Revue bimestrielle agréée par la FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BONSAÏ
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Calendrier des travaux
Dessin Thierry FONT
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Directeur de la publication : Josep M. Miquel josepmaria@francebonsai.com Traductions :
Revue bimestrielle agréée par la FÉDÉRATION FRANÇAISE DE BONSAÏ
Momoyo Nishiyama Julie LECOMTE Relecture : Michel Augeix Pages FFB : Ketty ANDRE Conception Artistique : Lo rat penat
Administration : George Fontanet
Siège Social : Jardin Press Esturió, 8 43880 COMA-RUGA PARK Espagne
Publicité, abonnements et commandes : Jardin PRESS S.L. Ctra. N-340 Km. 1093 43894 Camarles Tarragona - Espagne 06 13 15 16 19 info@jardinpress.com
Voila un nouveau numéro de la revue : le numéro 100…
100
…100 numéros, 6 par an, plus de 16 années avec France bonsaï. Pas question de regarder en arrière mais il est difficile d’oublier les collaborations avec Michel Sacal, Philippe Mauviet, Claude Grossand et tant d’autres. Quand j’ai enregistré le premier dossier de ce numéro 100, j’ai pensé qu’il devait être différent des autres et décidé de regrouper de très anciens articles parus dans la revue japonaise et de les présenter sous la forme d’un calendrier. Il s’agit de conseils pour les amateurs regroupés mois par mois. J’espère que l’absence de couleur ne vous dérangera pas. À mon sens, elle n’apporterait rien à l’information contenue dans ces pages. C’est surprenant de lire ce qu’on recommandait jadis aux débutants, ce sont des techniques qui paraissent « avancées » chez nous mais c’est la base confirmée du travail des bonsaï. Par exemple, vous trouverez les trois saisons pendant lesquelles on rempote les arbres au Japon. Bien sûr, il faut adapter tous ces conseils aux conditions climatiques de nos régions mais aussi à la capacité de chacun à intervenir. Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous rempotons effectivement tous les arbres durant ces trois saisons de l’année dans la grande serre de Mistral où je travaille et que ça marche assez bien. Dans ce numéro on présente l’exemple du rempotage d’un pin mais nous faisons de même avec pommiers, oliviers, grenadiers, etc. Ce n’est pas une obligation de le faire pour les amateurs mais c’est bien de savoir qu’on peut le faire. Il peut s’agir d’augmenter la vigueur d’un arbre faible ou bien de remplacer une terre qui ne draine pas assez. J’ai commencé le calendrier par le mois de décembre. Il y a une raison à cela : les premiers travaux de la saison se préparent à la tombée des feuilles. Certains d’entre vous qui habitez dans le nord, là où la saison active des arbres est très courte, vous devrez avancer certains travaux comme l’éclaircissage des branches fines et retarder ou ne pas en faire d’autres comme le rempotage d’automne. Ce numéro ne prétend pas être un guide à suivre à la lettre mais de proposer des possibilités avérées de travail. Au nom de l’équipe qui travaille et de ceux qui ont travaillé dans France bonsaï, nous voulons particulièrement remercier le soutien de nos lecteurs qui a rendu possible ce centième numéro.
© Jardin Press Sous licence de : Bonsai Sekai Tokyo - Japon
Bonne lecture à tous. Josep-Maria Miquel Rigual
Imprimée par : Jordi Dassoy - impressor ESPAGNE ISSN : 1169-4688 Numéro de Commission Paritaire :
0917 U 87109 Tous droits réservés. (Loi du 11/03/1957)
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Calendrier des travaux Décembre ................................................ 4 Janvier ...................................................... 13 Février ...................................................... 18 Mars .......................................................... 26 Avril .......................................................... 35 Mai ............................................................ 38 Juin ............................................................ 42 Juillet ......................................................... 54 Août ........................................................... 63 Septembre ............................................. 70 Octobre .................................................... 77 Novembre ............................................... 80
Kanuma.
Pouzzolane ou Pomice.
Akadama. Tamis.
Mousse.
Vermiculite.
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Décembre
Aspect d’un orme pendant la période de croissance.
Aspect juste après la chute des feuilles.
Éclaircir les branches fines des arbres à feuilles caduques à la tombée des feuilles
Parmi les arbres à feuilles caduques, les branches inutiles des ormes sont unes des plus laides. Sur tous les arbres à feuilles caduques on trouve de nombreuses branches inutiles qu’il faut corriger. Le meilleur moment pour les corriger est juste après la chute des feuilles ; en les éliminant à ce moment, nous fortifions les autres branches et nous évitons ainsi que pendant tout l’hiver quelques jolies pointes sèchent. Mais si nous devons couper une grosse branche, nous attendrons la fin de l’hiver, lorsque les arbres sont sur le point de se réveiller. Nous éviterons ainsi que les blessures sèchent. Pendant la période de croissance, les feuilles sont très denses et il est difficile de voir l’état des branches intérieures. Plus la ramure est épaisse, plus il nous sera difficile de voir les branches intérieures. Si nous gardons les branches inutiles pendant plus d’un an, les arbres deviendront désordonnés.
Les feuilles nous empêchent de voir les branches intérieures de l’arbre. Lorsqu’elles tombent, nous pouvons voir l’aspect de l’arbre et il est facile de distinguer les branches inutiles. Nous savons tous que la période pendant laquelle nous voyons le mieux la structure des arbres à feuilles caduques est lorsqu’ils sont sans feuille. Il est très fréquent que les jolies branches fines perdent leur force face à la poussée des branches fortes et longues et terminent par sécher. Les arbres à feuilles caduques se désordonnent facilement, par conséquent, il est nécessaire de corriger les branches inutiles juste après la chute des feuilles. Normalement, les amateurs coupent les branches inutiles lorsqu’ils les voient pendant la période de croissance, mais lorsque l’arbre est sans feuilles, ils se rendent compte qu’il y a beaucoup plus de branches inutiles qu’ils pensaient.
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Décembre Sur le dessin suivant, nous voyons le détail de l’état des branches. Normalement, pendant la période de croissance, nous avons déjà corrigé plusieurs branches mal situées mais il y en a encore beaucoup. Si nous les laissons jusqu’au prochain bourgeonnement, elles deviendront plus fortes et elles formeront des bourgeons forts pendant l’hiver. En revanche, les branches déjà faibles s’affaibliront davantage. Il faut donc les couper juste après la chute des feuilles.
