sinon #10

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#dix Le Grand Témoignage Mai 2023

Expressions

DONNER LA PAROLE À NOTRE JEUNESSE, RECEVOIR SON AVIS SUR LE MONDE.

Le magazine SINON ouvre habituellement les portes de sa rédaction aux jeunes de l'agglomération nazairienne en leur proposant une sensibilisation aux médias en tant que rédacteurs. Un terrain d'expression et d'information destiné aux 15-25 ans.

Pour sa 10e édition, il nous a semblé essentiel de proposer à cette jeunesse, ici près de 300 filles et garçons aux mille et un visages, de témoigner pour dévoiler librement sa vision des liens qu'elle entretient avec son époque.

Le pitch de SINON#10 : éditer un magazine qui traite des préoccupations des jeunes, de leurs valeurs, partagées ou pas, de leurs engagements, de leurs envies et de leurs idéaux, de leurs craintes et de leurs indignations, dans un monde en mutation qui questionne forcément l'avenir.

Et si SINON#10 est loin d'être un essai ou une étude sociologique, il est en revanche un immense miroir à facettes d'une jeunesse que l'on côtoie ou que l'on croise tous les jours. À une époque où notre monde numérisé s'empare d'une intelligence artificielle, où son équilibre écologique se fragilise, où les habitudes de travail ou du temps libre se transforment, il est urgent d'écouter attentivement ceux qui façonnent les chemins d'un monde nouveau.

Grâce à la motivation du comité de rédaction du magazine et à la confiance accordée par la cité scolaire et le site des Beaux-arts de Saint-Nazaire, ce numéro existe bien. Des collaborations qui auront permis aux jeunes d'écrire, de s'exprimer, d'illustrer ou de photographier, le plus souvent très sérieusement, en s'accordant évidemment du plaisir. Le grand témoignage qui en ressort peut (r)éveiller et même émerveiller. Chacun appréciera.

SINON#10. Pour se connecter à ceux qui feront demain.

Avec le précieux soutien de : Édito P.03
Sommaire P.04
William Dupuy ©Beaux-Arts

LE NUMÉRIQUE par Hugo Mastrobattista

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE par Margaux Delcourt Le

100 témoignages de lycéens et d’étudiants sur l'écologie, l'alimentation, le numérique, le temps libre, le respect, le travail.

ICI OU AILLEURS

Témoignages des étudiants internationaux des Beaux-Arts Nantes-Saint-Nazaire du site de Saint-Nazaire

Retours d'expérience

La recherche de soi

Une première asso

Sapeurs-pompiers

Les chansons qu'on ne veut plus Faut-il avoir peur des fake news ?

Mai 2023 Introduction Par Hugo Mastrobattista D'actualité NOTRE TEMPS LIBRE par Théo Delporte
Grand Témoignage et son portfolio
BD de Léa Kutlay La suie 08 12 62 66 70 73 10
64 68 22
La
18 60

Sinon c'est qui ?

COMITÉ DE RÉDACTION

- Hugo Mastrobattista

- Margaux Delcourt

- Théo Delporte

- Léa Kutlay

#dix

LYCÉE ARISTIDE-BRIAND

- Terminales générales 03,04,05,07,08

- Terminale spécialité HLP2

- Classe de MLDS Pôle Estuaire

- Terminale - Enseignement spécialité musique

LA SOURCE

BEAUX-ARTS NANTESSAINT-NAZAIRE

- Licence 1 option Art.

- Licence 1 option Art, étudiants internationaux

- Cours publics images photographiques

LYCÉE BROSSAUDBLANCHO

- Seconde Bac Pro Aéronautique

- 3e Prépa métiers 2

- Rédactrices volontaires

L’équipe de rédaction P.06

NOUS AUTRES

Active, passionnée, rêvante, inquiète et pleine d’espérance, la jeunesse s’interroge et vit la vie pleinement. Tout la mène à se questionner. Notamment sur les thèmes majeurs d’une société en mutation, comme sur l’environnement, le numérique, le travail et bien entendu les relations avec les autres. Elle a la responsabilité de construire le futur.

Sacrée époque, n’est-ce pas, pour nous les jeunes de la génération Z. Nous vivons à l’ère où les changements multiples du

monde sont bien souvent dingues, excitants, enrichissants… et parfois inquiétants. Les actualités du jour sont fortes, multiples, réorientent notre monde. De quoi s’interroger, tenter de se projeter. 2023. La guerre aux portes de l’Europe. Un climat en perpétuelle évolution. Une loi sur les retraites qui mène à des manifestions. Un paysage en mouvement, des réflexions en ébullition. Sinon, Thomas Pesquet dans l’espace, le record du monde du marathon… ça vend du rêve et donne des perspectives.

Mais en quelques pages, en

quelques témoignages, sur quoi pourrions-nous nous arrêter en 2023 ?

Sur le numérique ? Un peu au centre de tout, n’est-ce pas ? Le numérique et sa révolution qui bousculent tout, qui accélèrent nos habitudes, occupent le corps et l’esprit, souvent déstabilisant pour nos parents ;), pour être connecté avec notre monde. Un numérique qui révolutionne le monde du travail, chamboule l’éducation et la formation professionnelle. Une mutation immense.

De quoi témoigner, non ?

Introduction P.08
Par Hugo Mastrobattista

Serions-nous à quelques pas d'imprimer nos aliments en 3D ? Sérieux ou utopique ?

Et si le sujet majeur était l’écologie ? Sûrement. A traiter d’urgence car les constats sont plus qu’alarmants.

Agir contre le dérèglement climatique. Urgence. Prendre conscience que l’écologie s’opère à tous les niveaux. Urgence. Que les productions soient viables et soutenables. Urgence. Que nos métiers soient verts et verdissants… Oui, l’écologie est le pilier central de la plupart de nos activités pour prévoir un avenir bien supportable.

Ce qui nous amène, bien sûr, et entre autres sujets, à nous

pencher sur notre alimentation, sujet du renouveau de nos modes de vie. Serait-il nécessaire de moins consommer de viande, d’arrêter de surpêcher, de favoriser les végétaux ? Serionsnous à quelques pas d’imprimer nos aliments en 3D ? Sérieux ou utopique ?

Une jeunesse, une époque, mille questions… La bonne nouvelle, c’est que, mine de rien, on voit bien qu’il y a de la lumière pour plus tard. Est-il trop tard pour la voir et appréhender ce qui nous attend ? Peut-être pas.

Il y aurait des pages et des pages

à écrire sur nos préoccupations. En voici quelques-unes dans ce SINON aux allures bien spéciales, bien riches de mots.

Il faut que nous fassions avec l’héritage qui nous est laissé en construisant durablement notre avenir à tous, dans tous les domaines.

Au final, c’est vertigineux, non ?

Notre temps libre

FAIRE COMME ON VEUT EN FAIT

On est d’accord pour dire qu’il est important d’avoir du temps libre dans la vie, non ? Ce temps qu’on occupe selon ses envies et ses choix, dont chacun se sert comme il lui plaît. Une notion de temps essentielle pour s’occuper comme bon nous semble, permettant d’avoir la tête ailleurs, plus que d’avoir la tête sur les épaules ! Le temps pour s’évader, s’éclater, se retrouver.

Le temps de la liberté ?

Temps libre veut-il donc dire qu’on peut profiter comme on veut ? Par définition, c’est le temps dont dispose une personne en dehors des tâches imposées. La liberté qui s’offre à nous, en dehors du travail et des tâches

du quotidien. Un temps libre qui normalement devrait nous permettre de nous épanouir en fonction des occupations qui seront orientées selon nos goûts, nos envies souvent guidées par notre environnement. Certainsnes danseront, sauteront en parachute…mais d’autres préfèreront surfer sur les réseaux ou streamer d’une plateforme à l’autre.

Les temps ont changé

Et il n’est pas si loin le temps où nos grands-parents avaient beaucoup moins de temps libre qu’aujourd’hui. On commençait à travailler jeune et les heures de travail dans la semaine étaient souvent longues. On peut se

demander si les jeunes avaient du temps libre au début du XXe siècle et comment ils l’employaient. Le plaisir des divertissements existait déjà mais sûrement différemment. Les congés ont été accordés, des congés payés sont arrivés, le temps de travail a diminué. On profitait de la nature, on se mettait à faire du sport, prendre le départ des premières vacances. Le déclic pour profiter d’un peu plus de sa liberté, autrement.

Le temps d’une nouvelle jeunesse

Le XXIe siècle, le nôtre, la jeunesse d’aujourd’hui a vu les choses changer. On ne se distrait plus totalement comme avant. L’arrivée du numérique

D'actualité P.10
Théo Delporte
Par

et les nouvelles technologies ont bien changé l’occupation de notre temps libre. À une vitesse folle sont arrivées des sources de distraction super ludiques, folles de créativité, dingues pour se divertir, pour recevoir de l’information, pour jouer aussi entre amis : réseaux sociaux, films, séries, musique, jeux vidéo… Des distractions qui n’ont plus grand-chose à voir avec celles de nos parents. Un numérique qui a facilité les échanges planétaires en un clic et qui a aussi participé à accélérer la croissance de la mondialisation. L’exemple du succès manga qui vient du Japon est une belle représentation d’une lecture aux couleurs de la jeunesse.

Le temps libre vécu

On s'interroge : est-ce que l’on arrête le sport au profit du surf sur les réseaux ? Est-ce que l’on va uniquement au cinéma en restant chez soi ? Ça dépendra

pour qui. On sera plus numérique, on sera plus manga, on sera plus football… L’idée n’est-elle pas de trouver le bon équilibre, entre passer du bon temps seul chez soi avec une bonne série et de jouer de la musique avec son groupe d’électro-pop ou de faire la fête avec ses amis ? Un jeune qui passe beaucoup de temps sur son téléphone n’est pas un jeune qui ne lit pas ou ne voit plus ses amis. Et si le streaming n’a pas encouragé à aller au cinéma, n’est-il pas aussi plaisant de pouvoir se faire une pause en ouvrant son frigo entre deux épisodes, tout en scrollant et en suivant ses DM sur Instagram ?

Il est important de nuancer, de ne pas stigmatiser la jeunesse qui vit avec son époque comme une jeunesse qui fermerait les yeux sur ses relations avec le réel et le vivant. D’ailleurs, il faut souligner que tous les jeunes n’ont pas les mêmes chances et réalités. Nous pouvons affirmer aussi que la

notion de temps libre n’est pas toujours la même pour tous. Les temps libres varieront. Certains d’entre nous, par exemple, devront endosser des responsabilités de soutien de famille, d’autres pas du tout. Là encore les situations sont multiples et diverses.

Pour conclure…

Et bien sûr, impossible de ne pas aborder le thème de la jeunesse de notre époque sans souligner l’espace et le temps que prennent le numérique dans notre quotidien. Vaste sujet. Si le numérique peut être créatif et ludique, nous n’oublierons pas les travers d’un mode de communication plus qu’addictif. De surcroît, les intelligences artificielles et le métavers s’annoncent comme de nouvelles perspectives. On se pose déjà la question des incidences de ces nouveaux champs numériques, présageant pour notre Gen Z, des mondes nouveaux.

©Emeline Messina

Le numérique

SUJET VASTE, ENJEUX MULTIPLES

Au vu de la place que prend le numérique dans nos vies, nous avons décidé de développer ce sujet de manière plutôt précise, bien que l’on pourrait écrire un magazine entier à ce propos. Du rapport des jeunes aux réseaux sociaux, à l’information et aux fake news en passant par l’incontournable intelligence artificielle, plongez dans la découverte de rubriques diverses mais convergentes, qui dessinent les aspirations de la jeunesse à propos du digital.

