Femmes Magazine - Janvier 2012

Mensuel féminin - Janvier 2012 - 3 € - n° 122

MAGAZINE LuXEMBOuRG

100% luxembourgeois

Numéro spécial mariage Sphère déco La cuisine s’amuse reportage La contraception au Luxembourg Santé Ma mutuelle Business S’expatrier…

sommaire

janvier 2012 - n°122

édité à 20 200 exemplaires contrôlés CIM

édito

Excellente année 2012 à tous

Année nouvelle, janvier mois des résolutions, année où tout est à construire et qui sera sans aucun doute possible, juste ce que vous aurez décidé qu’elle soit. Et oui chacun est l’architecte de sa vie. Vous ne vivez et ne vivrez que ce que vous-même aurez construit.

Au-delà de ces considérations, toute l‘équipe de Femmes Magazine et de femmesmagazine.lu se joint à moi pour vous souhaiter à toutes et à tous une merveilleuse année 2012.

Qu’elle soit juste pleine de petits bonheurs et de surprises.

Nous nous permettons de nous approprier cette phrase tirée d’une chanson d’un célèbre groupe français, simplement parce que nous n’aurions pas réussi à être aussi proche du message que nous voulons faire passer: «On vous souhaite tout le bonheur du monde et que quelqu’un vous tende la main.»

Maria Pietrangeli

Tendances

04 Shopping Elle 06 Shopping Lui 10 Love It Fashion snow 24 Mode Reine d’un jour 42 Trends 44 Zapping mode

Bien-être

60 Vivre autrement Et si le Feng Shui entrait à la maison?

64 Psycho Le complexe de Cendrillon 66 Beauté Toutes les solutions pour retrouver une crinière de lionne 70 Must Have 72 Test beauté Soins hydratants pour le visage Clarins 73 Santé Ma mutuelle au scanner

Concrètement

55 Business S’expatrier et travailler à l’étranger 58 En pratique Cartes de fidélité: piège ou opportunité?

62 Finance Cette année, j’épargne!

Société

08 Confidences Lucina de Bernardi. Du côté des enfants 14 Rencontre Max Lamesch. Entre solidarité internationale et théâtre 16 Reportage Coutumes du monde: vive les mariés!

46 Reportage La contraception au Luxembourg: État des lieux.

48 Femmes d’ailleurs Melita Husagic. Améliorer l’éducation de nos enfants…

97 Inside

Tentations

40 Festivités et réceptions 54 Banc d’essai Infiniti EX30d. Et plus si Infiniti…

68 Concours 76 Enfants Il était une fois l’amour…

78 Sphère Déco La cuisine s’amuse!

84 Designer Gauthier Poulain. Le mariage de ses deux amours 86 Shopping Déco En cuisine 89 Évasion Hispaniola, aux origines des Amériques 93 Gourmandises On se prend un bouillon 98 Horoscope

Culture Retrouvez Femmes Magazine sur Facebook

www.femmesmagazine.lu

50 Agenda 52 Musique

51 Livres 92 Cinéma

elle Shopping

4

Sobre mais élégant, toute l’originalité de ce manteau tient dans son col en fourrure.

Pinko.

On joue sur les lignes et les textures. Le velours noir de ce sac vient casser l’effet doré des clous.

Sonia Rykiel.

Association du cuir et du textile sans oublier la petite touche dorée pour un look preppy garanti.

Clarks.

Teintes chaudes pour cette bague en or et diamants synonyme d’élégance, de féminité et de glamour.

Pandora.

lui Shopping

6

Chronographe distingué, cadran noir et bracelet en silicone pour cette montre sobre et élégante.

Philip Stein.

Couleur de l’hiver, le gris se porte jusqu’au bout des doigts.

Gants en cuir.

Hugo.

Idéal pour ranger dossiers et effets personnels, sac en cuir.

Corneliani.

Veste cintrée et chemise à carreaux pour un look qui mêle le côté rétro à la tendance.

Marc O Polo.

8 | CONFIDENCES

LUCINA DE BERNARDI… du côté Dominique Sander-Emram

Vous pensez à un épisode en particulier?

Oui, je l’adorais et c’était réciproque. J’ai le souvenir que, à ma sortie de l’hôpital, il m’a fait la surprise de m’offrir une chambre complète pour ma poupée avec armoire, lit et commode qu’il avait sculptés lui-même durant mon hospitalisation.

Pour cette fille de bonne famille qui voici presque 40 ans suivit son mari au Luxembourg, la vie aurait pu être «banale». Il n’en a rien été. Derrière une silhouette menue à l’élégance toute italienne on découvre une femme sensible et passionnée pour qui la défense des enfants des rues au Brésil est une priorité. Confidences de la présidente fondatrice de l’association Meninos e Meninas de Rua, Lucina De Bernardi.

Est-ce l’histoire de votre enfance qui a suscité votre intérêt pour les enfants du Brésil?

Peut-être de manière assez paradoxale, oui. Malgré une santé fragile, j’ai vécu une enfance heureuse au sein de ma famille, dans une petite ville de l’Italie du Nord, entre Milan et Turin. Alors que je n’avais que 5 ans j’ai passé deux mois à l’hôpital. Le premier mois, ma mère avait eu l’autorisation de rester avec moi dans ma chambre mais par la suite, cela lui avait été refusé. Placée dans un dortoir, je me rappelle que le matin, au réveil je notais parfois l’absence de compagnons de chambrée, décédés pendant la nuit.

Des expériences pénibles qui ont contribué, je crois à forger mon caractère… A côté de ces souvenirs douloureux, j’en retiens d’autres, faits d’amour et de tendresse de la part de mes parents, bien sûr, mais aussi de mes grands-parents et en particulier de mon grand-père.

Lorsque vous jetez un regard sur votre passé, il y a des dates et des rencontres qui vous paraissent marquantes, n’est-ce pas?

1968 a été l’année de la contestation étudiante et celle de mes vingt ans. Je ne suis pas montée sur les barricades, ce n’était pas mon genre, mais j’exultais à l’idée d’une société nouvelle où liberté, justice, paix auraient triomphé. Le pape Jean XXIII incarnait, pour les jeunes de mon âge, le renouvellement de l’église, John Fitzgerald Kennedy et Martin Luther King la fin de la ségrégation raciale aux Etats-Unis, le professeur Barnard, avec la première greffe de cœur, les avancements de la science et les prodiges de la médecine.

Dans ma ville, j’ai été la première à porter le pantalon! Je tiens à préciser que je n’avais rien d’une révoltée mais que j’étais une jeune fille bien dans son époque et qui avait de la chance d’avoir des parents très modernes, très ouverts. Je me rappelle aussi les longues discussions que j’avais avec mes amis, nous refaisions le monde, pleins d’espoir en l’avenir. Nous avions des repères, les valeurs de l’Eglise, certes, mais aussi des hommes qui semblaient vouloir bâtir une société meilleure. Une fois adultes, je trouve qu’ils ont malheureusement plutôt trahi ces idéaux de jeunesse, qu’ils soient hommes d’Etat ou simples citoyens.

Enfin 1968 a été également l’année où j’ai rencontré l’homme de ma vie, c’est-à-dire mon mari. Cette rencontre a changé le cours de ma vie: j’ai eu de la chance.

Vous retenez une autre date?

1990 a été le deuxième tournant dans ma vie. Cette année-là, avec mon mari, j’ai séjourné plusieurs semaines au Brésil puisque notre demande d’adopter un enfant brésilien avait été acceptée. Nous avions déjà un fils, âgé alors de 15 ans mais nous avions toujours songé à cette éventualité. Elle était là, enfin! Là-bas j’ai pris connaissance de cette immense tragédie des enfants vivant dans les rues en état d’abandon

CONFIDENCES | 9

des enfants total. J’ai également découvert que dans la région Nordeste du Brésil, 90% des enfants, étant très pauvres, n’avaient pas accès à l’école. C’était inacceptable. Il était hors de question que je fasse comme si je n’avais rien vu ni su.

Vos yeux se remplissent de larmes quand vous en parlez…

C’était terrible de découvrir de tout petits enfants tous seuls, abandonnés, dans le plus total dénuement. Un soir, j’en ai vu un si malheureux et si sale que les seules traces propres sur son visage étaient celles laissées par ses larmes.

Beaucoup de gens adoptent des enfants sans pour autant créer des associations…

Vous avez raison. Mais dans la vie, je crois qu’il y a des choix à faire, et qu’il faut ensuite vivre en cohérence avec ses choix. Ce long séjour au Brésil, en 1990, a été le banc d’essai de ma volonté de mettre en application les valeurs que j’avais revendiquées dans ma jeunesse et que mon mari ainsi que notre entourage partageaient. J’avais été témoin de conditions de vie inacceptables. Un jour, une religieuse rencontrée par hasard nous avait fait visiter une «favela» agrippée au flanc d’une colline. L’état de misère de ses habitants était tel qu’il leur était impossible de vivre dignement. Nous avons également visité un local délabré et mal équipé, faisant fonction d’école où une jeune enseignante tentait d’alphabétiser des enfants d’âges différents. Un avenir d’analphabètes et de marginaux était quasi certain pour tous. L’idée qu’autant d’enfants soient privés d’instruction, ne serait-ce que primaire, du fait d’être issus de familles pauvres, m’était insupportable.

C’était votre première rencontre avec la pauvreté?

Avec l’extrême pauvreté, oui. Avec la pauvreté non. En fait je n’avais jamais rencontré la pauvreté en Italie. Elle existait bien évidemment, mais elle était en dehors de mon univers. Je l’avais cependant croisée à Luxembourg, dans le quartier du Grund, vers les années 75. A ce moment-là, ceux qui y habitaient étaient essentiellement des Italiens, ainsi que des gens originaires d’autres pays et des Luxembourgeois tous très pauvres et marginalisés. J’avais été chargée d’enseigner l’italien aux fils des immigrés italiens vivant dans ce quartier.

Pourquoi Meninos e Meninas de Rua?

En rentrant au Luxembourg, j’étais hantée par ce que j’avais vu et déterminée à agir. Là-bas j’avais rencontré des gens de bonne volonté mais sans moyens. Ici à Luxembourg nous vivions dans l’abondance, nous avions le nécessaire et même le superflu. Cela était profondément injuste. Le 13 février 1993, l’association est née sous le nom de Fondation Meninos e Meninas de Rua. Mon fils aîné fêtait ce jour-là ses 18 ans, il en est devenu membre fondateur. C’était son premier acte d’adulte majeur. La création de l’association est étroitement liée à notre histoire familiale.

Depuis maintenant plus de 18 ans j’y consacre le plus clair de mon temps. Pendant de longues années, même les nuits et les week-ends. Actuellement je peux compter sur une collaboratrice qui m’épaule. Ce n’est pas simple de faire de l’humanitaire: nous soutenons six projets importants et onéreux. Conçus dans le long terme, ils ne doivent surtout pas être interrompus. Savez-vous que le Luxembourg est un des rares pays qui remplit très largement les Objectifs du Millénaire pour le développement?

J’aime

L’honnêteté, la loyauté, le respect.

Je n’aime pas

L’injustice sous toutes ses formes.

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14 | RENCONTRE

Karine Sitarz

Max Lamesch Entre internatio Max Lamesch travaille pour SOS Villages d’Enfants Monde. Suite au terrible tremblement de terre qui en 2010 a ravagé Haïti, il est parti en mission sur le terrain.

En décembre, de passage au Luxembourg, il nous a livré ses impressions à chaud et évoqué ses futurs projets. Bribes de vie partagées autour d’un café…

A peine de retour, voilà Max Lamesch déjà prêt à repartir pour Haïti où, en ce début d’année, il attaque la dernière phase de sa mission. Le 12 janvier, cela fera 2 ans que le séisme a détruit Port-au-Prince et ses alentours.

Flashback. Septembre 2010: Max part dans le cadre d’une mission internationale, mandaté pour 2 ans par la fédération internationale SOS Villages d’Enfants. «Le bureau de SOS Villages d’Enfants Haïti a été complètement détruit par le tremblement de terre, les collaborateurs locaux étaient traumatisés, il fallait les soutenir». Les 1ers mois, Max Lamesch a géré les projets financés par l’asbl SOS de Luxembourg. Aujourd’hui, il fait le lien entre les institutions internationales et les acteurs locaux, entre les projets sur papier et la réalité sur le terrain.

«Je fais partie de l’équipe locale SOS Villages d’Enfants Haïti qui existe depuis 30 ans et travaille au quotidien avec 300 collaborateurs, surtout des Haïtiens. Mes

missions: accompagner les projets financés par de grands bailleurs de fonds internationaux, écrire des rapports et organiser les visites des instances mondiales. «Il y a beaucoup d’attention sur ce qui se passe en Haïti, c’est le pays avec la plus grande densité d’acteurs internationaux au monde. Tous s’y retrouvent et chacun regarde un peu ce que l’autre fait. Il y a aussi beaucoup de compétition, ce qui est problématique!»

Max travaille sur une quinzaine de dossiers, projets de reconstruction et programmes. «La reconstruction est importante, les programmes plus encore. Ils génèrent des questions complexes. Si on construit 2000 écoles, qu’en fait-on? Le système scolaire fonctionne-t-il? Comment améliorer la qualité de l’enseignement?»

2 ans après le séisme, quelle est la situation? «Beaucoup d’ONG disent qu’on est en phase de transition. Mais pour les Haïtiens c’est comme avant le tremblement de terre. Leur situation n’a pas fondamentalement changé. De manière générale, je ne suis pas très optimiste et je ne veux pas être naïf». Max Lamesch relève pourtant 2 tendances positives.

D’une part, après les grandes émeutes de la période électorale, la crise politique semble sous contrôle. Avec le nouveau président Michel Martelly, le pays a retrouvé une certaine stabilité. D’autre part, d’après les études de l’ONU, 50% des décombres du séisme ont été déblayés, étape essentielle pour pouvoir démarrer les travaux de reconstruction.

Reste les points négatifs: une extrême pauvreté, un taux de chômage énorme, pas de travail, ce qui accélère la fuite des cerveaux vers d’autres horizons (République dominicaine, Mexique, Etats-Unis…). Sans compter qu’il y a à ce jour encore près de 600 000 personnes dans les centaines de camps installés dans la capitale suite au séisme et qu’on assiste aujourd’hui à une expulsion forcée.

Autre gros problème, l’éducation. Plus d’un demi-million d’enfants ne sont pas scolarisés. Beaucoup resteront analphabètes. Les infrastructures sont très mauvaises. Il n’y a pas assez de profs qualifiés et ceux-ci sont mal, voire pas payés. Et avec 50 élèves par classe, parfois même 100 dans la capitale, il est impossible de développer une pédagogie centrée sur l’enfant. C’est donc tout le système qui est à revoir nous explique Max. «L’Etat n’a pas de base de données sur les écoles, c’est difficile pour lui d’améliorer la qualité de l’ensei-

RENCONTRE | 15

solidarité nale et théâtre gnement et de coordonner de nouvelles politiques». Sur le terrain, SOS Villages d’Enfants Haïti travaille pour l’Etat, prioritairement dans les provinces. «On réhabilite des écoles publiques - parfois difficiles à trouver parce que 80% des écoles en Haïti sont privées installées dans des tentes ou de petites baraques de fortune que les communautés ont elles-mêmes construites. J’ai trouvé dans le Sud du pays des écoles affectées par le dernier ouragan. Les murs étaient effondrés mais les classes fonctionnaient encore». De manière générale, la province semble délaissée. Seule une poignée d’associations s’y intéressent et viennent renforcer le travail des communautés et celui des paysans. «C’est essentiel car l’agriculture est la colonne vertébrale de l’économie haïtienne».

Max se déplace dans les 2 autres régions où SOS Villages d’Enfants Haïti a des projets. A Cap-Haïtien dans le Nord et à Les Cayes dans le Sud, une belle région qu’il aimerait mieux découvrir. «Les Haïtiens sont joviaux, ouverts, chaleureux. J’aime ce pays, j’aimerais avoir plus de contact avec cette culture et pouvoir plus souvent aller dans les communautés rencontrer les gens mais j’en ai rarement le temps, il y a tellement de travail». Max rentre régulièrement au Luxembourg car c’est nécessaire de prendre du recul. Heureux de revenir et à chaque fois heureux de repartir sur le terrain. «J’ai beaucoup appris sur place notamment au contact de travailleurs sociaux haïtiens». C’est ensemble que des pistes sont trouvées en vue de véritables changements.

En fait, rien ne prédestinait Max Lamesch à entrer dans l’humanitaire. Il voulait devenir prof. Il se décide donc pour des études de lettres modernes (allemand et anglais) à Fribourg en Allemagne et à Cambridge en Angleterre. Mais avant la fin de son cursus, l’envie le lâche. Et en août 2005, après avoir décroché son diplôme, il répond à une annonce de SOS Villages d’Enfants Monde pour un job dans la communication. Ce domaine n’est pourtant pas vraiment son truc. Un an plus tard, il rallie le département projets, suit des formations (développement durable et relations internationales) et planche sur des dossiers cofinancés par l’Etat luxembourgeois.

Un boulot de gestion de projets avec chaque année des missions de

courte durée sur le terrain. Il a ainsi eu la chance de partir régulièrement en Afrique.

Dans quelques mois Max Lamesch sera définitivement de retour d’Haïti, sa première et longue mission, et retrouvera son bureau chez SOS Villages d’Enfants Monde. A 31 ans, quels sont ses projets? «Construire ma vie ici au Luxembourg». Il est président de la troupe de théâtre Independent Little Lies qui réunit une dizaine de jeunes de 20 à 35 ans et qu’il a rejointe voilà 10 ans.

«J’aime monter des projets pour le théâtre comme pour l’humanitaire». Max a notamment travaillé sur «Die Terroristen» d’après Friedrich Schiller, «Zoo story» d’Edward Albee et «Music-Hall» de Jean-Luc Lagarce.

A la croisée des chemins, il continuera à s’engager pour la solidarité internationale, le théâtre mais aussi, il l’affirme, l’action sociale… sans oublier de rendre visite à Rosalie, dans son café, un autre camp de base.

Questions À la volée un livre «Haïti n’existe pas» de Christophe Wargny

une destination Le palais de Sans-Souci à Milot, Haïti

une philosophie de vie Plus de solidarité, moins de charité

un rêve Que l’esclavage d’aujourd’hui soit pris au sérieux et éliminé

une personnalité Toussaint Louverture, le père de l’indépendance haïtienne

16 | REPORTAGE

Coutumes du monde: Entre les traditions d’hier et les coutumes d’aujourd’hui, organiser un

mariage est le moment d’apprendre à négocier entre les futurs époux et leurs deux familles. Ici et partout dans le monde.

vive les mariés!

Perrine Krencker

REPORTAGE | 17

En Chine, pour les mariages comme pour la vie quotidienne, les coutumes se raréfient. Ou plutôt se modernisent. Dans certains districts reculés, des jeunes couples se marient encore en appliquant la tradition des six «ordres». D’abord, le jeune homme doit faire sa demande en mariage en passant par une entremetteuse qu’il rémunère. Un cartomancien est consulté pour confirmer que le mariage sera de bon augure et la famille du futur marié enquête sur les bonnes mœurs de la promise. En second lieu viennent les fiançailles. Le jeune homme doit offrir à sa fiancée une sorte de dot, en général des cadeaux symboliques: une paire de baguettes censées assurer la fertilité ou un service à thé en porcelaine pour apporter la prospérité. Le jour J, la jeune femme se fait couper la frange des

cheveux, réservée aux enfants et aux célibataires.

Puis, un palanquin vient la chercher au domicile de ses parents. Pour le mariage religieux, les époux sont vêtus de rouge, symbole de joie, fête et prospérité. Après la cérémonie, ils se coupent une mèche de cheveux, signe du don de soi, qu’ils conservent comme gage de leur amour. S’ensuit un banquet le plus ostentatoire possible, avant la nuit de noce, en général gentiment troublée par des amis voulant dédramatiser cette étape souvent stressante pour le jeune couple.