Branches longues.
Partie des branches marquée par un cercle sur l’arbre dessiné page précédente. Petites branches inutiles.
Nous coupons d’abord les branches trop longues et fortes qui mettent les autres en danger car elles absorbent leur force. Cela est prioritaire même si nous laissons quelques branches faibles à éclaircir plus tard par manque de temps, cela ne serait pas un problème, car celles-ci n’absorbent pas autant la force des autres. Ensuite, nous couperons les branches mal situées plus petites et faibles. Le point important de ce travail n’est pas de regarder les arbres seulement d’un même côté : pour bien tailler, nous devons tourner le pot et observer les branches sous tous les angles. Enfin, bien que les branches soient vieilles, si elles sont emmêlées, nous les éclaircirons également. Rappelez-vous toujours que nous parlons d’éclaircir les branches fines des bonsaï formés. Si nous devons tailler des grosses branches, nous attendrons de le faire à la fin de l’hiver pour ne pas laisser de grandes blessures exposées au froid pendant tout l’hiver. Une chose est d’équilibrer la force des branches par la taille des branches fines, une autre très distincte est la taille de formation au cours de laquelle nous coupons souvent des grosses branches.
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Aspect après avoir éliminé les branches inutiles.
Corriger les bourgeons mal situés des arbres à feuilles caduques Carpinus
Les arbres à feuilles caduques, ormes, charmes, hêtres... etc. forment de nombreux bourgeons mal situés à l’intérieur des branches, surtout si nous fertilisons trop ou si les feuilles brûlent en été.. Lorsque les branches sont couvertes de feuilles, nous ne voyons pas ces bourgeons. Juste après la chute des feuilles, lorsque les arbres sont dénudés, nous pouvons les voir facilement et nous les supprimerons pour que la nutrition de l’arbre se dirige vers les bourgeons bien situés. Les arbres veulent toujours grandir le plus possible, et ils dirigent leur force aux branches les plus fortes, abandonnant les branches faibles que nous trouverons sèches au printemps. Pour eux, renouveler leurs branches est une façon de survivre,et ils ont tendance à nourrir plus les branches jeunes que les branches âgées. Mais lorsque nous formons un bonsaï, nous souhaitons que sa ramification soit fine et paraisse âgée, c’est pourquoi nous devons corriger les jeunes branches mal situées. Les bourgeons mal situés sortent presque toujours près de l’endroit où nous avons coupé une grosse branche ou à la base des vieilles branches. Nous trouvons aussi de nombreuses branches trop fortes sur l’apex de l’arbre en raison de la force de cette partie. Sur les pommiers ou les pruniers on trouve également des nouvelles pousses mal situées, mais sur ces derniers, nous devons en plus prendre en compte les bourgeons à fleurs avant de tailler. 5
Janvier Pour arrêter la perte de sève, nous sortons l’arbre du pot juste après avoir taillé et nous coupons les racines qui se trouvent sur les côtés du pot. La quantité de racines que nous devons couper dépendra toujours de la force de chaque arbre, mais la normale est de couper les racines des côtés au moins à 6 endroits différents. Il n’est pas nécessaire que les coupes soient profondes car la plupart des racines fortes tournent par l’extérieur de la terre, à côté du bord du pot. Une autre option, sûrement meilleure, est de rempoter l’arbre en coupant les racines longues. N’importe lequel de ces deux systèmes arrête presque immédiatement la perte de sève.
Vue supérieure de l’arbre du dessin antérieur. Endroits où nous coupons les racines : si l’arbre est jeune et fort, nous couperons le bord du pot à environ 6 endroits. Il ne sera pas nécessaire que les coupes soient plus profondes que 1 ou 1,5 cm. Base du tronc.
Endroits où nous avons réalisé les coupes.
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Sur ce dessin, nous coupons les racines avec un couteau à greffer mais il est possible d’utiliser n’importe quel type de couteau, même de cuisine, à condition qu’il coupe bien.
Ceci est un exemple du contenu que vous pouvez trouver au numéro 100 de la revue Ciseaux fins.
Arranger les branches qui dépassent du profil
Petite pelle.
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Couper les branches longues des pins
Désinfection en hiver
Janvier
Lorsque les arbres sont forts, nous trouvons des pousses longues sur l’apex ou les extrémités des branches. Nous éliminerons ces pousses en les coupant depuis la base pour équilibrer la force des branches.
Les pousses dans les cercles sont celles qui se sont allongées en automne.
Branches longues d’un genévrier
Baguettes en bambou.
Lorsque les arbres entrent en repos, ils sont peu affectés par les maladies ou les insectes. Mais sur les arbres à feuilles persistantes, il reste des cochenilles et des œufs d’insectes à la base des pousses. Sur les caduques, les cochenilles restent cachées dans l’écorce et à la base des branches. Aussi, de décembre à février, il est très important de traiter les arbres avec une huile d’hiver ou du polysulfure de chaux. Ce produit est très ancien, son utilisation est traditionnelle.
Protection contre le froid
Sur l’apex et les extrémités des branches, nous trouvons des pousses qui ont grandi avec force. Ces pousses sont plus longues que les autres. Sur le dessin, les pousses signalées par les cercles sont celles que nous couperons.
Grilles pour couvrir les trous des pots.
Si nous vivons dans une région très froide, il faudra protéger les bonsaï sensibles au gel dans une serre.
Pendant le jour, nous allons ouvrir le côté de la serre et les portes pour éviter que la température monte trop.
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Calendrier des travaux
Il fonctionne très bien comme insecticide et fongicide de contact et il est toujours plus efficace que de nombreux produits nouveaux. Si nous traitons les arbres en hiver avec du polysulfure, très peu d’insectes sortiront au moment du bourgeonnement. C’est un des traitements les moins risqués car les arbres sont en repos et ils sont plus faciles à traiter. C’est important pour maintenir la santé de nos arbres.
Palette.
Pinces concaves. Tuyau d’arrosage.
Fil à ligaturer.
Pinces. Pâte cicatrisante
Sur le dessin, nous voyons un genévrier, mais il se passe la même chose sur tous les conifères Des longues pousses sortent sur les arbres à feuilles caduques. Par conséquent, ce travail doit se faire sur tous les bonsaï. Dans le cas des arbres à feuilles caduques, nous n’éclaircissons pas trop non plus pour qu’il n’y ait pas trop d’endroits sans feuille.
Arrosoir.
