Découvrez un espace muséographique entièrement dédié à l’histoire des parfums au cœur du site patrimonial remarquable de Saint Antoine l’Abbaye. En posant un regard renouvelé sur l’histoire des senteurs thérapeutiques de l’Antiquité à nos jours, ce parcours muséographique invite à une découverte polysensorielle et interactive, en prise directe avec le patrimoine laissé en héritage par les Hospitaliers de Saint Antoine.
ENTRÉE GRATUITE DANS LES 11 MUSÉES DU DÉPARTEMENT DE L’ISÈRE DOSSIER DE PRESSE NOUVEAU PARCOURS PERMANENT
Du 10 juillet 11 décembre
2 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Éditorial de Jean Pierre Barbier, Président du Département de l’Isère......................3 Parfums d’histoire, du soin au bien être....................................................................5 Le contexte historique : la Nature au cœur des soins ...............................................7 Les parfums, une histoire éternelle 9 Une scénographie inédite au sein d’un patrimoine remarquable 11 Des partenariats pluriels au service d’un projet singulier.........................................14 Itinéraire d’un maître parfumeur d’aujourd’hui : Dominique Ropion......................15 Des collaborations inédites..................................................................................16 Jean Charles Sommerard et « Le Vertueux » 16 L’Infusion divine de Stéphane Rossi, herboriste 17 Autour de l'exposition : conférences, ateliers, visites ..............................................18 La LeLaLeVisuelspublication..........................................................................................................21disponiblespourlapresse..........................................................................22musée................................................................................................................28boutique29réseaudesmuséesdépartementaux30
Des concerts, de la danse contemporaine ou du théâtre convoquent nos sens comme autant de moments festifs avec lesquels il nous tarde de renouer.
Des évènements en résonance prolongent la découverte : ateliers olfactifs et créatifs au printemps et à l’automne, conférences de l’anthropologue et historienne de l’odorat Annick Le Guérer ou encore rendez vous estivaux en musique, en contes et en cueillette d’herbes sauvages donnent la tonalité d’une saison au parfum !
Les parfums font partie de l’histoire de l’humanité depuis la nuit des temps. Parfums des Dieux, parfums de la séduction ou encore parfums portant remède, tous racontent une part de nous mêmes. En adéquation avec ces lieux encore empreints de la présence des Hospitaliers de Saint Antoine, le musée de Saint Antoine l’Abbaye l’un de nos onze musées départementaux - entend donner à découvrir comme à comprendre l’épopée des remèdes d’hier et des eaux de bien être d’aujourd’hui.
Par l’entremise d’un partenariat exceptionnel avec International Flavors And Fragrances (IFF) et grâce à l’intuition olfactive du maître parfumeur Dominique Ropion, ces nouveaux Parfums d’histoire s’égrènent en cette saison au gré d’une scénographie entièrement revisitée et d’une nouvelle approche scientifique du sujet de l’Antiquité à nos jours, du soin au BienCesÊtre.parfums dont certains inédits recomposés d’après des formules anciennes ou plus actuelles mettent en lumière le talent de créateurs inspirés qui aujourd’hui encore œuvrent à leur transmission ; des savoir faire d’ailleurs, qui, en Pays de Grasse, sont désormais inscrits par l’UNESCO sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
© Michel Battaglia
Mais la programmation culturelle du musée de Saint Antoine l’Abbaye serait incomplète sans la parfaite prise en compte du site d’exception qui lui sert d’écrin. Ainsi à l’aune des chantiers de restauration autour de l’église abbatiale, l’action éducative valorise, à destination du jeune public, l’apprentissage comme la sensibilisation aux métiers du patrimoine et aux savoir-faire immuables.
Un passage de mémoire plurielle qui à Saint-Antoine-l’Abbaye prend tout son sens.
3 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Une saison au parfum !
4 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Eugène Grasset, Eau de Lubin, la reine des eaux de toilette, vers 1895 Lithographie Paris, musée des Arts décoratifs. © Les Arts Décoratifs / Jean Tholance
Paris, musée Carnavalet, Histoire de Paris, inv. G5063
© RMN Grand Palais / Agence Bulloz
5 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye NOUVEAU PARCOURS PERMANENT À partir du 18 septembre 2022 En 2009, le musée de Saint Antoine l’Abbaye inaugure « Quand le parfum portait remède », un parcours muséographique d’un nouveau genre constitué de panneaux, d’outils multimédias et de diffuseurs de parfums. Mettant en exergue une thématique originale voire inédite lors de sa conception (scénographie Le Garde Temps), le parcours muséographique est particulièrement plébiscité par le public dès son ouverture et le jardin médiéval est ensuite aménagé en corrélation à partir de 2014. Dix sept parfums sont alors recréés par Daniela Andrier (Givaudan) et Dominique Ropion (IFF) à partir de recettes anciennes. Ces effluves illustrent agréablement le propos scientifique. Ainsi L’Eau des Carmes, Le Vinaigre des quatre voleurs, l’Eau fine, l’Eau de lis et même le baume de Saint Antoine proposent un voyage au cœur des parfums et de leurs vertus à travers les siècles. Anonyme, Habit de parfumeur, après 1695. Eau forte.
