ÉCLAIRAGE
SÉCURITÉ NUCLÉAIRE
La LED en réflexion au Forum de l’éclairage LED
un réel enjeu pour les pays africains
P.-28-33
w w w. i n d u s t r i e s . m a
Formation industrielle Agadir Training Center comble le vide P.54-56
P.54-56
Directeur de publication : Hicham RAHIOUI
N° 25 Mai 2017 - Prix Maroc 30 DH
1 er magazine mensuel de l’industrie, de la r&d et des technologies
PLASTURGIE
LA N'EST PAS " ZÉRO MIKA"
Enquete
LA RENCONTRE D’AFFAIRES ANNUELLE POUR L’INDUSTRIE MAROCAINE 2017
INDUSTRIE MEETING DAY 25 MAI 2017 ORGANISÉ PAR
Info et Resa: 05 22 26 04 51 | contact@industries.ma w w w. i n d u s t r y d a y. i n fo
P. 20-32 SOFITEL CASABLANCA
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DDTN° N⁰ 1463 DDT 1463
INDUSTRY MEETING DAY MOROCCO L
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ORGANISE LA 1 ère RENCONTRE D'AFFAIRES ANNUELLE POUR L'INDUSTRIE MAROCAINE
25 MAI 2017 HÔTEL SOFITEL CASABLANCA www.industryday.info
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PARTENAIRE REGIONAL
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R o y a u m e d u M a r o c Ministère de l'Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l'Economie Numérique
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Inscription obligatoire sur www.industryday.info ou par Tél.: 0522260451
Édito
«Le 25 mai, ne manquez pas votre rendez-vous avec l'industrie »
Hicham RAHIOUI Directeur de publication H.rahioui@industries.ma
N
é il y a trois ans, à la veille du lancement du Plan d’accélération industrielle 2014-2020, le magazine Industrie du Maroc est la concrétisation d’une ambition: accompagner les secteurs de la production en mettant en lumière les femmes et les hommes qui œuvrent, à travers leur savoir-faire, leur énergie et leur patriotisme, à la dynamique de croissance de notre pays et à la création d’emplois. L’initiative de Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, d’orienter le tissu industriel marocain autour d’écosystèmes productifs a d'ores et déjà porté ses fruits en restructurant 12 secteurs industriels en 43 écosystèmes. À mi-parcours, les objectifs ambitieux de sa stratégie à l’horizon 2020 sont en bonne voie d’être réalisés, affirmant le rôle de l’industrie comme locomotive de croissance sur les rails du développement du Royaume. C’est dans ce contexte qu’Industrie du Maroc organise, le 25 mai, la première édition d’Industry Mee-
ting Day. Une journée d’échanges et de rencontres qui rassemblera plus de 400 dirigeants des plus grandes entreprises marocaines, des décideurs politiques et des institutions privées et publiques autour du thème «L’industrie marocaine, enjeux et défis». Animées par 20 invités de haut rang, 4 plénières rythmeront la journée autour des thèmes des écosystèmes industriels en tant que modèle de développement; du développement territorial à travers l’industrie; de la R&D et l'innovation orientées marché et de l'accompagnement des industriels. Nous tenons à remercier le Ministère l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Économie Numérique pour sa confiance et son égide, ainsi que les nombreux partenaires qui nous ont soutenus pour la conrétisation de cet événement qui est le vôtre. Nous vous attendons nombreux pour cette première édition d’Industry Meeting Day et comptons sur votre participation pour en faire un évènement incontournable de la scène industrielle marocaine.
Directeur de publication : Hicham RAHIOUI Directeur administratif et financier : Nadia AYAD Rédactrice en chef : Dalal SADDIQI Directrice Commerciale et marketing: Salwa EL BELKACEMI Directeur artistique : Marouane SAOUD Office manager :Imane BIHI Directeur de développement :Mohamed HARTIFA Chef de projet: Houda BELMEHDI Journalistes : Sarah MAACHE, Lionel ATOKRÉ,Samia ROCHDI Logistique : Yahya OUADDAH , Fakhreddine ADDI Impression : Gms print Distribution : Sochepress Dépôt légal : 2013 PE 0109 ISSN : 2351-7905 Dossier Presse : aut. 2013 N°32 Adresse : 1, 5éme étage, Apt 14, Angle Rue Al Aarar et Avenue Lalla Yacout Casablanca - Maroc Tél : 05 22 26 04 51 - Fax : 05 22 27 07 75 - Email : contact@industries.ma
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N° 25 Mai 2017 INDUSTRIE DU MAROC
3
sommaire
arrêt sur image road show - Moulay Hafid Elalamy en Asie pour promouvoir la filière automobile ----------------------------------------------------------------P. 18
logistique salon - Pour son édition 2017, Logismed voit grand -----------------P. 20
agriculture SIAM2017 - Deux contrats-programmmes signés lors de la 9e édition des Assises nationales de l'Agriculture---------------------------P. 22
BTP CONSTRUCTION - The Big 5 pose à Casablanca la première pierre de son ambition en Afrique du nord ----------------------------------------P. 26
éclairage
■
MAROC
forum - La LED en réflexion au FEL------------------------------------------P. 28
ferroviaire ENTRETIEN - La SCIF, 70 ans de valeurs et de progrès------------------P. 34
PLASTURGI E PLASTEXPO : La plasturgie n'est pas «zéro mika» ----------------------P. 36
textile
C ■ onstruit pour vous MAROC des projets innovants !
made in africa - Pour une intégration de la filière cotonnière panafricaine ----------------------------------------------------------------------------P. 42
finance Conjoncture - Les industriels affichent un bilan mitigé mais restent confiants ----------------------------------------------------------------------P. 44
w w w. b e g - i n g . co m Conception Construction
Ingénierie
INDUSTRIE DU MAROC
prévention - Plan de gestion de crise: le retour d’expérience du port Tanger Med -----------------------------------------------------------------P. 50
Architecture
Contac t: +212.6.73.18.86.33 marceau.cartry@beg-ing.com 4 N° 25 Mai 2017
gestion des risques
sécurité - La sécurité nucléaire, un réel enjeu pour les pays africains ----------------------------------------------------------------------------------P. 54
www.industries.ma
sommaire
formation sécurité au travail - Formation industrielle: Agadir Training Center comble le vide --------------------------------------------------------------P. 58
ntiC
AUTO flagship - Motorvillage Casablanca, la vitrine Afrique de Fiat Chrysler Automotive-----------------------------------------------------P. 64 tracteur - Ford Trucks lance son opération séduction auprès des secteurs transport et logistique------------------------------P. 68
assurance - L’assurance sera digitale ou ne sera pas ---------------P. 60 banque - La digitalisation de la banque au service des industriels-------------------------------------------------------------------------P. 61
sous-traitance convention - Moulay Hafid Elalamy signe avec la Société Générale pour le financement des écosystèmes automobile -----P. 62 FINANCEMENT - Attijariwafa bank lance son Plan Automotive, une offre sur mesure pour l’industrie automobile ---------------------P. 63
MANAGEMENT ENTRETIEN - Hassan Baraka, manager sportif, DG de HB Sport consulting.-----------------------------------------------------P. 72
H IGH-TECH distribution - Canon s’associe à Disway pour renforcer sa présence au Maroc------------------------------------------------------------------P. 74
QU’IMPORTE L’
35, Rue Abdellah Haddaoui, Bourgogne, Casablanca. www.industries.ma Tel : +212 522 798 856 Email : Maroc@groupmfi.com Website : www.groupmfi.com
ÉCRITURE POURVU QU’IL Y AIT LECTURE
N° 25 Mai 2017 INDUSTRIE DU MAROC
5
temps forts
photovoltaïque
S.M le Roi Mohammed VI lance, le 1er avril, les travaux de réalisation de la Centrale Noor Ouarzazate IV, dernière étape du plus grand complexe énergétique solaire au Monde.
gouvernement
S.M le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Moulay El Hassan nomme, le 5 avril à la salle du Trône au Palais Royal de Rabat, les membres du nouveau gouvernement.
Retrouvez toute l'actualité de l'industrie, de la R&D et des technologies et plus encore sur :
www.industries.ma 6 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
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PLAN D’ACCÉLÉRATION INDUSTRIELLE ACCÉLÉRONS LE PROGRÈS
ils ont déclaré
zone industriellE techno
Le parc Technopolis a permis de désenclaver
J’ai le plaisir de vous
et d’accélérer le rythme
annoncer que notre Société
de commercialisation
HPCDG a changé de
de biens immobiliers au
dénomination commerciale le 3 Avril. Nous adoptons la
niveau de la région de Rabat-Salé-Kénitra.
»
Omar El Yazghi,
marque DXC Technology
Président du directoire Medz,
qui nous offre la superbe
À L'Agence marocaine de presse (MAP).
opportunité de diffuser au Maroc plus d’innovations
développement
Akinwumi Adesina,
La vision que nous avons de l’Afrique, à la BAD, fait partie intégrante du Top 5 : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des Africains. En lançant le Nouveau Pacte pour l’énergie en Afrique, nous nous sommes engagés à investir 12 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années, avec l’ambition de mobiliser 45 à 50 milliards de dollars supplémentaires.
auprès de nos clients et de créer plus de valeur en les accompagnant dans leur
»
transformation digitale.
»
président de la Banque africaine de développement (Bad),
Mehdi Kettani,
A l’occasion des assemblées du FMI et de la Banque mondiale, le 19 avril, au Center for Global Development à Washington.
Président du directoire de DXC Technology au Maroc, À la nouvelle tribune.
tourisme
Nous sommes ravis d’annoncer la première ouverture opérationnelle d’un hôtel Fairmont au Maroc, une marque unique qui représente certains des hôtels les plus emblématiques et distinctifs au monde.
»
Olivier Granet,
Directeur Général et Directeur des Opérations de AccorHotels Moyen Orient et Afrique.
8 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
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DACHSER Morocco • Agence Casablanca Rue Abou Baker Bnou Koutia, Oukacha • 20580 Casablanca Phone: +212 522 67 58 50 • Fax: +212 522 67 58 51 dachser.morocco@dachser.com
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en bref
production
L
’indice des prix à la production (IPP) du secteur des Industries manufacturières hors raffinage de pétrole a enregistré une baisse de 0,2% en mars par rapport au mois précédent, rapporte le HCP dans sa note relative à l'IPP industrielle énergétique et minière. Cette légère baisse est la résultante de la baisse des prix des Industries alimentaires (-0,9%), du Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège (-2,8%) et de l’Industrie automobile (-0,1%), couplées à la hausse enregistrée dans la Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements (+1,2%), de la Métallurgie (+0,7%) et de la Fabrication d’équipements électriques (+0,9%). Par ailleurs, l’IPP du secteur des Industries extractives a connu une baisse de 0,1% au cours du mois de mars 2017. Pour leur part, les IPP des secteurs de la Production et distribution d’électricité et de la Production et distribution d’eau ont connu une stagnation.
urbanisme
La coopération Maroc-Guinée en marche
D
ans le cadre de la mise en œuvre opérationnelle de la convention d’appui et d’accompagnement du Maroc pour l’assainissement et la mise à niveau urbaine de la capitale guinéenne, Mohammed Nabil Benabdallah, ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, s'est rendu à Conakry, du 23 au 27 avril, à la tête d'une délégation marocaine.
agro
Les grandes ambitions de Palmeraie Industries & Services pour Palmagri
PHOSPHATES
L’OCP bientôt numéro 1 mondial des engrais phosphatés
A
vec l’achèvement de sa quatrième usine de Jorf Lasfar avant fin 2017, le groupe OCP deviendra le premier producteur mondial d’engrais phosphatés. L’Office est déjà leader international de phosphate et d’acide phosphorique», rapportent les colonnes De bonne source du quotidien l'Économiste dans son édition du 26 avril.
10 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
L
e groupe Palmeraie Industries & Services a annoncé consacrer un investissement de 1,2 MMDH à l’horizon 2020, soit 40% de ses investissements pour les 4 prochaines années, à son pôle industriel Palmagri. Le groupe ambitionne ainsi d'élargir son portefeuille produits et clients sur les marchés africain et nord-américain.
La stratégie du groupe Palmeraie Industries & Services, présent dans l’industrie depuis plus de 40 ans avec sa marque Dolidol, est de renforcer sa position en investissant dans des métiers tels que l’agriculture, l’éducation, les mines et carrières, et en se développant à l’international notamment en Afrique.
produits de la mer
Participation du Maroc au Seafood Expo
L
e Maroc a été représenté par plus de 30 exposants lors de sa 18e participation au Seafood Expo Global, du 25 au 27 avril à Bruxelles. Organisée par l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE), sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, la participation du Maroc à cette 25e édition du salon s’inscrit dans le cadre du Plan Halieutis, et principalement son volet de labélisation et de marketing international des produits de la mer. C’est ainsi que le pavillon marocain a recouvert une superficie de 587m².
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en bref
AÉRO
INVENTION
Le GIMAS à Montréal
L
e Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales et Maroc Export ont joint leur savoir-faire et leurs réseaux pour faire participer le Maroc au salon Aeromart Montréal 2017, du 4 au 6 avril. Une conférence Maroc a été organisée à l’occasion pour présenter l’industrie aéronautique du Royaume.
Adnane Remmal en lice pour le Prix de l’inventeur européen 2017
boissons
Participation record au Drinktec
L
e Salon de la technologie des boissons et de l’alimentaire liquide Drinktec, qui se tiendra du 11 au 15 septembre 2017 à Munich (Allemagne), enregistrera une participation record d’environ 1.600 exposants provenant de 70 pays, a annoncé George Muller, directeur du Salon, lors d'une conférence au Caire. Le responsable a indiqué que la superficie totale de Drinktec atteindra 150.000 km2.
ÉNERGIE
Recul de la production
L
es derniers chiffres de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) sont tombés. Ils révèlent un recul de la production de l'énergie électrique au Maroc de 1,2% à fin février 2017, après une hausse de 1% un an auparavant. Quant au solde des échanges du Maroc en énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie, celui-ci a connu une augmentation de 11,9% à fin février 2017, tiré par la hausse du volume des importations de 10,9% après un accroissement de 17,8% l'année précédente. La consommation de l’énergie électrique a, pour sa part, enregistré une hausse de 0,5%.
L
'Office européen des brevets (OEB) a nommé Adnane Remmal pour la 12e édition du Prix de l’inventeur européen 2017, dans la catégorie Pays non-OEB, pour avoir développé une nouvelle méthode améliorant considérablement l'efficacité des antibiotiques. Protégé par un brevet accordé par l'OEB en 2014, le chercheur et professeur marocain de biologie a utilisé un mélange d'huiles essentielles naturelles et d'antibiotiques pour développer un nouveau médicament actuellement en phase finale d'essais cliniques et qui devrait entrer sur le marché fin 2017. «L'innovation d’Adnane Remmal a non seulement le potentiel de sauver des vies, mais peut offrir un nouvel outil dans la lutte contre la menace croissante des microbes résistant aux antibiotiques. En utilisant les propriétés des plantes indigènes, Adnane Remmal a montré que les antibiotiques traditionnels et les huiles essentielles naturelles peuvent être combinés pour un effet plus important. Grâce à son travail, il soutient également le développement de l’industrie pharmaceutique au Maroc», a déclaré le président de l'OEB, Benoît Battistelli lors de l’annonce des finalistes 2017. Les lauréats seront annoncés le 15 juin lors d'une cérémonie à Venise.
Ameublement
KITEA parmi les PME les plus prometteuses d'Afrique
À
l’occasion de la cérémonie de lancement de la 1ère édition de Companies to inspire Africa 2017 à Londres, le groupe KITEA a été intégré dans la liste des sociétés partie intégrante du Companies to inspire Africa report par London Stock exchange Group. Ce rapport a identifié 343 entreprises, originaires de 42 pays 12 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
d’Afrique, comme étant les PME les plus prometteuses du continent. Ainsi, KITEA a été classée par ce programme parmi les entreprises africaines à fort potentiel de développement, ayant attiré l'attention d’investisseurs mondiaux, notamment grâce son aptitude à innover et à s’adapter aux évolutions des différents marchés. www.industries.ma
en bref
TripAdvisor Travelers’ Choice Awards
Emirates élue meilleure compagnie au monde
Trophées Heavent Awards 2017
L’agence Mosaïk sacrée à Cannes avec Orange Maroc
E
mirates a été nommée meilleure compagnie aérienne au monde lors des premiers TripAdvisor Travellers’ Choice Awards for Airlines 2017. En plus de remporter le premier prix, la compagnie qatari a été le plus grand gagnant avec 4 autres prix. Elle a ainsi remporté le Best Major Airline – Moyenorient et Afrique, le prix de la meilleure Classe économique, celui de la meilleure 1èreClasse et aussi le Top 10 des meilleures compagnies aériennes au monde. «Nous sommes honorés d’être nom- més meilleure compagnie aérienne au monde par les TripAd- visor Travellers’ Choice Awards for Airlines 2017.
Le fait que les prix découlent d’un examen impartial et des commentaires reflète notre engagement à offrir une expérience de voyage supérieure à nos clients», a commenté Sir Tim Clark, président d’emirates Airline . Le DG de TripAdvisor flights, Bryan Saltzburg, a pour sa part déclaré:«nous sommes fiers d’annoncer les premiers Travellers’ Choice Awards pour les compagnies aériennes, afin d’aider les voyageurs à prendre les décisions les plus informées en matière de transport aérien, et ce en fonction des expériences de la communauté de TripAdvisor».
L
’agence Mosaïk Events & Co a remporté le prix du meilleur dispositif événementiel aux 11e Trophées de l’Evénement Heavent Awards 2017, célébré le 21 avril à Cannes. Elle devient ainsi la première agence événementielle marocaine à remporter ce prestigieux prix. «Nous sommes très fiers de recevoir cette distinction internationale. Cette victoire prouve que les professionnels de la communication marocains n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers. Merci à Orange Maroc qui nous a fait confiance depuis le premier jour et nous a permis de relever ce magnifique challenge», a déclaré Monique Elgrichi, DG de Mosaïk Communication et Présidente de Mosaïk Events & Co. Pour le rebranding Orange Maroc, Mosaïk Events & Co avait imaginé un dispositif événementiel original et créatif à 360°, impliquant tous les publics de la marque.
SMARTiLab EMSI
Le laboratoire remporte 4 médailles en Asie
L
e laboratoire SMARTiLab EMSI a porté haut le drapeau du Maroc en décrochant trois médailles d’or et une médaille en argent et deux prix spéciaux lors du Concours International des Inventions du Salon
14 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
International de la Technologie de Shanghai et de la Conférence Internationale de Design, de la Recherche et l’Innovation à Kuala Lumpur qui se sont tenues au cours de la dernière semaine du mois d’avril. www.industries.ma
COMPÉTENCE ET EXPERTISE AU SERVICE DE LA COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES
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en bref
ACQUISITION
Attijariwafa bank rachète 100% de Barclays Bank Egypt
L
e groupe Attijariwafa bank a procédé, mercredi 3 mai, à la finalisation de l’acquisition de 100% du capital de Barclays Bank Egypt et ce, après l’obtention de l’ensemble des autorisations réglementaires requises. Cette opération, qui intervient à la suite de l’accord signé le 4 octobre 2016, permet à Attijariwafa bank d’étendre son réseau international au sein de la troisième économie africaine, riche d’une population de 92 millions d’habitants. Elle permet également au groupe marocain de s’implanter sur un
marché bancaire aux perspectives de croissance soutenue. Cette acquisition ouvre aussi la voie au développement d'Attijariwafa bank au Moyen Orient et en Afrique de l’Est en permettant une plus grande intégration de la banque dans ces deux régions. Le financement de cette acquisition avait été anticipé dès le 4e trimestre 2016 grâce à la réduction de moitié de la participation d’Attijariwafa bank dans Wafa Assurance et l’émission d’un emprunt subordonné perpétuel éligible en capital Tier1.
ÉDITION
Le livre marocain à Genève
L
e stand marocain du 31e Salon du livre et de la presse de Genève, qui s’est tenu du 26 au 30 avril, a présenté les nouveautés de quatre Maisons d’édition, dont des livres destinés aux enfants et aux jeunes. La traduction en langue Hassani du célèbre ouvrage “Le Petit prince” d’Antoine de Saint-Exupéry, a été l'une des plus consultées. Pour Zineb Abderrazik, de la Maison d’édition Marsam, l’industrie marocaine du livre a fait un pas en avant significatif ces dernières années et n’a absolument rien à envier aux titres édités à l’étranger. Toutefois, déplore-t-elle, «le véritable problème se pose au niveau de la lecture et non pas dans le domaine de l’édition ellemême».«L’édition marocaine avance à grands pas grâce à une production de haute facture et de plus en plus pléthorique», a déclaré à son tour à la MAP Abdelkader Retnani, Président de l’Association des Éditeurs marocains.
investissement
PSA Maroc primé meilleur projet d’investissement dans la région MENA
L
e projet PSA Maroc s’est vu décerner, en marge de l’Annual Investment Meeting (AIM) 2017 à Dubaï, le prix du meilleur projet d’investissement dans la région MENA lors de la cérémonie de remise de prix de l'AIM Investment Awards. Le projet PSA Maroc, proposé
16 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
par l’Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI) pour une nouvelle usine qui sera implantée dans l’Atlantic Free Zone à Kénitra, a fait l’objet d’un nombre maximum de votes lors de la phase d’évaluation, a indiqué l'AMDI.
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arrêt sur image
Moulay Hafid Elalamy en Asie pour promouvoir la filière automobile road show
L
e ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Économie Numérique a entammé mi- avril une tournée en République de Corée et en Chine. À Séoul puis à Shangai, Moulay Hafid Elalamy
a multiplié les rendez-vous pour vendre les mérites du savoir-faire marocain dans le domaine automobile. L'objectif de cette opération séduction: convaincre les constructeurs et équipementiers de ces géants de la production
mondiale de l'automobile d'investir au Maroc. Un succès donnerait une véritable impulsion à la réalisation de l'ambition du secteur d'atteindre une capacité de production d'1 million de véhicules à l'horizon 2020.
Moulay Hafid Elalamy en compagnie de Woo Taehee, vice-ministre coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie à Séoul pour discuter des moyens de développer davantage les relations économiques entre le Royaume du Maroc et la République de Corée.
