Revue bimestrielle agréée par la FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BONSAÏ
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Rempotage d'un if. KAWABE, Takeo 2 Administration : George Fontanet Publicité, abonnements et commandes : Jardin PRESS S.L. Ctra. N-340 Km. 1093 43894 Camarles Tarragona - Espagne 06 13 15 16 19 info@jardinpress.com
© Jardin Press Sous licence de : Bonsai Sekai Tokyo - Japon Imprimée par : Jordi Dassoy - impressor ESPAGNE ISSN : 1169-4688 Numéro de Commission Paritaire : 0917 U 87109 Tous droits réservés. (Loi du 11/03/1957)
Rempotage lorsque la terre est très dégradée. KIMURA, Masahiko 14 Rempotage d’un vieux Prunus. TERASAWA, Tetsuya 26 Plantation sur pierre. KIMURA, Masahiko 35 Rempotage d'un juniperus. Sebastián Fernández 60 Comment produit-on l'akadama ? 74 3
1. Groupe de pierres. 83 cm. La conception de cette pièce, formée de pierres groupées et soudées entre elles, est faite par M. Kimura. Regardez les détails de construction.
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Plantation sur pierre KIMURA, Masahiko
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3. Ces genévriers étaient formés pour la plantation sur pierre depuis quelques années. Dans le fond, nous voyons deux longs genévriers, c'est l'aspect que les autres avaient avant le travail.
4. Les genévriers pour planter sur la pierre, sont formées en style han-kengai (semicascade) afin qu'ils puissent mieux s'harmoniser à la pierre. Sur la photo, on voit la vue de dessus d'un de ces arbres.
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5. Sortir les genévriers du pot. Ces arbres sont très vigoureux, et pour les sortir il faut couper le pot en plastique.
6. Il teste le positionnement d'un genévrier dans le trou inférieur à gauche, pour voir si le mouvement du tronc et la forme des branches lui conviennent.
7. Parfois, l'une des branches gène car elle rencontre la pierre. M. Kimura coupe cette branches, de sorte que l'arbre corresponde bien avec la pierre.
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8. Il ne semble pas convaincu, alors il essaye un autre genévrier pour voir si celui-ci lui convient mieux.
9. Cet arbre est plus approprié : il le sort du pot et enlève le substrat pour l'essayer.
10. Il cherche l'angle et le meilleur endroit pour planter, pour bien montrer le tronc.
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11. En regardant le volume de branches et de la forme, il choisit un autre arbre, qu'il teste sur le côté droit de la pierre.
13. Il a placé un autre genévrier dans la partie centrale de la pierre, à gauche, en regardant de l'avant. Il vérifie l'équilibre et la force de ces deux arbres.
12. Il place le deuxième arbre. Avec seulement deux arbres, la pierre commence à prendre vie.
14. Il place une autre genévrier en haut à gauche. Peu à peu, le paysage commence à se révéler. 9
15. En ajustant l'équilibre latéral et le volume des branches, il place un cinquième genévrier. 10
16. En plaçant les arbres sur la partie arrière de la pierre, il cherche à ce que les branches soient plus visibles en regardant la pierre de l'avant. Ceci est très important pour obtenir une bonne impression de profondeur.
17. Après avoir placé un autre genévrier, il examine l'impression donnée par les genévriers placés dans le centre de la pierre. Il avait préparé 17 genévriers, mais il n'en utilisera que 11. 11
18. Il vérifie le côté gauche du milieu de la pierre. C'est une partie cruciale du paysage qui donne de la force et du mouvement.
19. Il ajuste le genévrier de gauche, pour soit visible de la face avant. 12
Finalement, il plante les genévriers du sommet dans la préparation de Keto (sol spécial pour la plantation sur pierre). Mais avant de planter il taille les branches qui dérangent.
20. Il vérifie le mouvement du tronc, de haut en bas, à gauche et à droite, et le plie avec du fil de cuivre.
21. Un élève, l'aide à fixer les arbres en position, car ils ne sont pas encore attachés à la pierre. 13
22. Lorsque la forme du tronc est corrigée, il sort l'arbre et commence à mettre de la pâte Keto. Il ajoute de la pâte autour des racines, de sorte que celles-ci s'intègrent bien dans le trou. Puis il fixe l'arbre, en attachant les racines à la pierre à l'aide des fils.
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23. Lorsque les racines sont bien entourées de pâte, il travaille un peu la terre à l'aide des bâtons, de sorte qu'elle s'harmonise aux formes de la pierre.
