GTG 2021 - Le Sacre2 05/21

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Le Sacre

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Chorégraphies de Jeroen Verbruggen et Andonis Foniadakis

saison 20–21



Direction générale Aviel Cahn SUBVENTIONNÉ PAR

POUR LE PROGRAMME PÉDAGOGIQUE

AVEC LE GÉNÉREUX SOUTIEN

MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET

GRANDS MÉCÈNES MONSIEUR ET MADAME GUY ET FRANÇOISE DEMOLE

MADAME BRIGITTE LESCURE

FAMILLE LUNDIN

FONDATION USINE

FONDATION VRM

MÉCÈNES MONSIEUR ET MADAME CLAUDE ET SOLANGE DEMOLE

MONSIEUR ET MADAME ERIC DEMOLE

FONDATION HÉLÈNE ET VICTOR BARBOUR

CAROLINE ET ERIC FREYMOND FONDATION ALFRED ET EUGÉNIE BAUR

BANQUE CANTONALE DE GENÈVE

ADAM ET CHLOÉ SAID

FONDATION COROMANDEL

MKS (SWITZERLAND) SA

GONET & CIE SA

MADAME VERA MICHALSKI-HOFFMANN

GENERALI ASSURANCE

HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA

MIRABAUD & CIE SA

PARTENAIRES MÉDIA RTS TV & ESPACE 2

LE TEMPS

LÉMAN BLEU

LE PROGRAMME.CH

PARTENAIRES D’ÉCHANGE CINESIS

DEUTZ

FLEURIOT FLEURS

MANOTEL

MANDARIN ORIENTAL


MASSÂCRE ANON

Créé pour les Ballets de Monte-Carlo en 2017 Chorégraphie et scénographie Jeroen Verbruggen Costumes Charlie Le Mindu Lumières Fabiana Piccioli Musique Igor Stravinsky Assistant chorégraphie Sébastien Mari Assistant scénographie et lumières Sander Loonen Enregistrement des parties musicales Le Sacre du printemps Igor Stravinsky Version pour deux pianos / Scandale Alice Sara Ott / Francesco Tristano Deutsche Grammophon 2014

LE SACRE DU PRINTEMPS

LE BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE Danseuses Yumi Aizawa Ornella Capece Angèle Cartier Diana Dias Duarte Lou Landré Léa Mercurol Sara Ouwendyk Mohana Rapin Sara Shigenari Madeline Wong

Créé pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2013 Chorégraphie Andonis Foniadakis Costumes Anastasios-Tassos Sofroniou Lumières Mikki Kunttu Musique Igor Stravinsky Assistant chorégraphie Pierre Magendie Enregistrement des parties orchestrales Le Sacre du printemps Igor Stravinsky Cleveland Orchestra / Pierre Boulez Deutsche Grammophon 1992

Danseurs Valentino Bertolini Adelson Carlos Zachary Clark Oscar Comesaña Salgueiro Andrei Cozlac Armando Gonzalez Besa Xavier Juyon Stef Leenen Max Ossenberg-Engels Juan Perez Cardona Nahuel Vega

Direction Philippe Cohen

Dès le 27 mai 2021 à 20h sur GTG digital

Durée du spectacle : Massâcre Anon 40’ – Entracte 30’ – Le Sacre du printemps 35’

Avec le soutien de ADAM ET CHLOÉ SAID

PARTENAIRE DU BALLET DU GRAND THÉÂTRE

HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA, MÉCÈNE DE LA CAPTATION 3


SOMMAIRE

LE SACRE DU PRINTEMPS MASSÂCRE ANON BIOGRAPHIES

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LES DANSEUSES ET DANSEURS DU BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE

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LE SACRE DU PRINTEMPS CHRISTOPHER PARK J’ai assisté à la répétition d’hier et dans les remarques que vous avez adressées aux danseurs à la fin de celle-ci, vous leur avez fait une sorte de compliment ironique. Vous avez dit que c’était « très civilisé » ... Qu’ils n’étaient pas assez sauvages. Qu’est-ce que vous entendiez par là ? ANDONIS FONIADAKIS J’avais l’impression qu’ils étaient trop dans la retenue, qu’ils restaient dans leur zone de confort. Ce qui rendait la pièce très « polie ». Je ne conçois pas la danse – et cette pièce encore moins – comme la parfaite exécution de mouvements ou de figures que j’aurais montrés. Dans un documentaire animalier par exemple : le lion, il ne fait pas semblant. Il attaque pour de vrai, il rugit pour de vrai. Il vous fait peur parce qu’il ne fait pas semblant de rugir. Quand j’ai dit que c’était trop « poli », c’est parce que les danseurs se contentaient de copier les mouvements que je leur avais appris. J’aurais aimé qu’ils me les restituent comme eux seuls peuvent le faire, comme je ne les ai jamais vus. En fait, ce que je leur demande, c’est d’être constamment dans la même exigence que sur scène. Ne pas faire semblant. Cela demande un véritable engagement, d’arriver à chaque répétition dans cet état de grande exigence. Mais c’est la seule façon d’être juste.

Le rituel, c’est la transe Une conversation autour d’une répétition entre Andonis Foniadakis et Christopher Park

CP Parlons du spectacle en lui-même. À cause de la crise de la Covid, il ne sera dansé qu’une fois devant les caméras. La captation affecte-t-elle votre conception de la pièce ? AF J’ai beaucoup réfléchi à la dynamique de la caméra. Il a fallu par exemple que je réduise l’espace. Dans sa version la plus récente (2013), le spectacle était beaucoup plus dispersé. Je voudrais que le public puisse voir l’ensemble du motif. Donc si celui-ci ne tient pas dans le champ de la caméra, je le rétrécis. Lorsque la caméra s’approche tout près d’un danseur et saisit des images de son visage ou de son torse, l’effet est