Toujours à Séoul, accompagné du Secrétaire d’État chargé de l’Investissement Othman El Ferdaous, de l’Ambassadeur du Maroc à Séoul Chafiq Rachadi et de l’équipe de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI), le ministre a tenu des rencontres B2B avec des équipementiers et des constructeurs automobiles et participé à la convention fournisseurs Renault Samsung Motors. 18 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
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arrêt sur image
Moulay Hafid Elalamy s'est ensuite rendu à Shanghai où il a tenu des réunions de travail avec des constructeurs et équipementiers du secteur automobile chinois.
Le ministre a également participé à la conférence PSA Morocco Suppliers Event avant de visiter le salon Auto Shanghai 2017 qui s'est tenu du 19 au 28 avril. Ce rendez-vous mondial est devenu incontournable à mesure du poids grandissant de la Chine dans l'industrie automobile. En 10 ans, le pays s'est hissé au premier rang et assure aujourd'hui un quart de la production mondiale. Une véritable success-story.
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N° 25 Mai 2017 19
INDUSTRIE DU MAROC
logistique
Pour son édition 2017, Logismed voit grand Dalal SADDIQI
salon Pour répondre au nombre croissant de participants, le rendez-vous incontournable des professionnels du transport et de la logistique tient sa 6e édition à l'Office des Foires et Expositions de Casablanca du 19 au 21 mai.
« Nous avons l’ambition de franchir un nouveau palier de développement du Salon » Abdelali Berrada, Président de Logismed. IDM : Qu'est-ce qui a motivé le choix de l'Office des Foires et Expositions de Casablanca pour la tenue du Logismed? abdelali berrada: Pour cette 6e édition de Logismed, avec nos partenaires publics et privés, nous avons l’ambition de franchir un nouveau palier de développement du Salon en termes d’envergure et de qualité du contenu et ce à plusieurs niveaux. Pour atteindre cet objectif, nous avons, parmi les nouveautés et initiatives mises en place, pris la décision de changer de lieu d’exposition et de nous installer à la Foire Internationale de Casablanca. Ce choix est motivé par le besoin de disposer d’une plus grande superficie d’exposition pour répondre au nombre croissant de participants, ainsi que par le souhait de réunir tous les exposants dans un seul hall et donner ainsi une visibilité maximale de l’offre du Salon. L’objectif est également de favoriser l’augmentation du nombre de visiteurs en s’approchant du centre-ville. Quels sont les domaines d'expertise des différents exposants du Logismed? Fort du dynamisme du secteur et du potentiel que représente le marché marocain et africain, le Salon poursuit sa croissance tout en restant fidèle à sa mission première, créer un mouvement soutenu fédérant l’ensemble des acteurs clés opérant dans le secteur du transport et de la logistique. Logismed est donc un ensemble d'expertises, de solutions et de 20 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
technologies, un concept efficace conçu pour et avec les professionnels. Cette édition réunira, sur une superficie de 10.000 m², près de 150 exposants nationaux et internationaux, couvrant l’ensemble des différents métiers transport, logistique et supply chain. Nous avons des prestataires de transport et logistique (41%), d'équipements de transport et de manutention (23%), de technologies de l’information (11%), de formation, conseil et services (21%) et d'infrastructures et immobiliers logistiques (4%).
incontestablement un atout stratégique et un réel levier opérationnel pour une meilleure rentabilité.
Logismed est placé cette année sous le thème « Votre logistique, levier d’une rentabilité certaine ! ». Pourquoi ce choix? Force est de constater que, pour faire face au contexte économique actuel et répondre au mieux aux exigences du marché, bien des entreprises cherchent à identifier de nouvelles pistes d’amélioration. C’est pour cette raison, et bien d’autres, que nous insistons et militons pour que la logistique soit considérée comme un levier de performance pour en faire un avantage concurrentiel compte tenu de sa contribution réelle à la réduction des coûts, au développement des ventes, à la réduction du besoin en fonds de roulement et à l'accroissement de la rentabilité à court, moyen et long terme. D’ailleurs, toutes les études confirment le rôle déterminant de la logistique dans la bonne santé des entreprises et l’obtention de résultats financiers améliorés. Elle est
L’évolution du marché des services logistiques: de 19 MMDH en 2010 à 23 MMDH en 2014 (+22%); L’évolution du nombre net de création d'entreprises: de 494 entre 2002-2005 à 5.046 entre 2010-2013 (x 10); La cadence soutenue des investissements privés: de 21,4 MMDH (2005-2009) à 27,7 MMDH (2010-2014) (+29%); La progression des surfaces logistiques aménagées: de 80 ha en 2010 à 550 ha en 2015 (x 6,8,) dont 74% sont construits par le privé; L’évolution de l'offre de formation aux métiers de la logistique: de 2.500 en 2010 à 7.325 places pédagogiques en 2016 (x3) dont 40% sont assurés par le secteur privé; La réduction des coûts logistiques tels que la valeur locative des entrepôts (de 60 DH/m²/mois en 2010 à 40 DH en 2015), et le coût d'entreposage (de 3DH en 2010 à 1,9 DH/palette/jour en 2015).
Pourriez-vous nous donner des indicateurs concrêts de l’évolution de la logistique au Maroc ? La dernière étude de l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL) sur les chiffres clés du secteur a révélé des évolutions tangibles, qui démontrent que la dynamique logistique est réellement en marche. On peut citer notament
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agriculture
Deux contrats-programmmes signés lors de la 9e édition des Assises nationales de l'Agriculture
Sarah MAACHE
siam 2017 810.000 visiteurs et un record battu de 1.230 exposants de plus de 66 pays, dont 19 nations africaines, ont répondu présent à la 12e édition du SIAM du 18 au 23 avril à Meknès. A la veille de cette grand messe, lors des Assises nationales de l'Agriculture, deux contrats-programmes majeurs ont été signés devant le Président de la République de Guinée, Alpha Condé.
À
Meknès, omme chaque année depuis maintenant 12 ans, le Salon International de l’Agriculture au Maroc a conforté sa position en tant qu'événement phare pour les professionnels de l’agriculture. Pour son édition 2017, le thème retenu était celui de «Agrobusiness et chaîne de valeur agricole durable». Une thématique dont le choix s’est imposé naturellement, pour un secteur à fort potentiel représentant à lui seul 30% du PIB industriel, et dont l’intégration des filière permettra
22 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
à terme de renforcer sa compétitivité en améliorant l’offre et en valorisant la production agricole. C’est là tout l’enjeu du Plan Maroc Vert (PMV), grâce auquel le secteur agricole a bénéficié d’un sacré coup de fouet. En témoigne la campagne céréalière record de cette année, qui a atteint 102 millions de quintaux, comme annoncé par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. La 9e édition des Assises nationales de
l’Agriculture, qui s’est tenue comme c’est l’usage la veille de l’ouverture du SIAM, a été placée sous le thème «Agriculture et sécurité alimentaire au fil de l’eau ». L’eau au centre des Assises Les travaux, qui se sont tenus en présence du Président de la République de Guinée Alpha Condé, ont porté sur une question fondamentale dans un contexte où il devient nécessaire d’utiliser les ressources hydriques de façon efficiente. À cette occasion, le ministre l'Agriculture
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agriculture
et de la Pêche maritime Aziz Akhannouch a annoncé le déploiement d’importants projets d’irrigation et d’aménagements hydro-agricoles. Ainsi, les terres équipées en goutte à goutte ont atteint une superficie de 500.000 hectares et les aménagements hydro-agricoles sont en cours de finalisation sur une superficie de 40.000 hectares. La rentabilité de l’eau a elle considérablement augmenté dans l’agro-industrie (+57%) et dans la filière des légumes (+82%). Ces Assises ont également fait le point sur les avancées et les réalisations du Plan Maroc Vert qui, depuis son lancement en 2008, a mis l’utilisation rationnelle de la ressource hydrique parmi ses priorités. En marge des ces Assises, deux contrats-programmes sur le développement de l’agro-industrie et l’agriculture ont été signés Un contrat-programme pour développer les industries agroalimentaires Doté d’une enveloppe globale de 12 milliards de dirhams, dont 4 milliards de fonds publics, le premier contrat-programme relatif au développement des industries agroalimentaires au Maroc vise à accélérer l’intégration entre l’amont productif et l’aval de la transformation. Il est le fruit d’une collaboration entre le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, et des présidents des principales fédérations de la filière agricole: la Fédération nationale de l'agroalimentaire (FENAGRI), la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural (COMMADER), la Fédération interprofessionnelle marocaine des agrumes (Maroc Citrus), la Fédération interprofessionnelle des fruits et légumes (FIFEL), la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR), la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (FIMALAIT), la Fédération interprofessionnelle de l’olive (Interprolive), la Fédération
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Meknès, Berkane et Souss Massa
Les trois agopoles de MedZ présentées au SIAM Le SIAM 2017 a également été l’occasion pour MedZ de présenter ses trois projets mis en place pour accompagner les professionnels de l’agro-industrie dans leurs investissements. Déjà opérationnelles, Agropolis de Meknès et l’Agropole de Berkane proposent une offre intégrée en immobilier industriel. Aujourd’hui, le groupe dresse un bilan encourageant, avec l’installation de groupes industriels de renom et le développement de projets industriels innovants à forte valeur ajoutée. Les agropoles de MEDZ sont des parcs industriels, conçus pour répondre à la demande des industriels opérant sur toute la chaîne de valeur agricole. Ces parcs abritent notamment les activités de transformation des produits alimentaires, l’industrie du support telle que l’emballage, l’agrofourniture, le matériel d’irrigation ou la fabrication de fertilisants et les activités logistiques, commerciales et tertiaires. L’Agropolis de Meknès Agropolis représente une plateforme pour le regroupement, la commercialisation, la transformation et la distribution de produits agricoles. Érigé sur une superficie de 106 ha pour un investissement de 1.668 MDH, la zone génère quelques 6.000 emplois avec une concentration de PME et de Grandes entreprises de
Casablanca et de Meknès. Les clients commencent déjà à s’y installer et la commercialisation des lots y avoisine les 50%. L’Agropole de Berkane Le site se trouve dans la commune rurale de Madagh, au cœur du périmètre irrigué de Melouya, à michemin entre Saïdia et Berkane sur une superficie nette de 50 ha. Cette zone jouit d’un regain d’intérêt de la part de grands groupes, notamment locaux, pour le développement de nouveaux projets. Avec une présence de 100% d’entreprises marocaines à l’image de Diana Holding, qui a dynamisé l’activité dans la zone. Ces implantations ont permis à ce jour de créer 1.500 emplois. L’Agropole Souss Massa L'agropole est située dans le Parc Haliopolis, à 10 minutes de la ville d’Agadir, à l’entrée de l’autoroute vers Marrakech. Les travaux d’aménagement ont été lancés fin 2016 et leur finalisation est prévue au cours du mois de juin prochain. La première tranche de 32 ha sera possiblement commercialisée d’ici fin 2017 et la zone prévoit de générer plus de 1.000 emplois directs dès l’année 2018.
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agriculture nationale de la minoterie (FNM), la Fédération des industries de la conserve des produits agricoles du Maroc (FICOPAM), la Fédération d’arboriculture fruitière au Maroc (FEDAM) , ainsi que l’Association marocaine des industries des pâtes alimentaires et couscous (AMIPAC) et l’Association de la biscuiterie confiserie et chocolaterie (AB2C). Ce contrat-programme prévoit à terme la création de 40.000 emplois industriels additionnels, 13 milliards de dirhams de valeur ajoutée additionnelle et 42 milliards de dirhams de chiffre d’affaires. Un contrat-programme pour la sauvegarde de la plaine de Saïss Le deuxième contrat-programme est un projet visant la sauvegarde de la plaine de
Saïss, grande plaine agricole qui s’étend entre Fès et Meknès, sur environ 100 km sur un axe est-ouest et sur plus de 30 km du nord au sud. Signé par le ministre de l'Agriculture Aziz Akhannouch, le ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Boussaid et Marie-Alexandra Veilleux-Laborie, directrice en charge du Maroc de la BERD, le projet est doté d'une enveloppe de 4,8 milliards de dirhams, outre un prêt de 120 millions d’euros de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Ce contrat s’étalera sur une période de 5 ans (20172022) et prévoit le lancement du projet du périmètre irrigué de 30.000 hectares sur la plaine du Saïss, dans l’objectif de limiter les prélèvements sur la nappe et lui permettre de retrouver son équilibre.
21 conventions signées L'édition 2017 du SIAM, qui avait pour pays invité d'honneur l'Italie, a été visitée par 20 délégations étrangères conduites par 15 ministres, et a été l’occasion de procéder à la signature de 21 conventions. L'une d'elles porte sur la création d’une alliance africaine en faveur du développement de la formation professionnelle de 15 pays, dont le Maroc assure la première présidence, et qui s’engage à développer une stratégie de formation adaptée aux besoins agricoles des pays membres.Une initiative qui ambitionne de développer des programmes pour améliorer l’employabilité des jeunes dans les pays signataires avec pour partenaire financier la Banque Islamique de Développement (BID).
SAR le Prince Moulay Rachid a présidé la cérémonie de remise de prix des meilleures unités de production agricole et des meilleurs exposants de cette 12e édition du SIAM
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urant une cérémonie officielle, SAR le Prince Moulay Rachid a procédé, le 20 avril, à la remise du prix « produit du terroir » à 7 coopératives représentant différentes régions du Royaume et de 22 prix de mérite au profit des «meilleures unités de production agricole au titre de l’année 2017». 10 entreprises se sont également distinguées dans la catégorie «meilleurs exposants». Le prix de la meil24 N° 25 Mai 2017
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leure participation internationale a été remis à l’Italie, pays invité d’honneur du SIAM 2017, et celui du meilleur pavillon du pôle international aux Pays-Bas. Le prix de la meilleure participation au pôle machinisme est revenu à Somma Auto Hall et celui du meilleur pavillon du pôle produits à Koutoubia. Centrale Danone s’est distinguée par le prix de la meilleure valorisation de la production animale et
le prix du meilleur investissement a été décerné à la société Elite Harvest Maroc. Magriser a été primé comme meilleur pavillon du pôle agro fourniture et Alf Al Maghreb comme meilleur exposant au pôle élevage. Quant au prix de la meilleure qualité, il a été remporté par Kaya Tea, alors que le prix du meilleur stand du produit du terroir a distingué la coopérative agricole Tamaynoute. www.industries.ma
BTP
The Big 5 pose à Casablanca la première pierre de son ambition en Afrique du nord Sarah MAACHE
CONSTRUCTION
Le salon international du bâtiment et de la construction Big 5 a tenu son édition Afrique du nord au maroc. Du 25 au 27 avril, il a présenté à Casablanca les dernières nouveautés du marché. Des leaders de l'industrie sont venus du monde entier contribuer à 11 ateliers gratuits certifiés Développement professionnel continu (CPD).
« Notre objectif est de positionner le Maroc en tant que plateforme de premier plan du secteur de la construction en Afrique » Andy Pert, Directeur du portefeuille du salon The Big 5. IDM : Pourquoi le choix du Big 5 s'est-il porté sur Casablanca pour son édition Afrique du Nord? Andy Pert: Le Big 5 a 37 années derrière lui, c’est le plus grand événement de construction au Moyen-Orient et en Afrique. Nous avons choisi le Maroc pour notre lancement, afin d’en faire une porte d’entrée vers l’Afrique du nord du fait de la volonté du Royaume de figurer dans le top 20 des destinations touristiques mondiales d’ici 2020. Ceci requiert énormément de d'investissements en hôtels, infrastructures de transport, commerces... Nous sommes également disposés à investir dans l'innovation en matière de projets durables dans le bâtiment. Pour cela, nous voulons partager avec le marché local les dernières avancées et expertises internationales et aider à mettre en place des opportunités de partenariats entre les entreprises marocaines et étrangères pour 26 N° 25 Mai 2017
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booster leur potentiel d’exportation. Par ailleurs, nous avons comme objectif d’élargir le champ de connaissance du marché local à travers un programme de développement professionnel continu destiné aux architectes, constructeurs et consultants afin d’améliorer leur savoir concernant ce qui est adopté à l’international en matière de règlements, de durabilité, de modèle d'information sur le bâtiment (BIM), de sécurité dans la construction... tout en adaptant l’ensemble de ces éléments à la région d’Afrique du nord afin de faire du Maroc un hub de formation et d’apprentissage dans le domaine de la construction. Quelles sont les ambitions du Big 5 en Afrique du nord, notamment au Maroc? Quand le Big 5 jette l’ancre sur une région, c’est pour y investir à long terme, y créer de nouvelles opportunités à l’export et surtout apporter de la valeur ajoutée à
sa communauté professionnelle grâce aux programmes éducatifs du salon, notamment les ateliers certifiés CPD. Mais notre objectif majeur derrière notre lancement au Maroc est celui de positionner le pays en tant que plateforme de premier plan du secteur de la construction en Afrique . Quel est le bilan de cette édition? Je suis personnellement très fier de faire partie de ce marché marocain et de cette édition du Big 5 qui est arrivée à développer des opportunités de croissance à long terme pour l'industrie de la construction marocaine, ainsi que la création de nouveaux partenariats. En témoigne l’engouement suscité par l’événement qui a rassemblé 177 exposants de 20 pays différents dont la Chine, l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, l'Égypte... ainsi que 3000 professionnels en activité.
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Éclairage
La LED en réflexion au FEL Dalal SADDIQI
Forum de l'éclairage led Les professionnels de l'éclairage ont eu l'occasion de se réunir pour la première fois lors du Forum de l'éclairage Led, le 20 avril à Casablanca, pour une journée de réflexion qui aboutira sur la rédaction d'un livre blanc du secteur.
L
'éclairage Led connait un véritable boom au Maroc. Dans un monde où priment l’efficacité et l’efficience, la réduction des coûts d'exploitation est devenu un réel enjeu. Cette nouvelle technologie, qui permet des gains substantiels est donc très sollicitée par les grands groupes industriels, d'autant que l'investissement est rentabilisé à court terme. Une technologie mal connue Mais comme toute nouvelle technologie, la Led, bien que déjà très utilisée, est encore mal connue en ce sens où les clients finaux ne savent pas faire la différence entre un bon et un mauvais produit. Qu'il s'agisse de particuliers, qui se retrouvent face à une multitude de marques prétendant aux mêmes performances à des
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prix à peine différents, ou de professionnels qui doivent s'habituer au fait que ce ne sont plus les watts qui conditionnent l'intensité de la lumière. Désormais, c'est le lumen et le lux qui priment , en tant qu'unités de mesure du flux lumineux. L'exercice devient encore plus difficile lorsqu'il s'agit d'établir un cahier des charges et de choisir un prestataire. D'autant que, dans ce secteur en pleine croissance, il existe une multitude d'opérateurs qui proposent des catalogues de produits ayant chacun ses propres caractéristiques. Sans compter qu'aucune norme n'est encore établie au Maroc pour garantir que leurs produits ne sont pas risqués ni dangereux et s'ils ont la qualité suffisante pour tenir leurs engagements sur la durée. La situation est d'au-
tant plus complexe que même lorsque les produits sont de bonne qualité, puisqu'il n'existe pas de formation diplômante en éclairage au Maroc, ils peuvent être mal installés, ce qui nuit à leur efficience. Un secteur en construction Normalisation, formation et sensibilisation sont donc au cœur d'un développement sain du secteur. Les professionnels l'ont exprimé tout au long du Forum de l'éclairage Led (FEL) et se sont engagés à unir leurs forces pour participer au processus de normalisation de la Led au Maroc et s'impliquer en terme de formation. Le livre blanc à paraître à l'issue de leur journée de discussion sera une première étape pour une reflexion commune. L'idée d'un cluster de la lumière est d'ailleurs née au cours de cet événement.