18 | REPORTAGE

L’importance des clichés chinois Aujourd’hui, il ne reste pas grand-chose de ces traditions. Les tendances actuelles sont à l’occidentalisation: vie commune et même baisers en public avant le mariage, robe blanche et limousine. Les photos sont très importantes: le couple doit se faire tirer le portrait avec différents costumes bien avant la cérémonie. Quitte à se présenter de manière un peu kitsch auprès des nombreux invités, puisqu’ils enverront des dizaines de ces photos avec l’invitation au mariage.

«Les Chinois accordent beaucoup d’importance aux cadeaux et à la taille du banquet.»

Le mariage luxembourgeois parfait

Au Luxembourg aussi, certaines traditions évoluent, comme celle des fiançailles. A l’origine, chaque jeune homme devait demander à son futur beau-père la main de sa fille. L’éventuel accord était fêté officiellement pour annoncer la promesse du mariage et pour que les deux familles se rencontrent. Toujours à la mode, les fiançailles du troisième millénaire constituent plutôt un engagement intime entre les futurs époux. Elles sont aussi l’occasion de discuter avec la famille et les amis du projet de mariage du couple… Ou de se

REPORTAGE | 19

20 | REPORTAGE

faire offrir la bague ou le collier de ses rêves: pas de limite de style comme pour une alliance, tout est permis!

Le lendemain de la fête, les questions déboulent. Qui inviter? Où célébrer le mariage? Quelle tenue, quelle alliance, quel thème, quelle place laisser à belle-maman dans l’organisation, plutôt tonton ou un professionnel pour tenir l’appareil photo ou installer les tables?

Vous sentez le stress monter? Par manque de temps, souci de bien faire et peur d’être dépassés, de plus en plus de Luxembourgeois rémunèrent des wedding-planers. Entendez par là une entreprise qui s’occupe de tout… ce que vous lui demanderez.

Reste à définir le jour. Chaque année, les dates doublons sont prises d’assaut. A l’automne, il y a eu tellement de demandes que la ville de Luxembourg a dû refuser à certains couples de célébrer leur mariage le 11/11/2011. Cela n’a pas été le cas dans

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témoignage Elodie Cacciopola

Pourquoi vous être mariée aux états-Unis?

Ce qui nous a attirés au départ, c’était l’idée qu’on se faisait du mariage aux USA: un jour on se dit tiens et si on se mariait ce soir?

Et hop, on part dans une belle petite chapelle. On a profité d’un voyage professionnel aux Etats-Unis pour s’y marier. Mais les nombreuses démarches administratives ont rendu le mariage moins romantique que prévu.

Comment la cérémonie s’est-elle déroulée?

La juge a lu un serment en anglais, nous a tendu une feuille où les consentements étaient écrits en anglais, nous autorisant à les prononcer en français. Puis il y a eu les échanges des bagues, le bisou et la photo souvenir.

Le tout a duré 15 minutes.

toutes les villes luxembourgeoises. A Esch-sur-Alzette, il y avait bien plus de demandes pour le 7/7/2007. Les couples préfèrent s’unir l’été pour espérer une belle météo que de parier sur le 11/11/2011 pour leur porter bonheur.

Balayer son passé aux états-Unis Pour les futurs mariés afro-américains, une cérémonie importante consiste à sauter par-dessus un balai. Symboliquement, il s’agit de balayer leurs vies de célibataire et leurs anciens problèmes. Beaucoup plus connus, les mariages express américains peuvent déjà être considérés comme une tradition. A Las Vegas notamment, on peut se marier avec un sosie d’Elvis Presley comme témoin, choisir le thème de Star Strek, célébrer

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son union en montgolfière ou même sans descendre de sa voiture; on parle alors de wedding through. Des forfaits mariage sont en vente. Ils comprennent l’utilisation d’une chapelle dédiée aux unions, les fleurs, de la musique, des photos ou une limousine.

Le romantisme écossais Pour les plus jeunes couples, il y a Gretna Green, en Ecosse. Une coutume officieuse s’y est installée en 1754, lorsque l’Angleterre imposa l’autorisation parentale pour les mariages des moins de 21 ans. En Ecosse, il était permis dès 16 ans de se marier simplement devant deux témoins. Bourgade frontière, Gretna Green accueillit rapidement de nombreux jeunes couples (leurs parents parfois à leur trousse), venus s’épouser en toute liberté. Aujourd’hui encore, ces

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mariages dès 16 ans sans consentement des parents sont toujours autorisés. Si bien que Gretna Green attire chaque année des milliers de couples du monde entier: jeunes mais aussi plus âgés attirés par cet esprit libertaire. Avis aux romantiques!

Si chaque région du monde a ses traditions et ses règles… de plus en plus, les habitudes tendent à s’uniformiser. Force est de constater qu’aujourd’hui de plus en plus de jeunes repoussent l’échéance du mariage à plus tard, voire choisissent l’union libre (genre le pacs) ou encore préfèrent ne plus se marier du tout.

Le mariage est devenu une question essentiellement privée et intime qui est l’affaire du couple et non plus des familles. Et c’est tant mieux. Vive les mariés!

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Reine d’un jour Max Chaoul

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Cymbeline

Delphine Manivet

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IKKS

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Archetipo

Max Chaoul

Delphine Manivet

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Pronuptia

Baby Dior

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Suzanne Ermann

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40 | Festivités et réceptions

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Festivités réceptions Abbaye de Neumünster Le cadre majestueux de l’Abbaye de Neumünster, située au cœur des vieux quartiers de la ville, en fait un lieu de prédilection pour des réceptions et événements d’exception. Son équipe veille à ce que plaisir et confort se conjuguent aux besoins d’efficacité. Son mot d’ordre: «nice meeting you» est aujourd’hui proverbial! Alors, plus que jamais, l’Abbaye reste «the place to be».

Tél.: 26 20 52 937 (réservations) – Fax: 26 20 19 80 www.ccrn-event.lu – contact@ccrn.lu

Agua De Côco Le restaurant Agua De Côco vous propose d’embarquer pour le Brésil. La décoration est sublime, l’ambiance est conviviale, la cuisine brésilienne est un délice, un endroit idéal pour organiser un événement privé. Le groupe en live, les capoeiristes, les danseuses brésiliennes feront de votre soirée un moment inoubliable. Quel dépaysement!

2 rives de Clausen – L-2165 Luxembourg – Tél.: 26 27 08 04 réservations sur info@aguadecoco.lu

Brasserie Schuman Idéalement situé aux portes du Grand Théâtre, entre le Kirchberg et le centre-ville, la Brasserie Schuman dispose de deux espaces où vous pouvez organiser toutes sortes d’événements: le restaurant (environ 80 places) et l’espace lounge pouvant accueillir une soixantaine de personnes en places assises dans un cadre sophistiqué et élégant. Le lieu idéal pour les amoureux du théâtre et des plaisirs de la table autour de la cuisine du chef Morris Clip.

Ouvert du lundi au vendredi, les samedis soirs et les dimanches (jours de spectacle)

1 rond-point Schuman – L-2525 Luxembourg – Tél.: 24 61 85 44

Festivités et réceptions | 41

Le Château du Bois d’Arlon Joyau niché dans la nature, le Château du Bois d’Arlon vous propose un espace unique pour vos réceptions familiales (baptême, communion, anniversaire...). Modulables et spacieux, nos différents espaces sont à votre entière disposition! Nous assurons la conception, la réalisation et le service de votre événement pour en faire un moment exceptionnel.

Consultez nos offres sur www.chateauarlon.com ou chateauarlon@skynet.be Château du Bois d’Arlon – 354 route de Virton B-6700 Arlon – Tél.:+32 63 23 34 41

Ma langue sourit Poussez la porte et partez à la découverte des produits, des saveurs, des associations de goût…, vous serez assuré de passer un moment de bonheur et de gourmandises. La carte change chaque mois, le menu lunch (3 plats pour 39€) chaque semaine, le chef ne cesse de nous surprendre. L’établissement accueille vos soirées privées (50 pers. max.). De quoi passer du bon temps en famille ou entre amis.

1 rue de Remich – L-5331 Moutfort – Tél.: 26 35 20 31 www.mls.lu

The Last Supper Situé sur le plateau du Kirchberg, The Last Supper a été conçu dans un esprit singulier. Un cadre feutré et luxueux où tout a été réalisé sur mesure après avoir été soigneusement pensé avec harmonie. C’est un lieu précieux, un bijou d’architecture à la décoration étonnante. Entièrement privatisable et pouvant accueillir jusqu’à 110 personnes en places assises, The Last Supper est un endroit unique pour organiser une soirée originale et inoubliable! > Horaires d’ouverture: du lundi au samedi (sauf samedi midi) de 12h à 14h et de 19h à 22h. Bar lounge ouvert à partir de 11h30.

33, avenue John Fitzgerald Kennedy L-1855 Luxembourg Kirchberg. Tél.:27 04 54 www.thelastsupper.lu

L’Orangerie Laissez-vous transporter un siècle en arrière par le charme de ce superbe bâtiment au milieu du parc thermal. Bordée par un jardin français, l’Orangerie est le cadre parfait pour l’organisation des plus beaux événements: mariages, communions,… Le chef étoilé propose des mets à la hauteur de votre événement accompagnés de vins choisis avec soin par le sommelier…Que de beaux souvenirs en perspective!

Renseignements sur www.mondorf.lu – Tél. : 23 666 666

42 | trends

trends

aurélie Guyot

Quelles sont les dernières nouvelles qui agitent la planète fashion?

Résumé de ce qu’il faut savoir et de ce qu’il ne faut surtout pas manquer…

Bling bling touch Voici enfin du nouveau pour nos poignets: out l’accumulation de petits bracelets fins (so 2011)… place à la bonne vieille gourmette! Laissons parler notre côté gangsta, et privilégions les modèles oversize, à gros maillons comme repérés lors du dernier défilé Chanel. Rien de tel pour se faire remarquer! Ou laissons-nous tenter par un brin de kitcherie, comme chez Marc Jacobs et ses modèles à strass.

Déglinguée!

Joue-la comme Victoria!

Victoria Beckham vient de remporter le prix de la meilleure marque de créateur lors de la dernière cérémonie des British Fashion Awards! Elle devance Stella Mc Cartney ou encore Tom Ford, et on comprend aisément pourquoi: voici plusieurs saisons que l’ancienne Posh Spice nous avait séduites avec ses robes minimalistes à la coupe impeccable. Sa nouvelle collection est encore plus élégante que les précédentes… Certains modèles seront à n’en pas douter de futurs basiques de nos dressings!

Flower Power Les imprimés de la collection Croisière de Givenchy sont parfaits pour sortir de la grisaille et du froid hivernal. Graphiques et colorés, on adore la répétition des fleurs tropicales (en particulier les oiseaux de paradis! ) et les tons chauds déclinés en sacs, robes, petits hauts, souliers… Evitez bien sûr le total look, mais le sac cabas «Antigona» s’accordera parfaitement à nos tenues un peu tristes de cet hiver!

«C’est un art, une manière d’être, une mise en place artistique, un déplacement qui ajoute ou retire à l’objet sa position initiale…». Sonia Rykiel s’amuse de la Mode et nous expose sa vision du monde à travers une sélection de mots bien choisis et d’émouvants dessins. Découvrez cet univers très attachant au fil de son «Dictionnaire déglingué», inspirez-vous de ses poèmes… et testez sa recette de mousse au chocolat!

«Dictionnaire déglingué» de Sonia Rykiel, Flammarion

Low fat & beautiful Allier tendances & gourmandises?

Par i réussi pour lookbookcookbook.com! Ce blog nous propose chaque semaine des desserts vegy et sains (sans gluten ou sans sucre par exemple)… puis le photographe fait poser ces créations culinaires aux côtés de mannequins aux looks parfaits! Le design du blog est épuré comme on l’aime, les photos sont très réussies, et le stylisme sans faute. A consommer sans modération! www.lookbookcookbook.com

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On a envie de se blottir dans une cape toute douce.

Joanne Vanden Avenne.

au Luxembourg

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La contraception au Luxembourg: État des lieux Karine Sitarz

Jusqu’à maintenant le Luxembourg était en retard sur la question de la contraception. Son accès y était difficile et aucun contraceptif n’y était remboursé. Une grande étape est désormais franchie avec la mise en application du plan qui prévoit la contraception gratuite pour les moins de 25 ans.

parce qu’on sait que la contraception est liée à l’avortement. Si on veut faire baisser le taux d’avortement, il faut offrir une contraception qui soit efficace et accessible. La limite de 25 ans est un choix ministériel. Le Planning va continuer à se battre pour qu’on dépasse ce seuil et qu’on étende cette mesure à toutes les femmes. Mais c’est un 1er pas, un grand pas» explique le Dr. Kaddour Annane. A noter que selon le rapport d’activités 2010 du Planning Familial, 50% des grossesses non désirées concernaient des femmes de plus de 25 ans et 58% des femmes ayant eu recours à une IVG via le Planning Familial avaient plus de 25 ans.

D’un point de vue médical

En septembre dernier, le Ministère de la Santé et la Caisse Nationale de Santé ont signé une convention entrée en vigueur le 1er janvier 2012, qui vise à rembourser les moyens de contraception pour les jeunes de moins de 25 ans. Objectif: réduire le nombre des grossesses non désirées et celui des IVG. Concrètement, on en saura plus en ce début d’année… Le mois dernier, nous avons rencontré le Dr. Kaddour Annane, directeur médical du Planning Familial, pour parler de ce nouveau projet auquel a participé le Planning qui, depuis des années, mène un combat de longue haleine pour obtenir la contraception gratuite pour toutes les femmes et développer la prévention en matière de santé sexuelle. Cette mesure est-elle suffisante? «Le Planning se félicite de cette 1ère avancée

Que toutes les contraceptions soient remboursables va permettre au médecin de prescrire librement la contraception la mieux adaptée à sa patiente, sans se soucier de savoir si elle a l’argent nécessaire. «Le médecin aura à sa disposition tout le panel de la contraception pour choisir, poursuivre ou changer le contraceptif s’il n’est pas efficace» affirme le directeur médical du Planning Familial. A noter aussi que la contraception devrait être remboursée par les caisses de maladie au même titre qu’un médicament. «Parce qu’on ne peut obtenir la contraception que sur prescription, qu’il faut une ordonnance, un examen médical et un suivi médical. Aujourd’hui on met enfin le contraceptif à la même hauteur que n’importe quel médicament ou traitement. Ce qui veut dire que cette mesure sera durable, qu’elle ne s’arrêtera pas. On ne crée pas un budget spécial pour la contraception».

D’autres mesures de prévention Autre bonne nouvelle, cette mesure sera accompagnée par d’autres actions. «Elle s’inscrit dans un large champ qui touche à la fois la prévention, le remboursement et l’information. C’est le souhait du Planning

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témoignage Dr. Kaddour Annane, directeur médical du Planning Familial et celui du Ministère de la Santé de ne pas se contenter de rembourser la contraception mais de l’accompagner d’un apport d’informations en direction notamment des professionnels de la santé». La création d’un groupe d’experts devrait ainsi apporter aux médecins des informations en continu sur l’impact, l’évolution et le bénéfice/risque d’une contraception. A noter aussi le développement de l’éducation sexuelle à l’école car il est important «d’augmenter l’apport intellectuel qu’on peut donner aux jeunes, c’est-à-dire leur apprendre très tôt ce que c’est la sexualité et comment se prévenir d’une grossesse non voulue».

Ce que fait déjà le Planning en apportant des infos et des outils aux enseignants qui le souhaitent pour les aider à mettre sur pied leurs cours d’éducation sexuelle.

Différentes méthodes «On ne peut pas dissocier la contraception, l’avortement, le bien-être sexuel, le choix du moment où on souhaite être enceinte, tout ça fait partie d’un ensemble qui s’appelle la santé sexuelle des jeunes filles parce que ça commence à partir de la puberté et ça se termine chez les femmes à la ménopause» rappelle le Dr. Kaddour Annane. En 2010, 23% des consultations du Planning Familial étaient liées à la contraception (et 3% à la contraception d’urgence). Elle reste le premier motif de consultation. Le Planning informe et prescrit toutes les méthodes de contraception. Si la pilule reste la plus utilisée chez les jeunes, il existe aujourd’hui tout un panel de méthodes comme le patch, le nuvaring (anneau vaginal), l’implanon (implant)… Mais attention, certaines ne sont pas dénuées de risques. C’est le cas des méthodes à base de depoprodasone, comme l’injection trimestrielle de progestatif. «L’injection, il faut l’oublier. La depoprodasone est une méthode de contraception qui doit être palliative et utilisée pour une raison bien précise pendant un temps très court. Il faut savoir que si on met pendant longtemps une adolescente sous depoprodasone, on va entraîner une décalcification osseuse définitive et irréversible. En même temps cet apport hormonal est toxique sur le plan cancérologique au niveau du sein» explique le Dr. Kaddour Annane. Quelle que soit la contraception choisie, le préservatif reste lui indispensable, c’est le seul moyen de se protéger des maladies sexuellement transmissibles. «Ce n’est pas parce qu’une jeune fille prend une contraception orale qu’elle ne doit pas utiliser de préservatif, bien au contraire». Si le préservatif est désormais bien ancré dans les habitudes, «il faut le promouvoir beaucoup plus qu’on

En matière de contraception, où en est la recherche?

«En ce qui concerne la contraception des hommes, pour l’instant c’est zéro. La communauté scientifique essaye de trouver des traitements mais le problème c’est que la spermatogénèse est continue chez les hommes. Pour ce qui est de la contraception des femmes, les labos évoluent, sortent de nouvelles méthodes, comme celles aujourd’hui à base d’œstrogènes naturels. Il y aura bientôt aussi des pilules en prise continue parce que jusqu’à présent on avait un système de 3 semaines qui devait donner des règles, aujourd’hui on se rend bien compte que ce système là n’est pas forcément utile. Ce n’est pas indispensable sur le plan médical d’avoir des règles.»

ne le fait, il reste l’outil principal de protection et il est facile à utiliser». Le Planning Familial le met d’ailleurs gratuitement à la disposition de toutes et de tous.

Si en matière de contraception on avance, reste qu’au Luxembourg l’avortement n’est pas dépénalisé et qu’en matière d’IVG la femme n’a toujours pas droit à l’autodétermination. La bataille n’est donc pas encore gagnée mais est-on sur le bon chemin? «On est sur le bon chemin, il n’y a que des progrès. Il y a quelques années on ne pouvait pas bénéficier d’un avortement au Planning Familial. Aujourd’hui c’est possible et les femmes sont nombreuses à venir. Mais si le tourisme abortif a diminué, il existe encore. Le Planning se bat pour ça et pour la santé sexuelle en général. Prévenir, aider, dépister, c’est le grand leitmotiv du Planning qui est en contact et en bonnes relations avec les autres médecins vers lesquels il dirige les patient(e)s puisque ce sont eux les thérapeutes» conclut le Dr. Kaddour Annane.

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Cindy Cao

© Philip Wright

Melita Husagic Améliorer l’éducation développer Délinquance, mendicité, viols, drogue, enlèvements… Livrés à euxmêmes, les enfants des rues sont exposés à toutes sortes de danger.

D’autres, issus des communautés rom par exemple, sont rejetés et mal perçus par le reste de la population bosniaque tandis que les enfants des coins les plus reculés du pays n’ont pas accès aux services de base tels que la santé ou l’éducation.

Les besoins pour poser les bases d’une société saine restent encore à construire dans les pays de l’exYougoslavie, déchirés par des années de guerre. Faire respecter les Droits de l’Enfant, c’est le combat quotidien de Melita Husagic, 25 ans, étudiante en journalisme et coordinatrice du réseau Older Brother, Older Sister.

Rencontre avec une jeune fille pleine de vitalité et d’énergie.

Par son travail et des activités bénévoles dans son village natal, Melita Husagic œuvre au bien-être de ces enfants et de ces jeunes dont l’avenir est compromis. «Je viens d’une famille moyenne, de classe ouvrière» raconte t-elle. «Dans le village où j’ai grandi, il y a beaucoup de mineurs.

Mes parents ne travaillent plus dans les mines, mais je ne peux pas vraiment dire que j’ai eu une bonne situation ou une situation privilégiée.

J’ai dû me battre par moi-même pour arriver où j’en suis aujourd’hui.

Je veux communiquer cela aux autres jeunes de ma ville.»