Cyberdépendance

Pléthore de possibilités a ouvert le web. Informations diverses, multitude de sources et de communications… Comment ne pas tomber dans l’abus de cet outil ? Une surutilisation du numérique pourrait être néfaste à bien des égards. Je peux prendre pour exemples le harcèlement, les utilisations détournées et les addictions… Nous, jeunes, nés avec le digital, avons été biberonnés avec. Cela a développé nos compétences. Il y a la possibilité de créer, très facilement, des contenus. Vidéos, photos ou textes, la visibilité des contenus est possible grâce au digital. Ces expériences constituent une vraie mine d’or professionnelle et professionnalisante. Être

« cyberdépendant », est-ce tant un mal ?

Réseaux sociaux

Révolution du 21e siècle… Bien plus que répandus, il existe une multitude de réseaux sociaux répondant à divers besoins. Photos, vidéos, messages, annonces professionnelles, le champ des possibles est presque infini.

Nous sommes souvent adeptes de ces réseaux sociaux. Certains s’en servent pour défendre les causes qui leur sont chères, en parallèle des descentes dans les rues. Naturellement, je pense à la protection du climat. Pour nous, le rapport aux réseaux sociaux peut être un peu différent. Quand les milléniaux postent le plus souvent des messages ou photos sur Facebook, nous avons un goût plus prononcé pour la publication et visualisation de vidéos courtes (SnapChat, TikTok…)

Certains raffolent d’Instagram et d’autres sont intéressés par Pinterest. Mais cette différence de plateformes se ressent aussi avec une nuance dans la communication que nous exprimons. Sont plébiscités les messages vocaux, par rapport aux messages textuels. Nous utilisons aussi l’envoi instantané de photos sur les réseaux sociaux quand les plus âgés utilisent messages

ou mails. En fait, ils ont moins pris l’habitude d’utiliser ce que sont les évolutions des nouveaux moyens de communication.

Algorithmes

Puissants… Tel est l’adjectif que l’on pourrait employer pour qualifier ces outils analystes. Servant à cerner les traits de comportement d’utilisateurs de plateforme, nous les jeunes y sommes confrontés.

Plus que conscients de leur importance, les jeunes, habituellement férus de TikTok savent bien souvent comment utiliser les algorithmes à bon escient. Leur mode de fonctionnement permet de diffuser des contenus à très grande échelle rapidement. Cependant, les méthodes de compréhension des algorithmes peuvent poser des barrières à l’expansion intellectuelle et la pleine ouverture d’esprit. Pour capter au mieux les utilisateurs des plateformes, les algorithmes proposent les contenus susceptibles de séduire complètement les personnes. Comprenant les habitudes de consommation, pour que la satisfaction des utilisateurs soit maximale, le champ de vision à travers l’algorithme est réduit.

D'actualité P.12
Par Hugo Mastrobattista
1 0 1 0 ©Freepik

Les contenus ne sont pas élargis à des sujets plus éloignés de nos centres d’intérêts. Et ainsi, de la dopamine est sécrétée car le cerveau reçoit toujours ce qu’il préfère. En fait, l’algorithmie transforme ces réseaux sociaux en des plateformes « fast food ». Dans un monde de dopamine facile, je pense qu’il faudrait modifier l’algorithme. Qu’il capte les préférences, certes, mais qu’il soit performant différemment. Au lieu de pousser du contenu similaire, qu’il tente de faire des passerelles avec d’autres sujets, modérément éloignés. Mais, y a-t-il plus à gagner pour les détenteurs d’algorithmes à faire cela ou continuer à être pleinement dans les volontés des personnes ?

Jeux vidéo

Souvent controversés par des personnes plus âgées, les jeux vidéo font le bonheur de certains

d’entre nous. Développant des compétences de résistance au stress, entre autres de persévérance et de travail, les jeux vidéo peuvent constituer une échappatoire pour quelques-uns. Les jeux vidéo en ligne, c’est aussi sociabiliser plus loin que dans ses études, sa commune ou ses activités extrascolaires. Mieux encore, c’est rencontrer des personnes étrangères. Comme un saut dans une culture différente de la sienne, la faculté de discussion dans une langue étrangère est développée. En ces temps de développement de META, les jeux vidéo peuvent permettre à certains de faire carrière. A tel point que dans le domaine du e-sport (comprenez par là haut niveau du jeu vidéo), il y a une compétition olympique appelée OES (Séries Olympiques d’E-sports).

Malheureusement, certains

adultes, quelque peu coincés dans leur époque, pensent que les jeux vidéo concentrent tout le mal du monde, les diabolisent, alors qu’il est question de développement des facultés de concentration, de persévérance…

L’important est de prendre ce qu’il y a de bon, expliquer et se raisonner, ne pensez-vous pas ?

Streaming

Il est vrai que la consommation de contenus vidéos a bien évolué ces dernières années. L’arrivée des plateformes de streaming a bouleversé l’industrie du film et des séries.

Nous baignons dans le 2.0 depuis notre plus jeune âge et sommes plus qu’habitués à cet univers digital où tout va plus vite. C’est selon moi pourquoi nous préférons le streaming aux médias traditionnels. Leur catalogue pléthorique et leur rapidité les caractérisent.

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Certains adultes, quelque peu coincés dans leur époque, pensent que les jeux vidéo concentrent tout le mal du monde.
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Jugez-en par vous-même, avoir ce que vous voulez, rapidement et pour un prix réduit, tentant, non ?

Information et fake news

Peu de jeunes sont attachés aux médias traditionnels, la grande majorité s’informe d’une manière digitale. Assez libres de circulation, les expressions en ligne ne sont pas forcément viables et légitimes. Nous sommes confrontés à de plus en plus d’informations bien impulsées par les réseaux sociaux.

C’est pourquoi, dans une certaine mesure il ne faut pas se détourner à mes yeux d’informations « presque officielles » (Brut, Le Monde, Google Scholar pour les travaux universitaires…) Il y a un problème, tout particulièrement avec les actus Google… C’est l’algorithme qui rythme ça, en nous proposant ce qui va nous plaire… compliqué

pour être impartial vis-à-vis de ce qu’on retrouve et se forger une opinion libre.

Si l’on y réfléchit, c’est juste une renaissance de l’accès à l’information qui s’est opérée, non ? Justement. Dans l’ère de l’information et de la Data, des fake news circulent sans cesse. Que sont ces fakes news ? De simples bribes non fondées ou des véritables influences de masses organisées, les fake news sont des messages erronés, des « intox ». La liberté de publications de contenus et la grande diversité des plateformes ont permis l’accroissement de ce phénomène. Pour exemple, il existe un outil poignant de fake news permettant de faire dire n’importe quoi à un visage, de manière réaliste. Selon Sinon, voici les principaux éléments pour ne pas tomber dans le piège de ces nouvelles : croiser les informations, bien vérifier leurs sources, réfléchir en

distinguant apport d’informations et publicité…

Voici nos brefs conseils pour se préserver des fake news, qui se trouvent dans l’immensité d’information dans notre poche apportée grâce au digital.

Acheter

La révolution des modes de consommation entraîne des possibilités d’achats en ligne. Grâce au e-commerce, le champ des possibles est élargi. Nous, les jeunes, sommes les premiers face à ces nouveaux modes d’achats. Réjouissons-nous car en plus, il est plus que jamais possible de se séparer des affaires inutilisées. Bon, prenons cela avec des pincettes : la question mérite d’être approfondie. Comment être sûr que ces ventes faciles n’encouragent pas à acheter encore plus de neuf ?

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Après tout, en 2023 les articles sont si faciles à revendre… Ce qui semblait vertueux environnementalement pourrait accélérer le problème écologique. Les uns pourraient songer à acheter du neuf vu qu’il est si facile de se débarrasser de ses emplettes, quand d’autres utiliseraient ces plateformes d’une manière raisonnée.

À méditer…

Sexualité et pornographie

Aujourd’hui, la pornographie est facile d’accès. Tellement à portée de main que certains en visionnent très jeunes. Une question alarmante se pose : comment être sûr que la sexualité ne se base pas que sur le porno ?

Compliqué de parler d’affectivité, de sexualité… La facilité est de trouver des réponses à ses questions dans des contenus érotiques et pornographiques. Et puis, les contenus d’éducation sexuelle sont assez « légers ». Voilà comment se dessine une problématique d’éducation. Oui, la construction affective et sexuelle des jeunes peut se réfèrer à la pornographie, au cinéma du sexe, pouvant décaler l’affectivité réelle des relations humaines. En fait, il y a un tas de choses autour de cette thématique : Sexualité avant affectivité. Problème pour parler > avoir des réponses et donc le porno. Difficultés pour exprimer sa vision des relations.

Possibilités existantes pour parler

de sa consommation ?

Espérons que les évolutions actuelles, par le biais législatif restreigne l’accès à la pornographie pour les générations futures.

Cyberharcèlement

Sous couvert d’un relatif « anonymat », certaines personnes utilisent les réseaux sociaux pour en harceler d’autres. Le harcèlement s’est approprié les réseaux sociaux. Nouveaux lieux des harceleurs, des faux comptes sont créés par des jeunes pour pister, se mêler d’histoire d’autres personnes. La cyberdépendance fait qu’il y a une forte présence de jeunes sur les plateformes de communication. Ainsi, mathématiquement, il y a davantage de risques de

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Tout l’enjeu de demain est de savoir comment bien utiliser nos outils et de les maîtriser, permettant de nous fournir une précieuse aide.

déviances de leur utilisation…

Cela nous prouve bien que les réseaux sociaux sont à utiliser en toute connaissance de cause pour profiter d’une expérience optimale et jouir des possibilités de communication, d’information et d’évasion.

Avenir/métavers, intelligence artificielle

2014… Facebook rachète Oculus… Le métavers en vogue, ça ne date pas d’hier.

Aujourd’hui, il se démocratise beaucoup, à tel point qu’il est peut-être en train de constituer un renouveau du jeu vidéo. Les expériences sont encore plus immersives, grâce aux hardwares et softwares super sophistiqués.

Il est possible de s’évader de son quotidien à l’aide du métavers, en vivant une expérience d’inclusion dans un monde plus ou moins détourné du réel. Mais pour certains, comment ne pas tomber plus bas dans la vraie vie ?

Notez ça : dans le monde des NFT (œuvres d’art dématérialisées), certaines se vendent plusieurs millions de dollars, pour une possession non tangible.

CryptoPunk 7523 est le portait pixelisé d’une créature avec un masque. Son prix de vente ? 11,7 millions de dollars. Comme quoi, il y a un attachement au digital, à tel point que certains sont prêts à dépenser des millions pour se procurer des révolutions. Si maintenant on parle de l’intelligence artificielle et des

possibilités infinies qu’elle permet (et surtout de ChatGPT), couplées au métavers. Un combo surpuissant d’adaptation, de compréhension, de propositions pourrait naître.

De manière isolée, chaque innovation est extraordinaire. Imaginez une étoffe des deux ensemble… Tout l’enjeu de demain est de savoir comment bien utiliser nos outils et de les maîtriser, permettant de nous fournir une précieuse aide.

Nous devons garder en tête qu’il faut continuer de réfléchir à soimême, et que ce qui constitue une précieuse aide pour nous, ne se transforme pas en notre maître guidant nos actions.

©Freepik

Alerte ! Agir ! Angoisse !

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

Notre planète. Sans qui nous ne serions pas ici. Comment vivre pleinement avec elle ? Un problème plus que d’actualité : elle se réchauffe, elle est blessée, elle ne tourne plus rond, elle agonise ! Pourquoi ? Quelle en est la cause ? Ce n’est plus un secret. Le responsable c’est l’humain. Qu’est-ce que nous réserve demain qui paraît si incertain pour nous, la génération Z.