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Éclairage
« 9 millions de lampes à éclairage Led ont été installées au Maroc en 2016 » SIDI MOHAMMED LAMGHARI, Directeur de la publication Electra Directeur du Forum de l'éclairage Led. IDM : Vous avez organisé le premier forum de l'éclairage Led au Maroc. D'où vous est venue cette idée? SIDI MOHAMMED LAMGHARI: Electra est une revue de l’électricité et de l’éclairage donc nous traitons les problématiques de ces secteurs depuis un certain nombre d’années et nous avons voulu rendre les choses plus physiques par le biais du forum. D’autre part, aujourd'hui nous faisons face à un impératif écologique et de respect du développement durable impulsé par S.M le Roi Mohammed VI et le chef de gouvernement actuel, sans compter la présidence du Maroc de la Cop 22. La Led, comme son nom l’indique est une énergie de basse consommation qui permet de réguler et produire de l’éclairage en consommant un minimum d’énergie. Donc c’est en prenant ce triptyque entre la revue, l’impulsion gouvernementale et l’énergie à basse consommation que nous est venue l’idée de lancer ce forum. De nombreux opérateurs privés vous ont soutenu dans ce projet puisque vous avez de nombreux partenaires... Effectivement, ils sont une dizaine à nous avoir soutenu. Osram, Fenie Brossette, Luxio lighting, Thaleos, Cimelect, Novaday, Phillips, Luxonia, Luxalight et Eglo ont répondu présent. Nous avons eu également le soutien institutionnel du ministère de l’Habitat, qui bien que recemment nommé a tout de même fait son maximum pour nous donner son égide et s’est impliqué dans le forum. C'est très important pour le secteur, d’autant qu’aujourd’hui l’urbanisme et l’habitat sont de nouveau réunis dans le même ministère. C’est une cohérence totale entre l’éclairage intérieur et extérieur. Plus de 200 personnes ont répondu à votre appel. De quel type de professionnels s'agit-il? Nos 10 partenaires avaient leurs stands tout près de la salle où se sont tenues les plénières et où se sont réunis des prescripteurs: ingénieurs, architectes, bureaux d’étude... Des promoteurs immobiliers, des éclairagistes, des concepteurs lumière étaient également
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présents. Ainsi que des institutionnels comme le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (Lpee), L'institut marocain de normalisation (IMANOR), l'Agence Marocaine pour l'Efficacité Ènergétique (AMEE), l’ordre national des architectes et des asssociations oeuvrant dans l’environnement. Les Conseils regionaux Casablanca et de Rabat) étaient également parmi nous. Nous sommes très fièrs de ce forum parce qu'il a réuni des professionnels de la Led, leurs clients finaux prescripteurs et toute une panoplie d'institutionnels. C'est une première que nous avons voulu initier parce que nous savons qu'ils sont livrés à eux-mêmes. Quelles sont les principales problématiques rencontrées par les professionnels? Les opérateurs font face à des problématiques variées mais en même temps complémentaires: les normes, le contrôle, et le professionnalisme parce qu’il y a beaucoup de contrefaçon. Il y a également des problèmes de formation des installateurs, or un produit mal installé est un véritable gâchis. Tout celà implique qu'il y a une normalisation à mettre en place, ainsi qu'un procédé à travers les institutions de formation. En outre, aujourd’hui une société étrangère qui s’installe au Maroc doit normer ses produits mais n’y arrive pas parce qu’il y a des décalages et des incohérences. Sans compter que même en ayant fait tous ces efforts, elle peut se retrouver en concurrence avec d’autres sociétés qui ne sont pas passées par tout ce procédé et qui gagnent des marchés. Il y a également un problème d’organisation du marché dans ce secteur qui a deux fédérations : la fédération la plus ancienne, qui est la Fenelec, et la Femadel qui est la nouvelle née et qui est plus orientée multinationales. Mais les deux fédérations, bien qu’ayant l’objectif commun de fédérer autour des problématiques de l’électricité et de l’éclairage, ont des divergences. Ce qui est un problème structurel du marché pour faire entendre sa voix pour avancer. Auriez-vous des données concernant le secteur de l'éclairage Led au Maroc? Depuis 5 ans, nous assistons à
l'avènement de l’énergie Led au Maroc et en 2016, il y a eu 9 millions de lampes à éclairage Led installées au Maroc. En terme de parts de marché, nous sommes à 70 de public et entreprises et 30% de particuliers parce qu'aujourd’hui, dans les cahiers des charges d’aménagement public, de bâtiments publics, des grands projets urbanistiques… la Led est obligatoire. Même les nouveaux projets privés de constructions intègrent la Led car les architectes et les installateurs la prescrivent automatiquement. D'autant que la Led permet 50% d'économie. Cependant, il faut savoir que la Led a des limites, des inconvenients qu’il faudra traiter de plus en plus en cas de contrefaçon parce qu’il n’y a pas de normes au Maroc. Assiste-t-on à l'émergence d'une industrie Led au Maroc? Il y a actuellement un certain nombre de fabricants qui ramènent le savoirfaire occidental pour le développer au Maroc et c’est ce qui permettra l’émergence d’une industrie Led. Le fait d’avoir des fabricants comme Novadec et Luxio lighting montre le niveau de professionnalisme vers lequel nous tendons dans notre pays et cette émergence d’une industrie Led sera faite pour les Marocains, mais pourra également être exportée par les Marocains à destination de nos frères subsahariens. Pensez-vous que le concept de cité intelligente serait réalisable dans une ville comme Casablanca? Une Smart-city facilite en effet les transports et les déplacements mais dans les villes existantes celà se fera pas à pas. Le Maroc va toujours à deux vitesses: une où nous voulons ressembler à nos amis occidentaux en developpant des éléments très vite, et nous y arrivons, mais il y a un volet où cela avance plus doucement, c’est le volet humain qui peuple ces villes et qui n’est pas encore équipé pour cela en termes d' éducation, de formation et de sensibilisation. Et pour connecter ces deux bouts, c’est difficile donc c'est plutôt dans les nouvelles villes qui sont en train d’émerger qu'on essaie d’appliquer cette tendance. N° 25 Mai 2017 29
INDUSTRIE DU MAROC
Éclairage
« Le FEL a fait émerger l'idée d'un cluster de la lumière qui regroupe toute cette énergie » Mustapha Sekkat, Directeur délégué de la Fédération marocaine de l’électricité (FEMADEL), Modérateur de la 1ère édition du FEL. IDM : Le 1er panel du FEL sur le thème de l’état des lieux du marché Led au Maroc a suscité un grand débat autour de la normalisation. Pourriez-vous nous donner votre point de vue depuis l’estrade ? Mustapha Sekkat: L’aspect normalisation a eu un attrait particulier pour une raison simple : nous avons une certaine conscience que l’informel et la contrefaçon minent tous les secteurs, et lorsqu’il s’agit de la Led de grande consommation, il peut être question de santé publique donc nous devons fédérer les énergies qui sont autour de cette technologie pour construire quelque chose qui permettra de développer commercialement la Led en respectant les principes de sécurité et d’écologie. S’il n’y avait pas eu un événement comme ce forum, le marché allait rester comme cela, dispersé, et surtout ce type de plénière est un signal pour les pouvoirs
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publics, les ministères… Il y a d’ailleurs eu un débat intéressant sur le rôle de la législation parce que c’est bien d’avoir des normes -et il y a dans ce sens des efforts à faire car nous sommes déficitaires-, mais si les normes ne sont pas utilisées dans les cahiers de charges des marchés publics il doit y avoir une amélioration. Dans l’assistance, une personne a dit que de toutes manières, la voie du Led nous l’avons prise, donc il ne faut pas qu’elle nous transporte et elle doit être prise de manière responsable à tous les niveaux, que ce soit de la technique, de la sécurité, de la commercialisation, de la conception voire même au niveau de l’industrialisation et du cadre législatif. Le premier panel a donc effectivement attiré l’attention. Il n’empêche que le deuxième panel, bien que très technique puisque traitant de l’influence de la Led sur les architectures des systèmes d’éclairage, a fait réagir l’audience par rapport au fait que si la Led est bénéfique,
il faut de la formation. Qu’il faut s’adapter aux nouvelles applications qui vont être générées par la Led, qu'il faut s’intéresser à des aspects ergonomiques parce que la Led permet d’énormes possibilités en terme de confort visuel, en termes d’ambiance. On a compris aussi que la technologie Led peut permettre des éclairages très puissants avec de petites énergies et le point le plus important à signaler est que l’idée a émergé de créer un cluster de la lumière qui regroupe toute cette énergie car les gens se sont rendu compte que dans la salle étaient réunis des architectes, des enseignants, des experts de la lumière, des aménageurs, l’Agence marocaine d’efficacité énergétique, des ONG de l’environnement, l’Institut marocain de la normalisation, les fabricants, les distributeurs, les importateurs et donc j’ai saisi l’idée de créer un cluster qui sera peut-être une recommandation à l'issue de cette journée.
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« Les normes sont nécessaires pour garantir le respect des engagements des fiches rym belhaj, Directrice Générale techniques » Novaday Maroc. IDM : Vous êtes intervenue au FEL sur la normalisation et votre expérience au sein de Novaday en France. Pensezvous que le Maroc pourrait appliquer les mêmes processus de normalisation? RYM BELHAJ: La Led est une nouvelle technologie, il y a donc un besoin de normalisation parce qu’il y a un flou à ce niveau, ce qui fait qu'il existe sur le marché des produits qui ne répondent pas du tout aux éxigences des fiches techniques. Et, pire encore, qui peuvent présenter des dangers sérieux pour la santé des personnes exposées. Or ce qui a été réalisé en Europe en termes de normalisation peut l’être au Maroc. Il faudrait aussi faire un travail de sensibilisation auprès des usagers et des clients finaux. Comment pensez-vous arriver à cette sensibilisation? Les échecs des projets sont très formateurs et constituent la meilleure sensibilisation pour les usagers qui se rendent compte qu’il faut du qualitatif et qu’il faut mettre des garde-fous dès le départ pour verrouiller les cahiers des charges afin d'avoir de réels engagements avec des produits qualitatifs et des économies sur la durée. Aujourd’hui il existe beaucoup de sociétés de négoce au Maroc qui se disent fabricants alors qu’elles ne font que de l'achat/revente sans aucune maitrise de la qualité. Or c’est une industrie à part entière, qui necessite un travail de R&D pour permettre de bonnes performances et des durées de vie suffisamment longues pour répondre aux engagements. Les fiches techniques vont donc de paire avec le besoin de normalisation... C’est une rupture technologique. Avant la Led, quelque soit la marque la luminosité était la même. La durée de vie changeait un peu mais n’avait pas de grand intérêt parce que c’etait du consommable, que l’on changeait assez souvent. Aujourd’hui nous sommes sur des produits destinés aux industriels qui vont jusqu’à 200.000 heures, donc il y a un gros enjeu et ce type d’engagement de durée de vie représente plus de 20 ans. Donc on doit s’assurer que les fiches
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techniques seront respectées, et on a donc aujourd’hui besoin de certifications à déposer sur les produits pour dire qu’ils répondent à leurs fiches techniques. En France, il existe le label Certiled qui permet de garantir cela. Qu’est ce qui est fait actuellement au Maroc en termes de normalisation ? L'institut marocain de normalisation (IMANOR) a identifié les normes qui sont intéressantes à mettre en place, notamment la norme photobiologique, mais aussi des normes de sécurité et d’exposition au champs électromagnétiques. Maintenant il faudrait beaucoup plus influencer les pouvoirs publics pour réglementer et interdire les produits qui ne sont pas normés parce que jusqu'à présent il n'y a pas de contrainte. C’est un travail de longue haleine dans lequel il faut beaucoup s'investir. L'Agence Marocaine pour l'Efficacité Énergétique (AMEE) a également parlé de son projet de cartographie de l’eclairage public. C’est un premier pas parce qu’il y a derrière une volonté de mettre de l’eclairage led. Mais là aussi il va falloir verrouiller les cachiers des charges des appels d’offre publics et être très qualitatifs pour s’assurer d’avoir un beau projet. Pourriez-vous nous expliquer ce qu'est la norme photobiologique ? La norme EN 62471 est la plus importante en termes de Led puisqu’elle définit les limites d'exposition, les techniques de mesures de référence et le schéma de classification pour l'évaluation et le contrôle des risques photobiologiques. Elle permet donc de définir 4 groupes de risques sur la santé allant de 0 à 3. Bien entendu, il faut exiger des produits qui soient certifiés risque 0. La Led émet une lumière bleue qui, lorsqu’on ne la maitrise pas et qu’on ne la contrôle pas, peut avoir des effets nocifs sur les usagers. Donc des tests sont effectués par des laboratoires internationaux indépendants pour garantir que les produits que vous utilisez sont de norme CE et répondent à ces exigences de santé en étant de risque 0.
Existe-il des systèmes de garantie ? Il y a plusieurs types de garanties. Il y a les garanties on/off, où tant que le produit éclaire, même si ce n'est que faiblement et qu'il ne répond plus aux besoins du client, ne tombe pas sous la garantie car on lui répond que le produit est allumé donc opérationnel. Et il existe par contre une garantie avec un engagement de luminosité et de puissance, mais cela très peu le font. Or il faut l'exiger. Par exemple, pour un nouveau projet qui se construit et qui veut 500 lux, lorsque le produit est receptionné il n'y a personne qui va le refuser s'il est en dessous du flux lumineux demandé. Notre rôle est également de sensibiliser les parties prenantes à élever leur niveau d’exigence qualitatif. Souvent, on parle de coût d’achat mais on ne prend pas en compte les économies de coûts d’exploitation alors que c'est là tout l’intérêt de la Led Et souvent vous pouvez avoir des produits moins chers à l’achat qui au bout de 6 mois sont plus chers que tous les autres produits. Or la notion de calculer la rentabilité et comparer les produits n’est pas toujours intégrée. Cela commence à se faire, c'est donc aussi une rupture dans la façon de reflechir techniquement. Il a aujourd'hui une prise de conscience donc les cahiers des charges commencent à intéger le flux lumineux car c’est ce qui fait référence aujourd’hui alors qu’avant c’était la puissance, les watts. Quels sont les moyens de vérification possibles ? Il existe des outils de mesure du flux lumineux comme le luxmètre... et il est possible de faire intervenir des laboratoires indépendants. On fait appel à eux dans d’autres industries, il est temps de le faire également pour l’eclairage Led afin de s’assurer que nous allons répondre à nos ambitions. Nous avons une stratégie nationale qui se donne comme objectif de réduire la consommation énergétique de l’ordre de 30% à l’horizon 2030. Nous sommes parfaitement en mesure de le faire si nous mettons les contrôles, que nous faisons les formations nécessaires et que tout le monde joue le jeu. N° 25 Mai 2017 31
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Éclairage
« Nous, acteurs de la Led, devons nous impliquer sur les volets normalisation et formation »
youssef besri,
Directeur Général de Luxio Lighting. IDM : Vous êtes fabricant et concepteur de produits Led. Est ce que vous produisez au Maroc, et comment créezvous vos produits ? YOUSSEF BESRI: Nous sommes une marque marocaine présente au Maroc depuis 2011, nous ne fabriquons pas au Maroc, nous assemblons certains produits, nous faisons le design au Maroc, nous achetons les composants mais nous fabriquons à l’étranger : en Espagne, en Pologne, en Chine et en Turquie, cela dépend des produits. Nous importons ensuite un produit fini et parfois nous faisons le montage au Maroc mais pas le moulage… parce qu’il n’y a pas encore le volume adéquat, surtout que nous avons un catalogue très large de produits. Nous personnalisons les produits selon la demande des architectes et des clients. Nous faisons beaucoup d’éclairage sur mesure et beaucoup de nos produits sont nés de réunions avec nos clients. Comment faites-vous face au flou en termes de normalisation ? Le problème est qu’il n’y a pas de normes marocaines, ni de règles. Donc ce que nous essayons de faire c’est de produire tous nos produits sur les normes européennes NF et CE. Et déjà aujourd’hui, sur certaines importations (bien que cela arrive très rarement) vu qu’il n’y a pas de normes marocaines on peut se voir bloquer les produits à la douane, de manière aléatoire, pour qu’ils fassent
« Une cartographie normalisée de l'éclairage public est en cours »
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INDUSTRIE DU MAROC
leurs propres tests en laboratoire chez LPEE, au CERIMME... Et ce même si nous avons des produits sous normes européennes et qu’il n’existe pas de normes marocaines. Qu’attendez-vous de cet événement qui a permis de regrouper les acteurs de la Led ? J’espère que suite aux différents panels un cluster sera créé qui se réunira pour pouvoir participer au processus de consensus sur les normes Européennes. Car bien qu’il y ait actuellement une réflexion sur la normalisation, ce ne sont pas des professionnels du secteur qui la font. C’est à nous, acteurs, de nous impliquer à ce niveau ainsi que sur le volet formation. Lorsque nous voulons recruter en tant que chef d’entreprise nous ne trouvons pas de spécialistes car il n’y a pas de formation d’éclairagiste mais un simple module dans la formation des ingénieurs ou des architectes d’intérieur. Il n’y a pas de spécialisation ni de master alors qu’il y a une réelle demande. Nous recrutons des ingénieurs en électricité qui ont un background technique et nous les formons nous-mêmes pour les réorienter vers l’éclairage. Les différents acteurs sont-ils prêts à s’entendre ou ont-ils des conflits d'intérêt? Il faut juste s’asseoir autour d’une table. La compétition est assez saine dans notre secteur, bien qu’il y ait énormément d’acteurs. Nous travaillons ensemble, des concurrents se fournissent chez IDM : Vous avez été sollicitée par l’audience du FEL à propos du programme de cartographie de l’éclairage public. Pourriez-vous nous donner plus de détails à ce sujet? Salama Jaouhari: Il existe actuellement plusieurs petits projets d’éclairage public dans les communes, qui font des études de faisabilité chacune de son côté. L’éclairage public, vétuste, leur coûte jusqu’à 40% de leur facture énergétique et a donc besoin de mise à niveau et de modernisation. Nous sommes donc en train de réaliser un programme de cartographie normalisée des demandes des communes. Ce projet entre dans le cadre de l’initiative «City Energy Efficiency Transformation
moi et je fais de même parce que nous ne pouvons pas toujours avoir tous les produits en stock. À partir de là, puisqu’on fait du business entre nous, je pense que nous pouvons nous entendre sur des normes. Il faut juste prendre le temps et se fixer des délais pour le faire avant qu’il ne soit trop tard. Et le problème aussi aujourd’hui c’est qu’il y a tous types de produits qui entrent au Maroc et pour le grand public c’est difficile de savoir ce qu’est une bonne ampoule ou un bon luminaire. Vos clients sont-ils regardants en termes de risque? Nous travaillons surtout avec les architectes et les bureaux d’étude dans le secteur privé pour la majorité de nos projets, mais nous travaillons aussi avec le public qui représente moins de projets mais un plus grand chiffre d’affaires du fait du volume des commandes. Nous ne faisons donc que du B to B, nos clients sont donc très regardants à la sécurité. Aujourd’hui, un architecte recherche un produit et une lumière esthétiques, qui n’ait pas de pollution lumineuse et qui ait en même temps la même efficacité en termes de rendement qu’une lumière traditionnelle. Certains hôtels avec lesquels nous travaillons établissent dans leur cahier des charges que nous devons fournir des lampes aux normes Haute qualité environnementale (HQE). Ils nous demandent des études, des certificats photobiologiques… tout cela pour assurer le risque zéro. Initiative» de la Banque mondiale, lancée en décembre 2015. Dans ce cadre, la BM a confié au bureau d’étude Canadien ECONOLER la réalisation d’une étude sur le développement d’un «Programme national d’éclairage public efficace». Le comité de pilotage est composé de la Direction des Régies et Services Concédés du ministère de l`Habitat et de la direction des Énergies Renouvelables et de l'Efficacité Énergétique du ministère de l'Énergie, ainsi que des partenaires de l’initiative dont l’ONEE et l’AMEE. Les 3 étapes de ce projet consistent à dresser un état des lieux du secteur de l'éclairage public au Maroc, puis de concevoir le programme d'éclairage public. La dernière étape est l’élaboration
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Éclairage
« La Led offre jusqu’à 3000 DH d’économie par an sur la facture des ménages » Fathi Benhatira, Directeur Général de Luxalight. IDM : En tant que spécialiste du marché domestique, pourriez-vous nous éclairer sur la consommation des Marocains en matière d'ampoules ? FATHI BENHATIRA: Dans les maisons marocaines, ce qui consomme de l’énergie ce sont les ampoules halogènes qui sont à forte puissance et les ampoules à incandescence qui sont dans les lustres… car les Marocains cherchent à avoir un maximum de lumière avec des lampes à 40, 60 voire 100w. C’est typique des pays du sud qui ont besoin de beaucoup de lumière pour reproduire la lumière extérieure puisqu’on a du soleil toute la journée. Plus on va vers le nord, plus on a de petites lumières parce qu’il fait déjà nuit dans la journée. Quelles économies de coût les ménages peuvent-ils faire en remplaçant ces types d’ampoules ? Ils pouvent les remplacer facilement avec la Led qui a le même design et la même forme d’ampoule, mais des puissances permettant jusqu’à 90% d’économie. Une ampoule halogène classique de 50w peut être remplacée par une ampoule Led de 6w, ce qui signifie une économie de 67 DH/an. Donc quand on achète une ampoule à 50 DH, on récupère ce qu’on a investi au bout du 10e mois et à partir de là on gagne 17 DH par mois. Cela ne parait pas énorme mais cela peut représenter 3000 DH d’économie si vous avez 50 ampoules.
d'un système de financement axé sur les résultats. Qu’en est-il du projet de labellisation des équipements actifs des bâtiments, le deuxième projet de l’AMEE qui concerne l’éclairage ? La loi 47-09 prévoit dans son article 2 que les appareils et équipements fonctionnant à l’électricité, au gaz naturel, aux produits pétroliers liquides ou gazeux, au charbon et aux énergies renouvelables, proposés à la vente sur le territoire national doivent respecter des performances énergétiques minimales fixées par voie réglementaire. Aussi, les consommations et/ou performances énergétiques des
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Qu’est ce qui change par rapport à l’ampoule basse consommation dite économique ? Tout d’abord la durée de vie de la Led est beaucoup plus longue, puis elle permet une uniformité de la lumière et elle s’allume tout de suite à 100% de sa capacité. En plus de cela, avec le temps le tube de l’ampoule fluo compacte commence à noircir et sa performance diminue. Au niveau de la Led, on perd très peu de performance. Elles permettent également de transformer la lumière… En effet, la Led permet de transformer la lumière au niveau de la couleur avec des températures de lumière de froide/blanche (6000 kelvin) à jaune/ chaude (3000 kelvin) et on a aussi la lumière neutre (4000 kelvin). On peut donc avoir différentes ambiances dans la maison, c'est-à-dire une cuisine très éclairée à la lumière blanche, de la lumière chaude dans les chambres à coucher et de la lumière neutre dans la circulation. Les ampoules Easydim Led permettent même de varier la lumière grâce à un simple interrupteur classique, en éteignant puis rallumant pour baisser l’intensité de la lumière de 100% à 10%. Comment expliquez-vous la démocratisation rapide du prix de la led au Maroc ? Il est vrai que la Led a commencé à 300 ou 400 DH et le changement de prix
appareils et équipements actifs des bâtiments, c’est à dire tout ce qui est éclairage, équipement, électroménager, ventilation… doivent être indiquées de façon lisible sur les appareils et équipements et sur leurs emballages conformément aux normes d’étiquetage fixées en application de la législation et de la réglementation relative à la normalisation. Dans ce sens, un travail de développement de ces performances énergétiques minimales pour les systèmes d’éclairage avec la norme d’étiquetage correspondante est en cours d’élaboration avec notamment l'AMEE et l'IMANOR.
a été initié par le marché mondial. Au Maroc, le marché est ouvert et donc il y a une compétition qui fait que la baisse des prix à l’international impacte automatiquement le marché national. Et nous avons une particularité, c’est que nous brulons les étapes très rapidement. C'est-à-dire que nous sommes passés de la lampe à incandescence à la lampe économique en 10 ans pour atteindre 70% d’équipement en lampes fluo compactes. Mais en quelques années nous sommes pratiquement à 50% de Led, qui remplace rapidement la lampe économique puisqu’ayant des prix plus intéressants. Vous êtes distributeur de la marque Brilliant, quelle politique de prix pratiquez-vous sur le marché marocain? L’avantage que nous avons avec la marque allemande c’est la garantie de la qualité d’un des leaders européens. Mais surtout nous sommes en partenariat avec un acteur qui a compris qu’il ne peut pas pratiquer les mêmes prix qu’en Europe et qui nous permet d’être très compétitifs sur le marché marocain. Nous avons donc des parts de marché assez importantes et nous pouvons nous positionner tout en ayant comme objectif d’être 15% plus chers que les produits «no name» tout en offrant un produit de qualité. L’objectif des Allemands est de travailler sur le volume car ils ont compris qu’au Maroc nous allions très vite vers la Led.
