Focus fwi n°3

FOCUS F.W.I

BIMESTRIEL • GRATUIT • N°3 • MAI-JUIN 2014

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VILLAGE ASSOCIATIF / SPECTACLE VIVANT SCÈNES ARTISTIQUES / PROJECTION DE FILM

An nou sanblé pou sonjé sa ki tan nou !

INFOLINE : 0590 99 79 21

FORT DELGRÈS (BASSE-TERRE) / FORT FLEUR D’ÉPÉE (GOSIER) / FORT NAPOLÉON (TERRE DE HAUT)

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SAMEDI 24 MAI PALAIS DES SPORTS DU GOSIER • MASTER CLASS EXCEPTIONNELS 9H - 11H avec le groupe Africa Umoja multi-récompensé à travers le monde.

Initiation aux danses et musiques tribales sud-africaines.

3 ATELIERS : Adultes (à partir de 15 ans) : danse et percussions Enfants (8-14 ans) : danse 30 participants par ateliers.

Inscriptions obligatoires au 05 90 99 79 20 IMPORTANT : Une formation initiale en musique et/ou danse est requise.

Entrée libre ouverte au public.

DIMANCHE 25 MAI FORT FLEUR D’ÉPÉE • FÒ AN MOUVMAN 10H - 18H “RACONTE-MOI TON FORT” DÉCOUVRE TON TALENT Village pour les enfants - Familles.

Circuit d’initiation aux différentes pratiques artistiques avec l’association «AN TOUT SÒS» Conte/théâtre/Mime Création de «Mas» - Arts plastiques Mizik a Mas - Création musicale assistée par ordinateur - Audiovisuel

• FÒ AN SÈNN SCÈNE DE JEUNES TALENTS 18H - Kabiza 18H30 - Kanouyé 19H - Biguine Art Project De Willy Salzedo 20H - Bélo, Artiste Haitien 21H - Fin

LUNDI 26 MAI COMMEMORATION FORT DELGRÈS • FÒ AN LIMYÈ 09H Ouverture de l’exposition et de la Boutique au Public. En partenariat avec l’association Kaly’Art.

• FÒ AN SÈNN 18H45 - 19H45 DÉAMBULATION ARTISTIQUE « Les petites histoires du Fort » déambulation théâtralisée « Les Murailles dansent » créations chorégraphiques inédites en déambulation Avec Djok, Esprits Libres, et Back Art Diffusion

•19H45 - 20H Voukoum • 20H - 22H OUVERTURE OFFICIELLE SPECTACLE VIVANT Fò ka dansé, Fò ka vibré, Fò ka rézonné AFRICA UMOJA

“THE SPIRIT OF TOGETHERNESS” Un spectacle live d’envergure alliant danses et musiques tribales sudafricaines aux sonorités plus modernes du Jazz et du Gospel.

C’est aussi l’exposition de la jeunesse et ses talents.

Ce spectacle accueille 36 artistes sur scène en provenance d’Afrique du Sud. Récompenses : 2001 FNB Vita Award, 2002 Nominated for Woman of the Year award , 2004 Performing Arts Award (Canada), 2005 SAMA Award, 2005 Planet Africa Award (Canada), 2005 Finalist in Woman of the Year award.

5 e édition MARDI 27 MAI COMMEMORATION FORT DELGRÈS • FÒ AN MOUVMAN 09H - 11H « KOUS AN FANMI » Marche intergénérationnelle Ouverte à tous organisée par LA GAULOISE

• BRÉFÒ LANMÈ 09H - 16H AVEC LA K’NAWA

Traversée du Fort Napoléon (Terre-de-Haut) au Fort Delgrès (Basse-Terre) Initiation à La KANAWA ouverte au public à la plage de Rivière Sens, Expositions et stand pédagogique.

• FÒ AN LIMYÈ 11H CÉRÉMONIE PROTOCOLAIRE • 16H30 - 18H30

Découverte des Danses Caribéennes SALSA - avec l’association Caribbean Passion Salsa

CAPOEIRA - avec l’association Capo’Equilibre SAMBA - avec l’assocation Esprits Libres JÉ MÉLÉ (SAVAT’KA) avec l’association DJOK

• 18H30 KANOUYÉ • FÒ AN LIMYÈ 19H Projection de Film « MANDELA » (2H19)

• DIFÉ AN FÒ 21H30 FEU D’ARTIFICE

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FOCUS MAI - JUIN 2014

FOCUS / ÉDITION RUNWAY 26 rue du Cours Nolivos 97100 BASSE-TERRE M. contact@agence-runway.com www.agence-runway.com

Directeur de Publication : Mike MATTHEW mike.matthew@agence-runway.com

RÉDACTION Rédacteur en Chef Ken JOSEPH ken.joseph@agence-runway.com Rédacteurs : Ken JOSEPH, Pierre-Yves CHICOT, B. GEORGES Contributeurs: Stéphanie MELYON-RENETTE

Sociologue et Poète, Ambassadrice du Festival Cri de Femmes France

Audrey MORVAN Étudiante à l’UAG

Département Artistique

Direction Artistique : Agence Runway Graphisme : Agence Runway

Régie Publicitaire

Agence Runway : P. 0690 589 688

Crédits photos:

HappyMan Photography, Porsche Paris, AFP, Conseil Général, Xavier DOLLIN, Office du tourisme Tahiti, Pioneer, Cerise The official White House, Fondation FORE, Samsung, Bubbling Blub, Françoise Nielly, Hapsatou Sy

Impression : PRIM Distribution : Colibri Distribution ISSN : en cours

Remerciements

Marie-Line MATTHEW - Cécilia JOSEPH Francesca DHAMPATTIAH - Yannick LUCOL Yann LEGIEL ROY-CAMILLE - Laetitia ALVARADE Yohan CAREL - Lorry BRISSAC - Stevy MAHY Agence Bubbling Bulb - Françoise NIELLY

© Xavier DOLLIN série BIZZART

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FOCUS WEB

LE MAGAZINE D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION

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DES SOLUTIONS D’AVENIR QUI S’ADAPTENT À VOUS EDF SA - 22-30 avenue de Wagram - 75382 Paris cedex 08 - France - Capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris - www.edf.com - Crédit photo © Daniel DABRIOU - Avril 2014

Avec Agir Plus, EDF vous permet de faire des économies d’énergie, de temps et d’argent, tout en préservant l’environnement.

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EDF Guadeloupe

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

ÉDITO L’autoportrait est sombre. Une carte postale figée dans le temps, laissant une population sans repères, sans espoirs et sans grands desseins… Une population qui ne rêve plus et qui semble se laisser vivre tout s’engouffrant dans une tournante amnésique.

Mais pourquoi ne s’autorise-t-on pas à rêver de mieux ? D’une autre organisation pour notre société ? Pourquoi l’ordre d’aujourd’hui ne peut-il être compris comme un désordre par ceux qui imaginent notre monde en partant de leur rêve ? À cela, certains diront que rêve et réalité ne vont pas de pair. Mais devons-nous uniquement nous suffire aux rêves de possession, de consommation et de puissance ? Ou est-ce une injonction ? De ces envieslà, l’autre n’a qu’un rôle : celui de nous permettre d’y accéder. Il n’est qu’un moyen et rien de plus. Mais dans les grands rêves – les grands desseins –, l’autre à une place au même titre que soi. Car ces rêves-là ne se fabriquent qu’ensemble. Utopie ? Non, car l’utopie loin d’être une fin en soi, indique une direction et incarne la mobilité dont une société a besoin pour ne jamais s’arrêter de courir après ce qu’elle cherche. L’individu seul est impuissant.

Le vivre ensemble, ne doit pas se limiter à la porte de chez nous, car le vivre ensemble n’a point de délimitation dans l’espace et dans le temps. Il caractérise le vous, le moi en se référant au « nous ». Le nous guadeloupéen, français, caribéen et citoyen du Monde.

Rêver, c’est donner un sens, s’inscrire dans l’ordre de la finalité et ne pas regarder uniquement en arrière comme si notre avenir n’étais plus inattendu et déjà derrière nous. Nous devons enraciner notre société sur les valeurs du ‘‘penser ensemble’’, les idées et donc les rêves de ceux qui la construisent. Et puis, comme le disait Gandhi, «soyons le changement que nous voulons voir dans le monde ». Alors, à quoi rêvez-vous ? ;)

Ken JOSEPH

Rédacteur en Chef

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FOCUS SOMMAIRE MAI - JUIN 2014

MÉCANIQUE DU TEMPS MÉMOIRE : GORÉE, l’île des esclaves p. 12 - 13 POLITIQUE : La recomposition du paysage politique guadeloupéen au prisme de l’intercommunalité. p. 15 BRÈVES p.16 à 19 POLITIQUE : Christiane Taubira : Incontournable, intouchable, et radicale ? p.16 TENDANCE : L’art du selfie p.17 SOCIÉTÉ : Indignation, #NIGERIA p.18 SPORT : Football, « le manger banane » p.19 DOSSIER : Des cris de femmes ou l’omertà ? p.20-21 SANTÉ : Drépanocytose, merci de souffrir en silence. p.22 FONDATION : Fondation FORE p.23 BUSINESS : Hapsatou Sy p. 24-26

CULTURE EN VEDETTE : Littérature p.28 CINÉMA p.29 BE GEEK p.30 AGENDA p.31

AVANT-GARDE EN COUVERTURE : BIZZART by Xavier Dollin p. 32-35 AVANT-GARDE : The face color p. 36-39 TÊTE D’AFFICHE : Stevy Mahy p.40-42 MUSIQUE p.43

MODE CHRONIQUE : Je suis ce que je porte p.44 BEAUTÉ/H : Le Bain du Mâle p.45 HORLOGERIE : À l’heure du mâle p.46 MODE/H : La noce p.47 MODE/F : The Wedding p.48-53 BEAUTÉ/F : Beauty Systas p.54

ART DE VIVRE MOTEUR : Porsche Macan p.55 EVASION : Tahiti et ses îles p.56-61 GOURMANDISE : Cerise, pâtisserie haute-couture p.62-63 EGO : L’infidélité, la mort du couple ? p.64-65 CARNET D’ADRESSES p.66 En couverture, Stéphanie Lambert, par Xavier DOLLIN série BIZZART

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Galeries de Houelbourg - Rue Fulton - Z.I. de Jarry 97122 Baie-Mahault, Guadeloupe

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MÉMOIRE

GORÉE L’ÎLE DES ESCLAVES

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’Île de Gorée témoigne d’une expérience humaine sans précédent dans l’histoire des peuples. En effet, cette « île mémoire » est pour la conscience universelle le symbole de la traite négrière avec son cortège de souffrance, de larmes et de mort.

Cette petite île de 28 ha située à 3,5 km au large de Dakar cristallise les douloureuses mémoires de la Traite atlantique. Ce destin singulier, Gorée le doit à sa position géographique d’une extrême centralité entre le Nord et le Sud, et à son excellente position stratégique offrant un abri sûr pour le mouillage des navires, d’où son nom de « Good Rade ». De ce fait, elle a été, depuis le XVe siècle, un enjeu entre diverses nations européennes qui l’ont successivement utilisée comme escale ou comme marché d’esclaves.

Premier point d’aboutissement des « homéoducs » qui drainaient les esclaves de l’arrière pays, Gorée a été au cœur des rivalités entre nations européennes pour le contrôle de la traite négrière.

Jusqu’à l’abolition de celle-ci dans les colonies françaises, l’île a été un entrepôt constitué de plus d’une dizaine d’esclaveries. Parmi les éléments tangibles qui témoignent de la valeur universelle de Gorée on retrouve notamment le Castel, plateau rocheux recouvert de fortifications qui domine l’île ; le Relais de l’Espadon, ancienne résidence du gouverneur français ; etc….

L’île de Gorée est aujourd’hui une terre de pèlerinage pour toute la diaspora africaine, un foyer de contact entre l’Occident et l’Afrique et un espace d’échanges et de dialogue des cultures à travers la confrontation des idéaux de réconciliation et de pardon.

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1848 - 201

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de production Il s’affirme comme « d’une Acte »nouvelle Il s’affirme comme « Acte et» susceptible fécondation culture.de susceptible de d’une fécondation et de production nouvelle de production d’une nouvelle culture. culture.

❚ Le projet du Mémorial ACTe, à Pointe-à-Pit

Mieux comprendre ma Région -

Le Mémorial ACTe Avec pour ambition de mettre en lumière nos cultures et Histoires, guadeloupéennes, caribéennes, la Région Guadeloupe porte le projet de construction du Mémorial ACTe, Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage, mais aussi de recherches et de productions

tional Mémorial ACTe, intitulé « culturelles.

Esclavage : histoire, mémoires, Situé sur le site de l’ancienne comprendre ma Région narrations et création », sous le usine Darboussier àMieux Pointe-à-Pitre, haut- patronage du ministre des le Mémorial ACTe comprendra Mieux comprendre ma Région Outre-mer, Victorin Lurel. Une notamment 2500 m2 d’espaces vingtaine de conférences assurées d’exposition, un espace congrès et par des experts locaux et venus arts vivants avec une capacité de de l’Hexagone, de la Caraïbe ont 400 places. ainsi eu lieu les 20 et 21 novembre 2012, aux Abymes.

En 2012, la Région Guadeloupe a organisé le colloque interna-

❚ Le projet du Mémorial ACTe, à Pointe-à-Pitre.

E

n souvenir de nos ancêtres, la Région Guadeloupe organise le 27 mai une journée portes-ouvertes sur ce lieu de mémoire de la traite et de l’esclave : le Mémorial Acte. Pour commémorer ensemble l’abolition de l’esclavage.

Au programme des animations avec les associations du quartier, l’exposition « Darboussier entre deux »❚ Leetprojet lesdu Mémorial ACTe, à Pointe-à-Pitre. ❚ Le projet du Mémorial ACTe, à Pointe-à-Pitre. nombreux artistes . ❚ Le projet du Mémorial ACTe, à Pointe-à-Pitre.

Le Mémorial ACTe Mémorial ACTe LeLe Mémorial ACTe

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Afin de faire découvrir au public le projet finalisé, la maison du projet Mémorial ACTe est ouverte au public (gratuit) du mardi au samedi de 9h00 à 16h00.

w w w . c r - g u a d e l o u p e . f r

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tre.

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POLITIQUE

LA RECOMPOSITION DU PAYSAGE POLITIQUE GUADELOUPÉEN AU PRISME DE L’INTERCOMMUNALITÉ Par Pierre-Yves CHICOT

L

es élections municipales et communautaires ont livré leur verdict. A partir d’aujourd’hui la décision publique municipale est non seulement circonscrite au périmètre de la commune mais relève également des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).

L’élection des présidents des EPCI n’avait jamais autant attiré l’attention de la presse et du grand public. Et pour cause. Le statut de décideur issu du suffrage universel dont bénéficie désormais l’élu communautaire emporte pour conséquence que le président de la structure intercommunale devient un personnage politique central.

De manière traditionnelle, la région et le département sont désignés comme des collectivités majeures. Au sortir des élections des 23 et 30 mars 2014, il ne serait certainement pas excessif de considérer que les EPCI, notamment les communautés d’agglomération se muent également en «collectivités » du même type. L’étendue du territoire, le volume du personnel, les compétences à exercer sont autant d’arguments qui plaident en faveur d’une pareille interprétation.

