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Découvrez le coeur et l’extérieur de Reykjavík

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Découvrez le cœur et l’extérieur de Reykjavík

Reykjavík, la capitale la plus septentrionale du monde, est de loin la plus importante municipalité en Islande. Dans sa globalité, la région de la capitale regroupe environ les deux tiers des 350.00 habitants que compte sa population. Ingólfur Arnarson, le premier colon d’Islande, construisit sa ferme dans une crique de la péninsule où se trouve le Reykjavík d’aujourd’hui. C’est lui qui donna son nom à la ville – signifiant “Crique des Fumées” – nommant ainsi par méprise les colonnes de vapeur s’élevant un peu partout. Mais c’est à l’homme populairement adoubé “Père de Reykjavík”, Skúli Magnússon, que l’on attribue le mérite d’avoir déclenché le développement urbain dans la ville alors si petite, après y avoir établi des ateliers de laine au XVIIIe siècle, partie d’une brillante tentative visant à moderniser l’économie islandaise. Reykjavík reçut sa charte de ville en 1786.

Le Reykjavik moderne s’enorgueillit d’une large palette d’activités et attractions excitantes. La cité est pure, propre et vibrante – l’endroit parfait pour des vacances aussi rafraîchissantes que relaxantes et divertissantes. La capitale de l’Islande propose une multitude de restaurants top-class, de cafés de premier ordre, une vie nocturne pétillante ainsi que d’étonnantes attractions et activités à portée de main.

Cette section présente quelques points incontournables de la zone du Grand Reykjavík, mais il serait facile d’écrire des volumes entiers sur toutes les choses à voir et à faire dans et autour de la capitale, aussi nous vous suggérons de rendre une petite visite à nos comptoirs en ville pour une liste plus exhaustive ! Nous pourrons vous fournir toutes informations sur les visites organisées de Reykjavík à pied et à vélo, les excursions en bus de la région de Reykjavík.

Si nous devions vraiment choisir cinq points essentiels de Reykjavík parmi toutes les choses listées cidessous, alors ce serait : une longue et relaxante visite de la grande piscine Laugardalslaug pour son cadre et la richesse des services proposés, ou de toute autre près de votre hébergement parmi les nombreuses piscines de la ville plongez vous dans l‘histoire de

l‘Islande au musée des Sagas faire un saut à la Mairie de Reykjavík pour voir le profil géographique de l’Islande en perspective sur l’immense carte en relief 3-D de l’île et tout simplement déambuler dans le centre de la vieille ville pour faire votre propre découverte d’une boutique, d’une galerie, d’un musée ou d’un café unique.

Le Centre-Ville de Reykjavík – accessible à pied

Hallgrímskirkja est la plus grande et la plus haute église d’Islande (74.5 m), ainsi qu’un fort pratique point de repère si vous vous perdez en ville. Elle a été conçue et dessinée par l’architecte visionnaire Guðjón Samúelsson, qui pour le matériau a été inspiré par les orgues basaltiques que forme la lave en refroidissant, sculptures naturelles présentes dans tout le pays, pour la silhouette par un drakkar de profil, et de face par une pointe de montagne laissée par le passage de deux glaciers. Commencée en 1945, sa construction a duré quarante ans et l’église a été consacrée en 1986. L’église a été nommée d’après le Révérend Hallgrímur Pétursson, en hommage à l’écrivain de psaumes le plus vénéré d’Islande. Hallgrímskirkja signifie en effet “L’Église d’Hallgrímur”. Située sur une colline, c’est en fait le principal point remarquable de Reykjavík, elle est visible de pratiquement partout dans la ville aussi bien que de loin, comme d’Akranes ou de la route longeant la baie. Cela signifie également que depuis le haut de son clocher vous avez une vue panoramique grandiose sur toute la ville et les environs – un ascenseur vous y emmène pour une somme modique, prenez vos billets à la boutique.

Le nouveau portail en bronze et en verre rouge (datant de 2010 et conçu

par Leifur Breiðfjörð) s’ouvre sur un intérieur gothique dépouillé fait de voûtes aux pointes élevées et de longs et étroits vitraux non décorés. Des concerts sont régulièrement donnés en l’église, permettant d’utiliser le joyau qui fait sa fierté et sa joie : son orgue. C’est le réputé facteur d’orgues allemand Johannes Klais qui a fabriqué ce prodigieux instrument de 15 mètres et 25 tonnes, possédant un clavier mobile électronique, 72 registres, 102 rangs et 5275 tuyaux. Sur le parvis de l’église se dresse une statue de Leifur Eiríksson – “Leif-le-Chanceux”, cadeau des États-Unis en 1930 pour commémorer le 1000e anniversaire du Parlement islandais. Leifur Eiríksson, fils d’Erikle-Rouge, fut le premier Européen à découvrir la future Amérique, autour de l’an 1000. Skólavörðuholt, hallgrimskirkja.is. L’actuel Musée Einar Jónsson est en fait l’ancien atelier et domicile du premier et plus célèbre sculpteur islandais, Einar Jónsson (1874 -1954). Précurseur, Einar Jónsson a étudié à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Copenhague de 1896 à 1899 et s’est identifié aux symbolistes romantiques. Figure emblématique, il a tracé le chemin vierge de la sculpture islandaise et son influence sur les arts visuels en Islande a été considérable. Son œuvre reflète le folklore islandais aussi bien que les figures humaines classiques et mythologiques. Einar Jónsson a offert toute son œuvre – existante et à venir – en cadeau à la nation islandaise en 1909 à la condition qu’un musée soit construit pour héberger son atelier et son travail. Il choisit l’emplacement de celui-ci sur la colline au sommet de Skólavörðustígur, à l’époque déserte aux abords de la ville. Le musée fut construit selon un plan de l’artiste lui-même et on peut dire que la construction du musée elle-même est sa plus grande sculpture. Le bâtiment comprenait une habitation pour le sculpteur et sa femme, ainsi qu’un atelier. Le Musée Einar Jónsson fut officiellement ouvert en 1923. Celui-ci vaut également une visite en dehors des heures d’ouverture: en effet, à l’arrière, un magnifique petit parc libre d’accès (entrée depuis Freyjugata) abrite 26 moulages en bronze de ses œuvres. Eiríksgata, lej.is. Safnahúsið (La Maison de la Culture Nationale) est, dans une coquille de noix, un écrin précieux pour le patrimoine national islandais. Ouvert au public en 1909, c’est un monument architectural initialement construit pour abriter la Librairie et les Archives Nationales d’Islande. Plusieurs décades après cela, il a rassemblé et conservé tous les principaux trésors de la nation islandaise sous le même toit. La Maison de la Culture Nationale est maintenant un bâtiment appartenant lui-même au patrimoine, qui sert de centre commun pour les diverses institutions du patrimoine culturel islandais, avec des expositions de haute qualité présentant des trésors nationaux sélectionnés. Cette exposition vous permet de découvrir l‘héritage islandais, il s‘agit d‘une collaboration entre les musées principaux d‘Islande. Hverfisgata 15, safnahusid.is. Alþingi (Le Parlement) fut fondé à

Þingvellir en 930 (voir p. 38) et y a tenu ses sessions annuelles jusqu’en 1799, date à laquelle il a été suspendu quelques décennies. L’Alþingi a été réinstauré en 1844 et a alors déménagé à la capitale, Reykjavík, où il est resté basé depuis. En 1881, Alþingishús (Le Parlement, en tant que bâtiment) fut construit et celui-ci est maintenant un des plus vieux bâtiments en pierre d’Islande où se réunissent 63 parlementaires. Juste à l’arrière se trouve un des plus vieux parcs du pays : Les Jardins du Parlement. Place Austurvöllur.

NOURRITURE, GLORIEUSE NOURRITURE! Reykjavík possède heureusement de nombreux très bons restaurants et quelques excellentes et grandes tables. Ils sont trop nombreux pour être tous nommés ici, mais deux, que vous pourriez autrement peut-être négliger par leur discrète situation, méritent d’être mentionnés. Þrír Frakkar (signifiant à la fois “Trois Français” – ses fondateurs –et “Trois Manteaux”) est un restaurant de classe mais à quelques minutes de marche de la rue principale. Depuis le pâté de perdrix des neiges à la crème brulée, la carte met l’eau à la bouche et la nourriture est divine (réservations recommandées, 3frakkar. com).

Tjörnin signifie “La Mare” mais en fait il ressemble plus à un petit lac et se prononce quelque chose comme “tieurnine”. Il est situé en plein cœur de la ville de Reykjavík et offre une forte agréable promenade sur son pourtour. Les bâtiments environnants

comprennent la Galerie Nationale d’Islande, le futuriste Hôtel de Ville de Reykjavík et l’église Fríkirkjan. Le ruisseau qui s’écoule dans le port depuis Tjörnin était à l’origine découvert mais il est maintenant caché sous Lækjargata, “Rue du Ruisseau”. Il attire des dizaines d’espèces d’oiseaux, notamment de nombreux cygnes, oies et canards sauvages, et les sternes arctiques viennent même y nicher, ajoutant à la beauté et à la popularité du petit lac qui reste une promenade familiale. En hiver, Tjörnin gèle souvent et on alors peut y patiner ou y jouer au hockey sur glace. De l’eau chaude géothermale – issue du chauffage des trottoirs – est déversée dans une petite partie du lac (côté restaurantthéâtre Iðno) pour garder en hiver un espace libre de glace pour les oiseaux aquatiques.

Ráðhúsið, l’élégant Hôtel de Ville de Reykjavík, fut inauguré en 1992, mais les premières discussions sur le fait de bâtir ou non une mairie à Reykjavík remontent à 1799 ! La moderne structure grise en béton, entourée d’eau, adoucie par les murs couverts de mousse naturelle et le toit arrondi, est le résultat d’un concours international d’architecture qui fut gagné par Studio Granda. Tjörnin, au cœur même du vieux centre-ville, fut considéré comme le meilleur et plus valorisant site pour un bâtiment symbolisant le statut de la ville en tant que capitale de l’Islande. L’Hôtel de Ville de Reykjavík abrite le bureau du Maire et des officiels de Reykjavík. Au rez-de-chaussée réservé au public, nous vous recommandons d’aller voir l’immense carte en relief 3-D de l’Islande. C’est le moyen unique de voir le pays en perspective et de visualiser tous ces glaciers, montagnes, fjords et vallées qui le forment. Vous trouverez également un comptoir d’information touristique ainsi qu’un café avec une large baie vitrée donnant sur le lac.