Salama Jaouhari, Chargée de mission veille technologique et des projets innovants à l'Agence Marocaine pour l'Efficacité Énergétique.
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INDUSTRIE DU MAROC
ferroviaire
La SCIF, 70 ans de valeurs et de progrès Samia ROCHDI
ENTRETIEN Fondée en 1946, la Société Chérifienne de Matériel Industriel et ferroviaire (SCIF) est spécialisée dans la grosse chaudronnerie, la rénovation et la fabrication du matériel ferroviaire roulant. En 1980, elle a opéré une première opération d’intégration industrielle d’envergure pour fabriquer localement des voitures ferroviaires à voyageurs et des locomotives électriques. Aujourd’hui, riche de ses 70 années d'existence, la SCIF dispose d’un outil industriel moderne s’établissant sur 120.000m². À travers son approche de développement intégré, l’entreprise arrive à se positionner comme le partenaire de choix des grands groupes nationaux et internationaux. Son Directeur Général revient sur l’histoire de cette locomotive du ferroviaire marocain ainsi que la stratégie d’intégration adoptée pour, d’une part, élargir davantage son offre et d’autre part, améliorer ses procédés de fabrication.
Dalal SADDIQI
Hassan Rebouhate, Directeur Général de la SCIF, Président du Groupement des industries ferroviaires - Gifer Maroc. tels que l’ONCF, l’OCP ou la SNCFT en Tunisie. Nous sommes désormais intégrateur de solutions ferroviaires et industrielles au Maroc et en Afrique.
IDM : La SCIF a célébré ses 70 ans. Quel bilan dressez-vous de son activité ? Hassan Rebouhate: Forte de son expertise technologique et de la complémentarité de ses métiers, la SCIF propose depuis 1946 des solutions de matériel roulant ferroviaire performantes, durables et rentables. Grâce à son expertise et à sa capacité d’adaptation aux mutations du marché, l’entreprise a su renouveler son offre et nouer des partenariats stratégiques pour répondre aux exigences croissantes des opérateurs de fret et de lignes ferroviaires voyageurs. Ses activités s’intègrent parfaitement dans le respect des normes internationales en matière de sécurité, de fiabilité, de compétitivité et de respect de l’environnement. Cette réussite nous a permis la confiance d’opérateurs majeurs
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INDUSTRIE DU MAROC
La SCIF poursuit depuis plusieurs années une stratégie d’intégration ferroviaire qui lui permet de diversifier son offre. Quels en sont les résultats aujourd’hui ? La stratégie d’intégration industrielle que nous avons initiée comprend l’amélioration de nos systèmes et le développement de nouvelles gammes de produits, telles que la climatisation ferroviaire, l’assemblage des bogies moulés, les roues, les axes, les systèmes de freinage et les équipements d’intérieur pour les voitures à voyageurs. Ceci nous a permis d’élargir nos activités en intégrant les métiers compatibles et complémentaires et surtout en développant la sous-traitance locale. Nous avons aussi développé le concept CKD / SKD pour améliorer notre productivité et donc notre zone d’influence en Afrique. Pour optimiser notre système et nos processus de production, nous nous sommes alliés à des partenaires internationaux de premier plan comme Faiveley Transport, une entreprise française spécialisée dans la climatisation ferroviaire, RailTeco et CRRC, deux entreprises chinoises de conception et de réalisation d’équipement et de matériel ferroviaire, ou encore ZNTK, une entreprise polonaise de construction de locomotives électriques. Enfin, nous avons adopté une stratégie de développement sur le marché africain à travers laquelle
nous avons réalisé d’importants projets en Tunisie, en Mauritanie et dans d’autres pays du continent. Aujourd’hui, la SCIF fait partie d’un Écosystème ferroviaire -GIFER Marocque je préside, qui ambitionne au développement de l’industrie ferroviaire marocaine. Ce groupement met en réseau une quarantaine d’entreprises partageant une véritable démarche de structuration de la filière en parfaite cohérence avec la stratégie nationale sur les métiers mondiaux. L’histoire de la SCIF est aussi celle d’une entreprise fière de ses valeurs… Notre capital humain fait vivre nos valeurs, découlant de notre culture, de notre éthique et des règles universelles partagées par l’humanité. Nous sommes conscients que l’implication de nos équipes est un facteur déterminant de notre réussite. Notre culture d’entreprise se traduit d’ailleurs sur le terrain par la promotion de la diversité, la responsabilité et la libération des talents, tout en respectant les pratiques les plus exigeantes en matière d’intégrité et d’éthique. Nos collaborateurs partagent une culture commune qui repose sur des règles fortes, un engagement sans faille et des valeurs fédératrices : l’esprit d’équipe, la confiance et le sens de l’action. Ces principes partagés contribuent au bon développement de l’entreprise et à l’adhésion de tous à notre stratégie tournée vers la satisfaction de chacun de nos clients.
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plasturgie
La plasturgie n'est pas «zéro mika»
Dalal SADDIQI
plastexpo La 7e édition du Plastexpo, le Salon international de la plasturgie, caoutchouc et composites en Afrique du Nord , qui s’est tenue du 5 au 8 avril sous l’égide du ministère de l’Industrie, a été l’occasion de l’annonce de la signature imminente de deux écosystèmes plasturgiques.
«
Notre secteur a souffert cette année d’une mauvaise presse, avec une communication réduite au seul sachet en plastique. De manière générale, on parle de «mika» or celle-ci ne pèse que 3% de notre industrie. C’est dire que cela ne représente pas une situation majeure par rapport à la grandeur de notre secteur», a lancé Younes M'hamed Lahlou, Président de la Fédération Marocaine de Plasturgie lors de son mot d'ouverture au salon Plastexpo qui s'est tenu du 5 au 8 avril à Casablanca.
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INDUSTRIE DU MAROC
Le Président de la FMP a ensuite rappelé l'importance du rôle de la plasturgie en tant que levier de croissance, insistant sur l'aspect stratégique de ce secteur transversal à tous les secteurs industriels marocains. Il a en outre rappelé les performances du secteur plastique, qui a connu une croissance de 50% durant les 15 dernières années et son rôle en tant que facteur clef de réussite du Plan Émergence et du Plan d'Accélération Industrielle 2014-2020. Le message a été bien entendu par Latifa Echihabi, Secrétaire Générale du minis-
tère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique : «Cette manifestation tombe à point nommé. J’ai bien saisi votre message concernant cet amalgame qu’on a collé au secteur à l’occasion du projet «zéro mika» mais je peux vous assurer que cela n’a jamais été notre intension. Votre secteur est stratégique pour nous et le ministère l’accompagnera ». De nombreuses opportunités La Secrétaire Générale du ministère de l’Industrie a d’ailleurs rappelé que de
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plasturgie nombreuses opportunités s’offrent au secteur de la plasturgie, notamment à travers le secteur automobile qui enregistre un taux de croissance à deux chiffres, mais aussi l’aéronautique, l’agroalimentaire avec toute la logique de l’emballage et du conditionnement qui lui est liée et enfin le BTP où l’utilisation du plastique n’est encore qu’à ses débuts. Le ministère de l’Industrie avait d’ailleurs classé, dès 2014, la plasturgie parmi les secteurs potentiellement stratégiques pour le Maroc. Depuis, le ministère de l’Industrie, le ministère de l’Environnement, le ministère de l’Intérieur et la Fédération Marocaine de Plasturgie ont travaillé de concert, durant deux ans, pour créer les écosystèmes y afférant. «Nos conventions sont finalisées et nous avons arrêté deux écosystèmes : l’écosystème plastique, avec toutes ses nouvelles utilisations et innovations, et un écosystème recyclage parce que la plasturgie est un des secteurs dont les produits sont le plus facilement recyclables», a révélé Latifa Chihabi. Ces écosystèmes permettront de donner de la visibilité aux acteurs et surtout d’apporter le soutien du Fonds de développement industriel pour les nouveaux programmes et projets que les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux vont réaliser au Maroc. Lutter contre l’informel «Aujourd’hui nous avons un objectif réaliste et réalisable: grâce à l’écosystème recyclage, nous souhaitons permettre au secteur d’améliorer son approvisionnement du fait que la matière première constitue un poste important du coût de revient et que grâce à ces écosystèmes beaucoup de récupération va se faire. Nous comptons également sur cet écosystème pour apporter une réponse économique et sociale à un secteur de l’informel qu’on souhaiterait prendre en
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« Les écosystèmes plasturgiques vont être signés incessamment sous peu » Latifa Echihabi, Secrétaire Générale du Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique.
IDM : Qu'avez-vous prévu pour accompagner la reconversion des opérateurs des sacs en plastique depuis leur interdiction? LATIFA ECHIHABI : Lorsque nous avons annoncé l’interdiction des sacs en plastique, nous l’avons accompagnée par des mesures comme la reconversion des entreprises qui allaient souffrir de cette interdiction. Sachant qu’il faut souligner que nous n’avons pas interdit tous les sacs en plastique. Le plastique reste un acteur qui va nous accompagner dans notre vie, avec le plastique non interdit, c'est-à-dire le plastique industriel, agricole, ménager… Mais pour revenir aux entreprises qui fabriquaient des sacs de sortie de caisse désormais interdits, nous avons créé un fonds doté de 200 millions de dirhams que nous avons hébergé au niveau de l’Agence Nationale de la PME car la plupart de ces entreprises sont des PME-TPE. Les entreprises doivent soumettre un projet d’investissement et, via l’agence, l’État finance 50% de l’investissement nécessaire à leur reconversion. Nous avons ouvert l’appel à candidature et 72 entreprises se sont inscrites. Aujourd’hui, nous sommes à une vingtaine d’entreprises accompagnées. Est-ce que vous envisagez d’interdire le plastique au niveau agricole ? Je ne pense pas , parce que
l’interdiction n’est pas intervenue du jour au lendemain, nous avons interdit les sacs en plastique parce qu’ils polluent : nous les retrouvons dans la nature car ils ne sont pas ramassés, ce qui n’est pas le cas des autres plastiques qui sont plus facilement recyclables. Enormément d’opportunités se présentent aux entreprises qui malheureusement vont souffrir de la mise en œuvre de l’application de la loi interdisant les sacs de sortie de caisse. Au niveau du BTP par exemple où nous n’avons encore rien utilisé comme opportunité ou au niveau de l’agroalimentaire en termes d’emballage. D’ailleurs l’interdiction du plastique va pousser à l’utilisation de produits agricoles conditionnés. Donc voilà des créneaux qui pousseront à une utilisation meilleure et optimale de ce produit. Qu’avez-vous prévu en termes de lutte contre l’informel ? Nous y sommes, les écosystèmes plasturgiques vont être signés incessamment sous peu et l’informel y est pris en considération parce nous avons intégré les personnes qui travaillent dans le ramassage. Et surtout nous avons mis en place un mécanisme qui va aider cette reconversion. Il s’agit du statut de l’auto-entrepreneur. Les ramasseurs peuvent désormais créer leurs statuts et facturer leurs prestations.
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plasturgie charge dans le cadre de cet accompagnement», a précisé Latifa Chihabi. « Avec la mise en place de cet écosystème recyclage, la Plasturgie marocaine franchira un grand pas vers une économie circulaire et fera un bon qualitatif », a confirmé Monsif Charai, président de l’Association marocaine de recyclage et de valorisation des déchets plastique (AMRP) et membre du bureau de la FMP en présentant les chiffres clefs du secteur. La plasturgie Marocaine transforme 550.000 Tonnes/an et le Maroc importe en produits finis et en emballages primaires plus de 500.000 Tonnes/an, ce qui donne un gisement total de 1.050.000 Tonnes /an. Or la filière ne recycle au total que 212.000 tonnes de déchets en matières plastiques, 3% à travers le recyclage formel et 17% à travers l’informel. Les 838.000 tonnes restantes, soit 80% du gisement, ne sont pas recyclés. Cela est dû à l’inexistence d’un système de collecte et de tri professionnalisés, à un environnement trop incertain pour favoriser l’investissement en termes de règlementation et de normes ainsi qu’au poids très important de l’informel dans le secteur du recyclage (85%). D’autant que les recycleurs informels ont su monter en gamme et sont désormais capables de produire des matières recyclées de qualité faible qui concurrencent les acteurs formels. L’ensemble de ces facteurs pénalise la compétitivité du secteur national de la plasturgie.
décharges contrôlées, avec un objectif de zéro déchet plastique dans les décharges. Les déchets plastiques triés seront ensuite préparés et traités pour la valorisation. Cette dernière phase permettra l’utilisation des déchets recyclés au niveau de l’industrie de plasturgie tout en assurant leur traçabilité. Selon Monsif Charai, l’ensemble de ces initiatives permettra également la baisse de la consommation de matières premières importées, la réduction de l’émission de
Un cercle vertueux La stratégie de développement de l’écosystème recyclage consiste donc à créer un cercle vertueux initié par la structuration de l’amont de la filière à travers la collecte et le tri des déchets incluant le plastique dans les zones de production et au niveau des
50% de croissance ces 15 dernières années
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CO2 d’environ 1.850.000 Tonnes par an (1 tonne recyclée équivaut une économie de 2,2 T de CO2 émise), la dimunition importante des surfaces d’enfouissement au niveau des décharges et l’amélioration des conditions de vie des chiffonniers. Ces derniers seront en effet intégrés dans ce processus de restructuration du secteur qui prévoit de les accompagner vers le statut d’auto-entrepreneurs et de leur faire quitter leur situation d’exclus en proie au circuit informel.
« Le potentiel de chiffre d’affaires de la plasturgie est de 28 milliards de dirhams à l'horizon 2023 » Younes M'hamed LAHLOU, Président de la Fédération Marocaine de Plasturgie. Aujourd’hui, la plasturgie compte environ 650 entreprises et continue d’attirer l’attention des investisseurs. S’ajoutent les opportunités d’emploi avec plus 52.000 employés directs et 320.000 indirects. À ce titre, le Maroc décroche la 2e industrie plastique du continent africain et est le 1er exportateur indirect national par excellence. Ses exportations, en croissance, atteignent 10% en moyenne et sont aujourd’hui évaluées à 1 milliard de dirhams. La plasturgie et l’emballage marocain représentent également le 2e secteur le plus important de la transformation des
industries chimiques après l’industrie phosphatière. Ceci sans compter que le Maroc a développé une vision stratégique à l’horizon 2023 qui impactera sans équivoque l’économie nationale. Une vision qui permettrait de dégager un potentiel de chiffre d’affaires total pour la filière plasturgie proche de 28 milliards de DH à horizon 2023, et la création de près de plus de 28.000 emplois directs et 70.000 indirects supplémentaires, plaçant ainsi la plasturgie marocaine parmi le Top five des secteurs industriels créateurs d’emplois.
La plasturgie et l'emballage en chiffres x 13 milliards de dirhams de chiffre d'affaires 650 entreprises 52.000 employés directs 320.000
employés indirects
550 kilotonnes de matières premières vierges transformées 1 er exportateur indirect
du Maroc www.industries.ma
plasturgie
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« Diaboliser le plastique revient à priver l’Homme de sa meilleure innovation »
C
Nabil SAOUAF , Directeur de la Fédération Marocaine de Plasturgie. Le plastique est l’innovation inégalée du 21e siècle, c’est le matériau utilisé dans l'emballage alimentaire avec toute sécurité puisque les matières premières utilisées sont classées parmi les matériaux les plus surs pour être au contact des produits alimentaires. Mieux encore, le plastique est le matériau le plus sûr comme implant pour le corps humain sans risque de rejet. Le poids faible des matières plastiques leur confère un réel avantage dans des secteurs de pointe tel que l’automobile et
l’aéronautique, permettant ainsi de réduire la consommation d’énergie. Grâce à l’utilisation du plastique dans l'agriculture, les rendements ont doublé, diminuant le risque de famine. De part le monde, les matières plastiques sont incontournables. Les diaboliser revient à priver l’Homme de sa meilleure innovation. En industrie, les plastiques sont le levier et un facteur clé de la compétitivité industrielle des grandes puissances industrielles
elà représente, en tonnes, le poids des sacs en plastique saisis par la Gendarmerie Royale depuis l’entrée en application de la loi N° 77-15 portant interdiction de la fabrication, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation et de l’utilisation de sacs en matières plastiques, le 4 avril 2016. Au cours du 1er trimestre 2017, 36 tonnes de sacs en plastique, 51 machines de fabrication, 11 véhicules ont été saisis et 12 personnes ont été interpellées selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur fin avril. Au total: plus de 421 tonnes de sacs en plastique, 70 machines de fabrication, 16 véhicules ont été saisis et 55 personnes interpellées, toutes présentées aux juridictions compétentes.
« Le non tissé a de l'avenir au Maroc, avec encore beaucoup de secteurs à conquérir » belaid oujana, Responsable développement commercial Soft Tech. IDM: Depuis le mois de janvier, vous êtes la nouvelle filiale de Soft Group spécialisée dans le non tissé. Quelles sont les opportunités que vous avez vues naitre depuis «zéro mika» ? belaid oujana : Soft Group est une holding qui opère dans le textile et l’immobilier. Avec Soft Tech, l’investissement du groupe dans le non tissé est un nouveau challenge. Après «zéro mika», nous avons vu que le non tissé a de l’avenir au Maroc. Mis à part le packaging, il y a d’autres secteurs à conquérir, comme l’automobile avec l’implantation de Peugeot à Kenitra dans la zone franche après Renault à Tanger
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car ils cherchent à avoir des fournisseurs près de chez eux et le polypropylène est un produit de substitution au polyuréthane qui est utilisé dans l’automobile. Il y a aussi des opportunités dans l’agriculture parce que le non tissé peut être aussi un produit de substitution pour les serres en plastique qui ne peuvent être utilisées que pour deux récoltes alors que le non tissé peut servir à quatre récoltes. Il y a aussi l’aéronautique, c’est encore loin mais cela peut arriver. Puis dans le domaine médical, il y a les draps du bloc opératoire, les blouses jetables des médecins, les gants, les serviettes … Dans les couches il y a aussi du non tissé à l’intérieur mais aussi à l’intérieur.
C’est une belle opportunité donc. En termes de process et de R&D, comment procédez-vous? Pour le packaging et la fabrication du non tissé, nous sommes intégrés, c’est à dire que nous fabriquons nousmême le non tissé. Nous importons le polypropylène et nous fabriquons le non tissé ici au Maroc. Nous sommes en train de mettre en place un laboratoire de recherche et développement pour le non tissé. Nous sommes encore jeunes mais nous avons recruté une quinzaine d’ingénieurs, techniciens et commerciaux pour améliorer la qualité et la durabilité du non tissé.
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plasturgie
« Tous ces chantiers parallèles sont pensés pour ramener les opérateurs informels vers le formel» Monsif Charai, Président de l’Association marocaine de recyclage et de valorisation des déchets plastique (AMRP) et membre du bureau de la FMP..
IDM: Comment fonctionne aujourd’hui l’organisation de la collecte de déchets? En ce qui concerne les déchets ménagers, il n’y a pas d’organisation. Qu’ils soient recyclables ou organiques, ils sont jetés dans la même poubelle puis versés au niveau des grandes poubelles communales. C’est un problème pour les recycleurs car les déchets mouillés dégradent les déchets secs comme le carton ou le papier… le plastique résiste un peu plus. Donc séparer les déchets au niveau de deux poubelles permettrait un avenir plus sain pour le recyclage. Ensuite interviennent les chiffonniers des rues et ceux de la décharge, qui vont opérer un tri pour récupérer un volume limité de produits recyclables à forte valeur ajoutée. Tout d’abord l’aluminium ménager (canettes…) qui est un métal de grande qualité, ensuite le carton s’il est en bon état, pour le revendre pour la réutilisation et non le recyclage. Arrivent ensuite la ferraille et enfin les objets consistants de quelques types de plastique. Les chiffonniers revendent ensuite leur marchandise à des grossistes informels qui à leur tour trient les matières et revendent à des recycleurs informels qui alimentent
les usines informelles dont les produits sont vendus généralement dans les souks. Dans le formel, nous sommes seulement 12 sociétés à persister qui recyclons principalement des déchets post industriels en travaillant avec le peu de grossistes formels qui fournissent donc des volumes très limités, d’autant que beaucoup se sont équipés pour opérer leur recyclage en interne. Que propose l’écosystème recyclage pour lutter contre l’informel et améliorer la collecte et le tri ? L’écosystème recyclage consiste à créer des petits centres de tri avant décharge au niveau des villes par quartier ou arrondissement, dans le cadre d’un partenariat public-privé et des centres de collecte chez les recycleurs formels labellisés par la fédération et le ministère de l’Industrie. Nous nous engageons ensuite à encadrer les chiffonniers répertoriés par le ministère de l’Intérieur et à les aider à acquérir le statut d’auto-entrepreneur, les former et les outiller de triporteurs électriques. Un système de contrôle moderne de géolocalisation GPS sera mis en place pour s’assurer que les tournées seront faites correctement. De leur côté, les centres de collecte vont s’engager à acheter tous les déchets de ces collecteurs au prix international des déchets et non plus au prix imposé par les grossistes informels. Cela
va également aider à trouver un équilibre pour qu’en fin de compte le recycleur et le plasturgiste formels puissent être compétitifs dans leurs métiers. Comment pensez-vous réduire le gap de compétitivité de 30% entre le formel et l’informel ? Pour concurrencer l’informel, nous avons demandé des encouragements pour le recycleur et pour le plasturgiste qui va utiliser le plastique recyclé. La subvention du recycleur va lui permettre d’acheter des déchets et de les recycler, en payant toutes les taxes et les charges nécessaires, et vendre le produit recyclé au même prix que l’informel. L’idée est de ramener l’opérateur de l’informel vers le formel car le plasturgiste informel n’aura plus d’intérêt à acheter un produit recyclé de moins bonne qualité, le recycleur informel va se retrouver sans acheteur et devra se reconvertir dans le formel pour bénéficier des aides à l’investissement (des subventions pour acheter du matériel, des subventions au kg…). Ils auront donc un intérêt financier à rejoindre le formel. Parallèlement, nous poussons vers la normalisation des produits, et donc plus il y aura de tests, plus les produits de l’informel vont être interdits. Tous ces chantiers parallèles ont été pensés pour ramener les opérateurs informels vers le formel.