La Guadeloupe est désormais redessinée sur la base de plusieurs groupes de territoires communaux agglomérés et incitant à la tentation de rechercher la couleur politique de ces nouvelles entités. La réponse n’est pas aussi limpide. Aucun des EPCI ne peut se revendiquer d’une structure partisane tant la situation politique peut être complexe en raison des positions adoptées par les uns et les autres. Tel (le) président (e) peut se réclamer de la « droite » endogène (Objectif Guadeloupe) ou de la «droite exogène » (UMP, UDI), de la « gauche endogène » (GUSR, PPDG, PSG, Gauche Alternative) ou de la « gauche exogène » (fédération du parti socialiste, parti communiste), à la vérité on est plutôt en présence de l’affirmation de personnalités politiques, aidées notamment en cela par le volume démographique de leur commune.

La communauté d’agglomération du Nord-Grande-Terre et la communauté d’agglomération Cap Excellence constituent à cet égard des exemples édifiants. La recomposition du paysage

politique guadeloupéen est appréciable à l’aune du nombre de municipalités gagnées par les différents camps mais aussi à l’aune de la composition des gouvernances des EPCI, fruits de subtils équilibres et vraisemblablement de négociations âpres par moments. L’hétérogénéité qui préside à la constitution des EPCI fait obstacle à l’hégémonie d’un seul. Ces nouvelles structures politico-administratives sont le témoignage d’un maillage transpartisan. Le bel exemple est celui de la communauté des communes de la Riviera du Levant. Le contre exemple de cet énoncé est la communauté d’agglomération du Nord Basse-Terre au sein de laquelle la fédération du parti socialiste et ses alliés sont en capacité de fixer les règles du jeu.

Une élection en chasse une autre. Les prochaines sont les élections cantonales et les élections régionales. Chacune se distingue par ses particularités tant en ce qui concerne le mode de scrutin, mais ce qui est davantage digne d’intérêt ici, est relatif aux stratégies, qui vont être déployées pour gagner des positions de pouvoir. Le redécoupage cantonal à l’échelle de la Guadeloupe doublé de la formule du couple-candidat (un homme/une femme siégeant en même temps au sein de l’assemblée départementale) rend compliqué une analyse prospective heureuse.

On assistera certainement à la constitution de couples transpartisans tout en ajustant le discours pour légitimer les futurs attelages. Il semble bien qu’il faudra s’attendre à voir émerger un discours politique, expliquant que le sort de la Guadeloupe sera réglé sur la base d’alliances qui doivent être pensées au-delà de l’intérêt d’un parti ou d’un camp. La faiblesse de la prééminence des partis est plus aisément invocable dans des contextes de crise aigüe. Qui peut contester que la Guadeloupe se trouve dans cette situation, avec une société dévorée par la violence ; rongée par le chômage, notamment des jeunes ; fragilisée par un Etatprovidence qui s’en est allé ; une économie tourmentée par la compétition internationale. Bref, un pays qui crie son désarroi face à l’absence d’espérance, qui forte heureusement est encore provisoire car en démocratie, l’alternance est un projet toujours possible.

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FOCUS

POLITIQUE

ÉCONOMIE 756 millions d’euros de trop-perçus Suivant les données de l’Unédic, le Pôle emploi a versé par erreur à ses demandeurs d’emploi 756 millions d’euros d’allocations chômage en 2013, soit 36 millions de plus qu’en 2012. Ce poids des inclus (ou trop-perçus) met en cause le système très compliqué du calcul des indemnités selon le médiateur du Pôle emploi. L’Unédic quant à elle essaie de minimiser cette impair en soulignant que la part de ces sommes versées à tort aux chômeurs reste stable, représentant toujours 2.5% du total des indemnités.

La somme de ces trop-perçus représente des enjeux financiers (pour l’organisme) et humains (pour le chômeur devant rembourser plusieurs milliers d’euros).

Près de 62 000 remises de dettes ont été demandées par des chômeurs en 2013, contre 55 000 en 2012. Pôle Emploi a effacé totalement ou partiellement les ardoises des chômeurs pour la somme de 10 millions euros (+ 18% par rapport à 2012). Au vu des enjeux, le médiateur du Pôle emploi avait prôné une simplification du système d’indemnisation, un appel entendu par les partenaires sociaux qui viennent de signer un accord pour réformer certaines règles.

EUROPÉENNE Le Pen plaide pour une dissolution si le FN gagne Marine Le Pen, présidente du Front national, a estimé que François Hollande n’aura d’autre choix que de dissoudre l’Assemblée nationale si le FN est premier aux européennes. « Ça changera tout », si les listes frontistes arrivent en tête le 25 mai, a assuré l’eurodéputée lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1- iTélé-Le Monde.

RELIGION D’anciens prêtres et religieux qui ont quitté le ministère ont réclamé à l’Eglise catholique une retraite «digne de ce nom», exprimant le sentiment de payer leur « désertion », au prix de retraites parmi « les plus faibles de France ».

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Christiane Taubira

Incontournable, intouchable et radicale ?

I

cône de la gauche, Christiane Taubira est assurément la femme qui aura le plus marqué le gouvernement Ayrault. Sa notoriété nationale lui vient de trois évènements marquants, la loi reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité, qui portera son nom en 2001.

En 2002, elle fut la première candidate venue de l’Outre-mer à se présenter à une élection présidentielle où elle obtient 2.3% des suffrages. Mais sa grande victoire fut l’adoption de la loi en faveur du ‘‘mariage pour tous’’ adoptée le 23 avril 2013.

Oratrice hors pair, boulimique du travail, femme libre et qui divise. Son arme : la magie du verbe. Capable de citer de mémoire des œuvres de poésie, elle est l’incarnation de l’idéal politique français.

Pugnace et énergique, elle enchaine les combats depuis son arrivée au gouvernement. Du harcèlement sexuel à la justice pour les mineurs en passant par le mariage pour tous, la garde des Sceaux est devenue une image incontournable de la scène politique. Mais, c’est surtout sa personnalité et sa singularité dans le jeu politique qui, ont fait que, l’avoir au sein du gouvernement était stratégique.

Et pourtant, beaucoup donnait cher de sa peau à l’annonce du remaniement ministériel faisant de Manuel Valls le Premier ministre de François Hollande.

Si les divergences de vues entre la

ministre de la Justice et l’ancien ministre de l’Intérieur ne sont pas un mystère, le statut d’icône de la gauche acquis par Christiane Taubira depuis la loi sur le mariage homosexuel la rendait presque intouchable dans l’équilibre fragile d’un gouvernement resserré. En effet, dans l’équipe gouvernementale, elle représente à la fois la diversité (avec George PauLangevin) et, dans un tout autre registre, la solidité. Une qualité essentielle dans un nouveau gouvernement qui veut montrer moins d’amateurisme et plus de professionnalisme. C’est dans cette logique qu’à l’heure du remaniement, qu’il était difficile pour François Hollande d’évincer cette dernière dans une équipe dite de « combat. » Toutefois, son maintien en qualité de Garde des Sceaux est pour bon nombre de ces contempteurs une provocation judicaire ou encore un affront démocratique.

Avec un bilan jugé limité caractérisé par une action verbale, un certain nombre de missions, de commissions, de prospectives et de reports, Christiane Taubira devra s’armer de courage et d’une politique plus dense au détriment du verbe, afin de conforter sa position dans ce gouvernement de « combat ».

Reste à savoir aujourd’hui si les annonces de réformes seront suivies, et surtout si sa personnalité combative pourra rassembler et réconcilier la Magistrature avec son ministère de tutelle.

TENDANCE rencontres). Mais, quelle que soit la qualité des clichés partagés, force est de constater que le selfie est entré dans les mœurs.

Si cette forme d'autoportrait capturée au débotté est née il y a une dizaine d'années, elle s'est réellement imposée en ligne avec l'explosion des réseaux sociaux.

«L'usage ne s'est répandu largement qu'à partir de 2012, quand selfie a été utilisé de façon courante dans les médias grand public », souligne Judy Pearsall, directrice éditoriale des Oxford Dictionaries.

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L’art du« Selfie »

n quelques années, le smartphone a engendré bon nombre de nouvelles habitudes.

Se photographier soi-même avec son mobile est devenu tendance.

Cette pratique porte un nom, le selfie, diminutif de self-portrait en anglais.

Que vous trouviez ça narcissique ou non, vous l’avez sûrement déjà fait, même sans vous en rendre compte. Fini les photos de paysage, les mises en scène, il faut se montrer ! L’autoportrait et la valorisation de la personne prennent de plus en plus de place dans notre nouvelle société 2.0.

Vedettes, politiques, acteurs, sportifs, collègues, voisines... Même le pape François s'y est mis. C'est dire si le selfie touche tout le monde.

Phénomène mondial, qui n'a pas uniquement gagné la jeune génération, le selfie a été consacré mot de l’année 2013 par les Oxford Dictionaries, une référence.

Sur Instagram, plus de 56 millions de publications ont été taguées "selfies" cette année et l'usage du terme "selfie" a augmenté de 17 000% sur les 12 derniers mois. Des millions d'internautes sont devenus accros à ce style d'autoportraits, avec une démarche artistique plus ou moins concluante. Avec un cadrage plus ou moins réfléchi. Avec ou sans alcool.

Avec ou sans-filtres. Avec ou sans "duck face" — pose surannée. Avec plus ou moins de pudeur, aussi (cf. les cadrages seins/fesses qui font fureur sur les sites de

Outil de communication peu onéreux, instrument de séduction aussi, le selfie permet de se présenter au-delà des mots (tweets, statuts). Il est une fenêtre ouverte sur un morceau choisi de sa vie, mise en scène un court instant pour l'occasion.

S'il séduit les foules, le selfie agace et est immanquablement perçu comme une sorte de dérive narcissique par ses détracteurs.

Laissant peu de monde sans avis, le selfie a d'ores et déjà dépassé les frontières des réseaux sociaux et de la culture web. Le phénomène ayant pris de l'ampleur, il est, depuis quelque temps déjà, récupéré par l'art. Lors de la Biennale d’art contemporain de Lyon, l'artiste Xavier Cha a réalisé une performance artistique à base de selfies. Ce type d'autoportrait, pas toujours dénué d'esthétisme, donc, serait bel et bien "un genre photographique, un type d'images devenu un stéréotype, un standard", consent Stefana Broadbent, professeur d'anthropologie numérique à l'University College de Londres. Reste à en faire bon usage.

ILS ONT DIT...

Teddy Charles Bernadotte

« La nomination de Ségolène au gouvernement est un signe d'espoir lancée en direction des femmes qui ne placent plus aucun espoir en l'Homme. Merci à François de leur redonner confiance... »

Méthi’S

« La confiance donne des ailes, mais je ne vole pas sans avoir prévu une piste d'atterrissage. »

Nicolas Sarkozy

« On parle de crise économique, financière, politique...Il y a une crise qui me préoccupe beaucoup plus, c'est la crise des idées politiques »

Patricia Braflan-Trobo

« Impression que les maires deviennent des maires kleenex maintenant. De beaux biyé palapenn ont été distribués. Les fauteuils où on s’endort c’est fini. Les nouveaux-nouvelles élus-es sont déjà sur des sièges éjectables... Faudra passer du programme à la réalisation du programme là. »

Victorin Lurel

« Si j’ai un souvenir à retenir de mon action rue Oudinot, c’est la férocité des lobbies qui ont essayé d’avoir ma peau. »

Lucette Michaux-Chevry

«J’ai changé, j’ai mûri, je ne cours plus après de titre. …Je vous offre ma fille. »

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FOCUS

SOCIÉTÉ

SANTÉ Obésité : la salive sur le banc des accusés

Des travaux internationaux coordonnés par le Pr Philippe Froguel et publiés, le 30 mars, dans la revue Nature Genetics, démontrent le lien génétique entre la digestion des glucides et l’obésité. La clé se trouve dans l’enzyme amylase servant à digérer des sucres complexes que l’on trouve dans les pâtes et le riz. Chacun possède plus ou moins des copies du gène de l’amylase salivaire. Moins on en a, plus on risque de devenir obèse.

TWITTER 13 millions de fidèles suivent le pape François Créé en 2012 @pontifex, le compte Twitter du pape, est désormais suivi par 13 millions de personnes, rapporte le site Il Sismografo. Parmi les «followers», le record est atteint par les hispanophones, qui sont 5.4 millions à suivre les messages spirituels du chef de l’Eglise catholique romaine.

ÉDUCATION Les Applis BAC

En quelques années, elles sont devenues incontournables. Selon une étude du réseau d’information digiSchool parue mi-avril, les applications téléchargées sur les smartphones pour réviser le bac sont désormais utilisées par un lycéen sur deux. La plupart des applications sont présentées par série et abordent toutes les matières. Elles proposent généralement des résumés de cours assez sommaires et des quizz associés.

Les lycéens peuvent évaluer leur niveau grâce un système de notation.

Des annales sont aussi parfois mises à disposition, ainsi que des fiches audio.

Ces applications sont pour la plupart gratuites. Défibac, Mobibac, L’Étudiant.... Il existe une centaine d’applications pour réviser le bac sur iTunes ou Google Play. Cependant, pour être efficaces, ces applis doivent être utilisées en complément d’un travail scolaire classique. « L’utilisation des applis doit être la dernière étape de la révision pour se rassurer et conforter ses acquis », explique Bertrand Galliot directeur pédagique du site lesbonsprofd.com.

18

#Indignation #Nigéria

Du silence total à la mobilisation générale

276

Alors que, pendant deux semaines, l’enlèvement de 276 lycéennes nigérianes (223 toujours détenues) par les ilslamites de Boko Haram a été peu relayé, il est devenu en quelques jours une cause nationale dans les principaux pays occidentaux. Hommes politiques, acteurs, stars de la chanson et anonymes ont décidé de se mobiliser sur les réseaux sociaux. Pêle-mêle, on a ainsi vu Michelle Obama, Justin Timberlake, la militante pakistanaise Malala, Sean Penn, la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, ou encore Bradlety Cooper publier une photo d’eux tenant un panneau avec l’un des slogans : « Bring Back Our Girls » ( « Rendez-nous nos filles ») et « Real Men Don’t Buy Girls»

( « Les vrais hommes n’achètent pas de filles » ). La premières phrase, tirée d’un discours de l’ancienne vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique, Obiageli Ezekwesili, a déjà été utilisé plus de deux millions de fois sur Twitter en seulement dix jours. Sur Facebook, une page dédiée renvoie sur une pétition pour une intervention internationale qui a déjà recueilli près de 900 000 signatures.

Au sommet de cette vague d’indignation, on trouve donc la First Lady américaine qui ne s’est pas contentée de publier une photo d’elle arborant le slogan. L’épouse de Barack Obama a ainsi pris la place de son mari lors de l’allocution hebdomadaire de la Maison Blanche pour dénoncer l’enlèvement. Elle a également assuré les autorités nigérianes du soutien du gouvernement américain.

«L’impitoyable» chef de Boko Haram Depuis un an, sa tête est mise à prix pour 7 millions de dollars par les Américains.

Mais il aura fallu attendre le rapt de quelque 200 lycéennes mi-avril pour que le visage d’Abubakar Muhammad Shekau devienne le symbole de la folie meurtrière instaurée par Boko Haram au Nigeria. En particulier dans le nord-est du pays, où son mouvement aurait fait 3.500 morts depuis sa création en 2002.