Ouvrir les portes de l’Art et de la Culture Active bénévole, Melita a monté une association avec quelques amis d’enfance pour perpétuer la tradition mais aussi donner goût à l’art et à la culture aux enfants de son village natal. Avec un sourire et une gestuelle expressive, elle décrit les principales activités: chant et danse traditionnelle.

Agir localement est un choix délibéré: «C’est une évidence. En Bosnie, les communautés qui vivent dans les zones rurales sont vraiment à l’écart.

Il y a de grandes disparités entre les enfants des campagnes et ceux des villes. Dans mon village, qui est à peine à 20 minutes de la ville de Tuzla, les enfants du primaire ont rarement la chance d’aller dans une bonne école. Ils sont isolés et peu d’activités sont organisées pour eux. Nous voulons leur ouvrir les portes de l’art et de la culture.»

Pour assurer la pérennisation du projet, passer la main est crucial. Melita, à l’origine du mouvement, pense à former de jeunes leaders en vue de passer le relais. «J’ai envie que les jeunes du village s’approprient le

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de nos enfants pour notre pays projet et continuent sans moi. Je ne sais pas combien de temps encore je pourrai m’y consacrer. Il est temps de penser à ce qu’il se passera dans 5 ou 10 ans.»

A travers ces activités, la jeune fille espère inspirer un esprit civique à la jeunesse. «Nous invitons le plus d’enfants possible à participer à nos activités. Il y en a septante pour l’instant. Nous voulons les sensibiliser à agir, non seulement pour leur bien-être personnel mais aussi pour l’ensemble de la société. Une fois que nous sommes parvenus à créer une relation de confiance avec eux, nous les encourageons à aller à l’école.»

Influencer les politiques publiques Outre ses activités de bénévole, Melita travaille également pour un consortium d’ONG à Tuzla, grande ville où elle a déménagé il y a deux ans. «Je coordonnne les activités de 8 ONG de Bosnie via le réseau Older Brother, Older Sister, programme développé aux Etats-Unis et en Irlande» résume la jeune fille. «Je contrôle, évalue les activités de ces ONG et propose des projets nouveaux.»

Engager la société civile pour amener à un changement positif est une stratégie qui a déjà fait preuve de son efficacité. «Notre mission est de soutenir l’intégration des enfants vulnérables à la société. Pour cela, nous engageons des volontaires, ce sont le plus souvent des étudiants ou des retraités. Ils organisent des activités comme aller au théâtre, au cinéma, au musée… Aux enfants les plus vulnérables, ils apprennent par exemple à aller au magasin, à prendre le bus ou à aller à l’école par eux-mêmes.»

Le réseau, mis en place depuis deux ans, organise essentiellement des activités de plaidoyer pour une équité sociale. Convaincue du bien-fondé de la coopération entre les différents acteurs du développement, Melita explique: «C’est plus efficace de travailler ensemble pour revendiquer les mêmes choses, demander les mêmes changements politiques. De plus, nous essayons de développer des relations de partenariat entre les centres pour enfants, les

écoles, les volontaires, les autorités locales… Après avoir développé un plaidoyer auprès des autorités locales, nous essayerons de travailler à un niveau plus élevé sur le plan politique pour que le changement prenne effet.»

L’objectif de cette collaboration et de cette mise en réseau?

«Que les Droits de l’Enfant soient respectés, pas uniquement sur papier, mais dans les faits» dit-elle d’un ton décidé. «Nous voulons aussi agir pour que les parents puissent s’approprier ces droits. Nous pensons que le gouvernement est actuellement capable de soutenir ces enfants, par exemple, par la dotation de bourses pour aller à l’école. Les parents ne devraient pas les demander mais les recevoir de manière automatique. Nous voulons faire valoir le droit à l’éducation pour tous les enfants, sans discrimination aucune.»

Devenir femme en Bosnie A 25 ans, Melita n’a pas encore fondé de famille mais c’est une perspective envisageable dans ses projets futurs. «C’est difficile pour une femme d’arriver à tout ce qu’elle veut en termes de carrière et s’occuper en même temps d’une famille, le travail est double» explique la jeune femme. «Il faut trouver un partenaire de confiance qui ne vous voit pas comme juste bonne à faire le linge ou la vaisselle.»

Selon elle, le machisme reste d’actualité en Bosnie. «C’est ancré dans les mentalités. Une femme qui parle politique ou exprime ses opinions au sujet des affaires internationales, c’est risible. Je crois que nous nous voilons la face et nous essayons de nous convaincre nous-mêmes que nous sommes modernes mais nous ne le sommes pas vraiment.» Mais, là encore, il y a de grandes différences entre les populations urbaines et rurales.

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Faste et décadence

L’art à tout prix

Ete 1922. Nick Carraway, un jeune homme du Minnesota, se rend à New York. Il y fait la rencontre du riche et mystérieux Jay Gatsby. Rapidement Nick est aspiré dans le monde d’argent, de décadence et de tromperie de son nouvel ami. Et celui-ci ne se doute pas une seconde de la tragédie qui va se jouer. Sur fond de musique jazz, la pièce de théâtre «The Great Gatsby» recrée à la perfection le faste et la décadence des années 20 décrites dans le roman de Scott Fitzgerald. Le spectateur est littéralement absorbé par le drame joué par cinq acteurs américains au talent débordant.

Dans les années 1840, le banquier luxembourgeois Jean-Pierre Pescatore commence à se constituer une collection d’art privée. Il suit l’exemple de nombreux bourgeois fortunés qui acquièrent des œuvres d’art à des fins de prestige. Cette exposition se propose de reconstituer le contexte déterminant l’acquisition des œuvres, notamment au célèbre Salon de Paris ou lors de ventes aux enchères publiques de collections privées. Une sélection d’œuvres d’art de la Villa Vauban, complétée par d’autres provenant de prestigieux musées internationaux, exemplifie les arguments développés. › Jusqu’au 5 mars à la Villa Vauban

› Les 16 et 17 janvier au CCRN

Retour à la vie Girl power Brigitte, c’est une brune et une blonde, du rétro et des folles de hip-hop, des hippies qui kiffent ABBA et Marilyn Monroe…

Qu’elles reprennent «Ma Benz» de NTM ou chantent des histoires de gangsters et de filles faciles sur «Battez-vous», les belles vous soulèvent par leurs sonorités seventies! Exquise esquisse entre Brigitte Bardot, Brigitte Lahaye et Brigitte Fontaine, elle pourrait bien être la femme idéale du moment, la «it girl» tout sauf ordinaire, belle, glamour, érotique, drôle. Et surtout musicienne. Elle manie le verbe et l’instrument et cela la rend irrésistible…

Klara revient d’Auschwitz en juillet 1945. C’est sa belle-sœur, Angélika, qui la retrouve à l’hôtel Lutétia. Dès son arrivée, Klara dit ne pas vouloir revoir sa fille, âgée de 3 ans, qui a été recueillie et élevée à l’époque par Angélika. Pendant 1 mois, Klara va tenter de «mettre en mots».

Angélika va recevoir cette parole et la retranscrire progressivement sur son journal. Comment, après Auschwitz, continuer à vivre? C’est ce que cherche à expliquer Soazig Aaron qui rend hommage aux rescapés et surtout à leur tentative de «réinsertion» dans la pièce de théâtre «Le non de Klara». › Le 8 janvier au Théâtre d’Esch-sur-Alzette

› Le 25 janvier à l’Atelier à Luxembourg

Conte dansé Dear reader Originaire de Johannesburg, Cherilyn MacNeil débarque au Luxembourg avec l’album «Idealistic animals» dont le charme n’est plus à démontrer.

Avec une voix comparable à celle de Kate Bush, elle surprend par son univers pop et folklorique. La chanteuse expose sa vision de la vie dans ses chansons teintées de mélancolie. Comparé à de nouveaux groupes comme Vampire Weekend, qui trouvent leur inspiration dans la musique africaine, Cherilyn MacNeil offre un album réussi. Soyez prêt à entrer dans l’atmosphère haute en couleurs de cette artiste de talent. › Le 19 Janvier au Rockhalcafé à Esch-sur-Alzette. Entrée gratuite.

Après «Le Lac des cygnes» en mai 2010, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, sous la direction de Benjamin Pope, s’associe à nouveau aux danseurs du Ballet Royal de Flandre pour le bonheur des amoureux des grands ballets classiques et romantiques. Chef-d’œuvre de la danse classique de l’époque des tsars, «La Belle au bois dormant» est ici chorégraphiée par Marcia Haydée qui propose tout ce que l’on peut attendre d’un grand classique: des prouesses spectaculaires de la part des danseurs ainsi que des décors et costumes flamboyants. › Les 12 et 13 janvier au Grand Théâtre de Luxembourg

Best of

Sinsemilia 20 ans de carrière, ça se fête. Le groupe a entamé son retour avec en 2011 le single «Le sourire». Les 20 ans c’était aussi l’occasion de sortir ce Best of mais c’était également le moment de leur retour sur scène. Pour fêter cet anniversaire, Riké et ses acolytes ont décidé de retrouver leurs fans en tournée dans toute la France. L’occasion pour tous ceux et toutes celles qui suivent leur carrière depuis tout ce temps de revoir en live les célèbres tubes: «Tout le bonheur du monde», «Douanier 007», «La mauvaise réputation» (reprise de Brassens) ou encore «Little Child». Rock, pop, reggae, voilà le cocktail musical que nous offre Sinsemilia depuis ses débuts en 1991, 20 ans plus tard et un million d’albums vendus, Sinsemilia n’a pas pris une ride!

L’été noir

Tour

Les bénéfices du doute

Luce La jolie et pétillante Luce, lauréate de la Nouvelle Star en 2010, a sorti son premier single intitulé «L’été noir», extrait de «Première Phalange», un album rock et pop.

«Manger du sable», «La Reine des moules», «J’me fume…» des titres légers et un exercice de style qui ne serait pas sans rappeler la grande Catherine Ringer. Retrouvez sur son site un petit sketch et un extrait de chaque chanson http://lescouleursdeluce.com

Yannick Noah Un DVD Live «Yannick Noah Tour», en fait un double DVD, qui reprend l’intégralité du concert! La première galette renferme les 24 titres du concert, de «Aux arbres citoyens» à «Se jeter à l’eau» en passant par «Ma pomme», «Mon Eldorado», «Jamafrica», «Métisse», «Hello» en duo avec Asa, «Gaza danse», «Saga Africa», «Yéyéyé», «Les lionnes», «Angela»… Le second DVD présentera quant à lui les copieux bonus, à savoir un documentaire de 26’ sur Yannick Noah en tournée avec moult anecdotes et images d’archives, cinq clips («Angela», «Ça me regarde», «Frontières», «Hello» en duo avec Asa en version concert inédite), les coulisses du tournage des clips et un retour sur le titre culte de Yannick Noah, «Saga Africa» vingt ans après (audio inédit).

Bénabar Trois ans après le succès d’«Infréquentable», le dernier album de Bénabar, le chanteur a enfin fait son retour dans les bacs après ses escapades cinématographiques.

Une longue absence et surtout une longue attente pour les fans sont récompensées. Un nouvel opus baptisé «Les bénéfices du doute», un album déjà mis sur les rails avec le premier single «Politiquement Correct» à (re)découvrir immédiatement. Bénabar n’a pas fait dans la dentelle avec son nouveau single!

L’interprète de «L’effet papillon» n’a pas mis de l’eau dans son vin durant ces derniers mois. Pour son album «Les bénéfices du doute», il ne mâche pas ses mots. Bien au contraire.

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Notre sélection 2011

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llivres

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Tout ça pour quoi Lionel Shriver - Belfond Parfois le soir dans les bouchons, Shep Knacker laisse son esprit divaguer: fuir les humiliations au travail, échapper aux jérémiades de son artiste de sœur, aux caprices de ses enfants, aux discours stériles de son meilleur ami.

Quitter tout ça pour… dormir, lire, réfléchir… Vivre tout simplement. Un fantasme qu’il touche du doigt le jour où il vend sa société et touche un petit pactole. Sa décision est prise. C’est alors que Glynis, son épouse, va briser net ce doux rêve: elle est atteinte d’une maladie rare, à un stade très avancé qui nécessite un traitement expérimental immédiat et coûteux. Comment faire face à ce qui nous fait peur? Combien vaut une vie?

Vilaine Constance Briscoe Presses de la Cité Londres, milieu des années 1960. Depuis son plus jeune âge, Constance Briscoe est persécutée par sa mère.

Son enfance n’est qu’une interminable succession de coups et d’humiliations. Les instruments de torture se multiplient, quant au harcèlement moral, il ne connaît aucune limite. Lorsqu’elle a 13 ans sa mère abandonne le foyer exigeant d’elle un loyer. L’adolescente qui travaille déjà le samedi doit effectuer des ménages avant d’aller à l’école. Epuisée, elle n’en continue pas moins à travailler avec acharnement.

Car elle a un rêve, devenir avocate… Constance parviendra à réaliser son rêve.

Récit autobiographique.

Prédictions 2012 La révélation

La douceur de l’enfer (version N/B)

Le Château des ruisseaux

Hélène Mack & Didier Doryan Hélène l’astrologue de Femmes Magazine s’est associée à Didier Doryan, son ami clairvoyant, pour écrire un livre incontournable. Découvrez au fil des pages, l’aspect géopolitique de la planète, les cycles cosmiques, l’horoscope 2012 signe par signe et les prévisions pour l’année à venir, le numéroscope 2012, le calendrier maya, toute votre année en chiffres, et pour finir les évolutions et les découvertes. Pour les points de vente de l’ouvrage: www.astrodyssee.fr et www.didierdoryan.com

Olivier Grenson Le Lombard Après le décès de sa grandmère, Billy Summer, un jeune Américain en quête de sens, se trouve soudain confronté aux secrets de sa famille. Il décide d’en apprendre plus sur son grand-père, le courageux soldat tué pendant la guerre de Corée. A l’occasion d’un voyage organisé par des vétérans, il va peu à peu découvrir la Corée du Sud. C’est là qu’il apprendra la vérité sur cet aïeul qu’il admirait tant: le héros de la guerre est en fait un déserteur qui vit aujourd’hui en Corée du Nord.

Bernière et Poincelet Dupuis Inspirée de faits réels, cette histoire à huis clos se déroule au Château des ruisseaux, un centre de traitement des addictions situé près de Soissons, dans l’Aisne. Jean et Marie, deux jeunes toxicomanes, participent en même temps à la cure. Le groupe de parole, l’abstinence, le travail sur les émotions et l’entraide sont les principes d’une guérison possible. Pendant deux mois, tout ce qui représente une fuite est interdit: livre, musique, relations amoureuses. Cependant Jean tombe amoureux de Marie et l’arrivée d’un troisième larron envenime une situation fragile, où chacun a plus à perdre qu’il ne le croit.

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Paule Kiénert pilote au féminin

Et plus si Infiniti…

Le luxe naît de la rareté et l’Infiniti EX30d ne court pas les rues. En effet, la marque haut de gamme de Nissan reste encore peu présente en Europe ce qui permet de ne pas circuler à bord du véhicule de Madame Toutlemonde!

Esthétique L’EX30d ne ressemble à aucun de ses concurrents. Son galbe, ses optiques avant élancées et sa face arrière plutôt arrondie façonnent une silhouette fluide bien que l’allure du crossover reste compact.

L’intérieur, quant à lui, n’est autre qu’un cocon cossu et confortable. Comme preuve de raffinement, on pourrait donner la pendule à aiguilles qui trône discrètement sur la console centrale ou la planche de bord capitonnée de cuir. Tous les passagers du crossover peuvent s’y sentir à l’aise. A l’avant, ils profitent des sièges chauffants à réglages électriques. On apprécie également la banquette arrière rabattable électriquement. Le seul bémol revient au coffre, un peu juste pour ce gabarit.

Conduite Ambiance feutrée et cosy à bord! Si le V6 diesel émet une sonorité agréable, un rien rageuse en accélération, il se montre très silencieux en vitesse de croisière. La boîte automatique permet également un passage des sept rapports au levier mais cela se révèle superflu tant on a envie de se laisser porter par ce vaisseau confortable; pour la même raison, on ne regrettera pas les palettes au volant. Le moteur de l’EX30d s’avère très coupleux, ce qui permet de bonnes reprises. La direction précise, le freinage bien dosé et la bonne tenue de route mettent rapidement en confiance.

Sécurité et technologie Informez-vous de tous les équipements de l’EX30d avant de prendre son volant, sans quoi vous pourriez être surprise par tant de technologie! La caméra de recul, bien utile pour les créneaux, se fait également latérale (oui, messieurs, cela nous évitera d’abîmer les jantes) ou peut offrir une vue de haut. Sur autoroute, en plus du régulateur de vitesse, on peut ajouter le mode de calcul de distance par rapport au véhicule qui nous précède. Si celui-ci roule plus lentement, l’EX ralenti lui aussi afin de garder l’écart souhaité. Pour éviter l’endormissement, la déconcentration ou aider en cas de mauvaise visibilité, un système d’avertisseur de franchissement de ligne blanche ou discontinue émet un signal sonore si vous passez une bande sans clignotant. Autre confort technologique, l’écran de bord tactile très appréciable quand on est habituée à manier un iphone!

L’EX30d est indéniablement une voiture à bord de laquelle il fait bon voyager. Le crossover invite à une conduite calme. L’ambiance de son intérieur et ses équipements technologiques offrent également une grande sérénité. Et pour ce qui est du style, avec Infiniti, vous cultivez l’originalité!

Moteur: V6 3,0L diesel | Puissance: 238 cv (175 kW) | Vitesse maxi.: 221 km/h | Boîte de vitesses: 7 rapports, automatique | Accélération 0 à 100 km/h: 7,9 sec Consommation cycle mixte: 8,5 L/100 km | Émission de CO2: 224 g/km | Prix TTC: à partir de 48 575 euros

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S’expatrier et travailler à l’étranger Michaël Peiffer

Si aucune statistique officielle n’existe au Luxembourg, les jeunes sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance à l’étranger, loin de leur terre d’origine. Une belle occasion d’acquérir de l’expérience et d’élargir son horizon.

A l’heure de rejoindre son bureau, dans les bouchons et la grisaille du matin, avant d’entamer une nouvelle journée pleine et stressante, qui n’a jamais imaginé de s’offrir un autre scénario? Une vie différente, au cœur d’une autre culture? Chaque année, de nombreux

travailleurs lâchent les amarres pour tenter une nouvelle aventure, plus ou moins osée, plus ou moins éloignée.

Depuis le mois d’août, Céline Uvergoels a quitté l’Europe pour rejoindre l’île Maurice. Employée par la société Alter Domus Luxembourg depuis 2007, elle a saisi une nouvelle

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témoignage Me Sandra La Sala Arendt & Medernach New York

Comment s’est décidé votre départ?

Notre bureau d’avocats envoie régulièrement des personnes à New York.

Un poste était ouvert depuis début 2010 dans le domaine des fonds d’investissement. Les RH ont contacté plusieurs profils «senior» et j’ai sauté sur l’occasion.

Est-ce facile de s’adapter?

Oui, il est très facile de s’adapter à cette ville et mon employeur a pris en charge toutes les démarches. Il nous a aussi trouvé un logement, un appartement en plein Time Square, ce qui nous plaît beaucoup. Mon mari m’a suivie dans l’aventure. Son employeur luxembourgeois a lui aussi accepté son transfert. Je suis arrivée en juin. Il m’a suivie trois mois plus tard.

Un conseil pour les candidates à l’expatriation?

Le conseil serait de bien préparer son déménagement et de ne s’encombrer que du strict nécessaire. Être le plus mobile possible suppose qu’on laisse beaucoup de choses derrière soi.

opportunité de carrière en s’envolant pour l’Océan indien. «La société a ouvert plusieurs bureaux à l’étranger, j’ai saisi la balle au bond, sans trop réfléchir», confie la jeune femme qui est partie en compagnie de son fils de neuf ans. «Plus jeune, j’ai vécu un an aux Etats-Unis. J’aime voyager, me confronter à d’autres cultures. Cela permet surtout de relativiser beaucoup de choses. Ce qui semble évident chez nous, ne l’est pas toujours ailleurs. Les priorités sont différentes. Cela permet de prendre du recul, de s’ouvrir l’esprit.»

