telle que ce désagrément est vite oublié.
un peu timide, me voilà complètement accro de cette crème. Cette période froide de l’hiver a été le moment idéal pour la tester. Après une semaine d’utilisation, ma peau est réhydratée, repulpée et lumineuse. La tester, c’est l’adopter. -: Il faut apprendre à l’utiliser, car l’odeur et la texture sont particulières.
+: J'adore le pot épuré en verre blanc dans l'esprit des officines pharmaceutiques d'antan. La crème riche, onctueuse et très agréable à l'application nourrit en profondeur. Sur ma peau plutôt sèche, j'ai l'impression que sur la durée elle a tendance à unifier le teint et, en cas de petit bouton, elle a sans conteste un effet cicatrisant. -: L'odeur assez légère, mais pas spécialement glossy.
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De beaux cheveux en hiver? Facile comme un coup de peigne! Michèle Rager
Lors des frimas, il n'y a pas que la peau qui souffre! La chevelure a également besoin d'actifs efficaces, disponibles dans les soins, les médicaments ou les aliments. Les secrets pour ne pas présenter des pointes filasses, frisotter, avoir des pellicules ou souffrir de chute capillaire intensive.
Chaque cheveu est constitué d’une cuticule et d’un cortex. La première, la couche externe, est composée de minuscules écailles. Abîmées par les UV, la pollution, les frimas, celles-ci ne sont plus lisses et bien ordonnées, mais partent dans tous les sens. Le cortex, sous la cuticule, est formé de cellules apportant vigueur et ressort. Quand les cheveux ne sont plus protégés par leurs barrières naturelles, cela favorise la perte d’éléments vitaux (eau et protéines) et endommage les pigments de mélanine.
Soignez en profondeur On oublie, le temps de la convalescence capillaire, les soins 2 ou 3-en-1. On privilégie un «vrai» shampooing spécifique (hydratant, nourrissant, rééquilibrant, antipelliculaire… en fonction des plaintes du moment). Puis, un après-shampooing agissant comme un soin express, en refermant les écailles et en gainant les cheveux. On le choisit en crème à rincer ou en spray à appliquer sur cheveux humides. Les deux se valent!
Chassez les pellicules Si les cheveux sont ternes comme une vieille perruque, réagissez! Certains shampooings, à base d’acides de fruits et de vinaigre, neutralisent le calcaire de l’eau et resserrent les écailles. Pour un résultat bluffant, terminez par un rinçage à l’eau fraîche. Contre les pellicules, contre-attaquez immédiatement avec un bon shampooing antipelliculaire. La plupart d'entre eux entraînent une nette amélioration dès la première application: néanmoins, programmez-les en cure de plusieurs semaines (la durée varie selon les marques) afin d'apaiser le cuir chevelu à plus long terme. Ensuite, appliquez-les, une fois sur deux, en prévention des récidives. En effet, les pellicules ont tendance à revenir régulièrement: elles sont la conséquence d'un renouvellement trop rapide des cellules cutanées du cuir chevelu. Jamais graves, mais incroyablement gênantes, ces squames blanchâtres empoisonnent notre quotidien. Et virez tous les soins agressifs au profit de shampooings doux hydratants, à base de céramide (le "ciment" cellulaire des fibres des cheveux), vitamines, propolis, lipides, quinine, caféine, etc.
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Quand les pointes sont atteintes Rendues ultra-sèches par le vent comme par l'atmosphère Sahara des bureaux et des maisons surchauffés, les extrémités des cheveux ressemblent à de la paille. Ou se transforment en fourches. Répartissez d'office, à chaque shampooing, une crème nourrissante et hydratante, riches en huiles végétales et d'extraits végétaux, sur les pointes. Quant aux fourches, elles ne se soignent que d'une seule et radicale manière: les ciseaux!
de gélules, il bloque l'action des androgènes), il fournit de bons résultats chez l’homme. Hélas! il est responsable, chez certains de dysfonctions érectiles et d'une baisse de libido: deux inconvénients réversibles dès l'arrêt de la prise. Tératogène (c'est-à-dire susceptible d'entraîner des malformations chez le fœtus), il est interdit chez les femmes jeunes sans contraception orale. Et semble peu utile après la ménopause. Toutes ces thérapies ne sont disponibles que sur prescription médicale.
A table Huilez tout Ce sont les soins tendance de cette année. Et si les marques proposent de plus en plus d'huiles soignantes pour les cheveux, c'est parce que ces produits offrent une jolie brillance naturelle, facilitent les démêlages, embellissent les boucles, préviennent les frisottis et soignent du cuir chevelu jusqu'aux pointes. Elles peuvent s'appliquer au quotidien, en mini-dose (l'équivalent d'une noisette) sur les pointes ou en massage du crâne, avant le shampooing. Pour celles qui fréquentent assidument les piscines, une petite dose sur les longueurs s'impose. Puis on tresse et on cache tout sous un bonnet. Ces huiles sont hydrophobes (c'est-àdire qui repoussent l'eau) et protègent des agressions du chlore.
Trop fades Les cheveux colorés manifestent leur souffrance en perdant éclat et beauté. On agit alors en usant et abusant de shampooings spécifiques, protégeant les pigments colorés et reboostant la couleur. Par exemple, les extraits de cannelle illuminent les rouges, la châtaigne réveille les brunes et la camomille ravive les blondes.
Notre chevelure souffre également des régimes mal équilibrés en vitamines, minéraux, oligo-éléments (ainsi le manque de fer est responsable d'anémie et le zinc booste la synthèse de kératine), acides aminés, acides gras essentiels. Et comme nous consommons trop peu de fruits et de légumes, cela a des conséquences sur la peau et les cheveux. Ces derniers ont besoin de micronutriments, notamment de vitamines B retrouvées dans les céréales complètes, la levure de bière et les germes de blé. Les légumes (frais ou surgelés) amènent également des vitamines et des sels minéraux en très grand nombre.
S.O.S. eaux Mention particulière pour les oignons et l’ail, dont le soufre améliore la résistance. Incorporez dans la salade quelques noix: ces fruits secs apportent dix fois plus de manganèse que tout autre végétal. Or, cet oligo-élément jouerait un rôle antiradicalaire primordial et préviendrait les marques de l’âge. Si vous ne puisez pas ces éléments dans une alimentation équilibrée, dirigezvous vers des compléments alimentaires. En sachant néanmoins qu'une cure de trois mois minimum est indispensable avant d'observer des résultats sur la chevelure. Enfin, si votre organisme réclame 1,5 litre d'eau par jour, vos cheveux éprouvent les mêmes besoins pour rester resplendissants et en bonne santé. Bon à savoir; les pires ennemis des cheveux sont le tabac, l'alcool et les graisses cuites.
Moins dure sera la chute La perte de cheveux quotidienne est normale, car ceux-ci se renouvellent en permanence, selon un cycle bien précis. Nous retrouvons sur le peigne, chaque jour, en moyenne, 10 à 15% de cheveux en fin de cycle de vie, et ce, de manière physiologique. Ce chiffre connaît des variations en fonction de notre capital génétique (les cheveux des hommes se renouvellent plus vite)… Mais quand la situation devient problématique, avec des zones plus glabres, il existe des médicaments efficaces.
Des molécules valables Le Minoxidil est un vasodilatateur datant de la fin des années 80 et utilisé comme tel avant que les médecins n'observent ses qualités sur la repousse des cheveux et sur le fait de freiner l'alopécie. Cette lotion, à poser deux fois par jour, tous les jours sans interruption, présente certaines actions secondaires gênantes, dont l’hypotension. Quant au Finastéride (disponible sous forme
A chaque âge, ses shampooings «Trois ou quatre mois après la grossesse, on commence à perdre ses cheveux. Je conseille l'utilisation des shampooings épaississants, un sérum pour les pointes et un masque. A 40 ans, les cheveux sont plus faibles, plus cassants. En outre, on observe une diminution du sébum entraînant une sécheresse du cuir chevelu. Optez pour des soins riches et nourrissants. Enfin, la ménopause s’accompagne de nombreux changements: chevelure ingérable, réduction du diamètre, perte de pigmentation et de densité… Choisissez des produits épaississants et des traitements intensifs, réparateurs, enrichis en vitamines et en nutriments.» Dr Frauke Neuser, responsable de la recherche scientifique chez Pantene.
