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Roberto Devereux
Opéra de Gaetano Donizetti
Passion et partage
La Fondation du Groupe Pictet est fière de soutenir le volet pédagogique du « GTJ - Grand Théâtre Jeunesse ».
En participant à ce programme de formation, nous nous engageons en faveur de la génération à venir.
Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir offrir aux talents de demain l’opportunité de découvrir les joies de l’opéra et du ballet, et peut-être même de susciter des vocations.
Les associés du groupe Pictet vous souhaitent une très belle saison 2023-2024.
Le Grand Théâtre de Genève remercie ses mécènes et partenaires de la saison 2023-2024 pour leur engagement généreux et passionné.
SUBVENTIONNÉ PAR
AVEC LE GÉNÉREUX SOUTIEN DE POUR LE PROGRAMME PÉDAGOGIQUE
RÉMY ET VERENA BEST
CAROLINE ET ÉRIC FREYMOND
BRIGITTE LESCURE
FAMILLE SCHOENLAUB
GRANDS MÉCÈNES
FONDATION VRM
MÉCÈNES
BLOOMBERG CARGILL INTERNATIONAL SA
FONDATION FAMSA DENISE ELFEN-LANIADO ANGELA ET LUIS FREITAS DE OLIVEIRA
FONDATION LÉONARD GIANADDA MÉCÉNAT
HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA
FRANCE MAJOIE LE LOUS MKS PAMP SA
DANCE REFLECTIONS BY VAN CLEEF & ARPELS
EMIL FREY
FONDATION JAN MICHALSKI MONA LUNDIN-HAMILTON FONDATION INSPIR '
PARTENAIRES MÉDIA
RTS TV & ESPACE 2 LE TEMPS
FONDATION DU DOMAINE DE VILLETTE ADAM ET CHLOÉ SAID
LÉMAN BLEU LE PROGRAMME.CH
PARTENAIRES D'ÉCHANGE
DEUTZ
FLEURIOT FLEURS
CINESIS MANOTEL
PARTENAIRE MÉDICAL OFFICIEL
CENTRE DE MÉDECINE DU SPORT ET DE L'EXERCICE HIRSLANDEN CLINIQUE LA COLLINE
MANDARIN ORIENTAL
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1&2 The Mask of Youth (masque en silicone, aluminium, laiton, bois, acier, acrylique, peinture, verre, poils d'écureuil, circuits électriques, détecteur de mouvement PIR), Mat Collishaw, 2017. Inspiré par l'image idéalisée de la reine, Collishaw a créé un masque animatronique d'Élisabeth 1re placé juste en face du portrait de l'Armada. À travers cette juxtaposition, l'installation aborde les notions de mortalité, de manipulation, de propagande politique et du pouvoir féminin lié à l'apparence et à la jeunesse. © Mat Collishaw. All rights reserved 2024 / Bridgeman Images
3 Exécution de Robert Devereux, chromolithographie, École française du XIXe siècle © Look and Learn / Bridgeman Images
4 Exécution de Robert Devereux, 2e comte d'Essex. Gravure sur bois, XVIIe siècle © Universal History Archive/UIG / Bridgeman Images
5 Whoopi Goldberg ouvre la 71e cérémonie des Oscars déguisée en reine Élisabeth 1re © REUTERS / Gary Hershorn / Bridgeman Images
6 Élisabeth Ire avec Robert Devereux au conseil en 1586 , caricature imprimée, Richard Doyle © Bridgeman Images
7 L'actrice Demi Moore (41 ans) et son petit ami Ashton Kuschner (25 ans) en 2003 à Los Angeles © REUTERS / Jim Ruymen / Bridgeman Images
8 Mariage de la duchesse d'Albe (85 ans) avec Alfonso Diez (61 ans) au palais de Dueñas en 2011 © Album / Archivo ABC / Juan Manuel Serrano Becerra
9 Création de Sarah Burton inspirée de la mode élisabéthaine, Alexander McQueen prêt-à-porter, collection automne-hiver 2013-2014
10 Beverly Sills en Elisabetta dans Roberto Devereux en 1975 © Robert Rathe / Bridgeman Images
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Roberto Devereux
Tragédie lyrique de Gaetano Donizetti
Livret de Salvatore Cammarano
Créée le 28 octobre 1837 à Naples
Première fois au Grand Théâtre de Genève
Nouvelle production
31 mai au 30 juin 2024
Chanté en italien avec surtitres en français et en anglais
Le spectacle durera environ deux heures quarante avec un entracte de 30 minutes inclus
Avec le soutien de
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Direction musicale
Stefano Montanari
Mise en scène
Mariame Clément
Scénographie / Costumes
Julia Hansen
Lumières
Ulrik Gad
Dramaturgie et vidéo
Clara Pons
Direction des chœurs
Mark Biggins
Roberto Devereux, Comte d'Essex
Edgardo Rocha (31.5, 4.6, 23.6 & 30.6)
Mert Süngü (2.6 & 6.6)
Elisabetta, Reine d'Angleterre
Elsa Dreisig (31.5, 4.6, 23.6 & 30.6)
Ekaterina Bakanova (2.6 & 6.6)
Sara, Duchesse de Nottingham
Stéphanie d'Oustrac (31.5, 4.6, 23.6 & 30.6)
Aya Wakizono (2.6 & 6.6)
Lord Duc de Nottingham
Nicola Alaimo
Lord Cecil
Luca Bernard
Sir Gualtiero Raleigh
William Meinert
Un page
Ena Pongrac
Un membre de la famille Nottingham
Sebastià Peris
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Prise de rôle
Membre du Jeune Ensemble
Architecture ouverte
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Intro | 0
Pour refermer la trilogie des Tudors, quoi de mieux qu'une troisième tragédie lyrique où l'on retrouve Élisabeth Ire d'Angleterre, cette fois à la fin de son règne. Il y a bien sûr un complot, ourdi par son favori Robert Devereux, 2e comte d'Essex et dans la réalité historique son petit-cousin par la sœur de sa mère Mary Boleyn, de plus ou moins 30 ans son cadet. Ajoutons en passant, pour que le tableau soit complet, que le deuxième mari de la mère de Devereux n'était autre que Robert Dudley, le comte de Leicester, personnage autour duquel est triangulé Maria Stuarda, le 2e épisode de notre trilogie. Ici, sur fond de tensions entre catholiques et protestants, le favori rentre, sans autorisation, de son poste dans l'Irlande catholique. Bref, le gaillard qui se croit tout permis sera en 1601 le dernier à être décapité (à la hache) à la Tour de Londres. Comme quoi les mœurs semblent tout de même changer…
Composé et terminé de force en 1837, après que Gaetano Donizetti eut perdu coup sur coup son père, sa mère, son deuxième enfant puis sa femme après la mort de son troisième enfant à qui elle venait de donner naissance, l'opéra remporte un franc succès à Naples. Il est ensuite joué un peu partout en Italie et en Europe jusque dans les années 1880 avant de disparaître du répertoire des maisons lyriques, jusqu'à la « Donizetti Renaissance » dans les années 60, avec les divas belcantistes Leyla Gencer, Beverly Sills ou plus récemment Edita Gruberova. La partition, comme dans Anna Bolena, est étroitement liée à l'action dramatique. Elle soulève chaque soupir, chaque geste d'Élisabeth, enfin personnage principal.
Avec une profondeur jamais concédée auparavant, l'œuvre propose une descente dans les désirs les plus intimes de cette femme solitaire, monarque en fin de vie et de règne.
Intro | 1
Continuant leur plongée dans le personnage fictif de celle que l'on appelait la Reine vierge, Mariame Clément et la scénographe Julia Hansen continuent leur enquête sur les entrailles du pouvoir et sur l'ambiguïté entre les raisons d'État et les raisons privées. Au crépuscule de sa vie, la Reine doit faire face aux intrigues du présent qui la confrontent brutalement à la fois aux fantômes du passé et à celui du futur incertain d'une dynastie dont elle est la dernière héritière directe. A l'heure du bilan, Élisabeth est-elle devenue la souveraine — et la femme — qu'elle voulait devenir ou a-t-elle immanquablement reproduit les erreurs de ses prédécesseurs en général, et de son père en particulier ?
Mettant en avant les enjeux contemporains des personnages, Mariame Clément les sort du fossé romantique où le XIXe siècle bourgeois les avait parqués. Voici qu'ils peuvent se donner tout entiers, malgré les apparences qui doivent rester sauves, à la tragédie. À la tête de l'Orchestre de la Suisse Romande on retrouve le chef passionné Stefano Montanari. Du côté de la distribution : la soprano Elsa Dreisig incarne une nouvelle fois la Reine, la mezzo Stéphanie d'Oustrac sa rivale Sara Nottingham, et le ténor Edgardo Rocha tient à nouveau la place de l'éternel favori. Ils seront rejoints par l'impressionnant baryton Nicola Alaimo, dans le rôle du puissant et trouble Duc de Nottingham.
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Intro | 0
To close our Tudor trilogy, what better than a third operatic tragedy in which we meet again with Elizabeth I of England, this time in her twilight years and dealing, of course, with an intrigue, led by her favourite Robert Devereux, 2nd Earl of Essex and in historical fact her great cousin by her mother's sister Mary Boleyn and more or less 30 years her junior. Let us add in passing, for accuracy's sake, that the second husband of Devereux's mother was none other than Robert Dudley, the Earl of Leicester, the character around whom Maria Stuarda, the second episode of our trilogy, is triangulated. Here, against a background of tensions between Catholics and Protestants, the royal favourite returns unauthorised by the Queen from his post in Catholic Ireland. Long story short, the reckless earl was the last to be beheaded (with an axe) in the Tower of London in 1601, which goes to show that morals do seem to be evolving.
Composed and finished by force of necessity in 1837, after Gaetano Donizetti lost both his father and mother, his second child and then his wife after the death of the third child she had just given birth to. The opera was a great success in Naples and was performed throughout Italy and Europe until the 1880s before disappearing from the repertoire of opera houses, udentil the Donizetti revival in the 1960s with bel canto divas such as Leyla Gencer, Beverly Sills and more recently Edita Gruberova. The score, as in Anna Bolena, is closely linked to the dramatic action, elevating and accentuating the main character — if not the title role — Elizabeth's every sigh or gesture. Donizetti gives an in-depth psychological account, of the innermost desires of this lonely woman, a monarch at the end of her life and reign.
Intro | 1
Continuing their exploration into the fictive character of the so-called Virgin Queen, Mariame Clément and set designer Julia Hansen investigate the entrails of power and the vacillation between reasons of state and reasons of heart. Having reached the twilight of her existence, the Queen must face the intrigues present until her last days that brutally confront her with the ghosts of her past and the uncertain future of a House of Tudor of which she is the last direct heir. On this her day of reckoning, has Elizabeth become the monarch — and the woman — she wished to be, or has she unavoidably repeated the mistakes of her predecessors, particularly her father's?
By bringing the contemporary issues embodied by the characters to the fore, Mariame Clément takes them out of the romantic rut of 19th century bourgeois taste where they had been stagnating. In her production, they can give themselves fully, whilst keeping up appearances, to tragedy. The passionate conductor Stefano Montanari leads the Orchestre de la Suisse Romande. On stage, Elsa Dreisig returns as Elizabeth and Stéphanie d'Oustrac is also back as her rival, Sarah Nottingham, and tenor Edgardo Rocha once again plays the royal favourite. Completing the cast is the impressive baritone Nicola Alaimo as the powerful and sinister Duke of Nottingham.
Une émission qui remue la culture
Ramdam
Les jeudis à 22h30
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En tout temps
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Acte I
Le Palais de Westminster
Scène 1
Les Dames de la cour de la Reine Elisabetta remarquent que l'amie de celle-ci, Sara, duchesse de Nottingham, semble plongée dans une profonde affliction. Sara blâme le livre qu'elle est en train de lire, l'histoire de la belle Rosamonde, mais en réalité l'origine de son chagrin est Roberto Devereux, comte d'Essex, dont elle est secrètement éprise. Cet ami de son mari, favori de la Reine, vient d'être accusé de complot avec les Irlandais et arrêté.
Scène 2
Elisabetta annonce qu'elle consent à recevoir Roberto. Si elle ne le croit pas coupable de trahison politique, elle soupçonne néanmoins son favori d'inconstance amoureuse.
Scènes 3 et 4
Lord Cecil, conseiller de la Reine, vient lui demander, au nom du parlement, de prononcer la sentence de Roberto Devereux. Elisabetta déclare que les preuves de culpabilité sont insuffisantes, et accepte de recevoir Roberto.
Scène 5
Elisabetta et Roberto se retrouvent en tête-à-tête. Il dément les accusations de trahison portées à son encontre et reproche à la Reine son injustice. Elisabetta rappelle à Roberto qu'elle lui a donné une bague : en cas de danger, il n'aura qu'à la renvoyer à la souveraine pour être sauvé. Roberto avoue à Elisabetta ne pas l'aimer : la Reine sait à présent qu'elle a une rivale dans le cœur de son favori, sans deviner de qui il s'agit.
Scène 6
Le Duc de Nottingham confie à son ami Roberto qu'il a surpris sa femme Sara en larmes, en train de broder une écharpe. Il la soupçonne d'infidélité.
Scène 7
Lord Cecil vient chercher le Duc de Nottingham demandé par la Reine qui veut rendre sa sentence. Le Duc promet à Roberto d'intercéder en sa faveur.
Le Palais du Duc de Nottingham, dans les appartements de la Duchesse.
Scène 8 et 9
Roberto vient rendre visite à Sara en cachette. Il lui reproche d'avoir accepté, sur ordre de la Reine, d'épouser le Duc pendant que lui était au loin.
Sara lui rétorque qu'il porte la bague donnée par Elisabetta, gage d'amour de la Reine. De dépit, Roberto jette la bague à Sara, avouant ne plus vouloir vivre. Sara l'implore de fuir et de se sauver, et tous deux s'avouent que leur amour n'est pas mort. Sara offre à Roberto l'écharpe qu'elle a brodé.
Acte II
Le Palais de Westminster
Scène 1
Les Lords et les Dames de la Cour craignent la condamnation de Roberto par le Conseil.
Scène 2 et 3
Lord Cecil informe la Reine que le Conseil a condamné Roberto à mort. La sentence ne sera toutefois effective que lorsque la Reine l'aura ratifiée. En désarmant Roberto, les hommes de Lord Cecil ont trouvé sur son sein l'écharpe offerte par Sara, qui est remise à la Reine.
Scène 4
Nottingham vient remettre la sentence du Conseil à Elisabetta et plaide la grâce de Roberto. Celle-ci la refuse, arguant qu'elle possède une preuve de la trahison de son favori.
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Scène 5
Roberto est amené par des gardes devant Elisabetta. Celle-ci brandit l'écharpe, accusant Roberto de perfidie. Nottingham blêmit, reconnaissant l'ouvrage de Sara, et souhaite à présent que l'ami qui l'a trahi soit exécuté. Elisabetta offre à Roberto d'avoir la vie sauve à condition qu'il révèle le nom de celle qu'il aime. Roberto choisit la mort.
Scène 6
La Reine confirme la sentence de Roberto devant la cour assemblée. Tous blâment le condamné.