Cette lutte est-elle déjà perdue d’avance ? Nous savons tous que la crise environnementale est notre priorité avant tout. En effet, les exemples s’affolent, où que nous nous trouvions sur la planète. Les températures battent des records, incendies ici, inondations et tsunami là, déforestations ailleurs, disparitions des champs de coraux, apparitions de champs de plastiques dans l’océan, sur les plages ou les parkings… Nous en sommes la cause, oui, nous les humains. Des mauvaises habitudes prises depuis la révolution industrielle – début d’une période géologique durant

laquelle le changement de nos écosystèmes serait causé par l’humain - sans aucune mobilisation de la part de nous tous. Dirigeants ? Citoyens ? Scientifiques ? En avaientils conscience ? Remettre en question tout notre mode vie avait-il à l’époque été évoqué, envisagé ? On en doute. Et pourtant il y avait déjà beaucoup de cris d’alarme avec des organisations qui voyaient le jour. Et la situation est catastrophique. Elle est plus grande qu’on peut l’imaginer. C’est plus qu’une course contre la montre, une course à la survie, pour demain, pour les générations futures. Pour simplement devoir tenter de respecter tout ce qui est encore vivant, préserver le reste de la biodiversité, qui est sans aucun doute le plus précieux. Des exemples ?

La cause animale

Et les animaux ? Et les plantes ? Parce que, n’oublions pas, nous ne sommes pas seuls sur terre. Que nous n’avons pas le monopole de l’intelligence. Alors stop les

clichés. Stop Arrêtons de penser qu’on est supérieurs. Parce que non, un cochon n’est ni drôle et ni un morceau de viande. C’est bien plus que cela.! Et que les arbres ont aussi leur mot à dire ! Oui les arbres vivent. Le saviez-vous, ils communiquent entre eux avec leurs racines et se transmettent de l’énergie pour leur sauvegarde. Magnifique non ?

Et si les humains négligent la biodiversité, il existe pourtant des actions et des solutions pour y remédier. Des nombreux exemples le prouvent. On sait que certains animaux ont échappé de justesse à leur extinction. Grâce à des actions menées par des associations, on sait que des animaux en difficultés ont été réintroduites sur leur territoire d’origine. Le cheval de Przewalski en Mongolie, ou le Tamarin Lion doré au Brésil, la loutre d’Europe, l’ours brun dans les Pyrénées …. Alors qu’en est-il ? On continue la chasse, la corrida, les zoos ? On stoppe ou on contrôle ?

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DEMAIN Par Margaux Delcourt
©Martin Launay/CARENE

La Terre et le modèle agricole

Et les besoins de la transition écologique ne s’arrêtent pas là. Le modèle agricole ne va pas non plus. On doit faire face à l’agriculture intensive et industrielle. Elle contamine les sols, les eaux, les plantes, les hommes… Nous sommes tous victimes des produits phytosanitaires. Il existe de nombreuses solutions comme l’agroécologie et la permaculture qui utilisent les territoires agricoles avec des modes de production plus respectueux de l’environnement. Un modèle durable et écologique de plus en plus développé et à poursuivre plus intensément.

Quelles énergies ?

Et la gestion de nos énergies dans tout cela ? Le charbon, le nucléaire, le pétrole, le gaz, l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire, la biomasse, la géothermie…Toutes des technologies pour produire l’énergie dont nous avons besoin. Mais laquelle choisir ? Une ou plusieurs ? Sont-elles

La bande du climat

complémentaires ? En fonction de l’évolution du climat, pour que chacun d’entre nous puisse être autonomes en énergie, nous devons relever le défi, un chantier pour la jeunesse, pour nous, la génération Z. Aujourd’hui, des solutions existent mais ne sont pourtant pas suffisamment efficaces pour garantir une autonomie totale. Le nucléaire était en soi une bonne solution mais la dangerosité de l’extraction et le traitement des déchets radioactifs rend l’activité hautement problématique. Sinon, les énergies renouvelables le sont-elles vraiment ? Le coût des matériaux de construction et de l’énergie pour les adaptations et transformations reste tout de même très élevé. Si on prend pour exemple l’utilisation de l’électricité pour les voitures, on sait que la batterie est aujourd’hui considérée comme un déchet ultime. Pour qu’une batterie électrique soit rentable et qu’elle rende la quantité qu’elle a produite lors de sa construction, il lui faut cinq ans. Et on peut souligner que la durée de vie d’une batterie électrique d’une voiture est d’environ dix ans.

Autre exemple de transition grâce à des concertations de dix ans, on voit, au large de nos mers, des champs d’éoliennes qui illustrent des solutions énergétiques apportant leur part pour favoriser la diversification énergétique. Un débat existe pourtant quant à leur recyclage.

Tant à faire

Mais rassurez-vous les choses peuvent toujours changer. Des associations enchaînent aujourd’hui les bonnes actions en faveur de l’environnement. Et cette transition ne peut être effectuée que si les dirigeants, les lobbies industriels et les habitants de tous les pays s’engagent pour la planète. Le rassemblement en 1987 du Protocole de Montréal orchestré par l’ONU pour la protection et la sauvegarde de la couche d’ozone est sans doute un exemple révélateur d’action commune positive pour faire un pas pour l’environnement et une entente internationale coordonnée. Mais il reste tellement de choses à faire…

Du bleu froid au rouge bouillonant, ces bandes de couleur représentent 170 ans de réchauffement climatique sur un même visuel. Créé en 2018 par le climatologue britannique Ed Hawkins, une représentation intuitive et alarmante qui retrace l'évolution des températures moyennes dans le monde entre 1850 et 2020.

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Acteurs d'ici

Les cargos Des vélos remorquables !

Les cargos livrent vos colis et vos courriers avec un vélo tirant une remorque ! Ce nouveau transport routier cyclo-logistique est une solution contre l’usage des énergies fossiles.

En plus d’avoir un transport vert, les cargos collectent également les biodéchets dans la ville et de ses environs.

Contact : 06 60 58 09 35

PNRB

Sensibilise le public

Le Parc Naturel Régional de Brière préserve une biodiversité unique. Le PNRB fait découvrir ce patrimoine naturel aux habitants du territoire et à tous les autres visiteurs curieux. Les activités pédagogiques auprès d’écoles montrent son dévouement à sensibiliser et à protéger l'environnement.

www.parc-naturel-briere.com - Tél. : 02 40 91 68 68

Acrola (Association pour la Connaissance et la Recherche Ornithologique)

La bague aux pattes !

Leur association est située à Donges. Ces bénévoles sont des passionnés de la biologie et des oiseaux. Ils étudient la densité de population des passereaux migrateurs et des cigognes. Pour cela, ils mettent une bague à la patte de l’oiseau afin de le répertorier, ce qui permet par la suite de voir leur évolution au sein des écosystèmes.

www.acrola.fr

Estuairez-vous et Surfrider

Tout pour le littoral !

Ces deux associations mêlent nettoyage des plages, aménagement du littoral (Surfrider) ainsi qu’une sensibilisation de l’estuaire de la Loire et de sa protection (Estuairez-vous). Leur précieux dévouement permet de limiter l’érosion et d’encourager la population à conserver cette zone fragile, en sensibilisant à son tour les autres.

Estuairez-vous : 07 83 65 25 82

Sufrider : 05 59 23 54 99

©Arnaud Pilpre ©Christian Robert / CARENE

Le Grand Témoignage et son Portfolio

jeunes de l'agglomération nazairienne ont participé au Grand Témoignage (un ou deux témoignages par jeune) et au portfolio de SINON#10.

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grands thèmes ont été traités : l'écologie, l'alimentation, le numérique, le temps libre, le respect, le travail, ici et ailleurs.

formes d'expression écrites : une courte phrase et une version longue pour un texte plus explicatif.

témoignages ont été sélectionnés sur les 320 reçus. Un choix difficile et contraint, fait en proportion du nombre de participants et de la pagination du magazine.

portfolio réalisé par les élèves - devant et derrière l'objectif des Beaux-Arts Nantes - Saint-Nazaire - dans le studio du site de Saint-Nazaire.

7 2 1 U

n Grand Témoignage, sous forme de dossier spécial unique, riche de mots et d'images, qui met en lumière la diversité des opinions et des regards de la jeunesse.

Le Grand Témoignage P.22

Je ne sais pas trop où me placer quant au réchauffement climatique. Je pense que je peux me catégoriser comme étant éco-anxieux surtout quand on entend tous les avertissements. D’un autre côté, je reste fermement persuadé que les chiffres annoncés par les spécialistes sont hyperbolés pour nous faire réagir davantage. Et là je ne sais pas si ça s’apparente à du climato scepticisme ou juste à de l’espoir. Espoir qui disparaît dès que j’ouvre la presse internationale. En attendant, je continue de fournir des efforts de consommation parce qu’il vaut mieux faire partie de la solution que du problème. J’aimerais bien que le monde se l’inculque, à commencer par notre pays.

Depuis que je suis petit, j’ai une passion pour les animaux. Je les aime tous. Donc voir la planète se faire détruire, tous ces beaux paysages, voir tous ces environnements disparaître pour laisser place à des bâtiments, des usines, cela m’écœure.

Nous, les jeunes, on a peur. On grandit dans un monde qui se meurt. Chaque jour, des nouvelles accablantes et cette impression que les mouvements écologistes n’ont aucun impact et ne sauveront rien. Cependant, nous devons garder espoir. Alors, qui que vous soyez, réfléchissez à vos actions et vos choix qui mèneront ou non à la destruction de la planète.

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L’écologie
« Nous sommes des matelots. La Terre est notre navire commun. Ne la coulons pas. »
« Vous avez inventé les poubelles mais vous ne savez pas vous en servir. »
Maël Dhinouraini 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG04 Elouen 14 ans, lycée Brossaud-Blancho, 3 PMET2 Vincent Francisco-Moreau 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Joseph De Préville 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG03 Ney 15 ans, La source

L’écologie 1

On peut considérer l’humain comme l’entité centrale la plus significative de l’Univers. Les tentatives de réflexion sur le climat, l’environnement et les transitions écologiques seront rattrapées par le dilemme de celui qui regarde. Il s’avère impossible d’établir la réflexion de la nature en dehors de l’humain.

Pour être honnête, je ne pense pas qu’il y ait de solution. Tant que l’humain ne se sent concerné que par son propre intérêt, tant que nous sommes gouvernés par des personnes et un état d’esprit corrompus, il n’y aura pas de progrès. Pour moi, je pense que personne n’est innocent, nous sommes tous responsables de cette conséquence. Je pense que quand nous serons tous éteints, le monde pourra se reconstruire, mais si les humains n’apprennent pas leurs leçons, l’histoire continuera de se répéter et il n’y aura pas de Dieu pour nous aider.

La vérité c’est que la planète est un peu comme une grande maison, on ne peut pas y jeter nos déchets par terre, on ne peut pas y mettre le feu, on ne peut pas non plus manger tous les poissons de l’aquarium sinon la maison devient sans dessus dessous et ça, ce serait un massacre.

Le Grand Témoignage P.24
«  Trie tes déchets si tu ne veux pas finir étouffé par un sachet. »
« Tout ce que nous pouvons faire maintenant, c’est acheter moins, produire moins, recycler plus et chérir tout chaque jour, être responsable envers le monde et envers soi-même. »
Maksym Kozlov Ukraine - Beaux-Arts Savannah Heung Hong-Kong - Beaux-Arts Savannah Heung Hong-Kong - Beaux-Arts Mister HDS 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08 Thaïs 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08

Si l’Etat français se dit « vert » et écolo, c’est juste en façade. Nous sommes les 12e plus gros pollueurs de la planète. Idem les Accords de Paris, Cop 21 n’ont pas été respectés, ni mis en place (ou très peu). Et nos dirigeants ne sont pas plus écolo (Macron avec ses deux allers-retours durant la coupe du monde de foot au Quatar).