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Cet Obscur Objet du Désir Dr. Agudo Docteur en Médecine. Faculté de Médecine de Nancy Diplômé en Sexologie de l’Université de Paris XIII. Membre de la Société Luxembourgeoise de Sexologie
Mon premier billet était très factuel et technique, s’intéressant à une technique africaine favorisant l’orgasme féminin. Pour ce second opus, j’ai eu envie – tiens, voilà déjà le désir qui pointe et s’invite – de vous convier à une réflexion sur sexualité et érotisme. En effet, si vivre sa sexualité requiert des «compétences», des connaissances, un savoir-faire voire un savoir-être, il apparaît évident qu’elle ne peut se réduire à cela. C’est ainsi que peu à peu en construisant ma réflexion que m’est venu le titre de cet article, éponyme du film de Luis Buñuel, réalisé en 1977. La sexualité, pour autant que la parole aujourd’hui en soit libérée et ses ébats parfois exposés crûment à travers la pornographie, n’en demeure pas moins encore entourée de mystère quant à ses motivations et objets, et reste l’un des sujets privilégiés de nos conversations et préoccupations. Comme si montrer la sexualité ne suffisait à la faire connaître dans son essence et sa réalité «intime» profonde. Mais qu’est-ce que la sexualité? Le mot apparaît en français au XIXe siècle, remplaçant par un terme plus scientifique et médical ce qui relevait auparavant de «la chair». D’un point de vue biologique, la sexualité correspondrait à ce qui touche à la reproduction des êtres sexués, mais on voit bien qu’en ce qui concerne l’être humain cette définition est trop étroite (on ne fait pas l’amour uniquement pour se reproduire) ou trop imprécise, car depuis le développement des techniques de procréation médicalement assistée, l’être humain peut avoir descendance sans sexualité. On pourrait alors dire que la sexualité serait l’ensemble des affects, des fantasmes et des comportements qui sont liés à la jouissance du corps (le sien propre ou celui d’un autre) par le moyen des organes sexuels et des différentes zones érogènes. Aussi bien lors d’activités masturbatoires solitaires, qui font partie intégrante de la sexualité, que lors de la rencontre amoureuse (enfin… pas nécessairement, même si le plaisir semble plus «épanouissant et complet» dans les bras de l’être aimé). Selon les premiers sexologues comme Kinsey, Master et Johnson, l’activité sexuelle aurait comme finalité d’apaiser les tensions et une forme de «manque», exprimées à travers le désir, par l’orgasme. Mais cela occulte tout un aspect de la sexualité notamment sa dimension érotique. Si l’unique but était l’orgasme, la mastur-
bation pourrait y suffire, or elle est loin d’être suffisante. De même qu’une sexualité stéréotypée et répétitive (même si certaines habitudes peuvent avoir du bon) s’avère rapidement insatisfaisante. L’Homme, s’il est un animal, n’en demeure pas moins un animal culturel, doué de la faculté de langage, et surtout un animal érotique. L’érotisme, disait l’un de mes professeurs, c’est mettre de l’intelligence dans l’instinct». Je dirais que l’érotisme arrive quand l’orgasme se met en retrait et que c’est le désir lui-même qui devient plaisir. Lorsque l’on jouit de désirer et d’être désiré. Lorsque l’on fait durer, lorsque l’on se délecte d’aller contre la tendance à apaiser nos tensions, et précisément différer l’orgasme (qui devient même accessoire à ce moment), lorsque l’on se régale du plaisir donné. L’érotisme se nourrit du trouble – l’obscur objet du désir. Un trouble culturel ici encore, qui nous distingue de l’animal, une forme de pudeur et de gêne – voire de honte – «délicieuse», transmise par les générations précédentes (et dont la nature religieuse n’est pas si évidente). Un chemisier dont on a oublié un bouton, une jupe qui remonte innocemment et dévoile un genou, un frôlement sous une table. Même les libertins s’en émeuvent. Trouble né de la rencontre de l’Homme, être pensant et spirituel, avec son animalité (à l’origine de dérives possibles comme les violences et les viols): désirer follement l’autre comme un objet alors que c’est une personne. Etre désiré comme un objet. Sublimation du corps et des sens et négation de l’esprit… mais seulement possible par celui-ci. L’érotisme commence par les jeux séduction, lorsque les regards se croisent et que les mots et le langage expriment notre désir. Il se prolonge lors de la rencontre en se frottant aux «interdits» – indispensables si on veut les transgresser, qu’ils soient sociaux, «moraux», religieux, ou propres à l’individu et à l’éducation reçue – et à travers nos imaginaires qui se croisent et se nourrissent mutuellement. Pour certains, comme Freud, tout est sexualité et celle-ci est à l’origine du désir, pour d’autres, comme Spinoza, la sexualité serait une des expressions du désir. Les deux propositions sont vraies en fonction du moment et du point de vue. Il s’agit en tout cas pour les individus de construire leur sexualité et de s’y épanouir, quelles que soient la forme et la manière de la vivre qu’on ait choisies, consciemment ou non. Pour le couple, entretenir le désir et la séduction dans la durée reste certainement l’un de ses plus grands défis… mais également l’un des plus beaux.
N’AIRGYM: BOUGER POUR BIEN GRANDIR! Le bien-être et la santé sont deux points majeurs du projet pédagogique de la crèche Les P’tits Bouchons. C’est pourquoi la direction a décidé de créer le concept N’Airgym. Nous avons rencontré Eloïse Pierre, directrice de la crèche, qui évoque l’intérêt de la pratique régulière d’une activité psychomotrice dans le développement de l’enfant. PENSEZ-VOUS QU’ACTUELLEMENT LES ENFANTS BOUGENT MOINS? Les enfants ne bougent pas forcément moins, mais la société dans laquelle nous vivons, et le rythme qu’elle nous impose font que nos enfants ont moins le temps et la possibilité de bouger.
POURQUOI EST-CE UNE NÉCESSITÉ D’INCITER DAVANTAGE LES ENFANTS À SE DÉPENSER? D’abord et surtout, car cela est un besoin fondamental de l ’enfant. Dès les premiers instants de sa vie, le bébé est un être sensorimoteur, c’est-à-dire qu’il pense avec et dans son corps et il éprouve donc le besoin de bouger. En effet, jusqu’à un certain âge, c’est pour lui la seule façon de ressentir les choses et de les exprimer et c’est aussi grâce à son corps qu’il peut expé-
rimenter, manipuler et avant tout grandir. En effet, au fur et à mesure qu’il évolue, le mouvement lui permet d’expérimenter et donc d’apprendre, ce qui renforce ses fonctions cognitives, par rapport à son propre corps et l’image qu’il en a. (Il faut savoir qu’avant plus ou moins 4 ans, les enfants n’ont pas la notion de leur corps!) Ainsi, la pratique régulière d’une activité psychomotrice leur permet d’en prendre conscience, mais permet également d’évacuer leurs émotions en les matérialisant de façon concrète, via le jeu notamment. Nous proposons également des séances de massage bébés et d’éveil corporel du jeune enfant, qui permettent aux enfants jusqu’à l’âge de 5 ans, de prendre conscience de leur schéma corporel et de comprendre comment leur corps s’articule. De plus cela donne l’opportunité aux parents de réintégrer le massage, et donc cela crée du lien dans la relation avec leur enfant.
«L’ENFANT A CONNAISSANCE INNÉE DE LUI-MÊME, LE TOUT EST DE LUI LAISSER L’EXPLORER…» {L’AIRTRAMP} C’est un grand matelas gonflable sur lequel, à l’intérieur duquel et en dessous duquel on peut s’amuser. Il est reconnu pour ses vertus thérapeutiques, car il allie mouvement et relaxation, ce qui permet aux enfants de se défouler et de décharger ses émotions. Il est également reconnu pour ses vertus psychomotrices, car il est l’outil par excellence pour le développement psychomoteur des jeunes enfants, il permet ainsi de développer équilibre et coordination, tout en reliant les liens sociaux de par sa multitude de jeux.
COMMENT INVITER LES ENFANTS DE FAÇON LUDIQUE À SE DÉPENSER DAVANTAGE, ET CE DÈS LEUR PLUS JEUNE ÂGE? Pourquoi pas en favorisant les activités pendant lesquelles les parents sont auprès de leurs enfants? Je pense qu’il est vraiment primordial de réintégrer le parent dans le jeu de son enfant, car en contribuant au jeu, il s’immisce dans son univers… Nous proposons pour cela de la psychomotricité relationnelle. Ces séances s’articulent autour du jeu et se construisent autour d’un parcours psychomoteur adapté en fonction de l’âge des enfants et de leurs besoins. L’accent est mis avant tout sur le LIEN. De nos jours, on privilégie bien trop le «faire» au détriment du «être». Et c’est à mon sens une grosse erreur, car l’enfant a besoin avant tout d’évoluer à son rythme et non à celui que la société lui impose. Dans ce concept, rien que le fait que les parents SOIENT là est important. C’est même fondamental. Cette présence est simplement rassurante, et elle encourage et stimule les enfants dans leur développement psychomoteur et relationnel. En outre, plus on commence une activité psychomotrice tôt, plus on développe un goût pour l’effort et le sport. C’est ce qui fera la différence à l’âge adulte.
POURQUOI LE CONCEPT N’AIRGYM EST-IL L’UN DES MEILLEURS ATOUTS POUR PERMETTRE AUX ENFANTS DE BOUGER PLUS? L’essence du concept N’Airgym réside dans le fait que les activités se font avec l’accompagnement des parents ou des éducateurs de référence. C’est cette donnée fondamentale qui encourage la psychomotricité relationnelle. Ainsi, le concept s’articule autour de différentes activités, très variées telles que les trampolines thérapeutiques, outils à la fois ludiques et pédagogiques, puisqu’ils permettent de travailler sur certains troubles scolaires, comme la coordination ou la concentration… Nous proposons également l’Airtramp et l’espace Snoozelen, qui sont connus et reconnus en psychomotricité et en éveil sensoriel pour leurs nombreuses vertus thérapeutiques, sans évoquer bien sûr leur aspect ultra ‘funny’ qui fait véritablement la joie des enfants et développe leur imaginaire. La variété de ces activités, qui toutes permettent de travailler également sur l’émotionnel sera un gros atout pour les enfants, car cela leur permettra d’apprendre à appréhender leurs émotions et surtout à pouvoir les reconnaître… Ce qui à mon sens prend toute sa valeur dans une société comme la nôtre, qui progresse à mille à l’heure, et où plus personne n’est capable d’identifier ses émotions et encore moins ses besoins…
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Que faire si mon enfant est en surpoids? CHRISTINE MICK
Ils adorent les frites, les pizzas et les pâtes et hurlent «beurk» à la moindre purée de carottes ou émincé de poireaux. Trop souples ou à l’inverse trop sévères, il est parfois compliqué pour les parents d’exercer un contrôle sur l’alimentation de leurs enfants. Que faire pour lutter contre le surpoids ? À quel moment s’inquiéter? Comment aider un enfant en souffrance?
