France bonsaï 109

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Revue bimestrielle agréée par la FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BONSAÏ

Pinus halepensis : Une étonnante ressemblance avec les Pinus densiflora

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Directeur de la publication : Josep M. Miquel josepmaria@francebonsai.com Traductions : Momoyo Nishiyama Julie LECOMTE Relecture : FFB Pages FFB : Ketty ANDRE Conception Artistique : Lo rat penat

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© Jardin Press Sous licence de : Bonsai Sekai Tokyo - Japon Imprimée par : Jordi Dassoy - impressor ESPAGNE ISSN : 1169-4688 Numéro de Commission Paritaire : 0917 U 87109 Tous droits réservés.

(Loi du 11/03/1957)

Revue bimestrielle agréée par la FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BONSAÏ

Edito

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Jean-Mar c POUILLON Président Fé de Bonsaï dération Française

du président

Ce numéro de France Bonsaï nous permet de mettre en avant notre Congrès national qui s’est déroulé à Albi les 23 et 24 Mai 2015.

Outre le cadre grandiose de la Cathédrale d’Albi ce Congrès a été révélateur du bon état d’esprit des membres de la Fédération française de Bonsaï.

En effet quiétude, plaisir et convivialité s’était donné rendez-vous pour ces deux jours à Albi.

Le Bonsaï club de l’Albigeois y était certainement pour quelque chose et tout un chacun qu’il soit visiteur, congressiste ou exposants s’est trouvé à vivre un Weekend comme on aimerait en vivre plus souvent.

Un grand merci à tous !

Je profite de cet éditorial pour vous annoncer aussi, la prochaine exposition nationale de Mame Shohin qui se tiendra à Audincourt les 19 et 20 septembre 2016.

Ce sera une occasion importante de se retrouver autour d’une exposition des petits arbres. Je crois avoir qu’il y sera aussi expose quelques Suiseki. À bientôt de vous rencontrer lors de cette manifestation.

Bon été à tous, mais pensez à bien arroser car l’été s’annonce chaud.

Bonne lecture à toutes et à tous.

Jean Marc Pouillon, Président FFB

BUREAU DU C.A. Président Jean-Marc POUILLON 06 08 89 52 71 president@ffbonsai.org 1er Vice président Chargé des régions Maryse THIEBAUT 06 63 85 01 18 vice.president@ffbonsai.org Relations internationales Pierre BEDES 06 71 50 97 60 international@ffbonsai.org Trésorier Geneviève MONTRUFFET 04 73 72 60 93 tresorier@ffbonsai.org

Trésorier adjoint Christian MEUNIER 06 78 14 59 91 tresorier.adjoint@ ffbonsai.org Secrétaire Raymond BOSCAGLI 06 09 96 15 19 secretaire@ffbonsai.org Secrétaire adjoint Alain GOSSELIN 06 84 83 11 39 secretaire.adjoint@ ffbonsai.org

DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX Antilles, Guyane, Réunion Lionel CAMINADE 06 92 85 51 21 02 62 01 50 27 dr.antilles.guyane@ ffbonsai.org

Est Raymond CLAERR 03 89 44 01 08 dr.est@ffbonsai.org

Nord Angélique BOURCEAUX Bourgogne Franche Comté 06 15 54 53 25 Frédéric OUDON dr.nord@ffbonsai.org 06 61 37 90 33 Ouest dr.bourgogne.fc@ Christian Gaiffe ffbonsai.org 06 80 45 77 58 Centre Maryse THIEBAUT 06 63 85 01 18 dr.centre@ffbonsai.org

dr.ouest@ffbonsai.org

PACA Michel AUGEIX 06 83 47 00 32 dr.paca@ffbonsai.org Rhône-Alpes Gilles CARRON 06 85 79 37 88 dr.rhone.alpes@ffbonsai. org Sud Pierre BEDES - 06 71 50 97 60 dr.sud@ffbonsai.org Sud-Ouest Véronique ALEZEAU dr.sud.ouest@ffbonsai.org

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Infos

Sommaire Les paysages d’où naissent les bonsaï 9 Pinus densiflora 14 Pinus halepensis: Une étonnante ressemblance avec les Pinus densiflora.