La planète subit depuis longtemps les conséquences brutales des activités humaines. Les discours qui dénonçent les caprices de nos sociétés consuméristes s’accompagnent d’un ton alarmant. L’annonce du futur qui nous est réservé peut devenir un sujet lassant et angoissant voire paralysant, tant ce qui adviendra semble être fatal. Je pense qu’il est nécessaire que notre génération se libère des discours qui nous sont faits pour nous approprier une lutte qui vise à reconsidérer ce monde que nous avons à partager.

Lorsque je me balade dehors - la musique dans les oreilles - j’aime profiter des paysages que la nature me propose. J’aime les prendre en photo. Malheureusement, cette nature ne fait que disparaître. Bientôt, je la verrai qu’à travers mes photos. C’est dommage de savoir que les générations futures ne connaîtront rien de la nature qu’il nous reste.

LCet été, Hangzhou, la ville chinoise d’où je viens, a été très chaude, avec la température la plus élevée, atteignant 42 degrés. Pour exemple, lors de l’incendie de 2021 dans le Sichuan, en Chine, de nombreux pompiers sont morts dans l’opération de lutte contre les incendies. Tout cela me rend triste.

« L’environnement et le climat : des questions importantes. Pour ma part, mon moyen de transport est un vélo. Ma petite contribution. »
« N’oublions pas que la nature est magnifique, mais qu’on la détruit petit à petit. »
Bérénice Buttier 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG04 Vincent Francisco-Moreau 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Maeva Deruyter 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG03 Wu Nanxi Chine - Beaux-Arts
Wang
Chengyang
Chine
- Beaux-Arts Elouen 14 ans, lycée Brossaud-Blancho, 3 PMET2

Elice Sfeir Elia

© Lola Marty
Maxime
Guillaume
© Amélie Brunel

L’alimentation 2

Yvnis-qlg

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Nous mangeons mal ; ce n’est pas anodin. Au temps de nos grands-parents, l’air était plus pur et la terre plus fertile qu’aujourd’hui. Au supermarché, je regarde attentivement la composition et la provenance de ce que nous consommons. La malbouffe nous détruit ; les « fast-foods » ont changé nos manières de manger. Des plats trop gras, trop sucrés, trop salés. La jeunesse est assez « addicte » de cette facilité de consommer.

Environ un tiers de la population mondiale (2,37 milliards) n’a pas accès toute l’année à une alimentation adaptée, en 2020. Aujourd’hui ce chiffre a augmenté. La crise alimentaire tue aujourd’hui plus que le sida, le paludisme et la tuberculose réunis. C’est pourquoi, j’ai pour rêve que le monde entier ait accès à une bonne alimentation, qu’il mange à sa faim.

« Être addict au sucre, c’est aussi ridicule que grave… »

Yvnis-qlg

Le niveau de testostérone chez l’homme de 20 ans en 2022 est égal à celui d’un homme âgé d’une soixantaine d’années en l’an 2000. Cela est en grande partie dû aux différentes substances, aux additifs présents dans les aliments transformés. Ces derniers, notamment ceux riches en sucres transformés et acides gras saturés dérèglent notre cycle hormonal. Pour éviter cela, il faut veiller à manger des aliments le moins transformés possible. Ou bien c’est ta copine qui va te bouder comme pas possible.

Le Grand Témoignage P.28
« Tu veux un burger, une pizza, un tacos ? Faisle chez toi c’est moins cher, meilleur et plus écologique ! »
ans, lycée Aristide-Briand, TG07 18 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Adam Salomon 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Florentin Delacour 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05 Damien Brial 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05

« Aucun débat possible, la raclette ça régale !  »

L’alimentation constitue un enjeu clé pour les années à venir, que notre génération aura à gérer. Il faut prendre en compte le facteur écologique, puisque les longues exportations polluent énormément et que certaines productions consomment des ressources importantes comme l’eau. Il faut être attentif au prix, car de nos jours un bon produit est presque toujours plus onéreux qu’un mauvais. Tout ceci à considérer au niveau mondial car certains meurent encore de faim pendant que d’autres gaspillent toujours plus.

Si le matin je me réveille trop tard, j’embarque des céréales. Pas un jour sans que mon sac soit autant rempli de nourriture que de cours. Cependant, je ne mange pas n’importe quoi. Les repas du midi sont concoctés par ma maman, je fais gaffe à manger équilibré et de prendre plein de fruits et légumes et je bois beaucoup d’eau. A chaque inter-cours, je m’empresse de boire. Si je fais tout ça, c’est que j’aime manger et que je veux prendre du poids (et ça marche !).

Thaïlande

Être végétarien ou omnivore ne veut pas forcément dire que nous protégeons la planète. Nous devrions réfléchir pour savoir si ces alimentations ont été importées et combien d’énergie a été utilisée pour les produire et les acheminer. Me concernant, je ne m’intéresse pas au végétarisme, mais je fais attention à faire les courses pas loin de chez moi ou au marché local plutôt que de conduire 30 km, juste pour acheter des avocats frais ou des viandes non contaminées.

Au-delà des thèmes politiques, économiques et de la santé, l’un des problèmes principaux de l’alimentation ces dernières années reste son impact écologique. En effet, le choix de nos aliments est crucial pour défendre le bien-être animal ainsi que la pollution engendrée par les importations et les produits chimiques.

Quentin Lemasle 18 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Tino Lemaël 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05 Lawan Cheuillot 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Jitpinun Sararuk (Jen) - Beaux-Arts Martin Pouteau 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07

L’alimentation 2

Je pense que l’alimentation est toujours un thème important dans chaque époque, mais je ne choisis pas d’être végétarien ou omnivore. Parce que dans ma ville natale, nous avons notre propre culture nationale, en tant que membre du groupe ethnique Hani, on peut être plus définis comme des barbares par la civilisation. En raison des traditions tribales dans l’histoire, nous avons toujours la coutume de chasser et cette coutume a été maintenue par mon père. Bien que ces coutumes soient progressivement englouties avec l’évolution de l’époque, nous aimons toujours notre propre culture nationale et ce bout de terre à Hani.

Le rapport entre l’alimentation et soi est parfois compliqué. Certains rencontrent des difficultés. Ils arrêtent de s’alimenter dans le but de perdre du poids et de s’affiner. Ce sont les autres personnes et les réseaux sociaux qui les font complexer. On ne cesse de se comparer, sans jamais s’apprécier. Arrêtons de se flageller pour des futilités. Mangeons ce que nous voulons et apprenons à nous aimer.

Je sais que dans le développement futur de la structure alimentaire, la viande végétale deviendra progressivement l’un des courants dominants. La viande végétale est composée de haricots, qui ont un goût similaire à la vraie viande, ce qui peut répondre à la demande du marché et aussi réduire les émissions de gaz à effet de serre, dues à l’élevage de la viande.

«  La malbouffe nous détruit ; les « fast-foods » ont changé nos manières de manger. »
Le Grand Témoignage P.30
«  Si manger équilibré n’est pas toujours un plaisir pour le palais, en se prêtant au jeu de la préparation des repas, on découvre des plats incroyables. »
Florentin Delacour 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05 Quentin Lemasle 18 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Élise Maurice 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Wu Nanxi Chine - Beaux-Arts Yuancui 12.31 Chine - Beaux-Arts

MartinotLagarde Irène

ÉmilieWebster

Gar rec AndréChristophe- ©

Beaux-arts

Le numérique 3

LLes réseaux sociaux sont comme mes autres oreilles, yeux et bouche, tous les médias par lesquels je communique avec l’extérieur. Les réseaux sociaux sont un moyen pour moi de me connecter avec ma famille et mes amis dans mon quotidien et ils sont indispensables.

(Jen)

JJe suis Thaïlandaise et je pense que nous aimons utiliser les réseaux sociaux, peut-être que nous sommes des fous de Tik Tok, Facebook et Instagram. C’est vrai. Selon Global digital report 2021, le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux en Thaïlande équivaut à 78,7% de la population totale. Cela signifie que presque tout le monde a au moins un compte. Avant, j’étais aussi, une FOMO. Qu’est-ce que la FOMO? C’est l’anxiété de manquer une opportunité qui nous permettrait d’interagir socialement, évènement etc. J’étais connectée 24h/24 à mon téléphone. C’était indispensable pour moi de recevoir de nouveaux messages toutes les 30 minutes. Il peut être difficile de sortir d’une habitude malsaine d’utilisation des réseaux sociaux, mais c’est indispensable pour réaliser tous les jours que nous ne sommes pas juste des fous des réseaux sociaux.

Il arrive que j’aille sur les réseaux pour une raison bien précise, souvent envoyer un message. Or, de fil en aiguille, je peux me retrouver à visionner du contenu inutile et inintéressant. Seulement la prise de conscience n’est, bien souvent, pas immédiate. En effet, il arrive que je passe jusqu’à une heure sur les réseaux sans m’en rendre compte. C’est malheureusement le principe de fonctionnement de ces applications qui suppriment les notions d’utilité et de temps.

Pour moi, le numérique est l’une des plus grandes inventions du genre humain. En effet, le numérique ou ce monde virtuel est un monde qui n’a aucune limite ou a pour limite celles de son utilisateur. Et donc ce nouveau monde étant infiniment vaste, est souvent dur à conceptualiser, car l’on peut faire tout ce que l’on veut faire. Donc pour pouvoir commencer à l’appréhender, des géants de la tech comme Méta veulent créer un univers virtuel où l’on peut faire tout ce que l’on veut selon les règles propres de cet univers.

Le Grand Témoignage P.34
« Les écrans peuvent nous suivre tout le long de notre vie, mais nos ami(e)s et notre famille non, alors ne négligeons pas ces derniers. »
Margot 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Bubulle 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05 Gwendal 15 ans, lycée Aristide-Briand, TG05
Yuancui 12.31 Chine - Beaux-Arts Jitpinun Sararuk Thaïlande - Beaux-Arts

Romain Brient

Je souhaite donner un exemple en lien avec mon pays. La fraude dans les télécommunications dans le nord du Myanmar (Birmanie). J’ai fait attention à cela récemment, il y a beaucoup d’organisations de fraude de télécom là-bas. Ils ont posté beaucoup d’escroqueries sur Internet, comme le recrutement bien rémunéré, qui incite de nombreux Chinois à se rendre dans le nord du Myanmar. Une fois que ces gens entrent dans ces organisations, ils ne peuvent plus rentrer en Chine et leur vie peut même être en danger.

Nélia

17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05

J’adore les réseaux sociaux mais il y a beaucoup de problèmes. Notamment le harcèlement et le piratage. Le harcèlement je trouve ça inadmissible. Ca peut blesser, certains en arrivent même à se suicider. Mais internet est aussi plein de bonnes choses, comme s’informer et communiquer, suivre nos influenceurs et continuer de rêver. D’ailleurs, je suis le compte d’une personne qui explique comment faire du business. Mais il faut être vigilant et faire attention aux informations que l’on peut transmettre, savoir à qui l’on parle.

Le numérique fait maintenant partie de notre quotidien. Nous y sommes exposés partout et à tout âge, de plus en plus jeunes désormais. La génération Z a grandi avec le numérique et profite aussi bien de ses points positifs qu’elle en est exposée à ses risques. Le numérique est nocif pour le développement des enfants en bas âge et je suis convaincue qu’il faudrait que leur contact avec celui-ci soit le plus limité possible. Le numérique cause des travers : des images choquantes, des centres d’intérêts réduits… Le numérique est dangereux et il faut protéger les enfants : ils méritent de vivre leur enfance.

Gwendal

15 ans, lycée Aristide-Briand, TG05

17 ans, lycée Aristide-Briand, TG02

Je trouve que les réseaux sociaux peuvent être à la fois porteurs de bonnes choses comme être destructeurs. Ils installent chez les jeunes, plus qu’auparavant, la culture du paraître. Le regard de l’autre est plus important que tout.