Attention toutefois à ne pas tomber dans le piège. L’idée qu’on se fait d’une destination est parfois bien éloignée de la réalité. «Il faut reconnaître que nos débuts à Maurice ont été un peu difficiles», concède Céline Uvergoels. «La population mauricienne est très pauvre.

Il a fallu se faire accepter. Le premier logement que j’ai trouvé a été la cible des voleurs. Certains quartiers sont à déconseiller. Je l’ai appris à mes dépends. Mais désormais tout va bien. Nous avons été relogés dans un endroit plus sûr et nous commençons vraiment à profiter de l’endroit et de ses richesses.»

De Luxembourg à l’île Maurice Céline Uvergoels, senior advisor pour la succursale mauricienne d’Alter Domus est régulièrement en contact avec le siège luxembourgeois et ses anciens collègues, ce qui n’est pas le cas d’autres expatriés, plus aventureux. Jeune architecte de 36 ans, Gaëlle Godfroid vit depuis trois ans à Singapour, le «paradis de la construction». «Depuis mon arrivée, je travaille pour un gros bureau qui occupe environ 400 architectes. Ici, on construit à n’en plus finir, mais d’une façon très différente de celle qu’on connaît en Europe.

Ici, la durée de vie d’un bâtiment est de trente ans, après on rase et on recommence.» Autre particularité: les échéances à respecter sont incroyables. «Pour l’instant, je travaille sur le chantier d’un hôtel-casino cinq étoiles, sur la petite île de Sentosa, et nous avons douze mois pour le construire! Bref, on a commencé avant même que les plans ne soient finalisés. A côté des architectes qui dessinent, d’autres architectes sont directement basés sur le chantier, ce qui est mon cas. On est là pour suivre l’évolution des travaux et, comme les plans évoluent de jour en jour, on résout les petits problèmes qui peuvent survenir, on sert d’intermédiaire afin que tout se passe pour le mieux.»

Gaëlle est une «globe-trotteuse». Elle vit à Singapour avec Pierre, son mari ingénieur-chimiste, et leurs deux petites filles. Dès le départ, le couple a choisi de voyager ensemble, selon les oppor-

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tunités qui se présentaient. C’est ainsi qu’ils ont successivement travaillé au Burkina Faso, en Hongrie, en Italie… «Singapour est une ville très facile pour les expatriés. On est en Asie du Sud-Est, dans un Etat très moderne avec un niveau de vie très élevé. On s’y sent en sécurité, tout est très propre. Certes, ce n’est pas vraiment une démocratie et il existe une certaine censure sur les livres, les films,… Mais rien d’oppressant pour autant. On vit bien et nos enfants s’épanouissent», précise-t-elle.

Les deux filles de Pierre et Gaëlle vont à l’école publique où elles apprennent le chinois et l’anglais. «Si beaucoup d’expatriés choisissent des écoles internationales, nous nous voulions qu’elles s’intègrent dans la culture locale. Elles passent du chinois à l’anglais et au français avec une grande aisance. Elles sont très ouvertes aux autres. Le seul hic? La cuisine», explique encore Gaëlle avec le sourire. «La première est née en Italie et a goûté à la cuisine européenne, l’autre est née en Hongrie mais ne connaît que la cuisine asiatique… L’une mange des pâtes et l’autre des nouilles, à nous de jongler!»

Une nouvelle aventure humaine Chaque profil d’expatrié est différent. Après dix ans dans la finance au Luxembourg, Christian Klein (Arlon) s’adonne désormais à sa passion pour la cuisine dans la banlieue de Montréal. «J’ai quitté l’Europe le 19 août 2008», se souvient Christian Klein. «A la base, j’ai une formation financière. J’ai travaillé dix ans dans une banque.

En parallèle, j’ai suivi une formation de traiteur restaurateur. Puis, je suis parti m’installer au Québec.»

Aujourd’hui, Christian a définitivement tourné la page du «costumecravate». C’est désormais derrière les fourneaux, en tablier, qu’il s’épanouit pleinement. Après avoir travaillé avec le cuisinier de Céline Dion, il vient de créer sa société qui s’appelle «Soupçon de gourmandise». Il y propose ses services de chef à domicile ainsi qu’une série de produits connexes comme des cours de cuisine, un service traiteur ou des plats à emporter. «Le gros changement pour moi est que je suis aussi propriétaire d’un restaurant italien de 140 couverts depuis janvier 2011. J’adore la mentalité des gens, les paysages, les étendues à perte de vue. Les Québécois sont moins stressés que les Européens.

Ici, il est aussi plus facile de se lancer. Il ne faut pas de capital de départ pour créer son affaire, les lois fiscales sont plus simples. Bref, on peut développer différents projets sans avoir peur de se «planter». Alors qu’au Luxembourg, à la moindre faillite, vous êtes rayé de la carte…»

bloc-notes -notes ffcel Lunch débat sur le thème du leasing Où: Um plateau Quand: mercredi 25 janvier 2012 de 12h00 à 14h00 Réservé aux membres

en bref Conférence Femme-Homme: Égalité…

Vendredi 20.01.2012, de 12h00 à 14h00 - 12h10 «Introduction à la gestion de la Diversité – présentation de la Charte de la Diversité» par Mme Annick Lebrun, Présidente du groupe de travail Diversité de IMS Luxembourg.

- 12h30 «L’égalité Homme - Femme dans les conventions collectives» par Mme Carole Hanten, chercheuse CEPS INSTEAD, Luxembourg.

- 12h50 «Cas d’étude d’entreprise et perspectives au Luxembourg» par Mme Samia Rabia, Partner, Wildgen et Ambassadrice de l’Entrepreneuriat Féminin au Luxembourg.

- 13h10 Débat et synthèse collective .

- 13h30 Walking lunch.

Infos et Inscriptions: www.imslux.lu Lieu: RTL Group 45, bd. Pierre Frieden L-1543 Luxembourg

58 | EN PRATIQUE

Cartes de fidélité: piège ou opportu Catherine Moisy

Les cartes de fidélité sont très répandues dans nos portefeuilles et parfois elles y dorment longtemps avant d’être utilisées. Faut-il s’en méfier, les refuser ou continuer à les collectionner? à une époque où «consommer malin» est devenu tendance, regardons-les de plus près.

Il a suffit d’un rapide sondage autour de moi pour réaliser que nous n’étions pas tous égaux face aux cartes de fidélité. Dans nos portefeuilles, leur nombre varie entre 3 et 20 (si, si!). Les enseignes ainsi présentes dans nos sacs à main sont très variées également, de la pompe à essence au salon d’esthétique en passant par le supermarché et le «gold club» de la banque. Nous n’utilisons régulièrement qu’un tiers ou la moitié d’entre elles, sauf pour les plus organisées d’entre-nous qui n’acceptent que celles qu’elles sont sûres d’utiliser. Ce profil est très rare autour de moi!!

La grande distribution: pionniers incontestables Toutes les grandes enseignes ont lancé leur carte et les systèmes sont maintenant extrêmement sophistiqués.

Ces cartes sont gratuites mais ce n’est pas une raison pour les accumuler, c’est la fidélité qui est récompensée pas la dispersion. Si vous avez réellement vos habitudes d’achat dans une enseigne, il est recommandé d’en accepter la carte, la prime à la fidélité est réelle à condition de faire tous ses achats au même endroit.

Chaque carte d’enseigne a ses avantages et ses inconvénients et le moins que l’on puisse dire est qu’il est très difficile de les comparer.

Cactus est le dernier à avoir créé sa carte et celle-ci devait être très attendue à en croire son succès: lancée seulement en 2009 elle atteint déjà plus de 200 000 porteurs. Le système a l’avantage d’être très simple et transparent: 1 euro acheté donne droit à 1 point. Au bout de 500 points vous obtenez un bon d’achat de 5 euros.

Ce qui fait une remise très modeste de 1% seulement mais celle-ci peut-être améliorée si vous choisissez des produits «Epargne» signalés en magasin ou si vous faites

5 passages en caisse dans le mois, par exemple. Les règles sont très clairement énoncées sur cactus.lu/carte client/conditions. Quelques bonnes idées à souligner: les mini cartes porte-clés, fournies avec la carte principale, qui permettent à toute la famille de multiplier les occasions d’obtenir des points. Si toutefois vous n’avez pas votre carte sur vous lors du passage en caisse, pas de panique, la caissière vous établit un voucher «carte oubliée» permettant de créditer vos points la fois suivante. Nous aimons moins le fait que l’édition des bons d’achat ne soit pas automatique mais, après-tout, chacun peut ainsi choisir le moment où il utilise son gain, et comme le solde des points apparaît sur chaque ticket de caisse, dans toutes les enseignes participantes, les clients savent toujours où ils en sont.

Chez Delhaize, la carte est valable au Luxembourg et en Belgique avec les mêmes avantages des deux côtés de la frontière. Son fonctionnement est assez similaire à celui de la carte Cactus. Un palier de 500 points offre droit à un bon d’achat de 5 euros à aller chercher dans le point de vente qui a délivré la carte, ce qui n’est pas forcément pratique!! La carte marche également sur les achats en ligne Delhaize-direct, à condition de la présenter au moment du retrait des achats. Nous aimons aussi la possibilité de scanner soi-même ses achats pour gagner du temps. Cet avantage est réservé aux porteurs de la carte. Chez Delhaize les points peuvent servir à obtenir des cadeaux mais la plupart des clients optent pour le bon d’achat utilisable en magasin.

La carte Cora présente de nombreux avantages dont la possibilité d’utiliser les bons d’achat le jour même de leur émission et une réduction de 3% sur les carburants à la pompe Cora. L’enseigne, sensible aux questions environnementales, propose systématiquement aux porteurs de carte de recevoir les courriers promotionnels sous forme de mail pour épargner le papier. Nous déplorons que l’utilisation de la carte soit limitée au Luxembourg et à la Belgique. C’est dommage pour les nombreux frontaliers français. Dommage aussi que ce soit la seule carte qui ne soit pas assortie de son équivalent en format porte-clé.

EN PRATIQUE | 59

nité?

Du côté d’Auchan la carte n’est valable qu’au Grand-Duché. Son système est celui d’un cumul d’euros sur ticket de caisse mais celui-ci n’est pas uniforme. Il dépend des produits que vous choisissez. La vigilance est donc de mise pour traquer les indications «carte» en magasin. En temps de crise, de toute façon c’est un bon réflexe à acquérir. Le jour d’achat a aussi son importance, faites vos courses le mardi, jour creux pour l’enseigne et cela doublera vos gains sur l’achat des produits Auchan déjà gratifiés d’une remise plus intéressante que les produits d’autres marques.

Une carte peut-elle remplacer toutes les autres?

C’est en tout cas ce que voudrait faire croire la société Emresa, qui a lancé la carte Sympass en 2003 et qui affiche plus de 600 magasins et prestataires partenaires sur son site Internet. A y regarder de plus près on ne retrouve pas forcément nos enseignes préférées et beaucoup de magasins sont situés en Lorraine, ce qui est bien pour les frontaliers mais l’est moins pour les résidents luxembourgeois. Cette carte se présente comme une carte d’avantages «clé en main» fournie aux employeurs qui souhaitent donner à leurs salariés un petit complément de rémunération sous forme d’avantages en nature. D’un partenaire à l’autre les réductions sont très diverses, parfois même il n’y a pas de réduction du tout mais le ticket acheté sur le site a valeur de «coupefile», très mince comme avantage!! L’offre évolue en permanence, au gré de l’impressionnant turn-over des enseignes participantes.

Du donnant-donnant au gagnant-gagnant Les systèmes les plus simples sont souvent les meilleurs. Les commerçants de proximité, coiffeurs, esthéticiennes, cordonniers ont souvent mis en place eux aussi un système de fidélité mais celui-ci est parfois très artisanal, avec tampon sur carte-carton et remise calculée sur le montant cumulé des achats. C’est simple et efficace. Pas besoin de donner des renseignements utilisables par l’enseigne, pas besoin de calcul de points convertis en euros. C’est gratifiant car le résultat est très concret et cela encourage réellement la fidélité. On est donc dans le gagnant-gagnant. Par exemple, avec 5 % du montant de mes épilations et de mes séances de manucure, cela me fait une remise

à propos…

Aujourd’hui, les commerçants ne sont plus les seuls à proposer des remises. «Les bons filons» ou «Groupon» pour ne citer que celles qui touchent directement notre petit pays, sont des sociétés qui se constituent avec pour seul dessein, de développer un chiffre d’affaires sur les remises qu’elles soutirent aux commerçants.

Décidément, il y a de «nouvelles professions» qui nous laissent perplexes. Est-ce que le temps où l’on rémunérait un travail bien fait, un bon produit pour sa qualité, est révolu?

L’objectif de ces sociétés est de regrouper des remises momentanées. L’objectif des «acheteurs» est de trouver le meilleur prix. Personne n’a encore parlé de qualité.

Effectivement tout dépend de ce que l’on recherche.

Pour faire du volume, écouler un surplus de marchandise, les invendus, le principe peut-être intéressant pour le commerçant mais il doit avoir conscience que le client qui achète «avec remise» n’est pas un client fidèle… On a la clientèle qu’on mérite!!!

Maria Pietrangeli

importante sur un soin visage que je ne me serais peut-être pas offert sans cela. Quand le plaisir rejoint l’économie c’est encore mieux!!

En conclusion les cartes de fidélité peuvent vous apporter remises et/ou cadeaux et/ou services mais elles vous demandent en contrepartie des renseignements personnels, elles vous orientent vers des enseignes, des produits, voire des jours de consommation. De façon inconsciente ce sont des boosters d’achat qui vous poussent à dépenser plus. Pour réaliser de réelles économies avec vos cartes, nous vous recommandons de rester pilote de votre porte-monnaie: c’est à vous de lire soigneusement les conditions d’utilisation des cartes, de choisir les produits les mieux récompensés, de ne pas vous disperser en ayant toutes les cartes de la terre et de refuser de donner votre adresse e-mail si vous ne souhaitez pas être envahi de promotions en tout genre.

60 | VIVRE AUTREMENT

Et si le Feng Shui entrait à la maison?

Pascale Heinrich

Janvier nouvelle année… par où commencer? Et si on renouvelait l’air de notre home sweet home? Avec le Feng Shui, «vent» et «eau» en chinois, nous appliquerons un art ancestral pour faire circuler l’énergie vitale de manière optimale.

Un art millénaire entre Yin et Yang…

Agé de quatre mille ans, le Feng Shui prend racine dans la religion taoïste. Il rassemble des techniques et des principes que chacun peut appliquer à son espace personnel, il s’appuie sur une philosophie qui élabore une cohabitation harmonieuse entre les êtres humains, les animaux et l’environnement. Le Feng Shui propose des outils pour aller vers une plus grande prospérité, une énergie accrue et une bonne santé, en équilibre entre le Yin et le Yang.

A l’origine, le Yin désignait le côté ombragé d’une pente et le Yang son côté ensoleillé. Par extension le Yin est associé

continuels entre les deux forces; les petits cercles de couleur opposée à l’intérieur de chaque partie signifient que rien n’est complètement Yin ou Yang et que chaque chose, chaque être, contient son opposé.

…Avec pour boussole: le Ba Gua A la place de la boussole traditionnelle chinoise avec ses cercles concentriques aux données complexes, le Ba Gua a été adopté. Ce diagramme octogonal permet d’identifier les principales zones de notre habitation et leurs relations avec les cinq éléments (bois, feu, terre, métal, eau), avec les couleurs, avec les saisons et avec les différents aspects de la vie.

Le Ba Gua, superposé sur le plan d’une maison, va définir «le carré de Lo Shu» où chaque côté est lui-même composé de trois carrés; les neufs «diagrammes du palais» ainsi obtenus indiquent l’emplacement des neuf étoiles volantes et définissent les zones à éviter et les zones à doper en énergie. Le Feng Shui vise à aider les habitants à développer et à favoriser certains aspects de leur vie.

En premier, vient la carrière, K’an, endroit idéal pour placer la porte d’entrée, là où nait l’énergie vitale. Ensuite la zone des relations sociales ou intimes, K’un, serait indiquée pour l’emplacement d’une chambre, d’un salon, d’un bureau. Le troisième espace, Chen, concerne la famille, les ancêtres, les enseignants et tout guide spirituel de notre vie. Quant à Sun, la zone de la richesse, des bons auspices, liée à l’énergie du vent, elle ne doit pas s’encombrer de choses lourdes et stagnantes. Au centre de la maison trône le Tai Ch’i, la santé, point de rencontre du Yin et du Yang, aussi vaste et dégagé que possible.

Puis le sixième espace accueille les bienfaiteurs, le septième, Tui, dédié à la créativité concerne les projets, les créations artistiques, les enfants; enfin nous arrivons dans la connaissance, Ken, lieu dédié

«Et si le Feng Shui rendait les Chinois plus forts? Retirons, élaguons… place à l’énergie vitale!» à la nuit, à la tranquillité, à la passivité, à la sensibilité, à la spiritualité… à des éléments traditionnellement plutôt féminins. Le froid, l’hiver, l’eau appartiennent à ce versant Yin. Quant au côté Yang, versant masculin, il commande plutôt l’agressivité, l’expansion, l’extraversion, la joie… Le Yang s’associe au jour, à la chaleur, au feu.

Le Yin et le Yang sont représentés par le symbole du Tao où le cercle est le Tout, l’énergie en équilibre; la courbe séparant les deux zones, blanche et noire, indique les flux

VIVRE AUTREMENT | 61

à la réflexion, à la contemplation, à la méditation et nous finissons dans Li, le neuvième espace, celui de la réputation, de la reconnaissance personnelle.

Après la théorie, retroussons nos manches «histoire de voir où nous en sommes» en ce mois de janvier 2012…

Le Feng Shui pièce par pièce L’entrée s’apparente à un filtre entre l’extérieur et nous même ou notre famille; elle se doit d’être à la fois accueillante et protectrice. La lumière vive et chaleureuse éclairera un tableau, une statue ou tout autre objet de bienvenue.

Dans le séjour, quand c’est possible, il est bon de séparer le côté salle à manger (grande table et chaises) du côté salon (fauteuils, divan).

Pour arrondir les angles, on placera des plantes aux feuilles arrondies et des meubles aux formes douces. Un aquarium, une fontaine ou un miroir peuvent favoriser l’extension de l’énergie vitale. Les murs de couleur claire, dans les tons jaunes et oranges, stimulent la digestion.

Organisons aussi un accès facile à la cuisine.

La cuisine, pièce sociale et créative où se transforme l’énergie de l’aliment, où prend forme la nourriture que l’on se donne et que l’on offre aux autres. Selon les règles du Feng Shui, l’eau et le feu seront éloignés.

On évitera de rester dans la cuisine quand les gros appareils électroménagers fonctionnent. Livres de cuisine et musique sont les bienvenus car ils réveillent la fantaisie et intensifient l’énergie.

La chambre à coucher sera dans une zone très calme pour favoriser le repos et l’abandon à ses émotions. La tête de lit gagnera à s’appuyer contre un mur situé au nord, la porte sera visible du lit. Il est toujours préférable de disposer plusieurs sources de lumière diffuse plutôt qu’une source forte trop directe. Le cristal peut augmenter l’énergie en cas de plafond un peu bas. Les tons bleu, violet et vert vont accentuer un climat Yin reposant. Pour réchauffer l’atmosphère, la rendre plus stimulante, on choisira des tons ivoire ou abricot. Quant à la salle

de bain, nous entrons dans un lieu de purification et d’abandon. Pour les Chinois, l’énergie de l’eau exprime également la symbolique de l’argent. Bougies et encens parfumé mêlés aux crèmes onctueuses, appliquées en massage-douceur, confèreront à cette pièce toute une dimension à haute teneur en sensualité.