La nuit, nous protégerons les bonsaï en fermant bien la serre.
Si nous avons prévu d’exposer un arbre, nous couperons un peu les branches trop longues ou trop épaisses. L’éclaircissement des branches fines est toujours indispensable, faute de quoi l’équilibre de l’arbre sera rompu.
Tour à vis. Brosse.
Si nous coupons ces pousses à la base, avec des ciseaux pointus, le travail ne se remarquera pas.
Éclaircir les branches
Petit balai.
Nous éclaircissons les branches fines sur les parties trop denses. Attention ! Si nous éclaircissons trop, l’arbre perdra sa force. Nous devons travailler avec précaution.
Nous couperons ces pousses fortes à la base : nous couperons de la même façon sur tous les conifères.
Gouge.
Dans la forêt, les racines sont protégées contre les froids dans la profondeur de la terre. Mais dans des petits pots la terre gèle, et les racines des bonsaï ne peuvent plus capter l’eau. En hiver, nous protégerons les arbres dans une serre, s’ils sont sensibles au froid, ou quand la gelée dure plusieurs jours, et que la terre des pots ne dégèle pas.
Couteaux.
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Coupe fil.
Ciseaux polyvalents.
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Dessin Thierry FONT
Avant de traiter avec du polysulfure, nous couvrirons les pots avec du papier journal.
Au dessus du plastique, nous plaçons une toile d’ombrage, de sorte que la température dans la serre ne monte trop Mais il ne faut jamais trop protéger les bonsaï. Laissez les prendre le froid avant de les mettre en serre. Nous devrons empêcher les températures de la serre de s’élever trop. Si la température monte, les arbres risquent de bourgeonner trop tôt.
Nous couperons l’angle d’une page de journal pliée en deux pour qu’il reste un trou pour faire passer le tronc. Nous ouvrons le journal et nous couperons depuis un côté jusqu’au trou.
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Février
Janvier
Branches qui tournent et qui passent par devant le tronc. Nous les coupons ou ligaturons pour corriger leur direction.
Février
Éclaircir les branches fines
Lorsque les débutants souhaitent tailler, il est normal qu’ils ne sachent à quel endroit couper. Pour bien tailler, avoir de l’expérience est indispensable. Mais cela peut être d’une grande aide de savoir distinguer les branches laides ou inutiles que nous ne souhaitons normalement pas sur nos bonsaï. Nous considérons comme vilaine une branche qui abîme la beauté d’un arbre formé. Mais malgré tout, parfois, pour différentes raisons, pour la formation d’un arbre de haut niveau, certaines de ces « vilaines » branches sont gardées.
Branches qui sont normalement considérées comme laides
Nous traiterons tout l’arbre en le mouillant avec une solution de polysulfure. Pour cela, nous utiliserons un pulvérisateur. L’idéal est de traiter le matin d’un jour ensoleillé et aéré. Ainsi, l’après-midi, l’arbre sera déjà sec. Lorsque le papier journal est sec, c’est un signe que nous pouvons l’enlever. Nous placerons à nouveau l’arbre sur l’étagère sur laquelle nous avons prévu qu’il passe l’hiver.
Nous éviterons que les branches s’ouvrent de trois en trois ; dans ces cas, nous en éliminerons une.
Technique basique de ligature
Si la branche est trop longue, on la coupera à cet endroit.
Lorsque le papier est bien placé, nous le fixerons simplement avec une pince à linge.
Branches qui sortent toutes à la même hauteur du tronc, comme les roues d’une charrette. Cela arrive fréquemment sur les pins et les azalées. Si nous les laissons, le tronc grossira en formant une vilaine bosse. Nous laisserons celle qui est le mieux située et nous couperons les autres (parfois, si nous les coupons toutes en même temps, elles laisseront des grandes blessures ou affaibliront l’arbre ; dans ce cas, nous les couperons branche par branche pendant deux ou trois ans).
Aspect de l’extrémité d’une branche de pin après avoir taillé.
Les branches qui se croisent sont également très laides, nous éliminerons donc une des deux ou nous la corrigerons avec du fil de ligature.
Nous levons l’extrémité des branches avec un fil fin, jusqu’à la base des premières feuilles.
Les branches qui sortent vers la face depuis la partie inférieure du tronc sont également laides. En revanche, les branches qui sortent vers la face depuis la partie supérieure de l’arbre, nous pouvons les laisser comme des petites branches courtes, ce qui peut être intéressant ou même nécessaire.
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Si les tours du fil sont trop proches, comme sur un ressort, la ligature n’aura pas de force pour plier le tronc, bien que le fil soit de la grosseur adéquate.
Pour que les branches soient jolies, les extrémités doivent se lever. Nous pouvons obtenir cela avec une fine ligature. Avec le temps, les arbres le feront d’euxmêmes, cette technique est importante pour ceux qui sont pressés ou pour présenter un arbre à une exposition, mais elle n’est pas si nécessaire si nous travaillons à long terme, en pensant au futur de l’arbre.
Si les branches sont plus grosses, pour les descendre nous fixerons bien la ligature au tronc et nous la passerons par la partie supérieure de la branche. Nous pouvons également fixer la ligature avec un tendeur fixé à une branche inférieure pour pouvoir maintenir plus facilement la branche ligaturée dans la position que nous souhaitons. Ainsi, il ne sera pas nécessaire d’utiliser des fils de ligature trop gros et nous éviterons les effets du vent.
Pour que le tendeur n’abîme pas l’écorce de la branche, nous pouvons la protéger avec des morceaux de caoutchouc.
Si nous ne pouvons pas plier les branches seulement avec la ligature, nous les plierons à l’aide de tendeurs. Nous descendons petit à petit la branche jusqu’à ce qu’elle soit en position et nous la fixons avec un tendeur fait avec un fil de cuivre fin. Lorsque nous lâcherons le tendeur, la branche retournera légèrement vers sa position antérieure, par conséquent, nous la baisserons un peu plus pour qu’elle reste exactement à l’endroit souhaité lorsque nous ôterons le tendeur. Souvent, nous ne pouvons pas baisser la branche en une seule fois autant que nous le souhaitons ; dans ce cas, nous la baisserons un peu à chaque fois pendant plusieurs mois. Ainsi, nous réussirons à la baisser jusqu’à l’endroit souhaité sans qu’elle casse.