« Regarder Tik Tok aide à oublier les problèmes et à passer le temps. »
« Les réseaux sociaux sont un piège dont seule la conscience peut nous sortir. »
15 ans, Lycée Brossaud-Blancho, 3 PMET2 Margaux Delcourt Gabin Carette 14 ans, lycée Brossaud-Blancho, 3 PMET2 Wu Nanxi Chine - Beaux-Arts

Le numérique 3

AAujourd’hui le numérique est une partie intégrante de nos vies avec notamment les téléphones portables qui permettent à première vue une communication plus facile entre les individus. Cependant cette communication nous semblant au premier abord simplifié peut également être un véritable inconvénient au dialogue et se faire au détriment du contact humain. En effet, il ne faut pas oublier la vie réelle à cause du virtuel et les personnes qui nous entourent, même si le téléphone portable, Internet et les réseaux sociaux plus généralement peuvent avoir un effet addictif. Néanmoins, cela reste un formidable outil dans notre quotidien quand il est utilisé raisonnablement.

Le numérique est certainement l’avenir de notre monde, qu’on le veuille ou non, que cela soit bien ou pas. On le sait, il apporte plein d’avantages, améliore la communication, permet au commerce de se mondialiser plus fortement etc. Mais on en connaît aussi tous les problèmes, comme le vol de données personnelles, ou la surconsommation et l’addiction aux réseaux sociaux. Le numérique remplace de plus en plus toutes nos autres activités, quasiment sans retour en arrière. J’ai vu une vidéo You Tube de Léo Ouff nommée « comment TikTok a ba*sé le cerveau d’une génération ». Elle est effrayante et me conforte dans l’idée de ne pas installer cette application. Ce n’est pas le futur que nous espérons.

Je n’ai pas énormément d’attentes autour du numérique car je trouve qu’il connaît déjà une évolution constante et rapide. De mon côté, j’utilise le numérique en particulier pour les réseaux sociaux comme Instagram par exemple. Mais je l’utilise également comme outil de travail pour mes révisions et comme source d’informations pour l’actualité.

Le Grand Témoignage P.36
« Les réseaux sociaux, ce n’est pas la vraie vie. »
« Je pense que si les réseaux sociaux disparaissent, nos vies seront bouleversées et nous ne pourrons plus obtenir d’informations à temps. »
Bersokmeilleuroeuvre
17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05 Enora. C 18 ans, lycée Aristide-Briand, TG05 Pierre Riou
Guillars
17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05
Keny
14 ans, Lycée Brossaud-Blancho, 3 PMET2 Wang Chengyang Chine - Beaux-Arts

BruAmélienel

BihousLutèce

© Ellen Reymond

Gant-Bolorjargalsogt

Le temps libre 4

Margaux Delcourt

17 ans, lycée Aristide-Briand, TG02

Les jeunes ont toujours des passions. Que ce soit le sport ou le loisir culturel. Cette passion se caractérise parfois par une forte compétitivité. Pour moi, le loisir personnel de s’évader, d’échapper à la pression que nous pouvons avoir notamment dans notre scolarité. Ce n’est pas grave si nous ne sommes pas le meilleur dans ce domaine. Ce qui compte c’est de pouvoir profiter du moment présent et d’oublier le reste.

Q.QuentinO

17 ans, lycée Brossaud-Blancho, TEPC2

Soumas

16 ans, lycée Aristide-Briand, TEPC2

J’aime énormément ma famille, je passe le plus de temps possible avec elle. J’ai une grande complicité avec mon frère et mes sœurs. J’aime passer mon temps libre avec les gens que j’aime, sortir, aller au cinéma, manger dehors… J’aime découvrir de nouvelles choses avec eux, de nouveaux endroits, être au maximum avec eux.

Mohammed Daliya

18 ans, lycée Aristide-Briand , MLDS

J’aime le parachutisme. J’ai toujours voulu essayer ce genre de sport. Sauter du plus haut sommet de ce pays. Je pense que c’est l’un des sports les plus amusants et qui demande beaucoup d’audace. J’espère l’essayer bientôt.

Alina Asanogli

16 ans , lycée Aristide-Briand , MLDS

J’aime aller à la mer parce que j’y évacue tout mon stress. Quand je me promène au bord de la mer, j’oublie tous mes problèmes et ça me fait du bien. Écouter le bruit de l’eau et regarder l’eau me détend. J’habitais au bord de la mer en Géorgie et il y a aussi la mer à Saint Nazaire et j’en suis très contente. J’aime aussi écouter des chansons en me promenant, de cette façon, je passe un bon moment.

Le Grand Témoignage P.40
« Le temps libre est une chance que beaucoup laisse passer. Or si ces personnes réfléchissaient à deux fois, elles remarqueraient que leur âme s’assombrit. »

La PlayStation, c’est un truc incroyable car elle permet de nous divertir, de s’amuser, rire, aimer, créer, réfléchir, rencontrer des gens et partager une passion commune. Les jeux vidéo, c’est un art incroyable qui transporte notre imagination, nos rêves et nos désirs au-delà de tout ce qui est possible.

Idrees

17 ans, lycée Aristide-Briand, MLDS

J’utilise mon temps libre pour investir, sur moi et mon argent. J’utilise cette chance pour me cultiver, me permettre d’avancer. Je n’aime pas les personnes qui sont systématiquement sur leurs divertissements : téléphone, réseaux sociaux... Au lieu de chercher à gagner de l’argent ou se cultiver, ils préfèrent se détruire le cerveau.

J’aime faire du cricket avec mes amis. J’adore apprendre le français et je fais beaucoup d’efforts. Quand je suis avec mes amis on fait du vélo ensemble. Chez moi je regarde Tik Tok pour apprendre le français. Je regarde aussi des séries. Dans la vie je veux être fidèle aux autres. Quand je suis libre, je parle avec ma famille, ça me fait du bien.

« J’aimerais, partir du jour au lendemain avec deux, trois amis dans une caravane pour aller faire le tour du monde, découvrir de nouvelles choses, vivre sans pression et sans réfléchir à demain. »
Q.QuentinO 17 ans, lycée Brossaud-Blancho, TEPC2 Baptiste lycée Aristide-Briand, MLDS Neptune Lycée Aristide-Briand, MLDS

LouaneArnon

© Amaya Barrès

Arnaud

Sara

Arnon
© Amaya Barrès

Le temps libre 4

On parle souvent du temps libre, ce que, moi, j’appellerai le temps contraint, car ce temps est-il vraiment libre ? Pendant le temps libre, nous sommes tous pris par du travail et des obligations sur notre temps personnel, et nous devons reprendre le vrai travail le lendemain. Je vois cela comme une boucle dans laquelle nous travaillons la plupart du temps, ce qui restreint le vrai temps libre, celui consacré à nos activités personnelles, c’est-à-dire notre capacité à réaliser des activités de loisirs, créatives et imaginatives. Par ailleurs, le temps consacré à nos obligations nous empêche d’avoir du temps pour nous projeter et penser à l’avenir.

Quand je suis chez moi je regarde des films ou des séries, après je prends une petite pause. Je fais du sport avec mes amis, quand on a fini, on cuisine ensemble souvent. On aime bien ça. On partage les repas, après on va aller se balader mais mes copains sont bruyants et moi je n’aime pas le bruit. J’aime le calme. J’aime bien la boxe et je pratique un peu.

J’adore lire, parce que je crois que c’est la meilleure voie pour apprendre de nouvelles choses.

Maintenant toutes les informations sont recherchées sur internet, mais pour moi la meilleure source du savoir sont les livres. Les livres sont pour moi une thérapie pour déstresser si j’ai un problème.

Quand je lis mon esprit est ailleurs et je me sens mieux.

Le Grand Témoignage P.44
«  J’aime bien dessiner. C’est sympa et ça me fait sourire. C’est un bel art qui me passionne. Le dessin est un moyen artistique pour s’exprimer. Le dessin me semble être une thérapie psychologique. Dessiner, c’est transformer vos pensées et vos sentiments pour les libérer. Ça me fait du bien.  »
« Le temps libre ?
Je vis, c’est déjà bien. »
Kaourou 16 ans, lycée Aristide-Briand, MLDS Carola Fernandez Padron 17 ans, Lycée Aristide-Briand, MLDS Chanthabandith Senjihan 16 ans, MLDS, Lycée Aristide-Briand Kylian Goffi Memin Lycée Aristide-Briand, MLDS Maria Herbaji 16 ans, Lycée Aristide-Briand, MLDS

16 ans, lycée Aristide-Briand, MLDS

Je veux être célèbre. Pendant mon temps libre, j’édite des vidéos drôles et je le partage. J’aime jouer au foot avec mes amis. De temps en temps, je fais le rap avec mon cousin. J’échange les idées avec les gens et les vidéos pour agrandir nos comptes.Pour avoir beaucoup de vues, je me réjouis quand les gens me disent que mes vidéos sont belles, qu’elles les intéressent.

Lycée Aristide-Briand, MLDS

On parle souvent du temps libre, ce que, moi, j’appellerai le temps contraint, car ce temps est-il vraiment libre ?

Pendant le temps libre, nous sommes tous pris par du travail et des obligations sur notre temps personnel, et nous devons reprendre le vrai travail le lendemain. Je vois cela comme une boucle dans laquelle nous travaillons la plupart du temps, ce qui restreint le vrai temps libre, celui consacré à nos activités personnelles, c’est-à-dire notre capacité à réaliser des activités de loisirs, créatives et imaginatives. Par ailleurs, le temps consacré à nos obligations nous empêche d’avoir du temps pour nous projeter et penser à l’avenir.

Trois façons principales pour moi de réguler mon temps libre : La première est le sommeil, un bon sommeil peut me donner beaucoup d’énergie. La seconde est d’aller faire une promenade, pour vider mon esprit d’anxiété. La troisième est le dessin. Je conçois l’image d’une poupée sur mon iPad, je vais à l’usine pour fabriquer la poupée, puis je la vends sur les plateformes sociales. C’est devenu l’une de mes ressources financières. Je pense que c’est amusant d’utiliser mes passe-temps pour gagner de l’argent.

Pour la jeune génération, les gens sont de plus en plus conscients de l’équilibre travail-vie personnelle. « L’argent » n’est plus la priorité, mais « la vie ». En tant que Hongkongaise, vivant dans la ville la plus stressante et la plus chère de Chine, beaucoup de gens se sont sacrifiés pour le travail ou l’argent, ils n’ont plus de temps à consacrer à leur famille, leurs enfants et ont sacrifié leur santé. En grandissant, je crois profondément qu’être humain, c’est si fragile, chaque jour est si précieux et nous devons utiliser le temps à bon escient. J’ai donc mis fin à mes horaires de travail serré, ralenti le rythme de vie et beaucoup réfléchi. Je me suis réinitialisée à l’envers et je fais les choses que j’aime. Pouvoir s’entendre avec soi-même est très précieux.

« Le temps libre est extrêmement important pour que nous ayons l’énergie de continuer à travailler et à remplir nos obligations avec plus de patience, de concentration et de bonheur. »
Rabie Savannah Heung Hong-Kong - Beaux-Arts Kylian Goffi Memin Dora Catunda Brésil - Beaux-Arts Wu Nanxi Chine - Beaux-Arts

Combeau

Maximilien

Le

Le Pape Marguet

Louise Jade

Le respect 5

« Si les sports collectifs m’ont appris une chose, c’est le respect, peu importe l’enjeu. »

Je souhaite parler des violences conjugales et des violences envers les enfants car je ne comprends vraiment pas ce genre de personnes qui osent frapper des personnes innocentes. Ce n’est pas parce que votre enfant ou votre compagne ont des défauts qu’il faut les rabaisser jusqu’à les frapper car cela va encore plus empirer l’état de la personne qui voudra tout faire pour avoir un minimum d’amour. Mais surtout, il ne faut pas oublier que cela marque et traumatise la personne.