Au demeurant l’obsolescence des dispositifs olfactifs ne permettaient plus à ce jour une visite totalement satisfaisante. Par ailleurs le discours scientifique tout comme l’approche du sujet obligeaient à un remodelage complet. Nouveaux parfums, nouveaux dispositifs multimédias et nouveaux textes assortis d’une iconographie adaptée permettent d’aborder désormais d’autres domaines tels que l’aromathérapie ou encore la place de la phytothérapie et la reliance à la nature
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Sauge à petites feuilles salvia microphylla au jardin médiéval © Département de l’Isère
Face à une prise de conscience grandissante dans le domaine de la protection de l’environnement et de la nécessité de recourir aux produits issus de l’agriculture biologique, un renouveau des soins par les plantes et un retour des ingrédients naturels dans les parfums se font jour. Les eaux parfumées, dynamisantes, relaxantes et énergisantes sont légion, comme un lien avec les parfums qui soignent l’âme et le corps et un prolongement de l’histoire bientôt millénaire des Hospitaliers de CommeSaint-Antoine.en2009, le commissariat scientifique est assuré par Annick Le Guérer, anthropologue, spécialiste de l’odorat et du parfum et auteure de nombreux ouvrages de référence dont Quand le parfum portait remède (2009) et Le jardin médiéval entre Orient et Occident (2014) (collectif) ou encore Les pouvoirs de l’odeur (Odile Jacob, 2002), véritable best-seller et ouvrage de référence sur la question.
« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye
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L’apothicairerie des Hospitaliers de Saint Antoine se distingue par la présence de remèdes appropriés dans le traitement de deux formes du mal des Ardents et plus largement des maladies dermatologiques et infectieuses. Dans la composition des médecines se trouvent à la fois des substances d’origine végétale, minérale et animale. Le premier règne est de toute évidence majoritaire : les simples de Galien, aux sources de la pharmacopée primitive, constituent aussi bien une matière première prélevée dans la nature qu’un médicament à part entière. Dioscoride parle déjà de « matière médicale » dans son traité de référence De materia medica où sont décrits les simples et leur vertu thérapeutique. Au Moyen Âge, si la fondation de monastères s’accompagne d’une appropriation de terres afin d’assurer des revenus nécessaires à la survie de la communauté, le site naturel demeure par bien des aspects déterminant dans le choix de l’implantation et l’organisation spatiale de l’Abbaye. La nature occupe une position privilégiée au-delà de l’enceinte même, là où le paysage peu à peu architecturé, planté de vignes, cultivé, aménagé en verger confère aux bâtiments un véritable écrin.
Victor Cassien, Eglise de Saint Antoine, XIXe siècle. Lithographie.
© Département de l’Isère / Denis Vinçon
« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye L’histoire des jardins de Saint Antoine situe plantes et remèdes au cœur de la pharmacopée. Ainsi en l’Abbaye de Saint Antoine, maison mère des Hospitaliers, comme dans l’environnement immédiat des hôpitaux de l’Ordre, les jardins sont une ressource essentielle pour l’élaboration de remèdes nécessaires aux soins prodigués, de recettes précieusement conservées dans l’antre des officines.
© Département de l’Isère / Denis Vinçon
« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye À l’intérieur de l’enceinte, il est aisé d’imaginer que des espaces furent alors destinés à l’aménagement de jardins conformément au plan de l’Abbaye de Saint Gall qui, dès son élaboration au IXe siècle s’impose comme modèle à suivre : les jardins environnent les édifices claustraux et accueillent, chacun selon sa destination, des espèces végétales différentes : le jardin de simples herbularius situé à proximité des infirmeries ; le jardin potager hortus non loin des cuisines ; le verger pomarius planté d’arbres fruitiers.
Si l’ordonnancement des jardins a évolué au fil des siècles, en fonction des remaniements intervenus sur les bâtiments et sur le plan même de l’Abbaye, des besoins mais aussi des goûts : jardin du cloître, jardin à fleurs ou jardin d’agrément de l’Abbé au XVIIe siècle, jardin du Grand prieur ou potager de l’Abbaye, Grand parterre de broderies dénommé Versailles au XVIIIe siècle, il n’en demeure pas moins l’âme de ces jardins qui aujourd’hui se redécouvrent prolongeant la grande histoire paysagère de l’Abbaye. Ainsi en est il de l’aménagement du parcours Quand le parfum portait remède en 2009, assorti de son prolongement entre Orient et Occident en 2013 et de la réorganisation du jardin médiéval en 2014, lequel répond de cette double volonté de perpétuer l’esprit du lieu en adéquation avec une histoire pluriséculaire. Une découverte qui se veut plus que jamais plurielle et intemporelle et qui continue de séduire tous les publics aujourd’hui.