Au bord du lac Tjörnin. La Galerie Nationale d’Islande a été fondée en 1884 par Björn Bjarnason à Copenhague, elle consiste en œuvres d’art données, essentiellement par des artistes danois. Le Musée est resté une institution indépendante jusqu’en 1916 lorsque l’Alþingi (le Parlement islandais) a décidé d’en faire un département du Musée du Patrimoine National. En 1987, la collection a été transférée dans son présent emplacement. L’accent majeur de cette collection est mis sur l’art islandais du XIXe et XXe siècle, mais l’art international est tout autant représenté. Le musée est le dépositaire de la plus précieuse collection du pays d’œuvres d’artistes islandais, ainsi que d’œuvres d’artistes de renommée internationale comme Pablo Picasso, Edward Munch, Karel Appel, Hans Hartung, Victor Vasarely, Richard Serra et Richard Tuttle. Au lieu de proposer une exposition permanente, la galerie fait constamment tourner des pièces de sa collection permanente. Le niveau sous-sol offre un bel espace avec du matériel à dessin pour occuper les enfants. Fríkirkjuvegur 7, listasafn.is.

Le Musée d’Art de Reykjavík a trois ramifications dispersées à travers la ville. Fondé en 1973, il est la plus importante institution d’art visuel

en Islande. La mission de son Musée de la Maison Portuaire (Hafnarhús) est de présenter l’art contemporain dans ses nombreuses manifestations. Logé dans un entrepôt maritime de 1930 rénové, ce musée abrite la Collection Erró, le peintre moderne le plus célèbre d’Islande, réputé en France, connu notamment pour ses montages et compositions dans un style bande dessinée à grande échelle. Le bâtiment possède une magnifique salle de lecture avec des centaines de livres d’art, des jouets d’enfants, un jeu d’échec grand format et une magnifique vue sur le port. Tryggvagata 17, artmuseum.is.

MUSÉE, GALERIE OU TROUPEAU DE MOUTON ? APERÇU SUR UN MOT COLLECTIONNEUR. Bien que nous ayons autant que possible essayé de différencier en français “galeries” de “musées”, vous vous demandez peut-être pourquoi tant de galeries islandaises s’appellent musées… La raison en est simplement que le mot islandais pour musée et galerie est le même: safn. Au sens strict du terme, safn signifie aussi “collection”, ce qui a un sens lorsque vous pensez à une galerie d’art en tant que collection d’arts (listasafn) et à un musée comme une collection de pièces (minjasafn). Mais si vous discutez du terme avec un brave fermier, gardez bien en tête que pour lui safn peut aussi signifier “troupeau de moutons” ! Pas sortis de l’auberge en entrant dans le musée !

En 2004, le Musée National d’Islande a réouvert ses portes après une totale rénovation, et le musée modernisé offre une large variété de services à ses visiteurs, incluant des éléments interactifs. N’avez-vous jamais eu envie de décrocher un téléphone pour parler avec un chef de clan du XIIe siècle ? Le musée rassemble, expose et transmet la connaissance du patrimoine culturel islandais depuis les premiers établissements des colons jusqu’à la nation d’aujourd’hui. Résolument moderne et progressif, le musée fournit une formidable image condensée des 1200 années passées de l’histoire culturelle de l’Islande.

Le rez-de-chaussée du Musée National abrite la Galerie Nationale de Photographie, qui fait revivre l’Islande du temps passé. À ce même niveau se trouvent aussi une cafétéria et la boutique du musée qui propose une bien plus intéressante et plus riche sélection de souvenirs que bien des boutiques touristiques, fait dû à son remarquable effort pour offrir des objets reliés à l’histoire. Suðurgata 41, natmus.is.

Le Musée de la Ville de Reykjavík (Minjasafn Reykjavíkur) se dédouble en deux emplacements : L’Exposition de l’Établissement - Reykjavik 871±2 sous terre dans le centre-ville, et le Musée d’Árbær en plein air à la périphérie de la ville. Le musée collecte et conserve des objets appartenant à l’histoire culturelle de Reykjavík et poursuit des recherches sur ceux-ci. Son rôle est aussi de rehausser l’intérêt, la compréhension et le respect de l’histoire de Reykjavík. En 2001, des ouvriers de construction creusant des fondations sont tombés sur les vestiges d’une maison longue Viking. Celle-

ci s’est avérée être la plus ancienne évidence d’habitation humaine dans la crique de Reykjavík, datant de 871, plus ou moins 2 ans, d’où le nom du musée. Les ruines mises à jour sont maintenant la pièce maîtresse de l’Exposition de l’Établissement - Reykjavik 871±2, entourées d’une étonnante projection-panorama circulaire faisant revivre l’environnement d’alors et la maison longue. Le musée illustre remarquablement l’histoire et les conditions de vie des gens de Reykjavik depuis la colonisation jusqu’au jour présent. Aðalstræti, minjasafnreykjavikur.is.