24. Ici, il placera l'autre genévrier, à la droite du groupe, vu de l'avant. Sur cette photo nous ne pouvons pas apprécier que le fond du trou est percé de manière que les racines puissent descendre dans le substrat qu'on voit à droite, vers la terre du pot.
25. Tout d'abord il place une poignée de Keto pour combler le vide, mais il le tasse pour laisser de la place aux racines de l'arbre.
26. Il place l'arbre, de manière que les racines s'adaptent parfaitement bien avec la pâte. Dès ce moment il ajuste bien la position et l'angle de plantation qui seront déjà définitives.
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27. Avant de recouvrir les racines avec la pâte de keto, il les fixe à la pierre avec les fils de fer préparés auparavant (voir de premières photos de la pierre).
28. Vue du côté droit, un peu par l'arrière. C'est la partie où il a planté le deuxième genévrier.
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29. Il recouvre les racines avec la pâte de keto. Il place cette pâte de manière qu'elle soit en contact avec les racines de l'arbre inférieur.
30. Après avoir placé le troisième arbre dans la partie centrale de la pierre, il positionne le genévrier qui va un peu plus haut.
30. Maintenant ce genévrier est placée d'une manière provisoire : en réalité il sera placé plus à la droite, dans le creux d'ou ressortent les fils de fer.
31. Il place de la pâte de keto dans le creux ou il plantera l'arbre. 17
32. Il sort l'arbre pour placer la pâte, avant de le planter.
33. Il le plante de manière que le tronc sorte vers le bas, et qu'on le voit bien, en regardant le paysage depuis la face avant.
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34. Après avoir attaché les racines avec fil de fer, il couvre les racines avec la pâte de keto. Il continue de manière à ce qu''elle descende et soit en contact avec la terre des arbres de la partie inférieure.
35. Il place deux genévriers dans la partie supérieure de la pierre. Il ajuste avec attention l'angle de plantation, et les fixe bien avec les fils de fer.
36. Photo de la pierre depuis la face arrière : pour que les racines de tous les arbres puissent arriver au plateau du fond, il unit sans interruption la terre de tous les arbres, en arrivant au pot en bas de la pierre. Cela ne se verra pas, en regardant le paysage depuis la face avant.
37. Vue de la face avant, juste après la plantation. Au fil du temps, il complétera la formation de chaque arbre.
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38. Toutes les racines parviendront à la terre du plateau, en circulant dans la terre qui les unit. Par le côté arrière de la pierre, la pâte de keto descend de la plus haute pointe du paysage à la terre du pot, pour que les racines puissent facilement arriver au plateau et se développer. Il protège la surface de la pâte de keto avec de la mousse découpée pour éviter que la terre ne s'échappe lors de l'arrosage et pour peaufiner la beauté du paysage.
Guider les racines jusqu'à la terre du pot.
Comme vous pouvez voir sur ces photos, les racines de tous ces arbres peuvent parvenir à la terre du pot, en descendant dans la couche de pâte de keto qu'il a placée au-dessus de la pierre. Au printemps, la croissance des racines sera très rapide en été et, en principe, toutes arriveront déjà à la terre du pot, même celles des plus hauts arbres. Quand toutes les racines grandiront dans le plateau, cultiver ce groupe sera aussi facile que de cultiver un bonsaï normal. Pour planter les genévriers il a fait un mélange d'akadama à petits grains, de la longue mousse et de la pâte argileuse qui reçoit le nom de “keto“. M. Kimura nous explique qu'il a dans sa maison des groupes semblables, réalisés depuis 20 ans, et qu'il les maintient en rempotant périodiquement comme tout autre bonsaï (après le rempotage, il change seulement la terre du pot).
Il affirme que ces groupes se maintiennent parfaitement. Une fois les racines de ce groupe arrivées au plateau, ce paysage pourra se maintenir sans difficulté pendant de nombreuses années. Il est important que les bonsaï perdurent, puisqu'au cours du temps les arbres s'améliorent. Bien que la pierre soit jolie, elle perdra son intérêt si nous plantons mal. C'est pourquoi il est important que le paysage soit joli, vu de face, ce qui dépendra de la manière de poser le mélange de keto. De cette façon, nous placerons la majeure partie du keto sur la partie arrière de la pierre. Mais depuis la face, il est important de montrer la terre auprès de la base des arbres, ce qui donnera plus d'intérêt au paysage. 21
39. Vue de face, juste après avoir planté. Avec le temps il complétera la formation de chaque arbre.
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40. La pierre, vue du côté droit. On voit comme la pâte parvient jusqu'en bas mais la majeure partie restera cachée sur la partie arrière de la pierre.