Àla maison, on vit avec les autres. Au lycée, on travaille avec les autres. On est donc en permanence avec l’autre. On est obligé d’apprendre à gérer ces relations. Il faut savoir quoi dire ou quoi faire pour ne pas faire du mal à l’autre. Mais quelles sont les limites ? Comment savoir ce que je peux dire ou faire ? Le respect de l’autre est indispensable pour fixer les limites et ainsi ne pas blesser l’autre.

Le Grand Témoignage P.48
« Le respect est inculqué à l’humain. Malheureusement, il ne le partage pas à l’égard de tous. »
David Yann 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG03 Roxane Hoorelbeck 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG05 Anaëlle Oheix 18 ans, lycée Aristide-Briand, TG08 Noah Pineau 14 ans, lycée Brossaud-Blancho, 3 PMET2

Le respect de l’autre s’avère une chose essentielle pour bien vivre en société. Mais malheureusement, lorsque j’en discute avec mes parents, je prends conscience du fait que plus les années passent, plus ce dernier se fragilise. En effet, déjà en primaire, je m’étais aperçu que certains enfants ne se respectaient plus les uns les autres et surtout pour des broutilles. Certains adolescents font preuve d’un grand manque de respect vis-à-vis de certains professeurs et on constate ce type de problèmes aussi dans la rue et même au sein des familles. Le « progrès », je pense, a engendré malheureusement un grand relâchement au niveau de l’éducation.

Nous appartenons à l’humanité. Nous sommes tous des êtres humains sans distinction avec des valeurs et des droits universels, comme le droit à la dignité et au respect. Nous avons ce droit en tant que personne humaine, notre apparence physique, notre culture et nos origines ne comptent pas, cela n’influence pas sur notre droit au respect. En tant que personnes humaines, nous devons lutter contre toute forme de discrimination, que ce soit sexuelle, physique ou raciste, afin d’améliorer notre société et vivre dans un monde en paix. Nous devons nous respecter les uns les autres, c’est notre devoir et notre droit.

Le respect, loin d’être une faiblesse, est la marque d’une bonne éducation dont on égare de plus en plus le mode d’emploi. Le respect, c’est ce qui permet de garder une harmonie entre les êtres même si ces personnes ne s’entendent pas, ne s’apprécient pas. Il est indispensable à la société autant qu’à soi-même, permettant l’entente entre chacun. Cependant, du respect tout le monde n’en est pas pareillement doté. Il y a des âmes qui nous respectent et d’autres qui nous irritent, celles même dont les insultes frappent comme des météorites. Comme quoi, les choses les plus inhumaines, ce sont des humains qui les commettent. Voilà pourquoi je trouve qu’il est terrible d’en manquer alors qu’à l’instar d’un beau piano, il n’est pas si compliqué à accorder.

17

Le rapport à l’autre est complexe. Nous sommes les uns et les autres sur la défensive et autocentrés. Les interactions sociales sont biaisées par cette méfiance et ce rapport quasiment conflictuel à l’autre. Parfois, j’entends les gens qui se considèrent comme « proches » se lancer des horreurs et puis prétendre que tout va bien. Où vont ces phrases mesquines qui entachent le respect de l’autre ? Disparaissent-elles vraiment ou participentelles à hisser encore un peu la muraille qui nous sépare ?

« Vivre en société, c’est vivre avec les autres.
Alors, respectez les autres pour pouvoir vivre en harmonie. »
Tony Tartoué 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Pierre Bottau 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG03 El Jabli Yosba 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG03 Tom Adam 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG07 Aëlwen Briand ans, lycée Aristide-Briand, TG08

Harvey Elrik

© Amaya Barrès

BuckinghamGabrièle

Le respect 5

Dans la vie on est qui on est, on ne devrait pas laisser les autres nous juger car on est « différent ». Nos différences sont une force qu’on doit apprendre à maîtriser.

Le respect de l’individu n’est pas assez « enseigné » on devrait tous faire preuve de plus d’indulgence et d’amour envers son prochain plutôt que de le juger selon son genre, sa tenue, son style de vie… Tout le monde est différent et personne n’est parfait. Alors apprenons à nous aimer.

Depuis des siècles, notre société est pourvue d’une différence femme/homme très marquée. Elle dicte nos personnalités, comportements et actions. Cette différenciation nous enferme dans des cases et nous freine dans notre épanouissement personnel. Selon moi, il faut déconstruire le genre afin de permettre à chaque personne d’explorer son identité librement.

Je trouve que les êtres humains sont vraiment méchants. Chaque personne est différente. On doit pouvoir mettre une salopette ou un short et ne pas hésiter le matin. Si on se maquille trop, c’est vulgaire ou si on ne se maquille pas, on ne prend pas soin de nous. Si on met un short c’est trop osé, si on met un jogging, ce n’est pas assez féminin. Je trouve cela vraiment dommage que la femme et l’homme souffrent à cause du jugement des autres.

P.52
Le Grand Témoignage
« Je veux qu’on me respecte donc je respecte l’autre ; ça paraît simple mais dans les faits, ce n’est finalement pas si facile. »
« Le respect c’est mutuel, j’en donne seulement à celui qui m’en donne. »
Amy de la Brière 15 ans, La Source Ney 15 ans, La Source
Alice Nicola 20 ans, La Source Jeanne Bouchard
F.yh
ans,
Ma ru ya ma
14 ans, lycée Brossaud-Blancho, 3 PMET2
17
lycée Aristide-Briand, TG03
Alicia
17 ans, lycée Aristide-Briand, TG03

Maruyama Luli

ZalejskiAmaury

Louis Eva

Le travail 6

A.B.Pradier

17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08

Je ne me vois pas travailler en tant que fonctionnaire. Je pense que nous sommes arrivés à un point où ma génération n’a plus le désir de travailler et de suivre le système docilement, afin de le faire fonctionner. Peut-être que c’est l’esprit de contradiction, ou bien une révolte face à la découverte d’une vérité morne. Je pense sincèrement que notre avenir ne se trouve pas là où les politiques veulent nous amener. Mais plutôt dans une perspective communautaire, proche et respectueuse de notre terre.

Aëlwen Briand

17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08

L.N

17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08

Plus tard je veux être scénographe. Je sais pertinemment que les études et l’entrée dans le monde du travail sera tout sauf simple. Cependant je veux y croire et je vais me donner les moyens de réussir. J’ai appris lors de mes expériences passées qu’il faut aller jusqu’au bout, même si des obstacles, immenses ou minuscules, se dressent sur notre chemin. Qu’il ne faut pas abandonner si tu arrives face à un précipice, car tu trouveras toujours un moyen de construire un pont pour traverser.

Jeanne

17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08

Dans le le futur, il serait intéressant pour les entreprises d’encourager davantage leurs employés à télétravailler. Cette nouvelle façon de concevoir le travail s’est beaucoup développée à la suite du confinement de 2020. Aussi, elle pourrait permettre aux employés de gagner plus de liberté dans l’organisation de leur emploi du temps et aussi d’améliorer leur qualité de vie. Cela les rendrait alors plus productif et efficace dans leur travail.

Le Grand Témoignage P.56
« Le travail est-il un grand gouffre, qui nous aspire, n’étant jamais rassasié ? »

En Chine, la plupart des gens travaillent plus de 10 heures par jour, mais les heures de travail ne sont pas proportionnelles aux revenus. Dans le futur, je voudrais être styliste de mode ou ouvrir mon propre studio. Je veux pouvoir faire ce que j’aime et pouvoir organiser mon temps comme je veux..

Le travail demain m’inquiète légèrement. En effet de nos jours, on ne cherche pas vraiment à travailler mais plutôt à gagner de l’argent, de préférence facilement. En me basant sur ce que je connais, je dirais que le travail de demain sera extrêmement numérisé, très centré sur les réseaux sociaux. En effet pour notre génération et les prochaines, c’est un moyen facile et accessible pour gagner de l’argent car cela ne requiert aucune étude et c’est réellement tentant. Ce que je concède même si c’est très nocif pour le moral de l’individu et à plus grande échelle pour la société. Je pense que plus il y aura d’influenceurs/euses et autres, moins il y aura de médecins et d’agriculteurs. Inquiétant non ?

Le marché du travail change toujours. Hier une profession était en vogue. Demain ce sera une autre. Avant je pensais au futur. Je voulais être designer industriel. Je voulais construire des objets qui servent à la vie. Maintenant je ne sais pas.

Maintenant que la population mondiale augmente vite, de nombreuses machines et technologies remplacent progressivement le travail humain. Le chômage est un gros problème. Il y a un dicton en Chine qui dit « vous serez au chômage après l’obtention de votre diplôme.

« On n’aura pas de retraite mais nos priorités sont environnementales plutôt qu’économiques. »
« Le travail de demain sera plaisant, tout en m’apportant un salaire important. »
Anastasiia Havrylets Ukrainienne - Beaux-Arts Lucie 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08 Philibert Lampadaire 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08 Wang Chengyang Chine - Beaux-Arts Yuancui 12.31 Chine - Beaux-Arts Maëlys Henry 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08

Le travail 6

Aujourd’hui, je suis enseignante et travaille en ligne.

J’aime bien enseigner aux enfants pour des cours en Thaï et en anglais. J’aimerais continuer ce travail l’année prochaine. J’espère qu’il existe des possibilités d’emploi pour les expatriés en France, même si la langue est très difficile à apprendre, les salaires sont plus élevés qu’à Bangkok.

Quand on parle du monde de demain, on imagine des voitures volantes et un monde de science-fiction (remercions « Retour vers le futur » pour ça) mais le travail de demain c’est quoi ? Si le monde se numérise alors le travail aussi et dans ce cas, tous les gens qui ne s’intéressent pas à la technologie ont du souci à se faire. J’ai du souci à me faire. On nous dit de faire ce qui nous plait mais qui a besoin d’une passionnée d’histoire et d’antiquité ? Plus personne semble-t-il. Le travail de demain pour moi est synonyme d’inquiétude, car le monde évolue et il n’y a que peu de places pour les trainards. Alors ce que je fais, c’est que je ne réfléchis pas, l’avenir est trop inquiétant. Je me concentre sur le présent.

Pendant longtemps, je pensais que le travail me permettrait d’être totalement libre et indépendante et que travailler me rendrait joyeuse. C’était sans penser aux contraintes, comme les horaires, le travail ainsi que les gens qui ne nous plaisent pas spécialement. C’était aussi sans savoir que ma première expérience professionnelle serait à Mc Donalds..

P.58
« Le travail de demain n’est pas défini par ce qu’on fait aujourd’hui. »
« Les technologies et les intelligences artificielles viendront-elles remplacer nos postes. Que restera-t-il du travail de demain ? »
Le Grand Témoignage
Thaïs 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08
Yaëlle Troadec 17 ans, lycée Aristide-Briand, TG04 Jenusha Praseepan 18 ans, lycée Aristide-Briand, TG08 Oanel Collas
17 ans, lycée Aristide-Briand, TG08
Jitpinun Sararuk (Jen) Thaïlande - Beaux-Arts

Krit

Antoine

Bonnaud Daria

Ici ou ailleurs 7

Anastasiia Havrylets

Si j’aime beaucoup voyager, mon désir a toujours été de rester vivre dans le pays où je suis née. La guerre dans mon pays, l’Ukraine, m’a amenée à déménager dans un autre pays. Maintenant je pense vouloir vivre à l’étranger. Sans faire de plans pour le futur, je pense, par expérience, que les rencontres avec des personnes de pays différents nous enrichissent.