Le Vieux Port

Harpa, palais des congrès et salle de concert ultra-moderne plongeant ses baies vitrées dans l’eau, est le saisissant et nouvel élément ajouté au pittoresque vieux port de Reykjavík. Défi architectural inspiré par la nature, Harpa a ouvert en mai 2011 et offre une palette diversifiée de concerts et représentations, du classique au contemporain, rock, opéra, pop et jazz. C’est là que sont basés l’Orchestre Symphonique d’Islande et l’Opéra Islandais, mais la structure sert aussi de centre de tourisme et d’affaires, fournissant des facilités flexibles pour tous programmes et évènements internationaux. La façade audacieuse a été conçue par l’artiste visuel renommé Ólafur Elíasson, et elle est regardée par beaucoup comme le symbole du dynamisme renouvelé de l’Islande. Particulièrement intéressants pour les visiteurs étrangers, des concerts illustrant l’histoire de la musique islandaise de façon vivante sont donnés tout l’été. Harpa, front de mer, harpa.is.

D’autres lieux le long du port méritent amplement une visite, curieuse ou gourmande, comme Kolaportið, le marché aux puces, avec son marché

de poissons offrant aux visiteurs de goûter du saumon mariné, des œufs de fulmar et du requin faisandé (Tryggvagata 19, suivez le flot constant de gens – l’entrée vous apparaîtra d’elle-même !); le Musée de la Photographie de Reykjavík (gratuit) au-dessus de la Bibliothèque Municipale (Tryggvagata 15, 6e étage, photomuseum.is ); Víkin (“La Crique”) – le Musée Maritime de Reykjavík (sjominjasafn.is ); Sægreifinn (“Le Baron des Mers”) pour la meilleure soupe de langoustines dans le restaurant le plus décontracté de la ville (saegreifinn. is) ; sans compter la petite grappe de boutiques et de cafés sur cette zone du port si animée que les visiteurs négligent souvent. Cette partie du vieux port est aussi le lieu où sont rassemblées plusieurs compagnies proposant des excursions en bateau avec observation des baleines, des macareux et pêche en mer. Whales of Iceland – Fiskislóð 23-25, whalesoficeland.is

A côté du Musée Maritime, Sögusafnið, le fantastique et incontournable Musée d’Histoire privé, convie le visiteur à remonter le temps, lui offrant un survol de histoire de l’Islande – depuis la colonisation jusqu’au XVIe siècle – dans un tourbillon saisissant de décors aussi divertissants qu’éducatifs. Y entrer est pénétrer dans un autre mondeaux odeurs de feu de bois, résonnant de cris d’hommes et d’oiseaux. Des audiotours en huit langues guident le visiteur à travers les installations peuplées de personnages plus vrais que nature avec parfois des ambiances à donner le frisson : Vikings se battant férocement,sorcières brûlant sur un bûcher, devineresse psalmodiant mystérieusement ou dernier évêque catholique d’Islande se faisant décapiter. Laissez-vous emporter et revivez l’histoire !

Grandagarði 2. sagamuseum.is Sólfarið (“le Voyageur du Soleil”) est une magnifique sculpture stylisée de Jón Gunnar Árnason. Posée en bord de mer, c’est l’œuvre d’art la plus visitée et la plus photographiée de Reykjavík. Cette massive création en acier ressemble à un bateau Viking pointant vers le soleil d’été se couchant au nord, se couvrant alors de reflets or et pourpre dans la nuit lumineuse. Juste à quelques minutes à pied à l’est de Harpa en longeant le front de mer.

Juste à la périphérie du Centre-Ville

La résidence de Höfði (“Le Cap”) fut importée de Norvège et reconstruite à son emplacement actuel en 1909. Plusieurs de ces “maisons de catalogue” furent ainsi importées en pièces détachées en Islande, vers cette époque, mais Höfði est sans aucun doute la plus belle et la mieux conservée. Jean-Paul Brillouin, alors Consul de France, avait été envoyé en Islande pour sauvegarder les intérêts des pêcheurs français, dont la présence dans les eaux de pêche islandaises au XIXe et début XXe siècle était très forte. Ce fut Brillouin qui ordonna la maison – à l’époque isolée à 2 km du centre-ville et devenue Consulat de France – et jusqu’à ce

jour il reste de nombreux signes de sa destination originale, comme les lettres RF (République Française) au-dessus d’une porte intérieure de l’entrée. Abandonnée dans les années 50 puis dite hantée, elle a été soigneusement restaurée et est aujourd’hui utilisée pour réceptions et des réunions officiels. Propriété de la ville de Reykjavík, la résidence n’est pas ouverte aux visites, mais elle est belle à voir de l’extérieur, ainsi majestueusement posée sur ce promontoire rocheux qui était autrefois en bord de mer. Sur le boulevard Borgartún, juste à l’est de Sólfarið (cidessus).