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Géraldine Mocellin, directrice du musée de Saint-Antoine-l’Abbaye Jean Coppin, Vue et perspective de l’Abbaye de Saint Antoine, 1745. Aquarelle sur papier blanc vergé.
Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye
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Amours préparant du parfum, Ier siècle, fresque. Pompéi, Casa dei Vettii.
Depuis l’Antiquité jusqu’à la séparation de la parfumerie et de la pharmacie qui intervient en France en 1810, le rôle prophylactique et thérapeutique du parfum sera constant. D’Hippocrate qui, au Ve siècle avant J.-C., demandait aux Athéniens de brûler des parfums sur des feux de bois aromatiques pour chasser l’épidémie qui s’abattait sur leur ville, au Docteur Raspail qui, en 1843, préconisait encore le camphre dans le traitement de nombreux maux, en passant par l’abbesse Hildegarde de Bingen, célèbre phytothérapeute du XIIe siècle, les exemples abondent.
Si le parfum continue de nous fasciner malgré une certaine banalisation, due à la surabondance des lancements (plus de 2000 par an), c’est parce qu’il a joué pendant très longtemps un rôle capital dans la vie des humains. De l’Antiquité jusqu’au milieu du XIXe siècle il a été le principal médicament. Aujourd’hui, après une longue éclipse, il entre à nouveau dans les hôpitaux. Les parfums qui soignent existaient dès l’Antiquité. Selon les médecins grecs, la maladie naît de la corruption, de la putréfaction : celle de l’air, de la terre, des eaux stagnantes ou des matières en décomposition qui répandent des odeurs fétides. Quand elles pénètrent en nous, elles engendrent des maladies.
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© Photo SCALA, Florence, Dist. RMN Grand Palais / image Scala A contrario, les bonnes senteurs sont créditées de puissantes vertus prophylactiques et curatives. Provenant de matières aromatiques intimement tributaires du soleil, le parfum est paré de très grands pouvoirs thérapeutiques. Les récits légendaires et botaniques antiques soulignent que l’encens et la myrrhe sont issus de terres sèches et brûlantes, exemptes d’humidité et de corruption. Au Ve siècle avant J. C., Hérodote rapporte que l’Arabie, contrée caniculaire dont émane une odeur divine, est la seule au monde à produire, outre ces résines odorantes, la cassia et le cinnamome, deux variétés de cannelle, ainsi que le ladanum. Lié à l’igné, à l’imputrescible, le parfum l’est aussi au divin. Dans l’Égypte pharaonique il est la « sueur des dieux ». Une conception qui trouve un écho dans le christianisme. La Légende dorée compare le corps du Christ transpercé par la lance d’un soldat romain à un vase rempli de baume odorant répandu pour guérir les âmes des pécheurs empuanties par le péché. Les fonctions médicinales du parfum seront reconduites au Moyen Âge par les moines qui traduisent les ouvrages des médecins grecs et arabes et qui vont jouer aussi un grand rôle dans le développement d’une véritable aromathérapie.
Costume d’un médecin du Lazaret de Marseille, in: Antoine Barthélemy de Clos, De la peste observée en Égypte..., Paris, 1840 Paris, Bibliothèque nationale de France.
© BnF, Dist. RMN Grand Palais / image BnF
Des parfumeurs et des aromathérapeutes élaborent des parfums bio de bien être. Les huiles essentielles entrent de plus en plus dans les services Hospitaliers pour apporter aux patients en fin de vie du bien-être. À l’hôpital de Garches (92), les senteurs sont utilisées pour permettre aux personnes qui, à la suite d’un coma, ont perdu la mémoire des mots de les retrouver en provoquant chez elles des « chocs olfactifs ». L’École Supérieure du Parfum de Paris a récemment lancé, en collaboration avec le Centre scientifique en oncologie pédiatrique de l’État Belarus et des parfumeurs français, italiens et allemands, l’action humanitaire Parfum des Anges, qui crée pour les enfants atteints de cancers des fragrances individuelles visant à améliorer leurs conditions d’hospitalisation et à les aider à combattre le stress. Des pistes nouvelles s’ouvrent… preuve que les parfums qui soignent sont en train de reprendre leur place dans nos sociétés.