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Savoir déterminer si mon enfant est en surpoids ou obèse La surveillance du poids et de la taille de son enfant sont des données importantes à suivre tout au long de sa croissance. S’il grandit normalement entre, 3 et 10 ans, sans prendre trop de poids, il n’y a aucune raison de s’alarmer. A contrario, si en gagnant des centimètres, il accumule aussi des kilos, il faut être vigilant. L’obésité se manifeste par le dépassement des courbes de corpulence correspondantes à des normes standard définies par l’IMC (l’indice de masse corporelle - rapport du poids en kilos sur le carré de la taille en m 2). Rassurez-vous, il existe de nombreux sites qui effectueront le calcul à votre place! Une corpulence normale se situe entre 18 et 25, au-delà on parle de surpoids et d’obésité modérée à partir de 30. Elle est la conséquence d’un déséquilibre entre le nombre de calories consommées et le nombre de calories dépensées en une journée. Entre la naissance et ses premiers pas, il est tout à fait normal que certains bébés soient dodus, leurs petites cuisses aux jolis bourrelets nous séduisent (seulement chez eux, nous sommes d’accord!) et nous craquons tous devant des petites mains potelées et des joues rebondies. Compte tenu de la faible activité physique du tout petit, cet embonpoint reste tout à fait normal. Dès leurs premiers pas et jusque 6 ans, les enfants s’affinent, car ils se dépensent énormément. A partir de 7 ans, ils recommencent à prendre du poids, cette phase s’appelle le rebond d’adiposité dans le milieu médical et nécessite une vigilance particulière. Le poids s’apparente souvent à un symptôme, un enfant peut se mettre à manger beaucoup par angoisse, par ennui, mais aussi parce que la famille entière observe de mauvaises habitudes alimentaires. Nous choisissons parfois de les faire dîner seuls, avant les grands pour des raisons pratiques comme le coucher (et pour apprécier le calme). Giuletta, maman d’Isidore, a pu établir ce constat après une prise de poids inexpliquée de son fils vers ses 5 ans. «Mon mari et moi rentrions très tard de notre travail, Isidore avait pris l’habitude de manger seul, devant sa baby-sitter. Même si je veillais à la qualité des aliments, je n’étais pas là pour vérifier les quantités. Or, c’est un élément à ne pas négliger! Notre fils était malheureux, il se «remplissait» pour combler son
«Au moment des courses, ne vous attardez pas trop au rayon des bonbons et autres bombes caloriques et préférez les diriger vers celui des fruits et légumes» angoisse. Après une prise de conscience, nous avons modifié nos habitudes et nous partageons à présent le dîner du soir en famille. Isidore va mieux, et je suis là pour vérifier ce qu’il mange.» Le cas de Giuletta est loin d’être unique, nos journées marathon ne laissent que peu de place à l’élaboration d’une cuisine équilibrée et d’un repas pris dans le calme et orienté vers l’échange. Un plat cuisiné ou une virée au fast food remplacent souvent une assiette de légumes ou un poisson grillé. Les enfants adorent et les parents se sentent délestés de cette corvée supplémentaire après leur journée de travail. A cela s’ajoute la sédentarité, le plus grand ennemi d’un corps en bonne santé! Les jeux vidéos, les longues heures passées devant la télévision ont pris le pas sur la construction de cabanes dans les bois et des ballades dans la nature... Le surpoids et l’obésité sont devenus de véritables questions de santé publique, on ne compte plus les campagnes de publicité destinées à nous mettre en garde et nous inciter à manger moins gras, moins sucré et surtout à bouger! Néanmoins, la maman que je suis trouve toujours très étrange de voir défiler ses spots de prévention entre deux pubs pour les bonbons d’une grande marque ou les céréales très sucrées d’une autre grande marque ! Sans vouloir se transformer en diététicien pour son enfant, il existe des solutions simples à mettre en œuvre pour anticiper ce phénomène.
Établir des règles, miser sur les saveurs et ne surtout pas le culpabiliser Nous sommes parents, nous nous devons donc de montrer l’exemple. Même si nous adorons le temps de l’apéro, il ne s’agit pas d’en faire un festival de chips et de bières tous les jours. Ce moment convivial précédent le repas du soir peut aussi se résumer à un instant familial durant lequel chacun parle de sa journée devant des tranches de concombre et un jus de tomate. Moins drôle, on vous l’accorde, mais tellement plus bénéfique pour tout le monde! En effet, il sera plus facile d’expliquer à son enfant qu’il n’est pas très bon pour sa santé de dévorer un paquet de gâteaux juste avant le repas du soir, si vous appliquez aussi la règle avec les biscuits apéros. Au moment des courses, ne vous attardez pas trop au rayon des bonbons et autres bombes caloriques et préférez les diriger vers celui des fruits et légumes. «Depuis son plus jeune âge, Charlotte est
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potelée, nous explique Anne. J’ai veillé à lui interdire très tôt les sucreries et les boissons sucrées. Je me rends compte aujourd’hui de mon erreur, car diaboliser ces produits pour la préserver n’a fait qu’augmenter son désir de les consommer en grande quantité.» Nous sommes des parents, pas des spécialistes de la nutrition. Vouloir mettre son enfant au régime sous prétexte qu’il mange trop n’est pas une bonne idée, il est préférable d’établir des règles pour limiter la consommation excessive de certains produits. Ne jamais dîner devant la télévision, ne pas se servir tout seul dans les placards, ne jamais utiliser la nourriture comme récompense ou punition constituent des astuces simples et faciles à appliquer au quotidien. Si votre enfant est en surpoids, l’obliger à se contenter une courgette à l ’eau pendant que vous dégustez une quiche aux lardons ne fera qu’accentuer son mal-être et de son désir de se «remplir» pour lutter contre sa frustration. Il s’agit d’un combat familial et non individuel, il appartient aux parents de ne pas marquer une différence supplémentaire, mais de lui montrer l’exemple en mangeant des aliments sains et peu caloriques. Un gratin de brocolis préparé ensemble dans la cuisine aura plus de saveur qu’un mélange de légumes surgelés jeté dans une poêle. L’essentiel est de rééquilibrer la balance et de ne surtout jamais culpabiliser l’enfant, car
même s’il ne l’exprime pas, sa souffrance est déjà bien réelle. En effet, ses petits camarades se chargent sans doute de lui rappeler sa surcharge pondérale dans la cour de récréation ou durant le cours de sport. Un changement des habitudes alimentaires, de l’exercice et une aide extérieure, comme le médecin traitant ou une nutritionniste lui permettront de sortir de cette situation. Il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un combat familial, mais que le seul être capable de faire des efforts restera toujours l’enfant.
{Témoignage} Alexandra, maman de Lou, 8 ans Ma fille de 8 ans est en surpoids, elle mesure 1m34 et pèse 34 kilos. Elle se trouve au-dessus de la courbe de corpulence, mais sans atteindre un stade d’obésité. Souvent en proie à des angoisses, j’ai le sentiment que la nourriture est devenue un refuge pour elle. Je surveille attentivement son alimentation et je lui interdis de grignoter. Je lui explique les bases simples de la diététique (surtout les sucres rapides!) et lui apprends à déchiffrer les étiquettes. Mon médecin traitant me conseille de continuer ainsi, et de ne surtout pas en faire une obsession en diabolisant le moindre bonbon! Elle ne doit pas me mentir sur le sujet, elle sait que je ne la disputerai jamais si un camarade a partagé une sucrerie avec elle, mais cela doit rester exceptionnel, et aujourd ’hui, elle le comprend parfaitement.
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La Koutoubia est la principale mosquée de Marrakech. L'appel à la prière résonne dans toute la ville.
Marrakech,
Retour au calme
Kévin Storme
Marrakech est l’une des plus belles villes d’Afrique. Mais son image s’est détériorée ces dernières années. En cause: le harcèlement envers les touristes, un attentat meurtrier, et un contexte géopolitique délicat pour l’ensemble du monde arabo-musulman. La ville semble toutefois attirer de nouveau. Arnakech. C’était le surnom en vogue donné par des touristes, exaspérés par les sollicitations incessantes des faux guides, commerçants et autres marchands du temple, à Marrakech. Il y a encore quelques années, voyager dans la «perle du sud» marocain était d’une pénibilité telle que beaucoup de voyageurs se juraient de ne plus mettre un pied sur le sol du royaume chérifien. «Si les vacanciers francophones sont les plus habitués au Maroc et savent un peu comment déjouer les pièges des faux guides (…), les Nordiques ou les autres Européens ne tolèrent pas ces attaques. Certains bouclent leurs valises sur le champ et refusent de terminer le séjour», déplorait Jebroune Mohamed, délégué du ministère du Tourisme à Marrakech, dans le quotidien national Le Matin.
Conscientes du préjudice pour l’image et l’économie du pays, les autorités ont mis le paquet pour redorer le blason de la ville, et plus généralement du royaume. Avec une police touristique habillée en civil et des peines pouvant aller jusqu’à six mois de prison fermes pour les faux guides, la ville a retrouvé un visage beaucoup plus serein. Pour qui est allé à Marrakech il y a plusieurs années, le changement est déjà flagrant à l’aéroport. Avant, des hordes de (faux) taxis jouaient des coudes et alpaguaient le chaland dans un brouhaha indescriptible en affichant des prix déments. Désormais, les taxis, tous officiels, font sagement la queue comme dans n’importe quel aéroport européen. Le tarif est fixe, annoncé et noté en grand sur les affichages officiels de l’aéroport: 100 dirhams vers la médina. Evidemment, si vous n’avez pas réservé votre riad à l’avance, attendez-vous à une flopée de gamins qui vous «guideront» dans les dédales de la médina
évasion
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vers un endroit «pas cher et confortable». N’en croyez pas un mot. Il s’agit juste d’un moyen pour ces gosses désœuvrés de se faire quelques dirhams faciles, sous l’ordre de parents qui les considèrent plus rentables dans la rue qu’à l’école.