Le fruit d’une lente dérive meurtrière, comme nous l’explique Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS. « Au départ, Boko Haram était une secte religieuse. Elle est devenue un groupe terroriste car les autorités nigérianes n’ont pas su l’appréhender, privilégiant la répression à la négociation. Des connexions se sont ensuite formées dans la région avec les autres groupes jihadistes, tel que Aqmi ou Ansar Dine. »

LES BONS COMPTES

SPORT

73

Le pourcentage de guadeloupéens qui font confiance à Ary Chalus pour construire l’avenir de la Guadeloupe, contre 44 pour Victorin Lurel

60 393 FOOTBALL‘‘le manger banane’’

L

e sport s’est imposé comme le vecteur de communication principal et universel du courage, de la tolérence, mais aussi du contrôle de soi, du dépassement de ses propres limites dans le but d’atteindre l’excellence et enfin de l’esprit d’équipe et du respect de l’autre dans tout son être. Sans se vouloir exhaustif sur les valeurs précitées, le sport se veut ainsi le principal moteur de la cohésion sociale à travers l’ensemble des cultures. Pourtant, il n’est pas une panacée. Il ne peut qu’être le reflet de la société dans laquelle il baigne et, à ce titre, aussi bien de ses valeurs que de ses maux. Le sport pose même parfois un problème en tant que tel parce qu’il renforce certains stéréotypes.

Nier l’existence des discriminations dans le sport n’a rien de constructif.

Depuis quelques années, le racisme semble envahir les stades professionnels et amateurs. Nouveau mal du football au XXIème siècle ou prise de conscience d’un mal qui ronge le monde du football ?

Cris de singe, jets de banane, banderoles xénophobes, insultes sont des classiques des manifestations racistes dans les grandins des stades. Des actes qui se produisent régulièrement sur les terrains italiens et espagnols de la part de supporters qui assimillent à un singe tous joueurs noirs ou métis.

Face à ce malaise grandissant de nombreux joueurs préférent ignorer la provocation ou réagissent violemment.

Mais la réaction de Daniel Alves, le 27

avril dernier fût inédite. Pris pour cible d’un lancer de banane, en plein championnat d’Espagne - Villarreal -, le latéral droit du Barça, a eu une attitude totalement inattendue. En effet, le joueur du FC Barcelone a ramassé le fruit et en a mangé un morceau avant de tirer son corner.

La toile a vite fait de s’emparer de ce geste de bravoure créant ainsi un mouvement « Nous sommes tous des singes». Il a ainsi fait de la banane un symbole de lutte contre le racisme. Sur les réseaux sociaux, les messages de solidarité prolifèrent, cela a naturellement débuté avec des joueurs comme Neymar, Sergio Aguero ou Roberto Carlos qui ont posé banane à la main. Des politques comme le président du Conseil italien, Matteo Renzi, ou des médias comme le quotidien espagnol Marca ont aussi joué le jeu. Quant au supporter responsable de ‘‘la banane’’, il a été identifié par son club Villarreal. Le pseudo ‘‘fan’’a été banni du stade à vie.

Dans toutes les strates de l’institution du football, la parole raciste s’est libérée ; elle s’est partout banalisée malgré Football Against Racism in Europe, Stand up Speak up et autres Non au racisme. Les débats actuels sur le sport offrent un reflet de nos espoirs et de nos peurs quant à l’avenir de notre société. Doit-on craindre que les problèmes rencontrés (violence, racisme, etc.) rèvélent la perte des valeurs sociales ou peut-on continuer de voir dans le sport l’une des formes positives que peuvent prendre les rapports humains?

Le nombre de demandeurs d’emploi (DEFM A) inscrits au Pôle Emploi fin 2013 en Guadeloupe, soit une augmentation de + 1,4 % après + 4,6 % en 2012 et 6,3 % en 2011.

44 583 pour la Martinique.

56

Le pourcentage de français qui estiment que Dominique StraussKahn ferait mieux que François Hollande. Malgrès ces ennuis judiciaires, DSK apparaît comme l’homme politique idéal pour sortir le pays de la crise, selon un sondage que «Le Parisien magazine» a finalement décidé de ne pas publier… Alain Juppé arrive en deuxième position avec 53%. Suivent Nicolas Sarkozy et Manuel Valls, loin derrière, à 49 et 48%. C’était la première fois depuis longtemps que le nom de DSK était testé dans un sondage. Mais Le Parisien magazine aurait estimé qu’il n’était pas possible de publier ce sondage car, selon France Info, «il aurait fallu dans un même temps poser la question: «Etes-vous pour ou contre le retour de DSK?»».

16 038

Le nombre de véhicules neufs immatriculés en 2013 en Guadeloupe, contre 13 018 pour la Martinique.

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DOSSIER

DES CRIS DE FEMMES OU L’OMERTÀ ?

Par stéphanie Melyon-Reinette

B

rutaliser, violenter, assujettir les femmes sont des choses les mieux partagées dans le monde et donnant lieu à une inventivité phénoménale, afin de les soumettre à la domination masculine. Le mot est lâché : « domination ». En effet, dans nos sociétés « phallocratiques » – nous y reviendrons – il est justifiable d’assujettir les femmes afin de conserver le pouvoir ; et cela ne concerne pas uniquement les sociétés nonoccidentales, passéistes, fondamentalistes. C’est le fait le mieux partagé du monde. La domination des hommes sur les femmes est une constante qui s’étend partout, repoussant les femmes à la périphérie de la société, leur ôtant toutes libertés personnelles, décisionnelles, politiques, d’expression, de création, d’accomplissement, de mouvement… Les violences infligées aux femmes sont pléthores. En fait, les femmes sont les territoires d’affirmation du pouvoir ; Ne sont-elles pas souvent le prix-otages des luttes armées ? Sièges de l’épuration ethnique, de l’ethnocide, de l’éradication de l’ennemi ? Les enfants, par ailleurs. Cette année, à travers le festival Cri de Femmes, je voulais mettre en exergue la femme comme lieu de la Cosmogonie du monde et comment en ravageant ses entrailles (viol, inceste, viols collectifs, etc. …), on ravageait la société.

Citons quelques exemples de violences faites aux femmes dans le monde : - Excisions et infibulations (Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est…), repassage des seins (Cameroun), femmes-girafes (en Birmanie et en Afrique du Sud) ou allongement du cou, ou encore le bandage des pieds1 . Ces pratiques sont interdites par des lois, toutefois elles sont exercées selon des coutumes qui se perpétuent illégalement, dans le secret des villages…

- Viols (collectifs notamment) comme armes de guerre, armes génocidaires ou ethnocidaires (Kivu au Congo par exemple, mais dans toutes les régions « balkanisées » ou en proies à des crises durables).Mariages précoces et grossesses précoces (Moyen-Orient, Afrique et zones de migrations).

- Crimes d’honneur (Immolation, attaque à l’acide, lapidation) - Violences conjugales sont perpétrées partout dans le monde comprenant et recoupant : viols conjugaux, femmes battues, violence judiciaire (confiscation des papiers, situations d’illégalité notamment pour les femmes étrangères), violence économique (privation des moyens de subsistance, d’argent) - Prostitution, Traite des femmes.

- Harcèlement sexuel (notamment en milieu professionnel), Stalking (femmes suivies et harcelées), etc.

En France : 2006, 137 femmes sont mortes des coups portés par leur compagnon. 37 hommes mouraient, tués par leur conjointe, mais dans les 3/4 des cas, ces hommes battaient leur compagne.

2012, 148 femmes sont mortes des coups de leur conjoint en France. 6 sont mortes en Guadeloupe.

Certaines des violences susmentionnées sont pratiquées sur le territoire français partout où il y a des populations immigrés (récentes): les mariages forcés par exemple.

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Des Sociétés Phallocratiques et Phallocentristes.

Le terme « phallocratie » désigne tout système qui assure et justifie la domination des hommes sur les femmes. Certaines sociétés sont considérées comme phallocratiques, voire phallocentristes – car il est clair que les femmes qui veulent se faire une place doivent adopter une esthétique masculinisée (tailleur, couleurs convenues, maquillage peu marqué), pour se distinguer de la femme réifiée, objectivée, qui subsiste encore dans les imaginaires et dans les médias. En effet, parallèlement à cela, la femme-objet, hypersexualisée, est quasi-omniprésente, et cela de manière fortement décomplexée dans les médias. L’adoption d’un discours dominateur fait-elle d’elles des femmes moins soumises à la domination masculine ? Je n’en suis pas certaine… Mais, c’est une question à méditer.

La plupart des sociétés occidentales peuvent être considérées comme « phallocratiques ». Partout, on compte une majorité d’hommes au pouvoir, peu de femmes décisionnaires, en politique ou ailleurs, une parité inexistante, et dans certains pays une absence des femmes dans l’espace public. Si l’on considère que certains comportements sont délibérés (ex : port du voile), pour d’autres c’est l’imposition d’une non-existence sociale, assortie d’une subjugation au pouvoir de l’époux qui a droit de vie ou de mort sur elles. Plus souvent que rarement, les femmes doivent lutter pour vivre librement et/ou s’imposer dans un monde globalisé où les valeurs masculines régulent les relations à l’autre. Deux solutions : se fondre dans les moules imposés par la gent masculine entre hypersexualisation et masculinisation ou se rebeller, se refuser à cette « vaginisation2 » phagocytaire de l’existence sociopolitique des femmes dans certaines sociétés !

Du Triptyque Couple-Tradition-Gouvernement.

Les violences se développent au sein du couple principalement.

Le foyer est le lieu au cœur duquel les violences se déroulent : dans le secret. Là, les femmes sont brutalisées loin du regard social et accusateur. La violence est assortie d’une certaine théâtralisation : le jeu de rôle offert à l’entourage. Afin que ces violences ne s’installent pas, il faut poser des limites de manière précoce. Il faut dire « non », quitte à perdre l’être aimé. Il faut refuser les violences verbales et psychologiques qui s’annoncent les premières, et imposer un respect. Mutuel ! Oui car le couple est un lieu de négociations perpétuelles. Et la femme doit également respecter les limites demandées par son conjoint.

Selon moi, le schéma général des violences faite aux femmes tient en ces quelques éléments : il y a le lieu-huis-clos (l’isolement, le confinement, les zones reculées ou désertées, ou alors les zones que nous appellerions de confort pour celui qui perpètre ses actes), il y a l’ignorance grâce au secret et validation d’un discours-oppression (théâtralisation, jeu de rôle en public, désinformation médiatique, normalisation du discours dominant sur les femmes), et la tradition (qui a force de loi) (famille, communauté, lois, gouvernements théocratiques…).

Dans certaines sociétés théocratiques – où Dieu est à l’origine du pouvoir du gouvernement, ex : pays où se pratique la Charia3 – les lois sont édictées afin d’assujettir la femme et la mise en application est immédiate (crimes d’honneur, lapidations, etc.). En France, pays laïque, la tradition a également un rôle prépondérant dans la perpétuation des violences faites aux

femmes. L’institution du mariage interdirait ou contreviendrait à une séparation sous quelques prétextes que ce soit : violences conjugales, adultères, etc. Les conventions sociales également. Le regard de l’autre est vu comme une menace de déchéance sociale, et cet effet est plus ou moins fort selon que l’on est dans une société démocratique, dictatoriale ou théocratique… Même en France, la situation n’est pas gagnée, notamment en ce qui concerne les dépôts de plainte, les suivis de ces plaintes, et l’accompagnement des femmes victimes.

Quelles Responsabilités pour les Femmes ?

Lorsque l’on évoque les violences faites aux femmes, évidemment le premier bourreau désigné est l’homme. Il est vrai que la plus grande proportion des plaintes déposées concernent des femmes envers leurs conjoints masculins. Les mères qui sont souvent porteuses des traditions sont souvent également actrices de ces violences, ou du moins, contribuent-elles à les perpétuer. Parfois il s’agit d’un conditionnement dont elles sont elles-mêmes victimes. Prenons l’exemple de l’excision ou du repassage des seins. Ce sont les mères qui appliquent le rituel… Lorsqu’une femme en Europe veut quitter son époux et que sa mère se range du côté du bourreau afin de respecter les convenances, ne pas froisser la communauté, elle participe également au cycle de la violence. Accepter aussi d’être frappée c’est également donner un exemple à ses filles et ses fils.

Aux Antilles ?

Voilà quelques bons mots de chez nous. Aux Antilles, les femmes seraient vénales « Ayen pou ayen. Dé janm kolé » (Martinique) « Plis poch-ou plen, plis fanm enmen’w » (Martinique) ; elles sont soumises :« Poul pa ka chanté douvan Kok » (Martinique) « Jako fidèl ni on sèl mèt » (Guadeloupe); tout en étant fortes et résilientes: « Fanm ka tonbé set fwa, i toujou ka rilévé » (Martinique) et la très célèbre « Fanm sé chategn nonm sé fwiyapen » (Guadeloupe). L’image de la femme est ambivalente et tellement dépréciée. Dans le même temps, il y a la mère « mythifiée ». Stéphanie Mulot (que j’ai invitée à intervenir dans le cadre de nos séminaires) déclare que les mères sont des figures sacralisées. Plusieurs études ont démontré que la violence est quasi-omniprésente dans les familles antillaises.

Elles souffriraient de violences masculines dans leur parcours familial de l’enfance à la fin de leur existence. Je cite : « Que ce soit dans l’éducation, dans la gestion des conflits, dans la communication ou dans la sexualité, la violence semble être une modalité prégnante dans les familles antillaises ». De plus, la loi du silence est difficile à briser dans nos îles également puisque le poids du regard, des « commérages » est encore plus lourd que dans l’hexagone, compte tenu de l’exigüité du territoire. En Guadeloupe, comme en Martinique, un phénomène de crimes passionnels se développe : femmes assassinées, brûlées, par leur ex-compagnon. Des comportements que nous ne connaissions pas. Des comportements possessifs-obsessionnels… une violence extrême qui marque une accentuation de attitudes et discours machistes considérant les femmes comme des territoires qui ne peuvent être laissés à d’autres… Il n’est pas évident de sensibiliser et de mobiliser. Je le vois avec Cri de Femmes. Toutefois, il est ESSENTIEL de lever l’OMERTÀ…

Le bandage des pieds commençait environ a l’âge de cinq ans. Deux ans étaient nécessaires pour atteindre la taille d’environ 7,5 cm jugée idéale. Pour fabriquer ce bandage, les pieds étaient d’abord trempés dans de l’eau chaude ou du sang animal mélangé avec des herbes médicinales. Dans un second temps, la mère tirait les quatre petits orteils sous le pied, vers le talon. Ensuite le pied était cassé transversalement sur un cylindre de cuivre, pour que l’avant et l’arrière du pied se rejoignent. Seul le gros orteil était libre. À mesure que la voûte plantaire se brisait, le plat des talons et la plante du pied passaient l’un vis-à-vis de l’autre d’une position horizontale à une position perpendiculaire, de telle sorte que l’on finissait par pouvoir insérer une pièce de monnaie dans l’espace étroit qui les séparait.

2 Oui le mot « vaginisation » désigne le fait de transformer le sexe masculin en vagin, mais ici petit jeu de mots pour parler des femmes réduites à leur vagin.

3 Chemin pour respecter la loi de Dieu.

1

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SANTÉ

DRÉPANOCYTOSE MERCI DE SOUFFRIR EN SILENCE! Par Audrey MORVAN

L

a drépanocytose est la 1ère maladie génétique qui touche la Guadeloupe pourtant elle reste très mal connue par la société qui la plonge dans un univers de représentations qui tient parfois du mythe. Des perceptions cosmogoniques qui entourent, à défaut, la maladie, la rendant absente du bavardage de notre société. Le bruit persistant autour de la drépanocytose se noie dans le silence et la négligence populaire.