Pour chasser les mauvaises vibrations…

De cette science complexe, si éloignée de notre culture occidentale rationnelle, nous pouvons retenir que notre espace de vie gagne à être le moins encombré possible: aérons! Enlevons! Les meubles trop imposants, les tableaux aux sujets violents ou aux couleurs sombres, les décorations aux formes agressives… les lourdes tentures, les cartons de papiers archivés… Limitons autant que possible les ondes des appareils électriques (télévision, ordinateur…) en les éteignant après usage. Elaguons notre espace vital et n’adoptons pas «le parti pris des choses» cher au poète Francis Ponge. Le Feng Shui serait peut-être l’art de respecter le vide… Car si nous laissons les objets nous envahir, nous volons de la place à l’humain, à la vie vivante…

62 | FINANCE

Cette année, j’épargne!

Chloé Consigny

Embrassades sous le gui et bonnes résolutions, cette année encore le réveillon n’a pas échappé à la tradition. Côté porte-monnaie, vous vous êtes juré de parvenir à épargner en 2012. Quelques astuces pour mettre de côté tout au long de l’année.

Trouvez une raison valable d’épargner Il n’est pas d’effort suivi sans perspective heureuse. Aussi, pour mettre toutes les chances de votre côté, faites des projets motivants et optimistes! Lorsqu’il s’agit d’épargner pour vous offrir les vacances de vos rêves, la motivation est telle que les économies se font, presque, sans douleur.

En revanche, lorsque le projet est flou, la résolution est bien plus difficile à tenir sur le long terme. Si vous vous dites que, peut être, un jour lointain, vous vous offrirez une résidence secondaire, sans savoir dans quelle région vous souhaitez vous implanter, votre motivation sera très succincte. Il faut donc avoir un but précis pour tenir la distance: inscrire son petit dernier dans le meilleur club de tennis de la ville, découvrir l’Inde ou préparer sa retraite au soleil, à chacun ses rêves qui permettent d’avancer sur le chemin de l’épargne.

Optez pour des objectifs réalisables!

Point trop n’en faut, telle pourrait être la plus importante devise de l’épargne efficace. Si vous décidez de mettre de côté chaque mois une partie de votre salaire, restez indulgent: il ne s’agit pas de se retrouver à découvert sur son compte courant pour cause d’économie! Ne fixez pas de montants trop élevés, au risque de trop vite vous décourager. Pour que l’effort soit récompensé, il faut que vous puissiez continuer à vous faire plaisir au quotidien.

Commencez par un montant réaliste: entre 1 et 2% de

vos revenus, conseillent les professionnels. Puis, augmentez doucement la cadence, jusqu’à atteindre votre vitesse de croisière (autour de 10% de votre revenu). Et pour que votre moral ne fléchisse pas, autorisez vous à «craquer» de temps en temps, en vous offrant un petit cadeau, en décidant exceptionnellement de mettre un peu moins de côté.

Trouvez le bon placement Attention. Si vous décidez de sauver quelques centaines d’euros par an, le plus simple est sans doute d’opter pour le livret développement durable de sorte à pouvoir sortir facilement votre argent. Si votre épargne est plus importante, il faudra alors vous rapprocher de votre banquier pour trouver le meilleur placement. La prudence est de mise, car votre conseiller n’œuvre pas uniquement dans votre intérêt!

Veillez à bien étudier les conditions de sortie et les frais bancaires avant de souscrire à un produit d’épargne. Les plus audacieuses pourront opter pour la Bourse. Pour certains spécialistes la plongée a été tellement rude que les cours ne peuvent que remonter. Reste à savoir quand! Avant de se lancer en Bourse, il faut bien avoir en tête que les gains comme les pertes peuvent être maximaux et se préparer ainsi à tout perdre.

Diversifiez vos placements En matière d’argent, mieux vaut ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Ainsi, l’idéal est de multiplier les placements et de les adapter à ses besoins. Le livret développement durable vous permettra de mettre de côté de l’argent pour les petits extras du quotidien. Il peut être utile d’ouvrir un second livret de placement avec pour objectif une acquisition immobilière. Cela prouvera à votre banquier que vous êtes en mesure d’épargner. Enfin, dans une perspective à plus long terme, les contrats d’assurance vie pourront permettre d’épargner des sommes importantes, en vue, par exemple, de préparer votre retraite.

rubriques | 63

64 | PSYCHO

LE COMPLEXE DE CENDRILLON

Magali Eylenbosch

Au boulot, on assure. Socialement, on est incontournable, voire recherchée. Mais quand il s’agit du cœur, notre belle assurance fait place aux doutes. Pourquoi la belle princesse qui sommeille en chacune de nous ne trouve-t-elle pas chaussure à son pied?

c’est trop lourd pour moi. Tu mérites bien mieux!». Parfois, il se contente de nous envoyer un texto via son i-Phone, genre: «Dzolé, c soir savapa. A+». Et nous, plutôt que de ricaner et de se dire que ce type ne vaut pas un clou, on se terre sous notre couette et on se dit qu’on ne mérite probablement pas d’être aimée. Le complexe de Cendrillon gagne du terrain chez les femmes du troisième millénaire. Plutôt que de faire la conversation à une boîte d’antidépresseurs, on reprend notre destin en mains. Mieux: on le force un tantinet.

Les battantes dégustent

Le prince charmant qui nous passe une pantoufle de vair, on en a toutes rêvé. Ce bonhomme-là, il assure!

Beau, galant, attentionné, il n’a que des qualités. Qu’il doit être doux de pouvoir remettre notre destin entre les mains de ce preux chevalier. Le hic, c’est que le chevalier débarque trop souvent de sa berline en nous disant: «Désolé poupée, entre nous, c’est bien mais

Ne croyez pas que ce fameux complexe de Cendrillon n’affecte que les plus faibles.

C’est plutôt le contraire. Les rêveuses, les romantiques, les utopistes sont beaucoup moins atteintes de «déficit affectif» que les nanas rationnelles, carrées et organisées. Coralie raconte: «Un soir, je me suis effondrée en rentrant chez moi.

Ma mère m’a expliqué que je souffrais du complexe de Cendrillon. Je lui ai ri au nez! Moi, complexée… C’était un comble. Je dirigeais une équipe de 28 personnes et je me savais plutôt jolie et bien fichue. J’étais pourtant désespérément seule. Je rêvais d’un homme sur qui m’appuyer et n’attirais que les loosers. Il m’a fallu du temps pour comprendre que c’était moi qui induisais le comportement de la gent masculine à mon égard.» Comprendre aussi qu’à force de donner trop d’importance au travail, de ne pas laisser de place à l’imprévu, au rêve, au plaisir, de ne plus faire confiance au hasard, on finit par tourner le dos à ce qui fait et fera toujours l’éternel féminin! Sophie nous confie: «Je suis médecin dans un service pédiatrique. On doit faire face à des situa-

PSYCHO | 65

tions parfois insoutenables et garder son sang-froid. J’ai appris à ne plus afficher mes sentiments. Quand mon mari m’a quittée, je me suis encore investie davantage dans mon travail et je n’ai pas réussi à refaire ma vie. Un jour un petit ami de passage m’a dit que j’étais un pote formidable, mais que je n’avais pas besoin d’un homme dans ma vie. Il avait tout faux, mais c’est ce que je dégage. J’ai pris de bonnes résolutions cette année!»

Les symptômes du complexe de Cendrillon D’accord, il ne s’agit pas d’une grosse grippe, mais disons qu’on va «profiler» (c’est résolument tendance) celles qui sont susceptibles de souffrir du malaise en question. Entre une réunion importante et une soirée entre amis ou des vacances, c’est toujours la réunion qui l’emporte. Vous n’hésitez d’ailleurs pas à travailler le soir ou le week-end. Au boulot, on vous respecte, mais on ne vous trouve pas forcément marrante et vous n’entamez jamais une relation privilégiée avec un collègue. Vous détestez les situations imprévues et vos relations amicales sont claires et bien cadrées. Vous ne supportez pas le mensonge, même par omission. Vous êtes tout à fait capable de faire l’impasse sur vos désirs s’ils vous paraissent irrationnels.

Vous exprimez toujours clairement vos sentiments. Trop clairement sans doute. Le monde est fait de nuances de gris et vous, vous aimez le blanc et le noir. Vous avez souvent l’impression d’être incomprise, tant par votre entourage que par vos collègues ou vos amants. Vous aimez et choisissez de vivre entourée de ceux qui vous admirent, mais lorsque vous constatez qu’ils n’ont pas le réflexe de vous prendre en charge, ou ne se soucient pas de vos états d’âme, vous perdez pied.

Vous êtes pudique, vous ne dévoilez pas facilement vos sentiments et vous gérez une relation amoureuse comme une affaire à conclure.

Bref, on vous imagine davantage à la tête d’un bataillon d’infanterie que languissant dans un lointain château.

Un traitement qui marche Si votre statut de commandant des forces armées vous convient, ne changez rien. Par contre, si le soir, quand personne ne vous voit, vous noyez votre chagrin dans un bourgogne millésimé en regardant, pour la soixantième fois «Légende d’automne», il est temps d’agir

Ne dites plus - Au boulot, on n’a pas le temps de rigoler.

- Il n’est que 19 heures, vos enfants peuvent encore se passer de vous pendant quelques minutes.

- Je vais reporter mes vacances jusqu’à ce que le retard soit absorbé.

- J’ai un créneau ce week-end entre 15h30 et 16h55. C’est suffisant pour boire un verre.

- Je suis capable de gérer ma vie toute seule.

- Je n’ai besoin de personne pour prendre des décisions.

- Je ne mérite probablement pas d’être aimée, mais au moins, on me respecte.

vite. Vous travaillez trop. Obligez-vous, au moins trois fois par semaine, à éteindre votre portable, sitôt que vous aurez passé la porte du bureau. Le monde peut continuer à tourner sans vous quelques heures. Passez plus de temps avec des amis amusants. Apprenez à rire de leurs bêtises, mieux, faites-en une de temps en temps. Fiez-vous à vos intuitions. Une relation ne peut pas se réduire à une formule mathématique.

Evidemment, vous vous casserez peut-être la figure à l’occasion, mais ça fait du bien. On se sent plus forte après. Prenez le temps d’observer les autres. Ce sont des êtres humains qui gravitent autour de vous, pas des électrons. Leurs pensées, leurs sentiments, leurs émotions vous en apprendront plus sur eux que leur CV. Et quand un homme se penchera sur votre cas, n’empoignez pas votre agenda pour programmer vos rendez-vous. Passez-lui un coup de fil et dites-lui simplement: «J’ai besoin de toi, tu me manques.»

66 | BEAUTé

Marie-Elisabeth Crochet

Toutes les solutions pour retrouver une crinière de lionne faire face aux fourches. Le sébum qui est censé lustrer et protéger notre crinière n’arrive pas jusqu’aux pointes. Il devient toujours plus fin et toujours plus sec. Résultat: du foin sur la tête.

Sans compter qu’on abuse toutes des colorations et autres décolorations, des séchages intempestifs au sèche-cheveux brûlant, des plaques lissantes, et si on ajoute en plus les excès d’UV et le chlore des piscines, autant d’armes fatales pour nos chevelures. Si on ne coupe pas régulièrement les pointes, tout coiffeur vous le dira, les fourches remontent jusqu’à 15 centimètres et rendent le cheveu ultra cassant. Pour celles qui ne veulent pas toucher à leur longueur, certains salons proposent un épointage pour éliminer les fourches mèche par mèche. Même en coupant ne fût-ce que trois centimètres régulièrement, la différence est visible très rapidement, tout en gardant le plaisir des cheveux longs.

Ayant dansé au soleil tout l’été et changé non stop de couleur à la rentrée, face au froid de l’hiver et au sèche-cheveux, on constate les dégâts: des cheveux ternes et cassants, sans tenue et raplapla. On lance le plan d’urgence pour réparer les dégâts. Ça nous tombe dessus sans crier gare. Alors qu’on est toute pâlotte au mois de janvier et que notre peau et notre foie ont du mal à se remettre des effets néfastes des réveillons, manque plus que ça, en plus des kilos foie gras, le cheveu mou, terne et flagada. C’est le moment de déclencher les grandes opérations de sauvetage pour retrouver une chevelure digne de ce nom. Pas de doute, il faut attaquer le mal à la racine.

Incontournable, la coupe Première étape, la coupe. Inévitable, pour toutes. Tout cheveu fragile, fin, lisse ou bouclé, long ou court, doit

Des soins de spécialiste Tonifier le cuir chevelu et restructurer la fibre capillaire sur les longueurs en colmatant les brèches, c’est tout aussi possible en salon avec des techniques spécifiques. On profite de son rendez-vous «coupe et brushing» pour chouchouter sa chevelure avec un de ces soins révolutionnaires à base d’acide lactique et kératine. Un effet «filler» qui reconstruit les zones endommagées, grâce à un concentré réparateur que le coiffeur laisse agir avant de rincer et de faire le brushing. D’autant plus qu’on peut en prolonger les effets at home avec des gammes de produits professionnels qui re-cimentent littéralement la fibre. Question cheveux fins et fragiles, pour épaissir la fibre, on en profite aussi pour se donner la pêche avec une nouvelle couleur, mais pas n’importe laquelle, on choisit avec son coiffeur une coloration à base de poudres végétales qui donne de la texture.

De bonnes habitudes question entretien Après le coiffeur, dès qu’on est rentrée à la maison, on prend de bonnes habitudes pour ses cheveux. On les nettoie sans les décaper avec des shampooings adaptés pour ne pas renforcer la déshydratation des pointes. On prend le temps aussi de bien rincer son shampooing, les résidus plombent

littéralement la chevelure et sa couleur. Si on lave ses cheveux tous les jours, on remplace son shampooing par de l’après-shampooing un jour sur deux. Plus question de laisser tomber les soins par paresse, quand on prend sa douche. Pour redonner souplesse, élasticité et combler les brèches, on abuse des masques réparateurs et ultra nourrissants à base de beurres végétaux, comme le beurre de karité. Le bon rythme: une fois par semaine. En cas de cheveux fins, gras et sans volume, on réhydrate de préférence avec ces nouvelles brumes hydratantes, ultra light, qui évitent de graisser et d’alourdir la chevelure.

Des huiles contre les cheveux ternes et cassants L’huile, c’est le produit phare de cette année. Toutes les marques s’y sont mises avec des résultats adaptés à chaque type de cheveux et, surtout, des parfums complètement addictifs. Quand on les utilise avant le shampooing, elles sont miraculeuses pour revitaliser le cuir chevelu, dissoudre les impuretés et soigner les longueurs. En aprèsshampoing, elles démêlent, renforcent et protègent la fibre des agressions du sèche-cheveux. Les huiles d’aujourd’hui ont toutes les textures, de la plus épaisse à la plus légère, pour s’adapter à tous les types de cheveux. Mythiques, l’huile d’ales et l’huile de germe de blé ont fait leurs preuves. Surprenant, elles ne laissent aucun fini gras et lissent parfaitement les écailles, tout en rendant les cheveux ultrabrillants. On n’hésite pas non plus à utiliser les huiles en soin de nuit pour réparer des longueurs très abîmées. Une petite remarque, on laisse tomber les soins au silicone qui laissent un fini brillant sur le coup, mais qui à long terme dessèchent complètement le cheveu. Idem pour nombre de produits coiffants à base d’alcool.

Des anti-âges pour crinière de lionne Avec l’âge, le cheveu devient plus fin et moins dense. Il se dépigmente, car les mélanocytes arrêtent de produire la mélanine qui le colore.

Désormais, c’est un nouveau marché pour les marques de cosmétique que les anti-âges pour chevelure de panthère grise. Comme pour la peau, les crèmes de jour à base de collagène et d’acide hyaluronique fleurissent sur les étals de nos comptoirs beauté préférés. Leur action?

Elles lissent les écailles, donnent de l’éclat et reconstituent la fibre en profondeur. Au final, la chevelure est soyeuse et comme épaissie.

Résolument, un must pour retrouver une belle matière.

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Trucs et astuces de coiffeurs pour garder de beaux cheveux longtemps: • Favoriser la microcirculation en faisant un massage du cuir chevelu en partant de la nuque vers le haut du crâne, avec des petits mouvements circulaires pour décoller légèrement la peau. On peut le faire à chaque fois qu’on se shampouine.

• On termine par un rinçage à l’eau froide pour lisser les écailles. On en profite même pour rajouter du vinaigre à son eau de rinçage pour la brillance. Un truc: mélanger son vinaigre à de l’eau dans une bouteille en plastique qu’on se vide sur la tête en fin de douche.

• Quand on se brosse les cheveux, ne pas toucher au cuir chevelu, pour ne pas provoquer d’irritation de celui-ci.

• Sans forcer la dose et sans vouloir ressembler à Karl Lagerfeld, texture et volume avec un shampooing sec. On le vaporise à la racine et, éventuellement, on crêpe.

• On fait attention à ses outils et on investit dans la Rolls des brosses à cheveux pour démêler sans casser les cheveux fins et abîmés; la Mason Pearson en soies de sanglier.

Attention, chute de cheveux!

Une chute de cheveux saisonnière, rien de plus normal. Nous perdons jusqu’à plus de cent cheveux par jour. Les cheveux ont, en règle générale, une durée de vie de cinq ans. Les parades anti-chute existent! Pour booster leur croissance, cap sur les soins à l’Aminexil et aux minéraux qui irriguent les vaisseaux, dynamisent le métabolisme des cellules du bulbe pileux et qui prolonge la phase de croissance du cheveu. Dès que l’on remarque une chute de cheveux persistante, il faut réagir. A faire d’urgence, un bilan chez son dermato en cas de perte importante, car il est inutile de laisser le problème s’aggraver. Un dermatologue saura faire un diagnostic pour déterminer la cause de cette perte soudaine de vos cheveux, qui peut être révélatrice d’un problème de santé. Attention, si l’alopécie féminine peut être provoquée par un problème hormonal, thyroïdien ou tout simplement par le stress, une carence alimentaire…

Côté assiette, un régime équilibré Pour doper la croissance, on fonce sur une alimentation riche en fer, zinc, protéines et vitamines qui nourrissent les cheveux à la racine, favorisent la synthèse de kératine et optimisent leur force de résistance, surtout quand ils sont fragilisés. Les bienfaits des compléments alimentaires ne sont plus à démontrer, rien de tel qu’une petite cure de 3 mois de vitamine B, d’acides aminés, de millet et de germes de blé à avaler pour compléter son alimentation (Vitalfan Vitalité de René Furterer, Fortifiant Capillaire d’Oenobiol, Fortifiant Nutricap de Nutrisanté). En cas de chute, on privilégie les acides aminés qui accélèrent la repousse (Innéov Masse Capillaire). Sans oublier les bons vieux comprimés de levure de bière…

70 | MUST HAVE

MUST 1 - Nilang Mystère, exotisme, Orient fantasmé, Nilang suggère un puissant imaginaire. Dans le jardin extraordinaire de Nilang fleurit un hommage à l’étonnante fleur de lotus. Magnifique, somptueuse et aquatique, la fleur de lotus incarne un symbole de pureté.

Lalique.

1

2 - Avant-Garde A l’image de la mode, se parfumer «Avant-Garde» c’est porter une part de rêve, initiée par un style olfactif unique. Elégance et sophistication, subtilité et raffinement, sensualité et audace, cette signature forte est l’incarnation contemporaine du style masculin à la française.

Lanvin.

2

3 - Prodigy Prodigy est réinventé. Toujours à l’avant-garde des techniques d’analyse et des connaissances scientifiques, les laboratoires Rubinstein ont initié des recherches sur les cibles moléculaires cutanées. Fruit de ces travaux: une synergie sans précédent, la Biosève Moléculaire, concentrée dans ce soin pour un rajeunissement intense de la peau, en profondeur.

Helena Rubinstein.

3

4

4 - Crème prodigieuse enrichie Un soin quotidien à la fleur précieuse d’Immortelle bleue, hydratant et défatiguant avec une protection maximale contre le stress oxydatif, principal responsable du vieillissement cutané.

Nuxe.

5 - Bleu de Chanel Le parfum d’un homme à l’esprit d’indépendance.

Un homme sans cesse poussé par une irrésistible envie d’aller plus loin, de voir plus grand, de vivre plus intensément. A l’image de cette irrépressible envie d’ailleurs, Chanel crée le vaporisateur de voyage.

Disponible mi-janvier.

Chanel.