Annick Le Guérer, commissaire scientifique du parcours Parfums d’histoire
Eaux de senteurs, vinaigres et poudres aromatiques, cassolettes, baumes, sachets odoriférants, pommes d’ambre, gants, bonnets et éventails parfumés constituent tout un arsenal aromatique dont la puissance est résumée dans cette phrase d’un médecin de Louis XIV : « Toute la vertu du médicament ne réside que dans son odeur ». Aujourd’hui, en phase avec la demande croissante de produitsnaturels et de protection de l’environnement, on assiste à un retour des soins par les plantes aromatiques.
« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye
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Vue 3D de la nouvelle scénographie. Au premier plan, le dispositif multimédia « Sur la route des épices » © Sophie Couëlle SCénographies
Pour ce projet, Sophie Couëlle signe une scénographie en prise directe avec l’architecture remarquable des Grandes écuries. La salle voûtée se dévoile et offre au visiteur une vision de l’espace à 360°. La couleur et l’iconographie s’affirment et les dispositifs olfactifs entourent les modules multimédias placés au centre de l’espace, convoquant ainsi un aller-retour constant entre la connaissance et l’expérience d’une visite interactive.
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« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Après quatre années passées au Louvre et quatre ans de collaboration avec les Musées de Strasbourg, Sophie Couëlle, scénographe et architecte d'intérieur de formation, travaille depuis vingt ans avec les collectivités, les institutions culturelles et patrimoniales de la région Sud-Est. Elle développe des scénographies vivantes, ludiques, agréables et fluides, dans lequel le visiteur devient acteur de sa propre connaissance.
Pour la mise en œuvre de ce nouveau parcours, Sophie Couëlle s’entoure d’Alix Boullenger qui signe une conception graphique sobre et élégante en affirmant un vocabulaire très contemporain. Magalie Fargeas complète l’équipe pour la conception des dispositifs multimédias (réalisation : Opixido) tandis que le bureau d’études Connex Ingénierie assure la mise en œuvre technique des nouveaux aménagements électriques
« J’ai toujours pris soin de mettre le visiteur au cœur de mes présentations quels que soient son âge, sa mobilité, sa compréhension, et quelle que soit la thématique exposée : mise en valeur d’objets dans le respect de la conservation préventive ou la découverte de la dimension humaine d’un territoire et des parcours paysagers à travers des médias aussi différents que les maquettes, les productions audio-visuelles ou les manipulations, afin de pouvoir développer un travail de médiation et de pédagogie en interne. »
La Grande cour de l’abbaye permet à tous les visiteurs de remonter le temps au fur et à mesure de leur progression vers la majestueuse église abbatiale de Saint-Antoine. Cachées à l’abri de hauts murs, les anciennes écuries se nichent au cœur de cet ensemble architectural remarquable. Ces espaces bâtis et aménagés aux XVIIe et XVIIIe siècles par les Hospitaliers de Saint Antoine abritaient en leur temps les Grandes écuries (la salle voûtée), une cour attenante (aujourd’hui le jardin médiéval) et les Petites écuries (actuelle boutique du musée).
Vue extérieure du bâtiment des Grandes écuries © Département de l’Isère
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L’ensemble est aujourd’hui inscrit au titre des Monuments historiques et dévoile le faste et l’ambition architecturale des derniers abbés de l’Ordre. Le Département de l’Isère acquiert ces bâtiments en 1997-98. Ils sont alors intégrés au musée de Saint-Antoine-l’Abbaye. Aujourd’hui ce patrimoine exceptionnel revit grâce au jardin médiéval, une parenthèse végétale au cœur de la visite, et au parcours muséographique
Parfums d’histoire, du soin au bien être
13 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Brûle parfum sphérique à décor d'arabesques ou chauffe mains, vers 1485 1515. Paris, musée du Louvre © RMN Grand Palais (musée du Louvre) / Jean Gilles Berizzi
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Matière sèche avant distillation : roses de Damas rosa damascena, Turquie © Grégoire Mähler
« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Parfums d’histoire a bénéficié du mécénat d’IFF. International Flavors and Fragrances (IFF) est une société leader mondial de création de parfums Le partenariat avec le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye a été initié dès 2009 et se renforce aujourd’hui autour du nouveau parcours muséographique. Grâce à un mécénat de moyens et de compétences, la société apporte un soutien précieux au parcours. En effet, son maître parfumeur Dominique Ropion (voir son portrait en page suivante) recrée pour l’occasion 9 des 10 parfums présentés dans l’exposition. Reconstitués à partir de recettes anciennes fournies par Annick Le Guérer, commissaire scientifique, Dominique Ropion met son expertise, sa sensibilité et sa curiosité au service de ce projet inédit. Ainsi les visiteurs peuvent faire l’expérience du Kyphi, parfum des Dieux de l’Egypte antique, du Parfum perpétuel, dont la recette fut transmise par Moïse, des pommes de senteur médiévales ou encore de l’Eau d’Ange et de l’Eau spiritueuse composée et cordiale du fameux apothicaire et maître parfumeur Jean Louis Fargeon. Enfin, L’Eau de Lubin resurgit de la Belle époque entourée de senteurs plus anciennes mais aux vertus rares et recherchées de tous temps : le Baume de Saint Antoine, l’Eau de la Reine de Hongrie et la mythique thériaque.