« La plus grande révélation est le silence » disait Lao-Tseu, grand sage chinois. Le silence et la méconnaissance avouée de la société guadeloupéenne sur la drépanocytose traduisent de manière implicite l’imaginaire qui entoure cette maladie rendant presque impossible l’apparition d’une vérité générale reconnue de tous. La drépanocytose, comme toute maladie grave fait peur et souffre de préjugés issus des croyances culturelles liées à certaines caractéristiques de la maladie. Selon une étude menée sur les représentations de la drépanocytose dans une population scolaire de Guadeloupe en 2009, on s’aperçoit qu’il y a un grand flou et une incertitude des personnes sur la question. « Je ne sais pas », « je ne peux pas en parler », « j’en ai entendu parler mais je ne sais plus », il est facile de dire qu’on ne sait pas quand on n’a pas chercher à savoir. Les mots qui composent la définition de la maladie sont : « sang», « mort », « maladie contagieuse-grave », « maladie mentale » voire même « sida ». Une gradation vers l’absurde qui traduit les représentations incertaines de la population sur cette pathologie qui souffre d’un amalgame profond avec d’autres maladies du sang tels que la leucémie, l’anémie, et une autre maladie-tabou : le sida. Contrairement au sida, la drépanocytose est une maladie génétique donc pas contagieuse, elle peut être silencieuse ou bruyante, bénigne ou sévère.

Entre mythes et réalités, la limite est fragile. La drépanocytose est une maladie du sang, c’est une réalité. Le sang est porteur d’une charge émotionnelle très forte en Guadeloupe, avoir le sang malade est perçu comme le fait d’avoir un mauvais sang, impur, dangereux. Donc, dans la perception populaire, cette personne est touchée par la malédiction. Une donnée importante car on comprend bien que la perception populaire de la maladie s’apparente à des éléments cosmogoniques dénués de toute vraisemblance. « Ne dit rien ». C’est souvent le discours qui se dit dans les familles guadeloupéennes quand une mère apprend que son enfant est atteint de la drépanocytose. « C’est avec son premier enfant qu’elle a su que la drépanocytose existait », une réalité

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qui fait de la drépanocytose une maladie vite oubliée. La peur d’être répudié par son conjoint, ou d’être victime de mauvais traitements allant jusqu’à la mort. La honte d’être considéré, à tort, comme un handicapé, une personne malchanceuse, le sentiment de culpabilité et d’être un poids pour la société sont le lot de souffrances que vit chaque jour un drépanocytaire. « Un noir qui est malade n’intéresse personne ». Le fatalisme intériorisé des populations noires donne ce résultat. Une maladie de noir qui dérange. La drépanocytose serait vécue pour certains d’entre nous comme le facteur d’une double discrimination envers les noirs en raison du fait que cette maladie soit spécifique aux noirs. Une thèse qui est controversée aujourd’hui. En parler serait considéré comme porter le regard sur une société qui souffre de tous les maux.

Les risques de notre silence.

Ne pas en parler provoquera une diminution notable des financements déjà insuffisants pour la recherche d’un remède, mais aussi pour la survie des associations qui luttent contre la drépanocytose et contre son anonymat dans nos sociétés. Se taire, entraînera une carence étatique en terme de politiques de santé adaptées et efficaces. Les centres de recherche subiront un manque accru de main d’œuvre compétente sur la drépanocytose, les étudiants chercheurs continueront d’évoluer en statuts précaires embauchés en CDD après un Bac+12.

Donc, on aboutira à une multiplication du nombre de décès.

Quand la société guadeloupéenne devient la meurtrière des drépanocytaires. Un film d’horreur qu’on ne peut accepter. Le non-dit renforce la plongée dans l’occulte, l’irrationnel avec toute la négativité possible.

Agir ! De nombreux acteurs sont porteurs de la sensibilisation des personnes à la drépanocytose. Il est impossible de ne pas citer Jenny Hippocrate, présidente de l’association pour l’information et la prévention sur la drépanocytose (APIPD), porteuse de la maladie et mère de Taylor aussi drépanocytaire, mariée et pleinement épanouie dans son combat contre la maladie. Elle et son fils font figurent de représentations dans les différentes manifestations, dans les colloques traitant de la drépanocytose.

Parler de la lutte anti-drépanocytose sans mentionner Guy Mérault serait un affront. Il a été un pilier de la lutte et fut le maître d’œuvre de l’actuel Centre caribéen de la drépanocytose né en 1996 en Guadeloupe. Ne restons pas insensible à cette lutte bien visible.

FONDATION

FORE : Une entreprise responsable et engagée

L

orsqu’elle est créée en mars 2012, la Fondation FORE soutenant l’émergence de talents caribéens et la promotion de projets artistiques, culturels et patrimoniaux, apparaît comme un exemple novateur de mécénat d’entreprise en Guadeloupe.

Souvent précurseur en termes d’initiatives, le centre de formation FORE fut la première PME guadeloupéenne à créer, sous l’égide de la Fondation de France, sa propre Fondation. À ce juste titre, FORE se positionne comme un réel acteur éthique et responsable, en s’appropriant les valeurs de partage et de solidarité.

À L’AFFICHE

Etienne Roussas

Jeune photographe talentueux, remarqué pour l’originalité et la haute technicité de ses créations, est le premier artiste à bénéficier du soutien de la Fondation FORE. « En un an ma vie a tellement changé!

Il est vrai que j’ai commencé la photo très jeune, par passion. A à peine 17 ans, je me suis retrouvé propulsé au devant de la scène grâce au formidable coup de pouce de FORE, qui a cru en moi. J’ai pu ainsi faire connaître mon travail de recherche photographique au grand public et maintenant, je peux continuer mes études et activités artistiques à Paris grâce à une bourse octroyée par la Fondation ».

La Fondation FORE à pour objectif : - de découvrir et promouvoir des talents caribéens, au travers de leur savoir-faire ou de leur art, en développant, avec eux, des projets originaux à caractère artistique, culturel ou patrimonial.

- d’œuvrer, plus généralement, à la valorisation du patrimoine tant matériel qu’intellectuel de la grande Région Caraïbe.

- d’attribuer, pour poursuivre son objectif, des subventions, prix ou bourses.

- de développer des actions culturelles à caractère social.

L’ implication de FORE dans l’identitaire même de la Caraïbe par l’art, la culture et le patrimoine exprime la philosophie d’une entreprise citoyenne attentive au préoccupation du monde qui l’entoure.

‘‘ Signasourds ’’

L’initiative du SERAC de créer et de promouvoir l’exposition Signasourds du photographe Philippe Miljevic , à travers toute la Guadeloupe, montre tout l’engagement de cette association de créer réellement ce « Pont entre les sourds et les entendants », en favorisant par la même une meilleure compréhension les uns des autres.

Pour la Fondation FORE, ce projet devait s’inscrire dans le temps et laisser une trace, tant les photos et les textes nous éclairent autant qu’ils nous fascinent.

En contribuant au financement de ce receuil, la Fondation poursuit ses objectifs, au plus près des associations ou artistes...

La fondation pour poursuivre sa mission lancera son premier appel à projet en septembre 2014.

www.fore.fr | Guadeloupe - Martinique - Saint-Martin | fondation@fore.fr | 0810 000 971

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24

Hapsatou BUSINESS

SY

MODERNE, ENTREPRENEURE, PUGNACE

BUSINESS CLASSE

À seulement 33 ans, Hapsatou Sy est une femme d’affaire accomplie, si le rêve français dans sa globalité peine à se définir, elle en serait l’exemple parfait. Pour elle entreprendre est un accomplissement en tant que femme. Des salons de coiffure, au développement de ses marques ou encore sur les plateaux du Grand 8, Hapsatou Sy en à peine 9 ans est devenue une icône de l’entreprenariat et un modèle de réussite pour une jeunesse en manque de repère. Par son charisme et sa détermination elle a su démontrer qu’être femme ne se limitait pas aux talons aiguilles. Partie de rien, elle enchaine les récompenses et les victoires. La défaite, Oui, elle connait, mais s’apitoyer, non! Elle repart de plus belle car pour elle entreprendre, c’est comme sauter en parachute, et une fois en bas elle n’a qu’une envie RECOMMENCER encore et encore. Rencontre d’une icône de l’entreprenariat perchée sur haut talon.

À 24 ans, vous lancez votre premier salon de beauté. Cette aventure débouchera sur l’ouverture de 17 salons, d’autant que le figaro magazine vous classera 78e des 100 leaders économiques français de demain. Comment expliquez-vous cette ascension fulgurante ?

Je suis très honorée de ce classement très flatteur du figaro magazine, car c’est une belle aventure pour moi d’avoir créé ces salons de beauté. Mon ascension est due au fait que j’ai énormément appris sur le terrain et eu l’occasion de rencontrer des gens extraordinaires. J’ai su bien m’entourer notamment d’entrepreneurs qui m’ont donné de bons conseils. Ils m’ont permis d’avancer et vivre cette expérience fantastique. Mais être entrepreneur, c’est aussi avoir conscience d’être parfois seul. Il est nécessaire d’avoir en permanence l’envie et le besoin d’avancer.

Entreprendre, est-ce une façon pour vous de vous accomplir en tant que femme?

Entreprendre est une façon de m’accomplir en tant que femme, mais surtout en tant qu’être humain tout simplement. Je ne pense pas que le fait d’être une femme ou un homme change grand chose. Être entrepreneur permet d’être libre, indépendant et par la même occasion de s’accomplir en pensant à sa vie personnelle et ça c’est important.

En France, seulement 30% des entreprises sont créées par des femmes. Selon vous, qu’est-ce qui expliquerait cette disparité homme-femme ?

Je pense que ce sont les femmes qui sont responsables de cette situation. Le fait de culpabiliser lorsqu’elles laissent leur bébé à la maison, en se disant que c’est plus leur rôle que celui des papas.

Il est important de partager ce rôle, on prône l’égalité des sexes

alors autant aller au bout de nos idées et de faire en sorte de l’appliquer nous même. Ce chiffre représente les femmes qui n’osent pas sauter le pas.

Au cours de votre aventure entrepreneuriale, votre statut de femme a t’-il été ressenti comme un handicap ?

A aucun moment je n’ai ressenti mon statut de femme comme un handicap, bien au contraire. Je pense qu’aussi bien les hommes que les femmes ont des qualités en tant qu’être humain et entrepreneur.

Existe-t-il un profil type pour l’entreprenariat ?

Je pense qu’un entrepreneur a effectivement un profil type. C’est une personne assoiffée de liberté, un peu folle, mais toujours avec les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. C’est également une personne qui a envie de changer les choses, et qui souhaite prendre sa vie en main et de la changer.

2013, fût une année difficile avec la fermeture de vos espaces de beauté. Aujourd’hui, vous revenez aux affaires avec le développement de quatre marques de produits capillaires et cosmétiques telles que HapsatouSy et Ethnicia. Peut-on parler de revanche ou de pugnacité ?

Je pense ne jamais avoir quitté les affaires, j’ai toujours en parallèle continué à développer ma marque. Mon ambition a toujours été de développer des produits cosmétiques et mes propres marques en l’occurrence. Je n’ai de revanche à prendre sur personne : ni sur la vie, ni sur mes origines. La vie ne doit pas être une revanche sinon on ne peut pas aller très loin. Le terme serait effectivement « pugnacité » car cela est une évidence pour moi d’aller au bout de mes rêves.

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Considérez-vous l’échec comme une fatalité ?

Je pense que personne ne connaît le succès sans vivre l’échec. C’est absolument indispensable de passer par cette étape. J’ai vécu de nombreux échecs dans ma vie, mais je me suis toujours relevée plus forte.

L’exposition médiatique dont vous bénéficiez dans Le Grand 8 aux côtés de Laurence Ferrari, vous a-t-elle permis de renforcer votre image ?

A l’évidence oui, mais je pense que j’avais déjà le « soutien » des médias qui aimaient relayer mon histoire, mon aventure, mon expérience. M6 m’a donné une très belle visibilité en me permettant de participer à l’émission «l’inventeur 2012 » Le fait également d’être aux côtés d’une incroyable journaliste comme Laurence Ferrari, ainsi que toutes les autres filles de la bande est une grande opportunité.

Comment passe-t-on aussi rapidement d’entrepreneure à animatrice sur D8 ?

Je pense que lorsque l’on a le sens du show, que l’on aime ce côté animation, et surtout l’animation télé, il est possible de s’adapter assez rapidement.

Je ne suis pas encore extrêmement expérimentée dans ce domaine car j’y suis arrivée rapidement. Mais l’important c’est de le faire bien, de le faire avec un résultat dont on est fier.

Votre avenir se dessine-t-il plus dans les médias ou dans l’entreprenariat ?

Je n’en ai aucune idée car personne ne sait de quoi est fait l’avenir. Ce qui est sur c’est que l’entrepreneuriat fait parti de moi. Je fais cela depuis presque 9 ans à présent et je serai entrepreneur ad vitam aeternam. Nous pouvons avoir un passage au sein des médias, mais nous ne sommes pas obligés d’y rester toute la vie. J’ai très envie de faire de la télé mais de la télé de qualité, donc je verrai ce que nous réserve l’avenir.

Le mois dernier, Manuels Valls annonçait six mesures en faveur des entreprises : baisse des cotisations familiales, zéro charge sur les salariés payés au Smic… .ect… En votre qualité d’entrepreneur que pensez-vous ses propositions ?

Je pense que ces mesures sont un bon début, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu ce genre de propositions en France et c’est indispensable aujourd’hui pour que les petites entreprises sortent la tête de l’eau. Car toutes les entreprises ne sont pas cotées au CAC 40, et certaines vivent un certain nombre de difficultés que l’on peu régler avec ce genre de mesure. Mais ce n’est pas suffisant, il reste de nombreuses mesures à développer, mais je suis ravie de cette première étape.

INDISCRÉTION

L’application indispensable à un chef d’entreprise : L’application mail est indispensable !

Si vous étiez un homme : J’aimerais être Barack Obama. Non seulement, parce que j’aimerais pouvoir dire un jour avec autant de crédibilité « Yes we can », mais surtout j’adorerai avoir un parcours aussi extraordinaire.

Votre pêché mignon : La chantilly maison est mon réel pêché mignon…

Droite ou Gauche : En ce moment, je suis allergique à la politique, je les trouve inefficace autant à gauche qu’à droite, donc je n’adhère à aucun d’entre eux. Mais l’idéal, cela serait un parti politique créé et développé par un entrepreneur entouré de bons techniciens.

Une Citation : « L’impossible recule toujours quand on avance vers lui. » L’égérie idéale pour vos produits cosmétiques : Marianne James, cette femme est absolument lumineuse, pétillante. Elle assume ses formes, elle est belle avec des yeux incroyables. Je suis réellement fan de l’énergie qu’elle dégage.

Ce qui vous fait sortir du lit : Je ne suis pas une grande dormeuse, ce qui me sort du lit le matin, c’est le fait d’attaquer une journée forte en émotions !

Une destination de rêve : La lune. Allo la lune ? Ici mars !