5

1 - Crème globale anti-âge Revitaliser, rajeunir et nourrir sont les trois objectifs de ce soin exclusif qui bénéficie des découvertes de la recherche génétique avancée des laboratoires d’Estée Lauder. Ce soin unique est capable d’apporter une réponse aux manifestations multiples de vieillissement cutané telles que zones ternes, rides et ridules ou perte de fermeté.

Estée Lauder.

2 - Kokorico Avec sa nouvelle fragrance, Jean-Paul Gaultier appelle les hommes à clamer haut et fort leur virilité, triomphante et exacerbée. Tout-puissants, énergiques, libres et sauvages, ils lancent à l’unisson un cri de victoire. Le zeste de provoc’ contenu dans le nom… c’est un peu limite, non?

Jean-Paul Gaultier.

3 - Designer Series Une gamme exclusive de vernis qui procurent une sensation de glamour et de luxe. La formule novatrice de cette gamme combine de la poudre de diamants précieuse avec des pigments de couleur intense pour créer une brillance unique.

Opi.

1

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72 | Test beauté

soins hydratants pour le visage Clarins Femmes Magazine a testé pour vous la gamme de produits hydratants visage de Clarins. Des baumes et des peelings adaptés à chaque type de peau pour une hydratation intense et un confort sans égal.

Masque crème anti-soif, Doux peeling à l’extrait de primevère, Baume beauté éclair, Doux nettoyant gommant express… Désormais, chaque femme dispose d’un coach personnel pour prendre soin de sa peau!

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Julie Kieffer

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Coup de cœur: Doux nettoyant gommant express. +: Ce démaquillant gommant est parfait pour les femmes pressées. Le gel se transforme en mousse, la texture est agréable, l’odeur «orangée» est vivifiante. En un clin d’œil, la peau est assainie, tonifiée et lumineuse.

-: Bien rincer pour éviter d’irriter les yeux.

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Sophie Falchi

Patricia Sciotti

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Coup de cœur: Masque crème «anti-soif». +: Seule une petite quantité de produit suffit pour obtenir un résultat, du coup le tube dure longtemps. Promesse d’hydratation bien tenue.

-: Le masque crème laisse la peau un peu trop collante.

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Coup de cœur: Doux Peeling crème gommante. +: Proche de l’effet des masques à l’argile ce peeling tout doux sèche à peine, se retire par un léger massage, laisse la peau pure, fraîche, avec un teint réellement plus clair.

-: Il ne faut pas oublier de bien hydrater ensuite sous peine de tiraillements.

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Paule Kiénert

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Coup de cœur: Doux Peeling, crème gommante à l’extrait de primevère. +: Elimine efficacement les impuretés et laisse sur la peau une sensation de netteté sans tiraillements.

-: Après le peeling, il convient tout de même d’hydrater la peau.

»

Linda Morgenstern Maria Pietrangeli

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Coup de cœur: Doux nettoyant gommant express. +: Grâce aux nombreuses billes désincrustantes, ce masque de beauté laisse la peau saine et fraîche.

-: Je recommande d’utiliser une crème pour le visage après car la peau reste un peu sèche.

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Coup de cœur: Baume beauté éclair. +: Avec une texture non grasse, le soin pénètre rapidement. La peau est immédiatement douce, repulpée.

Effet bonne mine assuré!

-: Malgré tout, il faut hydrater la peau à l’aide d’une crème de jour.

»

SANTé | 73

Michèle Rager

Ma mutuelle au scanner Son terme officiel est «mutualité» mais souvent transformé en «mutuelle». Et même si on est obligé de s’y affilier lorsqu’on termine ses études, on ignore généralement tout de cette institution. Dommage, car elle héberge des montagnes d’informations et propose bien plus d’avantages que vous ne l’imaginez!

kinésithérapeutes… Cette somme représente le montant d’honoraires légaux fixé pour l’intervention pratiquée. En pratique, cela signifie que vous ne devez plus avancer la totalité de la prestation. Vous ne payez au praticien que votre quote-part personnelle, ainsi que d’éventuels suppléments d’honoraires. Le reste est versé par la mutuelle, qui représente donc … le tiers payant!

Dans les pharmacies, la procédure est obligatoire sur présentation de la carte de sécurité sociale et de la prescription médicale. Là, vous ne déboursez que la différence constituée par le prix public des médicaments et le montant remboursé par l’assurance maladie.

Premier boulot, première mutuelle

Au Luxembourg, c’est le Conseil Supérieur de la Mutualité (CSM), dépendant du Ministère de la Sécurité Sociale, qui s’occupe de l’ensemble des affaires relevant des mutuelles. Ces dernières (désignées légalement comme «sociétés de secours mutuels») favorisent la protection sociale. Il existe un régime de base obligatoire, valable pour tous les citoyens, complété par des régimes complémentaires. On limite généralement les services de sa mutuelle aux remboursements des soins, que ce soit des visites médicales, des médicaments ou une hospitalisation. Et pourtant, c’est elle qui intervient aussi durant votre congé de maternité ou en cas d’incapacité de travail. Elle propose également une assistante juridique, des informations tous azimuts, un service social en cas de revenus mini-mini, des soins à domicile… Et une multitude d’autres services.

Le tiers payant en lumière Il s’agit de la somme directement versée par la mutualité du patient aux prestataires de soins. Que ceux-ci soient médecins, dentistes, infirmiers,

N’oubliez pas d’informer votre mutualité lors des étapes importantes de votre existence professionnelle et privée. Dès que vous commencez à travailler, vous êtes d’office assujetti à la sécurité sociale des salariés et c’est l’employeur qui doit accomplir, endéans les 8 jours, les formalités nécessaires à votre affiliation. Vous n’avez aucune démarche à effectuer personnellement. Avertissez votre mutualité dès le début d’une grossesse afin que les indemnités du repos de maternité soient rapidement prises en charge. Et dès l’accouchement, pour que le bébé soit immédiatement couvert, en cas de maladie ou d’hospitalisation. Mais aussi en cas de maladie et d’intervention chirurgicale, etc.

Quand bébé arrive Votre mutualité calcule la durée de votre congé de maternité et les indemnités prévues. Une aide bienvenue lorsqu’on se focalise sur le choix du berceau! Au Luxembourg, ce congé est de 16 semaines: 8 semaines à prendre avant et

74 | SANTé

On applaudit tous azimuts

8 à prendre après l’accouchement. Ce dernier délai peut être prolongé jusqu’à 12 semaines en cas d’accouchement prématuré, d’accouchement multiple ou d’allaitement. Mais la durée totale ne peut jamais excéder 20 semaines. Et si vous adoptez un enfant, il existe aussi un congé «d’accueil» de 8 semaines. Qui peut en bénéficier? La maman ou le papa, c’est au choix!

- La majorité des mutualités disposent d’un site Internet où de nombreux formulaires de demande d’intervention se téléchargent: plus besoin de se déplacer…

- Les mutualités proposent également des conseillers et une défense juridique de leurs membres ainsi que des personnes à leur charge. Nécessaire si vous devez, par exemple, contester une facture d’hôpital…

- Pour rappel, le choix de la mutuelle est libre.

Et en changer se réalise aisément.

Bien vaccinés, bien protégés

Voyez clair

Pour les petits et les grands, aucune vaccination n’est obligatoire au Luxembourg mais certaines restent fortement recommandées. Ainsi, toutes celles reprises sur le calendrier vaccinal luxembourgeois sont gratuites. Ce sont, entre autres, la coqueluche, les gastro-entérites à rotavirus, l’hépatite B, l’HIB (protégeant des méningites notamment), les oreillons, la poliomyélite, la rougeole, la rubéole, le tétanos… Info sur le calendrier vaccinal: www.sante.public.lu -> onglet vaccinations.

Les mutuelles nous permettent également de regarder la facture de l’opticien d’un meilleur œil. Ainsi elles participent aux frais lors de l’achat de verres correcteurs (mais pas des montures) et des verres de contact. Ras-le-bol de vos lorgnons? Vous vous décidez à passer sur la table d’opération? Un remboursement est également prévu pour les frais médicaux relatifs à une chirurgie réfractive (traitement chirurgical de la myopie).

Afin de profiter de ce remboursement, remettez à votre mutuelle la prescription de l’ophtalmologue ainsi que la facture de l’opticien. En revanche, les lunettes de soleil non correctrices n’entrent pas en ligne de compte.

Non, un petit début de vacances… à l’œil, ça ne marche pas!

à belles dents L’institution intervient dans les frais d’appareils dentaires, même chez les adultes (en fonction des mutuelles et à concurrence d’un plafond annuel). Outre les prothèses et implants, sont pris en charge les reconstitutions de dents, les obturations en composite, les traitements parodontaux mais aussi toutes les thérapies d’orthodontie chez les enfants. Ces dernières sont importantes et pas seulement pour afficher un sourire de star! Elles préviennent les problèmes susceptibles de surgir dans le futur. En effet, les dents déplacées vers l’avant risquent de se déchausser ou de fragiliser leurs voisines. En cas de chute ou de traumatisme, elles sont directement exposées. Celles qui se chevauchent se nettoient plus difficilement, ce qui favorise l’apparition de caries et de maladies parodontales (= des gencives). Sans compter les mastications imparfaites, entraînant des ennuis digestifs.

Les dentistes ont tendance à soigner les malpositions (dues au suçage de pouce, de tétine, etc. ou congénitales) dès l’enfance car les résultats sont plus rapides. Mais on peut éliminer ces défauts à tout âge… Et tant qu’on a des dents!

En convalescence Besoin de vous retaper après une intervention chirurgicale ou un lourd traitement? Une intervention des mutualités est prévue pendant 21 jours à condition que la cure soit dûment autorisée par l’assurance maladie. Elle doit également être programmée endéans les 6 mois après la sortie de l’hôpital.

écrasez-la!

Première bonne résolution de l’année 2012? Arrêter de fumer! Vous l’avez décidé… mais sachez néanmoins qu’un sevrage en solo, sans l’aide d’un substitut nicotinique ou d’un médecin, ne réussit que chez 3 à 5% d’accros (Chiffres Glaxo Smith Kline). En effet, la nicotine est désormais considérée comme une drogue dont la dépendance est extrêmement forte. Elle pénètre dans le cerveau en 7 à 8 secondes lorsqu’on tire sur une cigarette. Là, elle entraîne rapidement un phénomène de «craving», soit le besoin impérieux de fumer à la vue de personnes en allumant une, en respirant l’odeur du tabac, etc. Face à ces mécanismes, il reste donc difficile d’écraser sa dernière cigarette. Sauf si on consulte un médecin spécialisé et bénéficie, par exemple, de substituts nicotiniques (patch, chewing-gum, etc.). Un «programme d’aide au sevrage tabagique» est proposé, constitué d’un suivi pendant 8 mois chez un médecin, avec prescription de médicaments de soutien, etc.

76 | ENFANTS

Il était une fois l’amour…

Karine Sitarz

Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout… Chacun se rappelle ce petit jeu de l’enfance où l’on effeuillait lentement mais sûrement les pâquerettes des champs… L’amour fait partie de la vie et à chaque âge il se manifeste autrement. Qu’est-ce que l’amour pour les petits? Panorama.

Si les plus belles histoires d’amitié ont généralement leurs racines dans l’enfance, bien souvent c’est aussi avec nostalgie qu’on se remémore nos premières amours, histoires tendres et câlines qui nous ont accompagnés jusqu’à l’adolescence, ce temps où de «vraies» histoires d’amour empreintes de désir nous ont entraînés à faire les 400 coups… Mais l’amour c’est d’abord celui, fusionnel, qui lie le nourrisson à sa maman, puis celui, chaleureux et rassurant, que le petit enfant donne et reçoit en famille avant de pouvoir à son tour le partager avec un pair…

Amour fusionnel, amour familial En matière d’amour, tout commence avant la naissance.

Lové dans le ventre de sa maman, le futur bébé vit en symbiose avec elle, il est réceptif à ses mouvements, gestes, rythmes, humeurs… C’est là que se nouent les 1ers liens affectifs. Puis vient la naissance vécue comme une rupture. Cette venue au monde est pour le bébé fondamentalement «douloureuse» et jalonnée d’obstacles. Il doit s’adapter au monde. A ce moment là, plus que jamais il a besoin d’amour maternel pour «revivre» la fusion originelle et bien se développer. Sa maman, mieux que quiconque, décèle ses besoins, reste attentive à ses demandes et repère ses rythmes. Elle l’allaite, veille à son bien-être, le protège. Une maman «suffisamment bonne» pour reprendre les mots du grand pédiatre et psychanalyste Donald W. Winnicott.

Dans les 1ers mois de la vie, l’amour est essentiellement maternage, notion dans l’air du temps et qui, si elle est tendance aujourd’hui, c’est qu’elle prône un retour au naturel et réhabilite certaines pratiques cultu-

relles ancestrales comme le portage ou le massage de bébé. L’amour de la maman et celui du papa puis celui de ses frères et sœurs permettront au bébé de trouver ses 1ers repères et d’acquérir tout doucement confiance en eux… et confiance en lui. L’amour familial passe par les gestes, les paroles, les regards, il est chaleur, attention, tendresse, réconfort, sécurité…

La séparation et ses étapes Au fil des mois, le petit enfant se développe et apprend à devenir autonome, processus lié à la séparation qui se fait en plusieurs étapes: le sevrage, la station debout, la marche et à travers «ce vertige enivrantou paralysant - à s’éprouver, dans l’espace, corps autonome. Puis le moment où, les mains ayant appris à faire seules les gestes de la vie, l’enfant devient capable, pour reprendre les mots de Françoise Dolto, de «s’auto-materner» et de «s’auto-paterner»» rappelle la psychanalyste Claude Halmos sur www.psychologies.com. L’enfant commence à suivre son bonhomme de chemin. Si jusqu’à 2 ans la séparation avec la maman reste souvent douloureuse, vers 3-4 ans il commencera à se rapprocher des autres. Au fil du temps, le mode de communication au sein de la famille évolue. Echanges et amour construisent l’enfant, lui donnent force et énergie. L’enfant doit pouvoir se sentir rassuré et en sécurité dans le cocon familial pour pouvoir prendre ce 1er envol. Ses jouets l’aideront aussi à se construire, à explorer le monde et à aller vers les autres. «Le jouet doit rester un des outils qui permettent à l’enfant de construire son identité sexuelle» souligne Bruno Girveau dans «Le jouet - Un monde offert aux enfants». Après les doudous de la petite enfance, les nounours sont des amis réconfortants avant de devenir compagnons de jeux ou confidents face à un gros chagrin (d’amour). Dans «Les étapes majeures de l’enfance», la fameuse psychanalyste Françoise Dolto nous dit: «Jouer, c’est apprendre à être, c’est apprendre à vivre aussi bien seul qu’avec les autres en échangeant des jouets - attention! jamais son nounours ou sa poupée pourtant bien vieux: ils sont synonymes des premières amours et ne doivent jamais être détruits que par l’enfant lui-même devenu grand, un jour de nostalgie de sa petite enfance et de décision d’entrée dans l’adolescence -, en découvrant des jeux nouveaux, de semaine en semaine, des jouets différents».

ENFANTS | 77

témoignages Camille, 9 ans

C’est quoi l’amour pour toi?

Petits couples en herbe Le grand saut se fera avec l’entrée en maternelle puis surtout à l’école primaire. Là se tisseront les 1ères histoires d’amour entre filles et garçons mais dénuées de tout désir. «Il faut savoir qu’entre le début de sa vie et l’âge de 3-4 ans, l’enfant découvre avec étonnement que l’anatomie d’un petit garçon n’est pas la même que l’anatomie d’une fille. Mais il ne sait pas à quoi cela sert, il se demande ce que cela signifie, à quoi cela correspond. Il cherche le destin de l’anatomie. Il n’a pas encore d’appétit sexuel et c’est donc une représentation étonnante et sans émotion» explique le psychanalyste Boris Cyrulnik. Si les histoires d’amour coïncident avec l’entrée à l’école c’est parce que celle-ci correspond à une phase de séparation déterminante. L’enfant change, franchit une nouvelle étape de sa vie et, se séparant de ses parents, il a besoin des autres, il se rapproche d’eux. Ce que certains spécialistes appellent «la sortie de l’Œdipe» en référence au fameux complexe qui renvoie au mythe grec et qui est un des concepts phare de l’œuvre de Freud et de toute la psychanalyse.

Les enfants s’aiment toujours pleinement, ils vivent une histoire unique, pleine de tendresse. Ils tombent amoureux et forment, à l’image des grands, un petit couple. Leur histoire est sérieuse et n’a rien à voir avec l’amitié. Parfois ils réinventent de petits rituels amoureux (se font des cadeaux, des câlins, des bisous…) mais bien souvent ils n’osent se montrer réciproquement leur amour. Entre 6 et 12 ans, nous dit le pédopsychiatre Marcel Rufo, c’est «l’âge où l’on est très profondément amoureux, mais avec beaucoup d’inhibitions, d’incapacités à dire à l’autre ses sentiments». Les petits amoureux gardent leur petit jardin secret, et rarement ils en parlent autour d’eux.

C’est de partager des choses avec des personnes que j’aime.

Qui aimes-tu?

J’aime mes copains, mes copines, mes parents, mes 2 grands-mères, ma famille…

As-tu un amoureux?

Oui, depuis longtemps.

En as-tu parlé?

C’est un secret.

Pourquoi l’as-tu choisi?

C’est un garçon de l’école: je l’ai choisi parce qu’il est gentil et drôle.

Comment lui montres-tu que tu l’aimes?

Je ne lui montre pas que je l’aime.

Victor, 8 ans

C’est quoi l’amour pour toi?

C’est éprouver des sentiments pour une personne.

As-tu une amoureuse?

Julie depuis le CE1.

En as-tu parlé?

A l’adolescence, l’âge de tous les possibles, «c’est du sérieux», comme disent les jeunes. C’est qu’avec la puberté, le corps change et le désir sexuel se fait jour. Les histoires d’amour prennent alors une nouvelle dimension et s’accompagnent de jeux de séduction, baisers, caresses et des 1ères expériences sexuelles. Les ados prennent de la distance par rapport à leur famille, cherchent une nouvelle tribu et une âme sœur.

Chemin faisant, ils tombent amoureux, leurs aventures sont passionnées et souvent courtes. Mais pour Marcel Rufo «leur histoire d’amour ressemble toujours à celle de Roméo et Juliette! Du pur classicisme!

Regardons-les: comme ils peuvent être étonnants, en petits couples, fidèles, déjà organisés…».

J’en ai parlé à personne sauf à ma sœur.

Pourquoi l’as-tu choisie?

C’est une amie et je l’ai choisie parce qu’elle est belle et gentille.

Comment lui montres-tu que tu l’aimes?

Je ne lui montre pas.

(Propos recueillis par Salomé, 11 ans)

78 | SPHèRE DéCO

La cuisine s’amuse!

Emilie Fischer

Vous revoyez-vous petite, admirant votre maman préparer confitures, gâteaux et autres gourmandises? Une bonne odeur de fruits, de vanille et de sucre parfumait la maison entière.

La cuisine a toujours eu ce don de rassembler et d’attiser la curiosité. Mais aujourd’hui, elle a évolué et ne ressemble plus à celle d’antan. Les modes de vie ont changé. Rendez-vous au cœur des cuisines les plus contemporaines pour y puiser des idées et astuces… N’en perdez pas une miette!

© Gorenje

80 | SPHèRE DéCO

© Boffi

© Valcucine

Une cuisine pratique Vous l’avez certainement remarqué, depuis quelques années votre façon de vivre a changé. C’est la tendance hiving qui s’est installée dans votre foyer. Dorénavant, vous aménagez votre intérieur pour recevoir et partager. La cuisine en est le meilleur exemple. Autrefois considérée comme un laboratoire ayant pour seule fonction de travailler, elle se décomplexe et se pavane au cœur de la maison et revendique son rôle de pièce à vivre. Les murs qui auparavant, l’isolaient tombent. Elle forme à présent une seule et même pièce avec le salon, favorisant la communication entre les habitants. La multifonctionnalité résonne comme un écho. Prenez l’exemple de l’îlot central qui sert de plan de travail, de bureau, de table à manger… Les meubles se plient en quatre pour vous rendre la vie plus pratique, à l’image du plan de travail motorisé, des meubles sur roulettes, pour réaménager facilement la pièce selon l’occasion, et des grands tiroirs à l’anglaise, pour un rangement intelligent. Vous l’aurez compris, la cuisine est construite pour que la vie s’anime autour d’elle. Seulement, un paradoxe s’échappe: au cœur de l’habitat, elle se fait de plus en plus discrète.

