France bonsaï 102

Revue bimestrielle agréée par la FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BONSAÏ

102 Maladies et ravageurs par Juli Pascual

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Administration : George Fontanet

Siège Social : Jardin Press Esturió, 8 43880 COMA-RUGA PARK Espagne Publicité, abonnements et commandes : Jardin PRESS S.L. Ctra. N-340 Km. 1093 43894 Camarles Tarragona - Espagne 06 13 15 16 19 info@jardinpress.com

© Jardin Press Sous licence de : Bonsai Sekai Tokyo - Japon Imprimée par : Jordi Dassoy - impressor ESPAGNE ISSN : 1169-4688 Numéro de Commission Paritaire : 0917 U 87109 Tous droits réservés. (Loi du 11/03/1957)

Maladie, parasites Tous les jours dès le premier instant de notre naissance nous y sommes confrontés et nous y serons jusqu’à la fin de notre existence.

Il nous faut vivre avec parfois, mais bien souvent il faut aussi savoir s’en débarrasser.

Eh bien ! avec nos chers bonsaï il en est de même.

Malgré toute l’attention que nous leur portons ils sont ou seront sujet à subir ces maladies tout autant que ces attaques de parasites.

Alors, pour vous aider, vous, bonsaïka passionnés à identifier ces attaques ou pour les soigner de façon moderne et actuelle nous avons réalisé ce numéro spécial de France Bonsaï.

Grâce à ce numéro, et parce qu’il est important de faire bien vivre nos arbres avant de pouvoir les transformer et les former en bonsaï, la Fédération Française de Bonsaï et Jardin Press mettent à votre disposition un outil formidable, synthèse des savoir-faire anciens issus du Japon et des techniques modernes de culture.

Un outil qu’aucun autre magazine ne peut vous fournir avec autant de précisons et de connaissance parce qu’issu de la pratique quotidienne au service du bonsaï que détient Juli Pascual.

Alors soignez les bien et profitez-en pour faire de beaux bonsaï !!!!! en pleine santé.

Jean Marc Pouillon, Président FFB

Dans de nombreux courriers nos lecteurs nous ont demandé de consacrer un numéro spécial aux maladies et aux organismes nuisibles affectant les bonsaï. Auparavant, nous avions publié sur l’ancien format de cette revue la série intitulée «Leçons de pathologie végétale » dans lequel nous avons exposé ces informations .

Mais il est difficile de trouver rapidement l’information dans de nombreux vieux magazines, alors quand un lecteur est confronté à un problème de son bonsaï, il n’utilise pas les anciens numéros pour trouver les informations nécessaires pour le résoudre .

C’est pourquoi nous avons finalement décidé de publier ce numéro spécial.

Pour ce faire, nous avons examiné minutieusement toutes les informations parues dans les anciens articles de la première époque de France bonsaï.

Tous ces articles ont été mis à jour, nous avons ajouté de nombreux détails sur les organismes nuisibles pour les rendre faciles à identifier, et nous avons retravaillé les graphismes.

Nous avons également ajouté des ravageurs et des maladies qui n’étaient pas décrits dans l’ancienne série.

Nous proposons donc à nos lecteurs un petit livre très maniable qui vous aidera à identifier facilement les causes et les remèdes possibles des principaux problèmes qui affectent leurs bonsaï.

Nous avons essayé que nos lecteurs trouvent le plus facilement possible des solutions.

Nous avons également ajouté de nombreux produits biologiques éprouvés.

Ce numéro est également différent car il est signé .

Son auteur, Juli Lluís Pascual est biologiste diplômé de l’ Université de Barcelone, et expert sur les ​​ modèles dynamiques en écologie par l’Université Polytechnique de Catalogne.

Juli Pascual travaille depuis Janvier 2000 à Mistral Bonsai , comme responsable de la santé végétale. Il a accumulé une grande expérience dans la résolution des problèmes qui affectent les bonsaï. Nous restons a votre disposition pour répondre à vos questions sur des problèmes affectant vos bonsaï et qui ne sont pas décrits dans le présent ouvrage.

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Feuille de Corylus Mac Quarrii rongé par un insecte.

Foto: J.M. Pouillon.

Feuilles de Ulmus minor, rongées par un petit scarabée : Xanthogaleruca luteola.

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Les deux feuilles de la page précédente sont rongés par des insectes.

A première vue, rien ne semble anormal, sauf que la première image correspond à une feuille fossile de Corylus macquarrii, un noisetier qui vivait en France il y a environ 55 millions d’années, trouvé sur le site de Menat dans l’Allier.

