Sombras Sara Baras
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Passion et partage La Fondation de bienfaisance du groupe Pictet est fière de soutenir le projet «Les jeunes au cœur du Grand Théâtre». En participant à ce programme de formation, nous nous engageons en faveur de la génération à venir. Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir offrir aux talents de demain l’opportunité de découvrir les joies de l’opéra et du ballet, et peut-être même de susciter des vocations. Les associés du groupe Pictet vous souhaitent une très belle saison 2018-2019.
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MA
SUBVENTIONNÉ PAR LA VILLE DE GENÈVE
AVEC LE GÉNÉREUX SOUTIEN CERCLE DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE
ASSOCIATION DES COMMUNES GENEVOISES
MÉCÈNES
MADAME ALINE FORIEL-DESTEZET
PARTENAIRE DU BALLET
PARTENAIRES DU PROGRAMME PÉDAGOGIQUE
PARTENAIRE DES RÉCITALS
FONDATION VALERIA ROSSI DI MONTELERA
DONATEURS
FONDATION PHILANTHROPIQUE FAMILLE FIRMENICH
MADAME EVA LUNDIN
FONDATION OTTO ET RÉGINE HEIM
PARTENAIRES MÉDIA
PARTENAIRES DU GENEVA OPERA POOL CARGILL INTERNATIONAL SA
HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA
UNION BANCAIRE PRIVÉE, UBP SA
PARTENAIRES D’ÉCHANGE DEUTZ
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EXERSUISSE
FAVARGER
FLEURIOT FLEURS
GENERALI ASSURANCE
UNIRESO
TPG
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© DR
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AU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE UNE PRODUCTION TAKON PUNTA GIRO AIE
28 FÉVRIER & 1 | 2 MARS 2019 À 19 H 30 3 MARS 2019 À 15 H
Sombras Un ballet flamenco de
Sara Baras
[Ombres]
Créé à Pampelune, le 18 octobre 2017, au grand auditorium du Baluarte.
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Durée : approx. 1 h 45 (sans entracte)
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Direction artistique & chorégraphie
Sara Baras
Direction & composition musicale Collaboration musicale Dessin des décors Textes Lumières Costumes
Keko Baldomero Ara Malikian Andrés Mérida Santana de Yepes Oscar Gómez de los Reyes Luis F. Dos Santos
Corps de ballet
Maria Jesús García Oviedo (chorégraphe assistant)
Charo Pedraja Cristina Aldón Sonia Franco Daniel Saltares José Franco Musiciens
Keko Baldomero (guitare) Andrés Martínez (guitare) Antonio Suárez (percussions) Manuel Muñoz « Pájaro » (percussions) Diego Villegas (saxophone, flûte)
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Chanteurs
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Sombras (Ombres) est un spectacle créé à l’occasion du 20ème anniversaire de la Sara Baras Flamenco Ballet Company. Le thème principal et fil conducteur du spectacle est la Farruca, une danse qui a accompagné cette talentueuse chorégraphe gaditane dans ses 20 ans de carrière. Celleci fut couronnée de succès et l’ombre de la Farruca l’a faite graduellement évoluer vers l’artiste qu’est Sara Baras aujourd’hui. Dans Sombras, la virtuosité de sa danse est combinée avec des chorégraphies dramatiques – à la fois traditionelles et modernes. La danse est accompagnée d’éléments techniques de qualité et d’un décor – imaginé par Andrés Mérida l’excentrique peintre malaguène, qui joue un rôle crucial en donnant une couleur et une texture à l’espace scénique. Le tout est complété par un éclairage fascinant et des costumes prévus pour mettre en valeur la performance des artistes. La musique est parsemée de rythmes et de cadences d’autres cultures qui sont incorporées au flamenco. Cette musique est imaginée par Keko Baldomero, le talentueux guitariste de Cadix (et également directeur musical de la Compagnie) et par le fameux violoniste Ara Malikian.
Sombras (shadows) is a show created to mark the twentieth anniversary of the Sara Baras Flamenco Ballet Company. The main theme running through the show is La Farruca, a dance, which has accompanied the multi-talented artist from Cadiz throughout her 20-year career, with which she has achieved countless successes and under whose shadow, she has gradually and continuously evolved into what she is today. In Sombras, the virtuosity of her dance is combined with dramatic choreographies, both traditional and modern, with a range of first class technical resources in which the set, which was designed by Andrés Mérida, the amazing doodler from Malaga, plays a crucial role, providing color, texture and a new distribution of the stage space. All of this is complemented by a spectacular light show and fascinating costumes designed to enhance the performance. The music is nourished by flamenco rhythms and cadences from other cultures incorporated as a consequence of the same artistic evolution. It was created by Keko Baldomero, a talented guitarist from Cadiz, who is also the musical director of the Company, and the world-famous violinist Ara Malikian, created it.