41. M. Kimura a formé cette pierre, en soudant de petites pierres avec une colle spéciale que l'on peut facilement trouver dans le commerce mélangée avec du ciment. C'est pourquoi il a pu prévoir la plantation future et il a laissé les creux dans les parties où il pensait planter les arbres. La base est aussi plate, pour pouvoir placer le groupe au-dessus d'un plateau et qui garantira la stabilité. De plus cette base a quelques trous pour la fixer aisément au pot.
42. Pour que le pot ne casse pas, il met au fond deux morceaux de caoutchouc. Puis, il met une couche de terre de drainage.
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43. Il retient en place les morceaux de caoutchouc pour qu'ils restent à leur place après avoir mis la terre.
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44. Par les trous du fond du pot, il a passé quelques fils de fer en acier avec lesquels il tiendra la pierre au plateau. Ce paysage est très haut et il pourrait être renversé par le vent.
45. Il passe les fils de fer par les trous préparés dans la base de la pierre. Il descend lentement le groupe, jusqu'à ce que les fils de fer sortent complètement.
46. Il attache fortement la pierre au pot avec les fils de fer, pour la fixer solidement. Il faut bien la tenir pour qu'elle ne se déplace pas.
47. Comme il y a du caoutchouc sous la pierre, il peut fortement l'attacher, sans risque de casse.
48. Il ajoute de la terre de culture dans le pot. Comme pour le moment les racines ne sont pas encore arrivées au pot, il ne faut pas la remuer avec les baguettes : il tasse simplement la terre sur les côtés du pot, pour qu'elle reste bien compacte.
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49. Face arrière. Il a terminé la plantation du groupe au-dessus du plateau. La hauteur est maintenant de 79 cm. Depuis la face, on ne verra pas que la pâte de keto arrive des plus hauts genévriers jusqu'à la terre du plateau, par l'arrière.
50. Après le travail. 79 cm. Au fil du temps, les branches et les feuilles des arbres s'amÊlioreront, le paysage deviendra beaucoup plus joli.
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Comment produit-on l'akadama ?
L'akadama est très connue, mais peu de gens savent comment elle est fabriquée, c'est pourquoi nous avons visité les installations de l'un des producteurs les plus connus par sa terre de grande qualité.
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Cette photo a été prise dans l’un des endroits où l'on extrait l’akadama dure, si réputée dans le monde du bonsaï.
Carrière d’akadama. Après l’avoir extraite, ils couvrent les tranchées pour que la terre ne se dégrade pas avant l’extraction suivante. Avec cette terre, il est possible d’obtenir une akadama dure d’excellente qualité.
La couche avec laquelle se fabrique la meilleure akadama est celle qui va des pieds jusqu’à la ceinture de notre collaboratrice qui mesure 152 cm. Jusqu’à ce qu’elle soit creusée, nous ne savons jamais la hauteur de la couche de terre qui sera utilisable pour obtenir une akadama de bonne qualité.
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Nous arrivons aux carrières d’où on extrait l’akadama. La couche de terre foncée proche de la surface porte le nom de kurotsuchi (terre noire). La seconde couche, de couleur marron rougeâtre, porte le nom d’akatsuchi (terre rouge). En dessous, nous voyons une couche de couleur jaunâtre appelée awatsuchi (terre jaune). La terre noire contient une grande quantité de matière organique d’origine animale et végétale. C’est une couche facile à travailler, c’est pourquoi elle est très appréciée par les agriculteurs. Sous cette couche, nous trouvons la terre rouge avec laquelle se fait l’akadama. Dans les zones où la couche rouge est plus profonde, son épaisseur se rapproche du mètre. Sous cette couche de terre rougeâtre, nous trouvons une couche de terre jaunâtre claire : si la terre de la couche jaune se mélange avec celle de la rouge, la terre La zone de terre noire remplie d’humus sur laquelle grandissent les racines des plantes ne descend pas au-delà des 30 cm. La couche de la terre avec laquelle se fabrique l’akadama est d’environ 80 cm. sur cette partie. Plus en dessous se trouve une couche de couleur jaune claire qui n’est plus utilisable.