très puissant. Il ne faut donc pas qu’il y ait trop de monde autour. Les groupes ont donc été aussi été réduits. Depuis le début de la pandémie, j’ai eu l’opportunité de réaliser quelques projets vidéo, sur Zoom notamment. J’ai dû apprendre comment fonctionne la caméra, comment fonctionnent les plateformes des réseaux sociaux, parce que beaucoup de choses s’y passent aujourd’hui. Le temps d’attention est très réduit, et la plupart du temps, c’est un format carré. J’ai essayé de faire les meilleurs choix possibles pour que les propositions s’adaptent aux écrans des mobiles et des tablettes. J’évite les plans larges car je trouve qu’ils ne passent pas très bien à la caméra. CP Le Sacre du printemps est une pièce que vous avez créée en 2007, et que vous avez régulièrement reprise. Pouvez-vous nous parler de ses origines et de son évolution ? AF En 2007, j’étais au Brésil et je voyageais dans la campagne. J’ai rencontré des habitants et un soir, nous avons discuté de leur culture. Ils m’ont donné beaucoup d’informations sur les tribus d’Amazonie, et cela m’a réellement intéressé. Et puis Philippe Cohen m’a appelé pour me demander de travailler sur Le Sacre du printemps de Stravinsky. Immédiatement la connexion s’est faite, j’avais là un angle d’attaque tout désigné pour me plonger dans cette œuvre emblématique. J’ai donc imaginé cette réflexion sur les tribus qui disparaissent et sur le réchauffement climatique. Vous savez, je suis un insulaire (ndlr Andonis Foniadakis a grandi en Crète). Je viens d’une petite société avec des références folkloriques très fortes. J’ai vu comment au cours des dernières décennies, elles se sont amenuisées. Un monde se meurt, il s’efface au profit de la technologie. Nous perdons le contact avec la nature, avec l’essence même de la peur, de la vie et de la mort. Chaque fois que je vais dans la nature, je me sens très vulnérable, à la merci des éléments. J’ai toujours été sensible au pouvoir que la nature exerce sur les humains. Au Brésil, quand 9


LE SACRE DU PRINTEMPS j’ai parlé avec ces habitants, ils m’ont exposé le contexte politique, m’ont raconté comment les tribus sont chassées de leurs terres et de la forêt. Je me suis dit que j’aimerais leur rendre hommage. Pas à une tribu en particulier, parce que je ne suis pas dans une optique documentaire, mais de façon plus générale aux personnes, aux civilisations, à tous ceux dont le mode de vie est étroitement lié à la nature, voire dépendant de la nature. Le Sacre du printemps pour moi, c’est ce besoin immédiat, cette urgence de ne pas laisser disparaître ce lien. CP On rejoint la fable originale, celle que Stravinsky et Nijinsky ont développée. Il s’agit d’une société slave primitive qui sacrifie une jeune fille pour que la vie puisse continuer. AF C’est très symbolique, très métaphorique. Mais c’est une sorte de conte folklorique, et je voulais le rendre un peu plus proche du réel. Dans ma version du Sacre, il y a quelques références aux tribus – dans les costumes par exemple – même si c’est retravaillé et qu’on ne les reconnaît pas vraiment. L’Amazonie n’est pas clairement nommée, c’est un point de départ qui m’a permis d’engager la réflexion. Bien évidemment, je n’oserais jamais m’approprier une culture qui est si sage et qui a traversé de nombreux siècles. CP C’est devenu un sujet très sensible dans nos métiers, mais en 2007, personne n’évoquait la problématique de l’appropriation culturelle. AF En effet, la société a changé. Toujours est-il que je ne pense pas qu’il y ait ici une quelconque appropriation culturelle. L’essence de cette œuvre, pour moi, c’est l’hommage à notre façon de garder contact avec nos instincts naturels. Qu’est-ce qui nous rassemble en tant que société, en tant que groupe ? Qu’est-ce qui fait la joie, la sensualité, l’érotisme et le danger ? Dans cette pièce, les gens se rejoignent, se dispersent et se retrouvent constamment. Et on sent qu’il y a quelque chose

qui les pousse à se connecter les uns aux autres. Comme si le fait de se serrer les coudes permettait aux gens d’aller de l’avant, de se protéger mutuellement et de pouvoir avancer dans la vie. CP Alors à quel moment le sacrifice entre-t-il en jeu ? La pièce porte ce titre en anglais : The Rite of Spring. En français c’est Le Sacre, mais en anglais c’est bel et bien un rituel. Ce que Stravinsky met en avant, et Nijinsky avec lui, c’est qu’il y a effectivement un sacrifice. Soit une cérémonie religieuse impliquant qu’une créature perde sa vie pour que d’autres personnes puissent vivre. AF Pour moi, le rituel, c’est la transe. Dans la partition, il y a cette ouverture (lento), puis tout au long de la pièce, ça se construit, ça se développe. Il ne s’agit pas de sacrifier sa vie ou de la perdre. Pour moi, c’est plutôt une exploration de soi. C’est la volonté d’atteindre un niveau d’inconscience qui soudain vous fait vous sentir vivant. C’est la définition de l’extase, en fait. Ce rituel ne cherche pas à détruire la vie. Il célèbre la vie. CP Oui, le printemps, c’est la renaissance, le retour de la vie. Mais cela implique un sacrifice nécessaire, puisqu’il faut détruire pour pouvoir recommencer. AF Il y a bien un sacrifice. Se mettre dans un état de transe, cela implique un énorme sacrifice. C’est un sacrifice de plonger dans le processus, de traverser cet épuisement qui mène à cet état. Donc le sacrifice ici, c’est plutôt la décision de s’engager sur ce chemin très aventureux et très exigeant qui permettra d’accéder à autre chose. CP Hier à la répétition, j’ai remarqué ces cercles concentriques, figures présentes également dans la version de Nijinsky. Tout chorégraphe qui s’attelle au Sacre est confronté à la mémoire de cette version originelle. Quelle était votre relation avec la tradition de la pièce ?

AF Ces cercles sont devenus des archétypes. La version originelle a bien évidemment laissé une empreinte dans ma conception de la chorégraphie. Si vous voulez donner à voir au public un groupe qui organise un rituel, le cercle s’impose. C’est la figure archétypale de l’inclusion : faire partie du cercle, c’est être invité à prendre place, à prendre part. Les cercles sont très présents dans l’ensemble de mon travail. Ce que j’aime dans ce mouvement, c’est qu’il ne cesse de se régénérer. On peut s’étourdir avec. Bien sûr, à un moment il faut qu’il se brise, qu’il s’éperonne et qu’il se disperse et cela crée de l’attention et du rythme. Le rythme du cercle qui se forme, qui se brise et qui se forme à nouveau est comme une respiration. Comme une respiration, ou comme un battement de cœur. CP Il m’a semblé hier que l’une des choses qui vous aide à sortir de cet infini est l’utilisation du geste angulaire, que font les danseurs pour sortir du cercle.