Jamaa el Fna, spectacle en plein air Mises à part quelques discrètes sollicitations – un peu plus pressantes du côté de la place Jamaa El Fna ou chez les tanneurs – les rabatteurs sont beaucoup plus rares. Place Jamaa El Fna, c’est l’arène du spectacle de rue: musiciens gnawas, danses berbères, charmeurs de serpents, acrobates, conteurs, avaleurs de feu… La place est classée au patrimoine oral de l’UNESCO. Ça sent un peu la tradition «remarketée» pour les touristes, mais si on arrive à passer outre les nombreuses sollicitations, à la nuit tombée, l’esplanade garde son charme magique des 1001 Nuits. Et pour quelques dirhams, vous mangerez de bons petits tajines ou couscous en profitant de cette ambiance un peu surréaliste. La place est le point de départ vers les souks, qui figurent parmi les plus importants d’Afrique du Nord. Chaque souk a sa spécialité: les épices, les herbes, le cuir, les bijoux… Ils sont aussi largement tournés vers le tourisme, mais en s’enfonçant vers le nord de la médina, on rejoint des marchés plus traditionnels. La différence se voit tout de suite: presque plus de touristes, des rues sableuses et… un habitat plus dégradé. Néanmoins, même dans les échoppes à touristes, l’ambiance reste bon enfant. Certes, on y marchande, tradition oblige. Certes, les palabres peuvent durer des heures pour grappiller quelques dirhams. Mais le tout se passe généralement devant un bon thé à la menthe et surtout… avec le consentement du client! Avec une exception notable pour le quartier des tanneurs, qui reste le temple de l’arnaque. Impossible de passer outre les marchands du temple pour assister au travail de ces forçats du 21e siècle.
Infos pratiques Y aller: Charleroi-Marrakech: à partir de 80€ AR Dormir: Riad Monceau. Architecture traditionnelle avec piscine et jacuzzi, à 100 mètres de Jamaa el Fna. à partir de 140€ la double avec petit-déj.
manger: Palais Soleiman. Un lieu emblématique. Cuisine marocaine et méditerranéenne à partir de 50€ à la carte.
Fantômes de l’attentat de 2011 Ahmed, commerçant au souk Cherratine – le marché du cuir –, le regrette: «entre l’attentat du café Argana, sur la place Jemaa El Fna il y a quatre ans (17 morts, ndlr.) et le harcèlement systématique, les touristes sont moins nombreux. Il faut les chouchouter pour qu’ils reviennent et, surtout, pour qu’ils restent.» Et ce n’est pas dans le contexte actuel, après les attaques barbares menées en France contre Charlie Hebdo et l’hyper casher, que le tourisme va s’améliorer dans les pays musulmans. «Les amalgames vont bon train, analyse Fatiah, une Marrakchi habitant à Paris. Marrakech reste une ville pacifique et cultivée. Elle accueille ainsi de nombreuses manifestations culturelles comme un festival de cinéma mondialement connu. Le Maroc est aussi l’un des seuls pays musulmans à n’avoir pas été le théâtre de manifestations «anti Charlie» après les attentats. Les Marocains sont comme les paysages qui les entourent: accueillants et ouverts. La ville est située dans l’écrin d’une palmeraie aux pieds de l’Atlas. Elle émerge presque comme un mirage rougeoyant au coucher du soleil, dans la plaine semi-aride du Haouz. Bien que le désert soit encore loin, par-delà les montagnes, l’influence saharienne commence à se faire sentir. Marrakech est le point ultime de la route des caravanes reliant Tombouctou au monde arabe. On y échangeait autrefois des bijoux, des tissus… et des esclaves. D’où l’influence de la musique gnawa, venue d’Afrique noire, et les peaux plus foncées.
Des écoles coraniques pacifiques Marrakech est un peu la quintessence du monde arabe avec ses ruelles tortueuses, ses médersas et ses mosquées. La Koutoubia est la plus belle d’entre elles et son appel à la prière résonne dans toute la ville. Malheureusement, comme pour toutes les mosquées au Maroc, les non-musulmans ne peuvent y entrer. On se contentera des magnifiques tombeaux saadiens, lieu de sépulture des souverains d’un empire immense qui s’étendait sur tout le Maroc jusqu’au Mali actuel. Le lieu est aujourd’hui un havre de sérénité au milieu de la médina. Une sérénité qu’il est aussi possible de retrouver au palais El-Badi, bien qu’il soit un peu en ruines. Mais surtout dans le palais de la Bahia. On y visite des appartements de luxe, le harem du sultan et un jardin luxuriant au milieu d’un patio. Des jardins, la ville n’en manque pas. Surtout à l’extérieur des remparts. Impossible de passer à côté d’une balade en calèche dans la palmeraie, ou de se perdre dans les jardins Majorelle. Au coucher de soleil, les jardins de la Menara offrent l’image d’Epinal de Marrakech. Des palais se reflétant dans des bassins, au beau milieu d’une palmeraie, avec, en toile de fond, l’ocre de la ville et les montagnes enneigées de l’Atlas. Marrakech est aussi connue pour ses «medersas». Un mot qui fait peur et désigne les écoles coraniques. La Medersa Ben Youcef était l’une des plus réputées de la cité. On y apprenait la théologie évidemment. Mais aussi les sciences, les maths, la littérature… Recouverte de mosaïques, la cour est remarquable par ses superbes arcades. On y visite encore les chambres des étudiants. Plus loin, le palais Mnebhi, superbement restauré dans les années 60, abrite le musée de Marrakech. Cette fondation présente une collection de céramiques, de manuscrits enluminés, des lithographies, des aquarelles et des expositions de peintures contemporaines. Espérons qu’un jour, on pourra même y présenter des dessins. En toute sécurité.
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Entre tradition et modernité, la légende Baccarat Peu de marques évoquent un tel luxe, un tel raffinement et un tel savoir-faire. Nous avons passé la frontière et nous sommes rendus en Lorraine, dans la petite ville de Baccarat, afin d’en apprendre davantage sur cette cristallerie historique, où design, création et exclusivité sont intimement liés. Quelle est l’histoire de cette vénérable Maison qui a récemment soufflé ses 250 bougies en grande pompe? Comment se renouvelle-t-elle? Quels sont ses projets? Enquête sur un sujet étincelant. Aurélie Guyot
A la table des rois
Baccarat aujourd’hui
Parcourir les 250 ans d’histoire de Baccarat, c’est tout simplement voyager dans le temps et de par le monde, à travers plus de deux siècles de vie politique, culturelle et économique accompagnant les débuts de l’industrialisation au XIXe siècle jusqu’à son évolution vers la mondialisation au XXIe siècle! Flashback: initialement, la cristallerie Baccarat n’était autre qu’une petite verrerie, manufacture autorisée par le roi Louis XV, à l'instigation de l’Evêque de Metz soucieux d'écouler l'importante production locale de bois de chauffage. Elle deviendra officiellement une cristallerie en 1817 et sa première commande royale sera signée Louis XVIII, qui ordonna la création d’un service de verres. Il sera bientôt suivi de Charles X, de Louis-Philippe, puis de Napoléon III, et devient très rapidement le symbole d’un art de vivre et du design «à la Française» que le monde entier souhaite imiter. Les maharadjahs indiens commandent alors du mobilier, le tsar Nicolas II commande son fameux candélabre, puis les ouvriers doivent souffler le cristal pour une collection unique de luminaires pour le palais de Dolmabahçe à Istanbul, la cour du Japon emboîte le pas… La créativité et le savoir-faire de la cristallerie sont enviés par tous, et chacun se presse aux différentes Expositions universelles pour admirer les chefsd’œuvre de la Maison, magnifiquement designés et réalisés bien sûr, mais qui sont aussi des pièces à l’avant-garde du progrès, comme seule Baccarat sait alors les réaliser.
Après une traversée du désert suite au désintérêt des nouvelles générations pour le cristal et à un certain endormissement créatif de la Maison, Baccarat sort de sa léthargie et signe des collaborations avec de prestigieux designers, redessine ses classiques et imagine de nouvelles collections au look pointu et avant-gardiste. Classique et contemporain se côtoient: ainsi, le vénérable service Juvisy gravé du chiffre de la République française orne depuis 1899 les tables d’apparat de l’Elysée… Et Philippe Starck ose noircir les verres Harcourt. Aujourd’hui, le designer japonais Yasumichi Morita a imaginé avec les artisans de la cristallerie le plus grand lustre jamais conçu de son histoire, un véritable chef-d’œuvre de lumière de 8m40 de hauteur, 4m60 de diamètre, 410 lumières, 176 branches, 26 500 pièces de cristal pour un poids total de 2 tonnes. La marque sort également un nouveau parfum, Rouge 540, un fleuri ambré boisé imaginé par le célèbre Francis Kurkdjian, et imagine sa première collection de foulards en soie. Devenue symbole de création, de luxe et de raffinement, les palaces repassent aussi commande et Baccarat se retrouve à nouveau sur les tables les plus prestigieuses. Couleurs, formes, univers… la griffe ne se refuse rien et explore de nouveaux territoires. Une démarche incontournable pour rester fidèle à elle-même. Suivez toute l’actualité de Baccarat sur son site www.baccarat.fr ou sa page Facebook, et n’hésitez pas à vous rendre au Musée Baccarat 11 Place des Etats-Unis à Paris, ou au Musée du Cristal à Baccarat.