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« Un nouvel art de vivre sa formation »

À

côté du savoir-faire pédagogique, la mission de FORE ENTREPRISE s’inscrit dans une réflexion globale et concrète du plan de formation avec un accent particulier sur l’ingénierie financière. Nous avons fait le choix de ne pas être spécialisés dans un domaine, mais de répondre de façon opérationnelle aux différentes problématiques posées par les entreprises. Pour ce faire, nous disposons d'un réseau de formateurs professionnels spécialisés dans différents domaines : droit social, gestion RH, management, organisation, sécurité, qualité, environnement, finance, bureautique, BTP, agriculture, santé ou bien encore en développement personnel.

Nous proposons différents types d’approche centrée sur les métiers : • Des interventions de sensibilisation • Des formations en inter entreprise • Des formations en intra entreprise spécifiques aux besoins de l’entreprise • Des dispositifs sur mesure L’engagement de FORE ENTREPRISE en matière de formation valorise les forces vives de l’entreprise cible, prenant valeur de véritable ‘‘ art de vivre entrepreneurial ’’.

FORE ENTREPRISE

Imm. Yerysalyd - Moudong Sud 97122 BAIE-MAHAULT Tél : 0590 380 040 Fax : 0590 415 661

NOS CYCLES LONGS Se former à la maitrise QSE en entreprise ANNIMATEUR QUALITÉ, SÉCURITÉ, ENVIRONEMENT - Titre de niveau III

Public : Personne en charge de la qualité, sécurité et/ou environnement: personne titulaire d’un Bac+2.

Durée : 85 jours sur 15 mois Contenu : L’entreprise et son environement - Le système de Management de la Qualité Les systèmes de Management de la Sécurité - Le Systéme de Management de l’Environnement Les démarches de mise en place - Les Outils de gestion et de management - Amélioration continue Contact: Philippe FARDELLA M. philippe.fardella@fore.fr T. 0590 32 30 92

Poursuivre son évolution dans les RH en intégrant les futurs enjeux et les pratiques nouvelles RESPONSABLE RESSOURCES HUMAINES - Titre de niveau II

Public : Responsable du personnel ou des ressources humaines, collaborateurs assurant la gestion RH; personne titulaire d’un Bac+3.

Durée : 65 jours sur 18 mois

Contenu : Pilotage et efficacité de la fontion RH - Management des compétences, carrière et de la formation - Pilotage économique et social - Pratique du droit du travail et des relations sociales Contact: Anaïs REZZAG M. anais.rezzag@fore.fr T. 0590 32 30 94 RESPONSABLE FORMATIONS ET DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES - Titre de niveau II

Public : Responsable RH, conseillers en formation, formateur; personne titulaire d’un Bac+3.

Durée : 58 jours sur 15 mois Contenu : Construire et décliner la politique de formation de l’entreprise - Situer sa fontion et identifier les besoins en compétences de l’entreprise - Élaborer et mettre en oeuvre les actions de formation - Évaluer l’impact des actions de formation et adapter la politique de formation de l’entreprise Contact: Philippe FARDELLA M. philippe.fardella@fore.fr T. 0590 32 30 92

www.fore.fr | Guadeloupe - Martinique - Saint-Martin | 0810 000 971

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EN VEDETTE

«Dire non», Un appel au sursaut.

L

a France ressemble ces temps-ci à un Titanic dont l’équipage dirigeant irait droit vers l’iceberg, le sachant et le voyant mais ne trouvant rien pour l’empêcher. Économique, sociale, démocratique, européenne, culturelle, écologique, etc. : les crises s’accumulent dans une confusion du sens et une perte de repère dont aucune force ne semble capable de dénouer les fils, à l’exception des tenants de la régression la plus obscure vers le plaisir de détester ensemble – les Roms, les Arabes, les Juifs, les étrangers, le monde, les autres, tous les autres.

Nous ne sommes pas condamnés à cette fatalité. Urbaine, diverse et mêlée, dynamique et inventive, la France telle qu’elle est et telle qu’elle vit n’est pas conforme à cette image de régression, de division et de repli. Mais, entre cette réalité vécue et la politique supposée la représenter, le gouffre ne cesse de se creuser.

Aussi la crise française est-elle d’abord une crise politique, crise de représentation, crise des institutions, fin de régime. Celle d’une République épuisée, à bout de souffle, impuissante et illisible, condamnée à vivre dans l’instant sans que le passage de l’hystérie sarkozyste à l’apathie hollandaise change la donne.

Allons-nous subir ou réagir ? Ne nous revient-il pas, dans la diversité de nos attentes et de nos espoirs, de relever la France en réinventant sa République, une République enfin conforme à sa promesse de liberté étendue, d’égalité approfondie et de fraternité retrouvée? Ne sommes-nous pas requis, sauf à définitivement accepter cette servitude volontaire des peuples qui ne savent plus dire « non » ? Dire non est cet appel au sursaut, un sursaut démocratique et social qui rassemble et conforte afin de trouer l’épais brouillard qui, aujourd’hui, voile l’espérance.

Son credo : l'auditeur, le téléspectateur, est roi. C'est lui la vedette de ses émissions politiques radio-télévisées.

Toutes les grandes figures de l'État, du Gouvernement et les chefs de l'opposition, en sont les acteurs. Ils n'ont pas toujours " le beau rôle ", fixé par les règles non écrites d'une certaine connivence médiatique, car c'est à eux - et à eux seuls - de convaincre. Chacun son rôle : à Jean-Jacques Bourdin la responsabilité des questions, aux invités la responsabilité des réponses. Pas de complaisance. C'est à l'opinion et à elle seule qu'ils doivent leur part de vérité. Tous se succèdent devant le micro de Bourdin dans un décor dépouillé.

Sans témoin. Nicolas Sarkozy, François Hollande, Ségolène Royal, Manuel Valls, mais aussi les ténors des débats plus musclés – Telle Marine Le Pen contre Jean-Luc Mélenchon – ont fait de cette matinale pas comme les autres un rendez-vous incontournable, salutaire, pour une opinion souvent troublée, inquiète et parfois déboussolée. " Ni droite, ni gauche, ni extrême " est la ligne éthique de ce journaliste indépendant qui fait du mot " liberté " son point d'amarrage. C'est à lui qu'est revenu l'honneur, le premier, de démasquer les mensonges de Jérôme Cahuzac. Libre... Inoubliable !

Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière… pourtant, ils ne sont pas près de l’oublier.

New York, huit heures du matin. Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin. Impossible ? Et pourtant...

Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ? Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…

Un suspense magistral qui vous happe dès les premières pages pour ne plus vous lâcher.

Deux personnages inoubliables, emportés de surprise en surprise.

Entre sagesse des sentiments et explosion des sens, comment choisir sans souffrir ni blesser ?

Depuis près de deux ans, Kiera a une relation amoureuse paisible avec Denny, garçon tendre, beau et dévoué. Une vie de couple parfaite s’annonce. Mais rien n’est jamais si simple en amour…

Lorsque Denny obtient le job de ses rêves, Kiera le suit à l’autre bout du pays et poursuit ses études. Ils sont alors en colocation avec Kellan, star locale de rock et incorrigible tombeur. Kiera, serveuse au Pete’s, bar dans lequel le groupe joue, est troublée par ses regards appuyés, au point que son petit ami lui semble bien fade.

Denny, garçon studieux et stable, ne manque pourtant pas de qualités. Mais il doit partir deux mois pour son travail et c’est alors Kellan qui console Kiera. En ami… Une amitié qui aide la jeune femme à supporter la solitude. Mais en une nuit, tout va basculer et aucun des trois n’en sortira indemne. De l’appartement qu’ils partagent en colocation à l’ambiance rock’n’roll d’un célèbre bar de la côte ouest des États-Unis, Kiera, Kellan et Denny s’aiment, se déchirent pour finalement grandir…

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Maléfique: La méchante sorcière

CINÉMA

13 JUIN

M

aléfique est une belle jeune femme au coeur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son coeur pur en un coeur de pierre.

Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…

EN MAI

Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants. La plus grosse production X-Men, par Bryan Singer, au casting vertigineux. Le film réunira pour la première fois les acteurs des premiers X-Men et ceux de la nouvelle génération.

EN JUIN

Dans un futur proche, un groupe de scientifiques tente de concevoir le premier ordinateur doté d’une conscience et capable de réfléchir de manière autonome.

Ils doivent faire face aux attaques de terroristes anti-technologies qui voient dans ce projet une menace pour l’espèce humaine.

EN JUIN

Dans un futur proche, des hordes d’extraterrestres extrêmement organisés, appelés les Mimics, vont livré une bataille acharnée contre la Terre, réduisant les grandes villes en cendres et causant la mort de millions d’êtres humains. Aucune armée au monde n’est à même de rivaliser avec la rapidité, la violence et les capacités cognitives exceptionnelles des combattants Mimics.

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BE GEEK

Le COOLPIX S810c by Nikon Le nouvel appareil photo de Nikon sous android.

Nikon vient de dévoiler son COOLPIX S810c, basé sur la version 4.2.2 de l’OS mobile de Google.

De ce fait, le COOLPIX S810c va offrir un accès complet au Google Play, la boutique d’applications d’Android.

A côté de ça, il va intégrer un capteur CMOS sensible rétroéclairé de 16 millions de pixels, un zoom optique NIKKOR 12x, doté de la fonction Dynamic Fine Zoom 24x, un écran ACL tactile de 9,4 cm, une prise casque, le WiFi, et va associer les systèmes de stabilisation VR optique et VR électronique. A noter que le fait d’en faire l’acquisition vous donnera accès à 20 Go d’espace de stockage sur la plate-forme Nikon Image Space.

Le COOLPIX S810c est disponible en blanc ou noir. Vendu 299€.

Samsung Galaxy S5

Pioneer vient donc de lever le voile sur le SE-MX9, un modèle supra-aural de type clos, qui va embarquer un nouvel hautparleur de 50mm dérivé du modèle professionnel HDJ-2000, mais également des coussinets en cuir renforçant l’isolation phonique, un cordon unilatéral plat détachable et connectable sur l’oreille gauche ou droite, une fonction control & talk compatible avec les smartphones iOS et Android ainsi que 2 cordons de différentes longueurs.

Le SE-MX9, Pioneer

L’innovation 5 Ce nouveau fer de lance de la marque se positionne comme un modèle haut de gamme, puissant, design et bardé de technologies : lecteur d’empreinte digitale, capteur vidéo filmant en ultra haute définition ou encore une connectivité ultra rapide aussi bien en Wi-Fi qu’en 4G.

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Décliné en 3 coloris : Argent, Noir et Cuivre. Comptez 299€.

[Bon App'] Wallapop, acheter et vendre...

Une nouvelle application de petites annonces de proximité vient d’arriver en France. Nommée Wallapop, elle est disponible dès maintenant pour les mobinautes afin qu’ils découvrent une nouvelle méthode pour développer le marché de l’occasion.

18H - Kabiza 18H - Kabiza • FÒ 19HAN LIMYÈ 19H Récompenses : 2001 Récompenses FNB Vita Award, : 2001 FNB Vita Award,• FÒ AN LIMYÈ 18H30 - Kanouyé 18H30 - Kanouyé 2002 Nominated for 2002 Woman Nominated of the Year for Woman award of the Year award Projection de Film Projection « MANDELA de Film » (2H19) « MAN 2004 Performing, Arts 2004Award Performing (Canada), Arts 2005 Award (Canada), 2005 19H - Biguine 19H Art Project - Biguine De Willy Art Project SalzedoDe Willy, Salzedo SAMA Award, 2005SAMA Planet Award, Africa2005 Award Planet (Canada), Africa Award (Canada), • DIFÉ AN FÒ•21H30 DIFÉ AN FÒ 21H30 20H - Bélo, Artiste 20H Haitien - Bélo, Artiste Haitien 2005 Finalist in Woman 2005 Finalist of the Year in Woman award.of the Year award.

AGENDA FEU D’ARTIFICE FEU D’ARTIFICE 21H - Fin 21H - Fin

FÒ AN FANMI

nou !GUADELOUPE

du 25 au 27 mai

EXPOSITION: PACMAN & FRIENDS 28 mai | Pointe-à-Pitre | 18h SALLE REMY NAINSSOUTA

HAUT) ERRE DE HAUT)

OPEN DE SAINT-FRANÇOIS 28 au 31 Mai | St-François

Le 4ème Open de Saint-François se déroulera du 28 au 31 mai 2014 sur le parcours du Golf de Saint-François. Les 18 trous du golf ont été dessinés par Robert Trent Jones, célèbre architecte ayant réalisé près de 500 parcours à travers 40 Etats Américains et 35 pays.

Dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, le Conseil Général organise depuis 2010, Fò an fanmi, sa manifestation culturelle d’envergure célébrant Louis Delgrès et son combat héroïque contre le rétablissement de l’esclavage. Pour cette cinquième édition, de nombreuses animations se tiendront au cœur des forts de l’archipel et tout particulièrement SALON INT. DU DESIGN ET DES au sein du fort Delgrès, monument hautement symbolique de l’identité guadeloupéenne.

CRÉATEURS 30 Mai au 01 Juin | Gosier - Royal Riviéra LE TEMPS FORT | 27 MAI 2014 Infoline: 0590 243 534 SALON DE L’HOMME 06 au 08 Juin | Gosier - Palais des Sport Tarif : 3 euros Infoline : 0690 935 190

FÒ AN MOUVMAN 09H -11H « KOUS AN FANMI » Marche intergénérationnelle organisée par LA GAULOISE BRÉFÒ LANMÈ 09H-16H avec LA K’NAWA

Traversée du Fort Napoléon (Terre-de-Haut) au Fort Delgrès (Basse-Terre) Initiation à La KANAWA ouverte au public à la plage de Rivière Sens, Expositions et stand pédagogique.

FÒ AN LIMYÈ 11H LES ATELIERS RÉGIONAUX DES CÉRÉMONIE PROTOCOLAIRE MARCHÉS PUBLICS 16H30-18H30 Découverte des Danses Caribéennes 11 et 12 Juin | Baie-Mahault - CWTC SALSA - avec l’association Caribbean Passion Salsa CAPOEIRA - avec l’association Capo’Equilibre 13 Juin | Saint-Claude - L’URMA SAMBA - avec l’assocation Esprits Libres Jé MéLé (SAVAT’KA) - avec l’association DJOK Infoline : 0590 804 040 18H30 KANOUYÉ

CARAÏBES

Trinidad & Tobago SALSA FIESTA TNT 30 Mai au 01 Juin | Port of Spain www.tourdesyoles.com Barbade GOSPELFEST 17 au 25 Juin | www.barbadosgospelfest.com

DU

TERRE DE BLUES

du 6 au 9 juin

FESTIVAL DE MARIE-GALANTE HABITATION MURAT

Martinique LAMENTIN JAZZ PROJECT 02 au 08 Juin | Lamentin www.lamentin-jazz-project.com Saint-Martin 14éme EDITION TOURNAMENT

FÒ AN LIMYÈ 19H Projection de Film « MANDELA » (2H19) DIFÉ AN FÒ 21H30 FEU D’ARTIFICE

BILLFISH

Le plus important tournoi de pêche au gros des Caraïbes

10 au 14 Juin | Marigot www.billfish-tounament.com

Jamaïque CARIBBEAN FASHION WEEK 11 au 16 Juin | Kingston www.caribbeanfashionweek.com

SAMEDI 7 JUIN 2014 19:45-20:45 G'NY (GUADELOUPE) 21:00-22:30 ANGÉLIQUE KIDJO (BÉNIN/USA) 22:45-00:15 BARRINGTON LEVY (JAMAIQUE) DIMANCHE 8 JUIN 2014 19:45-21:00 FLAVIA COELHO (BRÉSIL) 21:15-22:45 TITO PUENTE JR FT. MARLOW ROSADO(PORTO-RICO) 23:00-00:30 JAMES "JT" TAYLOR (ÉTATS-UNIS)

PARKING GARE MARITIME GRAND-BOURG LUNDI 9 JUIN 2014 16:00-17:00 KAN'IFIS (MARIE-GALANTE) 17:15-18:30 JEAN JEAN ROOSEVELT (HAITI) 19:00-20:30 KENNY NEAL (ÉTATS-UNIS) 21:00-22:30 E.SY KENNENGA (MARTINIQUE)

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EN COUVERTURE

BIZZART ‘‘ Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu’il soit volontairement, froidement bizzare, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie.

