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RESTAURATION CAPILLAIRE, LES DERNIÈRES TECHNIQUES AU POIL
Hérédité, stress, dérèglement hormonal ou maladie… il existe de nombreuses causes responsables de la perte de cheveux. Heureusement, différentes solutions permettent aujourd’hui de venir à bout de ce phénomène qui peut rapidement devenir complexant. Tour d’horizon des dernières avancées, toujours plus novatrices, proposées à la Guess Clinic.
CAROLINE DELAJOUX
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Que l’on soit un homme ou une femme, les cheveux font partie intégrante de notre personnalité. Ils s’adaptent à nos humeurs, évoluent en fonction de notre caractère et jouent également un rôle dans notre pouvoir de séduction. Alors quand ceux-ci se mettent à tomber par poignées et que certaines parties du crâne se dégarnissent, les cheveux peuvent devenir sources de complexes. Si pendant plusieurs années peu de solutions existaient pour remédier à ce problème, aujourd’hui, la science et la médecine ont fait de nombreux progrès. Greffes, cellules souches, luminothérapie, hair filler... les techniques ne manquent pas mais restent parfois méconnues du grand public. On fait le point sur les dernières nouveautés en termes de restauration capillaire.
DES CAUSES MULTIPLES
La chute physiologique qui survient en automne est anodine puisque ces cheveux sont remplacés naturellement du fait du cycle capillaire, processus de renouvellement et de régénération autonome des cheveux. La chute devient anormale dès lors qu’on perd plus de 100 cheveux par jour, a fortiori si ces cheveux ne sont pas remplacés. Lorsqu’on commence à se dégarnir, cela signifie que l’on a déjà perdu des milliers de cheveux sur les quelque 120000 que compte en moyenne une chevelure normale. Nous savons qu’il existe plusieurs types de calvitie, dans la majorité des cas, elle est androgénétique, c’est-à-dire liée à l’hérédité et aux hormones, pathologie que l’on retrouve surtout chez l’homme. Dans les autres cas, plusieurs facteurs peuvent perturber le fonctionnement du follicule pileux : stress, fatigue, choc émotionnel, dérèglement hormonal, mauvaise alimentation ou carences en vitamines. Ensuite, il y a des facteurs externes, à savoir des habitudes de brossage trop agressif, des shampooings trop fréquents ou non adaptés au type de cheveux, l’utilisation d’appareils chauffants, la pollution… En matière de traitements de l’alopécie, les cures et autres remèdes naturels sont monnaie courante depuis des décennies ainsi que certains médicaments tels que le finastéride et le minoxidil. Mais ceux-ci ont cependant montré leurs limites et ne sont pas toujours concluants. Aujourd’hui, de nouvelles méthodes esthétiques efficaces sont préconisées.
LA GREFFE DE CHEVEUX
La greffe de cheveux demeure d’actualité dans le cas bien précis de la calvitie hippocratique qui préserve une couronne chevelue en arrière du crâne, laquelle sert de zone donneuse. Même ici, les nouvelles méthodes régénératrices complètent le travail de la greffe. Bien évidemment, on ne parle plus de la greffe FUT (Follicular Unit Transplantation) qui consiste à prélever une bandelette de peau sur l’arrière du crâne. La FUE (Follicar Unit Extraction), technique actuellement la plus utilisée dans le monde, consiste à prélever des greffons de 1 à 5 cheveux à l’aide d’instruments très fins puis de les réimplanter dans des pré-trous très rapprochés. Chez Guess Clinic, la dernière nouveauté, c’est la méthode DHI (Direct Hair Implantation) qui est basée sur un calcul
mathématique des cheveux à implanter par rapport à ceux existants afin de prévoir dès le départ une stratégie de gestion du capital capillaire. En plus du volet artistique donnant des résultats plus naturels selon un dessin préétabli, les instruments ont été miniaturisés afin de prélever des unités de 1 à 2 cheveux et de les réimplanter directement sans faire de trous au préalable. Cette technique, très fastidieuse et très sophistiquée, nécessite un travail réparti sur 1 à 3 jours. Quant au robot Artas, il s’agit d’un appareil de restauration capillaire doté d’une intelligence artificielle qui permet de repérer les bulbes de cheveux et les extraire avec une extrême précision. Il est d’un grand secours dans certains cas difficiles. Deux inconvénients majeurs : il n’implante pas les cheuveux et le surcoût de revient de la séance.
LE PRP (PLASMA RICHE EN PLAQUETTES)
Le PRP s’appuie sur l’effet réparateur des plaquettes contenues dans le sang et consiste en un prélèvement que l’on centrifuge pour en isoler les plaquettes afin de les réinjecter dans le cuir chevelu. Ces dernières, riches en facteurs de croissance, vont stimuler les follicules pileux et favoriser la repousse capillaire. En reposant sur un produit autologue (issu de notre propre organisme), la méthode PRP n’entraîne aucun risque d’allergie ou de rejet et offre un taux de réussite très satisfaisant, précise-t-on chez Guess Clinic. Pour un résultat optimal, il est nécessaire de procéder à 3 à 4 séances à 15 jours d’intervalle puis à une séance d’entretien par an. Cependant, dès les premières injections, le patient constate une nette amélioration de la qualité de ses cheveux et une diminution de la chute. À noter que le PRP peut être utilisé à titre préventif ou curatif au tout début de la chute, aussi bien chez l’homme que la femme, sur l’ensemble du cuir chevelu et même après une greffe pour optimiser la survie des greffons.