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MAKE, en direct du salon Maison & Objet 2015 Il est un rendez-vous que la Rédaction attend chaque année avec beaucoup d’impatience… Pour rien au monde, nous ne manquerions les rendez-vous Maison & Objet! Et l’édition 2015 ne nous a pas déçues, entre objets déco non identifiés, concepts novateurs et designers prometteurs. D’autant plus que la thématique de cette année, MAKE, était tout spécialement inspirante. Que fallait-il en retenir? Quels seront les succès de demain? Quels stands ont retenu toute notre attention? Réponses, coups de cœur et idées shopping dans notre dossier spécial. Aurélie Guyot
Mise en bouche 5 jours de salon, plus de 3000 exposants, près d’une vingtaine de secteurs répartis sur 8 halls, des dizaines de conférences passionnantes sur le monde du design… Maison & Objet donne le tournis. Autant vous dire que nous avions chaussé nos sneackers et soigneusement préparé nos pérégrinations... Tout est parti de cette problématique, posée tel un cri de guerre: MAKE. Les responsables de cette édition 2015 expliquent en effet que «l’ère n’est plus au laisser-faire. Chacun veut reprendre la main. Le fait maison séduit de plus en plus. Les savoir-faire de tradition redonnent de la valeur aux objets manufacturés. Le dernier luxe consiste à revenir sur l’essentielle beauté du geste et de la matière sublimée. On aime regarder dans les coulisses de la création où se manufacturent les objets d’exception. Makers et artisans redéfinissent les règles d’un alter-design. La contemplation de la nature, le génie de la main et les avancées technologiques balisent l’évolution d’un monde en train de se refaire.» Comment ne pas être séduit? Suivez le guide!
Néo-artisans Gros coup de cœur pour la sélection proposée par Elizabeth Leriche, fondatrice du bureau de style du même nom. Douceur, poésie, mais aussi savoir-faire d’exception et traditions sont au programme, comme à travers les créations extrêmement simples et justes de ce jeune designer venu de Copenhague en plein travail de poterie; nous sommes restées subjuguées par ses gestes à l’apparence simple, mais hautement techniques. Les poteries s’exposent sur un mur et se déclinent dans des coloris et des formes douces et rondes. On les imagine très bien sur un plan de travail d’une cuisine contemporaine.
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› Actu Pour retrouver encore plus de détails et de photos de cette édition du Salon Maison & Objet, rendez-vous sur la toile, qui fut elle aussi en effervescence durant ces quelques jours: la page Facebook de l’événement retrace jour par jour l’actualité du Salon et vous propose une sélection de dossiers et de photos de stands. Idem du côté de la page Marie-Claire Maison, partenaire de l’événement, où vous pourrez visionner des petites interviews. Le compte Twitter @maison&objet vous fait vivre les réactions en direct. Pas de compte Instagram, mais des dizaines de photos inspirantes sur Pinterest et des vidéos pour faire le plein d’idées sur Viméo. Pour terminer, tapez www.maison-objet.com pour retrouver le détail des exposants, les dates de la prochaine édition, le plan du Salon, etc. Idem du côté des objets tressés, mettant en avant les ancestrales techniques de vannerie d’Afrique. Nous ne saurions expliquer pourquoi, mais ces objets nous touchent! Elizabeth Leriche explique alors que le savoir-faire doit être légué, et que nos sociétés actuelles ont malheureusement perdu ce lien de transmission. C’est pour cette raison qu’elle a souhaité exposer, au-dessus de chacun des paniers tressés, la photo de son auteur… qui, en premier lieu, n’est autre que la grandmère qui a transmis ses techniques à sa fille, qui a elle-même reproduit ses gestes avec sa propre fille. Ce qui fascine également à travers cette évolution de production d’objets, c’est de constater que chacune de ces femmes s’est approprié les savoir-faire, pour insuffler à ses créations sa propre sensibilité et les tendances de son époque. Autre leitmotiv des tendances déco actuelles: le besoin de participer à la création de son futur objet. Les consommateurs en quête de personnalisation et de sens que nous sommes devenus insistons en effet pour contribuer au processus créatif. Nous avons flashé sur un vase en marbre acheté sous forme de bloc. A nous, avec un marteau, de briser les plaques de marbre afin de laisser apparaître les contours de notre futur objet. Un vase unique, conceptuel, qui raconte une histoire bien originale!
Techno Made Place à présent à l’interprétation de Vincent Grégoire, directeur du pôle lifestyle du cabinet de tendances Nelly Rody. Son stand a des allures de navettes spatiales, avec ses modules en
forme de losanges et triangles suspendus au plafond, recouverts du papier cuivré métallique des combinaisons de survie… Pour lui, MAKE c’est bien sûr le travail de la main, mais c’est aussi tous ces nouveaux univers nous permettant de nous exprimer de manière plus futuriste. Cette tendance a donné naissance à des machines bienveillantes, qui facilitent notre quotidien: assistants connectés dans nos maisons, travaux d’ingénieurs et de scientifiques soucieux de notre bien-être… Autant de capteurs, de robots, de machines et d’électroménager au look pointu et ergonomique. Des casques audio nouvelle génération aux couleurs flashy sont exposés sous des cloches de verre, les robots ménagers de demain nous sont présentés… Cette domotique promet une amélioration de notre bien-être et des expériences de vie inédites. Nous sommes volontiers preneuses!
Coups de cœur Rien de tel que de f lâner dans les allées du salon pour dénicher des petites perles déco! On a repéré plein de jolies choses pour vous: Les petits pots de f leurs blancs peints avec une lettre et à fixer au mur signés Design Letters & Friends! Composez des phrases ou des mots inspirants tout en faisant entrer la nature chez vous. Le must est de varier les formes et les types de plantes, technique qui apportera contraste et dynamisme: cactus, petite plante grasse, feuillue… On recommande ces compositions pour un bureau, afin de créer une © Seletti ambiance zen propice à un travail efficace. Nous avons aussi craqué pour les gros coussins doux et moelleux édités par Sentou, une marque dont nous sommes déjà fans. En forme de globes ou d’œufs, leur accumulation crée un étonnant jeu de volumes, où l ’on souhaite se perdre pour une sieste réconfortante. Mention spéciale au jaune acidulé, qui réveille avec douceur le look d ’un salon un brin trop sage. Nous avions déjà repéré et beaucoup aimé cette tendance, on vous encourage donc à la reproduire chez vous, pourquoi pas dès votre entrée pour planter le décor: le mur de miroirs! Ceux proposés par la marque Jardins d’Ulysse sont parfaits: contours en rotins de formes et de tailles différentes, miroirs tantôt ronds tantôt ovales… Un concept idéal pour créer le parfait effet graphique. Une fois n’est pas coutume, nous sommes obligées de vous parler de rose! Il se fait pastel et ingénu, impossible de lui résister. Cinna le décline en chaise design et canapé confortable, on en mangerait… En parlant de gourmandise, nous sommes ravies de voir que la tendance «ananas» se confirme. En bibelot doré, comme chez Pols Potten, il apporte un côté décalé et exotique à votre déco. On l ’adore aussi en version textile, comme sur des plaids ou des coussins. Enfin, pour terminer par une note lumineuse, nous sommes revenues avec des néons dans nos valises: lettres ou chiffres colorés (Seletti), applique en forme d ’étoiles pour chambre de stars, tuyaux esprit récup industrielle vus chez & Tradition… Cette édition Maison & Objet 2015 nous aura bien éclairées! Vivement la prochaine…
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Ce mois-ci, nous avons puisé dans le plus rutilant de Maison & Objets et nous l’avons associé à des marques ultra abordables. Qui a dit que le bling-bling coûtait un bras?
Quand l’or pare les objets les plus utiles.
Roche Bobois L’un des must have de la marque dans un coloris doux et un motif printanier. Pour calmer le jeu.
Pixel Brass, Ilia Potemine à la Gallery S. Bensimon L’alliance du bois et de l’or. Oui, le minimaliste peut être bling-bling.
H&M Home Moelleux et scintillant, l’or décore votre canapé.
Lampes Light Drop, Pulpo De l’or pour éclairer la pièce d’une lueur chaude et tamisée.
Habitat Des couverts tout d’or vêtus, à faire pâlir d’envie la famille Kardashian!
chris a testé
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j’ai testé les Sites de rencontre Christine MICK
Il a craqué pour une jeune maîtresse, Me voici redevenue célibataire à l’âge où d’autres deviennent grands-mères! J’ai donc décidé de batifoler avant de retrouver un prince charmant et aimant. Un peu âgée, mais ultra connectée, j’opte pour une inscription immédiate les sites de rencontre. D’après les propos de mes amies, il me suffirait d’effectuer mon choix en fonction de mes attentes (love story torride ou super copain?), mais aussi de mes centres d’intérêt (le vin et le cinéma). Récit de mon expérience love 2.0. S’inscrire sur un site de rencontre, c’est comme se préparer à un entretien d’embauche, il faut soigner tous les détails, à commencer par le CV (et la photo), ainsi que la lettre de motivation. En langage «drague», cela se traduit par la constitution d’un profil dûment rempli pour espérer attirer l’attention d’un charmant célibataire dans cette grande surface de l’amour. Une pose lancinante, un décolleté plongeant et un sourire «duck face» ne laissant aucune place aux doutes concernant mes objectifs, j’ai préféré insérer un portrait rieur en prenant soin de ne pas abuser d’un célèbre logiciel de retouche! La description demandée par certains sites s’avère digne des tests des cabinets de recrutement, celui de meeticaffinity propose l’envoi d’une analyse complète de la personnalité et de son système de valeur. Dubitative devant certaines questions, j’ai néanmoins accepté le jeu jusqu’au bout et créé mon premier profil. Quelques clics plus tard, me voici transformée en «AnnaKitty», le choix du pseudo étant en rapport direct avec le roman de Tolstoi, il témoigne de ma culture littéraire tout en me distinguant des KiKi22 ou autre Pupuce567! J’ai promis une bonne humeur constante, un amour des voyages, une passion pour les animaux et même les enfants. En effet, sans trop s’éloigner de sa véritable personnalité, il convient tout de même de ne pas dévoiler ses défauts tout de suite.
