5 minute read

LEs alternatives au FIOUL

Commence fonctionne une PAC Hybride

- Permet de gérer sa consommation d’énergie.

Advertisement

- Économique en fioul.

- Permet d’éviter les problèmes.

- Cet équipement coûte entre 10 000 et 12 000 euro.

- Le prix de l’électricité influe tout de même sur la facture.

- Impossible de transformer une chaudière classique en hybride.

Composition du bio-fioul

EMAG

(ester méthylique d’acide gras), principalement issu de colza, produit en France FIOUL DOMESTIQUE une grande partie du carburant reste du fioul classique. Il se mélange parfaitement avec le colza

Comment fonctionne une pompe à granulés

Silo stockage

Circuit à eau chaude Foyer granulés

- Pas besoin de changer l’enterièreté de l’équipent au fioul, seulement un nettoyage intensif de la cuve ainsi que le changement du brûleur.

- Résiste mieux au froid, jusqu’à 17°.

- Encore difficile de trouver ce type de carburant.

- Prix élévé du bio-fioul, 15% plus cher que le fioul classique.

- Le combustible ( bois) à un prix très faible, comptez 200 euros pour 1 tonne de granulés.

- Un équipement écologique.

- Un entretien annuel de 400 euros et deux ramonages.

- Entre 20 000 et 25 000 euros pour se procurer et installer ce système.

- La taille imposante du dispostif.

L’OL montre l’exemple en Ligue 1

Sport Positive, organisme indépendant anglais, a établi un classement afin de positionner les clubs de la première division française en fonction de leur politique éco-responsable. L’Olympique Lyonnais est le plus écologique, mais aussi le club ayant la meilleure note sur le point énergétique.

Malgré des résultats compliqués pour l’Olympique Lyonnais depuis deux ans sur le rectangle vert, le club rhodanien a tout de même de bons arguments pour avoir le sourire. Après une enquête réalisée par Sport Positive, une ONG basée en Angleterre, l’OL est le club ayant le meilleur modèle énergétique en Ligue 1. En étant seul propriétaire de son stade et décideur de l’OL Vallée, il est logique que le club soit devant tous les autres. Entre autres deux points devant son dauphin le Clermont Foot.

Depuis 2013, et la pose de la première pierre à DécinesCharpieu, l’Olympique Lyonnais exploite le potentiel autour du grand stade. Avec 1000 m2 de panneaux solaires sur la toiture du centre d’entraînement et 40 000 m2 de panneaux solaires dans l’OL vallée, 100 % de l’électricité consommée sur le site provient de sources renouvelables. C’est aussi pour cela que les Lyonnais comptabilisent 16 points sur 25 d’après le barème.

rieux, directrice RSE de l’OL : « Nous ne sommes pas 100 % LED sur l’éclairage du stade, mais nous progressons. Chaque année, nous avons un plan d’investissement qui abordait le sujet des LED. »

Depuis 2018, le club se charge de réduire sa consommation énergétique. Cet investissement de plusieurs centaines de milliers d’euros a permis de réduire par trois la consommation d’un match.

Réduire l’éclairage pour les clubs de Ligue 1

Le 16 septembre dernier, Amélie Oudea Castera, ancienne joueuse de tennis professionnelle et désormais ministre des Sports, avait rappelé la nécessité de passer aux ampoules LED à basse consommation. Les systèmes d’éclairage des équipements sportifs actuels représentent un poste de consommation énergétique important. Mais depuis l’inauguration du Groupama Stadium, l’OL utilise les ampoules LED pour ses infrastructures, indique Maëlle Tra-

Dans un contexte de sobriété énergétique, l’Olympique Lyonnais et les autres clubs de Ligue 1 doivent réduire leur éclairage en raison de la crise énergétique. En étant propriétaire et exploitant du stade, l’OL n’est pas le seul à décider et doit réduire son éclairage. Jusqu’à la saison dernière, le terrain devait être éclairé entièrement quatre heures avant le début du match, pour que les diffuseurs fassent les réglages. Depuis le match contre Toulouse, l’éclairage doit avoir lieu une heure et demie avant la rencontre. Cette demande de la Ligue de Football Professionnel (LFP) permet au club d’économiser.

Dans l’antre lyonnais, il n’est pas nécessaire d’éclairer le terrain avant le match. Avec la technique des LED, le stade peut s’allumer instantanément à pleine puissance, ce qui n’est pas le cas de tous les autres clubs du championnat.