Acte III
Le Palais du Duc de Nottingham, dans les appartements de la Duchesse.
Scènes 1 et 2
Sara reçoit une lettre de Roberto lui apprenant sa condamnation et lui demandant d'aller porter la bague qu'il lui a donné à la Reine. En effet, seule cette bague peut encore le sauver de la mort.
Scène 3
Nottingham survient, demandant à voir la lettre qui vient d'être apportée à Sara. Il confronte son épouse à son infidélité puis la confine dans ses appartements afin de l'empêcher de porter la bague à Elisabetta avant l'exécution.
Le cachot des condamnés à la Tour de Londres
Scène 4
Roberto attend d'être relâché car il ne doute pas que Sara fasse parvenir la bague à Elisabetta. Il s'imagine laver l'honneur de la Duchesse en s'offrant à l'épée de Nottingham. Des bruits se font entendre : Roberto est certain d'être gracié.
Scène 5
Des soldats entrent et annoncent à Roberto qu'ils ne le conduisent pas vers la liberté mais vers le billot.
Le Palais de Westminster
Scène 6
Entourée de ses dames d'honneur, Elisabetta a fait demander Sara afin de la soutenir dans ces moments sombres. En effet, la Reine attend avec anxiété la bague que Roberto ne manquera pas de lui faire parvenir afin d'échapper à l'exécution.
Scènes 7 et 8
Lors Cecil vient annoncer à Elisabetta que le supplice de Roberto est imminent. La Reine s'enquiert de savoir s'il n'a pas remis un quelconque gage à son attention. Lord Cecil assure que non, quand Sara arrive justement avec la bague. Elisabetta découvre enfin que son amie est en fait sa rivale. Elisabetta ordonne qu'on n'exécute pas la sentence de Roberto. Mais un coup de canon retentit : l'exécution a eu lieu.
Dernière scène
Le Duc de Nottingham paraît, annonçant triomphalement que Roberto est mort. Elisabetta accuse Sara d'avoir trop tardé à apporter la bague, mais Nottingham avoue avoir séquestré sa femme à cet effet. Elisabetta, folle de douleur, sombre dans un délire visionnaire : elle voit la couronne baignée de sang, un spectre décapité dans les couloirs du palais et un tombeau à la place de son trône. Ses dernières paroles demandent à ce que Jacques, le fils de Marie Stuart, devienne roi d'Angleterre.
Act I
The Palace of Westminster
Scene 1
The ladies of Queen Elisabetta's court notice that her friend Sara, Duchess of Nottingham, seems to be in deep distress. Sara blames the book she is reading, the story of the fair Rosamond, but in reality, the source of her grief is Roberto Devereux, Earl of Essex, with whom she is secretly in love. This friend of her husband, a favourite of the Queen, has just been accused of plotting with the Irish and arrested.
Scene 2
Elisabetta announces that she agrees to receive Roberto. Although she does not believe him guilty of political treason, she does suspect her favourite of fickleness in love.
Scenes 3 and 4
Lord Cecil, the Queen's Councillor, has come to ask her, on behalf of Parliament, to sentence Roberto Devereux. Elisabetta declares that there is insufficient evidence of guilt and orders that Roberto be brought to her presence.
Scene 5
Elisabetta and Roberto meet again. He denies the accusations of treason made against him and reproaches the Queen for her unfairness. Elisabetta reminds Roberto that she has given him a ring: if he is in danger, all he has to do to be saved is return it to the Queen. Roberto confesses to Elisabetta that he does not love her: the Queen now knows that she has a rival in her favourite's affections, without knowing who it is.
Scene 6
The Duke of Nottingham tells his friend Roberto that he has caught his wife Sara in tears, embroidering a scarf. He suspects her of being unfaithful.
Scene 7
Lord Cecil has come to fetch the Duke of Nottingham, who has been summoned by the Queen to pass sentence. The Duke promises Roberto to intercede on his behalf.
The Palace of the Duke of Nottingham, in the Duchess' rooms.
Scene 8 and 9
Roberto has come to visit Sara in secret. He chides her for having agreed on the Queen's orders to marry the Duke while he was away. Sara retorts that he is wearing the ring given to him by Elisabetta, a token of the Queen's love. Out of spite, Roberto throws the ring at Sara, confessing that he no longer wants to live. Sara begs him to run away and save himself, and they both admit that their love is not dead. Sara offers Roberto the scarf she has embroidered.
Act II
The Palace of Westminster
Scene 1
The Lords and Ladies of the Court fear Roberto's condemnation by the Council.
Scene 2 and 3
Lord Cecil informs the Queen that the Council has sentenced Roberto to death. However, the sentence will not be executed until the Queen has ratified it. While disarming Roberto, Lord Cecil's men find on his breast the scarf given to him by Sara, which is given to the Queen.
Scene 4
Nottingham comes to deliver the Council's sentence to Elisabetta and pleads for Roberto's pardon. She refuses, arguing that she has proof of her favourite's treachery.
Scene 5
Roberto is brought under escort to Elisabetta. She shows him the scarf, accusing Roberto of faithlessness. On recognising Sara's handiwork, Nottingham flushes and asks that the friend who betrayed him be executed. Elisabetta offers Roberto his life on condition that he reveals the name of the woman he loves. Roberto chooses death.
Scene 6
The Queen confirms Roberto's sentence before the assembled court, who unanimously affirms the Earl's guilt.
Scene 5
Soldiers enter and tell Roberto that they are not leading him to freedom but to the executioner's block.
The Palace of Westminster
Scene 6
Surrounded by her ladies-in-waiting, Elisabetta has asked for Sara to support her in these dark times. The Queen is anxiously awaiting the ring that Roberto is sure to send her in order to escape execution.
Scenes 7 and 8
The Duchess' rooms in the Palace of the Duke of Nottingham.
Scenes 1 and 2
Sara receives a letter from Roberto informing her of his sentence and asking her to take the ring he gave her to the Queen. Only this ring can save him from death.
Scene 3
Nottingham arrives, demanding to see the letter that has just been brought to Sara. He confronts his wife about her infidelity and then confines her to her rooms to prevent her from bringing the ring to Elisabetta before Roberto's execution.
The dungeon at the Tower of London
Scene 4
Roberto is waiting to be released because he is convinced that Sara will send the ring to Elisabetta. He imagines that by offering his life to Nottingham, he will clear the Duchess's honour. Roberto has no doubt that Elisabetta will pardon him.
Cecil arrives to tell Elisabetta that Roberto's execution is imminent. The Queen asks if he has given him any kind of token. Lord Cecil assures her that he has not when Sara arrives with the ring. Elisabetta finally discovers that her friend is in fact her rival. Elisabetta orders that Roberto's sentence not be carried out. But a cannon fire is heard: the execution has taken place.
Last scene
The Duke of Nottingham appears, triumphantly announcing that Roberto is dead. Elisabetta accuses Sara of taking too long to bring the ring, but Nottingham confesses that he had confined his wife for this purpose. Elisabetta, mad with grief, begins to hallucinate: she sees the crown bathed in blood, a headless ghost in the palace corridors and a tomb in place of her throne. Her last words are that James, Mary Stuart's son, should become King of England.
Roberto Devereux
Gaetano Donizetti (1797-1848)
Tragédie lyrique en trois actes
Sinfonia
Atto I
N. 1 — Preludio, coro e romanza
Geme!.. pallor funereo
All'afflitto è dolce il pianto (Coro, Sara)
N. 2 — Scena e cavatina
Duchessa… alle fervide preci L'amor suo mi fe' beata (Elisabetta, Sara)
N. 3 — Gran scena e duetto
Donna reale, ai piedi tuoi
Un tenero core mi rese felice (Cecil, Sara, Elisabetta, Gualtiero, Coro, Roberto)
N. 4 — Scena e cavatina
Roberto... Che ? fra le tue braccia
Forse in quel cor sensibile (Nottingham, Roberto, Cecil, Coro)
N. 5 — Scena e duetto
Tutto è silenzio!... Nel cor mio soltanto Il vero intesi?... Ah! parmi (Roberto, Sara)
Atto II
N. 6 — Introduzione
L'ore trascorrono, surse l'aurora (Coro)
N. 7 — Scena e duettino
Ebben?
Non venni mai sì mesto (Elisabetta, Cecil, Gualtiero, Nottingham)
N. 8 — Terzetto
Ecco l'indegno!
Alma infida, ingrato cuore (Elisabetta, Nottingham, Roberto, Cecil, Gualtiero, Coro)
Atto III
N. 9 — Scena e duetto
Né riede ancora il mio consorte!...
No'l sai che un nume vindice (Sara, Nottingham)
N. 10 — Scena e aria
Ed ancor la tremenda porta
A te dirò negli ultimi singhiozzi (Roberto, Coro)
N. 11 — Scena e aria finale
E Sara in questi orribili momenti
Vivi, ingrato, a lei d'accanto
Quel sangue versato (Elisabetta, Coro, Cecil, Sara, Nottingham, Gualtiero)
Le Briefing
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Tracer un chemin ensemble
Conversation avec Mariame Clément et Stefano Montanari propos recueillis pas Sabryna Pierre
La première question qui me vient à l'esprit est celle du titre de l'opéra. Il s'intitule Roberto Devereux alors que le personnage principal est sans aucun doute Elisabetta…
MARIAME CLÉMENT C'est probablement pour une raison très pragmatique. Quand Donizetti a composé Roberto, il y avait déjà beaucoup d'opéras sur Élisabeth et il fallait bien les différencier. Lui-même avait déjà donné Élisabeth au château de Kenilworth et Maria Stuarda.
STEFANO MONTANARI Il ne faut pas oublier également qu'à son époque, Roberto Devereux était un homme très connu, très important. Son nom est évocateur. Le mettre en scène va permettre le développement du personnage d'Élisabeth, le dévoilement de la reine et de la femme.
MC On se retrouve en effet à la fois devant une histoire d'amour et devant un personnage principal féminin qui est une reine. Mais dans cet opéra, l'histoire d'amour n'est pas la sienne. C'est celle de Roberto et Sara. Cela justifie également le titre Roberto Devereux. Élisabeth est le personnage principal, mais pas l'héroïne de l'histoire d'amour. Elle endosse le rôle de la « méchante », elle est vieille, elle n'est pas vraiment ce que l'on attend d'une héroïne de belcanto.
D'où l'invention du personnage de Sara Nottingham ? Elle est la seule à ne pas être une figure historique avérée.
MC L'invention de Sara est nécessaire à la mise en place d'un triangle amoureux un peu similaire à celui formé par Maria, Élisabeth et Leicester dans Maria Stuarda. Sauf que dans Roberto Devereux, la situation est encore plus complexe. On n'a pas trois mais quatre personnages principaux : Élisabeth, Roberto, Sara et Nottingham, qui nous offrent toutes les combinaisons possibles de triangle amoureux.
Qu'est ce qui distingue alors Roberto de ses prédécesseurs, soit Percy dans Anna Bolena et Leicester dans Maria Stuarda — tous incarnés par le ténor Edgardo Rocha ?
MC Si je peux me permettre, dans Roberto c'est la première fois qu'on a un personnage de ténor qui n'est pas stupide ! Dans Anna Bolena comme dans Maria Stuarda, il a fallu dépenser énormément d'énergie à justifier des comportements erratiques de la part de de Percy comme de Leicester. Pour Percy c'était plus facile à expliquer : il avait été exilé, donc il ne savait plus très bien comment se comporter à la Cour. Soit. Mais en ce qui concerne Leicester, nous avons vraiment dû, avec Edgardo, travailler
la complexité de ce personnage constamment humilié dans son machisme, aux ambitions politiques dont il n'a pas les moyens intellectuels. Et finalement, c'est ce côté pathétique qui l'a rendu émouvant. Devereux est quant à lui un personnage intelligent politiquement, plongé dans une vraie situation de conflit. Il y a chez lui une loyauté extrême, une admiration sans bornes pour Élisabeth qu'il aime sincèrement, mais pas comme elle le souhaiterait. Toutefois il sait qu'elle le confine dans un rôle qui est sans avenir et qui le conduit à sacrifier sa propre vie. Il a vu la femme qu'il aimait, Sara, lui échapper et se marier avec son ami Nottingham en son absence. Il comprend que ce n'est plus possible. Et il se sent presque coupable vis-à-vis d'Élisabeth, d'avoir peut-être joué sur une ambiguïté, parce qu'il était flatté d'avoir été choisi par elle. Il sait qu'il est temps de lever cette ambiguïté car il ne veut pas lui mentir.
SM Le rôle des hommes semble en effet assez différent dans Devereux. Le personnage de Nottingham, par exemple, est aussi très complexe. Il n'est pas seulement le mari trahi par sa femme, il perd également Roberto, avec qui il entretenait une amitié très intime, très proche. C'est presque de l'adoration.
MC Ce qui se joue entre Nottingham et Devereux est très intéressant. Il y a souvent, dans ces opéras, l'affirmation d'une virilité triomphante très 19e et plutôt problématiques aujourd'hui. L'homme, c'est l'homme ; la femme, c'est l'épouse, un ange si elle est honnête, mortellement coupable si elle a trahi (Élisabeth, comme « reine vierge », échappe à cette dichotomie). Le comportement de Nottingham envers Sara, en termes actuels, est le parfait « manuel du mari violent » : sur-idéaliser la femme pour mieux l'abaisser violemment ensuite, tout en se présentant soi-même comme victime.
Quant à l'amitié entre hommes, elle est sacrée :
Nottingham professe envers Devereux une loyauté indéfectible dans de grandes déclarations à la fois virilistes et très sentimentales, presque caricaturales, derrière lesquelles on sentirait presque percer de l'amour. La trahison, pour Nottingham, est donc double : il est trahi comme époux mais surtout comme ami. En effet, l'histoire d'amour de Roberto et de Sara précède le mariage avec Nottingham. Roberto était donc dans une situation délicate, puisqu'il était le favori d'Élisabeth tout en aimant secrètement une autre femme. Or manifestement, il n'avait jamais confié ce lourd secret à Nottingham, qui se croyait pourtant son meilleur ami. Nottingham ne mentionne jamais cette trahison-là, mais je pense que c'est une blessure au moins aussi grande que celle de l'infidélité supposée.
SM Il y a donc les trahisons amoureuses, mais également des trahisons d'amitiés profondes. Nottingham est trahi par Sara, son épouse, comme Élisabeth l'est par son favori. Et il est trahi par son ami Devereux tout comme Élisabeth l'est par sa confidente Sara.
MC Dans Anna Bolena, les conflits se jouaient dans un seul triangle : Enrico se croyait trompé par sa femme Anna, elle-même trahie par sa confidente Giovanna, qui était la maîtresse d'Enrico. Roberto Devereux, c'est Anna Bolena puissance deux !
En parlant de doubles, on a l'impression d'en voir beaucoup dans cette trilogie. Lord Cecil par exemple. Il est là dans Stuarda, puis dans Devereux, mais ce n'est pas le même, c'est son fils. Pareil pour Roberto, qui partage ses initiales avec son beau-père Robert Dudley, ancien favori de la reine. On a l'impression que tout se répète et que la seule qui ne bouge pas, c'est Élisabeth.