Je dis qu’il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie non voulue, inconsciente, et que cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau. ’’

Charles Beaudelaire

Quand Baudelaire écrit dans « Les curiosités esthétiques » que le beau est toujours bizarre, la bizarrerie rapprochée au beau, prend sans doute un sens plus profond. Elle réside dans le fait que la Beauté provoque des émotions complètement inédites en nous…

Ce qui n’est pas connu, ni déjà éprouvé, fait peur et peut être jugé « bizarre ». Dans les fleurs du mal, l’art et la beauté tiennent une place éminente. Beaudelaire y présente l’art en tant que recherche et expérience de la beauté mais aussi comme un moyen pour l’homme d’affirmer sa qualité « d’image de Dieu ».

L’artiste, en concevant ses œuvres, imite en quelque sorte le pouvoir créateur absolu, celui de Dieu. Ainsi, par l’art, l’être humain devient créateur à son tour. L’art donne une image embellie de la vie humaine, même sous ses apparences les plus pitoyables voir infâmes il peut devenir un modèle de beauté.

Toutefois l’exploration de la beauté rejette tout laisser-aller aux plaisirs fondamentaux de la vie.

Ainsi, pour sortir du conformisme et nouer au plaisir de la création par la quête de la beauté l’artiste doit-il rejeté toute morale relatant aux normes des idées esthétiques de la société ?

C’est sûrement ce qu’a voulu faire Xavier Dollin avec sa série BIZZART, sortir du conformisme et des demandes habituelles en allant à l’inverse des clichés « lisses » de la pub et des magazines.

Laissant place à l’imagination et à l’improvisation, l’artiste nous propose en somme, d’échapper aux normes, aux règles, aux conventions et aux diktats des composantes d’un monde orienté vers la beauté. Par sa position d’artiste, il permet une incontestable métamorphose de la réalité où le bizarre et l’art se fondent.

Au premier coup d’œil, le résultat vous semblera bizarre, mais le propre de la bizarrerie par l’art n’est-il pas d’éveiller un sentiment?

Qu’il soit majestueux ou dramatique, ce sentiment ne pourra vous laisser indifférent aux créations et aux talents de l’artiste.

FOCUS TALENT

O

bstiné à « arrêter le temps qui fuit » Xavier Dollin est un artiste à la croisée du graphisme et de la photographie. En 1995, son bac en poche, il quitte la Guadeloupe direction Paris et retourne à son premier amour: le graphisme. Il intègre alors la prestigieuse école Penninghen puis l’ESAT où il se forme aux techniques d’expression visuelle. Il affine alors son style, parfait sa culture graphique, tout en se passionnant pour les dernières tendances et les nouvelles technologies. Diplômé et fort de ses formations, il intègre le monde du travail où il gravit les échelons. De graphiste au poste de directeur artistique il détonne et fait sensation. 4 ans passés en agence où il apprend les fondements et la rigueur du métier. En 2004, le dépôt de

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bilan de l’agence dans laquelle il travaille, offre à Xavier l'opportunité dont il rêvait : se mettre à son compte et se lancer dans la photographie en autodidacte. C’est chose faite, Le bouche-àoreille fonctionne et ses clichés attirent l'oeil des internautes et des professionnels. Il enchaîne les projets, mêlant ses activités de graphiste et de photographe et se sert de la toile comme caisse de résonance. La photographie publicitaire, la mode, la musique ou le cinéma sont autant de sujets qui le passionnent et dont il s'empare .

Artiste populaire et averti il a su séduire par son œil précis et imaginatif. Plutôt « pêcheur d’image » que « chasseur d’image » il propose des clichés forts et créatifs qu’il dépeint avec une sensibilité et une maîtrise incroyable.

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Modèle : Safak D.

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Modèle : Sophie B.

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Modèle : Corinne Yam

Modèle : Philippe et Ariane

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Modèle : Hout Kov

AVANT-GARDE

THE

FACE

L’ART DANS TOUTE SA COULEUR

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la peinture ». Les formes et les volumes naissent de la couleur.

Ces couleurs, vives et chatoyantes, qui lui rappellent les couleurs des paysages du sud de la France où elle a passé son enfance, offrent à ses œuvres une expressivité, une force et un traitement du portrait saisissant.

Françoise Nielly, par son travail sur la couleur qui déstructure et décompose les visages, se situe en filiation directe d’un Picasso ou d’un Bacon. Elle dévoile dans un entretien vidéo que pour elle « la vie est quelque chose de peut-être trop dur, trop triste donc je vois, je mange les couleurs et je mets toute mon énergie dans

À sa manière, qui lui est propre, Françoise Nielly refait le visage humain dans chacun de ses tableaux. Et elle le refait à coups de boutoir, à coups de couteau balafrés sur le visage. Les éclats de vie qui surgissent de ses tableaux naissent d’un corps à corps avec la toile. La couleur est lancée comme un projectile. Son énergie donne à chaque touche l’intensité d’une vibration sonore.

Les taches de peinture sont des touches musicales, dissonantes et bruyantes comme la vie. Mais dans l’espace du tableau, elles s’harmonisent en un unique timbre qui, à chacun des visages, donne son âme.

rançoise Nielly s’est fait remarquer par son incroyable dextérité à manier le couteau et la peinture à l’huile.

Exposant dans le monde entier, son art tente de rapprocher la technique des cubistes qui consiste à une représentation des corps en facettes et un univers pop acidulé qui s’inspire des peintures du maître Andy Warhol. Des tâches jaillissent.

Les couleurs sont vives. Des visages apparaissent dans cet enchaînement de coups et de formes. Un mélange efficace qui secoue la rétine comme un bonbon amère mais exquis.

FOCUS TALENT

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rançoise Nielly née à Marseille a étudié les beauxarts pour ensuite éffectué une prepa art deco. Photographe, illustrateur dans la publicité pendant 15 ans, elle effectue de nombreuses réalisations avec de grandes agences. Aujourd’hui, elle vit et travaille à st Ouen (93). Riche de ses collaborations elle a pu asseoir sa notorité à travers le monde.

Parmis ces collaborateurs notons: Givenchy, Orly, Snowboard Giants Burton, Citroën et IRM Design.

Facebook Françoise Nielly E-shop store.francoise-nielly.com

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TÊTE D’AFFICHE

renaissance

WOMAN STEVY MAHY

Une fin d’après-midi, posée sur la terrasse, les mots et mélodies de « Beautiful » se dessinent. De ce titre naîtra son premier album « The beautiful side of a kreyol trip », un savant mélange de sonorités folks et créoles accompagnant des mélodies amoureuses. Son succès grandissant, Stevy Mahy est aujourd’hui une artiste reconnue à travers le monde. En passant par New-York, Paris, Londres, ou encore la Côte d’Ivoire…, elle a su imposer son style en marquant la scène de son charisme authentique et de sa voix suave.

Elle entame désormais un nouveau chapitre de sa carrière, où elle peaufine, écrit les contours de nouvelles mélodies en allant toujours à l’essentiel – Essence, Ciel… Une façon de renaitre et de se refaire femme dans un contexte musicale expérimentale où âme et instrument se fondent en donnant lieu à un concept, une nouvelle histoire… ‘‘RENAISSANCE WOMAN’’.

Quel regard avez-vous sur l’industrie de la musique dite ‘‘antillaise’’ ?

La musique des Antilles francophones?Nous avons une industrie avec un marché régionalisé, on ne peut pas vraiment dire que l'on s'inscrit dans notre environnement caribéen, la musique antillaise n'est pas non plus présente à grande échelle sur le marché national, à quelques exceptions près. On produit beaucoup dans un contexte où l'industrie de la musique en général change et ne se porte pas si bien qu'avant. L'industrie de la musique antillaise, à vrai dire je ne sais pas vraiment quoi dire d'elle, je sais juste qu'il y a beaucoup d'offre concentrée sur la même demande "antillaise".

Un artiste doit-il forcément dénoncer?

Un artiste n'a l'obligation de rien. Il s'exprime et met à disposition son mode d'expression artistique. Alors, est ce qu'il peut dénoncer ? Oui, bien sûr si cela s'inscrit dans sa démarche personnelle. Quand cela arrive, je trouve cela salutaire car nous avons besoin de gens qui propose une alternative dans la façon de penser et de voir les choses.

Un artiste crée, est canal, porteur d'art, un artiste s'exprime, cela peut prendre la forme de révolte, de rejet, de non conformisme mais pas que ça …

La musique de vos parents a t’elle influencé votre style musical ?

La musique de mes parents a forcément forgé mon inconscient musical, sans aucun doute. Un style musical se construit au fil du temps, de son parcours, de ses errances et des voyages auditifs.

En quoi le succès vous a changé ?

Je pense que le succès isole et rend méfiant. Personnellement, paradoxalement, le succès m'a rapproché des gens. Le rapport que j'entretiens avec les personnes qui apprécient ma musique est plutôt vrai et sans ambages, sans trop de distance. Le "succès" m'a rendu plus consciente de ce que je projette en terme d'image et de message. Un plus grand nombre de personnes a accès à ce que je pense, dit, chante et cela me force à être le plus honnête que possible avec moi même pour l'être avec les autres.

Auteur/Compositeur/Interprète et créatrice de la marque Moun, peut-on vous définir comme une working-girl des temps modernes ?

Je suis une femme qui s’épanouît dans ce qu’elle fait. Je ne sais pas ce que l’on entend par working-girl des temps modernes. J’ai l’impression que cela évoque aussi un côté ‘‘travail acharné’’. Je ne vis pas cela comme ça. Je sais juste que j’ai envie d’aller au bout de mes différentes passions, je prends du plaisir dans des activités qui s’avèrent être rémunérées mais le maître mot reste : pouvoir m’épanouir dans tous les domaines qui me tiennent à coeur.

On dit que l’écriture est la thérapie de l’artiste, est-ce votre cas ?

Oui, oui, oui et re-oui, c’est une vraie thérapie pour moi. J’écris pratiquement tous les jours et puis j’ai mon rituel il faut que se soit dans un de mes nombreux journaux, il faut que j’écrive vraiment, pas taper sur un clavier, il faut que je sente la feuille….J’écris sans penser, j’écris juste. S’exprimer, c’est la thérapie de l’homme en général, écrire est un bon outil pour cela, artiste ou pas.

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Vos engagements auprès d’Haïti ou encore pour la lutte contre VIH, sont-ils importants en votre qualité d’artiste ? Est-ce une façon de rester dans l’actualité ou est-ce un devoir ?

Mes engagements ne sont pas une obligation d'artiste, mais de personne… Être artiste permet parfois de faire entendre son engagement d'une façon plus importante. C’est un avantage certain, mais ma démarche aurait été la même si je n'avais pas été artiste.

Il y a un moment dans sa vie où l'on se pose la question : Pourquoi je suis là, à quoi je sers, est ce que j'ai une mission, si oui laquelle?

Ce moment où nos désirs ne sont pas exclusivement tournés vers nous même. Ce moment où l'on comprend un peu plus la signification d'être un, pour être bien, je dois être bien, mais je veux aussi que l'autre le soit. Je pense que cette réflexion est la base même de mon engagement envers l'autre.

Quand commence la liberté de l’artiste ?

Quand on se détache du regard de l'autre et que l'on rentre en immersion avec le Soi, à ce moment là, Artiste égal liberté. Après il est vrai que vendre son art, le promouvoir, le partager peut impliquer des restrictions et des freins. Mais en ce qui concerne le vrai principe de création en lui même, il n'est que dans une atmosphère de liberté, sachant tout de même que la liberté est relative.

Cette notion de liberté a t’elle été votre leitmotiv pour vous lancer dans l’autoproduction ?

Oui, on peut dire ça. Il y a une envie d'être en charge de son travail artistique de façon un peu plus entière, plus d'implication, plus de risques et aussi plus de plaisirs ;-).

Me lancer dans l'autoproduction m'a demandé beaucoup de réflexion, mais je pense que c'est quelque chose qui était en moi depuis le commencement, j'ai juste eu le courage de franchir ce pas.

Avec plus 20 000 fans sur la toile, le financement participatif est-ce une logique dans votre démarche d’autoproduction ?

Cela s'est avéré être une suite logique, même si au départ je n'y avais pas du tout songé, et puis aussi au delà du côté financier c'était aussi une bonne manière de recevoir le soutien en énergie, en paroles …de ceux qui me suivent et ça, ça aide au processus

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de création.

Cela permet aussi de fédérer autour d'un projet, de consolider sa base et de jauger l'impact de son travail.

Votre prochain album s’intitulera « Renaissance Woman », pourquoi cette appellation ?

Cela fait deux ans que je suis dans un processus de réappropriation de ce que je suis. J’ai longtemps été victime de cet inconscient collectif qui est très lourd dans la société française qui cantonne les gens à une seule activité où toute tentative de diversification est jugée arrogante, non valable, non efficace… J'ai souvent dit que je n'étais pas une chanteuse mais une femme qui chante pour moi. La différence réside dans le fait que je ne me retrouve pas que dans le terme chanteuse, je dirais plus artiste. J’ai fait de la réalisation documentaire - j'y retourne bientôt d'ailleurs-, j'aime confectionner des bijoux et dessiner. Je veux apprendre encore tellement de choses et faire tellement de choses...

Pour moi c'est ça une renaissance woman, en fait c'est une FEMME tout simplement ;-).

Mais j'ai aussi choisit ce titre pour le double sens, la notion de renaître. Cela résume bien ma philosophie, je sais que tout autour de nous est un perpétuel changement. L’univers en est l'illustration parfaite. Je n'ai plus peur de m’ouvrir à certaines choses : émotions, relations, parcours, pour pouvoir renaître, me reconstruire et me redécouvrir.

Quelles seront les empreintes musicales présentes sur cet opus ?

J'ai comme on dit "élargit l'espace de ma tente". Toujours beaucoup de guitares mélodiques car la guitare reste ma pierre angulaire.

Sur cet album, j'ai la chance de travailler avec un guitariste passionnée et talentueux en la personne de Dener Ceide. Nous sommes sur la même longueur d'ondes, guitares et encore des guitares ;-).

Mais sinon, j'ai pas vraiment réfléchi au style musical, j'ai pensé à ce que j'aimerais chanter. Cela donne un ensemble assez hétéroclite je pense, mais toujours cohérent à mon sens. Je n’en dis pas plus, il va falloir patienter encore un peu et écouter ;-).

Une date de prévue ?

Je viens de terminer la vidéo du premier single qui sortira très prochainement, l'album ne devrait pas tarder à suivre.