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Ceci est un bloc de la terre avec laquelle on fabrique l’akadama. Si nous l’émiettons, nous voyons qu’à l’intérieur, elle est encore humide.
résultante est toujours remplie de poussière. La poussière est une des principales causes du mauvais drainage des bonsaï car elle remplit les pores qui restent entre les grains et empêchent le passage de l’eau et de l’air. Pour cela, il faut bien faire attention d’extraire seulement la couche rouge avec laquelle nous obtiendrons une terre de culture de la meilleure qualité. Il est très important de sécher parfaitement la terre. La terre rouge qui vient d’être récupérée est transportée aux séchoirs. Pour protéger cette terre de la pluie, elle est stockée sous une structure métallique recouverte de plastique semblable à celle des serres, la seule différence est que les extrémités sont ouvertes pour que l’air circule bien. Naturellement, le séchage de la terre dépend des conditions climatiques : si tout va bien, la terre peut sécher en une seule semaine l'été mais en hiver, il faut au moins un mois pour pouvoir la sécher complètement. Pendant ce processus, la terre est retournée deux ou trois fois pour qu’elle sèche de façon uniforme. Si l’akadama est conditionnée sans être complètement sèche, les grains se En séchant, la terre se décompose dégradent rapidement et elle s’abîme. en grains de taille irrégulière.
Ceci est la zone où sèche la terre extraite : il y a uniquement de la terre de la meilleure couche. 31
On ôtant les restes des racines à la main. Il faut marcher avec précaution car les grains de terre risquent de se rompre. C’est un travail très délicat.
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L'akadama est étalé avec la pelle pour qu'il sèche, en laissant une couche de granulométrie uniforme. Pour bien la sécher il est nécessaire de retourner la terre plusieurs fois.
Pour pouvoir bien sécher l'akadama, les séchoirs occupent un énorme espace.
De nombreuses personnes se demandent pourquoi les bonsaï sont cultivés dans de l’akadama car parfois, les arbres vivent dans des terres beaucoup plus compactes dans la nature. L’akadama provient des cendres volcaniques projetées par les éruptions. Ces cendres sont remplies de trous, occasionnés par les gaz. Ensuite, ces pores retiennent bien l’eau et l’engrais. L’akadama, qui est une cendre partiellement dégradée par le passage du temps, maintient encore cette structure granulée provenant des cendres originales. Ces caractéristiques sont idéales pour les bonsaï qui se cultivent avec peu de terre. L’akadama ne comporte pas d’engrais, c’est pourquoi il est possible de lui en apporter facilement, jusqu’à la proportion adéquate pour le bon développement des racines de nos arbres. L’akadama peut se mélanger également avec des terres plus dures comme la
pomice, le gravier volcanique ou des gravillons, augmentant ainsi leur durée de vie car plus elle sèche tôt, plus les grains tardent à se décomposer. Il est très rare que l’akadama s’utilise seule. Cette capacité d'adaptation de l’akadama fait qu’elle soit une terre privilégiée pour la culture des bonsaï. De là vient sa grande popularité. De nos jours, l’utilisation de l’akadama est également très commune en dehors du Japon. C’est une terre relativement économique mais qui ne cesse d’être une ressource naturelle limitée. Maintenant que nous savons comment elle se « fabrique », nous pouvons mieux comprendre sa valeur car de grandes surfaces sont creusées du fait que la couche intéressante pour l'extraction soit relativement fine.
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Aspect de la machine où l'on tamise et sélectionne la terre par granulométrie. Le processus est complètement automatisé jusqu’au conditionnement.
La terre passe par un tamis giratoire qui élimine la poussière et rompt les trop gros blocs. 34
Après le tamis giratoire, la terre passe par des tamis où elle est triée en 4 tailles, des grains très petits jusqu’aux gros grains. Après le processus de tamisage, la terre tombe déjà séparée en 4 tailles.
Ces ventilateurs éliminent les restes de poussière et de saleté. Un dernier tamisage élimine les restes de poudre qui peuvent encore rester. Le ventilateur élimine également les restes de matière organique (petites branches, racines, etc.) qui pouvaient encore rester mélangés dans la terre.
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Lorsque la terre est bien sèche, libre de poussière et de saleté et triée par taille de grains, le processus de conditionnement commence. Nous reconnaissons les fameux sacs d’akadama de cette marque par leurs deux lignes de couleur rouge.
Les sacs sont prêts pour la livraison aux grossistes qui commenceront la distribution jusqu’à l’arrivée chez les passionnés. 36
Finalement, les sacs sont vérifiés pour qu’il n’y en ait pas certains cassés ou mal scellés.
Les grains de cette akadama sont durs et drainent très bien. Ils maintiennent les racines humides et bien aérées. Ainsi, la terre granulée obtenue permet de cultiver des bonsaï de meilleure qualité. 37
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