LA LED CAPILLAIRE
Reconnue pour ses effets thérapeutiques et ses vertus réparatrices, la LED thérapie est utilisée depuis plusieurs années pour favoriser la cicatrisation de la peau, la régénération cellulaire et la réjuvénation. Ce traitement proposé chez Guess Clinic est également efficace pour lutter contre l’alopécie et la calvitie, en ralentissant la chute et en stimulant la pousse des cheveux. La LED capillaire est utilisée en complément d’autres techniques de régénération capillaire, notamment la greffe, le PRP ou la mésothérapie dont elle permet de décupler les résultats. Complètement indolore et non invasive, cette technique offre des résultats très satisfaisants et n’entraîne aucun effet secondaire. Ce traitement nécessite 1 à 2 séances par semaine en fonction des besoins, pendant une durée minimale de 2 mois. Par la suite, un rythme d’une séance par mois est préconisé pour entretenir les résultats.
LE HAIR FILLER
Premier filler capillaire injectable, le hair filler, proposé chez Guess Clinic, a été conçu pour lutter contre la chute des cheveux et stimuler la repousse en favorisant la réparation des follicules endommagés. Son secret? Une composition unique de 7 peptides et de facteurs de croissance contenue dans une seringue d’acide hyaluronique. Naturellement présentes dans l’organisme et le cuir chevelu, les peptides sont des molécules qui ont pour rôle de transmettre des signaux aux cellules pour les inciter à booster leur activité. Or, avec le temps, le nombre de ces molécules diminue. Après des années de recherche, le Dr Cyj a réussi à mettre au point ce produit injectable qui reproduit l’action de ces messagers biologiques responsables du bon fonctionnement des cellules. Au cœur de cette formulation, les peptides biomimétiques vont venir en renfort des peptides naturels défaillants en déclenchant des réactions moléculaires qui vont activer certains processus cellulaires comme la repousse des cheveux. À ces peptides s’ajoute l’acide hyaluronique qui, diffusé dans le cuir chevelu, nourrit et hydrate l’épiderme. En évitant à la sécheresse de se développer, il prévient la chute prématurée des cheveux et redonne à la fibre capillaire toute son élasticité et sa souplesse. Le hair filler est injecté directement dans le cuir chevelu au contact des bulbes. S’ensuit un protocole bien précis de quatre séances espacées de quinze jours. Dès la première injection, les cheveux semblent plus forts et commencent à pousser. Puis au fil des séances, ils se font plus nombreux et plus épais.
REGENERA ET NANOFAT
Ces deux techniques de régénération capillaire utilisent respectivement les cellules souches du cuir chevelu ou celles prélevées dans les tissus adipeux. Ici, la perte de cheveux ne doit pas dépasser le stade 2 sur l’échelle de Hamilton pour les hommes et le stade 1 de l’échelle de Ludwig pour les femmes. L’objectif : utiliser ces cellules souches afin de réactiver les unités folliculaires de la zone concernée par la chute de cheveux. Celles-ci présentent en effet la particularité d’être multipotentes et de sécréter des molécules bioactives capables de réactiver les cellules endommagées en stoppant l’inflammation. Proposée chez Guess Clinic, la méthode Regenera consiste à prélever trois carottes de peau dans le cuir chevelu que l’on traite ensuite quelques minutes dans un appareil pour obtenir un liquide résiduel destiné à être injecté directement dans le cuir chevelu. Le traitement NanoFat consiste quant à lui en un prélèvement adipeux traité et malaxé mécaniquement avant d’être filtré à travers un disque en titane qui permet de détruire toutes les cellules graisseuses et de recueillir un résidu contenant les cellules souches. Dans un cas comme dans l’autre, la chute de cheveux est immédiatement stoppée, la croissance capillaire se voit stimulée et les cheveux repoussent en nombre et en masse. La bonne nouvelle? Une seule séance suffit pour obtenir le résultat escompté mais il faudra veiller à réaliser des séances d’entretien tous les 1 à 2 ans.
LA MÉSOTHÉRAPIE
Non invasif, ce traitement est basé sur l’injection de vitamines de molécules actives indispensables à la vie des cheveux. Ces éléments sont censés se trouver naturellement dans le système sanguin, mais en cas de déficit, les cheveux peuvent souffrir de cette carence. Si ces molécules prises par voie orale ou appliquées sur le cuir chevelu n’ont que peu d’effet, elles sont en revanche redoutablement efficaces lorsqu’on les injecte sous forme d’un cocktail vitaminique spécial cheveux directement dans la zone concernée. Chez Guess Clinic, cette opération s’effectue à l’aide d’un pistolet de mésothérapie ou d’une simple seringue. Acheminés directement dans le bulbe pileux, ces éléments nutritifs vont alors contribuer à stimuler la repousse des cheveux. En prime, cette méthode permet d’adapter le type de solution injectable en fonction du problème capillaire, seule ou associée à d’autres méthodes précédemment citées.