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Sombras Sombras (Ombres) Interprètes : Sara Baras – Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras
Sombras (Ombres) Interprète : Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras
(KEKO BALDOMERO)
( KEKO BALDOMERO)
Farruca Interprète : Sara Baras Chorégraphie : Sara Baras
Tango Interprètes : musiciens ( MUSICIENS / MUSICIENS)
( KEKO BALDOMERO / POPULAIRE)
Romance/Martinete Interprète : Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras
Travesía Interprète : Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras ( ARA MALIKIAN)
( KEKO BALDOMERO / POPULAIRE)
Serrana Interprète : Sara Baras Chorégraphie : Sara Baras
Alegría Interprète : Sara Baras Chorégraphie : Sara Baras ( KEKO BALDOMERO / RUBIO DE PRUNA, KEKO BALDOMERO & ISRAËL FERNÁNDES)
( KEKO BALDOMERO / POPULAIRE)
Zapateado Interprète : Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras
Bulería Interprètes : Sara Baras – Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras ( KEKO BALDOMERO / KEKO BALDOMERO)
( KEKO BALDOMERO)
Vals Interprètes : Sara Baras – Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras
Sombras (Ombres) Interprète : Sara Baras Chorégraphie : Sara Baras ( KEKO BALDOMERO)
(KEKO BALDOMERO/ FEDERICO GARCÍA LORCA)
Mariana Interprète : Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras
Fin de Fiesta Interprètes : Sara Baras – Corps de ballet Chorégraphie : Sara Baras ( KEKO BALDOMERO / ISRAËL FERNÁNDES)
( KEKO BALDOMERO / POPULAIRE)
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Un art des « ciselures du désespoir » 1
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d'Anne-Marie Virelizier extrait de Flamencos, la rage et la grâce, Livre de photographies de René Robert, texte d'Anne-Marie Virelizier, Syros, 1993 L’attrait du flamenco On ne peut apporter de réponse unique aux raisons qui font aimer le flamenco, car il est l’objet d’approches très diversifiées. Certains en attendent simplement une perception directe, une émotion sensuelle faite de rythmes, de notes étranges, de mouvement et de couleur. Ceux-là sont vierges pour le choc. L’amateur superficiellement initié sera, lui, le plus souvent, à la recherche d’images et d’émotions déjà vécues (en Espagne ou ailleurs) sous le signe de l’exotisme, possesseur d’un vocabulaire flamenco rapidement acquis et de connaissances suffisantes pour identifier les styles et exprimer des choix. S’il porte des jugements définitifs, c’est 1
Expression de Jean Cocteau dans Le Passé défini 1953
qu’il ignore que chaque expérience flamenca est unique et, pour une grande part, subjective et que les choix ne peuvent être érigés en dogmes sous peine de devenir des clichés limitants. L’intellectuel, curieux des origines du flamenco, de son anthropologie et de sa signification, sera peut-être attiré par son ésotérisme et s’y intéressera comme il pourrait s’intéresser au sanscrit ou au rite vaudou. Bon nombre d’émigrés andalous (qui chez eux n’auraient pas nécessairement fait le choix du flamenco) répondront plutôt à une pulsion sentimentale et, en cherchant à combler la nostalgie du terroir, trouveront au moins dans le flamenco quelque chose qui leur parle du pays. Enfin, pour l’aficionado idéal, l’appréhension du flamenco est très complexe. Elle englobe l’as-
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pect émotionnel, l’aspect poétique, l’intérêt critique pour l’exécution et l’aspect socio-culturel... L’aficionado se doit d’être disponible à des moments d’émotion nouvelle tout en reliant sa perception d’un chanteur donné, d’un spectacle donné à sa longue expérience antérieure, à ses références artistiques, sociologiques et historiques acquises sur le terrain (le plus souvent au contact amical de certains artistes) ou au travers des livres et des disques. La matière flamenca est si riche et si diverse que l’aficionado ne peut en faire sa passion que pour la vie entière, sachant qu’il n’en possédera jamais toutes les clés et que sa poursuite fera de lui un éternel voyageur en de multiples périples vers l’Espagne où se mêleront de façon inextricable son amour pour l’art flamenco lui-même, son amour pour l’Andalousie, qui en est l’écrin, et son amour pour les gens, qui en sont la source. Toutes ces attentes différentes font que les avis donnés sur le flamenco peuvent être incroyablement divergents et déroutants. À la sortie des spectacles on pourra, par exemple, entendre les éternels clichés : « Ils ont ça dans le sang » ou encore «Ils sont pauvres mais heureux »... On subira peut-être les propos d’un initié ergoteur, on lira l’enthousiasme chez certains, la déception chez d’autres qui auront cru repérer quelques ficelles. Quant à la masse des spectateurs, complexée par sa méconnaissance des secrets de l’art et n’osant pas se montrer subjective, elle sera probablement perplexe, en proie à l’inévitable doute : « Était-ce du flamenco authentique ? ». […] Qu’il soit tragique, tendre ou jubilatoire, le bon flamenco est toujours grave – jondo – et ne peut laisser indifférent : il maltraite les gorges, les oreilles, les corps tout entiers, et bien au-delà : les âmes. Mais précisément, en ce faisant, il vient combler un besoin nostalgique et inassouvi d’expression directe, primaire et corporelle de pulsions essentielles : tyrannie de la mort, douleurs de l’amour, aveuglante évidence de la vie... Les réponses collectives, que l’on pourrait consi-