Après avoir fini mes études, je voudrais devenir une jeune expatriée en France. Comme je le disais avant, je voudrais me connecter à la culture française. En fait, je rêve de réussir dans un travail artistique. J’aimerais travailler comme une artiste, une enseignante ou peut-être comme commissaire d’exposition. Sinon, s’il y avait plus d’offres d’emploi, j’aimerais bien retourner en Thaïlande. Parce que je suis multilingue, je sais communiquer en plusieurs langues donc il me sera possible de travailler dans l’enseignement des langues aussi.

Vivre loin des humains ou au bord de la mer a toujours été un de mes rêves. Mais je ne pense pas que j’habiterai trop loin de là où je suis née. Parce que ma famille et mes amis sont très importants pour moi. J’aime voyager, découvrir différentes cultures dans différents endroits et m’enrichir, mais je ne choisirai pas d’y vivre longtemps. Je suis actuellement en France et ça me fait mal d’être si loin de ma famille et de mes amis.

L’endroit où je vis maintenant est très loin de l’endroit où je suis née, en Chine, et mes habitudes de vie et mes habitudes alimentaires sont également très différentes. Personnellement, je préfère la cuisine chinoise, ce qui est probablement ce que tout le monde appelle le « goût chinois. »

P.60
Le Grand Témoignage
Ukraine - Beaux-Arts Yuancui 12.31 Chine - Beaux-Arts Wu Nanxi Chine - Beaux-Arts Jitpinun Sararuk (Jen) Thaïlande - Beaux-Arts

Dans un monde en perpétuelle mutation, il est possible de planifier seulement le futur proche. Mais, en ce moment, je me passionne dans mes recherche sur l’Afrique. Par exemple, il est possible d’aller à Dakar, au Sénégal, en lien avec les Beaux-Arts de Nantes. J’envisage cette possibilité parce que je m’intéresse au thème inspirant des colonies françaises. J’aspire à me pencher sur les cultures locales et la palette des langues que l’on peut y trouver.

Pour mon avenir, je prévois de vivre dans le pays où je suis née, au Brésil, car je veux vraiment travailler sur le sujet des plantes et de l’écologie. Je pense que le Brésil serait le meilleur endroit pour moi pour le faire, car la forêt amazonienne est là et a une immense diversité de plantes et d’animaux. Mon pays pour lequel j’ai un réel attachement.

J’aimerais pouvoir vivre dans une ville à l’économie florissante. Je suis né à Wuxi, à 40 minutes en train de Shanghai, je ne devrais pas être loin de ma ville natale. Je choisirais de voyager ou d’étudier dans d’autres pays, mais pas de m’y installer. Parce que mes parents et mes amis sont très importants pour moi.

J’ai toujours cru qu’il y avait beaucoup de possibilités dans la vie. Je suis une exploratrice et j’aime explorer le monde. Je ne me fixe pas de limites. Étudier à l’étranger en France est une grande étape dans ma vie, je ne sais pas comment cela se terminera ni si je réussirai ou pas, mais je pense que c’est une expérience très précieuse. Parce que je suis une personne indépendante et que je n’ai pas peur d’être seule, je pense que je peux bien m’adapter où que j’aille. Je pense que je continuerai à voyager et à chercher un endroit qui me permettra de m’installer. Un lieu qui convient à mon attitude face à la vie et qui est propice à mon travail artistique.

Savannah Heung Hong-Kong – Beaux-Arts Maksym Kozlov Ukraine - Beaux-Arts Dora Catunda Brésil - Beaux-Arts Wang Chengyang Chine - Beaux-Arts

À la recherche de soi

EXPERIENCE D’UN VOYAGE INTERIEUR

Projet proposé par Lisa Paul et Ivane Frot aux élèves de THLP2, porté par Guillaume Lanvenat, en partenariat avec le Théâtre, Scène nationale de St-Nazaire.

Présentation du projet

Avec le metteur en scène

Guillaume Lavenant, la classe de THLP 2 a eu la chance de passer plusieurs semaines à rédiger de petits écrits sur le thème de « la recherche de soi ». En effet, à l’aide de consignes d’écriture comme CE QUI VOUS REND LE PLUS FIER, ils ont dû trouver en eux un souvenir adéquat pour le retranscrire à l’écrit ce qui par la suite a donné un texte de théâtre

façonné de toute pièce par les pensées d’adolescents et le talent de Lavenant. Ce projet a abouti à la création d’un spectacle.

Lien

avec la question de la

recherche de soi : Certains exercices nous demandaient d’abord de nous plonger dans nos souvenirs, et ainsi posaient la question de la place de notre passé dans la recherche de soi. Le soi étant en constante évolution, quelle importance donner à un soi qui n’est plus actuel ? Les souvenirs ont en fait une place essentielle, ils aident à comprendre la construction de notre soi du présent. Y revenir, avec du recul,

nous permet plus d’objectivité pour l’atteindre.

D’autres exercices exigeaient une introspection sur le présent. L’écriture est ainsi exutoire, elle permet de former concrètement des pensées qui, sans elle, restent dans nos têtes. Au cours du projet, nous nous sommes livrés, l’écriture simplifiait la tâche et a permis de se rapprocher de soi. De plus, en écrivant, on force notre pensée à s’enrichir, notre soi se dévoile à mesure que l’on écrit, il prend forme et se complète.

L’écriture peut être un chemin vers la connaissance de soi, et peu importe son issue, il aide à sa recherche.

Retours d'expérience P.62
Par Jade Carré, Norah Morice et Eléa Roinsard ©Lisa Paul Terminale HLP2, lycée Aristide-Briand

Ce que cela nous a apporté : Pour beaucoup d’entre nous, s’exprimer à l’oral peut se comparer à une épreuve, la peur du jugement des autres, la peur de se tromper ou d’avoir l’air ridicule. Il est également très difficile de parler de soi, de dévoiler une partie de nous qu’on n’a peut-être jamais révélée au grand jour. Cette expérience nous a prouvé à tous que nous étions capables de nous exprimer face à un public malgré toutes nos réticences et de nous faire éprouver un sentiment de fierté à l’issue de la représentation. Il nous a également permis de lâcher

prise, de nous rendre compte que tout le monde affronte la peur du jugement, qu’il suffit qu’une personne se lance pour que les autres se lancent à leur tour. Que parfois le jugement réside seulement en nous-même.

Ce que cela dit de la jeunesse aujourd’hui

Finalement, nous pouvons observer que les jeunes d’aujourd’hui sont empreints d’une réflexion constante sur des questions existentielles ou certaines plus personnelles. Les jeunes d’aujourd’hui dissocient plus facilement leur propre

personne des autres ce qui amène une remise en question presque permanente. De plus, même s’ils parviennent à embrasser leur sexualité et leur façon d’exister mieux et différemment que les jeunesses d’avant, assumant mieux leur singularité, ils sont aussi constamment seuls dans cette expérience et la construction de leur personne. Cet état perdurera sans doute pour les prochaines années de leur vie.

©Marie Petry

Une première asso

ON S’ORGANISE

Monter une première asso nous permettra de lancer notre projet. Un pas dans une organisation collective. Super expérience.

Montoir-de-Bretagne. 2023. Nous sommes une dizaine de jeunes à avoir décidé de nous rassembler pour un même objectif, créer une Junior Asso sur les conseils d’Adrien Cabelguen, coordinateur de la maison des jeunes de Montoir. En effet, nous avons en commun un projet : organiser un voyage. Tous ultra motivés pour être ensemble entre potes, partager de bons moments, sortir de notre zone de confort, prêts pour partir à la découverte du monde. Sur le projet, les envies des uns et des autres se sont exprimées : pourquoi pas le Pérou ? Le Canada ? L’Espagne ? Le Japon ?

Une Junior Asso, un engagement. Chance incontournable, une Junior Asso nous permet de profiter d’un dispositif qui présente des valeurs et un cadre pour un projet autonome pour des jeunes comme nous. Tous de moins de 20 ans engagés dans une aventure, pour la tester, spontanément pour certains, incités par la motivation et la dynamique pour d’autres. Tous d’accord pour s’impliquer dans la réalisation d’un grand projet avec son organisation, ses différentes actions, notamment celles indispensables pour financer notre voyage, comme d’organiser une tombola ou des concerts, mais aussi de vendre des gâteaux, de livrer du pain et des croissants, et pourquoi pas faire du dogsitting ou laver des voitures. À nous tous, c’est possible !

Notre charte

C’est lancé, nous nous réunissons déjà tous les 15 jours pour faire avancer le projet. Il est important de dire que pour qu’il se réalise dans les meilleures conditions, deux notions nous semblent essentielles : tout est question de confiance et de bienveillance. Il faut savoir s’écouter, ’être attentif aux autres et que chacun puisse s’exprimer librement. Évidemment les désaccords arriveront parfois, mais nous les régulerons grâce au vote par consentement.

Nous sommes heureux de nous impliquer dans la création de cette Junior Asso. Une expérience en groupe dont les savoir-faire sont porteurs d’idées pour nous projeter dans notre parcours de vie.

Retours d'expérience P.64
Matis Cabelguen, Salomé Piron et Maël Dhinouraini ©MDJ Montoir-de-Bretagne Maison des jeunes de Montoir-de-Bretagne

Sapeurspompiers

FEU, FAIRE ET FIÈRES

Toutes les deux, Chona et Lylou, natives de Montoir-de-Bretagne, nous avons témoigné sur notre engagement en tant que SapeursPompiers Volontaires. On s’est exprimé sur les raisons de notre implication, sur ce que nous avons appris par cette expérience enrichissante qui nous permet d’aider les autres.

Pourquoi sapeur-pompier ?

Chona : Mon père et ma sœur sont sapeurs-pompiers. J’ai toujours voulu être volontaire.

Depuis l’âge de 3 ans j’y pense.

Lylou : J’ai toujours aimé aider les autres. Influencée par Chona. Un tremplin pour peut-être travailler dans un secteur qui a vocation d’aider les autres.

Pour aider les autres

Chona : Aider les autres sur le feu, les accidents qu’ils soient domestiques, de circulation, les tempêtes et les inondations.

Lylou : C’est rassurant de savoir que les personnes en difficulté peuvent compter sur moi. Contente de servir, les autres mais aussi la ville, les habitants.

On peut craindre d’aggraver la situation, mais il faut agir, foncer.

Pour apprendre et grandir

Chona : Perso, m’investir comme sapeur-pompier m’a fait grandir. On rentre dans le monde des adultes, dans le monde du travail.

Lylou : On apprend, on est formé. Cette activité m’apporte de la fierté. Fière de sauver les autres. Je n’ai jamais été très bonne à l’école. Et grâce à la formation de sapeur-pompier, j’ai appris les sciences, la biologie du corps humain, mais aussi se servir d’une tronçonneuse. Une éducation qui est différente avec des exercices pratiques et des entraînements, des manœuvres.

S’adapter pour sauver

Chona : À trois ou quatre heures du matin, quel que soit le temps, on doit être capable de faire, de réussir sa mission.

Lylou : Parfois on se dit que l’on pourrait mieux faire, ’être plus à l’écoute. Le but étant de sauver, il est important de communiquer, d’échanger, de rassurer, pour qu’ils ne se focalisent pas sur leur douleur.

Chona : J’avais peur du vide quand j’étais petite. Aujourd’hui de monter sur une échelle pour sauver quelqu’un ne me fait pas peur puisque c’est pour sauver quelqu’un. Devenir sapeurpompier m ’a permis de vaincre ma peur.

Lylou : Je crains d’être dans le noir. Mais en mission malgré ma peur, de penser à sauver une victime me permet d’oublier le noir.

On n’est jamais toute seule c’est rassurant.