Grâce à ce partenariat, l’histoire et l’anthropologie resituent l’homme dans son rapport aux parfums thérapeutiques depuis l’Antiquité en faisant appel à tous les sens.
Le ton est donné. Dominique Ropion, maîtrise l’odeur de façon presque non humaine, il partage son intimité et, avec elle, il imagine, il crée. Considéré par l’ensemble de ses pairs comme un immense maître-parfumeur, si ce n’est le plus grand aujourd’hui, Dominique Ropion souligne pourtant qu’il a eu un parcours assez banal, qui ne faisait pas de vagues et qui finalement n’avait rien d’un appel ou d’une vocation. « J’ai su très tard que j’allais devenir parfumeur. Et ce n’est pas par ignorance, ma mère et mon grand-père travaillaient chez Roure1, je connaissais donc le métier de l’intérieur. Je le connaissais même personnellement car, lycéen, j’étais coursier chez Roure, et pendant les vacances je remplaçais les laborantines. J’ai même pesé pour Jacques Polge2… ». C’est au hasard du désistement d’un élève parfumeur que nous devons le maître parfumeur Dominique Ropion. Avant d’accepter cette place d’élève parfumeur qu’on lui propose, il demande à rencontrer des gens du métier, il veut se faire une opinion ! Il discute donc avec Jean Amic, Jean-Louis Sieuzac et Pierre Bourdon. « Et moi, à qui il faut normalement des mois pour prendre une décision, je me suis dit “pourquoi pas ?”. Je ne connaissais pas la Côte d’Azur et je suis parti vivre trois ans à Grasse avant de revenir à Paris finir mon training. C’est drôle, je n’avais jamais envisagé avant ce moment là de faire ce métier, le connaissant pourtant de l’intérieur et ayant toujours aimé les odeurs. ». L’odeur, c’est le cœur du réacteur de Dominique, sa passion, son centre, et également son axe de transmission. « J’ai toujours tout senti. Je n’avais en revanche jamais associé le plaisir des odeurs à la possibilité de les composer. Je vivais les choses de façon très séparée, d’un côté les odeurs et de l’autre le parfum ou la composition… mais j’ai toujours aimé l’art, alors pourquoi ne pas composer avec des odeurs au lieu de sons ou d’autre chose ? La peinture, la musique, le parfum… Fra Angelico, Hans Hartung, Rothko, Soulages, Van Gogh, Satie, L’Heure Bleue de Guerlain, Fracas de Piguet, Chanel Nº 5… ».
15 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Quand je me promène, je relie les sensations olfactives et je dessine alors une image abstraite, c’est comme ça que je m’imagine l’esprit du lieu, la formule d’une cité, son essence Dominique Ropion
Dominique Ropion par Michael Avedon, 2019
1 La parfumerie Roure est l’un des établissements historiques de Grasse.
2 Maître parfumeur de Chanel, il a créé des parfums iconiques : Coco, Allure, Egoïste, Allure Homme.
« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Jean Charles Sommerard, le « Nez » de Sevessence, est à l’origine d’une nouvelle ère de la parfumerie fine, naturelle et biologique. Passionné par les matières premières naturelles, les huiles essentielles et les eaux florales, Jean Charles Sommerard perpétue la tradition et le savoir faire familial depuis plus de 25 ans. Issu d’une famille de producteurs et d’artisans distillateurs engagés dans l’agriculture biologique, il est plongé, dès son plus jeune âge, dans l’univers des plantes aromatiques. Fort de cet héritage et de ses recherches personnelles, il est devenu, au fil des années, expert en aromathérapie, évaluateur et maître parfumeur. Il est des parfums qui habillent d’élégance les instants de vie… Le parfum « Le Vertueux » est présenté au sein du parcours muséographique et il est élaboré exclusivement à partir de grands crus d’extraits végétaux naturels et d’huiles essentielles biologiques, dans le respect de l’Homme et de l’environnement. Aérien et lumineux, frais et inspirant, le parfum « Le Vertueux » oxygène l’âme comme se respire une brise aromatique. Ode à la pureté et au bien-être, les notes de têtes d’agrumes vifs et pétillants s’entremêlent au romarin sauvage, basilic grand vert et lavande fine.