Il semble idéal de ligaturer avec un angle de 45º. Si nous le faisons, la longueur de la ligature dont nous avons besoin pour ligaturer une branche est approximativement d’une fois et demie la longueur de la branche ou du tronc que nous souhaitons ligaturer.
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Courbe de la partie supérieure du tronc.
Si les branches sont fines, nous pouvons aussi fixer la ligature de la façon indiquée sur le dessin.
Si nous ne pouvons pas plier une partie de la branche avec une seule ligature, nous placerons une deuxième ligature en parallèle à la première, en l’ajustant bien à celle-ci.
Lever les extrémités des branches
Le polysulfure est un liquide malodorant mais nous pouvons également le trouver en poudre. Autant l’un que l’autre ont la même efficacité. Normalement, en hiver, pour traiter les arbres, nous utiliserons une solution de 5 à 10 fois plus d’eau que de polysulfure. Pendant la période de croissance, nous pouvons également traiter les arbres avec du polysulfure mais beaucoup plus dilué : une part de polysulfure pour 400 ou 500 d’eau. Lorsque les arbres sont en repos, les parties vivantes sont durcies, c’est pourquoi le polysulfure peut s’appliquer beaucoup plus concentré sans risque pour les arbres.
Ligature pour une seule branche.
Parfois, deux branches se superposent à la recherche d’un même espace. Cela ne sera pas une mauvaise idée d’éliminer ou de réduire largement une d’entre elles.
Les branches qui sortent à l’intérieur des courbes du tronc peuvent arriver à créer des problèmes car elles réduisent les courbes.
Lorsque nous formons un arbre en style moyogui (vertical informel), l’apex de l’arbre reste très joli s’il tombe à la verticale de la base.
Lorsque les branches sont encore fines, nous pouvons facilement les plier avec le fil.
L’idéal est de ligaturer deux branches avec le même fil comme le montre ce dessin. Même en sautant une branche, nous pouvons le fixer parfaitement au tronc pour que nous puissions plier les branches depuis la base.
Conseils pour bien ligaturer les branches.
Façon de ligaturer. Pour que la ligature s’adapte bien à un tronc ou à une branche, nous la fixons avec le pouce de la main gauche et nous plaçons les tours en tournant la main droite. Nous ajusterons bien le fil à la base des branches, sans trop serrer pour ne pas les abîmer.
Nous couperons également les branches qui sortent vers le haut ou vers le bas.
Deux branches qui sortent à la même hauteur du tronc : avec le temps, elles feront que le tronc grossisse de façon vilaine. Nous couperons une des deux. Pour que le polysulfure n’arrive pas sur le sol, il faut bien fermer le journal.
Si nous passons bien le fil en pensant aux parties où nous souhaitons plier les branches, nous réussirons facilement et avec moins de risque. Parfois, cela peut nous obliger à ne pas ligaturer toujours dans un angle de 45º, comme il semblerait correct. Nous devons adapter la ligature à la forme de la branche et non la branche à la ligature.
La grosseur du fil dépend de la grosseur du tronc ou de la branche, mais pour les débutants, il est préférable d’utiliser un fil un peu plus gros que la normale.
Lorsque nous plaçons le fil de ligature dans la terre pour commencer à ligaturer un tronc, nous enfoncerons l’extrémité du fil jusqu’à un coin du pot. Ainsi, il se fixera mieux.
Nous plaçons le tronc dans le trou du centre du papier et nous joignons les bords. Nous mettrons une couche d’au moins deux feuilles de papier journal.
Formation de la structure de base d’un arbre (un pin)
Février
Si nous forçons trop la ligature, parfois en pliant, la branche peut se rompre entre deux tours du fil.
Souvent, après avoir terminé la taille, nous ligaturons les branches pour corriger leur position. Normalement, pour ligaturer des bonsaï, nous utilisons du fil de cuivre recuit, mais pour les débutants, il est plus facile de ligaturer avec du fil d’aluminium recouvert d’une couche de couleur marron.
Technique basique de taille de formation. Taille des extrémités des branches d’un pin.
Cette branche est baissée avec le fil et un tendeur. Le plus important pour bien mettre en place un tendeur est de le placer sur le point exact pour qu’il plie bien la branche. Pour le vérifier, avant de mettre en place le tendeur, nous descendrons la branche en la serrant avec les doigts ; nous essaierons à plusieurs endroits jusqu’à trouver le meilleur point pour fixer le tendeur.
Nous pouvons également mettre en place deux tendeurs sur une même branche pour la plier de façon plus jolie. Naturellement, pour que le tendeur n’abîme pas l’écorce de la branche, nous la protégerons avec un morceau de caoutchouc.
Nous fixons un fil de fer au trou du pot pour avoir un point d’appui des tendeurs.
Pour créer un bon point d’appui pour un tendeur, une façon pratique est de passer un fil de ligature plié en faisant des tours autour au pot. Ainsi, nous obtiendrons le point d’appui du tendeur à l’endroit idéal.
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Comment couper les grosses branches des conifères
Mars
Après avoir taillé.
Presque tous les arbres à feuilles caduques réagissent de la même manière à la taille mais les pins laissent couler de la résine par les blessures, ce qui les aide à les fermer. Cependant, si la coupe est très grande, le mieux sera de la protéger avec du mastic cicatrisant. Nous pouvons également laisser des branches sèches en les pelant pour donner l’impression qu’elles aient séchées de façon naturelle. En bonsaï, ces branches portent le nom de « jin ». Sur les conifères, il faut bien réfléchir à ce que nous ferons avec une branche avant de la couper.
Mars
Méthode de rempotage d’un pin adulte
La structure basique de l’arbre est terminée. A partir de ce moment nous commencerons à former les nouvelles branches.
Mars
Vue supérieure de la terre. Nous laissons la terre de la partie dessinée par des points.
Nous sortirons la terre du côté extérieur de la zone signalée par des points (nous sommes en train de travailler un vieux bonsaï).
Ceci est la partie de terre que nous laissons.
Baguettes de bambou. Pour peigner les racines, nous utilisons des bâtons de bambou ou de bois.
Dessin de la distribution de la force de chaque partie de l’arbre. Pour tous les arbres aussi bien ceux à tronc droit que ceux à tronc sinueux, la force peut se diviser en trois parties : l’apex est la partie la plus forte. La partie centrale de l’arbre a une force « moyenne ». La partie inférieure est presque toujours la plus faible. On constate le même phénomène sur chaque branche : les extrémités sont plus fortes que les parties intérieures.