MC C'est en effet ce que l'on essaie de montrer …
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SM … mais sans oublier que ces trois œuvres n'ont pas été conçues comme une trilogie, même si nous avons cherché à créer des liens entre elles et une cohérence dramaturgique.
MC Ce type d'opéra comporte de toute façon des éléments récurrents structurels qui sont justement les triangles amoureux, les jalousies, les relations de pouvoir. On y trouve des choses qui s'y répètent, à l'instar de certains événements historiques. En considérant ces trois œuvres comme une trilogie, évidemment, on va utiliser ces répétitions pour en faire des éléments structurants de la personnalité et de l'histoire d'Élisabeth, qui en devient le personnage principal. Parce qu'il est vrai que dans la vie, on a tendance à répéter des schémas.
SM Dans les trois opéras, on trouve des passages musicaux un peu similaires. Dans Roberto Devereux, on oscille entre des moments très cantabile, très doux et puis des passages un peu plus rapides, un peu moins large. En travaillant sur Devereux, il y a certains moments où, dans ma tête, je me demande si c'est Anna Bolena ! Car Donizetti composait avec des structures musicales qu'il lui arrivait de reprendre et de replacer à sa guise. Parfois Devereux ressemble beaucoup à L'elisir d'amore — composé cinq ans auparavant — en version dramatique ! Si on veut trouver une cohérence dans cette trilogie, on la trouve tout autant dans la musique que dans les livrets. Le danger serait de trop croiser musicalement les trois opéras, de leur ôter du relief propre à chacun.
MC L'opportunité d'utiliser scéniquement ces récurrences structurelles est pour moi à la fois un danger et une chance. Est-ce que ça va être ennuyeux, répétitif ? Ou au contraire cela va-t-il faire ressortir des rapprochements intéressants ?
La frontière est très mince. On essaie de mettre
en lumière des parallélismes, avec des petites choses qui se déplacent. Quand Stefano dit qu'en dirigeant Devereux il se retrouve parfois dans Bolena, c'est exactement ce que ressent Élisabeth. Face à certaines situations, elle se dit : ça, j'ai l'impression de l'avoir déjà vécu quand j'étais petite. C'est extraordinaire pour moi de retrouver ce personnage dont je connais les parents et l'enfance. Ça m'a vraiment frappée au début des répétitions de Maria Stuarda : j'étais totalement du côté d'Élisabeth parce que j'avais l'impression de la connaître très bien. En revanche je ne comprenais pas qui était Maria. C'était une étrangère pour moi alors qu'Élisabeth me semblait familière.
Est-ce le même sentiment avec Sara, nouvelle rivale d'Élisabeth dans Devereux, qui de plus est un être de pure fiction ?
MC D'ordinaire, quand on commence à travailler un opéra on ne connaît jamais les personnages, c'est plutôt l'inverse qui est étonnant... Avec Stéphanie d'Oustrac, qui interprétait Giovanna et Maria, et maintenant Sara, on essaye de construire à chaque fois des personnages très différents, à l'inverse de la continuité qu'on recherche avec Elsa Dreisig, qui incarnait Anna puis sa fille Élisabeth. Ce qui différencie principalement Sara de Giovanna et Maria, c'est qu'elle n'est pas intéressée par le pouvoir. Ce n'est pas du tout un « animal politique ». Elle est très douce, presque effacée, et elle n'a absolument rien demandé de ce qui lui arrive.
SM Oui, et cela se traduit également musicalement. Dans le duo Sara-Roberto, par exemple, il y a des éléments qui sont vraiment placés là pour bien caractériser les personnages et servir la fable. On trouve, dans l'écriture musicale même, des indications subtiles,
des détails minimes entre la ligne de Roberto et la ligne de Sara qui font comprendre qu'il se joue quelque chose de différent entre ce que les personnages expriment avec les mots et ce qu'ils veulent réellement dire. Concrètement, cela se traduit par des détails, pas grand-chose, parfois même juste par une pause à la place d'un point. L'écriture de Donizetti comporte des indications qui montrent qu'il faut être très attentif aux contrastes de cette musique. Parce que, encore une fois, si on la rend un peu égale partout, cela risque de devenir un peu plat voire vraiment ennuyeux.
À propos du décalage entre ce que les personnages chantent et la réalité des sentiments, le premier air de Sara, All afflitto, est très intéressant. Est-elle vraiment en train de pleurer ?
MC L'aria dit le contraire ! Ce n'est pas parce qu'il y a pianto dans un texte qu'on est obligé de larmoyer. Le champ lexical (affliction, pleurs, larmes) est parfois trompeur. Prendre des mots isolément et les laisser colorer une phrase, voire contaminer tout un air, parfois un personnage entier, est un piège dans lequel peuvent tomber les chanteurs. Si l'on replace ces mots dans la phrase, si l'on écoute vraiment le sens du texte, on évite de tomber dans un pathos de convention qui n'exprime rien de précis. Sara chante justement qu'elle n'a même pas droit aux pleurs pour se consoler de sa tristesse. Elle est en train de lire un roman, et elle remarque que contrairement aux héroïnes de roman, elle n'a pas l'exutoire des larmes : à la cour, il faut tout dissimuler.
Ce pathos de convention ne va-t-il pas de pair avec le cliché d'un bel canto qui offrirait aux chanteurs beaucoup de liberté ?
SM Ça, c'est plutôt le cliché très fin 19e d'une mauvaise tradition italienne — et même universelle — qui voudrait qu'on suive des chanteurs qui font ce qu'ils veulent ! Il faut plutôt essayer de trouver une façon d'être vraiment expressif au sein même de la musique, dans des tempi qui conviennent aux chanteurs. Pour cela il faut déterminer si un ténor est capable de chanter une cabalette très vite et très clair ou si on a besoin d'un peu plus de sostenuto parce qu'un interprète a besoin d'un appui un peu plus profond… Mais la liberté se trouve avant tout dans l'idée générale de la musique. Tout d'abord, il faut se mettre d'accord sur le sens. Et pour cela il faut bien lire ce qui est écrit, les signes, les phrases. Comme je le disais, l'écriture de Donizetti n'est pas ultradétaillée mais il y a quand même pas mal d'indications. Donc s'il est écrit accelerando calando rallentando, évidemment il faut le faire. Même si parfois les chanteurs ont tendance à faire le contraire ! Une fois que l'on a interprété tous les signes, il faut ensuite trouver une logique musicale naturelle. Par naturelle, j'entends qui cherche à accorder au mieux la façon dont je pense qu'il faut rendre la musique et les capacités, les talents vocaux des chanteurs. Cette combination, cette connexion est fondamentale parce qu'elle permet de prendre des décisions indispensables en répétition, et ce rapidement. Donc la liberté c'est très simple, elle se trouve dans ces limites-là. La liberté ce n'est pas « je te suis ». Ça, c'est le chaos.
Pour l'un comme l'autre, le travail de lecture — qu'il soit textuel ou musical — est donc premier et fondamental.
MC La nécessité de chanter le texte, je pense que c'est une chose importante à rappeler encore et toujours. Et particulièrement avec ce répertoire. Parce qu'on a tendance à penser que ces livrets sont peut-être un peu répétitifs
et clichés, mais en fait la ligne de chant, elle, n'est rien sans le texte
SM Bien sûr, le texte donne des directions indispensables. Lorsqu'on suit réellement le texte, on fait très naturellement des choses qu'on ne fait pas si on ne suit que la ligne.
MC En fait, c'est le texte qui porte tout. La ligne de chant est importante, mais comme véhicule du texte. On voit tout de suite, même en répétition, la différence entre un chanteur qui est là et qui pense vraiment à ce qu'il ou elle est en train de dire et un chanteur qui chante simplement en pensant à produire un beau son. La différence est énorme. C'est toujours vrai en opéra mais je trouve que c'est particulièrement visible dans ce répertoire.
SM Oui, parce que dans ce répertoire la ligne n'est pas cachée du tout. Elle n'est pas couverte par des effets compliqués de contrepoints ou d'accords. Dans l'accompagnato, il n'y a que la ligne, ou deux lignes, ou le terzetto où il y a le moment où il y a des tutte insieme, mais c'est assez horizontal. Quand on a le chœur qui rejoint la musique dans les finales, là, ça devient un peu plus vertical et rythmique mais dans les airs, c'est plutôt la ligne accompagnato. C'est vraiment le grand changement qui s'est produit. C'est très différent de la musique baroque et du classicisme.
MC C'est pour ça qu'en répétition, le travail préliminaire que nous faisons ensemble avant de mettre la scène en mouvement, c'est vraiment un travail sur le texte autour du piano. Et parfois dans un air, il ne va rien se passer d'autre que nourrir ce qui est dit. Il ne s'agit pas de trouver des actions pour remplir un air : si on fait cela, on est battu d'avance. La mise en scène, ce n'est pas du remplissage. Il faut parfois faire preuve
de simplicité. Et paradoxalement, c'est quelque chose qui vient avec l'expérience.
SM Avec l'expérience, on découvre des choses évidentes ! La simplicité, c'est-à-dire être expressif et clair, c'est ce qui est le plus dur à trouver dans la musique. Parfois il faut quand même 20 ans de carrière pour arriver à comprendre qu'il n'y a rien à faire, à part « juste » chanter le texte.
Quand vous dites que vous construisez ce Roberto ensemble et aussi avec les interprètes, cela se traduit donc très concrètement dans le travail de répétition.
MC Avec les interprètes qu'on a sur cette production, ça serait vraiment dommage de s'en priver.
SM On ne parle pas d'un côté que de la musique avec moi et de l'autre que de la mise en scène avec Mariame. On partage vraiment les idées. Et on prend des décisions musicales par rapport à la scène. Pour certains rôles on a une double distribution, donc on va même imaginer de modifier un peu pour obtenir le même sentiment et le même résultat mais avec deux façons différentes de faire, en fonction de l'interprète.
Lors de la création d'Anna Bolena, Stefano, vous rappeliez que Donizetti, c'était déjà la fin du bel canto. Est-ce qu'entre le début et la fin de la trilogie, entre Anna Bolena et Roberto Devreux, vous voyez encore une évolution ?
SM Oui, tout à fait. Par exemple dans Anna Bolena et Maria Stuarda encore, on a plein des moments de cantabile ou arioso, plus longs, plus développés. Dans Roberto, chaque petit moment, chaque petite émotion se loge dans un espace plus étroit, plus resserré. Tout se passe beaucoup plus vite. Dans une phrase de quatre mesures,
on n'aura jamais les mêmes sentiments, mais au moins deux sentiments différents. Les récits sont vraiment plus rapides et très expressifs. Encore une fois il faut être extrêmement attentif à tout cela sinon ça tombe immédiatement à plat. On a beaucoup parlé de ça au début de la production, de la nécessité de travailler cette versatilité parce que sinon ça devient une accumulation de moments inutiles. La musique est également plus tragique, on va vers le style des grands récitatifs — pas encore comme chez Puccini, mais ça commence à venir. Il y a des airs, bien sûr, mais aussi plein d'autres moments musicaux très intéressants, de récits accompagnato, des petits cantabile, une aria, un piccolo larghetto. C'est vraiment tendu.
Et en termes de complexité dramatique, comment se situe Roberto au sein de la trilogie ?
MC Dans Bolena, l'intrigue met un peu de temps à démarrer, mais elle est très bien ficelée. Maria Stuarda est un peu plus étrange dramatiquement : la confrontation entre les deux reines est d'une puissance vraiment exceptionnelle, mais passée cette déflagration, une fois Maria condamnée à mort, il ne se passe plus rien : on attend la marche vers l'échafaud. L'absence d'enjeu dramatique réel dans la deuxième moitié de l'opéra est ce qui fait son originalité : on est presque dans un oratorio, ce qui est une façon implicite de faire de Maria une sainte. Pour Devereux, rien à dire : c'est un bulldozer dramatique. On est tenu en haleine du début à la fin.
SM Un élément musical que je trouve que je trouve très intéressant, c'est la place du chœur, spécialement du chœur des femmes. Dans Anna Bolena, il est beaucoup plus présent que dans les deux autres. Dans Roberto, on commence avec les chœurs, mais ce n'est pas aussi important
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d'un point de vue de vue dramatique que dans Anna Bolena. J'ai été vraiment étonné de la force musicale du chœur dans Anna Bolena. Dans Roberto, on est dans un usage plus commun, comme un commentaire musical. On trouve le chœur dans les moments où on l'attend effectivement, comme dans les strette finales.
MC En effet la fonction du chœur est beaucoup plus riche, plus développée dramaturgiquement dans Bolena. Je l'avais aussi beaucoup utilisé comme les voix intérieures de la vieille Élisabeth, pour créer des flashbacks qui anticipent Devereux.
Pour terminer, un mot peut-être sur la scène finale de Roberto Devereux. Après l'exécution de son favori, Élisabeth a une sorte de vision, une prescience de la fin de la dynastie Tudor et de l'avenir du trône. Comment allez-vous l'aborder ?
MC Comme dans Anna Bolena, la scène finale est souvent considérée comme une scène de folie : Élisabeth est vieille, elle délire. Outre le fait que je trouve cela un peu paresseux, je me méfie toujours de cette propension à déconsidérer la parole des personnages féminins : on a vite fait de dire que l'héroïne dit n'importe quoi. De là à ne pas l'écouter, il n'y a qu'un pas. Dans notre Bolena, loin d'être folle, Anna inventait en pleine conscience une fiction pour épargner sa petite fille. Ici, on peut entendre une ultime réflexion sur le pouvoir. Au terme de sa vie, Élisabeth se demande si elle veut finir son règne par un crime, et s'interroge plus généralement sur la reine qu'elle est devenue. D'une exécution à l'autre, la trilogie progresse par retournements successifs : dans Bolena, un roi fait exécuter une femme ; dans Stuarda, c'est une reine qui fait exécuter la femme ; dans Devereux, une reine fait exécuter un homme. Est-ce une victoire ou une défaite pour Élisabeth ? A-t-elle égalé son père ou répété
ses erreurs ? A-t-elle hérité de lui non seulement le pouvoir, mais aussi la manière de l'exercer ? Désire-t-elle ce pouvoir, ou bien la dégoûte-t-il ? Cette femme exécutée dans le premier volet, c'était sa mère… Ces questions jamais résolues sous-tendent toute notre trilogie.
SM La fin de Devereux, ce n'est pas une grande fin. Quand on suit l'effet musical, qui va vers une sorte d'inconnue, on ne se pose même pas la question de savoir si Élisabeth devient folle ou pas. Basta. Pour moi c'est très simple. Il faudrait presque imaginer un 4e volet à la trilogie ! Donc ça deviendrait une tétralogie. Ou on peut même imaginer de laisser la fin ouverte…
MC À ce stade des répétitions, beaucoup de choses sont encore ouvertes, en effet. Comme metteuse en scène, j'ai appris cela avec l'expérience : avoir les idées très claires sur certaines questions et oser en laisser d'autres ouvertes. Tracer un chemin ensemble, avec Stefano et les interprètes, laisser la possibilité aux choses d'advenir, être nous-mêmes captivés et surpris par ce qui advient, c'est ce qui est merveilleux en répétitions — surtout au terme d'une telle trilogie.