« Ce n’est pas la subvention pour le transport de déchets qui doit être financée, c’est l’économie circulaire qu’il faut développer» dangis alexandre , Directeur Génaral d'European Plastics Converters(Eupc). IDM: Vous êtes intervenu au Plastexpo en tant que directeur général de l'association européenne des transformateurs de matières plastiques pour partager votre expérience. Quel message portez-vous pour un système de recyclage efficace au Maroc ? Aujourd’hui, lorsqu’un pays collecte des déchets, cela lui suffit pour dire qu’il atteint les objectifs de recyclage. Or le but est vraiment de recycler dans le pays. Et je me bats avec les États membres pour les inciter à recycler au niveau local et pour ne plus avoir ce transport de déchets, c’est essentiel. Nous avons fait des erreurs et je tenais à en parler pour éviter que les mêmes erreurs 40 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
se fassent. Ce n’est pas la subvention pour le transport de déchets qui doit être financée, c’est l’économie circulaire qu’il faut développer. Et avant de développer cette économie circulaire, il faut s’assurer d’avoir des sociétés de recyclage certifiées et contrôlées. Sinon on met en danger la santé de l’être humain, c’est cela le message. C’est important en tant que pays d’avoir ses volumes de déchet sous contrôle. Savoir où ils vont, qui les gère, avec des sociétés certifiées, des systèmes de collecte traçables. C’est très important pour développer le secteur. Quels sont les chantiers prioritaires pour y arriver ? L’investissement à faire sur les années à
venir est au niveau du tri, et rien d’autre. Il faut le tryptique tri, volume, contôle. Le problème du tri , c’est qu’il ne peut être géré qu’à travers des certifications contrôlées, sinon on n’arrive pas à réduire l’informel. Or les pays aiment se donner des objectifs de recyclage mais lorsqu’il s’agit de contrôler, cela devient plus difficile. Il en est de même pour ce qui est de la législation chimique : il est difficile de trouver les inspecteurs qui ont la capacité de contrôler. Donc je relance la balle au ministère pour qu’il mettre en place des systèmes de contrôle, basés sur une certification commune acceptée par la profession. Le tri a un coût et le coût doit être payé par les organismes de responsabilité. www.industries.ma
plasturgie « Nous allons aider les collectivités locales, les coopératives et associations de trieurs à collecter le plastique d’une meilleure manière et à le trier » Dr. EL ABED Loubna , Service des Filières de valorisation des déchets non dangereux, Direction des Programmes et des Réalisation au Secrétariat d’Etat chargé du Développement Durable, Écosystème de valorisation du plastique. IDM: Avez-vous des chiffres concernant la quantité de sacs en plastique ramassée après la campagne «zéro mika»?
avons collecté jusqu’à fin décembre 7.000 tonnes de plastique. Le plastique arrive toujours mais dans une moins grande quantité.
Tout d'abord je tiens à préciser que parmi les 7 types de sac en plastique, seul le sac sortie de caisse est interdit, les autres sont réglementés au niveau de la fabrication, de l’étiquetage et de l’utilisation: il s’agit des sacs-poubelle et des sacs agricoles, des sacs industriels et des différents sacs frigorifiques. Les plastiques posent des problèmes environnementaux lorsqu'ils ne font pas l'objet d'un tri et d'un recyclage soignés, or les plastiques légers sont emportés par le vents. En ce qui concerne la campagne de ramassage, elle est toujours en cours mais nous
Pourriez-vous nous expliquer le principe de fonctionnement l'écosystème recyclage? Le contrat de performance qui est aujourd'hui finalisé est le fruit de deux ans de travail avec le ministère de l'Industrie. Ce contrat prévoit des aides pour le secteur tri et valorisation, et recyclage plastique. Donc nous allons aider les collectivités locales, les coopératives et associations de trieurs à collecter le plastique d’une meilleure manière, puisqu’il ne sera pas souillé par les autres matières, et à le trier. Ensuite il va aller vers les unités
de valorisation qui vont œuvrer pour valoriser le plus possible le plastique. Comment cela va-t'il être financé et qui va en bénéficier? Tant que le contrat n’est pas signé, nous ne pouvons pas définir qui va en bénéficier. Le manuel opérationnel de redéploiement est en cours de finalisation, il va donner les modalités et les critères d’éligibilité des bénéficiaires. Il y aura ensuite un appel à candidature à l’échelle nationale pour les trieurs et les opérateurs de la valorisation. En ce qui concerne le financement, il provient de l'écotaxe plastique introduite par la loi de Finances de 2013 et entrée en vigueur en janvier 2014.
« Nous recyclons 7.000 tonnes de déchêts de plastique agricole par an dans la région d'Agadir » khattab zmezm, Président Directeur général de Bio Plastic. IDM: En tant qu'agriculteur, comment vous est venue l'idée de créer une entreprise de recyclage et pourquoi bio? Bio parce que nous sommes une entrerise qui recycle 7.000 tonnes de plastique par an, qui étaient auparavant brûlées ou enfouies dans des trous, donc nous sommes des amis de l'environnement spécialisés dans l'agriculture. 7.000 tonnes, ce n'est qu'un chiffre mais si vous l'imaginez en volume de déchêts celà pourrait recouvrir tout Casablanca. D'où vous est venue l'idée de recycler les déchêts issus de l'agriculture en particulier? Je suis un Irakien installé au Maroc depuis 20 ans et je suis exploitant agricole à Ait Baha dans la région de Souss Massa. Une région connue pour ses nombreux hectares de fermes mais celles-ci produitsent une inquiétante quantité de déchêts de plastique agricole, notamment les serres. Avec des amis, nous avons donc commencé une refléxion pour
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trouver une solution à cette pollution agricole. Puis l'idée a gerné, nous avons acheté les machines de recyclage, ce qui nous a demandé 30 millions de dirhams d'investissement et aujourd'hui nous y sommes. Nous allons dans les fermes, nous ramassons le plastique et nous le recyclons en grains et après nous fariquons des produits pour l'agriculture. 70% des déchets que nous recyclons provient d'Agadir et 30% des environs parce que le transport est coûteux. C'est donc un cycle vertueux qui permet d'assainir l'environnement dans la région. Est-il possible de faire un produit de qualité à partir de déchêts de plastique agricole recyclé? Nous avons différents types de produits, comme les sacs plastiques, les tuyaux, les systèmes de goutte à goutte. Le grain vierge coûte 17 DH le kg alors que le grain recyclé coûte 7 DH le kg pour la même qualité donc le client va préférer acheter du recyclé pour ce type de produits.
Est-ce que c'est une activité rentable? La difficukté que nous rencontrons, c'est les charges: aujour'hui notre entreprise compte 140 employés parce que lorsque nous récupèrons le plastique agricole, le poids de la terre et des choses qu'elle transporte est plus lourd que le plastique lui-même. Il faut le nettoyer, le découper... Sur une tonne de déchets, nous avons au final seulement quelque 300 Kg de plastique en grains. En plus il faut transporter celà avec des pickup qui ne peuvent prendre par exemple que 300 kg et non des tonnes de déchets. Le pickup seul coûte 200 DH pour le transport, plus le prix des 300 kg de déchets, sans compter les ramasseurs au niveau de la ferme puis ceux au niveau de l'usine... cela fait beaucoup de frais. A celà s'ajoutent les coûts d'exploitation comme l'électricité... Les gains ne sont donc pas importants mais ce qui est important pour nous c'est de ramasser ces plastiques polluants et d'employer tous ces gens: 140 directs et près de 500 employés indirects dans le transport... C'est là notre objectif. N° 25 Mai 2017 41
INDUSTRIE DU MAROC
textile
Pour une intégration de la filière cotonnière panafricaine made in africa
Sarah MAACHE
La 1re édition de la conférence Made in Africa a rassemblé, les 30 et 31 Mars 2017 à Casablanca, plus d’une centaine d’entreprises africaines autour des thèmes textile et coton.
O
rganisée par Maroc-Export en collaboration avec l’Association Marocaine des Industries de Textile et d’Habillement (AMITH), dans le cadre du renforcement de la coopération entre les membres des Organismes de Promotion du Commerce (OPC) en Afrique, Textile et Coton Made in Africa a réuni 65 opérateurs marocains et 30 entreprises subsahariennes venues de 14 pays. «Cette rencontre a pour objectif d’engager le débat sur un secteur à fort potentiel sur notre continent mais faiblement exploité, et réfléchir sur les moyens de positionner cette filière aussi bien au niveau intra africain que sur la chaine de valeur mondiale», a souligné Zahra Maafiri, DG de Maroc Export. La filière file du mauvais coton La culture cotonnière africaine a en effet connu un essoufflement, lié notamment au modèle de chaîne de valeur intégrée, avec l’État comme acteur majoritaire prédominant en Afrique de l’Ouest et du Centre, et à une crise financière et économique touchant l’ensemble des chaînes de valeur coton africaines entre les années 2005 et 2010.
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INDUSTRIE DU MAROC
Au niveau mondial, le coton a connu une forte chute de prix durant la dernière décennie, rendant ardue la compétitivité des pays africains, du fait de la baisse des coûts de production pour les pays où des subventions sont accordées à leurs cotonculteurs, en particulier les États-Unis. Ce qui n’est aujourd’hui pas le cas en Afrique, qui reste l’une des seules régions au monde où la filière cotonnière ne bénéficie pas de subventions octroyées par l’Etat. En ce qui concerne le Maroc, celui-ci se place comme l’un des premiers exportateurs de textile sur le continent. Longtemps producteur, le Royaume a dû néanmoins mettre de côté la culture de coton au cours des années 2000, au profit de la betterave à sucre. Depuis, le Maroc importe du coton ou des fils de coton, surtout du Pakistan, de l’Inde, de la Chine et de la Turquie. Des pays qui, paradoxalement, proposent des produits africains.
Faso, qui totalise une production de près de 1,12 millions de tonnes. De plus, l’Afrique compte pour 4.3% des exportations mondiales en 2015, et 7.9% de la demande internationale de coton. Les pays africains ont exporté 2,4 milliards de dollars de coton en 2015 et leurs principaux clients sont la Chine, le Pakistan, la Turquie mais aussi quelques pays de l’Union Européenne notamment la France, l’Italie et l’Espagne. «Le continent africain n’atteint pas son plein potentiel dans un contexte pourtant favorable où la consommation mondiale de filature de coton augmente, et la production dégringole dans la plupart des grands pays producteurs comme le Pakistan, les ÉtatsUnis, la Chine… à l’inverse de l’Afrique, dont les exportations devraient augmenter considérablement d’ici 2025», rappelle Zahra Maafiri.
Des perspectives pourtant favorables Selon l’Organisation Mondiale du Commerce, 11 pays africains figurent dans le Top 30 des producteurs de coton au monde en 2016, avec en tête le Burkina
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finance
Les industriels affichent un bilan mitigé mais restent confiants Sarah MAACHE
conjoncture Réalisée auprès des entreprises opérant dans les secteurs de l’industrie manufacturière, des mines, de l’énergie, de l’environnement ainsi que de la construction, l’enquête trimestrielle de conjoncture du Haut Commissariat au Plan relate les principales appréciations des industriels sur l’évolution de l’activité au cours du 4e trimestre 2016 et les anticipations pour le 1er trimestre 2017.
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elon les patrons de l’industrie, l’activité économique aurait globalement sombré au 4e trimestre de l’année 2016, avec un taux de croissance économique à 0,9% au lieu de 5,1% durant la même période de l’année 2015, tirée vers le bas par un net ralentissement du secteur primaire, du fait d’une mauvaise campagne agricole. Le secteur secondaire ne fait pas l’exception, avec une baisse de rythme de croissance de 4,3% au 4e trimestre de l’année 2015 à 2,6% sur la même période en 2016 selon les patrons. La production industrielle manufacturière sauve la mise Selon la note de conjoncture du HCP, les industriels affichent un bilan mitigé : le secteur secondaire aura connu durant le 4e semestre de 2016, une baisse de l’industrie extractive, couplée à une stabilité de l’industrie énergétique, le tout tiré par la timide progression de l’automobile, de la chimie et de la métallurgie. Ainsi, selon 83% des patrons, la production du secteur de l’industrie extractive aurait affiché une baisse due à la diminution de la production de la catégorie «autres industries extractives», dominée par les phosphates. Quant à l’industrie énergétique, elle au-
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INDUSTRIE DU MAROC
rait, selon 71% des chefs d’entreprise opérant dans l’industrie, connu une stabilité due à une stagnation de la production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné. C’est bien la production industrielle manufacturière qui a sauvé la mise, notamment l’industrie automobile et chimique, ainsi que la métallurgie qui a connu, selon 43% des patrons de l’industrie, une progression de la production, quand les industries alimentaires et de la fabrication de boissons restent à la traine. Le remplacement d’une partie des équipements et l’extension de l’activité auraient fait l’objet des principales dépenses d’investissement réalisées en 2016, selon la majorité des chefs d’entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, extractive et énergétique. En termes d’anticipation, 41% des industriels des secteurs concernés par l’enquête prévoient une hausse de la production industrielle manufacturière au 1er trimestre 2017, attribuable à une augmentation de l’activité de la fabrication d'autres produits minéraux non métalliques et de la métallurgie. La majorité révèle également une hausse de la production de l’industrie extractive imputable principalement à une amélioration de la production des phosphates. Quand à l’industrie énergétique, elle connaîtrait
selon 71% d’entre eux, une stabilité de la production due à une stagnation de la production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné. La production de l’industrie environnementale devrait augmente selon 93% des industriels, notamment dans les activités du captage, traitement et distribution d’eau. Une légère baisse du BTP En ce qui concerne le secteur du BTP, il a lui aussi fait l’objet d’une part de scepticisme des patrons du secteur. 56% plaident pour une stabilité quand 27% jugent le secteur en légère baisse. Cette baisse aurait été le résultat principalement de la baisse d’activité dans le Génie civil due à la diminution d’activité de la construction d'ouvrages maritimes et fluviaux et de la construction de routes et autoroutes. Les anticipations avancées pour le secteur de la construction au 1er trimestre 2017 font ressortir globalement une stabilité de l’activité selon 51% des chefs d’entreprise et une hausse selon 26% d’entre eux. Cette stabilité résulterait principalement de la hausse d’activité prévue au niveau des travaux de construction spécialisés et de la baisse d’activité du génie civil.
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finance EAUX MINÉRALES D'OULMÈS
OCP
COLORADO
Miriem Bensalah Chaqroun - DG.
Mostafa Terrab - PDG.
Abed Chagar - DG.
C’est une année riche en événements que la filiale d’Holmarcom Group aura connue, lui permettant de maintenir sa cadence de croissance et d’afficher une bonne performance commerciale à fin 2016, marquée par un net redressement des ventes ainsi que la signature d’un partenariat important avec le groupe japonais Suntory pour la production et la distribution de leurs marques au Maroc. RNPG : 171 MDH (+18) CA : 1686 MDH (+11%) REX : 284 MDH (+18%)
Malgré un contexte mondial marqué par une chute des prix des phosphates et un surplus d’offre, dû principalement à de fortes exportations chinoises, le groupe OCP parvient tout de même à résister à une conjoncture difficile et à maintenir son chiffre d'affaires au-dessus de la barre des 40 milliards de dirhams.
Le spécialiste marocain de la peinture bâtiment, industrie et carrosserie affiche des résultats en demi teinte avec un repli de 4,5% du résultat net. Une décroissance expliquée par le déficit financier à 10 MDH (impacté par la hausse des escomptes clients) et par un contexte marqué par la baisse du secteur du BTP.
RN: 3779 MDH (-53%) CA: 42471 M DH (- 11%) REX: 6600 MDH (-53%)
RN : 50,15 MDH (- 4,5%) CA : 532 MDH (-0,8%) REX : 81 MDH (-6,4%)
LAFARGEHOLCIM MAROC
AUTO HALL
ALLIANCES
Marcel Cobuz - CEO.
Abdellatif Guerraoui - PDG.
Alami Lazraq - PDG.
Le groupe cimentier dresse un bon bilan au titre de l’année 2016, avec une hausse de ses principaux indicateurs, essentiellement sous l’effet positif de la fusion entre Lafarge Ciments et Holcim Maroc et une stabilité de son chiffre d’affaires, malgré la léthargie que connait le marché mondial du ciment.
Le spécialiste dans la commercialisation de véhicules a globalement augmenté sa part de marché de 16% en 2016, dans un contexte marqué par la hausse du marché des voitures particulières de 26% et la distribution de nouveaux modèles de la gamme Dongfeng. Le résultat du groupe a pour sa part été affecté par un redressement fiscal et une évolution défavorable des cours de change. RN : 192 MDH (- 13%) CA : 5060 MDH (+15%) EBITDA : 453 MDH (+4%)
Après un plan de restructuration fastidieux amorcé en 2015, le groupe immobilier sort enfin du rouge et affiche de bonnes performances au terme de l’année 2016, dues au retour à la normale et à une stratégie de désendettement réussie, lui ayant valu de passer d’un déficit de 2 MMDH en 2015 à un résultat net consolidé de 178,4 MDH en 2016.
RN : 2 056 MDH (+1, 6%) CA: 8244 MDH (+0, 1 %) REX : 3416 MDH (+4,1%.) www.industries.ma
RNPG : 144,3 MDH (+108%) CA : 3,55 MMDH (+277%) REX : 615 MDH (+150%) N° 25 Mai 2017 45
INDUSTRIE DU MAROC
finance COSUMAR
SONASID
SOTHEMA
Mohammed Fikrat - PDG.
Amin Abrak - DG.
Lamia Tazi - DG.
Le groupe a vu ses résultats progresser à l’issue d’une bonne campagne sucrière couplée à une hausse du chiffre d’affaires à l’export. Les récents investissements du groupe sucrier ont également contribué à l’amélioration des indicateurs d’activité, notamment ceux liés à l’exploitation et à la rentabilité.
Le spécialiste du bâtiment et matériaux de construction affiche un bilan morose marqué par une dégradation mondiale des prix de l’acier, exacerbée au niveau national au 1er semestre 2016 en raison de la surcapacité structurelle du secteur. De plus, l’entreprise traine un lourd déficit au titre de l'année 2016 de 46 millions de dirhams, soit 9 de plus qu’en 2015.
RNPG : 934 MDH (+45,5%) CA : 7800 MDH (+12,8%) EBE : 1790 MDH (+23,5% )
RN: -46 MDH (vs. -37 MDH en 2015) CA: 3010 MDH (-12%) REX: 5 MDH (+110%)
Le laboratoire pharmaceutique marocain affiche une bonne santé financière au titre de l’année 2016 , durant laquelle la société a engagé plusieurs projets d’investissement, notamment l’augmentation du capital de sa filiale WAPH et le rachat des actions à d’autres actionnaires pour porter sa participation à 92,82% de son capital social, ainsi que l’acquisition d’une société en Hollande. RN: 148 MDH (+26, 29) CA : 1326 MDH (+14, 79%) REX : 216 MDH (+29, 02%)
DELATTRE LEVIVIER MAROC
LESIEUR CRISTAL
MARSA MAROC
Eric Cecconello - PDG.
Samir Oudghiri Idrissi - DG.
Mohamed Abdeljalil - PDG.
Le spécialiste de la construction métallique lourde signe un exercice 2016 résistant, marqué par une forte performance commerciale et une optimisation de ses charges ainsi que la signature, durant le 1er semestre de l'exercice passé, d'un important contrat avec le groupe OCP.
La société agro-industrielle dévoile une activité en 2016 au ralenti, impactée par une campagne difficile, une pression sur les prix de vente de l’huile de table et le recul des exportations d’huile d’olive, générant une progression timide et des résultats en légère hausse par rapport à l'année précédente.
La société marocaine spécialisée dans l’exploitation de terminaux et quais portuaires affiche une belle année 2016, marquée par une hausse exceptionnelle de son chiffre d’affaires. Ces bons résultats ont été portés par le trafic de céréales et aliments de bétail et celui des conteneurs, qui a atteint 819.000 EVP en 2016 contre 707.000 EVP à fin 2015.
RNPG : 11,74 MDH (+6,8%) CA : 637,527 MDH (-38%) REX : 55,42 MDH (-1,3%)
RN : 205 MDH (+2,5% ) CA : 4033 MDH (+1% ) REX : 276 MDH (-6,8%)
RNPG : 580 MDH (+54,3%) CA : 2567 MDH (+18%) REX: 830 MDH (+33,4%)
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INDUSTRIE DU MAROC
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finance CENTRALE DANONE
TAQA MAROC
Aliminium du maroc
Didier Lamblin - PDG.
Majid Iraqui - président du directoire
Jawad Sqalli - PDG.
Le groupe laitier poursuit sa croissance en 2016, et ce malgré une légère décroissance du chiffre d’affaires des produits laitiers. La hausse de ses résultats est due à l’optimisation de ses coûts de transformation qui lui ont permis d’atténuer l’impact inflationniste des coûts de transport et de commercialisation ainsi que l’atténuation des charges fiscales et autres coûts exceptionnels. RNPG : 59 MDH (+12,2%) CA : 6824 MDH (+1,2% ) EBE : 780 MDH (+ 21,6% )
Avec la baisse du prix d’achat du charbon sur le marché international de 14%, conjuguée à la bonne performance opérationnelle de ses unités et la poursuite de sa politique de maîtrise des coûts, le producteur d’électricité affiche un résultat mitigé avec une hausse de son résultat net et une légère baisse de son chiffre d’affaires, mais une performance globalement satisfaisante au vu du contexte. RNPG : 978 MDH (+1,3%) CA : 8 049 MDH (-9 ,4%) REX : 2576 MDH (-3,4%)
Le spécialiste dans la conception et la fabrication de profilés en alliages d'aluminium pour le bâtiment et l’industrie affiche une nette baisse de son résultat net (-56%), due à la comptabilisation en charges non courantes du montant de 49,7 millions de dirhams suite au préjudice lié à la fraude au changement de relevé d’identité bancaire.
Managem
M2M Group
RN : 18,3 MDH (-56%) CA : 782 MDH (+ 1%) RCAI : 77 MDH (+36%)
Dar Saada
Imad Toumi - pdg.