HÖFÐI, LE THÉÂTRE OÙ S’EST JOUÉ L’HISTOIRE

De toutes les personnes célèbres qui ont visité Höfði ou y ont séjourné, la plus éminente est certainement Sir Winston Churchill qui est venu en Islande en 1941. Parmi d’autres visiteurs de Höfði, des étoiles comme Marlène Dietrich, venue durant la Deuxième Guerre Mondiale, ainsi que divers chefs d’État ou de gouvernement européens. En 1986, la rencontre historique entre les Présidents Ronald Reagan et Mikhail Gorbachev à la résidence de Höfði est considérée avoir été un pas décisif dans les évènements conduisant à la fin de la Guerre Froide. Lors de ce sommet entre les deux Présidents, Höfði est devenue si célèbre qu’un millionnaire japonais a décidé d’en faire construire une réplique exacte au Japon. La mythique maison a aussi servi de décor dans le poignant roman d’Ólafur Gunnarsson, Cathédrale des Trolls, Ed. Gaïa.

Perlan (“La Perle”) trône sur le sommet de la colline d’Öskjuhlíð, futuriste construction supportée par six immenses réservoirs d’eau chaude (destinée au chauffage des maisons) ayant chacun une capacité de quatre millions de litres. Conçue et dessinée par Ingimundur Sveinsson, Perlan a ouvert ses portes en 1991. Son dôme de verre, ressemblant à une perle rare, a en fait la couleur et la forme de la bulle que forme un instant le geyser avant de jaillir. La colline boisée d’Öskjuhlíð, sur laquelle Perlan est posée comme une soucoupe volante, offre quantité de sentiers de promenade aussi populaires auprès des autochtones en recherche de quelque verdure.

Sur les rives du fjord au sud de Perlan se trouve la petite plage de Nauthólsvík, au sable doré rapporté du Nord-Ouest, où le surplus d’eau chaude géothermale des réservoirs est pompé dans la petite crique pour élever la température de l’océan entre 15 - 19°. Les beaux jours d’été, les familles y affluent joyeusement pour prendre un bain de soleil ou d’eau chaude dans les bassins (de 30 à 39°). Le lieu offre les services d’une piscine pendant les heures d’ouvertures, douches, vestiaires, casiers, ainsi que rafraîchissements, mais la plage ellemême est bien sûr toujours accessible.

nautholsvik.is

Si vous regardez au loin vers sudouest depuis Perlan au-delà du fjord de Skerjafjörður, vous remarquerez une poignée de larges maisons blanches au toit rouge sur une petite péninsule autrement inhabitée, Bessastaðanes. Il s’agit en fait de Bessastaðir, la résidence officielle du Président de la République. Cet ensemble de bâtiments fut construit vers 1760 et a servi d’école jusqu’en 1867. Plusieurs riches et puissantes familles y habitèrent ensuite jusqu’en 1941, date à laquelle Bessastaðir fut donné à l’État islandais pour devenir la future résidence des Présidents dès 1944. Le lieu est rarement ouvert au public. Consacrée en 1796, l’église actuelle compte parmi les plus anciens bâtiments d’Islande faits en pierres cimentées, mais Bessastaðir, lieu historique, a toujours possédé une église, la première y ayant été construite autour de l’an 1000.

Kjarvalsstaðir, branche du Musée d’Art de Reykjavík entourée d’un magnifique et paisible parc, abrite une exposition permanente des œuvres essentielles d’un des peintres paysagistes les plus aimés et les plus réputés d’Islande, Jóhannes Sveinsson Kjarval (18851972), le premier avoir vraiment osé utiliser la mousse, la lave et les vraies couleurs du pays. Le bâtiment moderniste tient aussi des expositions temporaires qui explorent plusieurs aspects thématiques et historiques de l’art islandais. Le musée se consacre par ailleurs à exposer les œuvres de peintres et sculpteurs reconnus, aussi bien islandais qu’internationaux. Flókagata, artmuseum.is.

Viðey

Viðey est située à seulement quelques minutes de Reykjavík par ferry. Cette jolie petite île possède une longue et riche histoire mais elle est aussi populaire pour sa nature et, depuis 2007, pour sa Colonne de la Paix (voir encadré). Avec 1,7 km2 et son point le plus haut à 32 mètres, Viðey est verdoyante et abrite 160 espèces de plantes. Plus de 30 espèces d’oiseaux y ont été dénombrées, dont de nombreux oiseaux qui nichent au sol, aussi regardez toujours où vous mettez les pieds dans les prés. L’île a été habitée dès le Xe siècle, et une église y fut construite au XIIe. Un monastère de la règle des Augustin y fut aussi établi en 1225, puis désaffecté en 1539, au début de la Réforme en Islande. Construite en 1755, la magnifique résidence de Viðeyjarstofa fut le premier bâtiment en pierres cimentées construit en Islande. Elle contient aujourd’hui un café et un restaurant dans ses remarquables salles. L’église actuelle est la seconde plus ancienne construction du même type dans le pays, elle a été consacrée en 1774. Le dernier habitant permanent de Viðey a quitté l’île en 1943. Île de Viðey, videy. com

LE PHARE DE PAIX DE VIÐEY

La Colonne “Imagine la Paix” sur l’île de Viðey, souvent appelée tout court Colonne de la Paix est un touchant hommage à la vie et à l’œuvre de John Lennon. Cette sculpture de lumière est composée de faisceaux lasers disposés en cercle dans une armature ronde de béton dont ils émergent en un unique puissant faisceau qui semble se perdre dans l’infini du ciel de nuit. La puissance, l’intensité et la brillance de cette colonne lumineuse changent continuellement avec les fluctuations de l’air dues au temps dominant, aux conditions atmosphériques et à la lumière du ciel. La Colonne de la Paix a été conçue comme une source – de lumière – où l’on dépose des vœux, avec les mots “Imagine la Paix” (Imagine Peace, titre de l’inoubliable chanson de John Lennon) inscrite sur son socle en 24 langues. La légendaire artiste, musicienne et avocate de la paix Yoko Ono et son fils Sean Lennon ont inauguré l’œuvre le 9 octobre 2007, jour anniversaire de la naissance de John Lennon. Celle-ci est dédicacée à la mémoire de l’artiste de génie, comme le phare et symbole de la paix mondiale – son souhait le plus cher. La Colonne de la Paix est allumée chaque année entre le coucher du soleil et minuit du 9 octobre au 8 décembre – jour anniversaire de la mort de John Lennon, ainsi que pour quelques occasions particulières. « J’espère que la “Colonne Imagine la Paix” illuminera dans tous les coins de la planète les ardents souhaits de Paix dans le Monde, et apportera encouragement, inspiration et un sens de solidarité dans le monde rempli maintenant de peur et de confusion. Rassemblons-nous pour réaliser un monde pacifique.” – Yoko Ono.

À peu de distance en voiture ou un saut en bus du centreville

Laugardalur, vallon verdoyant à l’est du centre-ville, est très populaire auprès des visiteurs pour son grand complexe nautique géothermal, Laugardalslaug – la plus grande piscine d’Islande – agrémenté d’un spa de luxe, Laugar, mais aussi pour son zoo familial, son jardin botanique et le musée Ásmundarsafn, l’autre branche du Musée d’Art de Reykjavík. Laugardalur intègre aussi une patinoire, une auberge de jeunesse, un camping, ainsi que le stade des sports et le hall de concert de Laugardalshöll.

Laugardalur signifie “Vallée du Bain”, sous-entendu à l’origine piscine naturelle où l’on peut se baigner, ou en fait “Vallée des Sources Chaudes”. Elle est supposée être la principale source de vapeur que le premier colon, Ingólfur Arnarson, a vu et pris pour de la fumée lorsqu’il a baptisé l’endroit “Crique des Fumées”, Reykjavík. Ce sont ces mêmes sources chaudes naturelles qui fournissent aujourd’hui l’eau géothermale pour la piscine extérieure, les bains chauds, saunas et hammams,

et le bassin olympique couvert du complexe nautique de Laugardalslaug. Sundlaugavegur 30, sundlaugar.is

Le Zoo et Parc Familial de Reykjavík renferme essentiellement des animaux islandais, sauvages ou domestiques, depuis rennes, phoques et renard polaire jusqu’aux moutons, vaches, cochons, poules et chevaux. Un ensemble d’aquariums permet aussi de découvrir les créatures des profondeurs nord-atlantiques, sans parler des bassins à truites. Le grand parc possède divers jeux et attractions pour les enfants (du petit train qui le sillonne au radeau traversant un lac) ainsi qu’un “Univers des Sciences”, exposition pour toucher où on peut mesurer son cri en décibels, visionner sa propre électricité magnétique ou faire une bulle de savon géante autour de soi ! Múlavegur 2, mu.is.

Jouxtant le zoo se trouve Grasagarðurinn, le magnifique Jardin Botanique de Laugardalur, où vous pourrez déambuler en paix en découvrant toutes sortes de fleurs et de plantes, ainsi que d’oiseaux attirés par la verdure, les mares et fontaines du lieu. Niché sous les frondaisons, le Café Flora vous y offrira de plus une pause idyllique. Ásmundarsafn, situé dans la Vallée de Laugardalur et partie du Musée d’Art de Reykjavík, est à la fois un jardin et un musée de sculptures. Cette étonnante bâtisse futuriste est aussi l’œuvre du sculpteur avant-gardiste islandais Ásmundur Sveinsson (1893 – 1982) qui l’avait conçue et construite dans les années 40 pour en faire son atelier. L’œuvre artistique d’Ásmundur Sveinsson reflète l’influence d’Henry Moore et des cubistes, elle tire souvent ses thèmes du folklore islandais dans un style s’étalant des formes humaines simples aux pures abstractions. Sigtún, artmuseum.is.