Un jeu fatal de pouvoir et d'impuissance
Notes sur le Roberto Devereux de Donizetti
Par Fabian A. Stallknecht
Le public d'opéra du XIXe siècle savait exactement ce qu'il voulait et les personnes réunies au Teatro San Carlo de Naples le soir du 29 octobre 1837 n'étaient pas différentes. Les directeurs du théâtre avaient engagé un artiste qui, non sans raison, avait écrit à l'un de ses librettistes : « Je veux de l'amour, et de l'amour violent. » Cet artiste, c'était Gaetano Donizetti, qui savait mieux que tout autre compositeur donner au public ce qu'il attendait.
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que Roberto Devereux ait connu un grand succès. Cependant, si l'on se penche sur la manière dont cet opéra a vu le jour, sa création tient du miracle et prouve l'immense pugnacité intellectuelle et artistique du compositeur, qui a écrit l'opéra au cours de l'année la plus difficile de sa vie, pendant laquelle il a été accablé de malheurs. L'accumulation de revers et de mésaventures professionnelles et personnelles que Donizetti a connus cette année-là a renforcé sa tendance naturelle à la dépression et l'a probablement rendu particulièrement sensible à la noirceur et à la cruauté du livret de Roberto Devereux. Lorsqu'il arrive à Naples en février 1837 pour mettre la dernière main à sa partition et répéter le nouvel opéra pour le Teatro San Carlo, la ville ressemble à une morgue. À la fin du mois de juin, des milliers de personnes avaient succombé à
l'épidémie de choléra la plus dévastatrice de l'histoire de la ville. Les autorités avaient ordonné la fermeture des théâtres jusqu'à nouvel ordre, de sorte qu'il n'y avait aucune perspective immédiate de réouverture, donc de date sûre pour la première. Ces revers constituent un désastre financier dans le monde de l'opéra italien en pleine mutation, où les compositeurs sont classés hiérarchiquement bien en dessous des chanteurs, des musiciens, des imprésarios et souvent même des peintres de décors. De plus, les espoirs de Donizetti de succéder à Niccolò Zingarelli, récemment décédé, en tant que directeur de la célèbre académie de musique de San Pietro alla Majella, ont été anéantis peu après son arrivée par la nomination du Napolitain Saverio Mercadante.
Mais la situation allait encore s'aggraver. En juin, Virginia, l'épouse de Donizetti, meurt d'une infection peu après la naissance de leur plus jeune fils. Donizetti n'est donc pas seulement privé de perspectives professionnelles à court terme, mais voit aussi sa vie personnelle s'effondrer. Sans vouloir tomber dans les clichés sentimentaux et les images romantiques du XIXe, on peut tout de même supposer qu'achever et répéter la partition a permis à Donizetti de se raccrocher à quelque chose et a été une source de stabilité émotionnelle pendant cette période
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Élisabeth Ire enfant regarde Élisabeth Ire agée, Maria Stuarda, mise en scène de Mariame Clément au Grand Théâtre de Genève, saison 22-23 © Magali Dougados
difficile. Indépendamment de ce contexte biographique, aucun autre opéra italien n'a dressé un tableau aussi fataliste et désespéré de la destruction sociale et morale que Roberto Devereux.
L'Angleterre dans l'opéra italien
Le livret a été confié à Salvatore Cammarano, également auteur de Lucia di Lammermoor. Comme beaucoup d'opéras italiens de l'époque, il s'inspire de sources françaises, à savoir le drame Élisabeth d'Angleterre de Jacques Arsène Ancelot et l'Histoire secrète des amours d'Élisabeth et du comte d'Essex de Jacques Lescène des Maisons, tous deux utilisés quelques années auparavant par Felice Romani pour
le livret de l'opéra Il conte d'Essex de Mercadante sur le même sujet. L'Angleterre était un décor populaire pour les opéras italiens. La figure d'Élisabeth Ire d'Angleterre, en particulier, fascinait le public de l'opéra romantique de l'époque. En effet, Roberto Devereux est le troisième opéra de Donizetti à placer cette reine au cœur de l'intrigue, après Elisabetta al castello di Kenilworth en 1829 et Maria Stuarda en 1835. Cette préférence pour la cour d'Angleterre comme décor s'explique en partie par des raisons pragmatiques visant à éviter les problèmes de censure, mais elle témoigne également d'un intérêt croissant pour la présentation de personnages féminins forts et puissants sur la scène opératique. En outre, en tant que pays qui a toujours été divisé politiquement et divisé en
de nombreux petits États, l'Italie elle-même n'avait pas de personnages historiques ayant un statut similaire, ce qui faisait des monarques britanniques hauts en couleur des sujets de choix.
Comme dans Anna Bolena et Maria Stuarda, les deux précédents opéras de la « trilogie anglaise» de Donizetti, l'enchevêtrement du pouvoir politique et des intérêts égoïstes des puisssants constitue le conflit fondamental qui anime l'intrigue. L'opéra tourne autour de la demande que la reine vieillissante Élisabeth I adresse à son ancien amant Devereux, le comte d'Essex. Suite à son implication dans les affaires de l'État et à l'accusation de haute trahison qui en a résulté, Devereux se retrouve dépendant à la fois politiquement et sentimentalement de la reine : s'il ne parvient pas à satisfaire ses attentes, il mourra. La situation est d'autant plus explosive qu'il entretient une relation amoureuse avec Sara, l'épouse de son meilleur ami, le duc de Nottingham, qui est aussi un acteur clé dans les jeux de pouvoir puisqu'il est le seul à avoir plaidé la cause de Roberto dans l'affaire d'État susmentionnée.
La politique sans raison
Ce concept permet à Donizetti de se référer dans Roberto Devereux aux deux opéras précédents et aux thèmes standard de la musique dramatique de l'époque en Italie. Mais il franchit aussi un pas décisif. Le thème fondamental du romantisme italien, tant dans la littérature que sur la scène de l'opéra, est la passion humaine débridée, menacée par l'arbitraire politique et l'oppression sociale. Leur rébellion héroïque et futile contre le despotisme et le destin, ainsi que l’échec inévitable des rêves d'autodétermination et de vie libre, ont donné aux héros romantiques (par exemple dans les opéras de Bellini ou les romans historiques d'Ugo Foscolo ou d'Alessandro
Manzoni) leur grandeur tragique et sont devenus leur trait distinctif — résonnant particulièrement dans le premier tiers du dix-neuvième siècle, marqué par des turbulences politiques. L'intensité émotionnelle et la nature sans équivoque des personnages tendent vers un comportement obsessionnel et autodestructeur, qui devient de plus en plus la force motrice des drames de Donizetti. Il en va de même pour le fait que, contrairement à Norma de Bellini ou à Gualtiero dans Il pirata, nous ne pouvons pas nous identifier à des personnages tels que Devereux ou Nottingham.
Elisabetta, bien sûr, comme son père Enrico (Henri VIII) dans Anna Bolena, incarne le souverain moralement corrompu et arbitraire qui n'hésite pas à recourir au meurtre et à la torture pour imposer sa volonté. Mais il n'y a pas de victimes innocentes dans Roberto Devereux. Les personnages ont leur propre morale et ne peuvent être compris qu'en fonction de celle-ci, plutôt que par le biais d'un système de valeurs externe. Par exemple, pour comprendre l'intrigue, il est tout à fait indifférent que les accusations portées contre Devereux soient exactes ou non d'un point de vue juridique. Si l'on considère Roberto Devereux dans le contexte de l'œuvre de Donizetti, il présente une vision presque fataliste et sans espoir de la société et de l'histoire. Le pouvoir politique conduit inévitablement à des abus et à l'arbitraire en raison des passions incontrôlables de l'homme. Les conflits individuels deviennent le reflet des événements politiques : tous deux développent leur propre dynamique qui échappe au contrôle de la raison.
Donizetti emprunte de nouvelles voies
Bien entendu, la forme musicale que prend la situation dramatique est toujours au cœur de l'opéra. À première vue, cette partition semble
dépourvue des climax spectaculaires que l'on trouve dans d'autres opéras de Donizetti. Il n'y a pas de confrontation enflammée entre deux voix féminines comme dans Anna Bolena, pas d'adieu à la vie exquisément mélodique comme dans Maria Stuarda, pas de grande scène d'ensemble saturée de sons comme dans le premier final de Lucia di Lammermoor, et certainement rien qui ressemble à l'ultime scène de folie romantique de ce même opéra. Mais Donizetti a atteint un degré d'unité et de congruence entre le contenu émotionnel et la forme musicale qui dépasse tout ce que l'on trouve dans ses autres opéras. On le voit particulièrement dans les scènes finales des deuxième et troisième actes. D'une durée d'à peine vingt minutes, le deuxième acte, relativement court, occupe une position dramatique clé dans l'intrigue de l'opéra et se termine par un affrontement d'une importance capitale. Comme souvent dans les opéras de Donizetti, celui-ci est déclenché par un hasard fatidique, à savoir la découverte par Elisabetta d'une écharpe offerte à Devereux par Sara, son amante secrète, dans le final du premier acte. Le fait que les trois intrigues atteignent leur point culminant au même moment est crucial pour l'effet de cette scène. Ce seul incident donne simultanément aux trois personnages principaux de nouvelles informations et modifie leurs perspectives. Elisabetta a la preuve que Devereux lui a menti. Il doit à son tour renoncer à ses espoirs opportunistes de promotion politique et de réalisation érotique de soi. Il se rend compte que sa vie est sérieusement menacée après que son mensonge a été mis à jour, car l'écharpe révèle également la vérité à Nottingham, le faisant passer d'ami à ennemi mortel de l'accusé. La tentative immédiate de Nottingham d'exercer une vengeance sanglante sur Devereux est interprétée par la Reine comme l'expression de sa loyauté envers son pays et de sa fidélité personnelle envers elle. Sur le plan musical,
la scène est conçue comme une suite de trois sections qui se développent avec le soutien permanent de l'instrumentation, de l'expression émotionnelle et de l'intensité tonale. Il y a d'abord le duo entre Elisabetta et Nottingham, qui se transforme en trio avec l'apparition de Devereux et se termine par un grand concertato, spectaculaire pièce d'ensemble avec chœur.
Les remords viennent trop tard
Pour la fin du troisième acte, une aria finale à plusieurs sections a été composée pour la prima donna. Elle place à nouveau la souveraine au cœur de l'action dans une intrigue dominée par la dynamique des processus historiques et politiques. Les remords qu'Elisabetta exprime au début de l'aria arrivent trop tard et la machine de la justice qui a été mise en marche dans le final du deuxième acte ne peut plus être arrêtée. Donizetti fait ici un indéniabl clin d'œil à l'autosatisfaction pathétique des héros romantiques tels qu'Edgardo dans Lucia di Lammermoor ou Gennaro dans Lucrezia Borgia. Cependant, l'apitoiement sur soi et les dénégations larmoyantes ont été transférés d'un rôle principal masculin à un rôle féminin. En ne réservant plus cette effusion d'émotion à un genre particulier, Donizetti souligne l'universalité de sa compréhension de l'histoire et indique clairement qu'Elisabetta agit avant tout en tant que monarque, plutôt qu'en tant que femme. De prime abord, Nottingham peut sembler responsable de la mort de Devereux, mais en fin de compte, il n'est que l'instrument d'un processus incontrôlable. Dans le final de cet opéra, « l'amour violent » d'Elisabetta envoie donc ceux qui exécutent sa volonté à la destruction : la nature despotique et la futilité politique de la condamnation à mort de Devereux sont évidentes.
Roberto Devereux poète
Un miroir tendu au cœur de la cour d'Élisabeth
Comme beaucoup d'aristocrates de son époque, Robert Devereux s'est adonné — non sans talent — à l'art de la poésie. Brefs sonnets ou pièces plus longues, les œuvres du 2e comte d'Essex sont le reflet des joutes amoureuses et politiques de la cour d'Élisabeth Ire et participent au divertissement des dames et gentilshommes qui composent ce fascinant microcosme. En voici quelques exemples choisis.
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Can she excuse my wrongs
Can she excuse my wrongs (Peut-elle excuser mes torts ?) semble s'adresser directement à Élisabeth. Écrit avant 1594, bien avant le temps des complots et de la disgrâce, il y est déjà question pour un amant de s'y faire pardonner une offense et ce dans le plus pur style pétrarquéen. John Dowland, le célèbre luthiste, mettra plus tard le poème en musique et l’intégrera à son First Booke of Songs en 1597 :
Can she excuse my wrongs with Virtue's cloak?
Shall I call her good when she proves unkind?
Are those clear fires which vanish into smoke?
Must I praise the leaves where no fruit I find?
No, no; where shadows do for bodies stand, That may'st be abus'd if thy sight be dim.
Cold love is like to words written on sand, Or to bubbles which on the water swim.
Wilt thou be thus abused still,
Seeing that she will right thee never?
If thou canst not o'ercome her will, Thy love will be thus fruitless ever.
Was I so base, that I might not aspire
Unto those high joys which she holds from me?
As they are high, so high is my desire, If she this deny, what can granted be?
If she will yield to that which reason is, It is reason's will that love should be just.
Dear, make me happy still by granting this, Or cut off delays if that I die must.
Better a thousand times to die
Than for to love thus still tormented:
Dear, but remember it was I Who for thy sake did die contented.
Peut-elle excuser mes torts, drapée dans sa vertu ?
Puis-je la dire honnête quand elle se montre cruelle ?
Est-ce que les flammes claires disparaissent en fumée ?
Dois-je louer le feuillage quand je ne trouve aucun fruit ?
Non, non, là où les ombres se tiennent à la place des corps,
Ta vue peut te tromper si elle est faible.
L'amour froid ressemble aux mots écrits dans le sable
Ou aux bulles qui flottent sur l'eau.
Te laisseras-tu ainsi abuser
Puisqu'elle ne te rendra jamais justice ?
Si tu ne parviens pas à la faire fléchir,
Ton amour restera pour toujours infructueux.
Ai-je été si vil pour n'avoir droit
À ces grandes joies dont elle me prive ?
Elles sont aussi grandes que mon désir.
Si elle me les refuse, que m'accordera-t-on ?
Si elle cède à ce qu'est la raison,
La raison même veut que l'amour soit juste.
Ma chère, rends-moi heureux en m'accordant ceci
Ou abrège mes souffrances et fais-moi mourir.
Mieux vaut mille fois mourir
Que de vivre ainsi tourmenté :
Mais ma chère, rappelle-toi
Que pour toi je meurs heureux.
