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Découvrez l’Est

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Découvrez le Nord

Considérant que les pointes septentrionales de l’Islande s’étirent vers le Cercle Polaire Arctique et qu’elles sont baignées par les eaux glacées de la Mer du Groenland, il peut s’avérer une agréable surprise de découvrir que le climat de cette région du Grand Nord est curieusement plus chaud, plus sec et plus ensoleillé que celui du Sud ! Si vous regardez la forme de la région sur une carte, vous remarquerez combien la péninsule de Tröllaskagi en particulier est marquée par une densité de hautes et sinueuses chaînes de montagnes, divisées par de profondes vallées et veinées de nombreuses rivières. En dehors de son agréable climat et de sa fort intéressante topographie, en étant si haut vers le Nord la région est illuminée de lumières de teintes et d’intensités différentes à travers toutes les saisons, et elle est particulièrement célèbre, de par sa position aux premières loges, pour ses spectaculaires couchers de soleil, lorsque celui-ci en fait ne se couche pas et au lieu de cela, enflamme l’horizon à minuit, semblant danser sur l’océan dans un éclat d’or ambré qui n’en finit pas avant de reprendre sa course sans répit dans l’aube claire.

Entre Mývatn et Akureyri

Goðafoss. Commodément située juste en bordure de la Route 1, Goðafoss est la chute d’eau marquante et fétiche du Nord. Elle est renommée non seulement pour sa beauté mais aussi pour la passionnante histoire de son nom, qui se traduit par “La Chute des Dieux”.

La nature a dessiné Goðafoss en forme de sabot de cheval, l’agrémentant de promontoires rocheux en son milieu qui interrompent son flux, canalisant ensuite celui-ci presque symétriquement en une série de puissants et fougueux torrents. La chute est alimentée par les eaux glaciaires bleutées de la rivière Skjálfandafljót, qui prend sa source au nord du lointain glacier géant Vatnajökull, et plongent avec un grondement de tonnerre dans un impressionnant canyon de 3 km de long que leur puissance a sculpté dans un champ de lave vieux de 7000 ans. Pas de barrières ni de criardes pancartes ici non plus, soyez prudent au bord des gouffres et respectez les sentiers, en écoutant les petites cordes au ras du sol qui vous invitent en silence à ne pas aller piétiner l’herbe si fragile de certaines zones, même pour une photo.

LA CHUTE DES DIEUX elon les Sagas, en l’an 1000, l’énergique chef de clan Thorgeir de Ljósavatn (le lac voisin) rentra du Parlement de Thingvellir – où il était alors le récitant des lois, avec la ferme décision que l’Islande devait se convertir au Christianisme. Pour montrer l’exemple, il se défit cérémonieusement des idoles païennes norvégiennes en les précipitant dans les eaux tumultueuses. Cette Chute des Dieux bien nommée prend alors en français un deuxième sens plus subtil.

Aldeyjarfoss. A l’ouest de Goðafoss, sur la Route 842, les chutes d’Aldeyjarfoss, avec leur puissant déversement de 90 tonnes d’eau par seconde dans une étrange gorge aux colonnes basaltiques tourmentées, vaut largement le détour vers l’intérieur des terres.

Vaglaskógur. Nichée dans la vallée de Fnjóskadalur (Route 836) Vaglaskógur est une belle forêt de bouleaux arctiques et une des rares régions boisées originales ayant survécu en Islande. La plupart des autres forêts naturelles a été surexploitée par les colons –habitués à l’abondance de la Norvège, puis leurs descendants, ou a péri lors du mini-âge glaciaire entre 1400 et 1900. Les arbres dans cette forêt inattendue mesurent de 5 à 10 mètres de haut, offrant un répit vert et un havre de paix feuillu au milieu des immensités nues de l’Islande.