Maëlle Trarieux :

Panneaux photovoltaïques, éoliennes horizontales, ampoules LED, l’Olympique Lyonnais impressionne sur le volet énergétique. Le club rhodanien, seul à être propriétaire de son stade dans le championnat français, a de grandes ambitions énergétiques. Maëlle Trarieux, directrice Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) de l’Olympique Lyonnais et déléguée générale à l’OL Fondation, fait le point sur la solarisation du quartier lyonnais, basé à Décines-Charpieu.

L’Olympique Lyonnais se positionne comme un acteur fort de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), dans le paysage sportif français. Quelle est la stratégie du club sur les sujets énergétiques ?

L’Olympique Lyonnais ne se positionne pas forcément comme le meilleur élève, ou comme le club le plus engagé. Nous savons que nous avons une spécificité, qui est d’être propriétaire du stade. C’est automatiquement une situation particulière pour le club. En étant propriétaire et exploitant du Groupama Stadium, nous sommes directement responsables de la façon d’opérer sur le site. C’est une responsabilité, mais également des opportunités de changements, d’efforts et d’engagements. L’objectif est de progresser année après année. Nous avons la démarche d’une amélioration continue. C’est-à-dire que nous avons une responsabilité, que nous sommes un lieu d’accueil qui est médiatisé et que par conséquent, nous devons, à travers OL Vallée, sensibiliser et faire évoluer les pratiques.

Justement, lors de la construction du stade, l’OL avait l’ambition de poser des panneaux photovoltaïques sur la toiture du Groupama Stadium. Pourquoi avez-vous abandonné cette idée aujourd’hui ?

C’est une question purement technique. La voilure qui compose le toit ne supporterait pas la force et le poids de ces panneaux. Nous avons trouvé une autre solution qui est celle des parkings autour et qui permet d’atteindre l’objectif de produire de l’énergie renouvelable à l’OL Vallée. Si ce n’est pas le toit, ce sont les parkings, mais cela reste une belle avancée pour le club.

À quoi servent ces 50 000 m2 de panneaux photovoltaïques pour l’OL Vallée ?

Sur le terrain d’entraînement des joueurs professionnels (Groupama OL Training Center), il y a un demi-terrain couvert de panneaux photovoltaïques. Ce sont directement des consommations au sein même du bâtiment sur lequel sont positionnés les panneaux. Sur les parkings, nous avons des discussions avec les autres partenaires du projet, afin d’analyser comment ces installations nous seraient utiles.

Aujourd’hui, les panneaux alimentent le réseau national d’électricité.

Depuis l’annonce du projet, ce sont 50 000 m2 de panneaux qui vont être installés. Pour le moment, une grande partie est installée à proximité du centre d’entraînement. Quels sont les futurs lieux à OL Vallée où les passants pourront apercevoir ces installations ?

Tous ceux qui sont en fonctionnement, ce sont les ombrières des parkings depuis le mois de juillet, sauf le parking P7. Aujourd’hui, le parking est en travaux. Il y a également des panneaux sur les terrains couverts des joueurs professionnels, qui sont raccordés, posés et qui fonctionnent. À terme, il y aura des panneaux sur le toit de la nouvelle LDLC Arena, qui accueillera notamment des concerts et les matchs d’Euroleague de l’ASVEL. Elle sera livrée fin 2023. Il y aura une production électrique directement grâce au poids du bâtiment. Ces installations peuvent nous faire croire que c’est une idée qui tombe du ciel au moment où la crise énergétique se manifeste. Mais ce sont des projets que nous avons mis sur les rails en 2019, et qui demandent du temps.

Des éoliennes horizontales seraient à l’étude, mais en quoi cela consiste ?

Le dispositif existe, ce sont des typologies de petites éoliennes adaptées au niveau urbain. Ce n’est pas comme on l’imagine, de grandes installations verticales. Ces éoliennes sont plutôt sous forme horizontale et produisent de l’électricité lorsque le vent s’engouffre à travers. Ce genre d’innovations, nous les suivons de près, pour vérifier à la fois le sérieux, la faisabilité et le rendement d’un tel dispositif.

Au total, quels bénéfices ont ces dispositifs pour l’Olympique Lyonnais ?

Le parc solaire s’étendra au total sur une surface comparable à sept terrains de football. Ce sont un peu plus de 5 000 places de parking couvertes d’ombrières. La puissance globale atteindra plus de 10 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 2 500 foyers. Ce projet d’énergie solaire permettra d’économiser 164 tonnes de CO2 par an.

propos receuillis par Lukas PRAVE

This article is from: