Élodie Lambion
QUAND ÉCOLOGIE RIME AVEC QUOTIDIEN Selon Montessori, « L’enfant est l’avenir de l’homme ». Cette citation n’a jamais aussi bien coïncidé avec le défi auquel notre génération doit faire face : l’écologie. Comment en parler aux enfants sans engendrer d’éco-anxiété ? Comment les sensibiliser à partir de gestes simples du quotidien ? LE FAIRE ENSEMBLE
L’enfant étant particulièrement sensible à l’environnement qui l’entoure, c’est en observant nos comportements, nos gestes au quotidien qu’il finit par reproduire ceux-ci et les intégrer. C’est donc à nous, parents, à lui montrer l’exemple à suivre en adoptant des actes simples, intuitifs qu’il pourra lui-même imiter tels que le tri des déchets ménagers, la gestion de l’eau, l’utilisation des transports en commun, l’upcycling, etc. L’enfant a toujours envie d’aider donc prenons le temps de l’accompagner tout en veillant à ne pas être dans le reproche, mais à le vivre ensemble avec beaucoup de bienveillance. En famille, les actions concrètes effectuées sur un laps de
temps perceptible par les enfants vont s’avérer extrêmement positives. N’hésitons pas à partir d’idées qu’ils pourraient nous proposer afin de leur donner vie dans le cercle familial. En effet, l’écologie est souvent une thématique évoquée dès le plus jeune âge à l’école donc l’enfant se sentira valorisé de partager ses connaissances avec nous tout en construisant un projet familial.
POSITIVE ATTITUDE
Lorsque nous évoquons les conséquences du réchauffement climatique avec les plus petits, il 62 ::: Psycho des petits
est primordial d’être dans le positif, de ne pas se montrer alarmiste tout en leur expliquant la réalité de notre environnement sans tomber dans des discours scientifiques trop complexes pour leur capacité de compréhension. De plus, des chercheurs ont constaté que les enfants ont une profonde empathie pour les questions environnementales et sont émotionnellement connectés à celles-ci. Voir la nature se dégrader les affecte considérablement. À nous d’utiliser des mots simples, adaptés à leur âge et surtout, à ne pas entrer dans le registre de la culpabilité. L’enfant est davantage dans l’instant présent, éprouve plus de difficultés à se