Pincement au printemps
Couper les racines après les avoir peignées. Nous commençons par couper les racines des côtés et nous terminons en coupant celles du fond. Si sur les côtés nous coupons quelques quelques quartiers nous le ferons toujours entre les grosses racines.
Tronc.
Pour éviter que la résine coule sans cesse par la blessure, nous la fermerons avec un peu de boue ou du mastic spécial pour conifères, jusqu’à boucher les canaux par lesquels coule la résine. Ensuite, nous pourrons mettre du mastic cicatrisant en tube en couvrant la blessure un peu plus au-delà des bords. Par la suite, nous laisserons le mastic jusqu’à ce qu’il tombe tout seul, sauf si la cicatrice ne se forme pas bien, nous enlèverons le mastic et nous en mettrons un autre.
Avril
Il est commode de démêler les racines sur un tour.
Nous taillerons toujours les racines avec des ciseaux bien aiguisés ; n’utilisons pas de ciseaux ébréchés.
Normalement, la force de chaque branche est en relation avec la partie du tronc d’où elle sort. Là où n’arrive pas le soleil par exemple, les petites branches intérieures, nous trouvons les plus faibles.
Sortir l’arbre du pot.
Lorsque nous taillons des branches aussi grosses, c’est le bon moment pour rempoter l’arbre. Lors des rempotages de formation, il est très important de baisser le niveau du sol. Ainsi, nous commencerons à augmenter la dimension du nebari. Petit à petit, à chaque rempotage, nous découvrirons un peu la base des bonsaï.
Après avoir peigné les racines.
En découvrant le nebari de l’arbre, nous couperons également les racines trop hautes.
Lorsque nous coupons une grosse branche, le plus sûr est de protéger la coupure avec du mastic cicatrisant.
Ce dessin pourrait correspondre à un arbre de 80 ou 100 ans.
Le mastic cicatrisant spécial conifères, est vendu dans les magasins spécialisés de bonsaï.
Si la blessure n’est pas très grande (de la taille d’un doigt), il ne sera pas nécessaire de mettre du mastic cicatrisant ; elle se fermera toute seule. Sauf si le bonsaï est de petite taille ou s’il est vieux, dans ces cas, nous fermerons même les petites blessures.
Dans le processus d’entretien de la forme d’un arbre ainsi que dans le processus de formation, la sélection des pousses, le pincement, la ligature, les tailles, les effeuillages et les rempotages sont des techniques nécessaires. N’oublions pas qu’avant tout, nous devons bien cultiver les arbres, sinon nous ne pourrons pas faire correctement tous ces travaux. Toutes sont nécessaires pour former un bon bonsaï, mais si une seule de ces techniques est ratée, nous ne réussirons pas. On ne peut pas comprendre comment se fait un bonsaï en étudiant chaque travail séparément car ils sont tous en relation : par exemple, un arbre mal cultivé ou mal taillé ne peut pas être corrigé simplement en le ligaturant. Sachant cela, nous avons essayé de parler uniquement des pincements de printemps. L’arbre dessiné représente un Pinus thunbergii à moitié formé, mais dans le fond, le travail des arbres à feuilles caduques serait très similaire.
Niveau du sol après rempotage.
Lorsque les arbres sont vieux et sont bien travaillés, les racines sont fines et denses. Nous ne trouvons presque pas de racines fortes et longues. Lorsque nous coupons les branches fortes nous couperons également les longues racines.
Lorsqu’un arbre est vieux et bien formé, nous enlevons seulement 1/3 de l’ancienne terre. Sur les arbres jeunes, nous pouvons enlever jusqu’aux 2/3 de la vieille terre. Après avoir ôté la terre, nous enlèverons également la terre du centre jusqu’à arriver à la base du tronc et nous couperons sur les bords des renfoncements en forme de quartiers pour que la vieille terre s’adapte mieux à la nouvelle.
Dans le fond de la terre on trouve presque toutes les racines actives.
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Nou no s so atte us pe rton seul ntio igno s l’a qu em n ! N ns le rbre prine no ent la ous s ra du po tem us pe moi peig cine t et ps. igne tié nero s, m rio des ns ais ns raci au ne s
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Mai
Pollinisation des arbres fruitiers B. Pousses des parties de force moyenne.
Mi mai, les pousses fortes auront grandi de 8 à 10 cm. Normalement, ces pousses sortent vers le haut. Si nous ligaturons pour les mettre en position horizontale ou légèrement vers le bas, nous freinerons leur croissance, ce qui favorisera la formation de bourgeons à fleurs. Mais ce travail doit être réalisé mi mai, juste avant que les nouvelles branches ne mûrissent. Cette technique peut également s’utiliser sur les pommiers, les pseudocydonia, etc., en général chez toutes les rosacées.
Nous pouvons également garder les fleurs en les séchant dans un récipient fermé avec l’aide d’un gel séchant.
Juin
Mayo
Lorsque les pousses ont 3 ou 4 feuilles, nous coupons les pointes ou nous les cassons avec les doigts.
Ju
in
Pour ce travail, il est préférable d’utiliser du fil d’aluminium plutôt que de cuivre.
Si nous ligaturons en appuyant le fil à l’écorce comme nous le faisons sur les branches normales, la ligature laissera de vilaines marques car la croissance des jeunes branches est très rapide.
Nous ligaturerons des branches nouvelles avec l’écorce molle : il ne faut pas serrer la ligature à l’écorce.
Avant de ligaturer. Depuis la base des feuilles un second bourgeonnement sortira en quelques jours.
La période adéquate pour polliniser est lorsque commence à sortir un liquide visqueux sur la pointe du pistil. Nous prenons le pollen que nous avions gardé avec le bout d’un coton tige et nous le passons sur la fleur.
Les pousses de l’apex sont les plus fortes. Nous rompons la chandelle centrale en laissant seulement un morceau et nous éliminerons les pousses latérales en en laissant seulement une à laquelle nous rompons la pointe. Mais sur l’extrémité des branches que nous souhaitons laisser grandir, nous ne coupons pas la chandelle forte et nous laissons également une des pousses latérales.
Le pollen sort des pointes des étamines. Les étamines de presque toutes les espèces s’ouvrent généralement quelques jours après la fleur. Normalement, le travail de pollinisation se réalise le matin. Il y a de nombreuses espèces chez lesquelles la pollinisation artificielle est intéressante.
