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Les plantes péi soigneront-elles la dengue ?
Et si la flore réunionnaise recelait un remède contre la dengue ?
C’est le pari de Chaker El Kalamouni, chercheur à l’UMR Pimit, dont les équipes criblent les molécules potentiellement efficaces contre une maladie sans traitement curatif connu.
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Il y a des milliers de molécules dans une plante, comment choisiton celle qui pourrait être capable de lutter contre la dengue ?
Au début, on prend la plante en fonction de son usage traditionnel mais ce n’est pas aussi simple que “ J’ai attrapé la dengue, j’ai pris cette plante et ça m’a soulagé ”. Dans nos tests, on va uniquement regarder les plantes qui vont réduire la charge virale. Si l’extrait de la plante est actif, on va, par chromatographie, fractionner les composés puis tester les sousfractions pour voir si les molécules efficaces sont toujours présentes, puis on va encore les fractionner jusqu’à ce qu’on n’ait plus qu’une ou deux molécules. Le comité de pilotage du projet décide quelle plante peut devenir pilote en fonction de ses effets, de l’impact sur la biodiversité, de la mise en culture, de la préparation des extraits et de la commercialisation.
Une fois qu’un extrait prometteur est trouvé, quelle est la suite du processus ?
Une fois que vous avez la molécule active et qu’on connait son mécanisme
DANS NOS TESTS, ON VA UNIQUEMENT
REGARDER LES PLANTES QUI VONT RÉDUIRE
LA CHARGE d’action, on va voir si elle est active in vivo avant d’aller chez l’homme. Quand on essaie sur les primates, il faut des quantités plus importantes, adaptées à la taille et au poids de l’animal, donc on va synthétiser cette molécule pour ne pas dévaster la biodiversité pour récolter des arbres.
VIRALE.
Pendant la synthèse, on va essayer de modifier cette molécule pour un meilleur rapport bénéfices/ risques, pour passer de la meilleure molécule à la supramolécule, dont on considère qu’on ne peut plus faire mieux pour une utilisation pendant les études cliniques sur l’humain.
On est actuellement à l’étape de maturation de la molécule pour en faire un candidat médicament susceptible d’intéresser une entreprise pharmaceutique.
Êtes-vous en compétition avec les projets de vaccins contre la dengue ?
Ce n’est pas une course parce qu’on peut avoir un traitement préventif – le vaccin ou les médicaments – et un traitement thérapeutique. Ce sont deux approches qui peuvent être complémentaires.
• Les Soins Non Programmés (SNP) des cliniques Sainte-Clotilde au Nord et Les Orchidées à l’Ouest, spécialisés en traumatologie accueillent chaque année plus de 20 000 patients.
• Leur longue expérience dans la prise en charge des patients adultes et enfants blessés couplée aux plateaux techniques et filières d’aval tant chirurgicales que pour les soins de suite en font des services d’excellence pour les patients traumatisés de l’île de la Réunion.
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• C’est ainsi que ces structures prennent en charge chaque année plus de 3000 patients présentant un traumatisme du genou ou de la cheville et plus de 2000 patients présentant un traumatisme du poignet, du coude ou de l’épaule
Modalités d’accueil et de prise en charge : Adultes et enfants
Sans rendez-vous.