Retours d'expérience P.66
Par Lylou Le Ribler et Chona Sourisseau ©David Daunis Maison des jeunes de Montoir-de-Bretagne

Le collectif

Chona : On apprend des expériences des autres sapeurspompiers. Des anciens aux jeunes et des jeunes aux anciens. Les formations évoluent et donc il y a des échanges de connaissances.

Lylou : Après chaque mission, il y a un rituel pour dire ce qu’on a fait et ressenti, donner son ressenti, ce qui permet d’évacuer ce qu’on a vu de bien comme de mal. Un sapeur-pompier peut vivre des situations traumatisantes, qui doivent rester des secrets

professionnels. L’échange avec l’équipe permet de mieux digérer plutôt que de garder pour soi.

L’engagement

Lylou et Chona : Il faut savoir à quoi on s’engage. On ne choisit pas sur un coup de tête. Il faut aimer les gens, être sociable. Se rendre disponible. Il faut s’informer pour s’engager. Vouloir faire, prendre conscience de ce que l’on veut faire, ne pas se sentir obligé, pas hésiter à essayer.

Les problèmes climatiques, le feu, les changements de notre planète nous encouragent et nous motivent à intervenir. Comme si la météo nous poussait à agir ! Des raisons qui peuvent encourager les jeunes à s’engager. Il y aura plus de jeunes à s’engager dans les années futures. Que la jeunesse s’investisse est bon signe. La jeunesse est l’avenir !

xCes musiques qu’on ne veut plus

« Ton style, c’est ma loi quand tu t’y plies salope » : romantique ou sexiste ? Depuis des générations, des chansons sexistes, racistes et homophobes ont vu le jour. Certaines ont été écoutées des milliers voire des millions de fois. Aujourd’hui, des morceaux de certains rappeurs de renom contiennent beaucoup d’idées nauséabondes. Notre génération doit vraiment faire le tri et le choix dans ce qui lui est proposé d’écouter.

Il y a 50 ans, la chanson « Ton style » de Léo Ferré était perçue comme une chanson romantique. Aujourd’hui, elle n’aurait sûrement pas pu connaître un

tel succès. En 1976, le célèbre chanteur français Michel Sardou sortait la chanson « Le temps des colonies ». Malgré des paroles ouvertement racistes et admiratives de l’époque des Colonies, l’album qui contient ce titre connaît plus de 924 000 ventes. « J’avais plein de serviteurs noirs, et quatre filles dans mon lit, au temps béni des colonies », les paroles extrêmement choquantes montrent un désir de revenir à l’époque où la communauté noire était considérée uniquement comme des esclaves par les Occidentaux. Pourtant, le texte n’a pas vraiment dérangé la génération passée.

Et aujourd’hui…

Maintenant, on dirait que les jeunes ne s’arrêtent pas seulement aux belles mélodies et écoutent le sens des paroles. Notre génération a le pouvoir de faire changer les choses dans le monde de la musique. Les réseaux sociaux sont d’une grande aide, un outil permettant de faire passer un message, de lui faire prendre une ampleur et de ne plus laisser passer des idéologies pareilles. Vraiment ? Les artistes d’aujourd’hui auraient-ils bien compris que les clichés et stéréotypes racistes ne seraient plus acceptables ?

Retours d'expérience P.68 UNE REMISE EN
QUESTION S’IMPOSE
Cécile Kasriel Terminale Enseignement spécialité musique, lycée Aristide-Briand

Des exceptions…

Le rap français s’est retrouvé plus d’une fois aux limites de ce que l'on peut accepter avec sa misogynie et son sexisme insupportables. Booba, solidement implanté dans le rap français depuis le début des années 2000, cogne fort sur la femme : « Ferme un peu ta gueule, va me faire un steak frite », « Je vais rentrer au pays marier quatre grognasses qui m’obéissent ». On se demande comment des horreurs visant à faire le cliché d’une femme qui ne sert qu’à cuisiner et celui de la femme d’Afrique qui saura obéir à son mari peuvent encore passer. Comment ses musiques ont pu engendrer plus de 100 millions de ventes digitales ?

Damso, un des rappeurs les plus prolifiques du moment, insiste sur le fait qu’il ne parle pas de lui dans toutes ses chansons. Mais doit-on quand même accepter « Salope, ferme ta gueule, pour le prix d’un, j’te mets deux doigts », « La place de ta bouche est dans mon caleçon » ?! Ce rappeur interprète le rôle d’un sexiste et misogyne sans cœur et endosse même celui d’un pédophile dans son titre « Julien ». Il aura quand même « payé » les conséquences de ses paroles : annulation de son interprétation de l’hymne officiel des Diables rouges lors du Mondial de football en 2018 à cause des polémiques qui l’entouraient en plus des nombreuses chansons qui ont été

supprimées des plateformes de musique. C’est déjà ça.

Et ça continue

Une prise de conscience a été remarquée dans le monde du rap car la société évolue. Mais la dévalorisation de la femme en permanence sexualisée et montrée sous l’image d’une « Salope » continuent de vivre de beaux jours dans de nombreux clips. Booba, Damso et d’autres font parler d’eux mais ne sont heureusement pas une généralité chez les rappeurs. Notre génération doit être vigilante car la musique et ses paroles sont le reflet de notre société, toujours plus violente.

J’avais plein de serviteurs noirs, et quatre filles dans mon lit, au temps béni des colonies
Je vais rentrer au pays marier quatre grognasses qui m’obéissent

Faut-il avoir peur des fake news ?

SOUS LE RADAR DES AÉROS

La classe de Seconde Bac Pro Aéronautique du lycée BrossaudBlancho, sous la houlette de l’association nazairienne Les Pieds dans le Paf, s’est penchée sur le thème des médias et de l’information, un sujet étudié dans le cadre du cours de Français. Ainsi, du parcours de l’information à la question de son indépendance, les élèves ont réfléchi plus particulièrement aux procédés à l’œuvre dans les vidéos complotistes. Pour donner suite à cette expérience, les lycéens, spécialement pour le magazine SINON, ont échangé durant deux heures en petits groupes, réunissant leurs savoirs et leurs opinions pour sensibiliser les lecteurs sur le phénomène des fake news.

Qu’est-ce qu’une fake news ?

Une fake news est une fausse information diffusée sur les médias et sur les réseaux sociaux avec le but de manipuler, en tentant de transformer la vraie information en fausse. Une fausse information est construite à partir de modifications qui cherche à faire le buzz et qui cherche à nuire à autrui. Les objectifs

de la fake news sont multiples: politiques, financiers, culturels, faire de la propagande, susciter le trouble en faisant circuler une rumeur qui se propage comme une boucle sans fin. Selon le public et l’information, elle peut être interprétée de différentes façons : elle peut être convaincante, semer le doute, amuser ou même faire peur. Une interprétation qui sera propre à chacun.

Comment peut-on se faire un avis sur les infos ? Quelles sources sont à vérifier ?

On peut comparer l’information au travers des publications des différents médias, télévisions ou journaux, les différents réseaux, les différents influenceurs, en regardant également les sources officielles comme l’AFP (Agence France Presse) ou celles des institutions.

Comment peut-on identifier les indices d’une fake news ?

Le contexte peut interroger, ainsi que la forme de l’information (son ambiance, le cadrage, la musique…). On peut aussi sentir

que l’information vient à contrecourant de l’actualité. Aussi, une fake news relayée en millions de vues ne prouve pas sa crédibilité. Elle peut, au contraire, intriguer et inviter à se poser des questions.

Le droit d’informer est-il respecté ?

Une information fiable n’est pas accessible partout. Selon les pays, les régimes politiques, l’indépendance des médias (journaux, TV, radios, internet), l’information peut être censurée ou orientée.

À titre d’exemple, certains médias peuvent s’intéresser à des incidents occasionnés lors d’une grève sans aborder la raison de la manifestation. Le sensationnel prime alors sur le fond du sujet.

Et sur les réseaux ?

Beaucoup d’événements sont relatés. De multiples façons. Les informations sont moins sécurisées. Seule l’information à caractère extrême (violence, sexe, drogue…) est censurée. Le contrôle des échanges privés n’existe pas sur les réseaux sociaux. Cependant, des modérateurs se mettent néanmoins en place, avec le temps.

? ? Retours d'expérience P.70
Seconde Bac Pro Aéronautique du lycée Brossaud-Blancho

La fake news est-elle un problème ?

Le problème est réel. Car beaucoup de gens croient aux fake news et les partagent sans s’intéresser à la source. Tout le monde peut inventer et raconter n’importe quoi.

La génération plus ancienne, croit plus facilement aux fausses informations. 53% des Français partagent des informations sans vérifier la source. Et 8 Français sur 10 croient à une des théories du complot (NDLR. selon une étude de l'Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et l'observatoire Conspiracy Watch).

Nous, les jeunes, nous avons l’habitude de réaliser des vidéos et des publications numériques. Nous sommes peut-être plus aptes à décrypter les fake news.

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contact@sinon-magazine.com

SINON#10

Remerciements

L'association Culture Pop félicite tous les jeunes de 15-25 ans qui ont participé et tient à remercier : Les directions d'établissements scolaires, de lycées et d’université, les professeurs, les chargés-es de coordination pédagogique, les animateurs de la maison des jeunes de Montoir-de-Bretagne et de La Source à Saint-Nazaire.

Un projet soutenu par l'agglomération nazairienne, le département de Loire-Atlantique et le ministère de l'Éducation Nationale et de la Jeunesse.

Éditeur Association Culture Pop Pays de la Loire

66, rue Eugène Daviers 44 600 Saint-Nazaire

Avec la collaboration de Popamine

N° ISSN : 2678-0356

Directeur de publication : Alain Geffray, président de Culture Pop

Rédaction en chef / coordination générale : David Daunis

Direction artistique /mise en page :

Julien Pouplin

Assistante pédagogique / coordination :

Aurélie Germain

Commercialisation et communication : David Daunis

Relecture :

David Daunis, Aurélie Germain, Alain Geffray, Martine Vaillant-Prot

AVEC LA PARTICIPATION DE :

Lycée Aristide-Briand à SaintNazaire : Avec le suivi de Gwenaelle Bourhis (Proviseure adjointe) et Loïc Merot (CPE)

Lynda Lescurat et Nathalie Thévenet (Référentes culture) Coordination pédagogique : Romain Artaud (Professeur de philosophie)

. Catherine Drouet (Professeure de philosophie)

. Lisa Paul (Professeure de philosophie)

. Mathias Val (Professeur de musique)

.Vanessa Agnan (coordinatrice pédagogique)

. Lori Cyriaque (coordinatrice pédagogique)

. Amélie Roy-Gagnon (coordinatrice pédagogique)

Lycée Brossaud-Blancho à SaintNazaire

Coordination pédagogique :

. Laurence Boussion ( Professeure de français)

. Fabien Guillet (PLP Lettres Histoire-Géo, coordonnateur LHG)

www.sinon-magazine.com

Beaux-arts Nantes Saint-Nazairesite de Saint-Nazaire

Avec le suivi de Leila Zerrouki (Direction des Beaux-arts Nantes Saint-Nazaire – Site de SaintNazaire)

Coordination pédagogique

. Céline Palis (Professeure de français)

. François Taverne (Professeur d’enseignement artistique spécialité photographie)

Secteur jeunesse de Montoir-deBretagne

Adrien Cabelguen – Coordinateur

La Source à Saint-Nazaire : Avec le suivi de Nathalie Jan (Cheffe de service du service Jeunesse)

Distribution :

Responsable : Aurélie Germain

Distributeurs : Antoine Allamelou, Eva Casajus Gil, William Gonin, Jonathan Michaud, et les jeunes de la rédaction

Impression :

La Mouette - 44 500 La Baule.

Ours P.82
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