Muses no more but mazes
Muses no more but mazes (Qu'on ne vous appelle plus muses, mais dédales) évoque quant à lui
l'influence grandissante sur la reine d'un rival de Devereux, Sir Walter Raleigh. Raleigh aurait intrigué pour empêcher le mariage d'Essex avec Frances Walsingham en 1590. La plume du poète, oscillant entre lyrisme et satire, venge cet affront en peignant son ennemi sous les traits d'un vulgaire corbeau :
Muses no more, but mazes be your names
When discord's sound shall mar your concord sweet
Unkindly now your careful fancy frames, When fortune treads your favours under feet; But foul befall that cursed cuckoo's throat
That so hath crossed sweet Philomela's note.
ou encore d'un perroquet :
And all unhappy hatched was that bird, That parrot-like can never cease to prate; But most untimely spoken was that word, That brought the world in such a woeful state That love and liking quite are overthrown And in their place are grief and sorrows grown.
avant de l'assimiler, dans la strophe finale, à un âne :
But since the world is at this woeful pass, Let love's submission honour's wrath appease. Let not a horse be mated with an ass, Nor hateful tongue a happy heart disease; So shall the world commend a sweet conceit, And humble faith on heavenly favour wait.
Qu'on ne vous appelle plus muses, mais dédales
Quand le son de la discorde entache votre douce concorde
Et que sans ménagement votre volonté prudente s'en mêle,
Quand la fortune foule aux pieds vos faveurs ;
Que le malheur frappe à la gorge ce maudit corbeau
Qui a tant fâché la note du doux rossignol.
Et c'est fort malheureux que son œuf ait éclos, Lui qui, tel un perroquet, ne cesse de jacasser ;
Mais plus fâcheux encore, il a prononcé le mot
Qui a mené le monde à cet état déplorable, D'où l'amour et la sympathie ont été chassés
Et où tristesse et chagrin les ont remplacés.
Mais puisque le monde est dans cette triste passe, Laissons la soumission de l'amour apaiser la colère de l'honneur. Ne laissons pas le cheval être accouplé à l'âne
Ni la langue pleine de fiel ravager le cœur rieur.
C'est ainsi que le monde exige un doux déguisement
Et que l'humble foi la faveur des cieux attend.
Seated between the old world and the new
Si la poésie d'Essex peut attaquer, elle sait également flatter. En 1595, Devereux compose un sonnet destiné à être représenté lors d'un « masque » mettant en scène un prince aveugle venu du Nouveau Monde, qu'Élisabeth guérit miraculeusement et qui se révèle être l'Amour en personne. Ces divertissements très prisés de la cour d'Élisabeth où musique, chant et poésie s'entremêlent servent bien souvent pour célébrer la gloire de la souveraine. Seated between the old world and the new (Située entre l'ancien monde et le nouveau) n'y fait pas exception.
Seated between the old world and the new A land there is no other land may touch, Where reigns a queen in peace and honour true; Stories or fables do describe no such.
Never did Atlas such a burthen bear
As she in holding up the world oppressed, Supplying with her virtue everywhere, Weakness of friends, errors of servants best.
No nation breeds a warmer blood for war, And yet she calms them with her majesty. No age hath ever wit refined so far,
And yet she calms them by her policy. To her thy son must make his sacrifice, If he will have the morning of his eyes.
Située entre l'ancien monde et le nouveau
Est un pays qu'aucun autre ne peut atteindre, Où règne une reine dans la paix et l'honneur ; Les histoires et les fables n'en ont jamais décrit de telle.
Jamais Atlas n'a porté de fardeau tel De soutenir le monde opprimé comme elle, De sa vertu partout elle rachète
La faiblesse des amis, les erreurs des serviteurs.
Aucune nation n'eut autant soif de guerre, Et pourtant elle les calme de sa majesté.
Aucune époque n'a jamais été si raffinée,
Et pourtant elle les calme par sa politique.
C'est à elle que ton fils doit faire son sacrifice, S'il veut avoir le matin dans son regard.
The Passion of a Discontented Mind
Enfin, la longue complainte pénitentiaire The Passion of a Discontented Mind (La Passion d'un esprit malheureux), est le chant du cygne d'un Devereux prisonnier de la Tour de Londres, rédigé, selon la légende, peu avant son exécution. En 1612, soit onze ans après le coup de hache, John Dowland mettra le début du poème en musique dans A Pilgrimes Solace, prenant pour titre le vers liminaire « From silent night, true register of moans » (« De la nuit silencieuse, vrai registre des gémissements »).
From silent night, true register of moans, From saddest Soul consumed with deepest sins, From heart quite rent with sighs and heavy groans, My wailing Muse her woeful work begins. And to the world brings tunes of sad despair, Sounding nought else but sorrow, grief and care.
Sorrow to see my sorrow's cause augmented, And yet less sorrowful were my sorrows more: Grief that my grief with grief is not prevented, For grief it is must ease my grieved sore. Thus grief and sorrow cares but how to grieve, For grief and sorrow must my cares relieve.
The wound fresh bleeding must be staunched with tears Tears cannot come unless some grief precede; Griefs come but slack, which doth increase my fears. Fears, lest for want of help I still should bleed. Do what I can to lengthen my life's breath, If tears be wanting, I shall bleed to death.
De la nuit silencieuse, vrai registre des gémissements, De l'âme la plus triste, consumée par les péchés les plus profonds, Du cœur tout entier déchiré de soupirs et de lourds grognements, Ma muse plaintive commence son triste travail. Et au monde, elle apporte des airs de triste désespoir, Ne sonnant rien d'autre que le chagrin, la peine et l'inquiétude.
Chagrin de voir s'accroître la cause de mon chagrin, Et pourtant plus nombreux mes chagrins pèseraient moins :
Peiné de ne pas voir que ma peine empêchée par la peine, Puisque la peine doit soulager l'endroit de la peine. Car l'affliction et la douleur ne se soucient que de la façon de s'affliger, Car le chagrin et la peine doivent soulager mes soucis.
La plaie qui saigne encore doit être étanchée par des larmes. Les larmes ne peuvent venir que si elles sont précédées d'un chagrin ; Les chagrins ne viennent que mollement, ce qui accroît mes craintes, Des craintes, de peur que, faute d'aide, je ne saigne encore.
Je fais ce que je peux pour prolonger le souffle de ma vie,
Si les larmes manquent, je saignerai à mort.
Bel exemple d'ironie tragique de la part du poète qui déclarait dans Can she excuse my wrongs pouvoir mourir « contented » de la main d'Élisabeth. C'est en effet ainsi qu'il périt, mais à l'heure de la sentence, il est au contraire « discontented »… Si les spécialistes disputent encore et encore la paternité d'une partie des poèmes attribués à Robert Devereux, ceux-ci n'en constituent pas moins un témoignage précieux des mœurs d'une société où s'entremêlent pouvoir et sentiment. Quelle que soit la main qui ait réellement tenu la plume, elle nous offre la possibilité fascinante de regarder, à plus de cinq cents ans de distance, directement dans un miroir tendu au cœur de la cour d'Élisabeth.
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La pièce de Corneille que Corneille aurait aimé écrire
Nicolas Ducimetière
Fondation Martin Bodmer
Les sœurs Brontë, les frères Goncourt… et les deux Corneille ! Cette « gémellité » littéraire n'est pas aujourd'hui des plus connues, mais Thomas Corneille (1625-1709) bénéficia pourtant d'une renommée comparable à celle de son aîné Pierre. De dix-neuf années plus jeune, Thomas mena une existence décalquée sur la vie de son frère. Comme ce dernier, il fut formé en collège jésuite ; comme ce dernier, il étudia le droit ; comme ce dernier, il épousa une demoiselle de Lampérière (Marguerite, la sœur de Marie, l'épouse de Pierre Corneille) ; comme ce dernier, il se lança dans une carrière de dramaturge et connut le succès ; comme ce dernier, il entra à l'Académie française, reprenant en 1684 le siège de son frère défunt. L'œuvre dramaturgique de Thomas Corneille fut considérable et considérée. Il commença, comme son frère (vous avez compris le principe !), par de courtes comédies inspirées de pièces espagnoles, avant de passer à la noble tragédie en 1656. Dès son coup d'essai, ce fut un triomphe : sa pièce Timocrate, tirée du roman Cléopâtre de La Calprenède, enchaîna une série record de représentations. Au total, seul ou en collaboration, il écrivit une quarantaine de pièces jusqu'en 1679, touchant à tous les genres, de la pièce à machine à la comédie-ballet et à l'opéra, en passant par la tragédie classique ou à sujet « moderne » : cet éclectisme le distinguait enfin de son aîné ! Loin de provoquer
une jalousie entre les frères, ces succès et l'estime partagée du public augmentèrent leur affection mutuelle et leur proximité, tant dans leur quotidien que dans leur travail d'écriture. Thomas refusait modestement toute comparaison avec l'œuvre de son frère qu'il appelait souvent « le grand Corneille », pour bien marquer le distinguo qui s'opérait dans son esprit. Quant à Pierre, il avouait volontiers qu'il aurait aimé écrire lui-même l'une des meilleures tragédies de son cadet :
Le Comte d'Essex. Le destin tragique de Robert Devereux, deuxième comte d'Essex, mort sur l'échafaud en 1601, avait en effet inspiré rapidement les dramaturges français, La Calprenède livrant sa version pour les planches dès 1637-1638. Quarante ans plus tard, le 7 janvier 1678, Corneille cadet présentait sa propre pièce au théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, en maintenant la trame générale (Essex condamné pour raison d’État, en dépit de la volonté d'une reine toujours amoureuse), mais en supprimant des épisodes jugés fantaisistes (comme la bague offerte par la reine en gage de pardon). Quelques jours avant la première, selon Le Mercure galant, la pièce avait « fait assez de bruit par quelques lectures » pour susciter l'écriture d'une tragédie concurrente. Présentant des personnages écartelés entre amour et devoir, la pièce de Corneille cadet remporta un vif et durable succès jusqu'au XIXe siècle.
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Stefano Montanari
Direction musicale
Diplômé de violon et de piano, Stefano Montanari se spécialise en musique de chambre à Florence et à Lugano. De 1995 à 2012, il est violon solo de l'Accademia Bizantina de Ravenne, dirigée par Ottavio Dantone, avec laquelle il se produit dans le monde entier. Il enseigne à l'Académie internationale de musique ClaudioAbbado de Milan et publie une méthode de violon baroque. En parallèle, il mène une carrière de chef d'orchestre au Teatro Donizetti de Bergame, à la Fenice de Venise, et dirige dès lors dans le monde entier : à Novare, Mantoue, Toronto et aux Arènes de Vérone, comme à l'Opéra de Monte Carlo ou encore au Théâtre Bolchoï de Moscou. Il se produit également au clavier, accompagnant et dirigeant du clavecin ou du pianoforte et participe à un projet d'édition critique d'opéras du XIXe siècle mené par la Haute École des Arts de Berne. Il a obtenu un Diapason d'or pour son enregistrement des Sonates pour violon op. 5 de Corelli et son album O Solitude, avec Andreas Scholl et l'Accademia Bizantina, a été nommé pour les Grammy Awards 2012.
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Diplômée en lettres et histoire de l'art de l'École normale supérieure de Paris, Mariame Clément signe sa première mise en scène en 2004 avec Il signor Bruschino/Gianni Schicchi à l'Opéra de Lausanne, déjà en collaboration avec Julia Hansen pour la scénographie. Depuis, elle multiplie les productions sur les scènes les plus prestigieuses, de l'Opéra de Paris à Covent Garden, en passant par Dresde, Berne et Athènes. Elle aborde un répertoire varié allant du baroque au contemporain, comprenant des créations comme Les Pigeons d'argile de Philippe Hurel (Toulouse, 2014) ou des raretés comme Barkouf d'Offenbach (Opéra national du Rhin, 2018), meilleure redécouverte aux Opera Awards 2019. En 2020, sa production de Don Quichotte pour le Festival de Bregenz remporte le prix de la meilleure production de l'année au Österreichischer Musiktheaterpreis. Après Anna Bolena (21-22), Maria Stuarda (22-23) et Roberto Devereux (23-24) au Grand Théâtre, elle mettra en scène en août 2024 les Contes d'Hoffmann d'Offenbach au Festival de Salzbourg.
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Julia Hansen
Scénographie et costumes
Née à Hambourg, Julia Hansen est scénographe et créatrice de costumes pour l'opéra, le théâtre et la danse. Ses réalisations la mènent, entre autres, au Glyndebourne Festival pour Il turco in Italia, au Teatro Real de Madrid pour Achille in Sciro, au Théâtre des Champs-Élysées pour Il ritorno d'Ulisse in patria, au Theater an der Wien pour Castor et Pollux et The Fairy Queen, au Royal Opera House pour L'Étoile et à l'Opéra de Paris pour Hänsel und Gretel. Elle conçoit également des expositions comme Passion au Deutsches Hygiene-Museum de Dresde. Parmi diverses récompenses, elle reçoit le premier prix du Syndicat professionnel de la critique français pour les décors et costumes de Platée à Strasbourg. Elle a récemment réalisé les décors et les costumes de Carmen à Santa Fe, de Achille in Sciro au Teatro Real de Madrid, de L'Affaire Makropoulos à Malmö et de Don Giovanni à Glyndebourne. Au Grand Théâtre, elle a signé la scénographie et les costumes d'Anna Bolena (21-22), de Maria Stuarda (22-23) et de Robert Devereux (23-24) aux côtés de Mariame Clément.
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Ulrik Gad
Lumières
Originaire du Danemark, Ulrik Gad est diplômé de l'École nationale danoise des arts du spectacle de Copenhague, où il a enseigné le design de lumières de 2009 à 2017. Il met son savoir à la disposition d'une grande variété d'arts, de la scène au cinéma, en passant par l'architecture. Très actif en Scandinavie, Ulrik Gad éclaire les scènes du Théâtre Royal de Copenhague, du Théâtre de Aarhus, des opéras de Göteborg et Malmö, ainsi que le Théâtre dramatique royal de Stockholm. À l'opéra, il éclaire La bohème, Madame Butterfly et Don Giovanni à Copenhague. Il collabore également à des productions théâtrales avec des metteurs en scène renommés tels que Michael Thalheimer ou encore Katie Mitchell. Il signe également les lumières de Der fliegende Holländer et Die Zauberflöte au Norrlandsoperan (Suède). Au Grand Théâtre, il a collaboré à l'éclairage de l'ensemble de la Trilogie Tudors mise en scène par Mariame Clément.
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Clara Pons
Dramaturgie et vidéos
Dramaturge du Grand Théâtre depuis 2019, Clara Pons a étudié la philosophie et le piano avant de se tourner vers la vidéo et le théâtre. Elle a travaillé comme assistante à la mise en scène sur les scènes internationales. Son adaptation du Schwanengesang de Schubert a été montrée notamment à la Monnaie, au Komische Oper Berlin, au Theater an der Wien et au Norske Opera Oslo. En 2013, elle a présenté son film Irrsal/Forbidden Prayers dédié aux lieder de Hugo Wolf à la Tonhalle de Düsseldorf, puis en tournée en compagnie de plusieurs orchestres, dont le Philharmonique de Rotterdam. S'en est suivi en 2015 le film Wunderhorn, une adaptation des lieder de Mahler et en 2017, Harawi de Messiaen. Son dernier film, Lebenslicht, adapté des cantates de Bach et présenté en première mondiale au Concertgebouw Brugge en janvier 2019, est le fruit de la collaboration avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent. Clara Pons travaille aussi comme vidéaste pour la scène lyrique ; son travail interroge la relation entre narration, musique et image.