LA CULTURE ISLANDAISE DES PISCINES

Nous n’avons pas mentionné ici toutes les piscines géothermales grand public en Islande parce qu’il y en a dans pratiquement chaque ville du pays, elles sont déjà au nombre de 18 dans le seul Grand Reykjavík ! Et toujours en plein air. Pour beaucoup d’Islandais, un moment à la piscine locale est une partie du

rituel quotidien. Beaucoup d’employés y commencent leur journée, les parents s’y précipitent après l’école pour laisser leurs enfants barboter dans les plans d’eau et se dépenser sur les toboggans aquatiques, les amis s’y rejoignent et les fêtards y font souvent un saut pour se rafraîchir les idées avant une longue nuit. Ses bénéfices sont évidents sur la santé (est-ce le secret de la longévité des Islandais ?) mais aussi sur les relations sociales, les autochtones aimant à se retrouver longuement dans les petits bains chauds pour échanger les nouvelles et discuter de politique.

Ne laissez surtout pas le mauvais temps vous décourager, au contraire pluie ou neige sont de bonne raisons d’aller à la piscine, pas de l’éviter ! Les piscines offrent toutes vestiaires, casiers et douches avec savon et shampoing gratuit – la douche est obligatoire, les règles d’hygiène sont strictes,

rappelées par des posters précisant quelles parties du corps doivent être impérativement lavées, nous vous remercions de vous y conformer, pour l’agrément de tous dans ces eaux pures et naturelles. Et si vous lisez ces lignes en vous disant “Zut, j’ai oublié mon maillot ! ”, ne vous alarmez pas, la plupart des piscines proposent maillot et serviettes en location. Voyez swimminginiceland.com pour repérer situation et horaires des piscines autour du pays. Le Musée Sigurjón Ólafsson célèbre la vie et l’œuvre du sculpteur islandais Sigurjón Ólafsson (1908–1982). Ses sculptures couvrent plusieurs périodes de l’art du XXe siècle, s’étalant pour leur forme des bustes classiques aux chaotiques arrangements de morceaux de bois. Le musée privé fut autrefois le domicile et l’atelier de l’artiste, il fut converti en musée ouvert au public par sa veuve, Birgitta. Le lieu et son agréable café jouissent d’une paisible vue sur le port. Laugarnestangi 70, lso. is.

Árbæjarsafn, le Musée d’Árbær (“la Ferme de la Rivière”) est un magnifique écomusée d’habitat populaire situé dans la vallée d’Elliðaár, à 15 mn de voiture environ du centreville. Remontant le temps, le village historique recréé est construit autour de la vieille ferme traditionnelle du lieu, et parmi les autres maisons en bois transportées sur le site se trouve une ravissante église de 1842. Durant l’été, le personnel d’accueil – composé de jeunes gens – est vêtu de costumes d’époque et vaque aux occupations d’alors comme la traite des vaches, le cardage de la laine ou la préparation des traditionnelles crêpes islandaises. Les visites guidées (gratuites une fois l’entrée payée) sont particulièrement passionnantes et recommandées afin d’être sûr d’apprendre les secrets de la vie d’avant, comme fumer le poisson ou la viande au bois de bouleau ou… au crottin de mouton (vous serez sûrement plus alarmés d’apprendre que cette tradition se pratique toujours aujourd’hui alors que vous en aurez sûrement déjà goûté le délicieux résultat !). Kistuhylur, borgarsogusafn.is

Mosfellsbær

Mosfellsbær (environ 9.000 habitants) est une des trois villes périphériques principales de Reykjavík, située au nord-est de la capitale. La fierté de la ville est sans l’ombre d’un doute son Prix Nobel de Littérature, l’écrivain Halldór Kiljan Laxness, né et élevé à Mosfellsbær où il a écrit la majeure partie de son œuvre. Halldór Laxness et sa littérature sont une part importante de la culture islandaise. Unique Prix Nobel du pays, Laxness était un auteur incroyablement prolifique, et ses œuvres ont été traduites en plus de quarante langues. Sa propre maison, à la sortie de Mosfellsbær (en direction de Þingvellir) a été convertie en musée en 2004, Gljúfrasteinn, le Musée Halldór Laxness. La visite audioguidée, hautement recommandée, dure 25 minutes. Elle vous fera progresser à travers la maison et pénétrer dans la vie du grand homme avec un subtil équilibre de l’historique

et du personnel. Des concerts sont également donnés en la maison le dimanche après-midi en été. Rte. 1 à travers Mosfellsbær, puis à droite sur la Rte. 36 vers Þingvellir. gljufrasteinn.is. Mosfellsbær à cheval. Si vous désirez vous immerger plus en profondeur dans la verdoyante vallée de pâturages de Mosfellsbær, le Ranch Laxnes, de l’autre côté de la route face à Gljúfrasteinn (ci-dessus), propose de magnifiques balades tant pour découvrir le cheval islandais que le paysage inattendu.