Difficile d’imaginer à échelle humaine , ce qui signifie 55.000.000 d’années !

Notre culture datant environ de 40.000 ans, soit rien en comparaison de l’âge de ces fossiles.

L’ère chrétienne a commencé il y a environ 2000 ans.

Bien qu’à notre échelle, cela nous semble très important, en fait en comparaison de l’âge de la terre ce n’est qu’un très court instant.

Aujourd’hui, l’homme croit à tort qu’il peut dominer la nature, en modifiant son équilibre.

Il y a seulement quelques décennies, on a commencé à utiliser les premiers insecticides synthétiques.

Mais les arbres et les insectes ont vécu en harmonie depuis des millions d’années. À de nombreuses reprises, nous devons intervenir pour aider nos bonsaï à surmonter un problème.

Mais nous ne devons pas oublier que les insectes et les arbres ont coexisté en équilibre bien avant l’apparition de l’homme.

Il est donc très important de comprendre comment se comportent vis à vis de nos bonsaï ce que nous appelons les «ravageurs».

Il n’est pas possible d’isoler un arbre de son entourage, et même si nous pouvions le faire, ce ne supprimerait pas les problèmes.

La vie est plus complexe que l’on pense.

Il est difficile pour nous d’imaginer des distances très longues, des chiffres très grands, ou des manières de vivre très différentes, car nous les rapportons toujours a nos connaissances et souvenirs.

La culture des bonsaï peut être une bonne manière d’apprendre ce que les arbres connaissent de la vie.

Il y à deux façons principales d’approcher des bonsaï, en essayant de les maîtriser et en les forçant a prendre des formes imaginées par les hommes, ou en essayant de les comprendre et en les écoutant.

Oui, l’arbre parle, mais sa voix est humble, et nous ne l’entendons pas toujours.

Souvent les «maladies» qui les atteignent nous expliquent aussi qu’il y a quelque chose qui ne va pas bien : nos arbres manquent de soleil, ou ils n’aiment pas l’endroit où nous voulons les faire vivre.

Nous les affaiblissons par une mauvaise culture, trop d’eau et d’engrais...

Tous ces facteurs contribuent à les déséquilibrer.

C’est alors que les arbres deviennent «malades».

Un traitement les aidera à sortir d’un mauvais pas, mais il ne vous aidera pas à comprendre pourquoi il sont devenus malades.

Josep M. Miquel 5

SOMMAIRE Pucerons 8 Cochenilles 16 Aleurodes 24 Acariens 30 Chenilles 38 Scarabées 46 Thrips 54 Termites 62 Fourmis 64 Guêpes 65 Tigres (tingidés) 66 Mouches et moustiques 68 Escargots et limaces 70 Nématodes 72 Oïdium 76 6

Mildiou 78 Botrytis 80 ﾅ段l de paon 82 Rouilles 84 Pestalotia 86 Tavelure 88 Anthracnose 90 Fumagine 92 Phytophthora 94 Rhizoctonia 96 Phomopsis 98 Verticillium et Fusarium 100 Bactﾃｩries 102 La gommose 104 Maladies communes des bonsaﾃｯ les plus populaires 106 7

Clefs pour identifier les ravageurs ou maladies Ravageurs sur les feuilles

Nous trouvons des piqûres sur les feuilles.

Nous ne trouvons pas de piqûres, mais les feuilles sont rongées.

Nous avons trouvé quelques petites coquilles collées aux feuilles et petites branches Nous avons trouvé des galles sur les feuilles, au sein de ces galles on trouve des nombreux insectes.

Feuilles avec des tâches ou des parties sèches. Les tâches sont arrondies et finissent par sécher.

Pas de ravageurs sur les feuilles.

Les feuilles sèchent rapidement.

Les bourgeons sont déformés et dégagent des humeurs liquides.

La vigueur des arbres diminue, Certaines pousses sèchent.

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Pucerons, 8.

Acariens, 30.

Aleurodes, 24.

Thrips, 54. Tingidés, 66.

Escargots et limaces 70.

Scarabées, 46.

Chenilles, 38.

Cochenilles, 16.

Mouches, 68. Pucerons, 8.

Guêpes, 65.

Oïdium, 76. Mildiou, 78..

Botrytis, 80. Œil de paon, 82.

Rouilles, 84. Tavelure, 88.

Une partie de l’arbre sèche.

Tout l’arbre sèche.

Champignons dans les branches.

Anthracnose, 90 Verticillium, 100.

Mineuses Chenilles, 38. Scarabées, 46.

Champignons qui attaquent les racines Phytophthora, 94. Rhizoctonia, 96.

Bactéries, 102.

Nématodes, 76.

Rhizoctonia, 96.

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Pucerons

Puceron ailĂŠe en printemps 10

Pucerons.

Les pucerons sont très fréquent en bonsaï et, à l’exception de certaines espèces de conifères, la plus grande partie des plantes utilisées en bonsaï peuvent être affectées par des invasions de pucerons.

Les espèces avec les feuilles tendres et un bourgeonnement peu lignifié sont les plus recherchées par les pucerons Certains arbres comme par exemple le pommier ou les feuillus sont susceptibles d’être envahis par ces insectes.

Les pucerons sont facilement identifiables et généralement leur contrôle n’est pas compliqué.

Dommages sur les bonsaï.

Les pucerons sont répartis pratiquement sur tout le globe, bien qu’ils atteignent la plus grand diversité dans les régions chaudes. Ils prolifèrent surtout à partir du printemps jusqu’à l’automne et les générations annuelles peuvent varier en fonction de l’espèce.

Les piqûres de pucerons sont en relation avec la transmission de certaines maladies causées par un virus ou même des bactéries, mais il est certain qu’en général, dans une collection de bonsaï, il existe peu de possibilités que cela arrive.

Généralement, l’attaque du puceron s’attache aux bourgeons jeunes.

Si nous traitons rapidement, les dommages affecteront peu de bourgeons et généralement, le bonsaï récupérera facilement.

Genres les plus connus :

Aphis sp. (puceron noir & puceron vert) Myzus sp. (puceron vert) Eriosoma sp. (puceron lanigère) Cinara sp. (puceron des conifères) Psylla oleae (puceron blanc des oliviers)

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Déformations typique de feuilles de Prunus mahaleb causées par les pucerons.

Symptômes Dans le cas de pucerons, l’identification n’est pas difficile.

En plus de la présence secondaire de fourmis et de fumagine sur les feuilles affectées, les pucerons sont facilement visibles, car ils se regroupent et prolifèrent en quantité considérable grâce à la reproduction parthénogénétique qui les caractérise.

Généralement, on trouvera le plus grand nombre de pucerons sur la face inférieure des feuilles. Les piqûres sur les feuilles peuvent produire des chloroses irrégulières si les attaques sont intenses et parfois elles tombent en laissant la nouvelle pousse sans feuilles et pleine de pucerons. Il est possible aussi que la partie terminale de la nouvelle pousse ait des déformations allant même parfois jusqu’à ce que les nouvelles feuilles soient rachitiques, collées et recroquevillées les unes sur les autres.

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Déformation des feuilles d’un pommier provoquée par l’attaque des pucerons.

Galles sur les feuilles de Pistacea lentiscus, causés par le puceron Aploneura lentisci.

Galles sur feuilles d’orme, causées par le puceron Tetraneura ulmi.

Parthénogénèse chez les pucerons: Au printemps, les pucerons naissent de forme vivipare (pas d’oeufs), directement à partir de la mère sans qu’elle soit

fécondée par un mâle.

Cela leur permet de se multiplier très vite.

Reproduction parthénogénétique (vivipare) des pucerons au printemps et en été.

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Cycle reproductif des pucerons Printemps Femelle parthénogénétique ailée

Femelle née d’un œuf fécondé Œufs fécondés qui passeront l’hiver protégés du froid

Femelle qui m igre pour infester d’ ra autres plantes.

Cycle parthénogénétique qui génère un nombre d’individus rapidement Femelle sans ailes

Été Fécondation

Femelle reproductrice avec capacité de s’accoupler.

Automne

Femelle parthénogénétique ailée qui donnera des femelles et des mâles

Parthénogénèse : genre de reproduction basée dans la formation de nouveaux individus à partir d’oeufs qui n’ont pas été fécondés par un mâle.

Moments de plus grande prolifération: Printemps et début été, aussi en automne (mais cela est peu fréquent).

Les étés chauds, stoppent le développement des pucerons.

L’arrivée des températures supérieures à 30-35 ºC (même des pics supérieurs) ajoutée aux changements d’humidité environnementale semble être un « insecticide » naturel très efficace, particulièrement entre homoptères (pucerons…) et diptères (mouches).