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Elsa Dreisig
Elisabetta Reine d'Angleterre — Soprano
Franco-Danoise, Elsa Dreisig fait ses études au CNSM de Paris et à la Hochschule für Musik de Leipzig. En 2016, elle remporte le « Premier Prix féminin » au concours Operalia-Plácido Domingo. Elle est par ailleurs nommée « Jeune artiste de l'année » par le magazine Opernwelt et « Révélation artiste lyrique » aux Victoires de la musique classique. De 2015 à 2017, elle est membre de l'opéra Studio du Staatsoper de Berlin. Elle fait ensuite ses débuts à l'Opéra national de Paris (Pamina), à l'Opéra de Zurich (Musetta), au Festival d'Aix-en-Provence (Micaëla) et à Genève (Anna Bolena) ainsi qu'avec le Philharmonique de Berlin, à Salzbourg, Lucerne et à Paris (La Création de Haydn). En 2023, elle fait ses débuts au Wiener Staatsoper où elle interprète le rôle-titre de Manon ainsi qu'à La Scala de Milan en Comtesse Almaviva dans Les Noces de Figaro. En 2024, elle débute dans le rôle de Mimi (La Bohème) à Trondheim en Norvège et dans celui d'Elisabetta dans Robert Devereux au Grand Théâtre de Genève.
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Ekaterina Bakanova
Elisabetta Reine d'Angleterre — Soprano
D'origine russoukrainienne, Ekaterina Bakanova a étudié le chant, le piano et l'accordéon. Elle est lauréate de nombreux prix internationaux : Premier Prix du Concours AsLiCo en 2012 avec le rôle-titre de Lucia di Lammermoor ; prix Giulietta du meilleur jeune talent féminin au Festival des Arènes de Vérone en 2015 ; à Londres, l'Opera Award 2016 de la meilleure jeune chanteuse. Elle se produit sur les grandes scènes mondiales : Teatro Real de Madrid, Opéra royal de Versailles, Semperoper de Dresde, Liceu de Barcelone, Opera de Zurich, Covent Garden de Londres où elle triomphe dans le rôle-titre de La traviata. Elle a travaillé avec des chefs tels que Fabio Luisi, Myung Whun Chung, JeanChristophe Spinosi et des metteurs en scènes tels que Achim Freyer, Calixto Bieito, Robert Carsen ou encore Richard Eyre. Nommée ambassadrice de la culture italienne en 2020 par le représentant du Parlement européen en Italie, elle s'implique également dans de nombreuses actions sociales et de solidarité.
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Stéphanie d'Oustrac
Sara, Duchesse de Nottingham — Mezzo-soprano
Stéphanie d'Oustrac étudie le chant lyrique Conservatoire national supérieur de musique de Lyon, où elle obtient un Premier prix. Après ses débuts avec Les Arts Florissants et William Christie, elle incarne de nombreuses héroïnes baroques, notamment dans Médée de Charpentier, Armide et Atys de Lully. Véritable tragédienne, elle s'épanouit dans des rôles comme Carmen, Sesto (La clemenza di Tito), Rosine (Il barbiere di Siviglia), Charlotte (Werther), Phèdre (Hippolyte et Aricie) et Cassandre (Les Troyens). En 2002, elle est nommée « Révélation artiste lyrique de l'année » aux Victoires de la musique. Elle est nommée aux International Opera Awards 2022, catégorie « Female singer ». Elle est l'invitée régulière des grands festivals et des grandes scènes d'opéra. Au Grand Théâtre, elle a été Giovanna dans Anna Bolena avant de tenir le rôle-titre de Maria Stuarda, et de clôturer la Trilogie des Tudors mise en scène par Mariame Clément avec Sara dans Roberto Devereux.
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Aya Wakizono
Sara, Duchesse de Nottingham — Mezzo-soprano
Née au Japon, Aya Wakizono est diplômée de l'Université des Arts de Tokyo. Elle a participé à la masterclass de la soprano italienne Mariella Devia à Tokyo en 2011 et atteint la demi-finale du concours international allemand Neue Stimmen 2013. Une bourse du gouvernement japonais lui permet de déménager en Italie pour poursuivre ses études au Conservatoire Arrigo Boito de Parme. Elle intègre l'Accademia Rossiniana du Rossini Opera Festival 2014 à Pesaro, où elle incarne la marquise Melibea dans Il viaggio a Reims. En 2014, elle est membre de l'Accademia del Teatro alla Scala de Milan, où elle a fait ses débuts en dans le rôle d'Angelina dans une version jeune public de La Cenerentola. En 2015
Aya Wakizono chante Meg (Falstaff) au Royal Opera House à Oman. Particulièrement remarquée dans le répertoire belcantiste, on retrouve parmi ses rôles phares Rosina (Le Barbier de Séville), Angelina (La Cenerentola), Marianna (Il signor Bruschino), Cherubino (Les Noces de Figaro), Donna Elvira (Don Giovanni) et Dorabella (Così fan tutte).
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Edgardo Rocha
Roberto Devereux, comte d'Essex — Ténor
Musicien polyvalent, Edgardo Rocha étudie le piano, la direction et le chant à Montevideo puis en Italie, avant de faire ses débuts en Gianni di Parigi au Festival de Martina Franca en 2010. Spécialiste du répertoire rossinien, il chante L'italiana in Algeri, Le Comte Ory, Il turco in Italia, La gazza ladra, Il barbiere di Siviglia et Belfiore dans Il viaggio a Reims à Vienne, Madrid, Naples, Zurich, Dresde et Hambourg, de même que La donna del lago au Festival de Salzbourg. Il se produit aussi en Iago dans Otello à La Scala, dans Don Pasquale, I puritani et Les Pêcheurs de perles à Nancy, Stuttgart et Florence. Il chante La Cenerentola à Stuttgart, Séville, Lausanne, Monte- Carlo, en tournée européenne aux côtés de Cecilia Bartoli. Familier du public romand pour ses prestations dans Il barbiere di Siviglia à Lausanne, il fait également ses débuts sur la scène genevoise dans La Cenerentola en 20-21 avant de revenir pour Anna Bolena en 21-22 et en 22-23 dans L'Éclair et dans Maria Stuarda.
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Mert Süngü
Roberto Devereux, comte d'Essex — Ténor
Né à Istanbul, Mert Süngü se forme au Conservatoire de l'Université Mimar-Sinan de la ville, puis à l'École italienne d'opéra de Bologne. Il suit également des masterclasses, dont celles de George Shirley, Luciana Serra, Rudolf Piernay, Edith Wiens, Francisco Araiza. Il chante Mozart : Ferrando (Così fan tutte), Don Ottavio (Don Giovanni), Tamino (La Flûte enchantée); Rossini : Ilo (Zelmira), Erisso (Maometto Secondo), Argirio (Tancredi), Idreno (Semiramide), Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Don Ramiro (Cenerentola), le Stabat Mater. Mais aussi : Tonio (La Fille du régiment), Lanciotto (Francesca da Rimini), Nadir (Les Pêcheurs de perles). Il a également incarné Alfred (La Chauve-Souris) au Deutsche Oper de Berlin et à Dresde, Gennaro (Lucrezia Borgia) au Capitole de Toulouse, Pâris (La Belle Hélène) au Théâtre du Châtelet, le Comte Libenskof (Il viaggio a Reims) au Bolchoï de Moscou, ainsi que Raoul (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève.
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Nicola Alaimo
Le Duc de Nottingham — Baryton
Prix Abbiati 2016, Nicola Alaimo se produit sur les grandes scènes lyriques internationales (Metropolitan Opera, La Scala de Milan, Teatro Regio de Turin, Festival de Salzbourg, Royal Opera House de Londres, Teatro Real de Madrid, Deutsche Oper de Berlin…) et est régulièrement invité au Festival Rossini de Pesaro, ou il interprète entre autres le rôle-titre de Guillaume Tell. Il chante également Simon Boccanegra (rôletitre) à Anvers, Adriana Lecouvreur à Palerme, La forza del destino au Metropolitan Opera, La Bohème à Bologne, Le Comte Ory et Il pirata à La Scala de Milan. Il s'est également produit aux Arènes de Vérone dans Il barbiere di Siviglia et dans Simon Boccanegra à l'Opéra national de Paris En 2018, il enregistre un disque d'airs de Rossini, « Largo al Factotum », chez Bongiovanni. Ses engagements futurs comprennent Falstaff à Venise et Tokyo, L'italiana in Algeri et La Cenerentola à Zurich, I due Foscari à Chicago et Guillaume Tell à Liège. Il a clôturé la saison 22-23 du Grand Théâtre dans le rôle-titre du Nabucco de Christiane Jatahy.
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Luca Bernard
Lord Cecil — Ténor
Né à Zurich, le ténor lyrique Luca Bernard a acquis ses premières expériences sur scène en tant que membre des Zürcher Sängerknaben. Il a étudié le piano et la composition à la ZHdK puis le chant. En 2017, il est Ottokar dans Der Zigeunerbaron puis en 2018 Stanislas dans Der Vogelhändler à l'Operettenbühne Hombrechtikon. De 2019 à 2021 on l'a entendu dans une grande variété de rôles à l'Opéra de Zurich en tant que membre de l'International Opera Studio. Au cours de la saison 21/22, il a chanté à l'Opéra Maggio Fiorentino de Florence, où il a interprété Gastone (La traviata), Jaquino (Fidelio) et Scaramuccio (Ariadne auf Naxos). Au Festival de Glyndebourne 2022, il se produit dans le rôle d'Ernesto dans Don Pasquale. Pour la saison 23-24, il fait partie du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.
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William Meinert
Sir Gualtiero Raleigh — Basse
Diplômé du programme
Cafritz Young Artist du Washington National Opera, où il interprète Sarastro dans Die Zauberflöte, William Meinert est lauréat des concours Shreveport Opera Mary Jacobs Smith Singer of the Year 2022 et de la Houston Grand Opera Eleanor McCollum Competition 2019. Il chante le Commendatore (Don Giovanni) à Baltimore, Commentator dans Scalia/ Ginsburg de Derrick Wang (Opera North), Vodník dans Rusalka (Madison Opera) et le Duc dans Roméo et Juliette de Gounod (Pensacola Opera). Artiste en résidence du Santa Fe Opera, il y interprète Hjarne et Corbin lors de la première mondiale de The Thirteenth Child de Poul Ruders en 2019. Il s'est produit dans les Vêpres de Monteverdi avec les American Bach Soloists et le Messie de Haendel avec le Washington Bach Consort. Au GTG, membre du Jeune Ensemble, il était le Grand Prêtre de Baal dans Nabucco, Charles Quint dans Don Carlos ou encore l'Oracle dans Idoménée
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Ena Pongrac
Un page — Mezzo-soprano
La mezzo-soprano croate Ena Pongrac a été formée aux Universités des Arts de Graz et de Berlin. Elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni). Les rôles contemporains font également partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d'Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d'Arash Safaian. Au cours de la saison 18-19, Ena Pongrac a été membre de l'Opernstudio du Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Der Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madame Butterfly. Elle a été membre de l'ensemble du Theater Basel pour la saison 20-21, ainsi que du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour 22-23, où on a entre autres pu l'entendre dans le rôle d'Anna Kennedy dans Maria Stuarda.
Débuts au GTG
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Sebastià Peris
Un membre de la famille Nottingham — Baryton
Originaire de Valence en Espagne, Sebastià Peris, membre du chœur du Grand Théâtre de Genève, commence des études d'économie à l'Université de sa ville natale avant de se tourner vers le chant lyrique en entrant au prestigieux Conservatorio Superior de Música Joaquín Rodrigo. Il a interprété des rôles tels que Figaro et le Comte dans Le nozze di Figaro et Papageno dans Die Zauberflöte ; Marcello et Schaunard dans La Bohème ; Moralès et Dancaïre dans Carmen ; Peter dans Hänsel und Gretel ou encore Junius dans The Rape of Lucretia. En 2016, il remporte le premier prix du concours de la Société wagnérienne de Madrid et reçoit une bourse pour se rendre aux Bayreuther Festspiele 2017. Après un passage à l'Opera Studio du Deutsche Oper am Rhein Düsseldorf/Duisburg, Sebastià Peris devient artiste du Chœur du Grand Théâtre de Genève.