Si vous êtes intéressé par cette activité, vous pouvez réserver directement dans l’application ou sur le site web icelandtravel.is

Mosfellsbær est aussi célèbre pour ses fouilles archéologiques qui ont permis de mettre au jour une des plus grandes fermes Viking du pays. Pour passionnés et amateurs d’histoire scandinave, le livre L’Islande des Vikings du célèbre archéologue Jesse Byock (Ed. Flammarion) est incontournable, lorsque sagas et archéologie se mêlent pour recréer un univers.

Esja

Esja est une montagne s’élevant juste aux abords de Mosfellsbær, à 15 minutes de voiture de Reykjavík. Elle est très prisée des marcheurs chevronnés qui convoitent son sommet de 914 m, tout aussi bien que des promeneurs et des familles qui arpentent pour le plaisir les agréables pentes boisées de sa base. On considère généralement Esja comme une montagne ordinaire mais elle est en fait une pure formation volcanique, composée de tuf et de basalte, rabotée par les glaciers, d’un âge allant de 1,8 à 3,2 millions d’années. Les principaux sentiers du massif d’Esja sont bien marqués et ne présentent pas de réelles difficultés à part de pouvoir garder assez de souffle pour accéder à son sommet ! Ceux qui l’atteignent ne sont jamais déçus de la vue ni de l’ambiance désertique de cet étrange plateau entre deux fjords. Aire de parking en bordure de la Rte. 1, NE de Reykjavík.

Kópavogur

Jouxtant la capitale, Kópavogur est la deuxième ville d’Islande avec 33.000 habitants et fait partie de la Zone du Grand Reykjavík. Kópavogur –“Anse des Bébés-phoques ” – n’est devenue un établissement conséquent que dans les années 1930, lorsque les autorités ont commencé à allouer des terres sur la péninsule. Depuis, la ville n’a cessé de grandir régulièrement. La plus haute construction du pays, futuriste immeuble de verre fort judicieusement baptisé Turninn – “La Tour”, est située au centre de la ville, face au plus grand centre commercial d’Islande, Smáralind (smaralind.is ). Une autre construction remarquable dans la ville est Salurinn – “La Salle”, l’Auditorium de

Kópavogur, jouxtant une fort originale église posée sur une butte déserte. L’extérieur du bâtiment incorpore des planches en bois échoué, ramassées tout le long des côtes islandaises, et son intérieur est une magnifique et performante salle de concerts dotée d’une excellente acoustique. Nous vous recommandons de consulter son programme, particulièrement si vous êtes un fan de musique classique ou de chant choral. Hamraborg 6, salurinn.is.

Seltjarnarnes , Garðabær & Álftanes

Également adossées à la capitale, Seltjarnarnes, Garðabær et Álftanes sont trois municipalités de la Zone du Grand Reykjavík ayant une population combinée d’environ 18.000 habitants. Seltjarnarnes est la ville étirée sur la péninsule du même nom depuis le côté nord-ouest de Reykjavík. Il est difficile d’y trouver une maison qui n’ait pas une somptueuse vue sur l’océan car pratiquement tous les terrains de la ville se trouvent à un jet de pierre du rivage ! S’étirant de sa propre pointe sur le versant nord-ouest comme l’appendice d’un appendice, la petite île de Grótta, accessible à marée basse (surveillez malgré tout flots et horaires !) défie les vagues et le vent. Paradis pour les oiseaux migrateurs, notamment les sternes arctiques, notez que son accès est fermé durant la période de nidification, en mai et juin. Garðabær, au sud de Reykjavík, a été habitée depuis le IXe siècle, simple établissement fermier au début s’ouvrant peu à peu sur la pêche. Il y existe plusieurs réserves naturelles réparties autour de la ville, rendant le lieu particulièrement attrayant pour les promeneurs. Au sud-ouest de Reykjavík se trouve la péninsule et ville

d’Álftanes, surtout connue pour sa proximité de Bessastaðir, la résidence officielle du Président de la République.

Hafnarfjörður

Hafnarfjörður est une des plus anciennes villes d’Islande, et la troisième du pays par sa population (environ 28.000 habitants). Cette population n’inclut cependant pas “le petit peuple caché”, tels que les elfes, dont un grand nombre, dit-on, vit dans la ville, notamment dans l’incontournable et charmant Jardin des Elfes – alfar.is propose des visites guidées de leur habitat mystérieux. Hafnarfjörður – “Le Fjord du Port” – doit l’essentiel de sa prospérité à son excellent port naturel, qui a permis commerce et échange depuis plus de 600 ans. Le Hafnarfjörður d’aujourd’hui, avec sa charmante vieille ville, reste un des ports de pêche les plus importants de la nation, mais pour beaucoup, il est plus connu pour héberger le Festival Viking annuel en juin. On y voit des Vikings enthousiastes en

tunique d’époque se rassembler du monde entier pour s’affronter à la lutte islandaise (glíma), rejouer les batailles Viking et trinquer ensuite ensemble à l’hydromel ! Le Festival Viking est basé bien sûr dans le Village Viking, impressionnant ensemble en bois qui abrite un restaurant, ainsi qu’un hôtel et une remarquable boutique, tous trois d’ambiance tout aussi Viking.

Strandgata 55, vikingvillage.is.

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