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89ème exposition Kokufu bonsaï ten 2015 74 La première exposition des ifs de Kanazawa 80 Pages service 84

Les paysages d’où naissent les bonsaï

Les montagnes d’Ookueyama se situent au nord de la province de Miyasaki. C’est la plus grande forêt sauvage de l’île de Kyushu. Ce sont des roches blanches granitiques qui se dressent sur une épaisse forêt. Les anciens peintres ont souvent reproduit ces roches en les montrant aux quatre saisons.

Mr. Takeshita a photographié ces montagnes pendant 10 ans. Il a commencé à faire des photos pour s’en inspirer dans ses dessins à l’encre de Chine. Mais au vu de l’incroyable beauté de ces montagnes, il a oublié les dessins et s’est consacré à leur contemplation.

Vue des sommets de Ookueyama. 1643 m.

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Ookueyama

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Roche isolée avec des ravins de plus de 100 m.

Autour s’étend une forêt de sapins, acers, hêtres et buis.

Dossier Takeshita

Pinus densiflora qui a grandi tout droit. Arrivant à une certaine hauteur, les branches de l’apex ont commencé à s’ouvrir faute de pouvoir pousser plus haut.

Sur les versants parmi les roches naissent de nombreux arbres qui survivent durement dans leur espace réduit. Une grande partie de cet arbre a séché, formant de précieuses formes de bois sec.

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Pinus densiflora

Des arbres prélevés, formés avec des techniques professionnelles

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Dans le jardin de Mr. Nishikawa, nous trouvons de nombreux arbres prélevés de la montagne : genévriers, pins, sapins, etc.

Mr. Nishikawa est connu pour son travail sur des arbres sortis de la montagne.

Il y a une grande quantité de bonsaï travaillés par lui dans le monde du bonsaï.

Il est fréquent de trouver des arbres très appréciés dans les expositions qui ont commencé chez lui.

Il travaille comme un artisan et ne se présente jamais comme un artiste du bonsaï, c’est pourquoi son nom n’est pas très connu, mais nous pouvons vous assurer que même si vous devez aller loin pour le visiter, vous ne perdrez pas votre temps.

Il est plus connu par ses travaux sur des sabines mais il est nécessaire de faire remarquer son travail sur des pins, particulièrement de l’espèce densiflora.

Auteur : Nishikawa Toshikazu, de la ville de Nagano.

Ce reportage a été réalisé le 14 octobre 2014.

Ces pins se forment généralement en style bunjin avec des troncs fins et élégants, mais parmi ses œuvres se trouvent également des arbres à gros tronc ou en style cascade.

Il travaille librement avec une grande variété de formes.

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Nous allons voir le processus professionnel de travail des Pinus densiflora Formation nº 1 Mars 2004. C’est un Pinus densiflora provenant d’Omi, un village proche de Nagano.

Cet arbre a environ 80 ans et au moment où la photo a été prise, cela faisait 20 ans qu’il avait été prélevé de la montagne.

Ceci est l’aspect qu’avait l’arbre lorsque Mr. Nishikawa a commencé à le travailler La base du tronc (Tachiagari) est courbée mais monte ensuite toute droite. Avec cette forme, il ne pouvait pas former l’arbre avec un style vertical et il a décidé de le former en style cascade.

Février 2005. Juste après l’avoir formé en style cascade.

Photo de l’auteur.

Octobre 2014 : aspect actuel de l’arbre au moment de réaliser ce reportage.

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Cet arbre vivait dans les montagnes d’Omimura, un village connu pour le prélèvement de ces excellents pins pour former des bonsaï.

Jadis, il y avait une grande quantité de bons arbres dans les collines rocheuses, mais de nos jours, il ne reste presque plus rien.

Le tronc a de précieuses courbes qui peuvent uniquement se trouver sur les arbres qui ont grandi dans la montagne.

Pendant ces trois années, les branches se sont beaucoup densifiées et l’apex a été plié avec un tenseur de ligature. L’aspect de l’arbre est maintenant plus compact.