Sopranos
Fosca Aquaro
Iulia Elena Surdu
Nicola Hollyman
Jana Iliev
Mayako Ito
Victoria Martynenko
Martina Möller-Gosoge
Cristiana Presutti
Anna Samokhina
Edit Suta-Francescon*
Altos
Camille-Taos Arbouz*
Elise Bédènes
Audrey Burgener
Magali Duceau-Berly
Varduhi Khachatryan
Mi Young Kim
Céline Kot
Vanessa Laterza
Mariana Vassileva-Chaveeva
Ténors
Jaime Caicompai
Rémi Garin
Lyonel Grelaz
Sanghun Lee
José Pazos
Terige Sirolli
Georgi Sredkov
Bisser Terziyski
David Webb
Marin Yonchev
Louis Zaitoun
Basses
Peter Baekeun Cho
Romaric Braun
Nicolas Carré
Phillip Casperd
Christophe Coulier
Rodrigo Garcia
Igor Gnidii
Seong Ho Han
Vladimir Kazakov
Emerik Malandain*
Sebastià Peris
Dimitri Tikhonov
Figuration
Double d'Elisabetta
Bonnie Wyckoff
Elisabetta enfant
Garance Decker
Agathe Liechti
Prince James Timothée Galisson
Laquais
Harry Favarger Amine Melki
* remplaçants
Premiers violons
Bogdan Zvoristeanu
Abdel-Hamid El Shwekh
Roman Filipov
Yumiko Awano
Caroline Baeriswyl
Linda Bärlund
Elodie Berry
Stéphane Guiocheau
Aleksandar Ivanov
Guillaume Jacot
Yumi Kubo
Florin Moldoveanu
Bénédicte Moreau
Muriel Noble
Yin Shen
Salma Sorour
Michiko Yamada
Cristian Zimmerman
Seconds violons
Sidonie Bougamont
François Payet-Labonne
Claire Dassesse
Rosnei Tuon
Florence Berdat
Yesong Jeong
Ines Ladewig Ott
Claire Marcuard
Merry Mechling
Eleonora Ryndina
Claire Temperville
David Vallez
Cristian Vasile
Nina Vasylieva
Altos
Frédéric Kirch
Elçim Özdemir
Emmanuel Morel
Jarita Ng
Luca Casciato
Fernando Domínguez Cortez
Hannah Franke
Hubert Geiser
Stéphane Gontiès
Marco Nirta
Verena Schweizer
Catherine Soris Orban
Yan Wei Wang
Violoncelles
Lionel Cottet
Léonard Frey-Maibach
Gabriel Esteban
Hilmar Schweizer
Laurent Issartel
Yao Jin
Olivier Morel
Caroline Siméand Morel
Son Lam Trân
Contrebasses
Héctor Sapiña Lledó
Bo Yuan
Alain Ruaux
Ivy Wong
Mihai Faur
Adrien Gaubert
Gergana Kusheva
Nuno Osório
Zhelin Wen
Flûtes
Sarah Rumer
Loïc Schneider
Raphaëlle Rubellin
Jerica Pavli
Jona Venturi
Hautbois
Nora Cismondi
Simon Sommerhalder
Alexandre Emard
Clarinettes
Dmitry Rasul-Kareyev
Michel Westphal
Benoît Willmann
Camillo Battistello
Guillaume Le Corre
Bassons
Céleste-Marie Roy
Afonso Venturieri
Francisco Cerpa Román
Vincent Godel
Katrin Herda
Cors
Jean-Pierre Berry
Julia Heirich
Isabelle Bourgeois
Alexis Crouzil
Pierre Briand
Clément Charpentier-Leroy
Agnès Chopin
Trompettes
Olivier Bombrun
Giuliano Sommerhalder
Gérard Métrailler
Claude-Alain Barmaz
Laurent Fabre
Trombones
Matteo De Luca
Alexandre Faure
Vincent Métrailler
Andrea Bandini
Laurent Fouqueray
Tuba
Ross Knight
Timbales
Arthur Bonzon
Olivier Perrenoud
Percussions
Christophe Delannoy
Michel Maillard
Michael Tschamper
Pratique d'orchestre (DAS)
Anouch Papoyan, violon
Eleonora Dominijanni, violoncelle
Johan Kulcsár, cor
Production
Guillaume Bachellier, délégué production
Régie du personnel
Grégory Cassar Gateau, régisseur principal
Mariana Cossermelli, régisseur adjoint
Régie technique
Marc Sapin, superviseur et coordinateur
Vincent Baltz, coordinateur adjoint
Frédéric Broisin, régisseur de scène
Aurélien Sevin, régisseur de scène
Équipe artistique
Assistant à la direction musicale
Simone Ori
Assistant à la mise en scène
Luc Birraux
Assistant à la mise en scène GTG
Leonardo Piana
Animation vidéo
Claudia Rohrmoser
Directeur de la photographie
Son Doan
Chefs de chant
Xavier Dami
Jean-Paul Pruna
Régisseuse de production
Chantal Graf
Manon Launey
Régisseur
David Blunier
Régie surtitres
Saskia van Beuningen
Directeur artistique adjoint
Arnaud Fétique
Chargé de production artistique et casting
Markus Hollop
Assistante de production et responsable de la figuration
Matilde Fassò
Chargée d'administration artistique
Élise Rabiller
Responsable des ressources musicales
Eric Haegi
Régisseuse du Chœur
Marianne Dellacasagrande
Équipe technique
Directeur technique
Luc Van Loon
Adjointe administrative
Sabine Buchard
Régisseur technique de production
Catherine Mouvet
Chef de plateau
Stéphane Nightingale
Machinerie
Daniel Jimeno
Eclairages
Stéphane Gomez
Accessoires
Yoann Botelho
Annick Polo
Patrick Sengstag
Electromécaniciens
David Bouvrat
Son/Vidéo
Christian Lang
Jérôme Ruchet
Habillage
Cécile Cottet Nègre
Olga Kondrachina
Joëlle Müller
Perruques/Maquillage
Karine Cuendet (jusqu’à la 1e)
Christèle Paillard (jusqu’à la 1e)
Carole Schoeni (dès la 1e)
Ateliers costumes
Christine Nicod
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DIRECTION GÉNÉRALE
Directeur général
Aviel Cahn
Assistante administrative
Victoire Lepercq
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Secrétaire générale
Carole Trousseau
Attaché de direction et Chargé du contrôle interne
Swan Varano
Adjointe administrative
Cynthia Haro
DIRECTION ARTISTIQUE
Directeur artistique adjoint
Arnaud Fétique
Responsable de la planification
Marianne Dellacasagrande
Assistant à la mise en scène
Leonardo Piana
ADMINISTRATION ARTISTIQUE
Chargé de production artistique et casting
Markus Hollop
Chargée d'administration
artistique
Elise Rabiller
Assistante de production et responsable de la figuration
Matilde Fassò
RÉGIE DE SCÈNE
Régisseur-e général-e
NN
Régisseur
Jean-Pierre Dequaire
MUSIQUE
Chef de chant principal
Jean-Paul Pruna
Chefs de chant/Pianistes
Xavier Dami
Réginald Le Reun
Responsable ressources
musicales
Eric Haegi
Jeune Ensemble
Luca Bernard
Giulia Bolcato
Omar Mancini
William Meinert
Ena Pongrac
DRAMATURGIE ET DÉVELOPPEMENT CULTUREL
Dramaturge
Clara Pons
Rédacteur-traducteur
Christopher Park
Responsable développement culturel
Sabryna Pierre
Collaboratrice jeune public
Léa Siebenbour
CHŒUR
Chef des chœurs
Mark Biggins
Régisseure des chœurs
Marianne Dellacasagrande
Assistant régie des chœurs et logistique
Rodrigo Garcia
Sopranos
Fosca Aquaro
Chloé Chavanon
Nicola Hollyman
Iana Iliev
Mayako Ito
Victoria Martynenko
Martina Möller-Gosoge
Cristiana Presutti
Anna Samokhina
Iulia Elena Surdu
Altos
Elise Bédènes
Audrey Burgener
Magali Duceau
Varduhi Khachatryan
Mi-Young Kim
Céline Kot
Vanessa Laterza
Negar Mehravaran
Mariana Vassileva-Chaveeva
Ténors
Jaime Caicompai
Rémi Garin
Lyonel Grélaz
Sanghun Lee
José Pazos
Terige Sirolli
Georgi Sredkov
Bisser Terziyski
David Webb
Marin Yonchev
Louis Zaitoun
Basses
Romaric Braun
Nicolas Carré
Phillip Casperd
Aleksandar Chaveev
Peter Baekeun Cho
Christophe Coulier
Rodrigo Garcia
Igor Gnidii
Seong Ho Han
Vladimir Kazakov
Sebastià Peris Marco
Dimitri Tikhonov
BALLET
Directeur du Ballet
Sidi Larbi Cherkaoui
Directeur opérationnel du Ballet
Florent Mollet
Adjoint
Vitorio Casarin
Coordinatrice administrative
Léa Caufin
Maître de ballet principal
Manuel Renard
Danseuses
Yumi Aizawa
Céline Allain
Zoé Charpentier
Diana Dias Duarte
Zoe Hollinshead
Emilie Meeus
Stefanie Noll
Sara Shigenari
Madeline Wong
Danseurs
Jared Brown
Quintin Cianci
Oscar Comesaña Salgueiro
Ricardo Gomes Macedo
Armando Gonzalez Besa
Julio Leon Torres
Adelson Carlos Nascimento Santo Jr.
Juan Perez Cardona
Mason Kelly
Luca Scaduto
Geoffrey Van Dyck
Nahuel Vega
TECHNIQUE DU BALLET
Directeur technique du Ballet
Rudy Parra
Régisseur plateau
Alexandre Ramos
Régisseur lumières
Dylan Larcher
Technicien son & vidéo
Jean-Pierre Barbier
Service médical
Dr Victoria Duthon
Dr Silvia Bonfanti
(Hirslanden Clinique La Colline)
MÉCÉNAT ET SPONSORING
Responsable du mécénat
Frédérique Walthert
Adjointe administrative
Natalie Ruchat
PRESSE
Responsable presse et relations publiques
Karin Kotsoglou
Assistante presse
Sophie Millar
MARKETING & VENTES
Directeur Marketing & Ventes
Alain Duchêne
MARKETING
Responsable communication
digitale
Wladislas Marian
Social media and influencer manager
Alice Riondel
Graphiste
Sébastien Fourtouill
Vidéaste
Florent Dubois
Assistante communication
Corinne Béroujon Rabbertz
Coordinatrice communication
Paola Ortiz
Responsable développement clientèles privées et institutionnelles
Juliette Duru
BILLETTERIE
Responsable billetterie et du développement des publics
Christophe Lutzelschwab
Responsable adjoint-e développement des publics
NN
Collaboratrices billetterie
Hawa Diallo-Singaré
Jessica Alves
Feifei Zheng
ACCUEIL DU PUBLIC
Responsable accueil du public
Pascal Berlie
Agent-e-s d'accueil
Eric Aellen
Romain Aellen
Sélim Besseling
Michel Chappellaz
Laura Colun
Liu Cong
Raphaël Curtet
Yacine El Garah
Naomi Farquet
Arian Iraj Forotan Bagha
Marco Forti
Victoria Fragoso
Estelle Frigenti
David Gillieron
Nathan Gremaud
Emma Grigio
Youri Hanne
Margaux Herren
Benjamin Lechevrel
Lili Lesimple
Youssef Mahmoud
Ilona Montessuit
Margot Plantevin
Luane Rasmussen
Tanih Razakamanantsoa
Julia Rieder
Laure Rutagengwa
Illias Schneider
Doris Sergy
Rui Simao
Emma Stefanski
Quentin Weber
FINANCES
Responsable Finances
Florence Mauron-Fort
Comptables
Paola Andreetta
Andreana Bolea
Laure Kabashi
RESSOURCES HUMAINES
Responsable RH
Mahé Baer Ernst
Gestionnaires RH
Laura Casimo
Marina Della Valle
Alexia Dubosson
Annie Yeromian
INFORMATIQUE
Chef de service
Marco Reichardt
Administrateurs informatiques et télécoms
Lionel Bolou
Ludovic Jacob
ARCHIVES
Archiviste / Gestionnaire des collections
Anne Zendali Dimopoulos
CAFÉTÉRIA DU PERSONNEL
Coordinateur
Christian Lechevrel
Collaborateur buvette
Norberto Cavaco
Cuisinier
Olivier Marguin
TECHNIQUE
Directeur technique
Luc Van Loon
Adjointe administrative
Sabine Buchard
Collaboratrice administrative et comptable
Chantal Chappot
Régisseures techniques de production
Ana Martín del Hierro
Catherine Mouvet
BUREAU D'ÉTUDE
Responsable du bureau d'étude
Yvan Grumeau
Assistant Christophe Poncin
Dessinateur-trice-s
Stéphane Abbet
Antonio Di Stefano
Solène Laurent
LOGISTIQUE
Responsable logistique
Thomas Clément
Chauffeurs / Collaborateur administratif
Dragos Mihai Cotarlici
Alain Klette
SERVICE INTÉRIEUR
Huissier responsable
Stéphane Condolo
Huissier-ère-s
Bekim Daci
Teymour Kadjar
Antonios Kardelis
Fanni Smiricky
Huissiers/Coursiers
Cédric Lullin
Timothée Weber
INFRASTRUCTURE ET BÂTIMENT
Ingénieur infrastructure
bâtiment et sécurité
Roland Fouillerat
Responsable d'entretien
Thierry Grasset
CHEFS DE PLATEAU
Stéphane Nightingale
Patrick Savariau
MACHINERIE
Chef de service
Stéphane Guillaume
Sous-chefs
Juan Calvino
Stéphane Desogus
Daniel Jimeno
Yannick Sicilia
Sous-chef cintrier
Killian Beaud
Brigadiers
Eric Clertant
Henrique Fernandes Da Silva
Sulay Jobe
Julien Pache
Damian Villalba
Machinistes cintriers
Alberto Araujo Quinteiro
David Berdat
Vincent Campoy
Nicolas Tagand
Machinistes
Chann Bastard
Philippe Calame
Vincent De Carlo
Fernando De Lima
Sedrak Gyumushyan
Benjamin Mermet
Hervé Pellaud
Julien Perillard
Geoffrey Riedo
Yannick Rossier
Bastien Werlen
SON & VIDÉO
Chef de service
Jean-Marc Pinget
Sous-chef
Claudio Müller
Techniciens
Amin Barka
Christian Lang
Youssef Kharbouch
Jérôme Ruchet
ÉCLAIRAGE
Chef de service
Simon Trottet
Sous-chefs de production
Marius Echenard
Stéphane Gomez
Sous-chef opérateur lumières et informatique de scène
David Martinez
Coordinateur de production
Blaise Schaffter
Techniciens éclairagistes
Serge Alérini
Dinko Baresic
Salim Boussalia
Stéphane Esteve
Romain Toppano
Juan Vera
Électronicien
Clément Brat
Opérateurs lumière et informatique de scène
Florent Farinelli
William Desbordes
Jean Sottas
Responsable entretien
électrique
Fabian Pracchia
ÉLECTROMÉCANIQUE
Chef de service
Jean-Christophe Pégatoquet
Chef de service
David Bouvrat (ad intérim)
Sous-chef
Fabien Berenguier (ad intérim)
Electromécaniciens
Sébastien Duraffour
Stéphane Resplendino
Christophe Seydoux
Emmanuel Vernamonte
ACCESSOIRES
Chef de service
Damien Bernard
Sous-chef
Patrick Sengstag
Accessoiristes
Vincent Bezzola
Joëlle Bonzon
Stamatis Kanellopoulos
Cédric Pointurier-Solinas
Anik Polo
Padrut Tacchella
Silvia Werder
Pierre Wüllenweber
HABILLAGE
Cheffe de service
Joëlle Muller
Sous-cheffe
Sonia Ferreira Gomez
Responsable costumes Ballet
Caroline Bault
Habilleur-euse-s
Claire Barril
Cécile Cottet-Nègre
Angélique Ducrot
Sylvianne Guillaume
Philippe Jungo
Olga Kondrachina
Christelle Majeur
Veronica Segovia
Charlotte Simoneau
Lorena Vanzo-Pallante
Habilleuse ballet
Raphaèle Ruiz
PERRUQUES ET MAQUILLAGE
Cheffe de service
Karine Cuendet
Sous-cheffe
Christèle Paillard
Perruquières-maquilleuses
Lina Frascione Bontorno
Cécile Jouen
Alexia Sabinotto
ATELIERS DÉCORS
Chef des ateliers décors
Michel Chapatte
Assistant
Christophe Poncin
Magasinier
Roberto Serafini
MENUISERIE
Chef de service
Stéphane Batzli
Sous-chef
Manuel Puga Becerra
Menuisiers
Giovanni Conte
Ivan Crimella
Frédéric Gisiger
Aitor Luque
Philippe Moret
German Pena
Bruno Tanner
SERRURERIE
Chef de service
Alain Ferrer
Serruriers
Yves Dubuis
Samir Lahlimi
NN
TAPISSERIE DÉCORATION
Chef de service
Dominique Baumgartner
Sous-chef
Martin Rautenstrauch
Tapissier-ère-s et décorateur-trice-s
Line Beutler
Daniela De Rocchi
Raphaël Loviat
Dominique Humair Rotaru
Fanny Silva Caldari
PEINTURE DÉCORATION
Chef de service
Fabrice Carmona
Sous-chef
Christophe Ryser
Peintres
Gemy Aïk
Ali Bachir-Chérif
Stéphane Croisier
Janel Fluri
ATELIERS COSTUMES
Cheffe des ateliers costumes
Sandra Delpierre
Assistant-e-s
Armindo Faustino-Portas
Carole Lacroix
Gestionnaire stock costumes
Philippe Joly
ATELIER COUTURE
Cheffe de l'atelier couture
Corinne Crousaud
Costumière
Caroline Ebrecht
Tailleur-e-s
Amar Ait-Braham
Lisbeth Tron-Siaud
NN Couturier-ère-s
Sophie De Blonay
Léa Cardinaux
Ivanna Denis
Marie Hirschi
Gwenaëlle Mury
Léa Perarnau
Xavier Randrianarison
Yulendi Ramirez
Ana-Maria Rivera
Soizic Rudant
Astrid Walter
DÉCO ET ACCESSOIRES
COSTUMES
Cheffe de service
Isabelle Pellissier-Duc
Décoratrices
Corinne Baudraz
Emanuela Notaro
CUIR
Chef de service
Arthur Veillon
Cordonnier-ère-s
Venanzio Conte
Catherine Stuppi
PERSONNEL SUPPLÉMENTAIRE
TEMPORAIRE
Médiamaticien
Enzo Incorvaia (apprenti)
Technique de scène
Noah Nikita Kreil (apprenti)
Ressources humaines
Elodie Samson
Anita Hasani (apprentie)
Ballet
Anna Cenzuales (stagiaire)
Léo Merrien (stagiaire)
Serrurerie
Théo Fleury
Romain Grasset
Bureau d'étude
Lorenzo Del Cerro
Atelier couture
Fanny Bétend
Donato Didonna (stagiaire)
Anastasia Dorotchik
Christine Nicod
Amandine Penigot
Pauline Voegeli
Habillage
Sarah Bourgeade
Delphine Corrignan-Pasquier
France Durel
Ann Schoenenberg
Nadia Stragliati
Informatique
Alexandre Da Silva Martins (apprenti)
Dramaturgie et développement culturel
Alexandra Guinea
Latcheen Maslamani
Mansour Walter Billetterie
Lea Arigoni
Laura Baumgartner
Pascaline Brion
Solana Cruz (apprentie)
Guillaume Larivé
Morgane Wagner
Manon Wanekeum
Infrastructure et bâtiment
André Barros (apprenti)
Décoration costumes
Ella Abbonizio
Perruques et maquillage
Nicole Chatelain
Carole Schoeni
Nicole Hermann-Babel
Cristina Simoes
Delfina Perez
Mia Vranes
Nathalie Tanner
Séverine Uldry
Nathalie Monod
Léa Yvon
Éclairage
Tristan Freuchet
Adrien Nicolovicci
Camille Rocher
Lionel Rocher
Juliette Riccaboni
Alessandra Vigna
Électromécanique
Alejandro Andion
Buvette
Abema Dady-Molamba
Léonie Laborderie
Chœur — organisation et support
Molham Al Sidawi
Senou Ronald Alohoutade
Harry Favarger
Pauline Riegler
Son & Vidéo
Clément Karch
Arthur Scazzola
Marketing
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Peinture
Eric Vuille
Régie
David Blunier
Chantal Graf
Manon Launey
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Archives
Noé Andreetta
Karine Gay
Noé Nari
Léana Polard
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Marius Iacoblev
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Yoann Botelho
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Magasinière
Daniela Queiros Pinheiro
La Fondation du Grand Théâtre de Genève
Le Grand Théâtre est régi depuis 1964 par la Fondation du Grand Théâtre de Genève sous la forme juridique d'une Fondation d'intérêt communal, dont les statuts ont été adoptés par le Conseil municipal et par le Grand Conseil. Principalement financée par la Ville de Genève avec le soutien de l'Association des communes genevoises et de mécènes, la Fondation a pour mission d'assurer l'exploitation du Grand Théâtre,
Conseil de Fondation
M. Xavier Oberson, Président*
Mme Sandrine Salerno, Vice-présidente*
M. Guy Dossan, Secrétaire*
M. Sami Kanaan*
Mme Frédérique Perler*
M. Claude Demole*
Mme Dominique Perruchoud*
M. Ronald Asmar
M. Marc Dalphin
M. Shelby R. du Pasquier
M. Rémy Pagani
* Membre du Bureau
Situation au 31 mars 2023
notamment en y organisant des spectacles d'art lyrique, chorégraphique et dramatique (art. 2 de ses statuts).