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dérer superficielles ou passagères, et les réponses intimes plus profondes qu’apporte le flamenco se rejoignent pour nous en une analyse ancienne citée par Anseimo Gonzalez Climent qui demeure pertinente : « El francés halla en lo ibèrico lo que el ya no tiene, lo que ya no puede tener, por exceso de cultura y sofocación del instinto. » (Le français trouve dans les choses ibériques ce qu’il n’a plus, ce qu’il ne peut plus avoir, par excès de culture et suffocation de l’instinct.) 2 Un monde à part Être flamenco : une manière d’être, une façon de vivre et d’envisager la vie, une appréhension particulière de la réalité... phrases qu’on entend et lit de plus en plus souvent depuis les années 60, date approximative de l’apparition de la « flamencologie », des analyses à visées sociologiques et globalisantes du phénomène flamenco. Les flamencos forment-ils vraiment un monde à part, peut-on trouver des constantes dans leur attitude depuis l’apparition publique de cet art et les premiers documents qui s’y réfèrent ? Il ne s’agit pas ici de reconstituer l’histoire du flamenco (tâche par ailleurs bien hasardeuse) mais d’imaginer ce que « être flamenco » a pu signifier dans les temps anciens et ce que cela peut impliquer aujourd’hui, humainement et socialement. Le cadre de naissance du flamenco est ignoré et le restera sans doute éternellement, faute de documents fiables. Il n’apparaît officiellement que dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle, mais bien entendu ses racines plongent dans des temps beaucoup plus anciens. Sa longue période de gestation, totalement clandestine, correspond aux années terribles, aux siècles noirs des persécutions de l’Inquisition espagnole - depuis les rois catholiques jusqu’à Carlos III - dont ont été victimes préférentielles moriscos, juifs et gitans. 3 Toutes les supputations convergent pour faire du flamenco une expression née de la misère et de l’oppression. Dès son apparition, le cante parle 2
Flamencologia, Escelicer, Madrid 1964
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Musulmans restés en Espagne après la reconquête
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de prisons, de galères, de l’intolérable pauvreté, de l’injustice, de l’ostracisme. Il faut imaginer le chant primitif comme une expression solitaire et tragique, un cri douloureux et terrible. Face aux compagnons de misère, au sein de la famille, ce chant originel a pu devenir également un exutoire, un espoir de conjuration de la souffrance. La souffrance, toutes les souffrances, voilà une des trames essentielles du flamenco, palpable aujourd’hui encore. On peut affirmer sans risque que d’emblée le flamenco s’est différencié de la culture officielle et qu’il est apparu dans les classes marginalisées de la société andalouse : chez les paysans les plus démunis, éloignés géographiquement des centres d’activité et isolés culturellement par leur analphabétisme, chez les prolétaires des villes survivant d’expédients, chez les gitans – mis à l’écart à cause des coutumes de leur race, de leur insoumission et de leur attachement à la différence. La pauvreté extrême et l’analphabétisme sont des causes suffisantes de marginalisation (le XXème siècle en porte encore bien des exemples). Par la force des choses, tous ces gens avaient une manière de vivre différente de celle des nantis ou du peuple établi : soit qu’ils aient été pourchassés pour des raisons coutumières ou religieuses {juifs, gitans et moriscos) et obligés à se cacher physiquement, à développer une vie clandestine, soit qu’ils aient été en perpétuel porte-à-faux face à la société et aux autorités pour simple cause d’impécuniarité. Dès son apparition hors du cercle intime de la famille, le cante est associé à une part indésirable de la population : certes, comme nous l’avons vu, à cause de l’état social des gens qui portent le flamenco dans ses premiers pas publics, mais peut-être également à cause de la nature dérangeante des messages qu’il distille. À la marginalisation des minorités qui pratiquent le flamenco des origines font écho l’accueil qui lui est fait et les conditions qui lui sont données : il se développe dans les tavernes, les tripots obscurs au hasard de la rue et des auberges de quatre-chemins, dans les arrière-salles de lupanars...