En le plantant plus haut, plusieurs racines ont été découvertes et il donne une impression plus naturelle.

La formation est presque terminée.

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Formation nº 4 Sur la première photo, les deux cercles rouges nous indiquent les branches de sacrifice qu’il utilisait pour faire grossir la base du tronc principal (étoile blanche).

Vous vous serez rendus compte que la branche qui grandit vers la droite, presque en cascade, était le premier tronc de l’arbre, et le tronc actuel était auparavant une fine branche.

Ces pins sont très vigoureux et peuvent être formés très rapidement.

8 octobre 2010.

Regardez bien ces photos : sur la première, il y a 4 ans, lorsque l’arbre était encore cultivé dans le champ.

Sur les deux photos suivantes, vous pouvez voir la phase de ramification qui a été réalisée dans le pot. Sur la dernière photo, le moment où il a été exposé au mois d’octobre de cette année.

2 juin 2013.

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Naturellement, ce pin n’était pas parfait, mais en très peu d’années, il commence déjà à être un bonsaï digne d’admiration.

Mr. Takahashi est un amoureux de cette espèce de pins et souhaite diffuser sa culture parmi les jeunes passionnés ; pour cela, il présente ces arbres aux expositions.

28 février 2014.

Pinus densiflora, 78 cm. 11 octobre 2014. La flèche bleue que vous pouvez voir au centre de la photo nous signale que le tronc principal actuel (flèche jaune) avait la grosseur de cette branche.

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Pinus halepensis

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Pinus densiflora

Pinus halepensis

Une étonnante ressemblance avec les Pinus densiflora Les Pinus halepensis (pin d’Alep) vivent dans la région méditerranéenne, depuis le niveau de la mer jusqu’aux moyennes montagnes, dépassant les 1000 mètres.

Leur ressemblance avec le Pinus densiflora (pin rouge japonais) est extraordinaire : son écorce rougeâtre, leurs formes tordues, leur grande vigueur. Les techniques de travail pour les former en bonsaï sont pratiquement identiques, comme nous allons le voir sur les pages suivantes.

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Pin d’Alep (Pinus halepensis) grandissant dans un trou de la roche.

Il semble impossible qu’il puisse vivre dans ces conditions et, de plus, grandir avec force.

Les racines de ce pin s’enfoncent certainement profondément dans la roche à la recherche d’eau.

Ecorce d’un pin d’Alep adulte.

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Les Pinus halepensis (pin d’Alep) sont des arbres très forts, capables de grandir même dans des conditions difficiles.

Ils préfèrent les vallées fraîches avec une bonne terre mais ils sont également capables de vivre dans les roches, presque comme les genévriers.

Actuellement, les pins d’Alep s’étendent rapidement dans les cultures abandonnées en région méditerranéenne, formant de grandes forêts transitoires.

Lorsqu’ils trouvent des terrains profonds, ils grandissent très rapidement en formant des troncs droits et hauts.

Mais lorsqu’ils vivent dans les rochers, ils forment de petits troncs tordus, idéaux pour les former en bonsaï.

Souvent ils grandissent dans des cuvettes de roche d’où il est très facile de les sortir. En cassant quelques grosses racines, ils sortent facilement avec un grand nombre de racines fines qui partent de la base du tronc.

23 décembre 2014. Pin d’Alep grandissant dans une cuvette formée par la roche.

Nous pourrions facilement le sortir seulement en tirant dessus.

Si nous les sortons à la fin de l’hiver ou même en plein été, ils enracinent très facilement de par leur grande vigueur.

Les vieux troncs ont des formes tordues, presque inimaginables et leur écorce fendillée est précieuse.

Donc si ce pin a autant de qualités magnifiques, pourquoi ne le voyons-nous jamais aux expositions de bonsaï ?

Ces pins présentent deux problèmes qui sont insurmontables pour les débutants : D’abord leurs branches sont très longues avec des aiguilles uniquement sur les extrémités. Nous ne pouvons pas les for-

mer par ligature.

En second lieu, les aiguilles du pin d’Alep, comme celles du Pinus densiflora, peuvent être beaucoup plus longues que celles des autres espèces qui se cultivent en bonsaï.