Nou tour s co pe ne uper moi u cellent su ons r le le ns 1/3 s du s cô s raci de fond tés nes la te . N du qu rre. ous pot i lais et un sero ns
Nous plierons avec beaucoup de précaution car la base des nouvelles branches est très fragile.
Sur l’apex ou sur les extrémités des branches, les pousses grandissent très rapidement. Si les pousses ont plus de 10 cm., nous couperons en laissant une paire de bourgeons.
Façon de ramifier par pincements
Nous fixerons en premier la ligature aux vieilles branches et ensuite, nous continuerons avec les nouvelles. Nous allons travailler avec précaution pour ne pas appuyer sur les feuilles et les pétioles.
Cette méthode s’applique sur les arbres à partir de la moitié de leur formation, au mois de mai : lorsque les pousses grandissent plus de 10 cm., nous les coupons en laissant une paire de feuilles près de la base. Ainsi, le second bourgeonnement sort très rapidement et il a encore le temps de former des bourgeons à fleurs. Cette technique peut s’appliquer sur les arbres jeunes mais les branches ainsi formées ont tendance à se lever, c’est pourquoi il sera nécessaire de les baisser avec un tendeur. Ainsi, les branches des Prunus pourront se former de façon très naturelle.
A la fin du printemps, les pousses des pins arrêtent leur croissance. A cette période, les nouvelles aiguilles n’ont pas encore fini de s’ouvrir. Le bon moment pour rempoter cette espèce de pin est lorsque les aiguilles des nouvelles pousses sont dans cet état.
Nous laisserons grandir le second bourgeonnement après le pincement. Lorsque les arbres sont déjà formés, le second bourgeonnement pousse plus lentement. Sur le dessin, nous voyons l’aspect un mois le pincement.
Les aiguilles de l’année précédente sont complètement ouvertes.
Où allons-nous couper? Sur les pousses des parties moyennes, nous couperons la chandelle centrale sur la moitié (ou nous couperons sa pointe) et nous laisserons grandir également une des pousses latérales, sans la tailler. Si nous souhaitons qu’une branche grandisse, nous laissons grandir la chandelle la plus forte ainsi qu’une des pousses latérales.
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Les nouvelles aiguilles sont à moitié ouvertes.
Descendre les nouvelles branches en utilisant un tendeur.
Lorsque la pollinisation est réussie, cette partie se gonfle donnant naissance aux fruits.
C’est une façon de baisser les branches sans les ligaturer complètement : nous utilisons une partie de la ligature comme tendeur.
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Un nouveau bourgeonnement sortira : si ce travail est effectué sur un arbre qui ne fleurit pas comme un orme, nous pouvons continuer en pinçant tant que la vigueur de l’arbre le permet. De toute façon, nous laisserons reposer les arbres pendant les périodes de forte chaleur de l’été.
Lorsque les secondes pousses grandissent ainsi, nous les coupons par ici.
En premier, nous fixons la ligature à la vieille branche, nous plions la jeune branche en l’inclinant vers le bas et nous terminons de ligaturer un peu vers l’extrémité.
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Juin
Arroser lorsqu’il pleut
Juin
Différentes façons de marcotter
Juin
Marcotter
Lorsqu’il pleut un peu, nous pensons à tord qu’il n’est pas nécessaire d’arroser. Lorsque la pluie est très fine, elle mouille uniquement la surface de la terre, mais la terre du fond du pot continue de sécher. Au printemps, les arbres grandissent et consomment rapidement l’eau de l’intérieur des pots. Bien que nos voisins pensent que nous sommes fous, lorsque la pluie est très fine et ne mouille pas bien la terre, nous arroserons avec le tuyau même si nous devons le faire abrité d’un parapluie.
La saison idéale pour marcotter commence en juin car le développement des pousses du printemps se termine et l’arbre semble vouloir se reposer. Les arbres ont accumulé des nutriments dans leurs troncs depuis le printemps mais ils sont actifs et sont capables d’enraciner. C’est pourquoi c’est une bonne période pour marcotter plus facilement. C’est l’occasion de profiter des arbres qui ont beaucoup de défauts ou ceux pour lesquels une branche importante a séché. Normalement, les branches des bonsaï sont formées pendant des années ; en marcottant une partie d’un vieil arbre, nous obtenons un nouvel arbre avec une formation déjà très avancée. Nous pouvons également marcotter des grands arbres pour entamer la formation d’un nouveau bonsaï.
Juin
Juillet
La bonne saison pour couper les nouvelles branches est de mi juin à mi juillet.
La façon la plus utilisée consiste à couper un anneau d’écorce. Nous coupons l’écorce par-dessus et par en dessous en faisant deux coupes profondes qui arrivent jusqu’au bois et nous pelons un anneau d’écorce. La hauteur classique de l’anneau est de 1,5 fois le diamètre du tronc.
Effeuiller L’objectif principal de l’effeuillage est d’augmenter la densité des petites branches mais également d’améliorer la coloration automnale. Cela peut uniquement se faire sur des arbres très forts car sinon, seules les pousses les plus fortes sortiront de nouveau et les branches faibles peuvent sécher. Pour cela, les Acer palmatum peuvent seulement s’effeuiller dans les climats humides et frais où ils vivent bien et toujours à condition qu’ils soient forts. Nous n’effeuillerons jamais un érable qui est faible ou qui vit hors de son climat préféré. La période adéquate pour effeuiller est début juillet. revanche, les zelkova s’effeuillent NouEn généralement plus tard, à la fin du mois d’août, s co la chaleur commence à descendre. lo lorsque
Sur un même arbre, nous pouvons trouver des pousses de force très différente. Dans les régions chaudes, nous pouvons couper toutes les pousses en même temps, mais normalement, nous coupons un peu avant les pousses faibles, et deux semaines après les pousses fortes, et deux semaines plus tard les pousses les plus fortes. Ainsi, nous équilibrons la force des branches.
Nous pouvons marcotter des arbres à feuilles caduques mais également des conifères comme les ifs, cryptomeria, etc.
Marcotte avec ligature. Ce système peut être utilisé sur toutes les espèces mais elle s’utilise beaucoup sur les hêtres et autres arbres à feuilles caduques. Si l’espèce est difficile à enraciner, le mieux est de mettre le fil à deux endroits. Il faut bien serrer le fil jusqu’à ce qu’il se plante profondément dans l’écorce.