Les liens du flamenco avec les lieux mal famés et la pègre ont fortement stigmatisé son image de marque (et ce jusqu’à des temps très récents), bien qu’il ait existé parallèlement dans des cercles tout à fait honorables. Ceci explique peut-être en partie la réticence des familles rêvant de position sociale respectable pour leur progéniture à voir leurs enfants se destiner à cette « carrière artistique », comme le racontent de nombreux vieux chanteurs. Il existe plusieurs récits, tous hauts en couleur, de vie de chanteurs du siècle dernier et du nôtre (par exemple ceux recueillis par José Luis Ortiz Nuevo et José Blas Vega qui concernent respectivement Pepe el de Matrona, Pericón de Càdiz, Anica la Pirinaca, el Borrico d’une part et Antonio Chacôn, Bernardo el de los Lobitos, Aurelio Sellé d’autre part). Ces écrits, outre leur intérêt anecdotique très pittoresque, donnent une idée de ce que pouvait être la vie quotidienne de ces artistes et dégagent chez eux plusieurs caractéristiques communes : une grande jovialité, le goût de la fantaisie et de l’aventure (beaucoup d’entre eux s’expatrieront à l’aveuglette vers Cuba à la recherche d’une vie meilleure). Ce qui apparaît très fortement dans tous ces témoignages, c’est le sentiment de la précarité. Ces artistes vivaient au jour le jour, sans aucune sécurité, souvent de façon itinérante et totalement désorganisée. Ils ne possédaient rien, n’avaient rien à protéger et se dirigaient au gré des hasards de leurs rencontres et des promesses de contrats. Que ce soit à l’époque des mauvaises tavernes ou à celle des Cafés Cantantes 4, premiers lieux publics à représentations régulières où le flamenco se sédentarise (à partir de 1847), les flamencos défraient la chronique avec des règlements de compte, des jalousies sanglantes, diverses violences et extravagances... toutes choses explicables par leurs liens avec la prostitution, leur amour du vin et par l’âpreté de la vie de ceux qui, chaque jour, doivent inventer leur salaire du lendemain. À partir du moment où le flamenco s’urbanise, se fixe dans les villes grâce aux Cafés Cantantes, le 4
Établissements similaires aux cafés-concerts
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[…] Au-delà de la fantaisie « surréaliste » appliquée au quotidien, l’une des clés de l’attitude flamenca authentique est une certaine approche poétique du monde. Qu’elle en soit la cause ou l’effet, sa relation est directe avec la poésie des coplas et la philosophie qu’elles développent. Dans cet univers, la passion est un critère : l’ennui, la fadeur des expériences et des sentiments sont insupportables aux flamencos. Comme l’expliquait claire4
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De senorito : riche bourgeois, aristocrate
ment Pepe el de la Matrona, la nature même du cante jondo, sa gravité et sa vénérabilité donnent au chanteur responsable le respect de la grandeur de l’art qu’il véhicule : le cantaor (chanteur) éprouve naturellement le besoin de transcender l’univers prosaïque qui l’entoure et de s’en démarquer. Les coplas auxquelles se réfèrent souvent les flamencos, donnent une vision du monde très désabusée (fournie par les leçons amères de la vie), qui cohabite cependant avec une grande fraîcheur d’esprit, une grande aptitude à l’émotion, une ouverture à l’émerveillement. Il y a continuité dans la poétique exprimée par les coplas et continuité dans les situations vécues : la passion, la jalousie, les pressions morales et l’injustice sociale existent toujours, l’impuissance à réformer le monde perdure et le poids de l’analphabétisme reste sensible dans la minorité flamenca. Même si les conditions de vie évoluent, les flamencos sont et demeurent les porte-parole d’hier et d’aujourd’hui. […] Cependant, pour ceux qui organisent leur vie autour du cante, du baile et de la guitare (toque), pour ceux qui ont donné à cet art une priorité dans l’ordre des choses qui comptent et participent à leur bonheur, le flamenco continue d’impliquer une certaine manière d’être, et constitue même une raison d’être, puisqu’il est passion.
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public devient mélangé : on trouve une assistance populaire (certainement majoritaire) et une assistance aristocrate à la recherche d’émotions fortes et d’encanaillement. La présence de riches aristocrates a certainement constitué une sorte de provocation, qui a entraîné chez les flamencos de l’époque (tous les récits en font mention) des réactions de fierté et de panache. Le panache est l’une des caractéristiques importantes et constantes de la manière d’être flamenca. Il faut dire que ces aristocrates étaient, certes, amateurs de flamenco mais surtout commanditaires de fêtes privées dont dépendaient les artistes, et qu’il leur arrivait souvent de traiter ces derniers de façon paternaliste et humiliante. Cette mentalité porte un nom : le senoritismo 5. Pour les artistes qui ont vécu les balbutiements de la professionnalisation du flamenco, l’existence des fêtes de senoritos était à la fois une chance et un malheur. Une chance, car elles représentaient une source d’argent considérable pour l’époque, et un malheur en ce qu’elles entraînaient une servitude certaine aux caprices des clients, dont ils se vengeaient d’ailleurs à la première occasion à coup de bravades. La plupart des chanteurs (principalement ceux chargés de famille) exerçaient dans la journée un autre métier, tout aussi précaire que leur profession artistique. Ils devaient se rendre disponibles, à la nuit tombée, pour des contrats éventuels de fêtes organisées impromptu par des senoritos ou par la venta (auberge) locale.
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PRODUCTION Pour le Grand Théâtre de Genève Technique de scène Machinerie Gabriel Lanfranchi Machinerie Juan Calvino Sullay Jobe Alberto Araujo Quinteiro Electromécanique José-Pierre Areny Fabien Berenguier David Bouvrat Christophe Seydoux Emmanuel Vernamonte Éclairage Marius Echenard Stéphane Gomez
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© DR
Habillage Sonia Ferreira Gomez Cécile Cottet-Nègre © TAKON PUNTA GIRO AIE
Direction & coordination José Luis Pereyra Baras Directeur technique & son Sergio Sarmiento Régisseur plateau David Reyes Responsable de tournée José Reyes Garrido Technicien régie son Andrés Prieto Électricien Alberto Yagüe Habilleur Adolfo Martínez Cordonnier Antonio García Attaché de presse Ricardo Ladrón de Guevara Assistante de direction Patricia Pereyra Baras Marketing R Medios Marketing
BIOGRAPHIES Sara Baras
© DR
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Direction artistique & chorégraphie Sara Baras commence la danse à Cadix, sa ville natale, dans l’école de sa mère, Concha Baras. Elle se perfectionne ensuite auprès de grands danseurs, dont Ciro, Manolete, El Güito et Dania Gómez. En 1998, elle crée sa propre compagnie de danse, Ballet Flamenco Sara Baras. Depuis, elle a chorégraphié 13 spectacles : Sensaciones et Cádiz-La Isla (1998), Sueños et Sueños de Sara (1999), Juana La Loca (2000), Mariana Pineda (2002), Sabores (2005), Baras – Carreras (2006), Carmen (2007), Esencia (2009), La Pepa (2012), Medusa (2014) et Voces (2015). Plus de 4 000 représentations avec son ballet, encensées par la critique et le public, la mènent à travers le monde sur les scènes les plus prestigieuses. Maintes salles affichent complet pendant des mois - plus de 200 représentations pendant 10 mois au Théâtre des Champs-Élysées, huit mois au Sadlers’s Wells Theatre et au Royal Albert Hall, 70 représentations en plus de dix mois au Gran Teatre del Liceu. À Madrid, elle est invitée dix fois dans les
principales salles pour plus de 1000 levers de rideau, représentant plus d’un million de spectateurs. Elle participe aussi à des festivals comme Veranos de la Villa, Suma Madrid ou Creadoras, et se produit au Teatro Real de Madrid et de la Zarzuela. Elle travaille avec des artistes comme Paco de Lucía, Raphael, Chavela Vargas, Alejandro Sanz, Ainoha Arteta, Isabel Rey, Josep Carreras, Niña Pastori, Pitingo Diego et Tim Ries. Ses créations Juana La Loca Mariana Pineda, Sueños, Sabores et La Pepa ont fait l’objet d’enregistrements et Sueños, Carmen et Juana La Loca de livres illustrés de photos de Peter Müller et Jose Luis Alvarez. Elle participe au film Flamenco Women de Mike Figgis, Escuela de Seducción de Javier Balaguer, Iberia, Flamenco Flamenco et La Jota de Carlos Saura, El Sueño de Eleanor de Lluís Danés. Au Grand Théâtre de Genève : Voces 17-18
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INFORMATIONS PRATIQUES Horaires des représentations Les représentations ont lieu généralement à 19 h 30 en soirée et à 15 h en matinée. Pour certains spectacles, ces horaires peuvent être différents. Les horaires sont toujours indiqués sur les billets. Ouverture des portes L’accès à la salle est possible 30’ avant le spectacle. Retardataires Par respect pour le public et les artistes, après le début du spectacle l’accès à la salle se fait à la première interruption et aux places accessibles. Un circuit vidéo permet généralement de suivre le début du spectacle. Aucun remboursement ou échange de billet ne sera effectué en cas de retard. Vestiaires Des vestiaires payants sont à la disposition du public aux différents niveaux du Grand Théâtre de la place de Neuve (Fr. 2.-). Jumelles Des jumelles peuvent être louées dans tous les vestiaires (Fr. 5.-). Rehausseurs Disponibles aux vestiaires (service gratuit). Enregistrements Il est interdit de photographier, de filmer ou d’enregistrer les spectacles. Tout contrevenant peut être soumis à des poursuites. Surtitrage Les ouvrages font généralement l’objet d’un surtitrage bilingue français-anglais. Le Grand Théâtre remercie vivement la Fondation Hans Wilsdorf grâce à laquelle ce surtitrage vous est proposé. Programmes Les programmes du spectacle sont en vente sur place auprès du personnel de salle ainsi qu’à la billetterie du Grand Théâtre.