Redouane Bayed - PDG.
Fayçal Idrissi Kaitouni – DG.
Après un 1er semestre en repli , le groupe industriel et minier a pu tirer son épingle du jeu suite à un très bon 2e semestre 2016, marqué par le rebond des cours des métaux ainsi que de bonnes performances opérationnelles , lui permettant de réaliser une hausse significative de 41% de son résultat net part du groupe.
Le spécialiste marocain de la transaction électronique sécurisée affiche un résultat en net repli, affecté par un alourdissement des charges opératoires, lié notamment au démarrage des activités de sa nouvelle filiale NAPS.
La filiale du groupe Palmeraie Développement opérant dans le segment du logement social a pleinement atteint ses objectifs en 2016. Outre la progression du chiffre d’affaires de 19% et de son résultat net de 4%, l’exercice 2016 a été caractérisé par la réduction de son niveau d’endettement (39% en 2016 vs. 53% en 2013).
RNPG : 289 MDH (+ 41%) CA : 4377 MDH (+60 MDH vs. 2015) EBE : 1488 MDH (+ 5%)
RN: 7,8 MDH (-61, 3%) CA: 185,8 MDH (-3, 2%) REX: 43 MDH (-33, 9%)
RN: 468 MDH (+4%) CA: 2075 MDH (+19%) REX : 535 MDH (+4%)
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INDUSTRIE DU MAROC
finance Addoha
HPS
Lydec
Anas Sefrioui - PDG.
Mohamed Horani - PDG.
Jean-Pascal Darriet - DG.
Malgré un chiffre d’affaires qui stagne, le groupe immobilier fait bonne figure en affichant une rentabilité en nette progression au titre de l’année 2016, favorisée par une bonne exécution de son plan stratégique de désendettement sur les deux dernières années ayant ramené sa dette nette globale à 3,14 MMDH.
Le spécialiste des systèmes électroniques de payement multi canal continue d’enregistrer une forte croissance de ses activités dans un contexte mondial relativement stable. Le groupe a enregistré une hausse de ses ventes due à une forte croissance organique et à la reprise de l’activité Switching au Maroc.
RNPG : 1009 MDH (+18%) CA : 7112 MDH (+0,2%) REX : 1468 MDH (+20%)
RNPG : 59,2 MDH (+48,3%) CA: 485,8 MDH (+37,4%) REX: 72 MDH (+51%)
Le redressement fiscal de 120 MDH dont a été l’objet le distributeur d’électricité et d’eau de Casablanca aura eu raison de sa bonne santé financière, en témoigne son résultat net qui a considérablement chuté en 2016. Néanmoins, grâce à la maîtrise des charges d’exploitation et à la bonne tenue des recettes des autres activités travaux, son EBE s'est amélioré de 5,1% par rapport à 2015. RN: 160 MDH (-42, 2%) CA: 7104 MDH (+2, 5%) EBE: 1040 MDH (+5, 1%)
Fenie Brossette
Auto Nejma
Nexans Maroc
Marouane Tarafa - Président du CA.
Mohamed Amal Guedira – DG.
Karim Bennis - DG.
En dépit d'un contexte difficile, le spécialiste de la commercialisation d’équipements pour le secteur du BTP et de l’industrie a affiché en 2016 des réalisations financières globalement en amélioration par rapport à l’année 2015, mais encore en deçà de la croissance attendue.
Le distributeur automobile a bouclé l’exercice sur une progression de 14,8% de ses revenus. Auto Nejma a profité du dynamisme qui a caractérisé le marché de l’automobile l’année dernière (+23,6%, avec 163.110 immatriculations).
La conjoncture internationale marquée par la décroissance des cours des matières premières, notamment ceux du pétrole, aura eu raison des résultats financiers du spécialiste du câblage qui a vu ses ventes à l’export décroître, entrainant une baisse de son chiffre d’affaires.
RN: -10, 6 MDH (vs. -12,8 MDH en 2015) CA: 576 MDH (-6%) REX: 1, 4 MDH (+113, 3%)
RN: 123 MDH (+19, 2%) CA: 1591 MDH (+14,8 %) REX: 175, 7 MDH (+17 % )
RN : 20 MDH (-28, 57%) CA: 1560 MDH ( -7, 65% ) REX: 63 MDH (-4, 54%)
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INDUSTRIE DU MAROC
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finance Cartier Saada
Unimer
SNEP
Hassan Debbarh - DG.
Said Alj - pDG.
rachid mohammadi - dg..
Dans un marché international en mal de consommation, le spécialiste dans la conserve de fruits et légumes a enregistré un résultat net en recul, dû principalement à l’augmentation du poste achat de matières premières (abricots) et à une récolte d’abricots en nette baisse au titre de l’année 2016.
Le spécialiste de l’industrie de la conserve a vu ses résultats baisser au titre de l’année 2016, en proie à un marché commercial fortement concurrentiel au niveau du secteur d’activité de la sardine et une dépréciation de prix de l’anchois en raison d’une offre très importante en provenance du Pérou.
Suite à l’application par les autorités de mesures anti-dumping sur les importations en provenance de l’Union Européenne et du Mexique, la société de pétrochimie redresse la barre après des années difficiles, confirmant la réussite de la stratégie de rationalisation industrielle menée depuis 2014.
RN: 5,22 MDH (-20%) CA: 72,8 MDH (+13%) EBE: 10 ,625 MDH (-14%)
RN: 80, 5 MDH (-3, 4%) CA: 767, 5 MDH (-18%) REX: 63, 2 MDH (-41, 2%)
RN: 67, 6 MDH (+248%) CA: 811,7 MDH (+21,8%) EBE: 117,6 MDH (+394%)
Timar
Olivier Puech - DG.
Après une année 2015 difficile, l’opérateur du transport international et de la logistique renoue avec la croissance, porté par l’ensemble des activités et en particulier l’activité route, bénéficiant du déploiement des volumes transportés vers l’Afrique. Par contre, le résultat d'exploitation a chuté, impacté notamment par la hausse des achats consommés de matières et fournitures. RN: 2, 3 MDH (Vs. - 14MDH en 2015) CA: 258 MDH (+10%) REX: 2,1 MDH (-71,5%) www.industries.ma
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INDUSTRIE DU MAROC
gestion des risques
Plan de gestion de crise: le retour d’expérience du port Tanger Med Sarah MAACHE
prévention Tanger Med a engagé en 2016 une réflexion novatrice dans le domaine portuaire pour réaliser un véritable plan de gestion de crise gradué. Le directeur du Port Tanger Med Passagers, Hassan Abkari, est revenu sur cette expérience lors du salon Préventica.
D
ans un contexte où l’organisation est assujettie à un environnement de plus en plus incertain, celle-ci doit intégrer dans sa stratégie globale un plan de gestion de crise visant à anticiper les risques et les menaces, notamment par leur détection précoce. Intervenant lors du salon Préventica, qui a organisé, du 11 au 13 avril à Casablanca, près de 60 conférences animées par 200 experts autour des thèmes santé et sécurité au travail, sûreté/malveillance,
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INDUSTRIE DU MAROC
risques technologiques et sécurité incendie, Hassan Abkari, Directeur du Port Tanger Med Passagers, et Alexis Wetterwald, Directeur Général du Cabinet conseil LEXIS, ont exposé l'expérence de gestion de crise du port. Contexte du PGC du port Le port de Tanger Med est le fruit d’un partenariat public-privé, ayant couté 7,5 milliards d’euros, englobant le port et les infrastructures de connexion, en plus des autres activités développées autour
du port et 660 entreprises qui représentent 40 milliards de chiffre d'affaires à l’export, notamment à travers le trafic automobile et l’agroalimentaire. Mais la particularité du port passagers de Tanger Med, c'est la campagne «Marhaba», dans le cadre de laquelle il doit assurer le transit de plus de 20.000 Marocains résidant à l'étranger (MRE), passant chaque année dans une seule enceinte portuaire. Ceci représente l’équivalent d’une petite ville, mais sans un espace de vie y afférent. En résultent
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gestion des risques des événements aggravants au fil de la journée, dus aux conditions météorologiques et à l’état de santé des passagers. Il a donc fallu adopter une approche systémique pour la gestion de crise. Des plans d'intervention nombreux mais qui restaient insuffisants Il existe par ailleurs de nombreux plans d’intervention déjà mis en place au niveau du port, notamment le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (certification ISPS), le Plan de sûreté de l’installation portuaire, et le Plan Organisation de la Réponse de SEcurité Civile (ORSEC) mis en place au niveau de la province . Ceci dit, ces différents plans d’intervention ne se sont pas avérés suffisants pour appréhender tous les risques et permettre une réelle gestion de crise. Il a donc fallu mettre en place un véritable plan de gestion de crise (PGC) pour pouvoir intégrer l’ensemble des risques et l’ensemble des acteurs qui gravitent autour du port: les acteurs institutionnels, la DGSN, la douane ainsi que les autres services de sécurité mais aussi les entreprises privées. Les étapes du PGC Le cheminement de la gestion de crise telle qu’adoptée par Tanger Med suit aujourd’hui 4 principales étapes: 1° Une évaluation préliminaire des risques potentiels: Elle consiste en une analyse du contexte portuaire, une analyse des flux et des parcours, une analyse des enjeux et des aléas et une cotation des points de vulnerabilité. Les différents niveaux d’analyse retenus dans le cas de Tanger Med consistent d’abord en les crises ayant un impact de retentissement interne, c’est à dire un incident qui va provo-
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« À Tanger Med, nous
trouvons aussi bien les risques d’exploitation d’un établissement ouvert au public, que les risques liés aux passages frontaliers, notamment le terrorisme et les actes opportunistes. »
Hassan Abkari,
Directeur du Port Tanger Med Passagers. IDM : Comment a évolué le service Risk Management au niveau de TangerMed? Hassan Abkari: Tout d’abord, les premiers risques que nous avons eu à traiter revêtaient un caractère financier, puis se sont imposés les risques liés à la certification ISPS (code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires) sans laquelle vous ne pouvez pas recevoir de navire. Il y a donc une obligation de se plier aux exigences de ce code international. Ensuite il y a des plans d’urgence qui sont développés au niveau national, notamment le Plan Organisation de la Réponse de SEcurité Civile (ORSEC) et les plans d’intervention divers en cas de pollution par exemple ou lorsqu’on a un risque de sûreté Tous ces risques sont déjà identifiés et mis en matrice par des mesures et des exercices qui se font de manière régulière, soit au niveau provincial, soit avec le concours de l’armée. Pour le volet financier, il était géré exclusivement par l’entreprise ellemême, donc le risk management était au départ plus financier qu’autre chose. Aujourd’hui, avec l’apport du PGC, notre service de gestion de crise a tout de suite voulu récupérer cette étude et l’intégrer à ses plans, ce qui lui a permis de disposer d’un scope plus vaste, intégrant l’ensemble des risques que nous avons identifiés par rapport aux clients. Quels sont les risques majeurs
identifiés dans le cadre du PGC de Tanger Med ? Tanger Med c’est en moyenne 700 voitures par heure en haute saison, soit 2,7 millions de passagers en 2016, et 264.000 camions. Le trafic va encore se densifier avec l’essor de l’activité automobile et agroalimentaire entourant cette zone. D’où la nécessité de disposer des bons outils pour traiter une situation de crise. D’autant plus que les process sont nombreux: scanner les camions, opérer les contrôles douaniers, estampiller les passeports… Autant de procédés qui peuvent être source de crise à la moindre rupture de la chaine. Vous faites donc face à une large panoplie de risques… À Tanger Med, nous trouvons aussi bien les risques d’exploitation d’un établissement ouvert au public, que les risques liés aux passages frontaliers, notamment le terrorisme et les actes opportunistes, en plus des risques industriels dans un endroit comportant des camions, un navire, une citerne.. . Il faut donc énumérer ces risques et les peser, c'est-à-dire calculer la probabilité d’occurrence du risque et sa vulnerabilité, puis l’impact de ce risque qui dans la situation la plus grave signifie la perte de la vie humaine pour notre cas. S’en suit l’arrêt de l’exploitation sur plus de 24 heures, qui pour nous est un cas extrêmement critique et présente un impact très important pour le port.
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gestion des risques quer l’indignation. C'est le cas des incidents liés à la sûreté, les accidents de travail, les incendie industriels… Puis il s’agit de croiser les différents risques pour mieux pouvoir en appréhender la résultante. Une identification des menaces: L’identification des menaces est encore inexistantes malgré la présence de quelques «séries» conformément au code ISPS, qui distingue par exemple les vols, les sabotages, les actes de piraterie… D’où la nécessité pour chaque entité d’établir une liste exhaustive des menaces. L’étude de l’existant au niveau des procédures et des plans d’intervention: Au niveau de la province il existe déjà les plans nationaux et à l’intérieur du port se pratique tout ce qui découle du code ISPS, notamment en matière de malveillance et intrusion, de contrôle de l’immigration clandestine et du trafic illicite. Ensuite, il y a le plan de sûreté de l’installation portuaire au niveau du port avec le PGC de flux, la cellule de crise TMPA
(Tanger Med Port Autorithy)… Tout ceci en présence de nombreux intervenants. D’où le besoin de hiérarchiser les risques et mettre à chaque fois le plan adéquat en face des acteurs appropriés pour sa mise en œuvre. La rédaction du plan de gestion de crise et des fiches reflexe: Elle se décline en une méthodologie avec différents niveaux d’engagement. Tout d'abord la phase de préalerte, la phase d’alerte, la crise elle-même et la gestion post-crise. Enfin, il sera question de placer le PGC dans un environnement juridique et organisationnel déjà existant (renfort de police, agents de surveillance, sûreté nationale...) et d’en informer les différentes parties par le biais du directeur des opérations dont la responsabilité est d’informer les autorités locales et gouvernementales, pour éviter d’autres erreurs basées sur un déficit d’information, puis de coordonner cela avec la presse et les passagers.
méthodologie du PGC Le plan de gestion de crise se base sur un audit préalable de la structure de l’entreprise se fondant sur des éléments tels que les process de production, l’analyse spacio-temporelle d’un site, l’analyse du cadre légal dans lequel s’inscrit l’entreprise, mais aussi l’indentification des atouts et des faiblesses. Suite à cet audit, l’organisation procèdera à une analyse de l’ensemble des risques, qu'ils soient de nature industriels, naturels, de type externe, interne, ou qu'il s'agisse de risques sociaux... puis à une analyse de la vulnérabilité de l’entreprises face à ces risques. L'étape suivante est la réalisation d’une cartographie des différents acteurs et des risques. Et enfin une cotation de ces derniers est effectuée, avec une analyse spatio-temporelle.
e Bilan de la 4 édition 11-13 Avril 2017 UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE POUR LA MAITRISE DES RISQUES EN AFRIQUE QUI SE CONFIRME AU FIL DES ANNÉES
Merci !
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MAÎTRISE GLOBALE DES RISQUES
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63 CONFÉRENCES • 182 EXPOSANTS • 3876 VISITEURS • 25 PAYS REPRÉSENTÉS Parrainage officiel MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION MINISTÈRE DE L'HABITAT ET DE LA POLITIQUE DE LA VILLE MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE MINISTÈRE DE L’ÉQUIPEMENT, DU TRANSPORT ET DE LA LOGISTIQUE MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE, DE L'INVESTISSEMENT ET DE L'ÉCONOMIE NUMÉRIQUE MINISTÈRE DE LA SANTÉ MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE, DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DES AFFAIRES SOCIALES
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La sécurité nucléaire, un réel enjeu pour les pays africains
Lionel ATOKRÉ
sécurité 35 pays africains se sont réunis à Rabat, du 3 au 7 avril, autour d’un atelier organisé par l’Agence Marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSNNUR) afin de débattre des dispositions sécuritaires sur le continent en matière de nucléaire.
L
es réflexions autour de la sécurité nucléaire concernent aussi l’Afrique. Au moment où les pays occidentaux veulent se défaire du nucléaire, plusieurs pays du continent africain utilisent de plus en plus le nucléaire à des fins civiles dans les domaines de la santé, la recherche, l’agriculture et des mines. Déjà en 1950, la République Démocratique du Congo devenait le premier pays africain à se munir d’une centrale nucléaire dont le fonctionnement s’arrêta vingt ans plus tard. Aujourd’hui, seule
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l’Afrique du Sud possède une centrale nucléaire en activité, celle de Koeberg, située à 30 km de la ville du Cap. Opérationnelle depuis les années 80, cette centrale est vieillissante et ne couvre qu’une faible partie de la production en électricité du pays. Au Maroc, c’est dans la forêt de la Maâmora que se trouve le Centre d’étude nucléaire. Mis en service en mai 2007, il sert à la production de radio-isotopes, précisément pour la médecine nucléaire. Mais le Royaume veut se lancer dans la construction de réacteurs de puissance
afin d’ajouter le nucléaire à son mix énergétique à l’horizon 2030. La présence d’installations abritant des appareils produisant des sources radioactives pousse donc les États africains à se pencher sur le problème sécuritaire. Il est donc impératif pour ces pays de mener des campagnes de sensibilisations auprès des populations pour prévenir des dangers sanitaires, de protéger les sites à risque et d’élaborer un cadre législatif afin d’en ressortir les textes qui serviront au mécanisme de la réglementation pour le nucléaire. Dans ce contexte, afin
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« La menace terroriste est réelle et il n’y a pas de frontière avec la radioactivité » Dr Khammar Mrabit, Dr Khammar Mrabit, Directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNUR). IDM : Quelle est l’importance pour les pays africains de réglementer la sécurité nucléaire ?
surtout un organisme compétant pour assurer la sécurité et la sûreté des matières radioactives.
Dr Khammar Mrabit: Tous les pays africains ont des pratiques, que ce soit dans le domaine médical, de la recherche, de l’agriculture ou dans l’industrie, qui font appel à l’utilisation d’énergie nucléaire. Ils utilisent ce qu’on appelle des sources de rayons ionisants. Des matières radioactives qui doivent être contrôlées pour assurer la protection de l’homme, de l’environnement et de la société. Nous vivons malheureusement dans un monde où la menace terroriste est réelle. Et comme nous vivons dans un monde global, la réponse à la menace terroriste doit l’être aussi: les matières radioactives doivent être protégées, et les installations qui les abritent sécurisées.
À la différence des pays occidentaux, les pays africains n’utilisent pas le nucléaire à grande échelle, n’est-ce pas?
Pourriez-vous nous donner un exemple concret de risque ? Une source radioactive, si elle est utilisée avec un explosif conventionnel, ce que l’on appelle une bombe sale, peut contaminer un quartier, une ville... et là se pose un problème au niveau psychique dû aux dégâts. Un quartier ou une ville contaminée par la radioactivité va se vider de ses habitants. Il faut tout faire pour assurer la sécurité de ces matières pour éviter des actes malveillants. Il y a bien sûr des normes internationales par rapport aux bonnes pratiques. Ces normes impliquent le fait d’avoir une législation, une réglementation et
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La différence est que certains pays occidentaux ont des centrales nucléaires et les utilisent pour produire de l’électricité. En Afrique, seule l’Afrique du Sud dispose d’une centrale nucléaire de ce type. D’autres pays africains ont ce qu’on appelle des réacteurs de recherche. Ces réacteurs utilisent aussi des matières nucléaires. Ils sont utilisés pour la recherche, pour la production des radios isotopes qui interviennent dans le domaine médical ou industriel. Par exemple, au Maroc nous avons un réacteur de recherche de 2 mégaWatts à Maâmora. C’est une installation nucléaire qui utilise des matières nucléaires qu’il faut protéger contre des actes malveillants. Tous les pays africains utilisent des matières radioactives, par exemple les sources de cobalt dans le domaine de la radiothérapie pour la médecine ont aussi des sources radioactives qu’ils utilisent dans l’agriculture ou dans la recherche scientifique. Ces sources-là, il faut aussi les protéger. Donc la sécurité nucléaire ce n’est pas un choix, c’est une obligation pour les pays africains. Car un acte malveillant quelque part peut avoir un impact au niveau global. Il n’y a pas de frontière avec la radioactivité. Nous avons 35 pays africains qui
veulent travailler ensemble avec l’appui de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Il faut que les États africains travaillent dans une optique de coopération sud-sud. D’ailleurs, tout ceci cadre bien avec la vision de S.M. le Roi Mohamed VI, qui est de renforcer cette coopération sud-sud dans tous les domaines, y compris bien sûr celui de la sécurité nucléaire qui est une priorité pour les États africains. Tout ceci en collaboration avec d’autres partenaires comme le Canada et les États-Unis, présents lors de l’Atelier, et l’Union Européenne. Quelles sont concrètement les recommandations qui sont ressorties de cet atelier pour renforcer la sécurité nucléaire en Afrique? Puisque chaque pays a ses spécificités, chacun d’eux avaient plus ou moins des plans d’appui dans le domaine de la sécurité, y compris le Maroc. Et cet atelier a été une occasion de revoir ces plans, de les renforcer et en même temps d’extraire de ces plans nationaux des activités à l’échelle régionale. L’idée est la création d’un projet de renforcement des infrastructures réglementaires et de contrôle dans le domaine de la sécurité. Ce projet aura des composantes nationales mais il y aura aussi des activités communes à la région Afrique. Bien entendu, pour tout ce qui concerne les prblématiques nationales, ce sont les pays qui le feront chacun à leur niveau, et tout ce qui concerne l’Afrique se fera ensemble avec les pays concernés.
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gestion des risques de renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine de la sûreté et de la sécurité nucléaires, L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSNNUR), avec l’appui de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a invité 80 experts issus de 35 pays africains afin d’échanger sur la question. 7 pays parmi eux ont des réacteurs de recherche : le Maroc, l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Ghana, la Tunisie et l’Ouganda. Lors de l’ouverture des travaux de cet atelier, Raja Adnan Abdulaziz, Directeur de la Sécurité Nucléaire à l'AIEA, a rappelé le caractère important que revêt cet évènement. Pour lui, compte tenu des risques inhérents aux utilisations malveillantes des matières nucléaires et autres produits radioactifs, l’AIEA encourage les pays participants à mettre en place des systèmes législatifs et règlementaires adéquats, des autorités compétentes et les ressources financières nécessaires afin d’éviter des répercutions malheureuses sur l’homme et sur l’environnement. Une menace bien réelle Si l’on parle de mesures sécuritaires dans le domaine du nucléaire, c’est bien parce qu’il existe une menace. En effet, le continent africain est en proie à des conflits armés et de nouveaux groupes terroristes ont vu le jour. Ces derniers peuvent donc avoir accès aux installations nucléaires.