Quelques heures après la validation de mon profil par le site, des fenêtres s’ouvrent et les premiers prétendants entrent en contact. Il y a d’abord «Rocco25», qui adore les vacances, mais qui ne possède que des photos prises dans son salon, arrive ensuite «leplusbeaudetous» qui me parle de son dernier partiel. «lapoutre75» me fait immédiatement état de ses attributs. «petitpoissonrouge» m’interroge sur mon poids après un bref échange de banalités. Totalement à l’aise avec mes kilos, je lui demande s’il aime la pêche. Il acquiesce et je lui écris «ça tombe bien, je serai ta baleine». Il disparaît dans son bocal et ne cherche plus à dialoguer. Après quelques jours de vagabondage virtuel, je n’ai toujours pas trouvé mon prince charmant. Ni mon coup d ’un soir, d ’ailleurs. J’ai discuté oenologie avec «chabliscorton», mais lorsque ce dernier m’a priée de ne pas le contacter après 19h ou le week-end, j’ai rapidement compris qu’il partageait sa vie avec madame Chabliscorton. Et puis certains m’ont donné envie d’aller plus loin que le clavier et l’écran de mon ordinateur. Il y a eu de vrais rendez-vous comme avec «Pittford». Il m’a expliqué que son pseudo était en lien direct avec son physique: mi-Brad Pitt, mi-Tom Ford. Tout le monde ment sur les sites de rencontre, ma rencontre du jour battait des records. J’ai néanmoins passé un peu de temps en sa compagnie, nous avons échangé sur nos vies, nos envies, mais je ne sentais aucune attirance. Au moment de l’addition, quand il me demanda de régler la moitié de la note, j’ai décidé de ne jamais le revoir. Quadra sur le marché de l’occasion, j’ai vite compris que ces échanges ne me mèneraient nulle part. Je restais convaincue qu’une rencontre amoureuse devrait me surprendre et provoquer des sentiments étonnants. Répondre à un besoin ou combler un manque en cherchant un partenaire correspondant immédiatement à mes critères me priverait de cette magie du premier instant. AnnaKitty a choisi de disparaître et d’accepter un dîner chez des amis!
BÉNÉFICIEZ DES CONDITIONS FESTIVAL DU MEUBLE 2015 DU 7 AU 15 MARS
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Burgers, bagels & Co Magali Eylenbosch
Les petits pains fourrés ont la cote. Et plus question de faire dans le genre fast-food. Aujourd’hui, Bagels et autres burgers se déclinent sur des modes, classiques, fantaisistes, voire gastronomiques. Place à l’imagination… et au goût! Dites burger et on vous répond malbouffe. Eh bien non! Les petits pains, fourrés intelligemment, peuvent répondre parfaitement aux règles d’une alimentation variée et équilibrée. Et c’est tellement bon que ça nous booste le moral. Dans la plupart des capitales, on voit d’ailleurs de nouveaux restos et food trucks qui les mettent à l’honneur et les meilleurs affichent complet.
Burgers, bagels & co, de Caroline Wietzel, aux éditions First, © Philippe Vaurès Santamaria.
Le pain, mon essentiel Pas de bon hamburger ou de succulent bagel sans bon pain. En grandes surfaces, on trouve quelques pains spongieux qui ressemblent vaguement à des burgers. Ok, ça dépanne quand le programme est serré, mais ce n’est pas franchement intéressant. Lancez-vous dans la réalisation de buns maison. Le but? Réaliser un pain brioché, moelleux, goûteux, dont la texture ne se déchire pas et ne devient pas pâteuse au contact de la viande chaude. Avec un robot, c’est l’enfance de l’art, une fois que vous avez la bonne recette. Attention, la pâte doit impérativement avoir le temps de monter (2 heures minimum). Le mieux est de le préparer la veille et de simplement poser un film alimentaire légèrement huilé sur le bol avant de le placer au réfrigérateur. Il faut parfois tester plusieurs recettes avant de trouver sa préférée. A noter que le résultat est toujours meilleur en utilisant de la levure fraîche, mais c’est peutêtre une question d’habitude. Avant d’enfourner, badigeonnez vos boules de pâte de lait et saupoudrez-les de graines de sésame, de carvi ou de pavot. La cuisson dure environ 20 minutes à 200°C. Surveillez de près, chaque four est différent. Ne vous découragez pas si le premier test n’est pas à la hauteur de vos espérances. Il faut parfois trois ou quatre essais avant d’arriver au résultat parfait.
Idem pour le bagel. Ce petit pain, contrairement aux idées reçues, n’a pas été inventé outre-Atlantique. Au 17e siècle, il faisait déjà partie du livre de recettes de la communauté juive de Cracovie. En revanche, c’est à New York qu’il est devenu super tendance. Le but: obtenir de beaux petits pains, bien ronds, mais pas trop épais, avec un beau grand trou au milieu. Pour le réaliser, il faut non seulement maîtriser la cuisson au four, mais aussi la technique du pochage. Lorsque vous façonnez vos petits pains, veillez à ce que le trou central soit large de 6cm. En poussant, puis en cuisant, le trou a tendance à se refermer. Prévoyez suffisamment de temps, parce qu’il s’agit également d’une pâte levée. Il faut donc la laisser pousser pendant environ 2 heures. Lorsque vos pâtons ont doublé de volume, il vous faudra les pocher dans de l’eau bouillante additionnée de sel, de fécule et de cassonade, environ 45 secondes des deux côtés. Ensuite, il suffit de les badigeonner d’un peu d’œufs et de les saupoudrer de graines (ou pas), à l’instar des buns, avant de les passer au four. Avant de les garnir, il est possible de les griller, afin d’obtenir un goût légèrement caramélisé. C’est une recette qui rappelle davantage les bagels de Montréal que ceux dégustés à New York, un peu plus salés. Cela dit, les temples du bagel proposent de multiples variantes genre multigrain, épinard, oignon, ail, cannelle... Rien n’empêche d’apporter un petit plus à la pâte. Encore une fois, faites des essais. D’autres petits pains font fureur en ce moment. C’est le cas du fameux pistolet belge, particulièrement apprécié
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Pour la moutarde, place aux produits aromatisés ou à l’ancienne si vous le souhaitez, mais rien ne vaut la vraie moutarde de Dijon. Elle «arrache» un peu, c’est vrai. Vous aimeriez proposer quelque chose de plus original? Pas de problème, tant que vous équilibrez les différents ingrédients. Avec un hamburger, il faut de la sauce. Sans quoi, ça devient vite un étouffe-chrétien. Il faut aussi un jeu de textures. Même si vous réalisez une recette 100% végétarienne. On le répète souvent, il faut du moelleux, du croquant et de l’acidité pour que ce soit bon. Du peps, il n’y a que ça de vrai! Du côté de la garniture traditionnelle du bagel, la cream cheese est naturellement au hit-parade. Genre Philadelphia ou Saint-Môret. On la tartine nature ou on rajoute du saumon fumé, des légumes (coup de cœur pour mélange à l’italienne, aubergines et courgettes grillées, tomates séchées, qui se marie à merveille avec le bagel), des fruits frais ou secs, etc. Le pastrami est également très apprécié aux Etats-Unis. Vous en trouverez naturellement dans une épicerie casher, mais vous pouvez aussi le remplacer par des tranches de rosbeef, ou simplement du filet de poulet ou de dinde si vous préférez la viande blanche. Les becs sucrés ne sont pas en reste. Essayez le duo fromage blanc- fraises fraîches, avec ou sans miel. C’est délicieux.
Une version gastronomique
pour sa mie super aérienne et sa croute ultra-croquante. Un snack bruxellois, situé au cœur du quartier du Sablon, a remis ce produit typique au goût du jour et a été parrainé par de grands chefs. En Belgique, la plupart des boulangeries le proposent, mais vous pouvez également le fabriquer. La levée de la pâte est plus rapide que celle du hamburger ou du bagel, mais ce petit pain doit être consommé très frais. Le jour même, il est délicieux.
La garniture, cerise sur le gâteau Là, ça devient vraiment intéressant! Les petits pains, c’est fait. Comment allez-vous les garnir? Tous les ingrédients sont permis: viande, volaille, poisson, légumes et autres préparations plus sucrées. N’oubliez pas les condiments qui font la différence. Vous avez décidé de revisiter un classique? Le cheeseburger a toujours son petit succès. Pensez toujours à la qualité des produits. Une belle viande rouge, bien assaisonnée, bien grillée, c’est exquis. Rien ne vous empêche de la couper au couteau si vous désirez avoir davantage de texture. Exit les deux feuilles de salade dépressives. Il vous faut plutôt de la verdure bien croquante, bien fraîche. Pourquoi pas une belle tranche de tomate? Quand au fromage, un succulent cheddar venant tout droit de chez le fromager vous fera fondre de plaisir. Le ketchup et la moutarde sont incontournables. Pour accompagner vos burgers ou autres grillades, réalisez un ketchup-maison. C’est ultra-facile, et dans un pot stérilisé et hermétique, vous pourrez le conserver un bon mois au réfrigérateur.
Servez un burger chic pour épater l’assemblée. Il suffit de le garnir de pommes caramélisées, d’une tranche de foie gras poêlé et d’une confiture d’oignon. Accompagnez-le de frites de potiron et d’une petite salade de feuilles de chêne à l’huile de noix et chips de bacon. Ce n’est pas compliqué à réaliser et ça fait son petit effet.