Il y a 15 ans, nous avons décidé de résoudre ces problèmes sans savoir que, finalement, ces pins ressembleraient autant aux Pinus densiflora cultivés au Japon.

Parfois, il semblerait même qu’il s’agisse presque de la même espèce.

Nous allons vous expliquer les détails importants de la culture de ces arbres.

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L’écorce de ce pin est excellente, nous pouvons également voir un « shari » (bois sec du tronc) formé par la mort d’une branche. Nombreux de ces pins finissent par sécher pendant les années de forte sécheresse.

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Comme vous pouvez le voir sur ces photos, ces pins grandissent dans des conditions extrêmes, pour cela, ils n’ont pas pu se développer normalement.

Les racines ne peuvent pas traverser la roche et les branches de l’apex finissent par sécher.

Une petite branche basse a survécu et a formé un nouveau tronc, presque collé au sol. Certains de ces pins se sont formés en répétant ce processus plusieurs fois.

Cependant, les branches sont très longues et ont des aiguilles uniquement près de leur extrémité car ces pins sont très vieux.

Pour pouvoir les former en bonsaï, nous devrions avoir les branches approximativement dans les zones signalées par les triangles verts. Il n’y a qu’une seule façon de réussir : en greffant de nouvelles branches sur les vieux troncs.

De ce fait, c’est la manière dont les pins densiflora et thunbergii - prélevés en montagne - sont travaillés au Japon.

Il y a très peu d’information sur ces techniques, mais heureusement, nous trouvons dans quelques vieilles revues japonaises un article dans lequel ce travail était bien expliqué en détail.

A cette époque, nous travaillions déjà avec Mr. Kawabe et la greffe de branches des sabines était déjà pour nous une technique habituelle.

Pour cela, nous avons décidé de greffer ces pins avec la même technique que nous utilisions pour greffer les branches des sabines, en rapprochant les extrémités des vieilles branches du tronc et en réalisant des auto-greffes. Mais pour pouvoir le faire, nous devrions attendre deux ou trois ans, jusqu’au moment où, après les avoir sortis des rochers, ces pins récupèrent la vigueur nécessaire pour que les greffes prennent bien.

Naturellement, les pins blancs ne sont pas une bonne espèce pour les bonsaïstes qui souhaitent un résultat immédiat.

Pinus halepensis. 23 décembre 2014. La vie de ce pin a été très difficile.

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Auto-greffe de pins Nous attacherons le pin pour que le vent ne fasse pas trembler les nouvelles racines fines : ainsi, nous l’aiderons à enraciner.

Après avoir coupé les racines longues, nous couperons quelques branches pour équilibrer l’arbre.

L’arbre juste après son prélèvement : pour qu’un pin vive, il faut l’extraire avec des fines racines proches de la base du tronc.

Nous prélèverons l’arbre en conservant la plus grande quantité possible de sa terre d’origine.

Nous ferons la caisse en bois à la taille du pin.

Le bois respire et laisse sortir l’excès d’humidité du sol.

Nous planterons les pins dans une caisse en bois et nous ajouterons du gravier fin et de la pomice pour remplir la caisse : les pins apprécient le substrat très drainant.

Pendant quelques semaines, nous mouillerons les aiguilles sans mouiller la terre : nous arroserons uniquement lorsque le substrat commence à sécher. Nous placerons les pins dans un endroit protégé du vent.

Ceci est un petit extrait de l’article publié dans un ancien numéro de la revue Bonsaï Sekai qui nous expliquait la façon de former les Pinus thunbergii prélevés. La forme de ce pin qui grandit dans les champs ressemble extraordinairement à celles des nôtres et les problèmes qu’ils posaient étaient presque identiques. Cela nous assurait que nous allions dans le bon chemin.

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Tête.

Auto-greffe de branches.

3ª branche

2ª branche 1ª branche

Nous plierons les branches pour les rapprocher du tronc.

Nous grefferons les bouts de ces branches.

Après avoir attaché les branches pour les rapprocher des points à greffer.