Laufás. Sur la Route 85 à environ 30 km au nord Akureyri, le site de Laufás regroupe une ferme et un presbytère du XIXe siècle fort bien préservés, transformés aujourd’hui en musée. Construit dans une charmante prairie verdoyante sur la rive est de la péninsule d’Eyjafjörður, cet ensemble bien connu, étape incontournable pour les voyageurs prenant leur temps sur la route du Nord, est encore un exemple de la façon dont l’ancienne et traditionnelle architecture islandaise a inspiré les habitations au toit en tourbe des bien-aimés Hobbits du génial J.R.R.Tolkien. Juste à côté, dans l’ambiance sympa de la boutiquecafé à l’ancienne, vous pourrez déguster quelques savoureux produits traditionnels comme le pain cuit avec du lichen des montagnes (la célèbre “mousse d’Islande”, fjallagras) et la fameuse tarte à la rhubarbe (que l’on surnommait autrefois “l’oseille des Trolls”). akmus.is

Safnasafnið (Le Musée des Collections). Si cela vous intéresse de voir comment les frontières entre les différents genres d’art peuvent être effacées avec succès, alors vous ne pouvez manquer un arrêt à cette surprenante petite maison d’art avec son coin piquenique, commodément située juste en bordure de la route circulaire à environ 11 km d’Akureyri. Les sympathiques et attirantes qualités de cette galerie se trouvent dans son accent sur la sincérité, son absence de tout snobisme artistique et son désir particulier de combiner l’art traditionnel et l’art profane. Les conservateurs de ce musée hors du commun sont connus pour battre la campagne à travers tout le pays à la recherche de spécimens de qualité, d’artistes connus aussi bien qu’inconnus. (safnasafnid.is) Svalbarðsströnd - 601 Akureyri.

Akureyri

Akureyri est la capitale du Nord de l’Islande, nichée au cœur du majestueux fjord d’Eyjafjörður s’ouvrant plein nord et connue particulièrement pour son pittoresque centre-ville. Vers l’endroit où la Route 1 commence à descendre vers l’est du fjord, cherchez la plate-forme parking sur votre droite, d’où vous pourrez admirer la ville par-dessus les eaux, au pied de sa montagne. Les visiteurs sont souvent agréablement surpris par son abondance de charmantes et colorées maisons traditionnelles, semblant reliées entre elles par les arbres et la végétation.

Centre de commerce historique, Akureyri a gagné ses galons de ville en 1787. C’est aujourd’hui le principal axe de commerce et centre de service du Nord, ainsi qu’une populaire et confortable base pour les voyageurs désirant explorer les nombreux sites et attractions touristiques de la région.

Fort vivante, la ville elle-même possède une abondance de lieux et d’activités intéressants, avec un assortiment de musées, galeries d’art et piscines en plein-air. Elle ne manque pas non plus de sentiers pédestres, de randonnées à cheval et de possibilités de navigation et de pêche. Elle s’enorgueillit aussi du jardin botanique le plus septentrional du monde, d’une station de ski, d’un port accueillant les plus luxueux paquebots de croisières et d’un aéroport international. Hôte de l’annuel Arctic Open, la région attire les golfeurs du monde entier qui viennent jouer sur des parcours où le soleil ne se couche jamais au cœur de l’été, du moins jamais complètement !

Les options d’hébergement à Akureyri sont diverses et s’étalent des petites auberges aux hôtels de qualité. Il existe aussi toute une collection de restaurants – qui servent généralement les produits locaux dans leurs appétissantes assiettes, ainsi qu’une plus modeste sélection de cafés et charismatiques concentrés principalement dans le centre-ville et dans le district branché dernière mode de Listagil – une rue exclusivement dédiée à la culture, à l’art et à la nourriture raffinée.

LE REMARQUABLE CHEVAL ISLANDAIS Bien qu’ils puissent vous paraître ressembler à des poneys – nom hérétique à ne strictement pas prononcer auprès des puristes ! les chevaux que l’on rencontre en Islande descendent d’une race pure et ancienne, importée par les Vikings, possédant la caractéristique unique d’avoir naturellement cinq allures : en dehors des classiques pas, trot et galop, le cheval islandais peut aller au “tölt”, un trot rapide extrêmement confortable, et à l’amble, exploit aussi élégant que technique. Ces dernières années, le cheval islandais est devenu une race de valeur très prisée, il est en effet recherché dans le monde entier pour l’exportation. Ancré dans la culture traditionnelle du pays, il fait autant partie du paysage que de la vie dans l’île et de nombreux rassemblements et festivals lui sont consacrés. Treize de ces merveilleux petits chevaux ont été utilisés pour la production de l’adaptation au cinéma de Peter Jackson du roman de science-fiction de J.R.R.Tolkien, “Le Hobbit”.

La vie nocturne à Akureyri est plutôt vibrante pour une ville de seulement 17200 habitants, avec quelques rendez-vous populaires de live music et des nightclubs comme Græni Hatturinn (Le Chapeau Vert) dans Hafnarstræti.