En accompagnement Si bagels et pistolets sont plutôt des variantes du sandwich classique, le burger est considéré comme un plat à part entière. On le sert bien souvent avec des frites. Là encore, misez sur les bonnes grosses frites maison, même en plus petite quantité, plutôt que sur le sachet congelé. C’est tellement meilleur. Ne zappez pas la salade, c’est rafraîchissant, rassasiant et ça vous permet d’apporter de la couleur sur l’assiette. Si vous voulez faire plus typique, préparez du coleslaw, une salade à base de chou blanc qui est souvent proposée en side dishes avec les hamburgers ou club sandwichs. Elle est relativement bien relevée. La recette de base contient du chou blanc et des carottes râpées, du yaourt nature, un brin d’aneth frais, de la mayonnaise, du vinaigre blanc, du sel et du poivre. J’ajoute souvent des raisins secs (ramollis dans l’eau chaude) ou une pomme coupée en petits morceaux, et je préfère le vinaigre de cidre au vinaigre blanc, mais c’est une question de goût.
gourmandises
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recettes {BURGERS, BAGELS & CO} Recettes extraites de Burgers, bagels & co, de Caroline Wietzel, aux éditions First, photographies de Philippe Vaurès Santamaria, 88 pages
Le Cajun Burger
2 Le Bagel des bois
Préparation: 30mn – Cuisson: 30mn
Préparation: 30mn – Cuisson: 12mn
Pour 4 personnes
Pour 4 personnes
4 pains à burger + 3 filets de poulet + 1 poivron rouge + 1 poivron jaune + 6 tomates rondes + 1 bouquet de basilic + 2 cuillères à soupe de noix de cajou + 4 cuillères à soupe de cream cheese + 1 cuillère à soupe de beurre de cacahuètes + 4 cuillères à soupe d’huile d’olive + Tabasco© + 2 gousses d’ail + fleur de sel + poivre du moulin 01. Hachez les filets de poulet et déposez-les dans un saladier. Concassez les noix de cajou au pilon. Lavez et ciselez le basilic et incorporez le tout à la viande. Formez des steaks sans comprimer la viande.
02. Lavez, coupez en 2 et épépinez les poivrons. Enfournez-les sous le gril du four environ 20mn, le temps que la peau noircisse. Pelez-les avec la pointe d’un couteau. Versez la moitié de l’huile d’olive dans une poêle et faites-y revenir les lamelles de poivrons avec les gousses d’ail épluchées.
03. Lavez les tomates et faites-les frire dans une autre poêle avec le reste de l’huile d’olive. Salez et poivrez. Versez quelques gouttes de Tabasco©. Ecrasez cette purée à la fourchette. Fouettez le cream cheese et le beurre de cacahuètes dans un bol.
04. Faites fondre une noix de beurre dans une poêle et placez-y les steaks de poulet. Coupez les pains en 2 et réchauffez-les quelques minutes dans une poêle sans matière grasse. Nappez les deux pains de crème au beurre de cacahuètes, puis ajoutez la sauce tomate sur une seule face. Déposez la viande puis les poivrons et chapeautez. Servez sans attendre.
4 bagels + 120g de myrtilles + 100g de cream cheese + 100g de mascarpone + 2 cuillères à soupe de sirop d’érable + 120g de granola + 1 cuillère à soupe de sucre cristallisé
01. Dans un saladier préalablement placé 15mn au réfrigérateur, montez presque en chantilly au batteur le cream cheese et le mascarpone. Sucrez en ajoutant le sirop d’érable. Mélangez soigneusement. 02. Passez rapidement les myrtilles sous un filet d’eau fraîche et essuyez-les délicatement. Réservez. Faites chauffer une poêle et versez-y le granola. Laissez-le colorer légèrement.
03. Coupez les bagels en 2 et réchauffez les quelques minutes, intérieur contre la poêle sans matière grasse.
04. Nappez les 2 bagels de crème. Saupoudrez de granola encore chaud et enfoncez quelques myrtilles dans la crème. Saupoudrez de sucre avant de chapeauter. Ce bagel est parfait pour une pause sucrée en milieu de journée, accompagné d’un thé aux fruits rouges.
Astuce En saison, on peut mettre des framboises fraîches et des fraises coupées en dés. On peut faire son granola soi-même en passant au four 150°C et pendant 30mn des flocons d’avoine et de blé avec un peu de miel et un trait d’huile végétale.
Astuce Pour gagner de précieuses minutes, vous pouvez remplacer les poivrons par un chutney tout prêt. Pour éplucher plus facilement les poivrons, placez-les dans un sac en plastique en attendant qu’ils refroidissent.
Retrouvez + de recettes sur www.femmesmagazine.lu/Cuisine
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RENAULT Twingo: fun & Smart! La nouvelle Twingo fait peau neuve et change tout. La citadine 3 portes se mue en «microcar» 5 portes en s’inspirant fortement d’une certaine Smart Forfour… antonio da palma ferramacho pour Carcoach.lu
La Twingo troisième génération n’a plus rien à voir avec ses ancêtres, elle gagne 2 portes, perd 10cm en longueur (3,59m) et son moteur migre sous le coffre pour entraîner les roues arrière. Tout cela parce qu’elle partage sa plateforme avec la nouvelle Smart Forfour dans le but évident de faire des économies au niveau des investissements industriels. Mais apparemment, cela ne plaît pas à tout le monde…
Esprit, es-tu là? En effet, nombreux (journalistes) lui reprochent d’avoir abandonné le concept du modèle originel… A savoir, sa fameuse banquette arrière coulissante qui lui permettait de moduler la taille du coffre ou l’espace aux places arrière. En fait, sa nouvelle architecture le lui interdit puisque son moteur, implanté à l’arrière, impose une banquette fixe, tout en limitant le volume disponible pour le coffre. Pour se racheter, elle gagne 2 portes arrière (pour un accès plus aisé) et le rabattement du siège passager qui, avec celui des dossiers arrière, permet de charger des objets de 2,30m de long. En réalité, ce qui dérange, c’est que ces changements sont dictés par l'alliance Renault/Mercedes pour construire leur Twingo/Smart sur une plateforme commune et, pour le coup, cette Twingo adopte les recettes de la Smart plutôt que l’inverse! Voilà qui est plus clair…
{Les plus} + Plaisir de conduite / maniabilité + Moteur pêchu + Connectivité / Multimédia +Look sympa
{LES MOINS} - Modularité limitée - Direction trop légère à haute vitesse - Freins trop sensibles - Bourdonnement du moteur à bas régime
{LE prix} A partir de 13 450€
Bonne bouille Excepté ce détail, il faut bien avouer qu’elle nous plaît bien cette Twingo, à commencer par sa plastique fort réussie. Fun et sportive, sa petite bouille sympa n’est pas sans rappeler la R8 des années 1960, alors que son postérieur aux ailes rebondies fait référence à la fameuse R5 Turbo… On imagine déjà de la future version RS! L’habitacle est agréable et jouit d’un bon agencement des commandes et d’un programme de personnalisation haut en couleur. La présentation de bonne facture et la possibilité de connecter plusieurs Smartphones aux systèmes multimédias R-LINK ou R&GO sont d’autres qualités marquantes. En bonne Renault qui se respecte, les multiples espaces de rangement sont au rendez-vous.
Conduite amusante, mais… La conduite de la Twingo est une bonne surprise à bien des niveaux. D’abord, sa position de conduite mi-haute vous rassurera, mesdames, en vous donnant l’impression de conduire une plus grande voiture. Ensuite, son moteur TCe 90 a la pêche; de quoi s’extirper de la lenteur du trafic urbain avec dynamisme… non, elle ne se traîne pas cette petite! Mais ce qui plaît réellement, c’est son agilité et son diamètre de braquage ultracourt (8,6m) qui autorisent le «U-turn» n’importe où et le stationnement dans un mouchoir de poche… L’engin idéal pour la jungle urbaine, contrairement à ces inutiles et volumineux SUV. En contrepartie, sa direction ultralégère et son moteur arrière déstabiliseront les moins téméraires, tant ils font «flotter» le train avant à haute vitesse. Un simple phénomène, sans conséquence sur sa stabilité, mais bien réel. En conclusion, la nouvelle Twingo est attachante à bien des égards, elle nous a séduits par son dynamisme et son côté fun. Certains la trouveront pas assez Twingo, voire trop Smart. Nous, on l’a trouvée malicieuse!
INSIDE Luxembourg
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Inside Luxembourg!
› Du nouveau à l’hôtel Le Royal!
Le Royal fait peau neuve, et, le temps des travaux, un bar éphémère a ouvert ses portes. Né de la rencontre entre Le Royal et l'artiste Jacques Schneider, c'est un endroit très conceptuel que l'on découvre. «J'ai pensé les lieux pour que ce soit comme à la maison», nous prévient l’artiste. Atmosphère feutrée et cosy, et plus de 300 œuvres accrochées pêle-mêle aux murs: des toiles et des dessins de l'artiste, bien sûr, mais également une centaine de photographies issues de la Photothèque de la Ville de Luxembourg. L'ambiance se veut éclectique, colorée et chaleureuse. A découvrir aussi, les 5 cocktails pensés par l’artiste, pour accompagner l’une des suggestions gourmandes à la carte, à déguster de 12h à 22h30.