Le Conseil de Fondation est composé de quatorze membres, désignés par le Conseil municipal et le Conseil administratif de la Ville de Genève, et d'un membre invité représentant du personnel.
M. Charles Poncet
M. Thomas Putallaz
Mme María Vittoria Romano
M. Juan Calvino, Membre invité représentant du personnel
M. Guy Demole, Président d'honneur
Secrétariat Cynthia Haro fondation@gtg.ch
Devenez mécène du Grand Théâtre !
Vous ferez partie de la plus grande structure artistique de Suisse romande. Vous renforcerez son ancrage à Genève et son rayonnement au-delà de ses frontières. Vous participerez au déploiement des ambitions du Grand Théâtre, celles d'excellence artistique, d'innovation et d'ouverture à tous les publics. Chaque saison, le Grand Théâtre présente des productions lyriques et chorégraphiques qui évoquent les grands sujets de notre époque, destinées à faire vivre l'expérience incomparable de l'art dans toutes ses formes au plus grand nombre. Avec une compagnie de ballet menée par le grand chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, à la pointe de l'expérimentation transdisciplinaire, le Grand Théâtre développe un nouveau répertoire de danse contemporaine dont les tournées feront briller Genève et la Suisse à l'étranger.
Votre don constitue un soutien vital à la réalisation de projets audacieux. Il existe un large champ d'initiatives que vous pouvez soutenir et qui vous permet de vous associer aux valeurs du Grand Théâtre : participez directement au financement d'une saison ou d'un spectacle ; contribuez à la création d'un ballet ; soutenez
un projet qui rassemble plusieurs disciplines artistiques ; engagez-vous pour la jeunesse et pour la diversification des publics ; engagez-vous pour l'accessibilité à toutes et tous et à petit prix ; aidez les artistes du Grand Théâtre, sa troupe de jeunes chanteurs en résidence ou les danseurs de sa compagnie de ballet.
À titre privé, dans le cadre d'une fondation ou d'une entreprise, votre mécénat se construit selon vos souhaits en relation privilégiée avec le Grand Théâtre, pour mettre en avant des valeurs communes et enrichir votre projet d'entreprise ou personnel. Rejoignez-nous pour bénéficier non seulement d'une visibilité unique et d'un accès exceptionnel aux productions, mais aussi pour vivre des moments inoubliables en compagnie des grands artistes de notre époque !
Rejoignez-nous, engageons-nous ensemble à pérenniser les missions du Grand Théâtre !
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Ses grands mécènes : Allianz, Fondation Alfred et Eugénie Baur, Généreux donateur conseillé par CARIGEST SA, Chopard, Guy Demole, FCO Private Office SA, Caroline et Éric Freymond, Ernst Göhner Stiftung, Indosuez Wealth Management, JT International, Fondation Leenaards, Brigitte Lescure, Fondation Francis et Marie-France Minkoff, Fondation du Groupe Pictet, REYL Intesa Sanpaolo, Fondation Edmond J. Safra, Famille Schoenlaub, Union Bancaire Privée, UBP SA, Stiftung Usine, Fondation VRM
Ses mécènes : Rémy et Verena Best, Bloomberg, Cargill International SA, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels, Denise Elfen-Laniado, Fondation FAMSA, Angela et Luis Freitas de Oliveira, Emil Frey, Fondation Léonard Gianadda Mécénat, Hirslanden Clinique La Colline — CMSE, Hyposwiss Private Bank Genève SA, Fondation Inspir', Mona Lundin-Hamilton, France Majoie Le Lous, Fondation Jan Michalski pour l'écriture et la littérature, MKS PAMP SA, Adam et Chloé Said, Fondation du Domaine de Villette
Le Cercle du Grand Théâtre de Genève
Le Cercle du Grand Théâtre de Genève rassemble toutes les personnes et entreprises intéressées à soutenir les activités du Grand Théâtre dans le domaine des arts lyrique, chorégraphique et dramatique. Depuis sa création en 1986, le Cercle apporte chaque saison un important soutien financier au Grand Théâtre par des contributions aux spectacles.
Pour la saison 2023-2024, le Cercle soutient les productions suivantes : Don Carlos, María de Buenos Aires et le ballet Eléments.
Pourquoi rejoindre le Cercle ?
Pour partager une passion commune et s'investir dans l'art vivant avec la plus grande scène culturelle de la Suisse romande.
Certains de nos avantages exclusifs :
· Cocktails d'entracte
· Dîner de gala annuel
· Voyages lyriques sur des scènes européennes
· Conférence annuelle Les Métiers de l'Opéra
· Participation à la finale du Concours de Genève (section voix)
· Priorité pour la souscription des abonnements
· Priorité de placement et utilisation de la même place tout au long de la saison
· Service de billetterie personnalisé
· Tarifs préférentiels pour la location des espaces du Grand Théâtre
· Invitation au pot de Première
· Meet & Greet avec un·e artiste et/ou un·e membre de la production
· Accès gratuit à toutes les activités de La Plage
Bureau (novembre 2023)
M. Rémy Best, président
M. Shelby du Pasquier, vice-président
Mme Véronique Walter, trésorière
Mme Benedetta Spinola, secrétaire
Autres membres du Comité (novembre 2023)
M. Luis Freitas de Oliveira
M. Romain Jordan
Mme Pilar de La Béraudière
Mme Marie-Christine von Pezold
M. François Reyl
M. Julien Schoenlaub
M. Gerson Waechter
Membres bienfaiteurs
M. Metin Arditi
M. et Mme Rémy Best
M. Jean Bonna
Fondation du groupe Pictet
M. et Mme Luis Freitas de Oliveira
Mme Mona Hamilton
M. et Mme Pierre Keller
Banque Lombard Odier & Cie
MKS PAMP SA
M. et Mme Yves Oltramare
M. et Mme Jacques de Saussure
M. et Mme Julien Schoenlaub
Société Générale Private Banking Suisse
M. et Mme Pierre-Alain Wavre
M. et Mme Gérard Wertheimer
Membres individuels
S.A. Prince Amyn Aga Khan
Mme Marie-France Allez de Royère
Mme Diane d'Arcis
M. Luc Argand
M. Cesar Henrique Arthou
M. Ronald Asmar
Mme Christine Batruch-Hawrylyshyn
M. et Mme François Bellanger
Mme Maria Pilar de la Béraudière
M. Vincent Bernasconi
M. et Mme Philippe Bertherat
Mme Antoine Best
Mme Saskia van Beuningen
Mme Clotilde de Bourqueney Harari
Comtesse Brandolini d'Adda
M. Yves Burrus
Mme Caroline Caffin
Mme Emily Chaligné
M. et Mme Jacques Chammas
Mme Claudia Ciampi
M. et Mme Philippe Cottier
Mme Tatjana Darani
M. et Mme Claude Demole
M. et Mme Guy Demole
M. et Mme Michel Dominicé
M. Pierre Dreyfus
Me et Mme Olivier Dunant
Mme Marie-Christine Dutheillet de Lamothe
Mme Denise Elfen-Laniado
Mme Diane Etter-Soutter
M. et Mme Patrice Feron
M. et Mme Éric Freymond
M. et Mme Nicolas Gonet
M. et Mme Yves Gouzer
Mme Claudia Groothaert
M. et Mme Philippe Gudin de La Sablonnière
Mme Bernard Haccius
Mme Victoria Hristova
M. et Mme Éric Jacquet
M. Guillaume Jeangros
M. Romain Jordan
Mme Jane Kent
M. Antoine Khairallah
M. et Mme Jean Kohler
M. David Lachat
M. Marko Lacin
Mme Brigitte Lacroix
Mme Éric Lescure
Mme Claire Locher
M. Pierre Lussato
Mme France Majoie Le Lous
M. et Mme Colin Maltby
M. Bertrand Maus
M. et Mme Olivier Maus
Mme Béatrice Mermod
Mme Vera Michalski-Hoffmann
M. et Mme Christopher Mouravieff-Apostol
M. Fergal Mullen
M. Xavier Oberson
M. et Mme Patrick Odier
M. et Mme Alan Parker
M. et Mme Shelby du Pasquier
Mme Jean Pastré
Mme Sibylle Pastré
Baron et Baronne Louis Petiet
M. et Mme Gilles Petitpierre
Mme Marie-Christine von Pezold
M. et Mme Charles Pictet
M. Charles Pictet
M. et Mme Guillaume Pictet
M. et Mme Ivan Pictet
M. Nicolas Pictet
Mme Françoise Propper
Comte de Proyart
M. et Mme Christopher Quast
Mme Zeina Raad
Mme Brigitte Reverdin
M. et Mme Dominique Reyl
M. et Mme François Reyl
Mme Karin Reza
M. et Mme Jean-Pierre Roth
M. et Mme Andreas Rötheli
M. et Mme Jean-Rémy Roussel
M. et Mme Adam Said
Mme Maria-Claudia de Saint Perier
Marquis et Marquise de Saint Pierre
M. Vincenzo Salina Amorini
M. Alain Saman
Mme Nahid Sappino
M. Paul Saurel
Mme Isabelle de Ségur
Baronne Seillière
M. Jérémy Seydoux
Mme Nathalie Sommer
Marquis et Marquise Enrico Spinola
Mme Christiane Steck
M. Riccardo Tattoni
Mme Suzanne Troller
M. et Mme Gérard Turpin
M. Olivier Varenne
M. et Mme Jean-Luc Vermeulen
M. et Mme Julien Vielle
M. et Mme Olivier Vodoz
Mme Bérénice Waechter
M. Gerson Waechter
M. et Mme Stanley Walter
M. Stanislas Wirth
Membres institutionnels
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BCT Bastion Capital & Trust
FCO Private Office SA
Fondation Bru
Fondation de l'Orchestre de la Suisse Romande
International Maritime Services Co. Ltd.
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Moore Stephens Refidar SA
Schroder & Co Banque SA
SGS SA
Plus d'informations et le détail complet des avantages pour les membres du Cercle sur gtg.ch/cercle
Inscriptions
Cercle du Grand Théâtre de Genève
Gwénola Trutat
Case postale 44
1211 Genève 8
+41 22 321 85 77 (8 h-12 h)
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Compte bancaire
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Banque Pictet & Cie SA
Organe de révision
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Les Amis du GTG
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Aimez-vous l'opéra, le ballet ou tout simplement le Grand Théâtre et désirez-vous vous impliquer davantage ? Devenir un/e ami/e du Grand Théâtre, c'est soutenir l'ambition artistique de la plus grande institution culturelle de Suisse romande. Tout au long de la saison, le Grand Théâtre offre aux amis une série de rendez-vous qui donnent le privilège de rencontrer des artistes, d'accéder en avant-première à des répétitions, de découvrir les métiers de la scène, de visiter les ateliers de création de costumes, décors et de participer à des soirées à thème autour des productions et bien plus encore. Le Grand Théâtre vous propose de plonger dans l'univers intimiste des spectacles de la saison et de vous rapprocher de ceux qui, dans la lumière comme dans l'ombre de la scène, œuvrent pour l'art lyrique et chorégraphique afin de nous faire rêver. Devenez membre de notre grande famille, rapprochez-vous de la création artistique et bénéficiez de nombreux avantages.
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Directeur de la publication
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Rédaction
Sabryna Pierre
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Traduction
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© Marc Asekhame
Réalisation graphique
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18 au 30 juin 2024
Exceptionnel festival de Belcanto
Recommandé famille.
Ballet Forces
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