Hof, la Maison de la Culture. Cette maison de la culture ultra-moderne sur le port, couverte de basalte, est une addition relativement récente à l’image de carte postale d’Akureyri. En dehors d’abriter le Centre d’Information Touristique local, Hof a été conçue avec une salle de concert acoustiquement sophistiquée ainsi que des salles et services de première classe pour recevoir conférences et autres évènements culturels. Des cartes d’Akureyri et de ses environs sont disponibles au Centre d’Information Touristique. Hof est ouvert tous les jours en l’été de 7h30 à 19h (visitakureyri.is) Strandgata 12.

Sjónlistamiðstöðin – Centre des Arts Visuels. En dehors d’exposer les talents d’artistes islandais internationalement connus tels qu’Erró, cette modeste galerie du quart nord de l’Islande frisant le Cercle Polaire a exposé des collections de quelques-uns des noms les plus impressionnants du monde incluant : Matthew Barney, Louise Bourgeois, Henri Cartier-Bresson, Fang Lijun, Goya, Jenny Holzer, Per Kirkeby, Sally Mann, Yue Minjun, Orlan, Rembrandt, Carolee Schneemann, Andres Serrano, Laila Shawa, Bill Viola, Joel-Peter Witkin et Zhang Xiaogang. listak.is/en

Nonnahús – La Maison de Nonni est un petit musée dédié à la mémoire de l’auteur pour enfants Jón Sveinsson, situé dans la maison en bois où l’écrivain a passé sa jeunesse, Aðalstræti 54. Le musée a été nommé d’après son surnom, “Nonni”, qui est aussi le nom de son plus populaire personnage et de sa plus célèbre création littéraire, souvenirs de l’époque où lui et son frère Manni habitaient dans une ferme isolée du nord de l’Islande et vivaient toutes sortes d’aventures. Ses histoires ont été traduites en 40 langues, minjasafnid.is

Minjasafn á Akureyri – Le Musée d’Akureyri. Juste à côté de Nonnahús se trouve le passionnant Musée d’Akureyri présentant sa propre préservation de l’histoire culturelle de la région, remontant à la colonisation du fjord d’Eyjarfjörður entre les années 874 et 1000. Le musée couvre aussi le plus récent développement d’Akureyri en tant que ville, depuis le tout début du XIXe siècle, avec de superbes reconstitutions. akmus.is

Listgarðurinn - Le Jardin botanique d’Akureyri est un paradis de verdure, d’arbres et de fleurs, de bosquets et d’arbustes, oasis de paix inattendu offrant de plus de somptueuses vues sur le fjord. Créé à l’initiative de quelques femmes décidées en 1912, avec une section botanique ouverte en 1957, c’est le jardin botanique le plus septentrional du monde. Marcher dans cet Eden abondant d’une riche flore est une agréable et paisible expérience, l’endroit est aussi idéal pour contempler la diversité de la vie végétale. Plusieurs milliers d’espèces de plantes poussent dans les plates-bandes et les serres d’élevage, dont 430 sont originaire du pays (pratiquement la flore islandaise au complet). En dehors d’être un magnifique parc soigneusement entretenu, un centre de recherche et d’études, le jardin botanique fonctionne aussi comme importante banque de graines. Situé en haut d’Eyrarlandsvegur. lystigardur.akureyri. is

Flugsafn Íslands – Le Musée de l’Aviation a fait les délices des fans de l’aviation depuis son ouverture en 1999, avec ses vieux avions, coucous et planeurs. La collection comprend 25 avions, avec une exposition présentant l’épave d’un avion de guerre anglais qui s’est écrasé sur un glacier en 1941. En dehors de ces vétérans ailés, le musée possède une précieuse collection d’informations intéressantes sur l’histoire et le développement de l’aviation en Islande depuis ses

balbutiements en 1919. flugsafn.is

Kjarnaskógur – La Forêt de Kjarnaskógur. Considérant sa densité et sa superficie (approximativement 600 ha) il est difficile de croire que cette magnifique forêt, juste au sud de la ville, n’existait pas avant 1952! Depuis que les tout premiers arbres ont été plantés, de constants efforts ont été soutenus, au fil des années, pour en planter encore et encore et pour arriver aujourd’hui à un record d’un million d’arbres d’espèces variées. Havre de verdure, la forêt est un merveilleux parc récréatif équipé de terrains de jeux, d’aires de pique-nique avec barbecue et diverses facilités. Elle offre aussi tout un réseau d’itinéraires enchanteurs pour faire de la randonnée ou du V.T.T. Durant les longs hivers enneigés d’Akureyri, près de 10 km de pistes éclairées sont aménagés pour le ski de fond.