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Cycle reproductif Le cycle reproductif des pucerons est complexe car certaines espèces peuvent se développer sur deux plantes différentes, tandis que d’autres ont leur cycle complet sur la même plante hôte.

Poux des racines. On peut les éliminer facilement en arrosant avec une solution de l’Imidaclopride.

Il s’agit d’un ravageur difficile de détecter car il est caché.

Caractéristiques anatomiques Les pucerons sont des petits insectes au corps mou en forme de poire.

Leur taille se situe entre 1 et 3 mm et généralement leur couleur est verte, blanchâtre, marron ou noir.

On peut différencier facilement les trois parties du corps des insectes : tête, thorax et abdomen.

Sur leur tête, à part les yeux, on y trouve deux antennes qui ont sur leur extrémité des petites structures à travers les quelles les pucerons détectent les odeurs.

Le thorax et l’abdomen peuvent être recouverts de petits « poils » et parfois, sur les pucerons appelés cotonneux ou lanigères, il existe des glandes qui fabriquent des cires pulvérulentes et filamenteuses qui peuvent couvrir tout leur corps.

Au bout de l’abdomen on trouve les cornicules, d’où sont expulsés les substances provenant de l’hémolymphe (l’équivalent du sang des mammifères).

La structure de la bouche des pucerons dépend du genre d’alimentation, basée dans la succion de la sève élaborée par la plante.

Dans la bouche ils possèdent un stylet allongé qu’ils enfoncent dans la plante (généralement dans les feuilles et les parties plus tendres) jusqu’à atteindre les vaisseaux conducteurs.

Les insectes, les aphidiens ou pucerons ont toujours trois paires de pattes qui sont facilement visibles avec une simple loupe sur les espèces de plus grande taille.

Pour finir on citera deux grands groupes de pucerons, les ailés et ceux qui n’ont pas d’ailes.

La présence ou non d’ailes peut avoir de notables implications dans la prolifération et l’extension du fléau.

Puceron avec ailes Stylet Tête

Abdomen

Thorax

Puceron sans ailes

Aphis sp.

Cornicules 15

Control des pucerons

Les coccinelles (Coccinella. sp) contrôlent les pucerons Photo Francisco Torres Doñas

Au début on a mentionné qu’il n’est pas difficile de contrôler une attaque de pucerons.

Il y a plusieurs façons de le faire, donc différents résultats.

A chaque fois on appliquera la méthode que l’on croit être la meilleure en se fiant à l’expérience passée.

1. L’identification des aphidiens sur un bonsaï doit nous conduire à examiner le reste de notre collection, car, comme exposé plus haut, une même espèce de pucerons peut s’attaquer à plusieurs espèces d’arbres.

2. Si on a d’autres plantes ou arbres près de nos bonsaï, il faut s’assurer qu’ils sont exempts de pucerons, car ce pourrait bien être la source de propagation et dans ce cas, traiter chimiquement notre bonsaï peut ne pas être la bonne solution à notre problème.

L’étape suivante consiste à choisir la façon la plus efficace pour éliminer le problème.

La parthénogénèse des pucerons fait aug16

Les Crisopes mangent des nombreux ravageurs, dont des pucerons

menter le nombre d’individus de manière exponentielle.

De nombreux travaux démontrent que le meilleur contrôle des pucerons s’obtient lorsque des traitements sont appliqués au moment où la plaie se trouve au commencement de son expansion.

3. Dans des collections de bonsaï, le contrôle est possible à tout moment, mais il est recommandé de toujours agir quand on trouve les premier pucerons, afin de minimiser les dommages sur les plantes.

Les pucerons finiront par disparaître par les conditions environnementales qui limitent toujours les plaies : dans ce cas, par exemple, la hausse de température (en été), le durcissement des feuilles, etc. Élimination mécanique.

Un jet d’eau sous pression peut suffire pour éliminer et entraîner des pucerons, fourmis et autres insectes qui se trouvent sur notre bonsaï, mais ils reviendront tout de suite.

Méthodes chimiques

IMIDACLOPRIDE (Confidor, Bayer) Systémique, agissant sur les pucerons par ingestion et contact (c’est-à-dire lorsqu’ils absorbent la sève), éliminant les pucerons.

0,5 y 1 cc / L. 2 applications en 30 jours. Pulvérisation sur les feuilles.

Fléau établi ou naissant. Persistance élevée.