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Ce qui aurait évidemment des conséquences désastreuses. D’après un rapport de l’AIEA, 2.477 accidents impliquant des matériaux radioactifs ont été recensés entre janvier 1993 et décembre 2013. 424 d’entre eux sont dus à des détentions illégales de produits et autres activités criminelles liées. À titre d’exemple, en 2013, la mine d’Uranium de Somaïr au Niger a été attaquée par un groupe de djihadistes. Le but de ces attaques pour les terroristes est de créer des armes. Des révélations faites par Wikileaks mettent en lumière que le groupe terroriste Al-Qaïda a élaboré des plans pour se munir de matériel nucléaire et débaucher des scientifiques pour fabriquer des «bombes sales». Un savoir-faire à développer Nombreux sont les experts qui restent dubitatifs quant à la capacité des États africains à gérer les problèmes liés au nucléaire. Selon ces derniers, les pays du continent manquent encore de savoirfaire au niveau de la gestion des déchets, de la prudence nécessaire par rapport au transport des produits radioactifs… Une catastrophe du type de Fukushima, survenue au Japon en mars 2011, serait un désastre à cause du manque d’expertise des pays africains. L’utilisation d’appareils produisant une source radioactive, le transport et la conservation des déchets radioactifs
doivent être entourés par un ensemble de lois pour assurer leur bonne utilisation et la protection des populations et de l’environnement. C’est le rôle qu’endosse l’AMSSNUR. Cette agence créée en 2014 d’après la loi n°142-12 relative à la sûreté et à la sécurité nucléaires et radiologiques, fait figure de régulateur, d’organe de contrôle de toute activité concernant le nucléaire au Maroc. Parmi les tâches qui lui sont attribuées, celle aussi de réduire le plus possible la probabilité d’un accident nucléaire. Lors de l’atelier organisé autour du nucléaire, le besoin des pays africains participants d’avoir des institutions dans la même veine que l’AMSSNUR a été souligné. «Au Bénin, nous avons introduit une loi au parlement afin de mettre en place les organes pour pouvoir contrôler les effets ionisants et ainsi mettre les populations à l’abri des inconvénients liés au problème de sécurité nucléaire», nous confiait à la fin de cet atelier Alassane Amadou Sanni, conseiller technique juridique du ministère de la Santé du Bénin. L’agence marocaine, elle, se lance dans un grand chantier stratégique 2017-2021 qui prévoit le déploiement, à partir de cette année, de son système de gestion des ressources humaines, levier central pour la réalisation de sa mission, de sa vision et de ses plans d’action..
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Formation
Formation industrielle: Agadir Training Center comble le vide
Samia ROCHDI
sécurité au travail Devant l’absence au Maroc d'un centre de formation spécialisée dans la sécurité et la santé au travail, la société Offshore Safety Industry Training Agency (OSITA) a initié ce projet afin de réduire les accidents de travail, mais aussi d'accompagner les besoins des PME africaines et exporter des profils vers le continent.
B
ien que le Maroc dispose d’un arsenal juridique (loi n°16-12) dédié à la sécurité et la santé au travail, toutefois, la création d'un centre de formation spécialisée fait toujours défaut au Maroc. Aujourd’hui, il n'existe aucun établissement de formation, tant public que privé, qui permet aux entreprises exportatrices de formaliser durablement leurs plans de formation en termes de sécurité et santé au travail. A cet égard, l’initiative au Maroc est venue du secteur privé en vue de combler ce vide à travers le lancement du premier
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INDUSTRIE DU MAROC
centre international de formation spécialisée dans la sécurité au travail. Et c’est à Agadir, pôle économique à vocation exportatrice, que ce projet combinant un pôle dédié à l’industrie et à la sécurité a été implanté par la société «Offshore Safety Industry Training Agency» (OSITA) pour réduire le nombre des accidents mortels (3.000 par an), mais aussi accompagner les secteurs industriels. Des profils qui s'exportent vers l’Afrique Mais de l’avis du porteur de projet, ce qui
justifie le plus la réalisation de ce centre, baptisé «Agadir International Training Center» est la nécessité d’instaurer la culture HSE (Hygiène Sécurité et Environnement) au Maroc à travers l’insertion sur le marché de nouveaux profils, adaptés aux besoins des entreprises. De ce fait, le centre de formation répond à un double objectif. Il s’agit de multiplier le nombre de formations internationales en vue de les adapter à la réalité marocaine afin qu’elles soient accessibles aux PME, mais aussi profiter de la proximité de l’Afrique subsaharienne, où le Royaume
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formation est le deuxième investisseur, pour former sur le marché de l’emploi des profils qui s'exportent vers le continent. Le Maroc se positionne sur l’Offshore Safety «Face à ce positionnement, l’idée est de capter une part des formations effectuées en Europe, mais aussi dispenser des formations en faveur des pays africains, y compris le Maroc, en vue d’accompagner les projets réalisés dans le continent tel que le gazoduc transafricain et ceux lancés au Royaume», explique Reda Benhlima, Directeur général du projet. A cet égard, et rien qu’au niveau de la région Souss-Massa, où le projet sera implanté, les besoins sont énormes sur le plan de la formation à la sécurité au travail. Le projet permettra aussi d’anticiper les attentes, mais surtout les besoins des entreprises, essentiellement au niveau de l’Agropôle Souss-Massa dédiée à l’industrie agroalimentaire, en plus du parc Haliopolis consacré à la transformation des produits de la mer, ainsi que la nouvelle zone franche prévue à l’entrée de la ville. De surcroît, le secteur cimentier est demandeur de ce genre de formation en plus de celui du chantier naval aux provinces du Sud avec la réalisation à Agadir d’un complexe dédié à cette industrie dans le cadre du plan de développement régional (PDR). Des coûts de formation réduits Ce n’est pas tout : le marché de la certification au Maroc est marqué essentiellement par une prédominance d’entreprises étrangères, ce qui rend difficile l’accès à ces formations d’une façon périodique pour les entreprises marocaines en général et africaines en particulier. C’est pourquoi le centre, qui créera à terme près de 100 emplois, a été conçu afin de combler ce vide et réduire les coûts substantiels de formation en faveur des PME industrielles africaines. «Au dé-
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part, notre projet consistait en la création d'un centre de formation pour l'industrie pétrolière et gazière suite aux différentes explorations pétrolières effectuées il y a quelques années au Maroc. Mais après l'étude du marché, nous avons constaté qu'il y avait un vide dans le domaine de la culture HSE (Hygiène Sécurité Environnement) et la formation industrielle certifiée», ajoute Reda Benhlima. Une offre élargie de formation De ce fait, les porteurs de projet ont conçu dans un premier temps les formations d’entrainement aux techniques de survie et de sauvetage individuel et collectif en milieu offshore (BOSIET) en plus de la formation d’évacuation et de survie en mer après immersion d’un hélicoptère (HUET) qui sont deux formations certifiées aux standard OPITO (Offshore Petrolium Industry Training Organisation). Mais après l’étude du marché, le centre a élargi son offre en procurant d’autres certifications reconnues à l’international telles que le NEBOSH (National Examination Board in Occupational Safety and Health).
riat avec d’autres opérateurs nationaux et étrangers afin de générer des emplois via des formations certifiées en soudure ou en inspection de contrôle non destructif tout en facilitant l’accès à d’autres formations certifiées telles que le Sauveteur Secouriste du Travail (SST) en partenariat avec un centre de formation certifié (l’Institut national de recherche et de sécurité). S’ajoute à cela l’adaptation de la formation OSHA, spécifique à la réglementation américaine», précise Reda Benhlima. De plus, d’autres partenariats avec des multinationales spécialisées en sécurité et santé au travail sont en cours d’élaboration. Un projet qui répond aux exigences du Plan Emergence Par ailleurs, le projet offre également une opportunité aux entrepreneurs industriels marocains. Ces derniers réclament des ressources humaines formées, notamment les cadres, les agents de
Un partenariat aves des opérateurs publics et privés
maîtrise et la main d’œuvre qualifiée.
Sur ce dernier point, cette formation qualifiante (NEBOSH) qui attire plus de 35.000 candidats par an, sera dispensée à Agadir dans le cadre d’un partenariat avec un centre de formation américain situé en Caroline du nord par Agadir International Training Center, en collaboration avec l’école nationale des sciences appliquées (ENSA) où les formations sont actuellement dispensées en attendant l’opérationnalisation du projet. En effet, dans le cadre d’une convention, conclue pour une période de cinq ans, les deux parties précitées se sont associées dans le cadre d’un partenariat public-privé afin de procéder au partage d’expertise autour de formations porteuses. «Nous partageons le même esprit de partena-
l’Investissement, du Commerce et de
D’ailleurs, le ministère de l’Industrie, de l’Économie numérique a mis en place des fonds confiés et gérés par l’organisme étatique Maroc PME qui visent à renfoncer la compétitivité des PME marocaines opérant dans le domaine industriel. Parmi ces produits figurent les programmes IMTIAZ Croissance et IMTIAZ Istitmar qui visent à soutenir la PME et la TPE marocaines dans le cadre d’un programme d’investissement bien encadré. À cet égard, la société OSITA espère bénéficier de cette subvention afin de réaliser son programme de développement en vue de faire du Maroc une destination internationale de formation industrielle.
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L’assurance sera digitale ou ne sera pas
Sarah MAACHE
Assurance 900 participants des quatre coins de monde ont fait le déplacement, les 19 et 20 avril, pour échanger autour de la thématique «Réinventer l’expérience client à l’ère du digital» lors de la 4e édition des rendezvous de Casablanca de l'assurance. L Le choix du thème «réinventer l’expérience client à l’ère du digital» s’est imposé naturellement, a souligné le président de la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR), organisateur de l’évènement. Pour preuve, Mohamed Hassan Bensalah a brandi son smartphone lors de son discours d’ouverture en déclarant : «Notre meilleur ami, c’est lui! ». Avant de poursuivre : «Le Web 2.0, la démocratisation des mobiles, l’avènement des Big data, sont autant d’évolutions qui vont bouleverser les fonctions marketing de l’assurance». L’adaptation au digital, une obligation pour le secteur Le secteur des assurances ne pouvait donc pas rester en marge de la mutation qui s’opère et qui met la digitalisation au cœur des échanges. Mais cette transformation ne peut être possible sans l’implication du
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législateur. Comme l’a précisé le Président de la FMSAR: «Nous le savons déjà, le Digital sera déterminant dans la réussite de nos stratégies de développement dans nos sociétés émergentes. Encore faut-il que les États nous accompagnent, en rendant applicables les textes qui nous autorisent à mettre en place tous ces changements». Un bilan prospère grâce à l'assurance vie et capitalisation Mohamed Hassan Bensalah a ensuite dressé un bilan positif du marché de l’assurance: «L'année 2016 a été exceptionnelle pour le marché marocain, avec un taux de croissance de plus de 15%, tiré par l'assurance vie et capitalisation dont les primes ont évolué de 35 %. Elles représentent ainsi, à fin 2016, plus de 40% des primes émises contre 28 % pour l'assurance automobile».
Le Sénégal à l'honneur La présence su Sénégal, pays invité d'honneur, a été marquée par la signature d’une convention de coopération entre la FMSAR et la Fédération Sénégalaise des Sociétés d’Assurances. Celle-ci prévoit que lesdites fédérations se rencontrent deux fois par an pour un échange de données techniques, amenant à construire des bases de comparaison utiles à leurs membres, mais également à un échange de compétences et d’expériences.
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La digitalisation de la banque au service des industriels banque Sur l'estrade de la plénière «Synergie banques et assurances à l’heure du digital» du Rendez-vous de Casablanca de l'assurance se sont succédés des intervenant de marque parmi lesquels Ahmed Rahhou, PDG de CIH Bank et Adil Douiri, Président de CFG Bank. En marge de leurs interventions, Industrie du Maroc les a rencontrés pour discuter plus spécifiquement des avantages de leur offre digitale pour les industriels.
« La banque à l’ère du numérique permet d’avoir un rapport privilégié avec les industriels » Adil Douiri, Président de CFG Bank.
« L’idée est que l’agence bancaire soit déportée chez les industriels, tout en gardant le côté humain » Ahmed Rahhou, PDG de CIH Bank.
L A
u niveau de notre banque, nous avons la possibilité aujourd’hui de brancher beaucoup de tuyaux directement avec les industriels, par exemple à travers la technique du «scan chèque». La digitalisation nous permet d’offrir de nombreux services aux industriels, à distance et de manière quasi instantanée, que ce soit des opérations complexes comme le placement de trésorerie instantanée, le choix du taux de change pour leurs échanges en devises, en plus d'autres opérations bancaires plus courantes. La banque à l’ère du numérique permet d’avoir un rapport privilégié avec cette catégorie de clientèle avec qui les rapports sont moins risqués et plus fluides qu’avec les particuliers.
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a digitalisation offre une valeur évidente pour les particuliers ayant accès à des services via leur smartphone, mais pour les industriels également le numérique présente un grand avantage. Aujourd’hui, nous avons développé au niveau de notre banque un site spécifique aux moyennes et grandes entreprises, où l’ensemble des prestations bancaires sont disponibles, leur permettant de traiter leurs flux avec leur banque, mais aussi de pouvoir bientôt gérer d’autres opérations plus complexes comme les crédits documentaires, les remises de chèques... L’idée est que l’agence bancaire soit déportée chez les industriels, tout en gardant le côté humain pour des besoins spécifiques de type financement, qui requièrent les conseils d’un agent de la banque. Nous œuvrerons à faciliter la vie de l’entreprise comme nous faisons pour les particuliers, par exemple les entreprises ont la possibilité de recevoir ou de procéder à un dépôt de liquidité dans toutes nos agences, c’est dire que la notion du compte liée à une agence est désormais révolue.
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INDUSTRIE DU MAROC
sous-traitance
Moulay Hafid Elalamy signe avec la Société Générale pour le financement des écosystèmes automobile
Samia ROCHDI
convention
La salon de la sous-traitance automobile, inauguré le 26 avril par le ministre de l'Industrie, a été l'occasion de la signature d'une convention de financement des écosystèmes automobiles avec la Société Générale.
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rganisée par l’Association Marocaine pour l’Industrie et le Commerce de l’Automobile (AMICA), la 4e édition du salon de la sous-traitance automobile, qui a eu lieu cette année du 26 au 28 avril à Tanger Automative City, a tenu sa promesse : dévoiler les dernières nouveautés et offres en la matière. À l'occasion de l'inauguration du Salon, le ministre de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Économie Numérique Moulay Hafid Elalamy a signé avec le président de l’AMICA et le PDG de la Société Générale une convention de financement des écosystèmes automobiles, à l’instar des conventions signées avec la BCP, Attijariwafa bank et la BMCE. Les financements proposés En vertu de cette convention, la Société Générale propose une offre de financement appropriée comprenant les crédits de fonctionnement, l’accompa62 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
gnement en matière d’investissement par le biais de crédits de moyen et long terme et du leasing mobilier et immobilier, différents types de financement en devises des importations, le financement des commandes émanant des constructeurs et équipementiers de premier ordre ainsi que des solutions en matière de Cash management permettant aux entreprises de gérer facilement leur trésorerie à distance. En plus de celà, la banque propose des financements et une assurance retraite en faveur des salariés des entreprises appartenant aux écosystèmes promus par l’AMICA. Une dynamique exceptionnelle «Notre ambition, à travers la signature de cette convention, est de permettre au secteur automobile de poursuivre la dynamique exceptionnelle dont il fait montre à travers des offres de financement adaptées aux acteurs des écosystèmes automobiles», a sou-
ligné le ministre de l'Industrie. Depuis le lancement du Plan d'Accélération Industrielle, l’industrie automobile a connu un essor remarquable. De 2014 à 2016, , le chiffre d’affaires à l’export du secteur a réalisé une évolution de 50%, passant de 40 MMDH à 60 MMDH. Des objectifs ambitieux «Nous sommes fiers de cette belle réussite, mais nous ne nous arrêterons pas là», a précisé Moulay Hafid Elalamy. Le ministre de l'Industrie a en effet annoncé «tabler d’ici 2020 sur une capacité de production d’un million d’unités, contre 650.000 actuellement, la réalisation d’un taux d’intégration locale des véhicules sortant du Maroc de 80% et la réalisation d’un chiffres d’affaires annuel de 10 Milliards d’euros, avec à la clé la création de 160.000 emplois«. www.industries.ma
sous-traitance
Attijariwafa bank lance son Plan Automotive, une offre sur mesure pour l’industrie automobile Samia ROCHDI
financement
Le groupe bancaire a dévoilé le 28 mars son offre pour les investisseurs locaux et étrangers dans l’industrie automobile, qui comprend un ensemble de solutions destinées exclusivement au secteur.
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n lançant son Plan Automotive, le Groupe Attijariwafa bank renforce son dispositif de soutien aux écosystèmes automobiles avec un ensemble de solutions destinées aux investisseurs locaux et étrangers. Des solutions de financement des investissements Le groupe Attijariwafa bank a imaginé pour cela 5 solutions de financement et de mécanismes d’accompagnement Ainsi, le crédit d’investissement Automotive Invest, flexible, permet d’optimiser les investissements onshore et offshore à travers un ensemble de solutions adaptées à la nature des projets et aux spécificités de chaque entreprise. Pour sa part, Tamwil Automotive, octroyé conjointement avec la Caisse Centrale de Garantie (CCG), est conçu pour financer des investissements matériels et immatériels et les dépenses liées
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au projet de création ou de développement. Le cofinancement Automotive Export est une offre d'accompagnement à l'export qui consiste en un prêt participatif de la CCG, jumelé à un prêt bancaire. Pour ce qui est du financement des investissements en biens mobiliers et immobiliers, le Groupe Attijariwafa bank a prévu le Lease Automotive. En outre, le groupe propose également le préfinancement des subventions accordées dans le cadre des mesures incitatives de l’État, notamment le Fonds Hassan II et le Fonds de Développement Industriel et des Investissements. Des fonds d'investissement dédiés Le groupe Attijariwafa bank, à travers sa filiale Attijari Invest, a mis en place des fonds d’investissement pour investir en fonds propres ou quasi-fonds propres dans les entreprises marocaines.
Le fonds Innov Invest, géré par la CCG, ambitionne quant à lui d’apporter un appui à l’entrepreneuriat basé sur l’innovation à travers le financement de l’amorçage et du préamorçage des start-ups innovantes. Savoir-faire et accompagnement Figurent également au menu du Plan Automotive des solutions pour le financement du fonctionnement et une gamme de produits et services de Cash Management performants. Les clients du groupe Attijariwafa bank peuvent aussi bénéficier des services de sa banque offshore Attijari International bank pour un accompagnement par des experts de la place financière internationale et de la zone franche de Tanger. Cerise sur le gâteau, un dispositif d’accompagnement par des services non financiers est également prévu à travers du business networking, de la formation et du conseil. N° 25 Mai 2017 63
INDUSTRIE DU MAROC
auto
Motorvillage Casablanca, la vitrine Afrique de Fiat Chrysler
Dalal Saddiqi
Flagship Fiat Chrystler Automotive a dévoilé, le 12 avril à Bouskoura, le Motorvillage Casablanca. Le plus grand flagship au monde pour les marques Alfa Romeo, Fiat, Fiat Professional, Jeep, Abarth et Mopar.
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e Motorvillage Casablanca de Fiat Chrysler Automotive (FCA) marque un tournant dans la présence de la marque au Maroc et en Afrique. «Le Maroc constitue un pont naturel entre l’Afrique et l’Europe. C’est pourquoi notre principe commercial démarre ici-même, avec la présentation d’un des plus grands centres d’exposition, de commercialisation, de service clients pour tous les modèles du groupe FCA», a fièrement déclaré Alfredo Altavilla, directeur pour la Zone Europe, Afrique et Moyen-Orient (EMEA) du groupe Fiat Chrysler Automotive, au soir de l'inauguration d'un
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INDUSTRIE DU MAROC
des plus grands flagships du monde. Une expérience inédite Érigé sur 80.000 m², le MotorVillage est la plus grande plateforme de distribution des marques du Groupe FCA au monde. Elle dispose d’un showroom de 4.300m² dédié à toutes les marques FCA avec l’ensemble de ses gammes de produits, 3.500 m² d’ateliers incluant une partie personnalisation Mopar, 2.600m² de stockage de pièces pour le marché marocain, 2 espaces entièrement dédiés aux voitures d’occasion de plus de 3.500m². À moins d’aller dans le désert, il est difficile de tester toutes
les performances d'une Jeep, FCA a donc pensé à intègrer également un Jeep Territory: une aire d’évolution 4x4 destinée à faire découvrir au public les capacités tout-terrain de la légendaire marque aux sept fentes. Un circuit d’une longueur de plus de 600 mètres est aussi au programme, qui offrira de vivre l’expérience de conduite de tous les modèles de l’univers FCA. Les visiteurs pourront vivre aussi des expériences inédites en tant que pilotes ou co-pilotes lors des roulages sur des modèles des marques Alfa Romeo et Abarth. Motorvillage c’est aussi un concept
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auto unique et tout un univers à vivre autour des véhicules exposés, avec des espaces dédiés pour les accessoires, un centre de conférences de plus de 600 places et un restaurant avec terrasse. Enfin, le Flagship va également accueillir, sur 22.000 m², une académie de football pour les jeunes de 6 -16 ans.