Et esthétique!

Si la cuisine s’exhibe au centre de la maison, son design est très pudique. Exit le superflu, la sobriété connaît ses heures de gloire avec un retour à l’essentiel. Où sont d’ailleurs passées les poignées des meubles? Tout se cache. Rien ne transparaît quant au contenu de chaque tiroir. Les meubles sont tirés à quatre épingles, dessinés dans des lignes horizontales à n’en plus finir.

Deux courants sont à la pointe de la tendance. D’un côté, l’indémodable blanc, et de l’autre, les couleurs naturelles et le bois.

Le premier laisse libre choix à la décoration, que vous aimiez le minimalisme poussé à l’extrême ou les couleurs chatoyantes que vous pourriez parsemer ici et là. D’un autre côté, la nature fait son nid dans le foyer. Les teintes de gris, de vert et de taupe côtoient le bois. Valeur refuge de la cuisine il était autrefois utilisé de façon rustique. Dorénavant, il se montre sous un nouveau jour.

© Bulthaup

Le contemporain lui va à merveille. Lisse ou structuré, il flatte la pièce de sa chaleureuse présence. Blanc pur ou bois et teintes naturelles, c’est à vous de choisir!

Jusque dans les moindres détails Vous connaissez maintenant les trois fondements essentiels d’une cuisine contemporaine: un espace ouvert, des rangements pratiques et un design minimaliste. Mais les détails font toute la différence, et ce du sol au plafond! Pour l’éclairage, bon nombre d’architectes choisissent les LEDs pour leur aspect décoratif, ils parsèment votre plafond de mille étoiles. Pour le sol, la résine reste la plus tendance et facile d’entretien. Si vous choisissez du carrelage, attention à ce qu’il soit en accord avec celui du salon, et

si vous optez pour du parquet, le revêtement doit le protéger de toute saleté. Pour les robinets, l’inox est une valeur sûre. Le plan de travail est relooké de matériaux nobles, Corian®, bois, verre, pierre… Très fin et modulable, d’infinies possibilités s’offrent à lui. Et enfin, celles que vous trouviez laides il y a quelques années (hottes et plaques de cuisson) font partie intégrante du design actuel. Plus légères et simples d’utilisation, elles se font belles, discrètes ou coquettes, selon vos goûts…

La cuisine contemporaine répond à un besoin d’optimisation du temps passé en famille et entre amis. Elle s’adapte, pour maximiser les moments en communauté… Alors, à quand la prochaine petite fête?

84 | DESIGNER

Gauthier Poulain: le mariage de ses deux amours Enfant, il construisait des cabanes avec ses amis.

Aujourd’hui, il aménage des concepts de lieux publics, commerciaux et des résidences pour particuliers.

Devenu «designer d’objets et créateur d’espaces» comme il se plait à dire, Gauthier Poulain décrit son métier comme son moyen d’expression. «J’ai besoin de partager des émotions et de créer une communication poétique et fonctionnelle entre l’homme et la matière.» Sa passion pour l’art enrichie ses œuvres d’une autre dimension. Rencontre avec un jeune designer qui met l’art au service de la vie quotidienne.

Premiers pas Passionné de dessin, il rêve d’une carrière d’artiste peintre.

Curieux de son monde, il dévie naturellement vers la publicité et l’art graphique, sans être totalement satisfait. «J’avais besoin de travailler en volume». De fil en aiguille, Gauthier découvre le design et c’est dans cette branche que le jeune homme s’affirme. Diplômé avec distinction en 2002, en «Conception et Création d’objets» à Saint-Luc, il se voit, en 2005, décerner le prix du «jeune designer belge», avec sa lampe Pictolight.

Vision Baignant dans l’art et le design, il marie ses deux amours pour créer un lien «poétique et fonctionnel entre l’homme et la matière». Gauthier ose les contrastes de matériaux et de couleurs, «il n’y a pas vraiment de règles, seulement du ressenti» confie le jeune designer de 32 ans qui sait guider à merveille ses pulsions artistiques bien pensées, pour créer un objet design et fonctionnel. S’inspirant en grande partie de la nature, le bois est sollicité dans ses objets, comme la chaise ruban, ou encore ses meubles sanglés inspirés de la bagagerie de luxe Hold-H et Hold-V. «La finesse et les courbes parfaites m’apaisent, car celles-ci procurent une dynamique

©Bart Decobecq

Emilie Fischer

et une harmonie dans un espace (…) J’aime sculpter le bois, le découper ou le poncer, lui donner vie en le transformant en un objet d’art fonctionnel.» Le designer hésite à choisir l’objet qu’il affectionne le plus. Pourtant son cœur bat pour sa nouvelle lampe Wings. «Je l’ai conçue pour exprimer la légèreté et la pureté avec un éclairage qui se dégage de façon subtile par un jeu de formes courbées, créant des ouvertures qui laissent passer une lumière délicate.»

Avenir Pour parler de projets, il faut avant tout ouvrir les yeux sur le monde du design actuel. «J’ai l’impression que les personnes n’osent plus… la folie d’un baroque, de l’Art nouveau ou même d’un intérieur d’artiste a été remplacé par «le facile», par un mobilier simple, froid et malheureusement souvent très coûteux.» Gauthier Poulain regrette le virage que prend le design actuel.

Il critique cette fabrication de masse, lui qui aime tant l’art et les objets qui racontent des histoires. Ce dont il rêve pour le futur, c’est créer sa propre marque de meubles et d’accessoires. «Pouvoir offrir mes produits à de nombreuses personnes à des prix abordables serait déjà pour moi une belle réussite.» Il se plaît même à s’imaginer travaillant sur des projets d’hôtels de luxe, de bijoux et d’intérieurs d’avions…

Ce qui est certain, c’est que Gauthier Poulain, artiste du fonctionnel se dessine un joli parcours, en mariant ses deux amours… A suivre…

86 | SHOPPING DéCO

N en

Design

e n i s i u c

Contours fluides et stylés pour cette coupe à fruits qui joue la carte de la fraîcheur. www.menu.as

Hauteur Une chaise de bar luxueuse qui offre souplesse, confort et légèreté.

Designer: Pol Quadens www.polquadens.com

Judicieux Les couverts reprennent le galbe de ce saladier aux lignes fluides et organiques, qui surprend par son design. www.koziol.de

Transparence Cette carafe imaginée par Jacob Munk peut être utilisée pour l’eau ou pour le vin grâce à son bouchon hermétique. www.menu.as

Mamie Forme ronde et maternelle qui rappelle les petits plats de nos grands-mères.

Designer Stefano Giovannoni www.stefanogiovannoni.it

épuré Ce service de couverts en acier et inox apporte au monde de la table classique une touche incisive et contemporaine. www.alessi.com

Raffiné En métal argenté surmonté d’un anneau volontairement asymétrique, ce beurrier cloche est un bijou d’orfèvrerie. www.christofle.com

SHOPPING DéCO | 87

My tea Lignes courbes pour cette théière dont les formes épurées sont mises en valeur par les matériaux: porcelaine et acier. www.evasolo.com

Ondulée Imaginée par Xavier Lust cette table aux lignes sinusoïdales évolue selon le point de vue de l’observateur. www.mdfitalia.it

Malin La petite lame en crochet taille l’écorce sans entamer la pulpe.

Le geste est facilité par une prise en main ergonomique. www.alessi.com

88 | SPHèRE DéCO

Fraîcheur Plantez vos herbes directement à l’intérieur du bac ou bien placez plusieurs petits pots à l’intérieur. www.royalvkb.com

Froissé Formes changeantes pour ce service dont la porcelaine s’apparente à une feuille de papier froissée.

Designer: Xie Dong. www.driade.it

écologique Dessinée par Gianluca Soldi, poubelle au look futuriste qui comprend trois containers qui séparent les types de déchets. www.ovetto.fr

Au pied Mêlant humour et utilité, Pico Bello est un sympathique chien qui nettoie les miettes de la table en un rien de temps! www.koziol.de

éVASION | 89

Hispaniola, aux origines desAmériques

Kévin Storme

Longtemps, la République dominicaine a eu mauvaise presse. Symbole de vacances cheap et de tourisme sexuel via Punta Cana, l’image du pays change. Dans l’intérieur et sur certaines côtes, on découvre des paysages magnifiques qui ont vu naître le «Nouveau Monde». Bienvenue sur Hispaniola.

Punta Cana est à la République dominicaine ce que Saly et Pataya de tombeau à Christoph Colomb jusqu’en 1992, année du sont au Sénégal et à la Thaïlande: des lupanars géants. Et aussi des 500ème anniversaire de sa plus fameuse découverte. Les stations balnéaires parsemées de «resorts», vidées de leur substance, restes du conquistador furent alors transférés dans un sacrifiées sur l’autel du tourisme de masse, qui font oublier l’intérêt monument spécialement dédié à l’extérieur de la ville. pour le voyageur de leur pays respectif. Bien évidemment, ces contrées De nuit, vous ne manquerez pas la très typique calle ne se résument pas à ces mastodontes touristiques où convergent des las damas, la première rue pavée de la ville, parée 80 % des touristes. La République dominicaine, bien loin de Punta de magnifiques maisons coloniales. A visiter, le musée Cana et de ses gigolos, est un pays magnifique et authentique. Très de Las casas reales qui permet de comprendre l’épopée peu fréquenté dès lors que l’on s’éloigne des sentiers battus. Voyage du Nouveau Monde, tandis que l’Alcazar de Colon vous aux origines des Amériques, dans la mythique Hispaniola, telle que transporte à 7000 km de là, en Andalousie. En moins l’avait surnommée Christophe Colomb. impressionnant, peut-être que celui de Séville, mais qui En général, vous atterrirez quand même à Punta Cana, car les formules tout inclus en «resort» sont moins chères que le vol sec jusqu’à Santo Domingo.

Néanmoins, à tout seigneur, tout honneur, la Y aller capitale dominicaine mérite davantage que l’impoLuxembourg Saint-Domingue: à partir de 700 € AR sante station balnéaire d’ouvrir cet article! Et pour avec American airlines (2 escales) cause, elle est le plus beau modèle colonial de la zone caraïbe encore en bon état avec La Havane.

Formules tout compris à partir de 750 € au départ Classée au patrimoine de l’UNESCO, la vieille ville de Bruxelles avec Lastminute (Punta Cana). est délimitée par ses anciens remparts.

Infos pratiques

La plus ancienne ville des Amériques Elle est surtout le lieu où furent érigés les premiers bâtiments publics du Nouveau Monde et, par conséquent, la plus ancienne ville des Amériques.

Le parc Colon est l’épicentre de la capitale. Il est bordé par de superbes constructions coloniales et par la cathédrale. Cette dernière est, elle aussi, la première des Amériques. Erigée en 1546, elle servit

Dormir Sofitel Nicolas De Ovando à Santo Domingo.

Dans des bâtiments coloniaux du 16ème siècle.

Classé à l’UNESCO. à partir de 150 € la double. argent 1 euro = 50 pesos dominicains.

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vaut pour son extraordinaire musée qui vous fait voyager dans le temps, à l’époque coloniale. Côté églises, vous vous en doutez, ça foisonne. Pas pour la conversion des indigènes, puisqu’ils ont tous été massacrés en quelques années… On remarquera le monastère San Francisco et l’église de l’ancien couvent des Dominicains et sa belle façade baroque. Côté plages, on évitera Punta Cana, d’autant plus que les alternatives sont nombreuses.

Comme beaucoup de villes balnéaires dans le pays, le tourisme sexuel est une véritable plaie, sauf que là ce sont plus des vieux pervers que des cougars hystériques.

Plages «babos» à Samana Pour un séjour balnéaire, loin de toute sollicitation, au rythme de la bachata et du merengue (voir encadré), direction la presqu’île de Samana et, particulièrement, la jolie ville de Las Terrenas. Rien que le cadre vaut le voyage, avec cette route qui descend vers la bourgade typique, enfouie sous les cocotiers. Même si l’ambiance n’est plus précisément celle du village de pêcheurs qui attirait les baba cools dans les années 70, le coin a gardé ce côté nonchalant, avec ses ruelles en terre et ses jolies petites maisons, bien que les hôtels commencent à fleurir. Equipements indispensables à Las Terrenas: les chaussures de rando pour relier les plages via de superbes balades entre forêt tropicale et cocoteraies, et évidemment, le maillot de bain et l’inévitable panoplie PMT (palmes, masque, tuba). Non loin de là, une balade à la fabuleuse cascade d’El Limon s’impose.

A cheval, c’est encore mieux et facile, même pour les débutants.

Toujours sur la presqu’île, le parc national de Los Haïtises comblera celles qui aiment la mangrove, avec ses forêts les pieds dans l’eau.

«Chalets suisses, village italien au milieu des forêts tropicales. La République dominicaine réserve son lot de surprises aux voyageurs curieux.»

A l’est de Saint Domingue, Boca Chica fut longtemps l’une des stations les plus réputées du pays jusqu’à l’événement de «Cana». Elle vaut surtout par sa fabuleuse barrière de corail qui en fait une piscine naturelle aux eaux translucides et poissonneuses dans un décor de rêve. Le revers de la médaille est dans le nom de la ville elle-même (Chica signifie «fille» en espagnol, ndlr).

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En toile de fond, des îlots à mi-chemin entre les pains de sucre de Guilin en Chine et d’Halong au Vietnam. La faune est d’une richesse absolue et, cerise culturelle sur le gâteau naturel, des grottes ayant abrité des hommes il y a plus de 1000 ans, offrent toujours leurs pétroglyphes. A Santa Barbara de Samana, on ne s’attardera pas dans la ville - très quelconque - mais c’est le meilleur endroit dans le pays où vous trouverez des excursions organisées pour observer les cétacés, notamment les très rares baleines à bosse.

Chalets «suisses» à Jarabacoa Mais la «Rep Dom», ce ne sont pas que les côtes, aussi magnifiques soient-t-elles. C’est également un arrière-pays sauvage, couvert par la forêt tropicale, et parsemé de villages rafraîchissants et typiques où l’on fume tranquillement le cigare. Constanza, à 1000 mètres d’altitude, est un endroit idéal pour se reposer. La température y est toujours agréable et, surtout, on voit se dérouler la vie traditionnelle de l’intérieur, centrée autour d’une agriculture très riche: fruits tropicaux évidemment, mais également, fraises, framboises, choux! Il faut dire que les petits matins peuvent être frisquets à cette hauteur. A Jarabacoa, des chalets suisses s’alignent. Un comble sous les Tropiques.

Il s’agit des résidences de riches Dominicains qui viennent se rafraîchir et profiter des nombreuses activités de la région: rafting, escalade, randonnée équestre, VTT… C’est de là que vous trouverez les meilleurs plans pour gravir le Pico Duarte. Avec ses 3087 mètres d’altitude, c’est le plus haut sommet de l’île, et même de l’ensemble de la Caraïbe. La raréfaction de la végétation, de la forêt tropicale au sommet dégarni, fait changer le visiteur de latitude en quelques heures. Il est obligatoire de passer au moins une nuit sur les flancs de la montagne. Et, à cette altitude, inutile de préciser que des équipements de montagne sont nécessaires, notamment un sacré duvet et plus sûrement un K-way bien rembourré. Le deuxième jour, départ à 4 h du matin pour voir le soleil se lever. Un spectacle inoubliable par temps clair, où la vue porte jusqu’à l’océan. Mettez-vous en plein les yeux, car on ne reste pas longtemps au sommet, pressé de retrouver la chaleur tropicale!

Toscane sous les Tropiques Autre incongruité sous ces latitudes, après les «chalets suisses», le village italien d’Altos de Chavon. Rues pavées, toits de tuiles, fontaines, fer forgé, pierres… On se croirait en Toscane! Pourtant,

Le rythme dans la peau Si la République dominicaine est une destination «coquine» pour les femmes et les hommes, peut-être le doit-elle à sa musique et à sa danse emblématique: le bachata. Originaire de l’île, la musique est un hymne à la séduction et à la sensualité. Mélange de boléro, de musiques africaines, de merengue, de cha-cha-cha et de tango, elle est jouée à l’aide de plusieurs guitares, accompagnées de percussions (bongo, maracas, güira) et d’une basse.

Autre rythme, le merengue est une danse populaire jouée à l’accordéon. De nombreuses artistes portoricains l’ont reprise, mais l’origine est bien dominicaine.

ce n’est pas le fruit de la fantaisie de quelque navigateur italien de la Renaissance, mais celle d’un riche milliardaire américain qui fit ériger, à l’occasion des 18 ans de sa fille, ce village d’opérette - qui fait totalement illusion - au début des années 80. On se doute que le village est aujourd’hui envahi de touristes. Une excursion qui sera bien souvent la seule que feront les vacanciers parqués à Punta. Les plus courageux vont visiter le parc national del Este et l’île Saona. Plus de 130 oiseaux et des plages de rêve difficilement accessibles consoleront les vacanciers de la grande station balnéaire d’avoir perdu un jour dans leur quête de «l’amour facile». Parce que c’est le sport national à Punta. De jeunes et beaux étalons dominicains séduisent de vieilles et riches occidentales… qui, pour certaines, y croient vraiment. Les vieux bedonnants eux, y vont plus en quête de relations tarifées à moindre prix. Dommage que Punta Cana soit la vitrine glauque et populaire de ce si beau pays…

cinéma c

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Une vie meilleure Drame franco-canadien réalisé par Cédric Kahn avec Guillaume Canet, Leïla Bekhti, Slimane Khettabi.

Yann et Nadia, amoureux, se lancent dans un projet de restaurant au bord d’un lac. Leur rêve d’entrepreneur se brise rapidement. Nadia, contrainte d’accepter un travail à l’étranger, confie provisoirement son fils à Yann. Les mois passent, elle ne donne plus aucune nouvelle. Craignant que les services sociaux lui retirent la garde de l’enfant, Yann vend son restaurant et l’emmène au Canada à la recherche de sa mère.

Dans la tourmente

Ma première fois

Sleeping beauty

Thriller français réalisé par Christophe Ruggia avec Clovis Cornillac, Mathilde Seigner, Yvan Attal.

Dans la région de Marseille, un patron prépare à l’insu de ses ouvriers la délocalisation de son usine, couplée d’un détournement de 2 millions d’euros. Franck, l’un de ses salariés l’apprend et, sans en parler à sa femme Hélène, décide avec Max, son ami de toujours, de passer à l’action…

Drame français réalisé par MarieCastille Mention-Shaar avec Esther Comar, Martin Cannavo, Vincent Perez.

Zachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires. Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce à une maîtrise parfaite de sa vie. Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l’année du bac, durant six mois, ils vont vivre un amour contre lequel on ne peut rien, le vrai, le grand, celui qui marque une vie pour toujours.

Drame australien de Julia Leigh avec Emilie Browning, Rachel Blake, Ewen Leslie.

Interdit aux moins de 16 ans.

Ce que les hommes lui font la nuit, elle l’a oublié au réveil. Une jeune étudiante qui a besoin d’argent multiplie les petits boulots. Suite à une petite annonce, elle intègre un étrange réseau de beautés endormies. Elle s’endort. Elle se réveille.

Et c’est comme si rien ne s’était passé…

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On se prend un bouillon

Magali Eylenbosch

Le bouillon, c’est tout bon! Il nous requinque, nous retape, nous réchauffe et nous apporte plein de bonnes choses. Loin d’être banal, on peut en faire un plat à part entière et le décliner de mille et une façons. à vos marmites mesdames!

Après les fêtes et autres agapes de fin d’année, on mise davantage sur des mets plus légers. Ne croyez cependant pas qu’il faille faire l’impasse sur le goût et le plaisir. Au contraire! Quoi de plus agréable que de bien manger tout en se faisant du bien. Le bouillon est un potage, clair et très liquide, à base de viande (bœuf ou veau), de volaille, de légumes frais ou de poisson. Il peut être consommé directement, mais sert également de base pour cuisiner plus sain en mettant l’accent sur différentes saveurs. Fait maison, le bouillon est un plat peu cher et facile à réaliser. Il se conserve longtemps au congélateur.