AF Je n’ai pas besoin d’un mouvement corporel spécifique pour briser le cercle. Le cercle se brise de lui-même, aussi facilement qu’il s’est formé, au fur et à mesure des entrées et des sorties. Mais ce qui est très juste dans votre observation, c’est que oui, il y a des mouvements angulaires qui contrastent avec un flux de gestes beaucoup plus ronds et beaucoup plus organiques. L’angularité dépeint un état de gêne, de crispation, un certain inconfort. Dans cette pièce, même si les danseurs communiquent, on sent qu’il y a une sorte de vice sous-jacent, qu’à certains moments quelque chose ne va pas. Et ils essaient de s’en libérer, de se débarrasser de toutes les mauvaises énergies. C’est comme une purification en fait. Un rituel de purification, qui mène à l’extase. Et le plus important, c’est qu’ils se réunissent pour provoquer cette extase, ils la cherchent en tant que groupe, pas individuellement. Ils ont besoin d’être ensemble.

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LE SACRE DU PRINTEMPS

CP Une autre chose que vous avez évoquée hier à la fin de la répétition est le matriarcat, et les figures de femmes fortes. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

ou réalistes. Je préfère évoquer des états, des sentiments. Je n’arrive jamais en disant : voici la fable. Même s’il y a une sorte de structure, l’image me semble aller au-delà de la fable.

AF Dans cette pièce, c’est assez évident. Le personnage principal est une femme, et dans mon travail l’empreinte de la femme est très forte. Pour moi, femmes et hommes sont égaux.

CP Et la fable se reconstruit grâce à l’image ?

CP Et pourtant vous demandez aux femmes d’être plus qu’égales : vous leur demandez d’être fortes... AF Je ne leur demande pas d’être fortes, elles sont fortes. Je leur demande de réaliser à quel point elles sont fortes. Je ne leur demande pas de vaincre les hommes. Je leur demande de prendre la même place que les hommes, parce qu’elles leur sont égales. Il n’y a pas de comparaison, pas de rivalité. Elles ont la même force et le même pouvoir, tant physiquement que mentalement. Je considère que la pièce va dans ce sens, c’est pourquoi j’ai parlé de cela. CP Autre point marquant lors de la répétition d’hier : les expressions faciales des danseurs. Est-ce quelque chose que vous leur avez explicitement demandé ? AF Oui. Et c’est un travail encore en cours. Je n’ai plus envie de me cacher dans des gestes amples, mais bien d’aller plus directement dans l’émotion. Dans la pièce, il y a cette notion de sortir de soi, de chercher à atteindre un autre état. Ces expressions faciales sont des sortes d’instantanés du moment où les choses deviennent hors de contrôle, où la façade sociale se fissure et s’écroule. Dans cet endroit de laisser-aller, ce lâcher-prise, les expressions sont diverses : craintives, jolies ou érotiques… J’aime souligner cela à certains moments de la pièce. Pour y arriver, je ne donne jamais aux danseurs des situations concrètes 12

AF Oui. C’est ça qui est génial. Le public peut se faire sa propre histoire, son propre scénario, c’est ce que je cherche à déclencher. Je n’invite pas le public à juste regarder une histoire que j’aurais préalablement complètement explicitée. La représentation est pour moi un évènement : vous y invitez cinq reporters, ils vont tous relater des réalités différentes. Et c’est là le pouvoir de la danse. CP Nous pourrions terminer l’interview ici avec ces mots. Mais je voudrais juste ajouter un post-scriptum. Qu’est-ce que cela fait d’avoir travaillé en 2007 avec Madeline (Wong, l’une des danseuses du Ballet) et de l’avoir encore dans la pièce en 2021 ? Et la pièce elle-même, a déjà 14 ans…. AF C’est merveilleux. En ce qui concerne Madeline, ce qui est touchant c’est de voir son personnage de jeune fille – elle avait 19 ans à l’époque de la création – transformé en femme affirmée. Dans cette version-ci, c’est elle qui organise le groupe. En tant que chorégraphes, nous produisons tellement d’œuvres que nous ne présentons qu’une fois avant qu’elles ne disparaissent. J’ai la chance d’avoir pu me replonger dans des œuvres plus anciennes. Ces œuvres réclament de pouvoir revenir. Et elles ne sont pas des sculptures de marbre, figées. Elles sont comme de l’air ou du liquide, et elles ne demandent qu’à être retravaillées, redessinées. Même s’il y a une certaine vérité du premier geste, j’aime l’idée de s’en ressaisir, de le ramener à la vie, de le rendre un peu plus précis. C’est un peu comme photoshopper une vieille image ! 13


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MASSÂCRE ANON

Le carré du cercle Les mots de Jeroen Verbruggen

Les musiciens et les chorégraphes en reviennent toujours au Sacre du Printemps de Stravinsky… Fasciné comme tant d’autres par cette musique, j’ai souhaité à mon tour me confronter à cette œuvre monumentale. Je l’ai donc explorée dans ses moindres détails : les notes de la partition, ses rythmes, ses harmonies. Ces dernières sont parfois résolument jazzy, c’est ainsi que la version pour deux pianos proposée par Alice Sara Ott et Francesco Tristano est devenue la musique la plus appropriée à mon projet. En essayant de ressentir au maximum et jusque dans mes entrailles cette nouvelle atmosphère, j’ai commencé à mettre en place un langage athlétique avec ses modèles et ses déclinaisons. Contrairement à Nijinsky plaçant (jusqu’à l’obsession) le cercle au centre de sa réflexion, j’ai mis cette pièce dans une boîte carrée ! Les carrés et les rectangles suggèrent la rectitude, l’honnêteté. Les carrés me rappellent par ailleurs les notions de fondations (celles des maisons), de tracés (ceux des parcelles de terre ou des jardins) et de champs à ciel ouvert qui nous relient au divin. Les carrés nous parlent souvent de concepts matérialistes, de choses établies… Mais ils soulignent aussi la dualité présente dans tout ce qui nous entoure, ils nous offrent un cadre, un terrain où les opposés se confrontent et parfois s’équilibrent. En isolant les deux parties de la partition et en les attribuant aux danseurs puis aux danseuses, j’ai souhaité faire ressortir au sein de ces deux groupes les sentiments de violence, de passion et de convoitise qui les animent. Après tout, Le Sacre du printemps ne parle que de ça.

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Notre monde évolue rapidement. Nous sommes traversés par son rythme effréné, par son « anormalité », par sa furie qui nous presse, nous pousse à agir rapidement et à effectuer des choix parfois de manière quasi instinctive. Notre nature humaine nous amène à prendre des décisions, c’est ainsi… Cette prise de décision à laquelle nous ne pouvons échapper malgré un contexte chaotique m’amène à me poser une question liée au Sacre : lorsque nous désignons le faible et que nous le sacrifions pour nous purger de notre égoïsme éhonté, quel processus se met en place ? Est-ce une élection ou bien un sacrifice ? À quel moment l’âcreté de ce rituel quasi amoureux fait place au massacre ? La frontière est floue et, à travers ce travail, j’ai essayé d’explorer comment nous flirtons avec ces limites, à quel moment nous nous situons en deçà ou au-delà du cercle de notre histoire où poésie et violence s’affrontent.