CLORPIRIFOS (Dursban, Bayer) Agissant par contact sur les pucerons, ou bien lorsque les insectes inhalent le produit (bien que dans ce cas, la quantité inhalée doit être considérable pour éliminer le puceron). N’est pas absorbé par les arbres.

2 cc / L. 2 applications en 30 jours. Pulvérisation sur les feuilles.

Traitement de choc à longue persistance.

PIRETRINES SYNTHÉTIQUES Les pirétrines sont des composants naturels avec une action insecticide qui sont produites par certaines plantes.

Depuis des années, les pirétrines synthétisées artificiellement ont été utilisées en agriculture pour le contrôle de différentes plaies (chenilles, pucerons, mouche blanche, etc.) Une des pirétrines synthétiques la plus utilisée est la CYPERMETRINE (Nurelle, Dow Agrosciences), 0.5 cc /L. Pulvérisation sur les feuilles.

Arrive à contrôler des attaques de pucerons si le traitement est répété 1 fois par semaine pendant 2 ou 3 semaines.

La cypermétrine agit par contact et par ingestion sur les pucerons, mais elle n’est pas systémique, ce qui implique qu’elle ne pénètre pas dans les tissus de la plante et par conséquence, la persistance est faible, car de plus, les pirétrines se dégradent rapidement par l’action de la lumière et de la température, c’est pour cela que les traitements doivent se répéter dans des intervalles de temps courts.

Méthodes écologiques SAVON POTASSIQUE 42% (TRABE Oleatbio) L’utilisation de Savons potassiques est fréquent dans l’agriculture écologique.

Les différentes solutions de savon éliminent les pucerons et bien d’autres insectes et d’acariens. Dosage : 8 cc. / L. Pulvérisation sur les feuilles.

EXTRAITE D’AIL 65% (Exai, Agrofit) L’utilisation d’ail comme produit insecticide a une bonne efficacité sur des plaies de pucerons. Dosage: 3 / 6 cc. / L. Pulvérisation sur les feuilles.

Vous pouvez également le préparer de manière artisanale.

La préparation est simple, 10-12 gousses d’ail macérés dans un litre d’eau.

PURIN D’ORTIES Réunir 1,5 kg de feuilles d’orties et les hacher menu : choisir des pousses jeunes et non montées à graines.

Faire macérer ces orties en purée dans 10 litres d’eau.

Laisser fermenter approximativement 14 jours à 20° Filtrer la macération et diluer avec de l’eau avant de traiter 2 litres de ce purin pour 10 litres d’eau. Pulvérisation sur les feuilles.

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Cochenilles

Icerya sur branche de laurier.

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Cochenilles sur feuilles de laurier (Laurus nobilis).

Les cochenilles représentent un fléau très courant dans le monde du bonsaï.

Parfois elles passent inaperçues, cachées à la base des aiguilles des pins ou bien elles se confondent avec les rugosités de l’écorce de l’arbre.

Certaines sont réellement curieuses par leur forme semblable à la coquille d’une moule en miniature.

Souvent on les aperçoit et l’on ne sait pas si elles sont mortes ou vivantes.

Avec les pucerons et certaines mouches blanches, la famille des cochenilles fait partie de l’ordre des homoptères.

Les espèces de cochenilles connues sont nombreuses et à cause de leur alimentation et reproduction, elles occasionnent de graves dégâts sur les bonsaï.

Les restes des boucliers et des carapaces des femelles sont visibles à n’importe quelle saison, surtout s’ils ont été protégés du vent et de la pluie.

Sur les bonsaï, les cochenilles sont habituelles, particulièrement sur les arbres à branches très épaisses, où l’air ne circule pas correctement.

Dans ce cas, l’intérieur humide des branches se convertit en un habitat particulièrement attractif pour de nombreuses espèces de cochenilles.

Cochenille de l’olivier (Saissetia oleae).

Genres et espèces les plus connus : Lepidosaphes juniperi (Cochenille du juniperus) Saissetia oleae (Cochenille noire de l’olivier) Planococcus citri (Cochenille blanche) Leucapsis pini (Cochenille du pin) Icerya purchasi (Cochenille australienne)

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Carapaces de Lepidosaphes sp. sur aiguilles d’un Pinus densiflora.

Cochenilles noires de l’olivier (Saissetia oleae).

Cette espèce constitue une plaie importante pour les oliviers en bonsaï.

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Il est facile de confondre les taches foliaires de Juniperus phoenicia avec les cochenilles. Pas un parasite, c’est un effet physiologique de ce genévrier.

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