Nous plierons soigneusement chaque branche : si nous abîmons les branches, la circulation de sève diminuera et le résultat ne sera pas bon.

Avec le temps, nous couperons les vieilles branches et nous commencerons la formation de l’arbre avec les pousses greffées sur le tronc.

Après avoir greffé, nous attacherons bien les épis pour qu’ils restent joints au tronc.

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Auto-greffe de pin d’Alep en 2002

Insertion de l’épi dans une fente du tronc : comme l’épi continue d’être alimenté par la branche, cette greffe prend très facilement.

Section de l’épi Cambium.

Deuxième coupe

Ce côté de la greffe Première pénétrera coupe dans la fente de la branche Cambium. porteuse.

Cette technique de greffe est facile et donne presque toujours de bons résultats.

Il faut juste bien ajuster les coupes pour que la greffe ne se remarque pas par la suite.

Pour que la greffe saisisse bien, il est nécessaire de l’attacher avec force.

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Un point essentiel pour le bon résultat des greffes est d’utiliser un couteau extrêmement aiguisé.

Ainsi, les coupes s’ajustent bien et les greffes prennent rapidement.

Au bout de quelques mois, lorsque nous pensons que la greffe est déjà prise, nous couperons une partie de l’écorce de la branche qui nourrit l’épi.

Si l’épi continue de grandir avec force, au bout de quelques semaines, nous couperons un peu plus d’écorce.

Finalement, nous finirons en coupant la branche qui alimentait l’épi.

Nous détacherons le ruban et nous fixerons la greffe avec des tours de ligature pour l’assurer.

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Evolution de la greffe pendant 13 ans

La greffe de ce pin a été réalisée le 11 avril 2002.

Nous voyons que l’épi a deux extrémités : une grandira librement pour épaissir la base de la nouvelle branche et l’autre sera celle avec laquelle nous formerons réellement la branche.

Après avoir greffé, nous avons laissé pousser les branches avec force.

Au fil des ans, la branche greffée acquiert une épaisseur comparable à celle du tronc sur lequel elle a été greffée.

Même l’écorce commence à se lézarder.

Les nouvelles branches commenceront bientôt à être dans leur position et la formation de l’arbre avance rapidement.

Nous aurions pu travailler plus rapidement mais le résultat n’aurait peut-être pas été aussi parfait.

Si nous nous étions hâtés, nous le regretterions maintenant.

Durant ces années, nous avons beaucoup profité de l’évolution de ce pin greffé.

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Ceci était l’état de l’arbre le 6 octobre 2005. Trois ans après, la nouvelle branche avait grandi avec une force extraordinaire.

État de la branche greffée le 15 novembre 2005.

La partie greffée est en rouge.

18 juin 2015. La partie greffée est en rouge.

Avec le passage des années, il est difficile de deviner que cette branche a été greffée.

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Pin d’Alep greffé en 2002

17 novembre 2014.

En décembre 2014 nous avons reçu le numéro spécial de Bonsaï Sekai dédié aux Pinus densiflora cultivés au japon. Nous avons été impressionnés en comparant nos pins d’Alep avec les pins japonais : leurs formes sont presque identiques, leur écorce est très semblable, leur façon de bourgeonner est similaire et la façon de les travailler est presque la même.

Sur les photos de cette page, nous voyons l’état du pin greffé dont le travail a été expliqué dans les pages précédentes juste après le second bourgeonnement, après avoir réalisé le pincement des pousses (mekiri) à la fin du mois de mai.

Nous devons pincer ces pins avant ceux qui le font au Japon car lorsque la chaleur intense du mois de juillet arrive, leur croissance se réduit.

Pinus halepensis, 62 cm. 19 juin 2015.

Deuxième bourgeonnement, après avoir coupé les pousses à la fin du mois de mai.

Il manque encore deux ans pour effectuer le travail des branches.

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Pinus densiflora

20 août 2011.

13 juillet 2012.

Pinus densiflora, 66 cm. Gotoo Shiguemi. 11 octobre 2014.

La ressemblance de ce pin avec celui de la page précédente est surprenante.

Les travaux se sont déroulés en résolvant les problèmes de façon semblable.

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