Jólagarðurinn – La Maison de Noël. Attention ! Ceci n’est pas une attraction pour les grincheux ! À quelques kilomètres au sud d’Akureyri sur la Route 821 se trouve une ravissante boutique dessinée comme une maison de contes de fées avec son toit en faux sucre d’orge et dédiée à l’univers magique de Noël. Les visiteurs y pénétrant sont instamment transportés au paradis de Noël où une magnifique sélection de décorations de qualité du monde entier vient enrichir l’exposition des objets traditionnels du Noël islandais – artisanalement et localement réalisés. Pour compléter cette festive atmosphère, des arômes de cannelle et de menthe se mêlent aux odeurs de viande de mouton fumée et de feu de bois dont les crépitements viennent s’ajouter aux familières mélodies de Noël qui emplissent doucement cette maison du temps arrêté.

Dans le charmant petit jardin entourant la maison, cherchez encore quelques régals supplémentaires de Noël, comme le plus grand calendrier de l’Avent du monde dans une tour, un puits à vœux et assurément la plus festive salle de restaurant du monde !

LES TROLLS DE NOËL Selon la tradition, la période de l’Avent en Islande commence treize jours avant Noël, lorsque le premier des 13 Trolls de Noël – une série de « Pères Noëls » peu ordinaires – fait son apparition en ville. Au rythme d’un par jour pendant ces treize jours, ces facétieux garnements aux noms tels que Chipe-Bougie, Croche-Saucisses, Claque-Portes ou Trouble-Moutons, fils terribles de deux célèbres trolls au caractère trempé, descendent chaque année des montagnes où habite cette famille infernale pour venir causer quelques malices et perturbations dans les maisons, et apporter des cadeaux aux enfants endormis. Les moins sages d’entre eux trouveront au matin une simple pomme de terre dans leur chaussette placée sous la fenêtre ! (Pour en savoir plus, cherchez leurs aventures colorées en librairie).

Pour en savoir plus sur les activités à réaliser dans la région d’Akureyri, visitez notre site internet icelandtravel.is ou renseignez-vous auprès du centre d’information Hof, situé à quelques pas du centre-ville. Vous pouvez également

réserver directement dans votre application.

Tröllaskagi - La Péninsule des Trolls

La majorité des visiteurs quittant Akureyri reste sur la Route 1 et continue directement vers le NordOuest et Skagafjörður en coupant par la magnifique vallée d’Öxnadalur – qui possède sa propre collection de décors somptueux (voir p. 109). Cependant, si vous avez le temps pour vivre un nouveau chapitre épique de saisissants paysages de contes de fées, faites alors le détour par la Route 82 pour suivre les contours de la côte spectaculaire de la Péninsule des Trolls, Tröllaskagi, où la route tour à tour longe la côte de près en offrant des vues imprenables sur le fjord, traverse des vallées d’un vert lumineux dominées par d’impressionnantes et massives montagnes aux noms rocailleux racontant leur histoire ou monte à l’assaut de hauteurs aux falaises abruptes, ou encore disparaît dans leur secret de pierre en s’engouffrant dans d’étroits et obscurs tunnels.

Hrísey. Cette charmante petite île, située au beau milieu du fjord d’Eyjafjörður, est une destination mémorable, particulièrement à cause de ses vues exceptionnelles du soleil de minuit et du fjord lui formant un écrin. L’île est connue pour avoir été habitée depuis le Xe siècle et sa population actuelle est d’environ 200 personnes, qui regardent leurs vieilles habitudes et traditions avec grande importance comme un leg précieux. Hrísey est bien pourvue en services, avec une auberge, un restaurant, un terrain de camping, un café, une boutique et une piscine alimentée d’eau chaude naturelle.

L’île est aussi renommée pour sa riche avifaune, ses moissons océanes de moules bleues, et ses populaires visites des lieux en tracteur ! Au sein de la plus ancienne construction de l’île se trouve une fort intéressante exposition sur les requins de ces eaux froides, “La Maison du Requin Jörundur”. Cette maison sert aussi de centre d’information touristique de l’île. Le ferry pour Hrísey prend environ 15 minutes et part du petit port d’Árskógasandur. Pour plus d’information sur la fréquence des trajets, contactez la compagnie du ferry, Hríseyjarferjan Sævar, hrisey.is Dalvík est une minuscule ville nichée entre l’Océan Arctique miroitant et les magnifiques montagnes d’EyjafjörðurOuest. Chaque été, cette charmante petite communauté d’environ 2000 habitants invite ambitieusement tout le pays pour un grand festin et un festival d’une journée ayant pour thème le poisson, “Fiskidagurinn Mikli” (Le Grand Jour du Poisson). Depuis qu’il existe, ce festif rassemblement a déjà attiré plus de 200.000 personnes et est devenu fort populaire en Islande.

La nourriture gracieusement offerte, qui inclût le traditionnel barbecue de poisson et la fabuleuse soupe de poisson, est servie par quelques-uns des plus grands chefs islandais, et tandis que vous savourez ce festin, il vous sera aussi offert musique, théâtre et une merveilleuse exposition sur la vie marine et ses habitants parfois mystérieux.

Au cas où vous ne vous trouveriez pas en ville durant ce festival, ne vous inquiétez pas, Dalvík propose aussi tout un éventail d’autres activités comprenant : excursions d’observation des baleines, randonnées à cheval dans la superbe vallée de Svarfaðardalur ou tout simplement une baignade dans la charmante piscine locale. La ville possède également un musée folklorique présentant un impressionnant ours polaire naturalisé (visiteur égaré du Groenland) et divers objets agricoles du temps passé. Mais peut-être que le point le plus intrigant du musée est l’histoire de l’homme connu comme “Le Géant”, Jóhann Svarfdælingur, qui avec ses 2,34 mètres fut à son époque l’homme le plus grand du monde.

Dalvík possède un actif port de pêche et de commerce à l’histoire ancienne, qui sert aussi de point de départ pour le ferry “Sæfari” qui dessert au bout du monde l’île de Grímsey.

Grímsey. Seule terre du pays située précisément sur le Cercle Arctique qui la traverse, Grímsey est le nord véritable de l’Islande. Avec ses vertes prairies, son petit village coloré, ses nuées de sternes et de macareux et ses hautes falaises défiant le pôle nord, ce rocher de 5 km2 à l’atmosphère de bout du monde représente une expérience inoubliable. Inutile de dire qu’ici les couchers de soleil sans fin sont somptueux durant l’été, sans parler bien sûr du spectacle incomparable des aurores boréales en hiver. La population de cette île est relativement stable depuis des années, oscillant entre 90 et 100 habitants.

Fjallabyggð

Ólafsfjörður. Depuis Dalvík, la Route 82 s’élève en serpentant vertigineusement à flanc d’une abrupte montagne comme si elle voulait conquérir les hauts sommets accrochant les brumes les jours de pluie, puis disparaît dans un sombre tunnel. Sur la droite juste avant d’y pénétrer se trouve une plate-forme au sommet d’un promontoire rocheux offrant une vue époustouflante sur les falaises, le fjord et les montagnes de la rive est – un saisissant arrêt photo et un instant d’admiration que vous ne devez absolument pas manquer. Après un voyage de 3,5 km dans le ventre de la montagne, la route ressort enfin des ténèbres et descend sur le petit village de pêche affairé d’Ólafsfjörður. Depuis celui-ci, un autre tunnel vous mène alors directement jusqu’à la ravissante petite ville voisine – derrière la montagne – de Siglufjörður, via le fjord inhabité de Héðinsfjörður. Avant l’achèvement du tunnel de Héðinsfjörður en 2010, les voyageurs désirant se rendre à Siglufjörður devaient continuer sur la Route 82 à travers les terres et faire 62 km en franchissant le haut (et magnifique) col de Lágheiði – et quand celui-ci était fermé à cause de la neige, les gens devaient alors contourner la montagne par la vallée d’Öxnadalur, un détour de 232 km.