« L’espoir est une chose avec des plumes » (Emily Dickinson) Quand je pense à mon travail sur Le Sacre du printemps, j’ai à l’esprit l’image d’une plume déchue trouvée dans les endroits les plus étonnants, comme l’évocation d’un geste d’amour d’un ange gardien survolant l’agitation de notre monde. 17


MASSÂCRE ANON

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MASSÂCRE ANON

LE SACRE DU PRINTEMPS

JEROEN VERBRUGGEN Chorégraphie et scénographie

CHARLIE LE MINDU Costumes

FABIANA PICCIOLI Lumières

ANDONIS FONIADAKIS Chorégraphie

MIKKI KUNTTU Lumières

Aujourd’hui chorégraphe, Jeroen Verbruggen commence sa carrière comme danseur au Ballet royal de Flandre puis rejoint le Ballet d’Europe et en 2004 les Ballets de Monte-Carlo, avec qui il danse pendant 10 ans et crée ses premières chorégraphies. Parmi ses créations acclamées par la critique et le public sont Kill Bambi (2012), Ma mère l’Oye (2016), Orphic Hymn (2017) et Dornröschen et Once upon a Dream (2019) pour le Leipziger Ballett. Éclectique, il chorégraphie à la fois pour des compagnies classiques et contemporaines, notamment le Ballet royal de Flandre, le Théâtre Ballet de Moscou, le ballet du Hessisches Staatstheater et le Théâtre national de Mannheim. Pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève, il créé son premier ballet complet, Casse-Noisette, en 2014 et puis en 2016, Ba/rock.

Basé à New York, le styliste français Charlie Le Mindu a gagné une réputation internationale. Il collabore avec les plus grands noms de la haute couture, l’art et la performance. Parmi ses clients figurent notamment Chanel, L’Oréal, Lady Gaga, Lana del Rey, Rossi de Palma, Tim Walker, Karina Twiss et Rankin. Dans le domaine de la chorégraphie, il a réalisé des collaborations avec Peaches, Jeroen Verbruggen, Alexander Ekman pour les spectacles Room With a View (Ballet national de Marseille – La Horde), LIB (Staatsballet, Berlin), Aimai-je un rêve, Massâcre, Runway et Sleeping Beauty. Ses créations ont été présentées sur les scènes des Leipzig Ballet, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain à Lausanne, au Palais de Tokyo, à la Fondation Cartier et au Centre Pompidou.

Conceptrice lumières au parcours éclectique, Fabiana Piccioli a réalisé les éclairages d’un grand nombre de spectacles lyriques, scéniques et chorégraphiques. Citons, entre beaucoup d’autres,au Royal Opera House de Londres, Alice’s Adventures Under Ground et La Bayadère – The Ninth Life (ROH) ; pour Oper Leipzig La Belle au bois dormant ; pour le Manchester International Festival, Invisible Cities ; pour le Northern Ireland Opera, le Scottish Opera et l’Irish National Opera, Powder Her Face ; pour le Teatro alla Scala, Le Nozze di Figaro ; pour le Tonnelhuis Antwerp, Eugène Onéguine, Ophelias Zimmer & Schlafende Männer, Grensgeval & Vergeef Ons; pour le Ballet Rambert, Transfigured Night; pour l’English National Ballet, Dust et pour MC2 de Grenoble, iTMOI.

ANASTASIOS-TASSOS SOFRONIOU Costumes

Au Grand Théâtre de Genève, Andonis Foniadakis frappe le public en 2013, année centenaire du Sacre du printemps, avec une lecture tellurique, charnelle, païenne, sur la version de Pierre Boulez (« de l’immense danse contemporaine », selon la NZZ). Pour la même maison, il avait créé en 2012 Glory sur des musiques de G.F. Haendel, dans les costumes et lumières signés Tassos Sofroniou et Mikki Kunttu, un grand succès qui a tourné avec le Ballet du Grand Théâtre dans le monde entier. Passé par le Béjart Ballet Lausanne, il y chorégraphie In between avant de rejoindre le Ballet de l’Opéra national de Lyon. Dans la même ville, il fonde sa compagnie en 2003, avec laquelle il présente ses œuvres en France, Grèce, Italie, Finlande, Luxembourg, Angleterre et États-Unis. En octobre 2019, il présentait sa pièce Paron au Grand Théâtre dans le cadre de la soirée Minimal/Maximal.

Photographe et styliste de mode, Tassos Sofroniou commence une carrière prometteuse à l’âge de 14 ans, tout en finissant ses études et participant à des championnats de natation. En Grèce, Tassos Sofroniou collabore également à la rédaction de magazines de mode et à l’élaboration de campagnes publicitaires. Il s’installe ensuite à Londres où il travaille avec Isabella Blow (notamment pour la semaine internationale de la mode avec des créateurs comme Alexander McQueen, Julien McDonald, Hussein Chalayan, Jeremy Scott) et œuvre à des publications comme Visionaire, Vogue (Italie, USA et Grande-Bretagne), British GQ, Scene, Exit, Interview, The Face, Surface et Sunday Times Style. Il collabore aussi avec la maison Chloé, les photographes David Lachapelle et Mariano Vivanco. En 2010, il crée sa propre marque de vêtements pour homme « conquistador ». La création des costumes de Glory a été sa première expérience dans le domaine de la danse.

Mikki Kunttu travaille avec la Compagnie Tero Saarinen dès ses débuts. Il collabore aussi avec des chorégraphes comme Jorma Uotinen, Carolyn Carlson, Jirí Kylián, Akram Khan et Sidi Larbi Cherkaoui. Il est aussi engagé par l’Opéra et Ballet national de Finlande, le Ballet royal de Norvège, le Ballet royal du Danemark et le Boston Ballet. Il travaille tant dans les domaines de la musique, de l’opéra, du design que pour la télévision. Parmi ses dernières réalisations figurent la création des lumières de l’ouverture de l’opéra d’Oslo en 2008, de La Belle au bois dormant au Boston Ballet, de PlayMe au Svenska Teatern et de Napoli au Ballet royal du Danemark en 2009. Il est engagé par le Ballet national de Finlande en 2010 pour Le Lac des cygnes et en 2011 pour Robin des bois, ainsi qu’en 2011 par le Ballet royal du Danemark pour Un conte populaire.