Marcotter en décollant des parties d’écorce. Cette façon est utilisée sur les espèces qui émettent difficilement des racines, comme par exemple les pins, les épicéas, les sabines, etc. 3 languettes se lèvent autour du tronc : l’astuce repose sur le fait de peler profondément, arrivant jusqu’au bois.
Nous éclaircissons les pousses inutiles et nous descendons celles qui sont bien situées en les ligaturant. Pour ce travail, nous utiliserons du fil d’aluminium qui est plus doux que le cuivre. Si nous n’avons pas beaucoup d’expérience, nous utiliserons un fil de ligature un peu plus gros que nécessaire.
Façon d’éliminer le surplus d’eau des pots inondés. Parfois, certains pots avec la terre très défaite drainent mal. Pendant les périodes de pluie, ces pots restent inondés et les racines finissent par pourrir. Dans ces cas, nous inclinerons un côté du pot avec une cale en bois. Ainsi, l’eau sortira beaucoup plus rapidement.
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Étui en plastique.
Normalement, nous rompons les chandelles fortes des pins en les pliant avec les doigts. En revanche, nous éclaircissons avec des ciseaux les pousses qui sortent groupées à la base des chandelles.
Nous ne couperons pas les pousses des parties faibles et nous les laisserons grandir librement.
Rempotage d’un pin à cinq aiguilles qui est faible à la fin du printemps
Parfois, les racines sont en mauvais état et les pousses sortent jaunes. Dans ces cas, nous ne pouvons pas attendre jusqu’à l’année suivante pour rempoter : il y a une façon de le faire à la fin du printemps appelée « Mizuguime ».
Cette façon de travailler est très différente du travail des branches par ligature. De cette façon, on forme l’arbre en coupant les pousses. Les branches formées par pincement ont toujours une forme très naturelle. Le défaut du pincement est que la formation est plus lente : il nous faudra plus de temps pour former un arbre par pincements qu’en le ligaturant, mais le résultat final sera beaucoup joli. Nous pouvons pincer jusqu’à fin mai. Nous laisserons ensuite les branches s’aoûter pour la formation des bourgeons à fleurs jusqu’à mi juillet.
Plus une branche est forte, plus nous trouverons de pousses fortes.
Nous pouvons utiliser un petit pinceau mou pour attraper le pollen, mais s’il y en a peu, il sera préférable d’utiliser des baguettes avec du coton sur la pointe ou des pinces.
Le plus intéressant est de polliniser un arbre avec la fleur d’un autre, comme cela se passe dans la nature. La meilleure saison pour prendre les fleurs est juste après la floraison. Nous garderons les fleurs dans un récipient hermétique. Les fleurs des pommiers, pruniers, cerisiers, etc. possèdent des étamines et des pistils sur la même fleur. Malgré cela, chaque partie mûrit à une période différente et il est difficile qu’un arbre se pollinise lui-même. Aussi, comme cela se passe dans les champs d’amandiers, cultiver des pommiers de différentes variétés est d’une grande aide pour favoriser la pollinisation.
Pour former un bonsaï, il est nécessaire d’équilibrer la force des pousses de toutes les parties de l’arbre, aussi nous les pincerons et nous les éclaircirons. C’est l’objectif principal des pincements de printemps : si nous pinçons toutes les parties de l’arbre de la même façon, nous ne pourrons pas équilibrer sa force. Nous ne pouvons pas pincer de la même façon les parties où nous souhaitons freiner les pousses et les parties où nous souhaitons que la force augmente.
Formation des branches à base de pincements
Certaines espèces ont les fleurs masculines et féminines sont sur des arbres différents. D’autres espèces ont leurs fleurs avec des étamines et des pistils, mais ceux-ci s’ouvrent à des périodes différentes. La nature fait en sorte que les fleurs se pollinisent avec d’autres de leur espèce, et pour cela elles utilisent les insectes ou le vent. Malgré cela, selon l’endroit où vivent nos bonsaï, il sera préférable de les polliniser de façon artificielle. Il y a certains bonsaï pour lesquels les fruits les embellissent : lorsque les arbres sont déjà formés, la pollinisation artificielle est très intéressante.
C. Les pousses des branches inférieures ou de l’intérieur des branches, où le soleil n’arrive pas, sont les plus faibles.
Raccourcir les nouvelles branches des Prunus
Façon de garder le pollen.
Partie plus faible.
Plus la partie de l’arbre est forte, plus elle a de nouvelles pousses. La pousse finale, la plus forte, est généralement la plus longue et la plus grosse.
A. Pousses des extrémités de l’apex ou des branches fortes.
Partie où la force est moyenne.
Après avoir raccourci toutes les racines longues.
Ancien niveau du sol.
Une branche inutile a été utilisée comme un « jin ».
Partie la plus forte.
Arbres comme ceux des dessins, trop hauts ou avec une partie sèche sont difficiles à corriger. Si nous marcottons près de la base des branches, nous pourrons obtenir des bonsaï très intéressants.
Pommier après avoir ligaturé.
Sur les branches inférieures et à l’intérieur des branches, nous trouvons les pousses les plus faibles de l’arbre. Si ces pousses sont trop faibles, nous ne les couperons pas.
Façon de couper les nouvelles pousses. Matériel nécessaire pour marcotter.
Érable avant l’effeuillage.
ng Nou ue upon s co s qu s le up e no s ra on us cine s su l’a ivan urio s en t la ns fa les la lig it au issa ne en prin nt pl us Aspect de l’arbre juste après avoir po intiltemps ôté toutes les feuilles. lés. . Dans de nombreux cas, seules les feuilles
Sur les branches du milieu, nous trouvons les pousses de force « moyenne ».
Sur l’extrémité des branches fortes et sur l’apex, nous trouverons les pousses les plus fortes de l’arbre.
de l’apex sont coupées ainsi que les extrémités des branches où les pousses sont les pus fortes. Les pétioles qui subsistent en coupant les feuilles tombent en une ou deux semaines (sur le dessin, les branches semblent très ramifiées, ce qui est dessiné sont les pétioles). Les nouvelles branches qui grandissent après l’effeuillage arriveront à maturité en automne. La quantité de branches fines doublera ou se multipliera et l’arbre paraîtra plus vieux.
Quand les pousses grandiront, ses feuilles seront plus courtes que celles des premières pousses de l’année.
Les bourgeons sortent entre les deux feuilles.
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Ciseaux pour pincer.
