Sophie Ortega
ON SURFE SUR LA VAGUE « BLUE BEAUTY » Après la « révolution verte », place à la « révolution bleue » avec la « blue beauty ». Mais quel est ce mouvement qui prône une beauté 100% éco-responsable et qui va encore plus loin que la green beauty, déjà fortement axée sur le végétal, la transparence et le respect de l’environnement ? Janette fait le point. Le fer de lance de la « blue beauty » ? La protection de l’environnement marin. Le concept s’inscrit dans la démarche d’une beauté éthique, écologique et responsable, mais son leitmotiv est de préserver les mers et les océans, d’où son nom « la beauté bleue ». Il incite à prendre conscience de l’impact des cosmétiques sur la faune et la flore marine, il demande ainsi aux marques de beauté de redoubler d’efforts et à revoir leur mode de production. De la recherche des matières premières au processus de transformation jusqu’au packaging en passant par les techniques de vente, tout doit être produit et réalisé dans une démarche 100% éco-responsable et éthique.
sans réserve la beauté bio et végétale et de minimiser notre impact sur l'environnement, les marques « blue beauty » trouvent des moyens de le régénérer, de l'améliorer et de le réparer par des actes petits et grands », peut-on lire sur le site de Beauty Heroes. Si la « green beauty » propose des cosmétiques plus sains pour la peau avec des ingrédients naturels et se veut transparente vis-à-vis des consommateurs, la « blue beauty » lui est donc complémentaire.
Le mouvement vient tout droit des EtatsUnis et a vu le jour en 2018 grâce aux américaines Jeannie Jarnot, fondatrice de Beauty Heroes, et Kapua Browning, fondatrice de la marque Honua Hawaiian Skincare, qui ont uni leurs forces et leurs convictions. "Au-delà de la recherche de façons d'adopter
Plantation d’arbres, collaboration avec des associations de protection des écosystèmes marins, travail avec des agriculteurs, absence de produits nocifs pour les fonds marins et responsables du blanchissement des récifs de coraux, 50 ::: Beauté
suppression de certains emballages et du plastique, proposition de vente en vrac, impact carbone faible… tous ces gestes contribuent à la « blue beauty ». L’idée est simple : si on veut avoir une belle peau avec des produits naturels, la nature doit elle aussi être « clean ».
Les conseils de Janette Il n’existe pas encore de certification « blue beauty », mais des indices peuvent permettre aux consommateurs de faire le bon choix comme les emballages zéro déchet ou recyclables, l’utilisation d’encres d’origine végétale. Miser sur des produits solides formulés sans eau est également une bonne option.