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Jean Charles Sommerard © Benjamin Dubuis Photographe, 2017
Le cœur floral et innocent trouve son équilibre entre muguet, iris, carotte et girofle. Pour gagner en douceur et favoriser l’ancrage, le fond aux facettes boisées donne rendez vous à l’emblématique patchouli, la mousse de chêne, le vétiver des îles et l’ambrette du Pérou. Plus qu’une fragrance, une eau de soin aux vertus plaisir !
Genre : Mixte Famille : Hespéridé aromatique Pyramide olfactive : Note de tête : citron, bergamote, romarin, basilic grand vert Note de coeur : muguet, iris, carotte, coriandre, girofle Note de fond : vétiver, patchouli, mousse de chêne & ambrette
« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye
Le Dr Stéphane Rossi, pharmacien apothicaire, dirige l'Herboristerie Au Temps des Fées qu'il a créée en 2005 à Grenoble. Il apporte son expertise des plantes médicinales, aromatiques et à parfum à ses patients et ses clients particuliers, professionnels ou institutionnels. Dans son apothicairerie, Stéphane Rossi conseille de nombreux produits issus du règne végétal et surtout, il compose des tisanes sur-mesure. En 2016 il lance Comme des tisanes, 36 infusions haut de gamme pour le plaisir du goût. Respectueux de la pharmacopée française, le Dr Rossi se tourne aussi vers les cultures du monde entier pour trouver les plantes adaptées aux demandes particulières. Engagé dans une démarche de développement durable, son herboristerie est l'une des rares à être certifiée BIO. Curieux de nature, Stéphane Rossi s'intéresse aux plantes au delà de la phytothérapie : membre du Collège culinaire de France, il s'associe à des chefs étoilés et autres artisans du goût pour présenter et transmettre l’identité de la cuisine française et l'art particulier de l'infusion.
Initié à la parfumerie et à l'analyse sensorielle à l'ISIPCA, école fondée en 1970 par Jean Jacques Guerlain, il accompagne des maisons de cosmétique et de parfumerie dans le développement de leurs produits de bien être. Stéphane Rossi a à cœur de partager sa passion du végétal au travers de partenariats avec des laboratoires de recherche, bibliothèques, ou musées. Parmi ceux là, il est particulièrement attaché au musée de Saint Antoine L'Abbaye. En 2016, le lieu lui inspire quatre infusions de sa collection Jardins & Délices. En 2018, il cosigne un article sur l'imaginaire de la pharmacopée antonine lors de l'exposition Vous avez dit Mandragore ? Une médecine médiévale Aujourd’hui, il poursuit cette collaboration par la création d'un infusé signature accompagnant le parcours Parfums d'histoire, du soin au bien être. Un travail complexe alliant histoire de la parfumerie et de la médecine, arts et sciences pharmaceutiques, imaginaire du soin et de la nature, aromachologie et gastronomie. Le fruit de ce travail est une infusion digestive et apaisante, aux notes épicées et aromatiques, l’Infusion divine L’Infusion divine est à retrouver à la boutique du musée.
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Dimanche 10 juillet à 16h
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18 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye RENDEZ-VOUS AUTOUR DE L’EXPOSITION
Durée : Informations1h pratiques à retrouver sur les pages Agenda du site Internet du musée de Saint Antoine l’Abbaye. Gratuit. >> Salon aux gypseries
Anthropologue et spécialiste du parfum et des odeurs, Annick Le Guérer est une référence incontournable dans le champ de la parfumerie et de son histoire. En 2022, elle signe le commissariat scientifique du nouveau parcours Parfums d’histoire et propose à cette occasion deux conférences pour approfondir cette thématique.
Les parfums qui soignent existaient dès l’Antiquité. Ainsi le célèbre kyphi des Égyptiens servait à soigner les maladies pulmonaires, intestinales, hépatiques et à euphoriser et détendre comme le fait le vin mais sans les effets de l’ivresse. Avec la grande peste de 1348 qui décime le quart de la population européenne, les parfums médicinaux vont encore se développer pour lutter contre les miasmes et la « pestilence ». Dans les jardins des moines et des princes, on cultive quantité d’herbes aromatiques, de fleurs, de racines qui servent à confectionner les compositions odorantes qui du Moyen Âge au XIXème siècle vont constituer l’essentiel de la pharmacopée. L’idée que « toute la puissance du médicament ne réside que dans son odeur » explique que la pharmacie et la parfumerie soient étroitement liées. En France, la pharmacie et la parfumerie vont se séparer par un décret de Napoléon du 18 août 1810. Durant cette conférence, vous seront présentés des essences et des parfums anciens recomposés d’après les recettes originales par le maître parfumeur Dominique Ropion.