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BARS 1 heure avant le spectacle Les bars du hall, des foyers et du sous-sol vous proposent boissons et petite restauration. Dès 30 minutes avant le spectacle Le bar des foyers vous propose boissons et petite restauration. À l’entracte Les bars du hall, des foyers, du sous-sol et de l’amphithéâtre vous proposent boissons et petite restauration.
CONFÉRENCE DE PRÉSENTATION
30’ avant chaque opéra, un musicologue vous donne quelques clés pour mieux apprécier le spectacle.
SUR L’ŒUVRE
Pour chaque opéra et création chorégraphique de la saison 18-19, une conférence très complète sur l’œuvre est organisée quelques jours avant la première représentation, toujours à la même heure, 18 h 15, par l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet au Théâtre de l’Espérance, 8, rue de la Chapelle, 1207 Genève. www.amisdelopera.ch
Soirées prestige Les entreprises souhaitant organiser une soirée lors d’une représentation au Grand Théâtre peuvent prendre contact avec Aurélie Élisa Gfeller. T +41 22 322 50 58 mecenat@geneveopera.ch Soirées privées Les personnes souhaitant organiser une soirée privée à but non lucratif dans les espaces du Grand Théâtre peuvent prendre contact avec Corinne Béroujon. T +41 22 322 50 03 c.beroujon@geneveopera.ch
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BILLETTERIE DU GRAND THÉÂTRE Àu Grand Théâtre de Genève Du lundi au samedi de 10 h à 18 h et jusqu’à 19 h 30 les jours de spectacle. Le dimanche dès 1 h 30 avant le début de la représentation. Par téléphone T + 41 22 322 50 50. Du lundi au vendredi de 10 h à 18 h Par courriel ou courrier Billetterie du Grand Théâtre CP 5126 - CH 1211 Genève 11 billetterie@geneveopera.ch En ligne sur le site geneveopera.ch Choisissez vos places et téléchargez vos billets sur votre smartphone ou imprimez-les. Les places réservées sont à régler dans les 48 h. Selon les délais, les billets réservés et payés peuvent être envoyés à domicile (Frais de port : Fr. 4.-). Modes de paiement acceptés : Mastercard, Visa et Amex. Dans le réseau FNAC en Suisse et en France Tarifs réduits Un justificatif doit être présenté ou envoyé pour tout achat de billet à tarif réduit. Remboursement / échange Les billets sont remboursés ou échangés seulement lors d’annulation de spectacle et non en cas de modifications de programmation ou de distribution en cours de saison. Les abonnés et les détenteurs de billets au tarif Flex peuvent échanger librement leur billet pour une autre date du même spectacle, jusqu’à la veille de la représentation à midi. Réservation de groupe Les associations et groupements à but non lucratif peuvent réserver des places de spectacle à tarifs préférentiels durant toute la saison. T +41 22 322 50 50 groupes@geneveopera.ch
TARIFS SPÉCIAUX TARIF JEUNE (moins de 26 ans) 50 % de réduction sur le plein tarif dans toutes les catégories (sauf Or) dans la limite des disponibilités et sur présentation d’un justificatif. TARIF ÉTUDIANT 25 % de réduction sur le plein tarif, dans toutes les catégories (sauf Or), dans la limite des disponibilités et sur présentation d’un justificatif. TARIF DERNIÈRE MINUTE 30 minutes avant le début de la représentation et en fonction de disponibilités, une sélection de places vous est proposée au tarif de Fr. 50.- pour tous, et de Fr. 30.- pour les moins de trente ans. Attention: en fonction de la fréquentation des représentations, la disponibilité de ce tarif n’est pas garantie. TARIF FLEX En choisissant le tarif Flex au moment de votre commande, vous pouvez échanger gratuitement votre billet pour une autre date du même spectacle. L’échange est possible jusqu’à la veille de la représentation à midi, et dans la limite des disponibilités. CARTE 20 ANS/20 FRANCS Les titulaires de la carte bénéficient d’un rabais supplémentaire de Fr. 2.- par rapport au tarif jeune et reçoivent un programme de spectacle (une pièce d’identité sera demandée pour accéder à la salle). TITULAIRES DU CHÉQUIER CULTURE Réduction de Fr. 10.- par chèque sur l’achat de places de spectacle à la billetterie (chèques cumulables). PASSEDANSE D’une valeur de 20 francs et valable de septembre 2018 à juin 2019, il est offert gratuitement par le Grand Théâtre avec l’abonnement pleine saison et l’abonnement danse. TARIFS PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP Les personnes à mobilité réduite peuvent être placées en catégorie A au premier rang, pour le prix d’un billet de catégorie F. Les personnes malentendantes peuvent être placées en catégorie C pour le prix d’un billet de catégorie H. Les personnes malvoyantes, aveugles ou avec un handicap mental, peuvent bénéficier d’une place gratuite pour leur accompagnant.
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LE CERCLE DU GRAND THÉÂTRE Fondé en 1986, le Cercle du Grand Théâtre s’est donné pour objectif de réunir toutes les personnes et entreprises qui tiennent à manifester leur intérêt aux arts lyrique, chorégraphique et dramatique. Son but est d’apporter son soutien financier aux activités du Grand Théâtre et ainsi, de participer à son rayonnement. Bureau (novembre 2018) M. Jean Bonna, président M. Rémy Best, vice-président et trésorier Mme Brigitte Vielle, secrétaire Mme Françoise de Mestral Autres membres du Comité (novembre 2018) Mme Claudia Groothaert Mme Coraline Mouravieff-Apostol Mme Beatrice Rötheli Mme Véronique Walter M. Rolin Wavre Membres bienfaiteurs Mme René Augereau M. Jean Bonna Fondation de bienfaisance de la banque Pictet Fondation Hans Wilsdorf M. et Mme Pierre Keller Banque Lombard Odier & Cie M. et Mme Yves Oltramare Union Bancaire Privée – UBP SA M. et Mme Gérard Wertheimer
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Membres individuels S.A. Prince Amyn Aga Khan Mme Diane d’Arcis M. et Mme Luc Argand M. Ronald Asmar Mme Christine Batruch-Hawrylyshyn Mme Maria Pilar de la Béraudière M. et Mme Philippe Bertherat Mme Antoine Best M. et Mme Rémy Best Mme Saskia van Beuningen Prof. Julien Bogousslavsky Mme Clotilde de Bourqueney Harari Comtesse Brandolini d’Adda M. et Mme Yves Burrus Mme Caroline Caffin Mme Maria Livanos Cattaui M. et Mme Jacques Chammas Mme Muriel Chaponnière-Rochat M. et Mme Claude Demole M. et Mme Guy Demole M. et Mme Olivier Dunant Mme Denise Elfen-Laniado Mme Diane Etter-Soutter Mme Catherine Fauchier-Magnan Mme Clarina Firmenich M. et Mme Éric Freymond Mme Elka Gouzer-Waechter Mme Claudia Groothaert M. et Mme Philippe Gudin de La Sablonnière Mme Bernard Haccius M. et Mme Philippe Jabre M. et Mme Éric Jacquet M. Romain Jordan Mme Madeleine Kogevinas M. et Mme Jean Kohler M. Marko Lacin Mme Brigitte Lacroix M. et Mme Pierre Lardy M. Christoph La Roche Mme Éric Lescure Mme Eva Lundin M. Bernard Mach Mme France Majoie Le Lous M. et Mme Colin Maltby
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M. et Mme Thierry de Marignac Mme Mark Mathysen-Gerst M. Bertrand Maus M. et Mme Olivier Maus Mme Béatrice Mermod M. et Mme Charles de Mestral Mme Jacqueline Missoffe M. et Mme Christopher Mouravieff-Apostol Mme Philippe Nordmann M. et Mme Alan Parker M. Shelby du Pasquier Mme Sibylle Pastré M. Jacques Perrot M. et Mme Wolfgang Peter Valaizon M. et Mme Gilles Petitpierre M. et Mme Charles Pictet M. et Mme Guillaume Pictet M. et Mme Ivan Pictet M. et Mme Jean-François Pissettaz Mme Françoise Propper Comte de Proyart M. et Mme Christopher Quast M. et Mme François Reyl M. et Mme Andreas Rötheli M. et Mme Gabriel Safdié Marquis et Marquise de Saint-Pierre M. Vincenzo Salina Amorini M. Julien Schoenlaub Baron et Baronne Seillière Mme Charlotte de Senarclens Mme Christiane Steck M. et Mme Riccardo Tattoni M. et Mme Kamen Troller M. et Mme Gérard Turpin M. et Mme Jean-Luc Vermeulen M. et Mme Julien Vielle M. et Mme Olivier Vodoz Mme Bérénice Waechter M. Gerson Waechter M. et Mme Stanley Walter M. et Mme Rolin Wavre
Membres institutionnels 1875 Finance SA Banque Pâris Bertrand SA FBT Avocats SA Fondation Bru International Maritime Services Co. Ltd. JT International SA Lenz & Staehelin Schroder & Co banque SA SGS SA
Inscriptions Cercle du Grand Théâtre de Genève Mme Gwénola Trutat 11, boulevard du Théâtre • CH-1211 Genève 11 T +41 22 321 85 77 F +41 22 321 85 79 du lundi au vendredi de 8 h à 12 h cercle@geneveopera.ch Compte bancaire N° 530 290 Banque Pictet & Cie SA Organe de révision Plafida SA
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PROCHAINEMENT OPÉRA
RÉCITAL
Der Ring des Nibelungen
Sarah Connolly Mezzo-soprano
Das Rheingold, Die Walküre, Siegfried, Götterdämmerung Festival scénique en un prologue et trois journées de Richard Wagner Reprise de la production de 2013-2014 Encore 2 cycles complets 5 à 19 h 30 | 6 à 18 h | 8 à 18 h | 10 mars 2019 à 15 h 12 à 19 h 30 | 13 à 18 h | 15 à 18 h | 17 mars 2019 à 15 h Direction musicale Georg Fritzsch Mise en scène Dieter Dorn Décors & costumes Jürgen Rose Lumières Tobias Löffler Expression corporelle Heinz Wanitschek Vidéo Jana Schatz (Das Rheingold) Avec Tómas Tómasson, Tom Fox, Dan Karlström, Taras Shtonda, Ruxandra Donose, Petra Lang, Michael Weinius, Lucie Roche, Michelle Breed, Wiebke Lehmkuhl, Polina Pastirchak, Carine Séchaye, Héloïse Mas, Ahlima Mhamdi, Stephan Genz, Christoph Strehl, Stephan Rügamer, Alexey Tikhomirov, Agneta Eichenholz, Will Hartmann, Michaela Kaune, Alexey Tikhomirov, Katja Levin, Marion Ammann, Roswitha Christina Müller, Karen Foster, Rena Harms, Mirella Hagen, Mark Stone, Jeremy Milner Orchestre de la Suisse Romande Chœur du Grand Théâtre de Genève (Götterdämmerung) (Direction Alan Woodbridge)
Piano Julius Drake Brahms, Wolf, Roussel, Debussy & Zemlinsky DANSE
Entre réel & illusion théâtrale
Soirée de trois ballets 27, 28, 29, 30 mars 2019 à 19 h 30 & 31 mars 2019 à 15 h
Petite Mort Musique de Mozart
Bella Figura
Musiques de Foss, Pergolesi, Marcello, Vivaldi & Torelli Chorégraphie, scénographie & lumières Jiří Kylián Costumes Joke Visser Lumières Joop Caboort
Glory
Musique de Haendel Chorégraphie & scénographie Andonis Foniadakis Costumes Tassos Sofroniou Lumières Mikki Kuntu Ballet du Grand Théâtre de Genève (Direction Philippe Cohen)
En collaboration avec l’Association genevoise des amis de l’opéra et du ballet.
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Jeudi 7 mars 2019 à 19 h 30
Conférence de présentation 1 par Camille Girard Au Théâtre de l’Espérance 8, rue de la Chapelle, 1207 Genève Lundi 25 mars 2019 à 18 h 15
Directeur de la publication Tobias Richter Responsable de la rédaction Daniel Dollé Responsable graphique & édition Aimery Chaigne Collaborations Isabelle Jornod, Tania Rutigliani Impression Atar Roto Presse SA 24
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ACHEVÉ D’IMPRIMER EN FÉVRIER 2019
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so you can dream of unicorns
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Votre réussite est singulière, le fruit d’une histoire qui a façonné votre parcours, votre vie. Depuis plus de 140 ans, nous écoutons vos récits afin que vos ambitions deviennent réalité. A vos côtés partout dans le monde, nous conférons à votre patrimoine une stature unique et pérenne. Vous ouvrez un nouveau chapitre de votre histoire, écrivons-le ensemble.
www.ca-indosuez.com BELGIQUE | BRÉSIL | ÉMIRATS ARABES UNIS | ESPAGNE | FRANCE | HONG KONG | ITALIE | LIBAN LUXEMBOURG | MIAMI | MONACO | NOUVELLE CALÉDONIE | SINGAPOUR | SUISSE | URUGUAY
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*Ces histoires qui nous façonnent.
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