› La Table de Frank distinguée par le Gault&Millau C’est avec une note de 13/20 que le restaurant La Table de Frank, situé à Steinfort, a fait son entrée en 2015 dans le prestigieux guide Gault&Millau. Une distinction qui comble l’équipe et salue leur travail de créativité, leur recherche d’excellence et leur parti pris de faire la part belle aux produits de saison et de première qualité. Une belle reconnaissance pour le chef David et sa brigade, qui oeuvrent avec passion depuis 2011, date d’ouverture du restaurant. 10 route d’Arlon, à Steinfort - Tél.: 27 39 52 25
› RITUALS Cosmetics s’implante à Luxembourg
C’est le 5 février dernier que RITUALS Cosmetics a ouvert sa première boutique au GrandDuché. Après les 350 boutiques ouvertes à travers le monde en 15 ans, c'est dans la galerie commerciale Auchan Kirchberg que l'enseigne a choisi de s'installer afin de faire découvrir à la clientèle luxembourgeoise sa gamme de soins corporels, mais aussi ses luxueux produits pour la maison. L'offre comprend également des produits de maquillage à base de pierres précieuses, des thés, des bougies et soins inspirés de la nature. Résolument, RITUALS Cosmetics s'impose comme la marque «slow shopping», entièrement consacrée au bien-être. 5 rue Alphone Weicker, Galerie commerciale Auchan, Luxembourg Kirchberg.
12 boulevard Royal, à Luxembourg Tél.: 24 16 16 1 Retrouvez + d’actus sur le Luxembourg sur www.femmesmagazine.lu/Actus
› Les merveilles de l’Ile Rouge C’est le 19 février dernier, que Trésors Lointains a inauguré sa 1ère boutique au cœur du centre de ville de Luxembourg. Découvrez de nouvelles saveurs, de jolis objets issus de nombreux voyages à Madagascar. Tous racontent une histoire ou rappellent une rencontre, évoquent une senteur, tous sont récoltés ou réalisés à la maison et sont de qualité exceptionnelle. Une boutique qui vous fera voyager vers l’Ile Rouge. 9-11 rue Louvigny à Luxembourg-Ville Tél.: 26 20 12 10 www.tresorslointains.lu
20.200 exemplaires Affilié au CIM Direction Maria Pietrangeli Patricia Sciotti Rédactrice en chef Maria Pietrangeli
› Avis aux shoppeuses!
Toute nouvelle dans la galerie commerciale Auchan Kirchberg, Atalante, boutique de chaussures et d’accessoires pour femmes, ouvrira ses portes courant du mois de mars. C’est au 1er étage que vous découvriez le nouveau shop et sa gamme de chaussures hautgamme en provenance d’Italie, pour la plupart. Découvrez aussi, les collections de célèbres marques comme Repetto, Sonia Rykiel, ou encore Robert Clergerie. Bon shopping! 5 rue Alphone Weicker, Galerie commerciale Auchan, Luxembourg Kirchberg.
› ikki célèbre la femme! IKKI célèbre l’événement avant l’heure, vendredi 6 mars 2015, de 18h à 20h, lors d’une édition spéciale de «Sushis & Champagne», l’afterwork le plus glamour du Luxembourg. Partagez un agréable moment entre amies et profitez des animations et avantages exclusifs que vous réservent les parfumeries Ici Paris XL. Parking de la Brasserie, 400 places à quelques pas seulement de l’IKKI. 19-21, Rives de Clausen à Luxembourg - Tél.: 49 69 40 www.ikki.lu
› 9 Bulles devient Mamoon!
Rédacteurs Fabrice Barbian Lisa Beys Sarah Braun Emma Braggio Dr. Marc Charles Dr. Oswaldo Mazariegos Solis Magali Eylenbosch Frédéric Frabetti Godefroy Gordet Aurélie Guyot Antonio Da Palma Ferramacho Christine Mick Catherine Nitelet-Vedder Michèle Rager Carmen Rimondini Dominique Sander-Emram Karine Sitarz Kévin Storme Stagiaire: Léna Fernandes graphiste Julie Mallinger Stagiaire: Maëlle Schollaert
C’est le 12 février dernier que Mamoon Maternity Fashion s’est installée à Strassen, à la place de l’enseigne 9 Bulles. Un changement de style, de nom et de look! Florence a sélectionné parmi les marques les plus tendances et de la meilleure qualité pour offrir à sa clientèle un large choix de vêtements de grossesse: Queen Mum et Queen Mum Sisters, Fragile, Pas de Deux, ou encore Boob, une marque suédoise reconnue pour ses vêtements naturels (100% Oeko-Tex). A cela s’ajoute un rayon lingerie de grossesse et allaitement, ainsi qu’une ligne de maillots de bain, Ultraviolettes. Mamoon Maternity Fashion, c’est aussi et surtout un accueil et un conseil personnalisé, afin d’accompagner les femmes à chaque étape de leur grossesse. Enfin, chaque mois, des ateliers seront organisés autour des thèmes de la grossesse et de la maternité. 143-147 route d’Arlon, à Strassen. Tél.: 26 31 10 70
Conseil en communication Julie Kieffer Pauline Pétament Christina Brusegan Société éditrice Alinéa éditions & communication s.à r.l. 74, rue Ermesinde L-1469 Luxembourg Tél.: [352] 26 45 85 86 Fax: [352] 26 45 84 94 service.commercial@femmesmagazine.lu redaction@femmesmagazine.lu Toute reproduction de ce magazine même partielle est interdite. Cover comptoir des cotonniers Photographe: Mel Bles/Mannequin: Sibui
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horoscope
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horoscope Bélier 21 mars au 20 avril Cœur: Certaines pourront s’engager d’autres envisageront une période en solo, histoire de se recentrer tranquillement. Travail: Les astres vous inciteront à faire preuve de persévérance et de courage dans la poursuite de vos objectifs professionnels. Vitalité: Vous devez économiser votre énergie.
Taureau
Vierge
vont vous motiver en ce qui concerne vos finances.
21 avril au 20 mai
23 septembre au 22 octobre
Vitalité: Les efforts d'endurance seront favorisés.
Cœur: Osez communiquer vos ressentis, afin de
Cœur: Vous chercherez à approfondir votre relation
régler certains litiges du passé, c’est comme cela que
par une écoute très attentive. Travail: Vous qui d’ordi-
Capricorne
vous résoudrez certaines oppositions. Travail: Vous
naire êtes plutôt réservée, vous allez épater votre entou-
22 décembre au 20 janvier
vous rendrez compte que la tournure des événements
rage par vos actions courageuses et surtout inspirées.
Cœur: Pluton et Vénus en conflit ne sont pas de bon
dépendait essentiellement de votre état d'esprit.
Vitalité: Vous profitez de cette période pour vous défaire
augure pour les amours! Montrez votre générosité pour
Vitalité: Le stress pourrait vous jouer des tours.
d'anciennes habitudes nuisibles à votre santé.
vous faire pardonner. Travail: Si vous recherchez un
Gémeaux
Balance
21 mai au 21 juin
23 septembre au 22 octobre
le contact avec la terre, les repas naturels vous aideront
Cœur: N'hésitez pas à lancer des discussions avec votre
Cœur: Vous rêvez de concilier élan du cœur et épanouis-
à renouveler votre énergie.
partenaire, quitte à vous dévoiler. Travail: Vous ferez
sement personnel, mais votre attente d’adhésion d’autrui
volontiers le ménage, prenant parfois des décisions qui
peut vous inciter à négliger ce qui vous importe vrai-
Verseau
étonneront votre entourage. Vitalité: Gérez le plus en
ment. Travail: Votre énergie remonte en flèche, prête
21 janvier au 19 février
conscience possible vos ressources.
à dialoguer, vous pourrez gérer les tensions en douceur.
Cœur: Pour illuminer cette période plus romantique,
Vitalité: Trouvez des points d'équilibre dans la gestion
organiser des soirées rien que pour vous et votre chéri.
de votre temps.
Travail: Mars et Vénus vous envoient leur protection, et
Cancer 23 juin au 22 juillet
emploi, déplacez-vous, soyez curieuse, car cela peut vous réserver une bonne surprise. Vitalité: La nature,
vous incitent à prendre des directions que vous n’auriez
Cœur: Bonne période pour les ambitieuses,
Scorpion
même si vous devez vous adapter au rythme des
23 octobre au 21 novembre
autres, vous saurez imposer vos idées en douceur.
Cœur: Vous serez partagée entre le sens du devoir
Travail: Le goût de l’effort et de la discipline
et l'envie de n'en faire qu'à votre tête. Il vous faudra
Poissons
détermineront les récompenses accrochez-vous.
faire un réel effort pour ne pas céder à la tentation.
20 février au 21 mars
Vitalité: Belle remontée de votre vitalité,
Travail: Une rencontre vous fait comprendre beaucoup
Cœur: Les choses bougent et les gens changent, aussi
reprenez le sport.
de choses du passé et éclairer cette période pour avancer
vous ressentirez le besoin d’être rassurée, vous serez
rapidement. Vitalité: Vous aurez tendance tout natu-
plus positive que jamais. Travail: Le Soleil et Neptune
rellement à ne pas trouver vos limites.
protègent vos arrières vous donnant la conviction inté-
Lion 23 juillet au 22 août Cœur: Vous trouverez des occasions sérieuses
Sagittaire
pour nouer des liens enthousiastes, dans votre
22 novembre au 21 décembre
cercle privé. Travail: Vos projets seront propulsés
Cœur: Votre quête d'équilibre et d'harmonie passera
à toute allure et n’aurez guère le temps de vous
par une bonne gestion de votre autorité et de votre
reposer. Vitalité: Quelques petits soins esthé-
rayonnement personnel. Travail: Vous recevrez de
tiques devraient vous redonner le moral.
riches enseignements et des prises de conscience qui
pas forcément choisies sans y être conduite. Vitalité: Moins émotive, vous pourrez économiser votre énergie.
rieure de surmonter certaines difficultés. Vitalité: Votre tonus musculaire sera au rendez-vous de cette période. Horoscope établi par Hélène Mack www.astrodyssee.com Consultation en ligne de qualité, paiement sécurisé par carte bancaire Tél.: [+33] 6 07 82 77 76
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