Durée : Dimanche1h18 septembre à 16h « Le retour des parfums de soin et de bien-être » par Annick Le Guérer Aujourd’hui, après une longue éclipse, en phase avec la demande croissante de produits naturels et de protection de l’environnement, on assiste à un retour de l’aromathérapie et de la phytothérapie. De nombreux hôpitaux y font appel pour apaiser, soigner les maladies de peau, fortifier la mémoire. Les senteurs entrent même dans les salles d’opération pour réduire la quantité d’anesthésiques ! Preuve que les parfums thérapeutiques sont en train de reprendre leur place dans notre société.
Les parfums qui soignent de l’Antiquité à 1810 » par Annick Le Guérer
19 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Dimanche 18 septembre à 15h Visite du nouveau parcours permanent « Parfums d’histoire, du soin au bien-être » Accompagnés d’une médiatrice du musée, découvrez un espace muséographique entièrement dédié à l’histoire des parfums thérapeutiques. A l’occasion du week-end inaugural, découvrez les secrets de fabrication de ce parcours et explorez toutes les richesses de cette thématique inédite. Durée : 1h. Réservation conseillée. >> Les Grandes écuries Gantière ou parfumeuse au XVIIIe siècle, d’après une illustration de Nicolas Edme Rétif de La Bretonne, in: Le Magasin Pittoresque, 1882 © Alamy
20 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Dimanche 16 octobre à 16h « Ça sent l’Automne ! Les parfums cocooning » par Anne-Laure Hennequin Avec le froid qui arrive et les jours qui s’amenuisent, la maison devient un refuge. Pour éviter le blues de l’hiver, on s’y blottit pour y trouver chaleur, réconfort et douceur. Anne Laure Hennequin, créatrice des jeux olfactifs Master Parfums, nous invite au cocooning : des parfums caresses, enveloppants et gourmands, s’offrent à vous à travers des défis olfactifs, des esquisses de parfums le tout accompagné d’explications sur l’aromachologie. Dans la limite des 30 places disponibles Tarif : 3,80 euros >> Salon aux gypseries ©DR
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« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Pour compléter le parcours une publication est éditée en 2022 aux éditions Snoeck. Riche d’une iconographie fournie, cette édition est l’occasion d’en savoir plus sur la thématique des parfums qui soignent de l’Antiquité à nos jours. En sept chapitres, remontez le cours d’une histoire éternelle - L’Antiquité, le parfum, du lien sacré au soin Les parfums de la Bible, de la reine de Saba à Marie Madeleine Au Moyen Âge dans les jardins des simples - La Renaissance, le parfum à l’époque des grandes découvertes Les XVIIe et XVIIIe siècles : la « Cour parfumée » Les XIXe et XXe siècles : l’avènement de la parfumerie « moderne » Et aujourd’hui : du soin au bien être Textes d’Annick Le Guérer, commissaire scientifique de l’exposition.
Une publication… à sentir Découvrez le marque page olfactif qui accompagne la publication pour conserver un souvenir parfumé de votre visite. Éditions Snoeck. Prix : 25€. Parution : septembre 2022
22 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Les visuels suivants sont disponibles sur demande auprès du service presse : carole.fayolas@isere.fr ou jean hugues.dormois@isere.fr 1. 2. Anonyme, Habit de parfumeur, après 1695 Paris, musée Carnavalet, Histoire de Paris © RMN Grand Palais / Agence Bulloz Amours préparant du parfum, Ier siècle, Pompéi,fresque. Casa dei Vettii. © Photo SCALA, Florence, Dist. RMN Grand Palais / image Scala
23 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye 3. 4. 5. Quentin Metsys, Marie Madeleine, Ier tiers du XVIe siècle Paris, musée du Louvre © RMN Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux Brûle parfum sphérique à décor d'arabesques ou chauffe-mains, vers 1485 Paris,1515musée du Louvre © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean Gilles Berizzi Maître de Marguerite d’York, Bains de Sergius Orata in Dicta et facta memorabilia, 1470 1480 Paris, Bibliothèque nationale de France © Bibliothèque nationale de France
24 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Costume d’un médecin du Lazaret de Marseille in Antoine Barthélemy de Clos, De la peste observée en Égypte..., Paris, Paris,1840 Bibliothèque nationale de France © BnF, Dist. RMN Grand Palais / image BnF 6. 7. Gantière ou parfumeuse au XVIIIe siècle, d’après une illustration de Nicolas Edme Rétif de La Bretonne, in Le Magasin Pittoresque, 1882 © Alamy
25 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye 8. 9. 10. La cueillette des violettes à Grasse, vers ©1900Coll. Musée International de la Parfumerie, Grasse ©DominiqueFranceRopionMichaelAvedonEugèneGrasset, Eau de Lubin, la reine des eaux de toilette, vers 1895 Paris, musée des Arts décoratifs © Les Arts Décoratifs / Jean Tholance
26 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye 11. 12. 13. Jean Charles Sommerard © Benjamin Dubuis Photographe, 2017 Jean Coppin, Vue et perspective de l’abbaye de Saint Antoine, 1745 © Département de l’Isère Affiche de l’exposition Parfums d’histoire, du soin au bien être. © Stéphanie Dozol
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Le musée de Saint Antoine l’Abbaye est situé dans l’un des Plus beaux villages de France.