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ÉQUIPES

LE BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE Directeur du Ballet Philippe Cohen Adjoint Vitorio Casarin Coordinatrice administrative Émilie Schaffter Maîtres de ballet Grant Aris Grégory Deltenre Pianiste Serafima Demianova Professeur invité du ballet Charles Mudry Service médical Dre Victoria Duthon (Hirslanden Clinique La Colline) Physiothérapeute - Ostéopathe Thomas Meister

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Danseuses Yumi Aizawa Céline Allain Ornella Capece Angèle Cartier Diana Dias Duarte Léa Mercurol Sara Ouwendyk Tiffany Pacheco Mohana Rapin Sara Shigenari Madeline Wong

TECHNIQUE DU BALLET

ÉQUIPE DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE

Directeur technique du ballet Philippe Duvauchelle Régisseur du ballet Vitorio Casarin Régisseur lumières Arnaud Viala Régisseur plateau Mansour Walter

Machinerie Juan-Manuel Calvino Éclairages Marius Echenard Habillage Caroline Bault Ateliers costumes Yaël Marcuse Son/Vidéo Jean-Marc Pinget Logisitique Thomas Clément

Danseurs Valentino Bertolini Adelson Carlos Zachary Clark Oscar Comesaña Salgueiro Andrei Cozlac Armando Gonzalez Besa Xavier Juyon Stef Leenen Max Ossenberg-Engels Juan Perez Cardona Nahuel Vega

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MÉCÉNAT

LA FONDATION DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE La Fondation du Grand Théâtre de Genève

Le Conseil de Fondation est composé de

subventionnée par la Ville de Genève. Le but de

municipal et le Conseil administratif de la Ville

est une fondation d’intérêt public communal,

la Fondation est d’assurer l’exploitation du Grand

Théâtre de Genève en y organisant des spectacles d’art lyrique, chorégraphique et dramatique.

Le statut de la Fondation a fait l’objet d’une loi

quatorze membres désignés par le Conseil

de Genève et d’un membre invité représentant

du personnel. Le Conseil de fondation nomme en son sein un Bureau.

cantonale en 1964.

DEVENEZ MÉCÈNE DU GRAND THÉÂTRE ! Vous êtes désireux de valoriser le rôle sociétal de

– Les volets pédagogique et programmatique

Théâtre à Genève et son rayonnement sur la scène

– Les activités de La Plage visant à rendre l’opéra

l’opéra et de la danse, de renforcer l’ancrage du Grand internationale, ou encore d’ouvrir largement ses portes

à toutes les générations, à tous les habitants du canton et à tous les visiteurs de passage ? Vous souhaitez participer à la conception et à la mise en œuvre

d’initiatives innovantes destinées à créer des liens entre les diverses formes d’expression artistique ?

Rejoignez les mécènes du Grand Théâtre pour

soutenir l’institution, une production artistique ou un

Secrétariat Cynthia Haro T +41 22 322 51 71 fondation@gtg.ch

DIRECTION GÉNÉRALE Directeur général Aviel Cahn

M. Xavier Oberson, Président*

Adjointe administrative & en charge du protocole Sandrine Chalendard

M. Guy Dossan, Secrétaire*

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

Mme Frédérique Perler* M. Claude Demole*

Secrétaire générale Carole Trousseau-Ballif

M. Ronald Asmar

Secrétaire Cynthia Haro

CONSEIL DE FONDATION Mme Sandrine Salerno, Vice-présidente* M. Sami Kanaan*

Mme Dominique Perruchoud*

M. Marc Dalphin

M. Shelby R. du Pasquier M. Rémy Pagani

M. Thomas Putallaz

M. Mathieu Romanens

Mme Maria Vittoria Romano

M. Juan Calvino, Membre invité représentant du personnel

projet spécifique. Première institution culturelle de

Suisse romande, le Grand Théâtre cultive le goût de l’excellence et de l’avant-garde.

Démontrez votre engagement en faveur des arts en

vous associant à nos projets pour leur permettre de se déployer dans la durée :

– Des productions lyriques en résonance avec le monde d’aujourd’hui ;

dédiés à la jeunesse ;

et la danse accessibles à tous ;

– Notre riche programmation chorégraphique et de récitals.

À titre privé, dans le cadre d’une fondation ou d’une

entreprise, votre rôle de mécène et/ou partenaire est décisif pour que nos initiatives artistiques puissent se développer et répondre à la demande nouvelle d’un public élargi.

Le Grand Théâtre vous offre des expériences inédites pour votre famille, vos amis et collaborateurs et

propose un lieu unique pour vos clients et activités de networking. Vous bénéficiez ainsi d’un lien privilégié

avec les artistes et le processus de création artistique N’hésitez pas à nous contacter : mecenat@gtg.ch

LE GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE REMERCIE POUR LEUR GÉNÉREUX SOUTIEN :

La Ville de Genève, l’Association des communes genevoises, le Cercle du Grand Théâtre de Genève, Madame Aline Foriel-Destezet, la République et Canton de Genève Ses grands mécènes : Monsieur et Madame Guy et Françoise Demole, Emil Frey, Indosuez Wealth Management, JT International,

la Fondation Leenaards, Madame Brigitte Lescure, la Famille Lundin, la Fondation Francis et Marie-France Minkoff, la Mobilière, la Fondation du Groupe Pictet, REYL & Cie SA, la Fondation Edmond J. Safra, l’Union Bancaire Privée UBP SA, la Fondation Usine, la Fondation VRM Ses mécènes :

*Membre du Bureau

La Banque Cantonale de Genève, la Fondation Hélène et Victor Barbour, la Fondation Alfred et Eugénie Baur,

Situation au 8 octobre 2020

Caroline et Éric Freymond, Generali Assurance, Gonet & Cie SA, Hyposwiss Private Bank Genève SA,

la Fondation Coromandel, Monsieur et Madame Claude et Solange Demole, Monsieur et Madame Éric Demole, Madame Vera Michalski-Hoffmann, Mirabaud & Cie SA, MKS (Switzerland) SA, Adam & Chloé Said

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CERCLE DU GRAND THÉÂTRE

LE CERCLE DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE

MEMBRES BIENFAITEURS

M. et Mme Philippe Jabre

Marquis et Marquise de Saint Pierre

M. Jean Bonna

M. Romain Jordan

M. Alain Saman

M. et Mme Rémy Best

Fondation du groupe Pictet

M. et Mme Luis Freitas de Oliveira M. et Mme Pierre Keller

Le Cercle du Grand Théâtre de Genève rassemble toutes les personnes et entreprises intéressées à soutenir les

activités du Grand Théâtre dans le domaine des arts ly-

rique, chorégraphique et dramatique. Depuis sa création en 1986, le Cercle apporte chaque saison un important

soutien financier au Grand Théâtre par des contributions aux spectacles.

Pour la saison 2020-2021, le Cercle soutient

les productions suivantes : L’Affaire Makropoulos, Candide et Parsifal.

POURQUOI REJOINDRE LE CERCLE ?

Pour partager une passion commune et s’investir dans l’art vivant avec la plus grande scène culturelle de la Suisse romande.

Banque Lombard Odier & Cie MKS (Switzerland) SA

M. et Mme Yves Oltramare

M. et Mme Julien Schoenlaub

Société Générale Private Banking Suisse M. et Mme Gérard Wertheimer

CERTAINS DE NOS AVANTAGES EXCLUSIFS :

MEMBRES INDIVIDUELS

· Dîner de gala annuel

Mme Diane d’Arcis

· Cocktails d’entracte

· Voyages lyriques sur des scènes européennes · Conférence annuelle Les Métiers de l’Opéra

· Participation à la finale du Concours de Genève (section voix)

· Priorité pour la souscription des abonnements

· Priorité de placement et utilisation de la même place tout au long de la saison

· Service de billetterie personnalisé

· Tarifs préférentiels pour la location des espaces du Grand Théâtre

· Invitation au pot de Première

· Meet & Greet avec un·e artiste et/ou un·e membre de la production

· Accès gratuit à toutes les activités de La Plage

S.A. Prince Amyn Aga Khan M. et Mme Luc Argand Mme Gillian Arnold M. Ronald Asmar

Mme May Bakhtiar

Mme Christine Batruch-Hawrylyshyn Mme Annie Benhamou

Mme Maria Pilar de la Béraudière M. Vincent Bernasconi

M. et Mme Philippe Bertherat Mme Antoine Best

Mme Saskia van Beuningen

Mme Clotilde de Bourqueney Harari Comtesse Brandolini d’Adda M. et Mme Yves Burrus Mme Caroline Caffin

Mme Maria Livanos Cattaui

M. et Mme Jacques Chammas

M. et Mme Philipe Chandon-Moët Mme Claudia Ciampi

M. et Mme Philippe Cottier

M. et Mme Claude Demole M. et Mme Guy Demole BUREAU (novembre 2020) M. Rémy Best, président

M. Shelby du Pasquier, vice-président Mme Véronique Walter, trésorier

Mme Beatrice Rötheli-Mariotti, secrétaire

AUTRES MEMBRES DU COMITÉ (novembre 2020) M. Antoine Khairallah

Mme Pilar de La Béraudière M. François Reyl M. Adam Said

M. Julien Schoenlaub

Mme Benedetta Spinola M. Gerson Waechter

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M. Pierre Dreyfus

M. et Mme Olivier Dunant

Mme Marie-Christine Dutheillet de Lamothe Mme Denise Elfen-Laniado Mme Diane Etter-Soutter

Mme Catherine Fauchier-Magnan M. et Mme Éric Freymond M. et Mme Yves Gouzer

M. et Mme Marc Groothaert

M. et Mme Philippe Gudin de La Sablonnière Mme Bernard Haccius

M. et Mme Éric Jacquet M. Antoine Khairallah

Mme Madeleine Kogevinas M. et Mme Jean Kohler M. David Lachat M. Marko Lacin

Mme Brigitte Lacroix Mme Éric Lescure

Mme Claire Locher Mme Eva Lundin

M. Bernard Mach

Mme France Majoie Le Lous M. et Mme Colin Maltby

Mme Jacqueline Mantello

M. et Mme Thierry de Marignac Mme Doris Mast

M. Bertrand Maus

M. et Mme Olivier Maus

M. Vincenzo Salina Amorini Mme Nahid Sappino M. Paul Saurel

Mme Michèle Schwok-Sitbon Baron et Baronne Seillière Mme Françoise Slavic

Marquis et Marquise Enrico Spinola Mme Christiane Steck M. Riccardo Tattoni

Mme Suzanne Troller

M. et Mme Gérard Turpin

M. et Mme Jean-Luc Vermeulen M. et Mme Julien Vielle

M. et Mme Olivier Vodoz

Mme Bérénice Waechter M. Gerson Waechter

M. et Mme Stanley Walter

Mme Sophie Merieux

MEMBRES INSTITUTIONNELS

M. et Mme Charles de Mestral

Banque Pâris Bertrand SA

Mme Béatrice Mermod

Mme Catherine Meyer Frimenich Mme Vera Michalski-Hoffmann Mme Jacqueline Missoffe