MUSIQUE

Le Phénomène Pharrell Williams

HAPPY

Pharrell Williams se retrouve aujourd'hui à 41 ans en pleine lumière, mais il opère au sein du monde musical depuis 1992.

Il incarne le rêve américain. Artisteentrepreneur, Pharrell cumule créativité débridée et stratégie commerciale. À la clé de cette hyperactivité inspirée, un tube planétaire : HAPPY. Trois minutes de pur bonheur musical, un clip de vingt-quatre heures, filmé à travers Los Angeles en 360 plan-séquences, qui est devenu un hymne planétaire. Dans 91 pays à travers le monde, Happy a connu une multitude d’avatars – 746, selon le dernier recensement. De Kiev, lors de la révolte populaire, à Ouagadougou, jusqu’au Koweït ou à Moscou, en passant par la Guadeloupe, Happy a été adoptée et adaptée par des millions de personnes.

Avec cette chanson, Pharrell Williams a déclenché une révolution à l’échelle du globe. Une révolution positive.

DIASPORAS

STORY

C

’est avec encore plus de force que le chanteur revient avec un second opus intitulé: Diasporas – In tempore conquestus. Ce sous-titre en latin exprime « le temps de la conquête ».

ses joies, ses peines, sa vision des diasporas. Le chanteur offre dans ces nouvelles chansons toute la richesse culturelle découlant du vécu des rencontres et de la beauté des échanges à travers le monde.

Diaspora est le titre du premier single donnant son nom à l’album, véritable point de départ d’un voyage musical au son de 13 pistes, qui sont autant de pistes d’atterrissages ou de décollages. Toutes ces haltes permettent de faire plus ample connaissance avec un homme issu de la diaspora antillaise de Paris,

Cet album a été coréalisé avec Joël Jaccoulet, son complice de toujours, et est aussi le résultat de collaboration diverses avec des artistes tels que Dominik Coco, Senso, Les New Combinati de Guyane, qui sont issus d’univers musicaux différents (musique Antillaises, rock, bossa brésilienne, reggae).

S

nostalgique tantôt gai et plein d’entrain, d’espoir, de positivité et de détermination.

tory un "album concept" conçu comme un livre, dans lequel Antonny Drew nous raconte sa vision de l'amour universel, douze titres à travers lesquels il se livre et nous fait voyager au rythme de son histoire d'amour avec son pays tout en nous livrant une part plus personnel de sa personne.

L’artiste auteur-compositeur nous livre des mélodies puissantes aux textes conscients, impré- gnés de sa culture métissée.

L’album est à l’image de l’artiste : touchant, coloré, versatile, tantôt

Les rythmes varient de la ballade soul au kompa avec des touches de reggae ou zouk, autant de styles qui reflètent le métissage de l’artiste sous différentes facettes dans la lignée de ses trois premiers singles.

Une tournée live accompagne la sortie de l’album au printemps-été 2014, l’occasion pour Antonny Drew de présenter ses créations en live et aller à la rencontre de son public

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CHRONIQUE

Je suis ce que Je porte L’habit fait le moine!

Une étude américaine prouve que les vêtements que l’on porte peuvent avoir une incidence sur nos facultés mentales.

C’est grave docteur ?

C

eux qui croyaient encore au vieux poncif de ma grandmère ne vont pas être déçus. L’habit fait le moine ! Si ! C’est même prouvé scientifiquement par le docteur Galinsky de l’université de Northwestern (dans l’Illinois). Il vient de démontrer qu’on était plus intelligent avec une blouse de médecin sur le dos et cela, même si on n’est pas médecin. Incroyable ! C’est ce qu’il dénomme le phénomène « Enclothed Cognitions », en français, les effets de l’habillement sur notre processus cognitif.

Pour mener à bien son enquête, il a fait enfiler à ses étudiants une blouse de labo avant de leur faire passer une batterie de tests sur leur capacité d’attention. La seule différence entre eux : certains pensaient porter la blouse d’un médecin tandis que les autres croyaient revêtir celle d’un peintre en bâtiment. Résultats : les faux docteurs ont obtenu le meilleur score. Ils se sont montrés plus attentifs et efficaces que les faux peintres.

Pour être bien sûr, Galinsky a réitéré l’opération plusieurs fois et dans tous les sens, les faux peintres devenant les faux docteurs et inversement. Étonnant ! À chaque fois, les conclusions sont restées les mêmes… Les étudiants avaient beau revêtir strictement le même vêtement, le symbole qu’ils y ont chacun associés a changé leurs perceptions et leurs facultés mentales.

Ce n’est pas très sympa pour les peintres en bâtiment mais les médecins sont réputés plus réfléchis, c’est comme ça. « Il faut que vous portiez la blouse, que vous la voyiez sur vous et la sentiez sur votre peau pour qu’elle influence votre processus psychologique, a expliqué le professeur Galinsky. Les vêtements s’immiscent dans notre corps et notre cerveau, plongeant celui qui

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les porte dans un autre état psychologique ».

En clair, mettez une blouse de médecin et vous jouerez au docteur.

Alors quoi ? C’est grave docteur ? Serions-nous ce que l’on porte?

Si je m’habille comme un trader, vais-je devenir un requin des affaires ? Si j’emprunte la robe de chambre d’Hugh Hefner, ai-je des chances de devenir un play-boy ? Serais-je aussi philosophe que BHL avec une chemise blanche ouverte jusqu’au nombril ?

Aussi fashion que Karl Lagerfeld avec des mitaines et un catogan gris ? Et si je me déguise en Louis XIV pour Halloween, vais-je me prendre pour le Roi-Soleil ? Pour le moment, le professeur Galinsky ne saurait répondre, « d’autres études sont nécessaires », a-t-il affirmé.

Sans remettre en cause cet « effet blouse blanche », une chose est sûre, et nous, nous n’avons pas eu besoin de faire une expérience sur nos journalistes : l’influence des vêtements sur notre comportement n’est pas un phénomène nouveau. Il n’y a qu’à faire le test : on ne se sent pas pareil en jean-basket qu’en costume 3 pièces. C’est un peu comme si on endossait un costume au théâtre, le rôle joué ne sera pas le même, ce qui nous animera non plus. « Je suis incapable d’aller au bureau sans veste ni belles chaussures et encore moins en jean, racontait à une réunion la DRH d’une grande société de service. Être en tailleur me donne de la contenance et l’impression d’une plus grande confiance en moi. » Il est clair que la certitude d’être parfaitement habillé donne une force et une assurance singulière à l’individu. L’estime de soi, si ça, ça ne vaut pas toutes les blouses de labo, je rends mon tablier.

BEAUTÉ/H

Le bain du mâle

1. Gel nettoyant ultime, Lancôme Men, 26 € 2. Set de rasage, CZECH & SPEAKE, 380 € 3. Sérum yeux tenseur, Dior Homme, 52,50 €

4. Brosse à ongles, DR HARRIS, 88,50 € 5. Déodorant, Jean-Paul GAULTIER, 28,90 € 6. Trousse de toilette cuir, GIVENCHY, 200 €

7. Crème visage hydratante, AESOP, 53 € 8. Savon peau sèche, Clinique, 25 € 9. Eau de toilette, Comme des garçons, 98 €

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HORLOGERIE

L’heure du MÂLE

CHIC, CLASSIQUE, SPORTIF, BRANCHÉS OU DÉCONTRACTÉS Une tendance peut durer des années, et dans certains cas une vie entière. Symbole d’élégance et de réussite, la montre est devenue l’accessoire masculin indispensable de l’homme moderne, qui ne se contente plus de donner l’heure mais permet d’afficher son statut social..

1. Montre Cartier Tank MC 2. Montre Zenith Elite Ultra Plate 3. Montre Burberry The Britain automatique

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3. Montre Jaeger-Le Couture Grande Reverso Ultra Thin 4. Montre Harry Winston Midnight Automatic 5. Montre Omega De ville Prestige

MODE/H

La noce...

1. Costume 2 pièces MOHAIR, Alexander Mcqueen, 1 420 € 2. Chaussure en cuir derby, Dolce & Gabbana, 445 € 3. Noeud papillon satin/soie, Dolce & Gabbana, 100 € 4. Gilet MOHAIR, Alexander Mcqueen, 475 €

5. Chemise Slim, Dolce & Gabbana, 200 € 6. Boutons de manchette en acier , MILUS, 220 € 7. Ceinture en cuir, Saint-Laurent, 425 €

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THE

W ED DING ‘‘Le mariage est le plus grand des maux ou des biens’’, aurait dit Voltaire. Tout de suite, les grand mots! C’est que le mariage y invite, Qu’il l’exalte ou qu’il l’éteigne, ce sacrement fige le sentiment dans l’inaltérable métal d’un anneau. Une bague que l’on se passe, comme la corde au cou, à un doigt pour cela désigné - même si l’annulaire n’annule rien. Le mariage donc, garant de stabilité, ami de l’ordre moral et des têtes couronnées,

LA CHANCE À L’AMOUR

cher aux adeptes des rapports apaisés, aux partisans de la vie à deux... à trois, ou plus, quand la féconditté le permet, est suspect de conformisme aggravé. Et pourtant, bien que désuet, il reste triomphant. Le mariage a le mérite de créditer l’avenir. Un pari qui a la beauté de l’insensé... Laisons sa chance à l’amour.

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Photographe : Éric Corbel Modèle : Tahiana Hair : Laetitia Alvarade Make up : Make Up Forver Graphisme: Agence Runway Accessoires : Apparences Robe : Guenael Design

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passion Accessoires : Apparences Ensemble JMB

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Accessoires : Apparences Robe Ella Luna - Romane Ceinture : JMB

love 51

Et Accessoires : Apparences Top Ella Luna - Romane Short Barbbara Bui - Romane

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Accessoires : JMB Ensemble JMB Couronne de fleur : Flower Design FWI

I’m crazy?

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BEAUTÉ/F

Beauty systas

I’m not superficial, I’m a girl

1. Huile capillaire nutritive réparatrice, Hapsatou Sy, 45 € 2. Trousse de maquillage, Marc Jacobs, 55 € 3. Vernis à ongles Summer Mix, Dior, 24 € 4. Mascara Diorshow Waterproof, Dior, 31 € 5. Gloss hydratant, Paula’s Choice, 10 €

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6. Eau de parfum Joy Forever 50 ml , Jean Patou, 120,90 € 7. Fard à paupières mat, Make Up For Ever, 22 € 8. Super Liner Black Lacquer, L’OREAL Paris, 16 € 9. Fond de teint fluide tenseur, Make Up For Ever, 40,90 € 10. Complément alimentaire capillaire, Hapsatou Sy, 45 €

MOTEUR

MACAN Intensément Porsche L

a futur star de la gamme Porsche sera belle et bien son nouveau 4x4 compact, le Porsche MACAN. Ce nouveau patronyme désigne « tigre » en indonésien, car il est clair que les ambitions de se petit SUV de Porsche compte bien révolutionner le segment et bouleverser les leaders établis.

Puissant, agile et flatteur, le Porsche Macan est au Cayenne ce que le coupé Cayman est à la 911 : un cadet qui rêve d’égaler son aîné.

D’un point de vue esthétique, on retrouve des airs de famille certains avec la Cayenne, même si quelques détails comme la finesse des feux ou le positionnement de la plaque nous frappent aux yeux. C’est un avant plus fin que son aîné et peut-être plus sportif avec ses 4.68 mètres de long, 1.92m de large et ses jantes en 18 pouces minimum.

Vu de l’extérieur, il a l’air spacieux et il l’est surtout lorsque l’on passe) 1500 L de capacité en rabattant la banquette en 4020-40. L’intérieur quant à lui est semblable aux modèles Porsche. On y retrouve la planche de bord en T et la majeure partie

des commandes située sur la console centrale au niveau du levier de vitesses.

Le Porsche Macan, sera disponible en trois versions avec une boite 7 vitesse PDK (Porshe Doppelkupplung), transmission intégrale et mode off-road de série.

Différents packs et châssis seront proposés avec toujours le mode Sport qui optimise les accélérations et permet de passer les rapports plus rapidement.

On trouve donc: - Le Macan S : V6 3 Lbi-turbo développant 340 chevaux - Le Macan S Diesel avec un V6 3L turbo de 258 chevaux qui ne devrait consommer que 6.3 L/100 km - Le Macan Turbo : V6 biturbo de 3.6 L de cylindrée qui développe 400 chevaux et qui dépasse les 100km/h en 4.6 secondes.

Les versions S seront proposées au prix de 59 873€ et la version Turbo à la vitesse de pointe de 266km/h sera disponible à partir de 81 908€.

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ÉVASION

TAHITI ET SES ÎLES

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L

une de miel rime souvent avec exotisme, dépaysement et voyage au bout du monde, dans un cadre exceptionnel où se consacrer l’un à l’autre, loin du quotidien trépidant et des villes enfumées, est l’unique priorité. N’a-t-on jamais rêvé de cette terre fertile inondée de soleil, merveilleux paysage d’un monde imaginaire qui prend tout à coup forme à la sortie d’un avion ?

Dès l’arrivée à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, la romance est dans l’air. Du parfum enivrant des tiarés déposés à l’oreille des nouveaux arrivants, à l’enchantement des paysages, en passant par les plaisirs d’une croisière en catamaran au coucher de soleil ou encore d’un dîner en amoureux au rythme d’un orchestre local. La caresse des alizés dans les cheveux, la sensualité des paysages, le romantisme des bungalows sur l’eau et la nonchalance des îles en toile de fond : autant de composantes d’un décor idéal pour abriter les premiers jours d’une vie de jeunes mariés.

INFOS PRATIQUES DÉCALAGE HORAIRE Tahiti et ses îles sont à 10 heures, soit -12 heures d’été ou 11 heures d’hiver par rapport à Paris, 18 heures par rapport aux Antilles françaises.

MONNAIE ET CHANGE La devise utilisée en Polynésie française est le franc CFP (abréviation XPF). 1 € = 119,33 francs CFP. SE RENDRE À TAHITI - Air France Départ Paris CDG 2E (durée 21h50. J + 1) Mardi, jeudi et samedi Paris (19h10) – Los Angeles (21h40) Départ Papeete (Durée 21h10. J + 1) Mercredi, vendredi et dimanche Paris CDG 2E (17h00)

Retrouver les feux de la passion originelle ou renouveler ses vœux est également possible : célébrer des années de bonheur avec faste, dans un décor d’un village traditionnel polynésien, est une preuve d’amour inoubliable. L’air y est comme les hommes ; plein d’une inextricable langueur à laquelle on s’acclimate très vite. Oublié le monde monochrome : une explosion de couleurs vient éblouir les rétines accrochées au vert des vallées, au bleu du ciel et des lagons. Les paréos multicolores des vahinés contrastent avec leurs chevelures d’ébène, balayées par la lumière des journées tropicales.

Tahiti, Moorea, Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora Bora, Maupiti... îles hautes et mythiques, leurs profondes vallées exhalent le parfum capiteux des fleurs de Tiare Tahiti, éphémères bijoux que l’on porte à l’oreille. Rangiroa, Manihi, Fakarava,Tikehau, atolls du bout du monde, ces “îlesperles” renferment dans leurs “lagons-écrins” des univers insoupçonnés : la magie illumine les fonds bleus où le temps sécrète la perle de culture de Tahiti.