Une bonne base Ne confondons pas fond, bouillon et consommé. Le fond est une préparation de base utilisée classiquement en cuisine. Il est réalisé à partir d’os (bœuf, veau, lièvre…) ou de carcasses de volaille (poulet, canard, perdreau…), de légumes (céleri, poireaux, carottes, oignons,…) et d’aromates (thym, laurier, persil,…). Grâce à une longue cuisson (4 à 6 heures), le liquide devient savoureux et le collagène présent dans les os et le cartilage se transforme en gélatine. Il prend littéralement corps. Lorsqu’il refroidit, le fond prend l’aspect d’une gelée. On distingue les fonds blancs, réalisés à partir de veau ou de volaille, des fonds bruns, réalisés, par exemple, à partir de bœuf ou de veau. Pour confectionner ces derniers, les os et légumes sont rôtis au four avant d’être ajoutés à l’eau. Pour préparer une sauce, le fond est franchement inégalable.

Le bouillon est préparé de la même façon qu’un fond mais ne nécessite pas un temps de cuisson aussi long. Deux heures suffisent largement. A la place des os, vous utiliserez des pièces de viande, de volaille, sans zapper légumes et autres aromates. Inutile de préciser qu’un bouillon préparé avec amour n’a rien de comparable avec les préparations toutes faites proposées dans le commerce. Quel que soit l’ingrédient que vous privilégiez, sachez que les bouillons sont plus savoureux lorsque la cuisson commence dans une eau froide.

Les parfums s’exhalent d’avantage. Si vous désirez réaliser un bouillon très parfumé, vous pouvez, d’entrée de jeu, faire dorer de l’ail, de l’oignon ou quelques échalotes dans un soupçon de beurre. Après avoir fait doucement caraméliser le tout, vous ajouterez l’eau et les légumes. Le bouillon a moins de corps qu’un fond.

C’est néanmoins la préparation idéale pour cuisiner ragoûts, sauces, pilafs, etc.

Le consommé est un bouillon «clarifié». Il est parfaitement limpide grâce à l’ajout d’un mélange de blancs d’œufs, de viande hachée et de légumes. Le tout est amené doucement à ébullition et mijote longuement.

La coagulation des protéines permet de capter les petites particules en suspension, laissant le bouillon translucide. Une fois filtré, il est servi tel quel.

Réussite garantie Comme souvent en cuisine, la patience est la meilleure garantie d’un bouillon réussi. Si vous jetez, vite fait, quelques légumes précoupés dans une eau agrémentée d’un petit cube parfumé au poulet ou au basilic, le résultat ne peut être que décevant.

Pour obtenir un fond ou un bouillon digne de ce nom, faites-le mijoter doucement, sans le faire bouillir.

N’oubliez pas d’enlever l’écume, une sorte de mousse grisâtre qui apparaît à la surface du bouillon au début de la cuisson. Elle est composée de protéines coagulées qui donnent, parfois, un petit goût amer et peu agréable. Pour vous faciliter la vie, utilisez une petite passoire métallique. Si vous désirez obtenir un bouillon gras, il suffit de le filtrer pour le séparer des os, de

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recettes recettes tirées de «Bouillons si bons!» de Gwen Rassemusse.

Collection Toquades. First éditions.

© Recettes tirées de Bouillons si bons!

Gwen Rassemusse Collection Toquades - First Editions 6.90 euros 96 pages Photographies de Julie Mechali Stylisme d’Isabelle Guerre

Bouillon dans l’esprit d’un gaspacho

Bouillon de moules à l’indienne

préparation: 45 min • cuisson: 50 min • repos: 3 h pour 4 personnes

préparation: 40 min • cuisson: 35 min pour 4 personnes

100 g de poulet (ailerons, manchons, fricassée) 4 tomates - 2 poivrons jaunes ou orange 1 branche de céleri 1 concombre 1 oignon - 1 gousse d’ail 1 c. à s. de concentré de tomates 1 l de bouillon de volaille 6 cl de vin blanc 1 c. à s. de vinaigre de xérès blanc 1 bouquet de fines herbes - 1 branche de thym - piment d’Espelette 12 petits croûtons 1 c. à s. d’huile d’olive - sel

20 grosses moules 150 g de pulpe de tomates en dés 2 gousses d’ail 1 échalote 15 g de beurre 15 cl de lait de coco 75 cl de bouillon de coquillages (au céleri) 1 c. à c. de sucre 2 branches de basilic 4 brins de persil 1 c. à s. de curry 2 c. à c. d’origan séché

• Pelez l’ail et l’oignon. Ecrasez l’ail et ciselez l’oignon.

Emincez le céleri. Epluchez le concombre, retirez le cœur avec les pépins et mettez le à égoutter dans une passoire avec un peu de sel. Détaillez la chair en petits cubes. Faites suer le poulet à l’huile pendant 3 minutes. Ajoutez l’oignon, l’ail et le céleri. Poursuivez la cuisson pendant 5 minutes.

• Déglacez au vin blanc puis couvrez de bouillon et ajoutez le thym, le concentré de tomates et la moitié des cubes de concombre. Laissez frémir pendant 40 minutes.

• Pelez les poivrons, ouvrez-les, éliminez les peaux blanches et les pépins. Mettez à cuire à couvert 6 minutes au micro-ondes avec 20 cl d’eau. Mondez les tomates. Retirez les cœurs et les pépins, salez et laissez égoutter dans une passoire (conservez le jus).

Détaillez la chair en petits cubes.

• Quand le bouillon de volaille est prêt, filtrez-le et versez-le sur les cubes de tomates et de concombre.

Laissez infuser au frais pendant 3 heures au moins.

Au moment de servir, ajoutez au bouillon, les jus des tomates et du concombre égouttés, le vinaigre puis répartissez dans les assiettes de service. Saupoudrez d’herbes ciselées et de petits croûtons à l’ail.

• Grattez les moules et lavez-les dans plusieurs eaux.

• Faites-les ouvrir dans une cocotte avec le lait de coco. Retirez du feu dès que les moules sont ouvertes. Sortez les moules de la marmite avec une écumoire, décoquillez-les et replacez-les sur les coquilles. Filtrez le lait de cuisson.

• Pelez l’ail et l’échalote puis émincez-les finement.

Faites-les suer au beurre à feu très doux pendant 5 minutes puis saupoudrez de curry et poursuivez la cuisson jusqu’à ce que le mélange embaume.

Versez la pulpe de tomates, l’origan, le sucre et faites cuire à feu modéré pendant 10 minutes.

Arrosez de bouillon et laissez cuire à petits bouillons pendant 10 minutes.

• Répartissez les coquilles dans les tasses (ou assiettes creuses). Arrosez de lait et de bouillon mélangés bouillants. Saupoudrez de basilic et de persil émincés. Servez aussitôt.

GOURMANDISES | 95

la viande et des légumes. Si vous désirez obtenir une préparation plus légère, tapissez votre passoire de papier essuie-tout. Il laissera passer le liquide tout en retenant la majorité de la graisse.

On booste le goût On ne parle jamais assez de l’ajout des herbes dans les préparations.

Elles permettent pourtant de varier les plaisirs sans apporter de calories. C’est génial non! Vous connaissez toutes l’incontournable bouquet garni, composé de thym, de laurier, de céleri et de persil.

On le retrouve dans la préparation d’un bouillon, mais aussi dans les daubes, potées, ragoûts et pot-au-feu. En début de cuisson, pensez aussi à la sarriette ou à la sauge. D’autres fines herbes sont réservées à la fin de cuisson, afin de préserver leur couleur et leur goût.

Parsemez vos préparations chaudes de petites pluches de coriandre, de cerfeuil ou de basilic. Pour vos soupes froides, pensez à l’aneth, l’estragon, la menthe ou la ciboulette.

7 jours sans boire la tasse Parce que j’avais envie de vous prouver que le bouillon est une base incontournable, je me suis imposée un petit défi: me servir pendant une semaine d’un bouillon traditionnel pour mon repas du soir. Je feuillette quelques livres de cuisine et surfe un peu sur Internet. Les bonnes idées ne manquent pas. Dimanche soir, je me penche sur la confection d’une grande marmite de bouillon à base de poulet. J’utilise des blancs (peu gras) et aussi de petites ailes (c’est bon marché et savoureux). Je réserve une part de bouillon pour le soir. J’en place deux dans le réfrigérateur et je congèle quatre autres parts pour le reste de la semaine. Dimanche, j’ai envie d’un bouillon façon waterzooi (un plat traditionnel belge). J’ajoute dans mon fond de bouillon des dés de céleri et de carottes ainsi que des poireaux émincés. Je récupère mes blancs de poulet que je taille en fines lamelles. Ils sont devenus ultra-moelleux. Je cuis quelques pommes de terre à chair ferme. Je mélange le tout et je l’agrémente du jus de deux citrons ainsi que d’un soupçon de crème fraîche allégée.

Un délice! Lundi, il fait frisquet dehors. J’ai envie d’une préparation aux accents hivernaux. Il me reste des petites ailes de poulet.

J’ajoute des lamelles de chou vert, des petits pois et quelques petits

lardons pour corser le goût. Le tour est joué. Mardi, j’ai une furieuse envie de pâtes. J’achète des raviolis à la ricotta que je cuis directement dans le bouillon.

Je pèle une tomate et un concombre et les débite en petits cubes. Je les rajoute, froids dans le liquide bien chaud, je rajoute quelques lamelles de basilic frais et je râpe du parmesan.

Mardi, je pars faire un tour en Asie et je ramène quelques champignons chinois, du céleri, du gingembre, du lait de coco, un citron vert, des pousses de bambou et de soja et un peu de coriandre.

Mercredi, pas de risotto sans un bon bouillon. Je joue la simplicité avec quelques cèpes, du céleri et du parmesan.

Jeudi, je passe chez le poissonnier. Je vais réaliser des boulettes à base de crevettes et de poisson blanc. Une recette découverte sur le Net. Avec quelques petites pointes d’asperges vertes dégotées à prix d’or, c’est succulent.

Vendredi, la journée a été difficile. J’ai envie de quelque chose d’exceptionnel. Après tout, on ne vit qu’une fois.

«Parsemez vos préparations chaudes de petites pluches de coriandre, de cerfeuil ou de basilic. Pour vos soupes froides, pensez à l’aneth, l’estragon, la menthe ou la ciboulette.»

J’ajoute des dés d’abricots secs et bien moelleux et de la badiane dans mon fameux bouillon. Je fais blanchir quelques feuilles de chou que je coupe ensuite en lanières puis… je fais dorer mes tranches de foie gras à la poêle. Je sers le tout accompagné d’une petite tranche de brioche et me voilà réconciliée avec la vie. Samedi, dernier jour de la semaine. Le bouillon est essentiel dans un couscous.

Pois chiche, légumes et petites rondelles de merguez. Yes, mission réussie! La cuisine est parfois un jeu d’enfant, à condition de se prêter au jeu.

96 | INSIDE

Du sport au féminin Fin janvier, le leader du fitness au féminin ouvrira ses portes à Luxembourg. Le concept Curves entend s’adapter à toutes les femmes quels que soient leur âge et leur condition physique. 30 minutes d’efforts physiques trois fois par semaine pour obtenir des résultats rapides et visibles. Il n’y a aucune contrainte horaire, la solution est complète, le coach est présent en permanence pour vous aider à garder la motivation sans compter une ambiance très conviviale.

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Avis aux golfeurs Le 3 décembre dernier, Citabel a inauguré son tout nouveau magasin Citabel Gold à Howald.

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20.200 exemplaires Affilié au CIM Direction Maria Pietrangeli Patricia Sciotti Rédactrice en chef Maria Pietrangeli Rédacteurs Justine baldin Cindy Cao Chloé Consigny Marie-Elisabeth Crochet Magali Eylenbosch Emilie Fischer Aurélie Guyot Pascale Heinrich Paule Kiénert Perrine Krencker Catherine Moisy Michaël Peiffer Michèle Rager Dominique Sander-Emram Karine Sitarz Kévin Storme graphistes Cédric SHILI Linda-Lynn morgenstern Conseil en communication Julie Kieffer Sophie Falchi

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Nouvelle collection Lovepods

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On connaissait déjà la collection Lovepods de Pandora en or jaune et blanc. Désormais, la luxueuse collection est aussi disponible en or rosé 18 carats. Inspirées par la structure délicate des plantes et de leurs cosses, les fleurs sur le point d’ouvrir sont une promesse de beauté.

Cette collection composée de boucles d’oreilles, chaînes, bagues, pendentifs et bracelets (avec diamants faits mains et taillés en brillants) est pleine de douceur et de poésie.

www.homeinteriors.lu

www.pandora.net

203 route d’Esch, Gas-

Delitraiteur s’installe au Luxembourg Créée en 1990, l’enseigne belge de magasins d’alimentation spécialisée dans le repas «prêt à l’emploi» et disposant aussi d’un espace de consommation, s’installe au Grand-Duché. Elle offre ses services de 7h30 à 22h, 7 jours sur 7 pour répondre aux nouveaux modes de consommation. Avec une gamme de produits authentiques, locaux, saisonniers ou exotiques, Delitraiteur propose un choix étendu, idéal pour la population active!

Société éditrice Alinéa éditions & communication s.à r.l.

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98 | HOROSCOPE

Retrouvez Hélène Mack à Metz au grand hôtel de Metz, 3 rue des clercs Vendredi 27 janvier à 20 h 30 conférence en compagnie de Didier Doryan Consultations du 27 au 30 janvier 2012

horoscopE Capricorne du 22 décembre au 20 janvier

Horoscope établi par

Hélène Mack

www.astrodyssee.com Consultation en ligne de qualité, paiement sécurisé par carte bancaire Tél.: [+33] 6 07 82 77 76

Cœur: Votre vie amoureuse bénéficiera du puissant souffle de la planète Jupiter bien aspectée. Travail: Ce sera le moment de prendre des risques pour vous imposer. Attention à la Lune noire, qui pourrait vous valoir des contretemps difficiles à gérer. Vitalité: Une grande capacité à relever les défis, mais ne prenez pas trop de risques.

Bélier du 21 mars au 20 avril Cœur: Un début d’année difficile avec Mercure/Pluton au carré d’Uranus, cela vous engage à prendre position à propos des échanges que vous vivez. Travail: Des réactions excessives vous promettent du changement mais attention à ne pas frôler le «chamboulement». Vitalité: Filez au grand air vous ressourcer…

Taureau du 21 avril au 20 mai Cœur: L’étranger pourra jouer un rôle important dans votre vie sentimentale, de manière très bénéfique. Travail: L’ambiance astrale du mois vous promet du bien-être.

Ne cherchez surtout pas à accélérer votre rythme, jouez plutôt les médiatrices.

Vitalité: Solide et robuste, vous n’aurez pas à souffrir de problèmes de santé.

Gémeaux du 21 mai au 21 juin Cœur: Les couples approfondiront leurs liens et leur confiance dans leur avenir sentimental. Solitaire, le coup de foudre pourrait vous tomber dessus sans préavis.

Travail: Saturne vous invite à vous montrer plus réfléchie, à délaisser l’improvisation pour une stratégie. Vitalité: C’est un mois idéal pour changer d’air et vous balader.

Profitez-en pour vous refaire une santé.

Cancer

Scorpion

du 22 juin au 22 juillet

du 23 octobre au 21 novembre

Cœur: Le cadeau de cette période, la présence de Vénus/Neptune. En formant une configuration favorable, elle va protéger vos amours.

Travail: Votre carrière sera soumise à l’influence de Jupiter qui pourrait se traduire par un important succès. Votre volonté vous permettra d’atteindre vos objectifs. Vitalité: Vous aurez besoin de recharger vos batteries.

Cœur: Essayez de limiter votre fantaisie. Vous savez ce qu’il vous en coûte de prendre vos rêves pour des réalités. Travail: Certaines trouveront plus facilement un travail à leur convenance et dans le cadre de leurs compétences. Vitalité: Ressourcez-vous avec vos proches si votre vie professionnelle devient trop prenante.

Lion

du 22 novembre au 21 décembre

du 23 juillet au 22 août

Sagittaire

Cœur: Mêlez à votre sagesse un grain de folie!

Il est bon de vous laisser aller à vivre au gré de vos émotions. Travail: Si vous acceptez de développer votre sens de l’adaptation et de tirer parti de la combativité, vous profiterez pleinement d’une opportunité. Vitalité: Attendez-vous à des variations de moral.

Cœur: Si vous vivez une union stable, Mars aura moins d’impact. C’est Jupiter qui donnera le ton, vous permettant d’établir des relations chaleureuses. Travail: Mars pousse les nuages des complications, la patience vous sera très utile pour garder confiance et attendre le bon moment pour agir. Vitalité: Faites un break pour repartir sur de meilleures énergies.

Vierge

Verseau

du 23 août au 22 septembre

du 21 janvier au 19 février

Cœur: Vous aimerez privilégier l’amitié à l’amour. Votre partenaire ne l’entendra pas de cette oreille. Dissipez tout malentendu. Travail: Il sera temps de récolter les fruits de vos efforts.

Attention toutefois à ne pas vous imposer maladroitement.Vitalité: Mars, planète du dynamisme, ne vous abandonnera pas.

Cœur: Climat astral extrêmement propice aux joies du cœur. Vénus/Neptune seront vos complices. Travail: Vous prendrez le taureau par les cornes, bien décidée à vous remuer pour concrétiser vos ambitions professionnelles.

Vitalité: Le sport sera votre défouloir!

Balance

du 20 février au 20 mars

du 23 septembre au 22 octobre Cœur: Jupiter va protéger tout ce qui a trait à votre foyer, le mois sera favorable en ce qui concerne votre cadre de vie, des travaux ne sont pas exclus. Travail: Vénus vient à votre secours pour solutionner un problème. Vitalité: Vous supporterez des baisses de moral et de la fatigue.

Poissons Cœur: Mars en opposition, vous donnera envie de tendresse et de stabilité plutôt que de flirts et d’aventures. Travail: Le quotidien dans votre travail se déroulera sans accroc. Vous serez davantage dans une phase de réflexion que dans une phase d’action. Vitalité: Mars en Vierge sera là pour vous booster.

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Un lieu d’exception rien que pour vous Pour ce jour unique qui restera à jamais dans votre souvenir, Mondorf Domaine Thermal réunit sur un même lieu, ce qui se fait de mieux, pour que votre cérémonie soit inoubliable.

Il y a d’abord le cadre authentique et prestigieux du Domaine, avec son parc de plus de 40 hectares, ses salles de réception et de banquet, ses facilités de parking et son infrastructure hôtelière pour accueillir vos invités. Nos équipes s’engagent à vous offrir un service irréprochable, à la mesure du cadre majestueux, mais convivial.

En cuisine, dans des installations flambant neuves, nos brigades peuvent assurer un service en version dîner de gala jusque 400 personnes. Avec l’aide de notre sommelière, Dominique Rizzi, vous composerez une carte de vins et apéritifs qui vous ressemble.

Mondorf Domaine Thermal, c’est un seul interlocuteur professionnel et expérimenté qui vous accompagnera tout au long de vos préparatifs.

Venez nous rencontrer ce dimanche 05 février, lors d’une journée Portes Ouvertes. Vous pourrez découvrir nos installations et salles de réceptions, goûter quelques préparations culinaires (amuse-bouche, entremets, dessert) que notre Chef vous aura préparées, et aussi rencontrer d’autres professionnels spécialisés tels fleuriste, loueur de voiture de prestige, pâtissier etc.

Pour pouvoir vous accueillir dans les meilleures conditions, une inscription à ces Portes Ouvertes est conseillée, mais pas obligatoire. Il vous est possible de vous inscrire par téléphone 23 666-666 ou par mail : domaine@mondorf.lu Mondorf, un lieu unique, tout comme votre cérémonie.

Mondorf domaine Thermal Avenue des Bains L-5601 Mondorf-les-Bains Grand-duché de Luxembourg T (+352) 23 666-666

mondorf.lu

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