Les bâtiments du musée de Saint Antoine l’Abbaye De gauche à droite : le Noviciat, les Grandes écuries et la Boutique du musée © Jean Sébastien Faure Le musée de Saint Antoine l’Abbaye dispose d’une collection liée à l’histoire de l’abbaye et au culte de saint Antoine qui sont exposés dans le parcours permanent, Chroniques d’une abbaye. L’établissement fait partie du Réseau des 11 musées départementaux dont l’entrée est gratuite. Il fait également partie du Réseau des Hôtels Dieu et Apothicaireries : réseau européen de valorisation du patrimoine culturel et architectural. Aujourd’hui ce réseau compte 42 membres dont les plus éminents sont les Hospices de Beaune, l’Hôtel Dieu de Tonnerre en Bourgogne, le château de Chenonceau ou encore l’Hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines en Belgique. Le musée de Saint Antoine l’Abbaye a intégré ce réseau en 2018 afin de mettre en valeur sa riche histoire liée aux hôpitaux et à la médecine. Il en assure aujourd’hui la vice présidence.
Le musée de Saint Antoine l’Abbaye, propriété du Département depuis 1979, est installé au sein de différents bâtiments conventuels protégés au titre des Monuments historiques dont certains ont été acquis en 1997-1998. En 1980, le musée reçoit un fonds important d’œuvres de l’artiste Jean Vinay (peintures, arts graphiques et estampes). La volonté du Département dès 1990 est de lui conférer un véritable statut de musée de site, musée d’art et d’histoire. Des espaces muséographiques redimensionnés, une nouvelle orientation de la programmation plus en adéquation avec l’histoire intrinsèque du lieu permettent un meilleur partage de ce patrimoine exceptionnel. Plus de 1300 m² sont ouverts à la visite sur plusieurs sites avec une muséographie contemporaine et interactive. Chaque saison, des expositions temporaires, spectacles et concerts sont proposés en résonance avec l’histoire du site et un programme spécifique est décliné en direction du public scolaire. Une exposition temporaire évènement est également présentée au public chaque année durant la période estivale.
« Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye
Sans oublier la peluche Titoine, mascotte du musée.
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29 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye 7 mars 11 décembre La boutique vous propose une sélection d’ouvrages, de jeux, ainsi que des savons, tisanes et épices. Découvrez le rayon jeunesse avec une multitude de produits : peluches, puzzles, livresdécouverte, loisirs créatifs, costumes pour le plus grand plaisir des apprentis princes et princesses.
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La boutique du musée Département de l’Isère Musée de Saint Antoine l’Abbaye Retrouvez à la boutique une sélection de produits Alpes is Here : papeterie, cartes Les Petites écuries
Le Musée de Saint Antoine l’Abbaye fait partie du réseau des onze musées du Département de l’Isère.
musees.isere.frculture.isere.fr
30 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Avec une présence forte sur le territoire grâce à l’implantation de ses musées départementaux accessibles gratuitement, la politique patrimoniale du Département de l’Isère vise à mettre à disposition des publics tous les types de patrimoine (historique, archéologique, artistique, ethnographique…) sous les formes les plus diverses.
31 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye Le 38160NoviciatSaint Antoine l’Abbaye 04 76 36 40 68 musee saint musees.isere.frantoine@isere.fr Ouverture Du 7 mars au 11 décembre 2022 Tous les jours sauf le mardi Du 1er juillet au 31 août de 10h30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30 Du 1er septembre au 11 décembre de 14h à 18h Ouverture exceptionnelle le 23 octobre de 10h30 à 12 h 30 et de 14h à 18h. Accès À 45 min. de Grenoble et Valence. À 75 min. de Lyon Contactspresse Visuels et informations Carole Fayolas carole.fayolas@isere.fr / Jean Hugues Dormois jean hugues.dormois@isere.fr Partenariats Lola Graillat lola.graillat@isere.fr Accessibilité L’ensemble des espaces muséographiques et des spectacles est accessible aux personnes à mobilité réduite, à l’exception du Logis de l’Abbé.
32 « Parfums d’histoire, du soin au bien être » Musée de Saint Antoine l’Abbaye Musée de Saint Antoine l’Abbaye Le Noviciat 38160 Saint-Antoine-l’Abbaye Téléphone 04 76 36 40 68 musee-saint-antoine@isere.frmusees.isere.fr