Du nord au sud, des plaines des Australes aux falaises abruptes des Marquises, ces paradis odorants conjuguent tous les genres prodigués par la nature généreuse.

Iles secrètes ou rebelles, sauvages mais jamais hostiles, leurs plages à l’ombre des cocotiers, racontent les siècles d’érosion qui les firent or ou basalte, atoll ou montagne.

Tout ici murmure la légende d’un peuple “ma’ohi” découvrant ces terres froissées où poussent le “uru’’ (fruit de l’arbre à pain), le “fei” (banane) et le “taro” (tubercule)... des mots comme des incantations, comme des remerciements à ces îles généreuses qui nous disent “Maeva”.

Bienvenue...

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118 îles, somptueuses et toutes différentes, sont regroupées en cinq archipels (Société, Tuamotu, gambier, Marquises, Australes) aux caractères très marqués, et dont les habitants adaptent le xxIème siècle, aux rythmes ancestraux de l’océan et du soleil. Chacune est unique et possède un charme particulier.

La Polynésie, placée sous l’influence prédominante des alizés, bénéficie d’un climat de type tropical. Cependant, on a coutume de parler de saison chaude, allant de décembre à mars, et de saison fraîche, allant de juin à septembre. Il n’existe pas de grands contrastes saisonniers et malgré la chaleur humide de l’été austral on peut parler d’un climat harmonieux sans rigueur ni excès.

La végétation est luxuriante et si vous venez en saison chaude, vous serez accueillis par une explosion de fleurs colorées et parfumées : tiare, jasmin, gardénias, hibiscus... C’est également la meilleure saison pour les amateurs de nouvelles saveurs puisque tous les fruits tropicaux sont à maturité.

Si la langue officielle est le français, les langues autochtones, dont le tahitien, sont encore très pratiquées dans chaque archipel.

L’anglais est également couramment parlé, dans les milieux touristiques notamment.

Fier de ses îles, le polynésien est heureux de partager une joie de vivre qu’il exprime dans sa passion de la danse et de la musique sous toutes leurs formes. C’est au rythme des ukulele et des chants que les polynésiens accueillent leurs visiteurs en les couronnant de fleurs... Coutume qui en dit long sur un sens de l’hospitalité qu’ils ont su conserver !

TAHITI L’ÎLE REINE

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ahiti est le coeur battant de la Polynésie française. C’est à la fois la porte d’entrée du territoire avec l’aéroport de Tahiti-Faa’a, c’est aussi le centre administratif qui accueille la capitale du pays, Papeete, est le poumon économique avec son port, ses entreprises et ses commerces. En centre ville, le marché de Papeete constitue une halte incontournable de tout passage sur l’île capitale. Il offre un large panorama des productions de l’archipel comme des poissons et fruits locaux ainsi qu’un choix riche d’objets d’artisanat. Mais Tahiti c’est infiniment plus que Papeete : ce sont des vallées majestueuses qui tombent jusqu’à épouser le lagon, des sites archéologiques riches et préservés, c’est l’Aorai et l’Orohena, deux montagnes volcaniques aux pics acérés.

C’est aussi une grande île qui propose un éventail d’activités. La ville propose de nombreuses distractions et quelques grands hôtels organisent de magnifiques spectacles de danse traditionnelle qu’il convient de ne pas manquer. Tahiti iti, la presqu’île de Tahiti, offre, elle aussi quelques-unes des plus belles promenades que l’on puisse faire en Polynésie, particulièrement la randonnée qui mène jusqu’au Te Pari, un site grandiose et totalement sauvage et bien sûr Teahupo’o, l’un des plus beaux spots de surf du monde.

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GOURMANDISE

Cerise

PÂTISSERIE HAUTE COUTURE

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a gourmandise compte parmi les sept péchés capitaux.

Oui, mais un péché « mignon » lorsqu’il est question de pâtisserie. Car contrairement à la cuisine, cet art de la petite douceur sucrée n’a pas vocation à nourrir et se retrouve immanquablement associé au plaisir. Art de la présentation, souci du détail, innovation, les pâtissiers proposent aujourd’hui de véritables créations ! Au fil des saisons, nos pâtissiers et chocolatiers créateurs innovent et lancent de nouvelles collections, de nouveaux parfum, de nouvelles formes: cupcakes, gâteaux, entremets... Un véritable défilé de saveurs et textures originales pour le plus grand plaisir de nos yeux et de nos papilles. Comme dans le milieu de la mode et de la Haute-Couture, la Haute Pâtisserie revêt des saisons et donc, des collections. Le cliché de la recette de grand-mère a laissé place à une passion devenue tendance qui touche toutes les générations, et le pâtissier dont on négligeait jadis les valeurs est devenu incontournable à la vraie restauration. À la manière d´un styliste ou d´un designer, Christelle – gérante de Cerise – cherche en permanence à satisfaire les exigences toujours plus grandes des adeptes de la pâtisserie. A cette fin, elle imagine et conçoit des créations en laboratoire où elle élabore diverses recettes de pâtisserie, esquissent des croquis et réalisent ensuite ses créations. Cela requiert une précision et une finesse extrême, tant sur le plan technique qu´au niveau du mariage des saveurs. Titulaire d’une licence en Droit et passionné par la pâtisserie, Christelle a vite fait le choix de faire de sa passion son métier au détriment d’une carrière prometteuse dans le Droit.

«Une pâtisserie met fin à un repas, c’est le centre d’une célébration et je souhaitais faire partie de ces moments spéciaux de la vie des gens», nous confit-elle. Son inspiration, elle la puise au quotidien, en notant tout, les formes, les couleurs, les associations. Selon elle chaque couleur et forme nous ramènent à un souvenir, qu’elle essaie de traduire de manière tangible.

« Tout est du sur mesure. Parfum, design, finition particulière…

C’est le client qui décide selon son thème, l’occasion, son coup de cœur. Je n’impose rien à part la forme du gâteau (je ne fais que des gâteaux de forme ronde) et attend patiemment la première fois que le client posera les yeux sur son gâteau, c’est ce regard la qui me motive. Toutes les décorations sont faites à la main (fleurs, nœud et autre), rien n’est acheté, » précise Christelle.

Couleur, finesse, parfums, sophistication et originalité, sont les adjectifs qui caractérisent au mieux les créations de Cerise.

L’engouement pour sa pâtisserie est inévitable : c’est beau, c’est bon et c’est connecté à l’enfance. « Le gâteau arc en ciel est sans doute ma réalisation phare. Il rencontre un succès qui m’étonne moi même. C’est vraiment un gâteau fun pour tout les âges et qui est sur de surprendre les convives. La finition en rosaces est aussi populaire. C’est une décoration complète, simple, belle avec sa touche romantique! » rajoute t-elle. Le côté artisanal de ses créations séduit beaucoup. C’est une valeur qui s’est un peu perdue et que les gens aiment retrouver. Cette montée en puissance du haut de gamme dans la pâtisserie où l’œil concurrence le palais, ne peut faire que du bien à l’artisanat.

Comptez à partir de 30€ pour les gâteaux et cupcakes et 25€ pour les biscuits décorés.

0690 24 63 46 cerise@live.fr www.facebook.com/cerise www.instagram.com/cerisecake

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ÉGO

L’infidélité La mort du couple?

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a grande majorité des gens s’engagent dans une relation en s’attendant à l’exclusivité, mais sans nécessairement la définir avec précision. En effet, rare sont ceux ou celles qui passent du temps à préciser ce qui est acceptable ou non de vivre avec une tierce personne. Or aujourd’hui, les opportunités de contacts et d’interactions avec d’autres, hors du foyer, sont légion. Une étude américaine (Boekhout et al., 2003) a cherché à faire la lumière sur la différence de perception qu’ont les hommes et les femmes de l’exclusivité et des divers comportements qui y sont associés.

Les auteurs concluent que les hommes sont plus ouverts à la nonexclusivité que les femmes. Par contre, on ne s’entend pas toujours sur la nature des comportements qui transgressent l’exclusivité entre les partenaires. Dans l’ensemble, les gens sont généralement

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d’accord sur le fait que les comportements à caractère sexuel sont inacceptables. Mais ils sont beaucoup moins catégoriques en ce qui concerne les activités non sexuelles extraconjugales comme partager un repas en tête-à-tête, aller au cinéma avec une personne du sexe opposé, etc.

Peu importe les circonstances et les causes de l’infidélité, celleci est toujours symptomatique d’un déséquilibre dans le couple.

Et lorsque cela survient, il faut d’abord essayer de comprendre pourquoi l’infidélité arrive à ce moment précis. Est-ce parce que le couple n’a plus de relations sexuelles depuis longtemps ? Parce que l’une des deux se sent seule et manque d’affection ? Il existe autant de raisons qu’il existe de couples. Une chose est claire pour surmonter l’infidélité, il faut d’abord être capable d’en parler en couple, aussi désagréable et douloureux que cela puisse être.

L’infidélité féminine : les temps changent.

Les femmes sont de plus en plus libérées sexuellement, plus indépendantes au niveau financier, mais aussi plus conscientes de leur identité. À un niveau plus inconscient, on perçoit aussi un sentiment de revanche par rapport au fait d’avoir été considérées comme des objets sexuels.

Les femmes ont évidemment de multiples raisons d’être infidèles.

Une minorité d’entre elles vivent l’adultère comme les hommes, c’est-à-dire en prenant un amant uniquement pour combler leurs besoins sexuels. Mais la majorité des femmes infidèles le sont parce qu’elles veulent vibrer. Elles ne se sentent plus suffisamment appréciées de leur mari et partent à la recherche du regard d’un autre homme. Bien sûr, dans leurs aventures, il y a un aspect sexuel et sensuel, mais aussi, toute une part de rêverie. Les femmes infidèles se perçoivent comme les héroïnes de leur propre vie. Leur relation avec leur amant devient une activité à temps plein : elles se repassent en boucle le film de leurs sensations amoureuses. Certaines sont si prises par cette rêverie qu’elles n’arrivent plus à être présentes ni pour leur mari ni pour leurs enfants.

Lucie, 32 ans, s’identifie d’une certaine manière à ces insatisfaites. « En général, tu deviens infidèles parce que ta relation s’est déjà effritée et que tu ne t’en es pas forcément rendu compte », assure-telle en parlant d’elle à la seconde personne du singulier. Du même souffle, elle précise qu’il lui est aussi arrivé d’avoir des « écarts » parce que c’était tout simplement trop dur de résister. « C’est rare, mais parfois tu rencontres quelqu’un avec qui tu as vraiment une alchimie immédiate… C’est le genre de fois où tu t’entends dire : ‘‘C’était plus fort que moi’’ » explique-t-elle en riant. Planifiées ou impromptues, les aventures de Lucie, ne se sont toutefois jamais étendues sur de longue périodes.

Sans être l’apanage du mâle, les liaisons à long terme resteraient toutefois une « spécialité » plus masculine. Les sexologues soutiennent qu’il est encore rare de voir des femmes entretenir de longues relations extraconjugales. Une femme qui a une liaison va très rapidement tenter de se convaincre qu’elle est amoureuse.

Elle a encore ce besoin de cautionner son désir et de l’avaliser.

Ce besoin de se déculpabiliser semble plus présent du côté des femmes que des hommes.

On entretient encore de nombreux mythes sur l’infidélité féminine. Encore aujourd’hui, on croit qu’elles sont moins volages que les hommes, mais il n’en est rien. Depuis, toujours, elles trouvent le moyen d’être infidèles. Seulement, elles ne s’en font pas une fierté comme ces messieurs. Au contraire, plusieurs emporteront leur secret dans la tombe de peur d’être jugées Un comportement héréditaire ?

«C’est un comportement qui me vient de mon père. Il a trompé ma mère pendant plusieurs années. Je crois que c’est héréditaire...»

Loïc, 38 ans.

C’est à travers l’expérience de nos relations, de nos peines, de nos souffrances, de nos joies et de nos frustrations qu’on en vient à établir notre façon si unique d’entrer en relation intime. Enfant ou adolescent, lorsqu’on suspecte ou constate de l’infidélité chez nos parents, il y a une écorchure émotive qui se crée. L’enfant ou l’adolescent peut se sentir directement trompé par le parent infidèle. Il peut être blessé de voir un parent choisir une fois de plus une autre personne que lui-même. Devenu adulte, il

peut avoir une sensibilité particulière lorsque vient le temps de s’engager dans un couple. Une sexualité vive et intense avec tierce personne donne souvent l’espoir à l’être infidèle de repousser le sentiment douloureux d’être abandonné en contrôlant la situation.

Pardonner une infidélité.

L’infidélité est un accident souvent tragique, mais il ne doit pas nécessairement marquer la fin du couple. La survie de la relation dépend de la gravité de ce qui est arrivé et du caractère de la personne trompée. Le pardon ne doit pas se faire de façon automatique ni trop vite. « Il faut d’abord comprendre ce qui s’est passé, se demander quel est le sens de cette infidélité, explique Luc Delor psychologue. Si elle s’est produite parce que celui qui l’a commise avait déjà envie de s’en aller, l’échec du couple est garanti. Mais si l’amour est toujours là, on peut réussir à passer à autre chose. » L’infidélité, c’est une trahison. Qu’elle soit amoureuse ou sexuelle, elle ébranle ou démolit les fondements mêmes d’une relation : l’exclusivité, la confiance, la transparence, l’avenir commun, le sentiment de sécurité et l’impression d’être unique pour l’autre. Il est donc normal que le partenaire trompé devienne très vigilant est plus méfiant. Celui qui a commis l’écart doit être compatissant pour un long moment.

Cette période ne doit cependant pas durer indéfiniment. « Il faut que ça se replace au bout d’un an pour que le couple soit viable, croit Luc Delor. Si après deux ans, la personne trahie est toujours hargneuse, c’est peut-être bien le symptôme, d’autres problèmes» Avant d’entreprendre des changements, il faut que l’infidèle quitte son amant ou sa maîtresse, admette ses torts, s’excuse sincèrement et manifeste son désir d’améliorer la relation. Le partenaire trompé doit pour sa part échapper au piège de se prendre pour une victime et de vouloir punir l’autre. En effet, il faut que chacun soit lucide, qu’il voit quel a été son rôle dans la tournure des événements, et se demande comment le couple en est arrivé là.

Sortir grandis de ce mal.

Comme toutes les crises, l’infidélité comporte des éléments positifs, selon les psychologues. Elle permet, notamment, de voir l’importance de l’autre dans notre vie et d’analyser la dynamique du couple. Certains infidèles prétendent que leur relation était meilleure après l’épisode d’infidélité, mais ne la conseille à personne pour donner un nouveau souffle à une histoire amoureuse !

Les gens qui prennent le temps de discuter de ce qui ne va pas dans leur relation et qui font des efforts pour changer les choses vont s'en tirer, croient les psychologues. Mais attention: passer des nuits blanches à ressasser la question ne sert à rien. Il faut parler, mais pas de façon excessive.

S’il y a des gens qui voient l’infidélité comme une erreur de parcours et choisissent de passer l’éponge, ce n’est pas toujours la meilleur option. Surmonter l’infidélité, cela ne se signifie pas l’accepter afin de sauver son couple. Parfois, c’est un signal d’alarme annonçant que c’est peut-être la fin de la relation. Cela peut aider à se rendre compte qu’on n’est pas avec une personne qui nous convient et qu’il est temps de passer à une autre étape de sa vie. Ainsi, qu’importe la décision finale, l’important est de rester fidèle à soi-même.

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