M. et Mme Christopher Mouravieff-Apostol Mme Philippe Nordmann M. Xavier Oberson

M. et Mme Patrick Odier

1875 Finance SA Fondation Bru

International Maritime Services Co. Ltd. Lenz & Staehelin

Schroder & Co banque SA SGS SA

M. et Mme Alan Parker

Plus d’informations et le détail complet des

Mme Sibylle Pastré

gtg.ch/cercle

M. Shelby du Pasquier

M. et Mme Gilles Petitpierre

avantages pour les membres du Cercle sur

Mme Marie-Christine von Pezold

Inscriptions

M. et Mme Guillaume Pictet

de Genève

M. et Mme Charles Pictet M. et Mme Ivan Pictet

M. et Mme Jean-François Pissettaz Mme Françoise Propper Comte de Proyart

M. et Mme Christopher Quast Mme Zeina Raad

M. et Mme François Reyl Mme Karin Reza

M. et Mme Andreas Rötheli

M. et Mme Jean-Rémy Roussel M. et Mme Gabriel Safdié M. Adam Said

Cercle du Grand Théâtre Gwénola Trutat

Case postale 5126 1211 Genève 11

+41 22 321 85 77 (8 h-12 h) cercle@gtg.ch

Compte bancaire No 530290

Banque Pictet & Cie SA Organe de révision Plafida SA

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ÉQUIPES DIRECTION GÉNÉRALE Directeur général Aviel Cahn Adjointe administrative Sandrine Chalendard SECRÉTARIAT GÉNÉRAL Secrétaire générale Carole Trousseau-Ballif Adjointe administrative Cynthia Haro DIRECTION ARTISTIQUE Directeur artistique adjoint Arnaud Fetique Assistant metteur en scène Luc Birraux ADMINISTRATION ARTISTIQUE Chargé de production artistique et casting Markus Hollop Chargé-e d’administration artistique Camille Le Brouster Assistante de production et responsable de la figuration Matilde Fassò RÉGIE DE SCÈNE Régisseure générale et chargée du planning Chantal Graf Régisseur Jean-Pierre Dequaire MUSIQUE Chef de chant principal Jean-Paul Pruna Chefs de chant Xavier Dami Réginald Le Reun Responsable ressources musicales Eric Haegi DRAMATURGIE ET DÉVELOPPEMENT CULTUREL Dramaturge Clara Pons Rédacteur-traducteur Christopher Park Responsable développement culturel Sabryna Pierre Collaborateur pédagogique Fabrice Farina CHŒUR Chef des chœurs Alan Woodbridge Régisseure des chœurs et assistante administrative Marianne Dellacasagrande Sopranos Fosca Aquaro Chloé Chavanon Györgyi Garreau-Sarlos Nicola Hollyman Iana Iliev Mayako Ito Victoria Martynenko Martina Müller-Gosoge Iulia Elena Preda Cristiana Presutti

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Altos Vanessa Beck-Hurst Elise Bédènes Audrey Burgener Magali Duceau Varduhi Khachatryan Mi-Young Kim Céline Kot Negar Mehravaran Mariana Vassileva Chaveeva Ténors Jaime Caicompai Yong-Ping Gao Rémi Garin Omar Garrido Lyonel Grélaz Sanghun Lee José Pazos Terige Sirolli Georgi Sredkov Bisser Terziyski Nauzet Valeron Basses Krassimir Avramov Wolfgang Barta Romaric Braun Nicolas Carré Phillip Casperd Aleksandar Chaveev Peter Baekeun Cho Christophe Coulier Hary Draganov Rodrigo Garcia Seong-Ho Han Dimitri Tikhonov BALLET Directeur du Ballet Philippe Cohen Adjoint Vitorio Casarin Coordinatrice administrative Émilie Schaffter Maîtres de ballet Grant Aris Grégory Deltenre Pianiste Serafima Demianova Danseuses Yumi Aizawa Céline Allain Ornella Capece Angèle Cartier Diana Dias Duarte Léa Mercurol Sara Ouwendyk Tiffany Pacheco Mohana Rapin Sara Shigenari Madeline Wong Danseurs Valentino Bertolini Adelson Carlos Zachary Clark Óscar Comesaña Salgueiro Andrei Cozlac Armando Gonzalez Besa Xavier Juyon Stef Leenen Max Ossenberg-Engels Juan Perez Cardona Nahuel Vega TECHNIQUE DU BALLET Directeur technique du ballet Philippe Duvauchelle Régisseur lumières Arnaud Viala Régisseur plateau Mansour Walter

Service médical Dr Victoria Duthon (Hirslanden Clinique La Colline) Physiothérapeute / ostéopathe Thomas Meister MARKETING & VENTES Directeur Marketing & Ventes Alain Duchêne MARKETING Concepteur communication web Wladislas Marian Spécialiste en communication digitale Boris Fernandez Vidéaste Florent Dubois Graphiste Gregor Schönborn Assistante communication Corinne Béroujon Rabbertz Tania Rutigliani BILLETTERIE Responsable du développement des publics et billetterie Christophe Lutzelschwab Responsable adjointe développement des publics Audrey Péden Collaborateur-trice-s billetterie Gwenaëlle Briguet Hawa Diallo-Singaré Bernard Riegler ACCUEIL DU PUBLIC Responsable accueil du public Pascal Berlie Agent-e-s d’accueil Ludmila Bedert-Collins Lydie Bednarczyk Herminia Bernardo Pinhao David Briffod Aude Burkardt Mickaël Cacioppo Michel Chappellaz Naomie Dieudonne Fumiko Morgane Doucet Sam Fagnart Iljaz Feka Arian Iraj Forotan Bagha Estelle Frigenti David Gillieron Nathan Gremaud Teymour Kadjar Andreas Kessler Yannick Kuemmerling Océane Leprince Martin Liechti Yann Lodjima Marlène Maret Matheline Marmy Sophie Millar Eva Miranda Sayaka Mizuno Lydia Pieper Margot Plantevin Flore Pratolini Kalina Schoenenberger Lucas Seitenfus Kadiatou Baga Soumah Eliott Waldis Quentin Weber

CAFÉTÉRIA DU PERSONNEL Coordinateur Christian Lechevrel Collaborateur-trice-s cafétéria Norberto Cavaco Olivier Marguin Maria Savino PRESSE Responsable Presse et Relations publiques Olivier Gurtner Assistante Presse Isabelle Jornod MÉCÉNAT ET SPONSORING Chargée du mécénat et du sponsoring Frédérique Walthert RESSOURCES HUMAINES Responsable RH Blaise Deppierraz Gestionnaires RH Valérie Aklin Marina Della Valle Luciana Hernandez Priscilla Richon FINANCES Cheffe de service Manuela Lacombe Comptables Paola Andreetta Andreana Bolea-Tomkinson Chantal Chappot Marc Dœlker Laure Kabashi INFORMATIQUE Chef de service Marco Reichardt Administrateurs informatique et télécoms Lionel Bolou Ludovic Jacob ARCHIVES Archiviste / Gestionnaire des collections Anne Zendali Dimopoulos TECHNIQUE Directeur technique Luc Van Loon Adjointe administrative Sabine Buchard Régisseur technique de production Alexandre Forissier Chargée de production technique Catherine Mouvet BUREAU D’ÉTUDE Ingénieur bureau d’étude Alexandre Forissier Responsable du bureau d’étude Fabrice Bondier Assistant Christophe Poncin Dessinateurs Stéphane Abbet Denis Chevalley Antonio Di Stefano

LOGISTIQUE Responsable logistique Thomas Clément Chauffeurs/Collaborateur administratif Dragos Mihai Cotarlici Alain Klette SERVICE INTÉRIEUR Huissier responsable Stéphane Condolo Huissier-ère-s Bekim Daci Antonios Kardelis Michèle Rindisbacher Huissier/Coursier Timothé Weber Coursier Bernard Thierstein INFRASTRUCTURE ET BÂTIMENT Ingénieur infrastructure bâtiment et sécurité Roland Fouillerat Responsable d’entretien Thierry Grasset CHEFS DE PLATEAU Gabriel Lanfranchi Stéphane Nightingale MACHINERIE Chef de service Patrick Savariau Sous-chefs Juan Calvino Stéphane Desogus Yannick Sicilia Sous-chef cintrier NN Brigadiers Killian Beaud Henrique Fernandes Da Silva Sulay Jobe Sous-brigadiers Stéphane Catillaz Manuel Gandara Johny Perillard Machinistes cintriers Vincent Campoy Stéphane Guillaume Alfio Scarvaglieri Nicolas Tagand Machinistes Alberto Araujo Quinteiro Philippe Calame Eric Clertant Vincent De Carlo Sedrak Gyumushyan Michel Jarrin Daniel Jimeno Julien Pache Hervé Pellaud Damian Villalba Menuisier de plateau et chargé de l’entretien Francesco Mauvis SON ET VIDÉO Chef de service Michel Boudineau Sous-chef Claudio Müller Techniciens Amin Barka Jean-Marc Pinget

ÉCLAIRAGE Chef de service Simon Trottet Sous-chefs de production Marius Echenard Robin Minkhorst Sous-chef opérateur lumières et informatique de scène Stéphane Gomez Coordinateur de production Blaise Schaffter Techniciens éclairagistes Serge Alerini Dinko Baresic Salim Boussalia Stéphane Esteve Camille Rocher Juan Vera Électronicien Jean Sottas Opérateurs lumières et informatique de scène Clément Brat Florent Farinelli David Martinez Responsable entretien électrique Fabian Pracchia HABILLAGE Cheffe de service Joëlle Muller Sous-cheffe Sonia Ferreira Gomez Responsable costumes Ballet Caroline Bault Habilleur-euse-s Raphaële Bouvier Cécile Cottet-Nègre Angélique Ducrot France Durel Sylvianne Guillaume Célia Haller Philippe Jungo Olga Kondrachina Christelle Majeur Veronica Segovia Lorena Vanzo Pallante ÉLECTROMÉCANIQUE Chef de service Jean-Christophe Pégatoquet Sous-chef José-Pierre Areny Électromécaniciens Fabien Bérenguier David Bouvrat Stéphane Resplendino Christophe Seydoux Emmanuel Vernamonte PERRUQUES ET MAQUILLAGE Cheffe de service Karine Cuendet Sous-cheffe Christèle Paillard Perruquières-maquilleuses Lina Frascione Bontorno Cécile Jouen Alexia Sabinotto

ACCESSOIRES Chef de service Damien Bernard Sous-chef Patrick Sengstag Accessoiristes Vincent Bezzola Joëlle Bonzon Françoise Chavaillaz Cédric Pointurier Solinas Anik Polo Padrut Tacchella Cécilia Viola Pierre Wüllenweber ATELIERS DÉCORS Chef des ateliers décors Michel Chapatte Assistant Christophe Poncin Magasiniers Marcel Géroudet Roberto Serafini MENUISERIE Chef de service Stéphane Batzli Sous-chef Manuel Puga Becerra Menuisiers Pedro Brito Giovanni Conte Ivan Crimella Frédéric Gisiger M. Aitor Luque Philippe Moret German Pena SERRURERIE Serruriers Patrick Barthe Yves Dubuis Marc Falconnat Serge Helbling

ATELIER COUTURE Chef de service Khaled Issa Costumier-ère-s Amar Ait-Braham Caroline Ebrecht Tailleures Lurdes Do Quental Couturier-ère-s Julie Chenevard Ivanna Costa Sophie De Blonay Marie Hirschi Gwenaëlle Mury Léa Perarnau Xavier Randrianarison Ana-Maria Rivera Soizic Rudant Liliane Tallent Astrid Walter DÉCO ET ACCESSOIRES COSTUMES Cheffe de service Isabelle Pellissier-Duc Décoratrices Corinne Baudraz Emanuela Notaro CUIR Chef de service Michel Blessemaille Cordonnières Salomé Davoine Catherine Stuppi

Situation au 20.8. 2020

TAPISSERIE DÉCORATION Chef de service Dominique Baumgartner Sous-chef Philippe Lavorel Tapissier-ère-s et décorateur-trice-s Pierre Broillet Daniela De Rocchi Raphaël Loviat Dominique Humair Rotaru Fanny Silva Caldari PEINTURE DÉCORATION Chef de service Fabrice Carmona Sous-chef Christophe Ryser Peintres Gemy Aïk Ali Bachir-Chérif Stéphane Croisier ATELIERS COSTUMES Cheffe des ateliers costumes Fabienne Duc Assistant-e-s Armindo Faustino-Portas Carole Lacroix

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Les Amis du GTG Grand Théâtre de Genève

Aimez-vous l’opéra, le ballet ou tout

INSCRIPTION

vous vous impliquer davantage ? Devenir

En tant qu’ami/e du Grand Théâtre de

l’ambition artistique de la plus grande

avantages en fonc tion de votre

simplement le Grand Théâtre et désirezun/e ami/e du Grand Théâtre, c’est soutenir

institution culturelle de Suisse romande. Tout au long de la saison, le Grand Théâtre

Genève, vous bénéficiez de nombreux engagement.

offre aux amis une série de rendez-vous

Voulez-vous rejoindre les amis du

artistes, d’accéder en avant-première à

des avantages et accéder à toutes nos

qui donnent le privilège de rencontrer des des répétitions, de découvrir les métiers de la scène, de visiter les ateliers de création de costumes, décors et de participer à des

soirées à thème autour des productions et

bien plus encore. Le Grand Théâtre vous propose de plonger dans l’univers intimiste des spectacles de la saison et de vous

Grand Théâtre de Genève, bénéficier

activités ? Pour ce faire, rendez-vous sur le site du Grand Théâtre à la page gtg.ch/ amis et suivez simplement les indications. Les Amis du GTG : amis@gtg.ch

rapprocher de ceux qui, dans la lumière

comme dans l’ombre de la scène, œuvrent pour l’art lyrique et chorégraphique afin

de nous faire rêver. Devenez membre de

notre grande famille, rapprochez-vous

de la création artistique et bénéficiez de nombreux avantages.

IMPRESSUM

TEXTES Rédacteurs Christopher Park Clara Pons Traducteur Christopher Park Relecteur Patrick Vallon PHOTOS Grégory Batardon DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Aviel Cahn CONCEPTION ET RÉALISATION GRAPHIQUE Gregor Schönborn

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IMPRESSION Atar Roto Presse SA GRAND THÉATRE DE GENÈVE Boulevard du Théâtre 11 C.P. 5126 1211 Genève 11 Standard +41 22 322 50 00 Billetterie +41 22 322 50 50 Contact info@gtg.ch gtg.ch #WeArtGTG




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