TUNNELS DE MONTAGNE S’enfoncer pour la première fois dans un étroit tunnel de montagne islandais peut être une expérience quasiment alarmante pour les voyageurs habitués aux larges axes normalisés. Surtout lorsque vous réalisez que quelques-uns sont conçus avec une seule et unique voie ! Qu’arrive-t-il alors si d’aventure surgit un véhicule en sens inverse sur cette même voie ? Rassurez-vous, ça et là se trouvent régulièrement de petites niches de garage, marquées d’un M bleu (Mæting, Croisement) permettant le croisement en toute sécurité. Lorsqu’elles sont à votre droite, c’est à vous de laisser la priorité. Conduisez donc avec prudence et prévoyance, cela restera une aventure inoubliable. Si vous voyagez par une journée ensoleillée, pénétrez à vitesse réduite dans le tunnel et c’est une bonne idée de garder des lunettes de soleil à portée de main pour la lumière aveuglante à la sortie.

Fljót. On accède à cette région à l’habitat clairsemé en continuant la Route 82 depuis Ólafsfjörður, montant vers les hauts plateaux sauvages pour franchir le col de Lágheiði. Les montagnes vertes puis rocailleuses aux sommets souvent masqués de brume se rapprochent alors progressivement du parcours sinueux, exerçant leur présence dominante. Par beau temps, un arrêt pour vous retourner vous offrira une vue exceptionnelle sur cette vallée glaciaire plongeant dans la mer vers le nord. Le paysage à la descente de l’autre côté du col est tout simplement spectaculaire, la route plonge dans le vert éclatant de la vallée déserte de Fljót, caractérisée par ses montagnes sinueuses couronnées de neige. Les fans de Keith Carradine pourront reconnaître quelques-uns des décors naturels de cette région du film “Falcon”. Au sortir de la vallée, vous pouvez poursuivre droit vers le nord en longeant le cap rocheux qui mène à Siglufjörður ou bien vers l’ouest en direction des merveilles de la région du grand fjord de Skagafjörður.

LA LÉGENDE DE BLÁKÁPA Il était une fois, dans les terres fraîchement colonisées de la vallée de Fljót, sur la péninsule de Tröllaskagi, une femme du nom de Blákápa (Cape-Bleue). Pour protéger ses établissements et décourager tout intrus, elle construisit un mur à travers la vallée entière, du sommet d’une montagne à l’autre. Lorsqu’elle mourut, tous ses trésors furent enterrés avec elle, y comprise une mystérieuse ceinture en argent. Selon la légende, toute personne capable de franchir le mur de la vallée, marchant en arrière sans se retourner ni tomber, était en droit de réclamer le trésor enterré comme le sien.

Siglufjörður. Magnifiquement située au fond d’un fjord majestueux aux rives escarpées et entourée de massifs montagneux aériens, Siglufjörður est une des petites villes de pêche les plus connues d’Islande. Pendant

plus d’un siècle, elle a en effet été un des plus importants et actifs centres de pêche du pays, notamment pendant la première moitié du XXe siècle, véritable eldorado à la grande époque du hareng. À son apogée, la ville a même été considérée comme la capitale mondiale du hareng, animée par une économie prospère et une population effervescente de plus de 3000 personnes. Mais lorsque le poisson a brusquement décliné, la population a fait de même. Nostalgique, Siglufjörður possède toujours un port de pêche mais met avec succès un nouvel accent sur le tourisme. À lire impérativement avant ou pendant votre voyage : « Karitas », de Kristín M. Baldursdóttir, aux Éditions Gaïa ou Le Seuil, pour plonger dans le sel des harengs d’autrefois et les rêves d’une future artiste dans le Siglufjörður de 1920, vous revivrez cet extraordinaire roman sur place. En dehors de l’habituelle sélection de magasins, boutiques et services offertes dans les petites villes islandaises, Siglufjörður (communément et affectueusement appelée “Sigló” par les autochtones) propose aussi quelques fort intéressants musées et expositions, un parcours de golf 9 trous et un fantastique nouveau restaurant nommé Hannes Boy Café hannesboy.is

Sildarminjasafnið – Le Musée du Hareng est aussi surprenant que passionnant. Faisant revivre le passé sous vos yeux (et celui de Karitas…), il offre un remarquable clin d’œil sur l’industrie que ce généreux poisson a générée, représentant à elle seule plusieurs fois dans l’histoire plus du quart des revenus de l’exportation. Ce grand musée constitué de plusieurs bâtiments est situé Snorragata 10, sild. is

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