Le Jeep Compass
Un projet gargantuesque à l’image des ambitions de FCA en Afrique «En 2016, nous avons livré en Afrique plus de 30.000 véhicules, ce qui représente 2,5% de notre chiffre d’affaires global sur la zone EMEA. Un chiffre bien en dessous du potentiel de nos marques et de nos modèles. C’est pourquoi nous travaillons et investissons pour accélérer notre vitesse de croissance», a annoncé le directeur EMEA de FCA, qui ambitionne d’augmenter le total de ses ventes en Afrique de 30%. Pour ce faire, Fiat Chrysler compte sur son histoire commune avec le continent africain où sa présence remonte aux années 30 et où de nombreux bâtiments témoignent de leur passé. «L’un des plus connus est le garage fiat de Casablanca, conçu par l’architecte italien Aldo Rossiet en 1929. Il se distingue encore par ses deux logos Fiat entourés de motifs art déco», précise Alfredo Altavilla. Fiat Chrysler a fait bien du chemin depuis, et le Motorvillage est à l’image des projets ambitieux du groupe au Maroc, son marché le plus important sur le continent en termes de volume de ventes. «Les ventes aux administrations et aux entreprises continueront de constituer le facteur déterminant du marché avec une majorité de voitures des segments B et C vendues dans les zones urbaines et des véhicules polyvalents à haute capacité tels que les SUV prévalant sur le reste du pays», a précisé Altavilla. Et pour atteindre ses objectifs, FCA compte sur l’attrait suscité par la Fiat Professional FullBack et l’Alpha Romeo Giulia, mais a plusieurs cordes à son arc à travers la diversité de ses modèles. Cinq d’entre eux ont été dévoilés lors de l’inauguration du Motorvillage et chacun a un rôle à jouer dans le développement du groupe au Maroc et en Afrique.
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Jeep, la marque qui a inventé la catégorie 4x4 a été enrichie d’un nouveau SUV de taille moyenne Jeep Compass au profil athlétique et musclé. La conquête des routes les moins empruntées se fera aisément à bord du Compass qui combine la cosmétique d’un Jeep classique à une ingénierie des plus performantes.
Le Fiat Talento
Le pick-up représente quasiment 1/3 du marché des véhicules utilitaires au Maroc. Dans le domaine des véhicules utilitaires légers, FCA a lancé l’an dernier le pick-up Fiat Professional Fullback pour conquérir des secteurs économiques importants comme l’agriculture et l’industrie. Le nouveau Fiat Talento, présenté également lors de la soirée d’ouverture, enrichit ainsi la gamme Fiat Professional en étant la combinaison parfaite entre agilité et capacité grâce à ses deux déclinaisons: transport de personnes et de marchandises. Sa polyvalence combine la hauteur, la longueur et l’empattement les mieux adaptés pour tout type d’activité professionnelle. «Avec la marque Fiat Professional nous offrons une gamme complète de véhicules utilitaires de tout design et de toutes tailles, ce qui inclut l’utilitaire citadin Fiorino, l’utilitaire de taille moyenne Doblo, le nouveau fourgon de taille moyenne Palento et le grand fourgon Ducato, meilleure vente de sa catégorie en Europe», a poursuivi Alfredo Altavilla. .
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INDUSTRIE DU MAROC
auto
« Avec le lancement de la Giulia et de la Stelvio, nous attendons une hausse de 170% des ventes d’Alpha Romeo en 2017 » Alfredo Altavilla, Directeur pour la Zone Europe, Afrique et Moyen-Orient (EMEA) du groupe FCA.
L’Alpha Roméo Stelvio Pour les attentes premium, après avoir commercialisé l’Alpha Romeo Giulia, FCA lance le stelvio: le premier SUV Alfa Romeo inspiré par la plus vertigineuse route au monde. Selon Alfredo Altavilla : «ce modèle a un potentiel extraordinaire au Maroc et en Afrique car il se démarque par sa beauté en tant que voiture 100% italienne, qu’il affiche les performances d’une Alpha Romeo et qu'il peut emprunter le chemin hors sentier comme le SUV. Avec le lancement de la Giulia et de la Stelvio, cette année nous attendons une augmentation de 170% des ventes d’Alpha Romeo par rapport à 2016».
Le Fiat Tipo Hatch-Back Mais la véritable opportunité de FCA est dans le marché privé, qui crée une base solide pour la vente de berlines et de citadines. «Nos marques Fiat réalisent actuellement un retour retentissant dans le segment avec le lancement de la gamme Tipo, une berline à 4 portes et la version Hatch-Back 5 portes», a indiqué Altavilla. Ce modèle à la forte personnalité et aux lignes dynamiques a également été lancé le soir de l’inauguration. À son bord, les familles auront tout l’espace nécessaire au quotidien dans tout juste 4,37 m de long, pour une voiture compacte au style très contemporain.
L’Abarth 124 Spider Pour le plus grand plaisir des amoureux de la mythique marque au Scorpion, Abarth a également exposé toute sa nouvelle gamme, dont L’Abarth 124 Spider. Une nouvelle légende en matière de style et de performance, mais aussi un passé glorieux avec l’Abarth 124 Rally qui a marqué une époque en 1972. La nouvelle Abarth 124 Spider fait un retour aux origines avec une version encore plus performante et plus puissante. Un voyage dans le temps a également été prévu au Motorvillage avec l’exposition, du 12 au 15 avril, de modèles classiques des marques du groupe : Le Jeep Willys (1944), l’Alfa Romeo Giulietta Spider (1960) et la Fiat 500 (1962). 66 N° 25 Mai 2017
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auto
Ford Trucks lance son opération séduction auprès des secteurs transport et logistique Samia ROCHDI
tracteur Après avoir été exposé lors du Tangier Logistics Day en mars dernier, le nouveau modèle 1842 T de Ford Trucks est en route vers le salon Logismed, où il fera étape du 17 au 19 mai.
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ar sa présence remarquée lors des salons et évènements majeurs du transport et de la logistique, la Société Chérifienne d’automobiles et de matériel agricole (SCAMA), distributeur exclusif de Ford Trucks au Maroc, adresse un message fort. La filiale du groupe Auto Hall affiche clairement son ambition de faire de ses modèles de tracteurs les partenaires fiables des distances que parcourent les opérateurs de long courrier. Pour ce faire, SCAMA mise sur l’arme de séduction ultime des tracteurs Ford Trucks: leur tout nouveau moteur 13 litres aux normes Euro 5 qui se distingue par son efficience et ses performances. Il développe en effet des puissances allant de 420 CH pour le modèle 1842T avec sus68 N° 25 Mai 2017
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pension mécanique destiné au transport national, jusqu’à 480 CH pour le modèle 1848T à suspension pneumatique qui convient parfaitement au transport international. Des coûts d’exploitation réduits Mais outre ses propriétés techniques de puissance, le moteur Ecotorq se distingue également par une réduction des coûts d’exploitation. C’est là l’atout majeur de la nouvelle gamme de tracteurs de la marque Ford Trucks, qui a pleinement conscience de l’importance de l’optimisation de ce poste pour les opérateurs de transport et logistique. En effet, la mécanique de ce moteur de nouvelle génération permet des intervalles de maintenance plus importants, ce qui réduit
considérablement les coûts d’entretien. Mais pas seulement, car ce moteur à couple élevé à bas régime est également peu gourmand et permet donc de diminuer la consommation de carburant. Aux économies que permettent les caractéristiques techniques de l’ Ecotorq viennent s’ajouter les caractéristiques esthétiques des camions tracteurs Ford Trucks. Chacun de leurs détails a été conçu selon des solutions rationnelles qui minimisent les coûts d’exploitation tout en maximisant la rentabilité. A titre d’exemple, l’aileron, le coupe-vent pliable et le déflecteur avant minimisent la résistance au vent pour économiser le carburant. Toujours dans le registre de la réduction des coûts d’exploitation, la disponibiwww.industries.ma
auto lité des pièces de rechange dans tout le réseau Ford Trucks à travers tout le Maroc, et ce à un prix très compétitif, est un autre atout de taille. Ford Trucks va encore plus loin en offrant une garantie de deux ans sans limite de kilométrage et une formation pour apprendre la conduite économique aux conducteurs de ses clients. Une sécurité renforcée Bien sûr la puissance du moteur et l’optimisation des coûts ne fait pas tout. La sécurité est un impératif pour les opérateurs routiers. Aussi, la puissance de l’Ecotorq 13 litres est contrôlée par un nouveau frein moteur hight-tech intégré qui assure une puissance de freinage auxiliaire de 340 kW et fait partie de l’équipement standard sur les deux options de moteur. Il en est de même pour le système de contrôle électronique de la stabilité (ESP) et le système électronique de freinage (EBS) qui coordonne le système de freinage antiblocage (ABS), le système de contrôle de tractation automatique (ASR), l’assistance contrôlée en montée et le freinage de la remorque. Dans le même registre, le ralentisseur
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hydraulique Intarder de 600 kw, disponible en option, est très efficace dans les conditions difficiles comme dans le cas des descentes en pente avec une charge importante. Il empêche en effet l’utilisation inutile des freins de service, ce qui permet de prolonger leur durée de vie. Encore un bon point pour Ford Trucks en termes de coûts d’exploitation. Sans compter qu’à ces différents avantages compétitifs viennent s’ajouter les possibilités de financement attractives à travers un accès privilégié au leasing applicable sur le véhicule, le pack de service, et l’extension de la garantie jusqu’à 3 ans supplèmentaires .
Et pour ce qui est du test drive, Ford trucks met à la disposition de ses clients des camions de démonstration pour tester leurs performances sur le terrain. Le réseau Ford Trucks Ford Trucks a un réseau de 7 showrooms 3s (Sales, Services & After sales) qui couvre les quatre coins du Royaume, avec un showroom pilote à Casablanca ouvert en novembre 2015, un showroom 3s à Marrakech inauguré en juillet 2016, et des showrooms 3Ss à Fès, Oujda, Tetouane, Salé et Agadir inaugurés lors de la caravane Ford Trucks en mars 2017.
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INDUSTRIE DU MAROC
AUTO
Renault Trucks lance le K Xtrem camion
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es Xtrem Days, l'événement Renault dédié aux gammes C et K de Renault Trucks, a rassemblé 450 clients à Marrakech pour marquer le lancement de son modèle K Xtrem en Afrique Sub-Saharienne, au Moyen-Orient, en Algérie, au Maroc et en Turquie. Les professionnels du transport et
des métiers de la construction ont pu tester ces véhicules des gammes C et K, conçus pour répondre aux besoins de tous les types de clients, qu’ils évoluent sur route, sur chantier ou dans des conditions difficiles. Le K Xtrem est venu renforcer ces gammes pour les usages ultra-sollicitants et notamment
pour les métiers de la carrière car il peut résister aux usages très sévères sur les terrains les plus extrêmes. Ce véhicule se caractérise notamment par son châssis renforcé et sa boîte de vitesses robotisée Optidriver Xtrem à la mécanique renforcée pour les applications sévères.
Toyota C-HR, le SUV compact et hybride Crossover
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vec son design inspiré du diamant et sa finition haut de gamme, le Toyota C-HR veut se différencier des autres modèles du segment. Pensé par des ingénieurs qui ont la compétition dans le sang, le Toyota C-HR réagit avec l'agilité d'une voiture compacte et le confort d'un SUV. Conçu principalement pour «le Valentino», nom donné à la cible jeune et branchée, ce véhicule hybride conjugue à la fois la puissance d’une carrosserie abaissée et d’une garde au sol rehaussée 70 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
à la ligne habitacle d’un coupé. Côté moteur, le Toyota C-HR dispose en plus du système hybride, un moteur thermique à faible émission de CO2 (86g/km) qui sert principalement à alimenter la batterie (qui se recharge avec le système de freinage) située sous les siège arrières de l’engin. Avec une puissance de 120 CH pour sa version automatique et 116 CH pour la manuelle, ce nouveau SUV de Toyota bénéficie d’une palette de couleurs fraiches
allant du bleu nebula au rouge bordeaux en passant par le gris clair. L’hybride SUV compact de Toyota est désormais disponible en précommande au prix de 306.000 DH pour la version Distinctive (automatique) et 266.000 DH pour la version Dynamic (manuelle à 6 rapports). A noter que les acquérants du Toyota C-HR seront exemptés de frais de vignette. Voilà encore une fois l’avantage de rouler dans une voiture écologique. www.industries.ma www.industries.ma
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management
ENTRETIEN Hassan Baraka, manager sportif, DG de HB Sport consulting. Propos recueillis par Dalal SADDIQI.
« Il faut réfléchir différemment, sortir de sa zone de confort et innover »
IDM: Vous avez été le premier marocain à avoir rallié les 5 continents à la nage et vous avez réalisé 7 marathons en 7 jours sur 7 continents du 22 au 28 janvier dernier. Vous venez d’initier le BinSwimrun au Maroc. Depuis quand le sport vous a-t’il piqué? J’ai toujours voulu réussir dans le sport. J'ai commencé par faire du judo puis du football, puis je suis allé en Espagne puis en France pour devenir professionnel de rugby. Mais une blessure à l’épaule y a mis fin. Je faisais un bac + 5 en économie et gestion en parallèle et donc c’est là que j’ai bifurqué vers un master de gestion des institutions et des activités sportives à Toulouse. J’ai eu mon diplôme en 2011 et j’ai fini par 6 mois à l’Insep (institut national du sport d’expertise de la performance). C’est là que s’entrainent deux tiers des médaillés français. Donc j’ai baigné dans un endroit où tous les ingrédients étaient mis en place pour concocter des champions en termes de motivation, de planning 72 N° 25 Mai 2017
INDUSTRIE DU MAROC
d’entrainement… Tout cela m’a permis d’avoir ce panorama de ce qu’il faut pour arriver à la performance (une dizaine d’années d’entrainement, l’équivalent de 10.000 heures pour ma part) et de tout ce qu’il faut mettre en place autour. C’est pour cela que quand je suis rentré au Maroc, j’ai créé ma boite, HB Sport consulting, pour organiser des événements sportifs étant donné que je suis passionné de sport et que j’ai pris part à plusieurs compétitions à travers le monde. Mais aussi pour faire du consulting avec les fédérations pour développer le sport en général, et aussi démocratiser certains sports comme le golf… et faire émerger de nouvelles disciplines comme le swimrun qui a commencé en Suède en 2006 et qui consiste à alterner course à pied et natation. Après avoir participé au championnat du monde de swimrun en Suéde en septembre 2015, j’ai importé cette discipline au Maroc en organisant le Binswimrun, et la compétition s’est déroulée le 29 avril à Bin El Ouidane.
Êtes-vous souvent sollicité par des entreprises pour organiser des inventives pour leurs employés ? Je suis sollicité dans ce cadre là, que ce soit pour des speech motivationnels où je fais éclore l’étincelle qu’il y a en chacun d’entre nous, que pour des conférences motivationnelles ou des team building pour qu’ils le mettent réellement en pratique, parfois à travers des jeux sportifs ou des ateliers de réflexion où eux-mêmes vont sortir de leur zone de confort et développer leur esprit d’équipe et d’innovation. Quand on a un défi, il va y avoir beaucoup de barrières sur notre chemin et il faut toujours essayer d’innover pour contourner les barrières. Par exemple, quand j’ai rallié les continents à la nage, pour rallier l’Océanie à l’Asie il fallait nager de l’Australie à l’Indonésie, ce qui faisait 80 km et paraissait beaucoup. Donc je suis allé en Papouasie-NouvelleGuinée, considérée comme une île de l’Océanie et j’ai nagé en longeant la côte jusqu’à arriver en Indonésie, donc on considère qu’on entre en Asie.
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management
« On retrouve dans le sport les concepts des bonnes pratiques managériales » Quand j’ai nagé entre les États-Unis et la Russie, je n’ai pas nagé encore une fois 80 km dans une eau à 4 degrés, j’ai nagé entre deux îles: une américaine et une russe. Donc symboliquement, j’ai rallié l’Asie à l’Amérique. C’est ce genre de concept qu’on essaie d’appliquer dans les incentives: il faut réfléchir différemment, sortir de sa zone de confort et innover. On voit beaucoup aujourd’hui de politiciens et d’hommes d’affaires célèbres qui sont très sportifs. Le milliardaire Richard Branson de Virgin en est le symbole. Est ce que les challenges sportifs sont un élément clef de leur réussite ? Je trouve cela bien qu’un businessman ou un manager fasse du sport car cela permet d’apprendre à écouter son corps et de passer du temps avec soi-même. Par exemple, lors d’un de mes défis sportifs, j’ai été piqué par une méduse dont le venin est aussi puissant que celui d’un cobra et j’ai dû nager 46 minutes de plus avant d’être transporté à l’hôpital. Ce qui m’a permis de nager ces 46 minutes, avec un avant bras paralysé et de grosses douleurs, c’est que je connaissais mon corps et que je savais que j’avais encore une marge de manœuvre après qu’il ait tiré la sonnette d’alarme. C’est donc parfaitement applicable à l’entreprise en cas de crise par exemple. La pratique du sport permet aussi d’apprendre que l’on n’est rien sans les personnes qui nous entourent. Lorsque je fais des défis sportifs, je dépends de la nature, et donc j’apprends la patience, et surtout j’ai toute une équipe de spécialistes autour de moi. C’est le médecin par exemple qui va me dire si je ferai de l’hypothermie et me préviendra des dangers… On retrouve là le concept des bonnes pratiques managériales qui consistent à s’entourer de personnes spécialistes, meilleures que soi dans certains domaines, à qui l’on doit savoir déléguer, un bon manager étant un chef d’orchestre.
swimrun se pratique en binôme donc on comprend que sans l’autre, on ne peut pas réussir. Mais même lorsqu’on pratique un sport individuel, on se rend compte que sans son concurrent cela n’a pas de sens de faire ce que l’on fait, parce qu’il nous pousse en avant. Si je suis champion d’Afrique de lancer de poids et que je lance à 17 mètres, si je n’ai pas quelqu’un qui me tâtonne à 16 mètres, je lancerai toute ma vie à 17 mètres, je serai champion d’Afrique pendant 10 ans et j’en serais heureux. J’ai donc besoin de ce concurrent pour améliorer mes performances. Cet exemple est parfaitement applicable dans le monde de l’entreprise. Le sport permet aussi, lorsqu’on fait un mouvement à répétition comme une technique de nage… d’intégrer le mouvement, pas par cœur mais par corps, et de pouvoir opérer le travail mental dont on a besoin dans les moments difficiles, de douleur physique par exemple. Il en est de même dans le monde de l’entreprise: si on ne prépare pas les choses et si on ne crée pas des automatismes, on reste focalisés sur les difficultés au lieu de réfléchir à l’atteinte de ses objectifs. Mais à force de défis, est ce qu’on n’a pas toujours envie d’aller plus loin ? Toujours. Même en entreprise, lorsqu’on a atteint un objectif, on repart toujours de zéro et il faut toujours de nouveaux objectifs. Lorsque dans mon
cas j’ai couru un semi-marathon, un autre semi-marathon ne me suffisait plus il fallait que je fasse un marathon. Ensuite j’ai traversé le détroit de Gibraltar, puis la mer rouge avec 8h30 de nage… On veut toujours plus. Justement, votre dernier challenge a été d'organiser le Swimrun au Maroc. Des équipes d'entreprises marocaines ont elles relevé le défi ? Oui nous avons des entreprises qui participent. C’est le cas de notre sponsor officiel qui a 5 équipes, Wafasalaf qui en a 4, une équipe de AXA et enfin Fedex, qui est sponsor, en a une aussi. Le swimrun est vraiment idéal pour le team building parce qu’on voit vraiment que sans l’autre on n’est rien. Il faut être 2 par 2, c’est la règle principale. Ne pas se séparer de plus de 10 mètres en natation, pas plus de 50 à 100 mètres en course à pied et il faut toujours être ensemble sinon on est disqualifiés. Cette règle a été créée initialement lors des championnats du monde car même s’il y a toute une logistique de sécurité, des cayaks et toute une organisation, la première personne qui te vient en aide c’est toujours ton binôme.
Le sport apporte donc cette notion d’esprit d’équipe essentielle à la bonne marche de l’entreprise… Le sport permet de renforcer l’esprit d’équipe et d’entraide. Par exemple, le www.industries.ma
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INDUSTRIE DU MAROC
high-tech
Canon s’associe à Disway pour renforcer sa présence au Maroc Samia ROCHDI
distribution
Dans le cadre de sa stratégie régionale B2B de diversification sur les marchés émergents et vers les nouveaux marchés en Afrique, Canon un conclu, le 19 avril, un accord de partenariat avec le distributeur Disway.
À
travers sa division Canon Central and North Africa (CCNA), le leader mondial de l’imagerie et de la gestion de document Canon a signé un accord de partenariat avec le spécialiste de la distribution de matériel informatique Disway. Cette association porte sur la distribution des produits copieurs, scanners professionnels, solutions de traitement de l’image, de l’archivage et de la gestion du workflow. «Notre position de leader nous confère l’avantage de fournir plus de solutions et de consolider notre présence sur tous les segments de nos portefeuilles à travers plusieurs distributeurs. Cette association permettra à Canon d’atteindre ses objectifs en s’appuyant sur le large réseau de revendeurs servis par Disway, l'un des distributeurs les plus reconnus au Maroc et en Afrique en raison de sa large couverture, de ses capacités financières et de son expérience dans le secteur IT», a déclaré Michele Tuscano, Directeur Commercial et Marketing B2B de CCNA. La création de l’entité CCNA en 2015 était une étape stratégique qui visait à amé-
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INDUSTRIE DU MAROC
liorer les activités de Canon en Afrique et démontre l'engagement de Canon à se rapprocher de ses clients et à répondre à leurs exigences sur le marché marocain et africain. Avec plus de 100 employés, il gère les activités de vente et de marketing dans 44 pays d'Afrique. L'objectif de CCNA est aujourd’hui de pénétrer le marché marocain, l'un des pays d’Afrique du Nord qui ont le plus fort taux de croissance, et de maximiser le potentiel qu'il offre. Pour cela, Canon table sur un taux de croissance annuel de 10,3% du marché des technologies de l’information (IT) durant les prochaines années. La croissance de ce secteur d’activités permettra aux entreprises de se moderniser et d’accroitre leur productivité. De plus, cette association permettra à Canon d’atteindre ses objectifs de pénétrer les secteurs IT et électronique grand public sur tout le pays. Pour cela, grâce à ce partenariat, Canon pourra compter sur le réseau de plus de 2500 revendeurs de Disway, 1er opérateur de la distribution en gros de matériel informatique et télécom au Maroc.
«Grâce à ce partenariat, Disway va compléter son offre produit dans le domaine de la gestion de documents et le traitement d’images. Cette démarche s’inscrit parfaitement dans notre stratégie d’être le OneStop-Shop pour nos revendeurs.» Hakim Belmaachi, Président du Directoire de Disway. www.industries.ma www.industries.ma