Pousse de pommier après avoir ligaturé.
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A la fin de la saison, lorsqu’il a bien grossi, nous couperons la pousse par ici.
Cet arbre est maintenant formé en style cascade car le tronc qui montait à la verticale a séché. Avec la marcotte, nous pouvons lui rendre un aspect semblable à celui qu’il avait auparavant. Parfois, avec la marcotte d’un grand arbre, nous pouvons obtenir plusieurs petits arbustes intéressants.
Cale en bois.
Nous coupons avec des ciseaux les pousses à 2 ou 3 mm. au-dessus la base. Mousse mouillée.
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Plastique (nous pouvons même utiliser les sacs en plastique des supermarchés). Le mieux est d’utiliser des sacs en plastique transparents, qui permettent de voir le développement des racines
Ruban ou cordon pour attacher les sacs au tronc.
Lorsque la ligature commencera à marquer, nous l’ôterons.
Aspect juste après avoir coupé les nouvelles pousses. Les feuilles qui sont restées sont toutes celles de l’année précédente.
Deux ou trois semaines plus tard, de nouvelles pousses sortiront entre les feuilles de l’année précédente.
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Juillet
Manière d’effeuiller
Septembre
Travail des pousses à cette période
Normalement, nous n’arracherons pas les feuilles en tirant avec les doigts car nous arracherions également les bourgeons qui se trouvent à la base des pétioles qui soutiennent chaque feuille. Cela est fastidieux mais si nous voulons bien travailler, nous couperons les feuilles par les pétioles avec des ciseaux fins.
Après le repos de l’été, quand arrivent les premiers airs frais, les arbres grandissent à nouveau. A cette période, juste avant l’automne, c’est le moment où les troncs et branches grossissent le plus. Les pousses grandissent de nouveau mais plus lentement qu’au printemps. Malgré leur lenteur, ces pousses terminent également par désordonner la forme des bonsaï, c’est-à-dire que nous devrons couper celles qui gênent.
Effeuillage d’un Acer palmatum.
Nous couperons les feuilles par ici.
Deux ou trois semaines après avoir coupé les feuilles, les pétioles commenceront à tomber en laissant le bourgeon à leur base. Après avoir effeuillé un arbre, nous le placerons toujours en plein soleil.
Les ormes ont tellement de feuilles que beaucoup de d’amateurs les effeuillent en les tirant avec les mains. Si ce travail est réalisé avec précaution, cela peut se faire.
Comme les pétioles sont courts, nous coupons les feuilles de la même façon que sur ce dessin. Quelques semaines plus tard, le reste des feuilles coupées tombera tout seul.
Nous passerons la ficelle par le fond du pot et nous la placerons pour la première fois autour du tronc.
Après avoir attaché.
Nous couperons ici.
Après l’été, des pousses des arbres à feuilles caduques (comme celles des conifères) grandissent sur les parties fortes. Par exemple, les ormes bourgeonnent beaucoup en automne. Lorsque ces pousses grandissent, elles durcissent plus rapidement. Nous les couperons donc avec des ciseaux de la même façon que les confères.
Enlever le fil avant de s’incruster dans l’écorce
Nous ôterons la ligature avant qu’elle ne se marque trop.
Peu de semaines après avoir coupé les feuilles, les bourgeons qui étaient latents commencent à se développer. Sur les branches fortes sortiront de nombreuses pousses que nous devrons éclaircir en éliminant celles en trop.
Tronc.
Tumeurs dans les racines produits par Agrobacterium
Nous pincerons les pousses de genévrier et de chamaecyparis pour maintenir le profil des branches.
Effeuillage d’orme.
Nous mettrons la première ficelle.
Nous utiliserons des ciseaux commodes pour travailler.
Comment fixer un arbre à un pot de culture
Septembre
Maintenant qu’il fait froid, c’est le bon moment pour couper les racines malades sans que la maladie se propage.
Les pousses grandissent de nouveau après la chaleur extrême de l’été. Celles qui grandissent le plus sont celles qui se trouvent sur l’apex de l’arbre ou sur les extrémités des branches fortes.
Même pendant la période d’été où les arbres entrent généralement en repos, certaines pousses continuent de grandir. C’est normal sur les arbres à feuilles larges qui sont forts comme les oliviers. Si nous laissons grandir librement ces pousses, elles gâcheront la forme de l’arbre et affaibliront les pousses intérieures des branches qui peuvent sécher. La finesse des branches des arbres à feuilles caduques est très importante et ces pousses les enlaidissent. Par conséquent, nous les coupons à la basse ou en les laissant très courtes avec des ciseaux. Ces fortes pousses sortent généralement sur les extrémités des branches ou sur l’apex mais il n’est pas rare d’en trouver à l’intérieur d’une branche forte. Ces pousses portent le nom de « gourmands ».
Nous couperons les feuilles par les pétioles en laissant 1 ou 2 cm. depuis leur base.
Sur les Acer palmatum, les bourgeons latents se trouvent à l’intérieur de la base du pétiole. Aussi, si nous arrachons les feuilles avec les doigts, nous arracherons également les bourgeons latents.
Septembre Pousses d’un genévrier à la fin de l’été.
Pincements d’automne
Sur les parties fortes, des pousses continuent de s’allonger
Couper les racines de chaenomeles malades d’agrobacterium ou nématodes
Pousses sur une branche forte.
Plus la ligature est fine, plus elle s’enfonce dans l’écorce. Lorsque les pousses grandissent à nouveau, nous pouvons facilement les rompre avec le bout des doigts. Si les pousses ont durci, ce qui n’est pas rare à cette période, nous les couperons avec des ciseaux.
Les bourgeons dormants se trouvent à la base des pétioles.
Quand les pousses ont durci, nous les coupons avec des ciseaux.
Les ormes, charmes, etc. s’effeuillent de façon semblable aux érables. La bonne saison pour effeuiller est juste avant que les nouvelles pousses stoppent leur croissance. Cela arrive en général au début du mois de juillet mais cela dépend du climat de notre région. Les ormes ont beaucoup de force, nous pouvons même parfois les effeuiller à la fin du mois d’août. Mais à la différence des érables, les pétioles sont très courts, c’est pourquoi nous coupons une partie du limbe des feuilles.
Nous passerons la ficelle successivement autour du tronc et par le fond du pot, trois fois. Nous l’attacherons lorsqu’elle fixera le tronc à trois endroits.
Nous couperons au dessus des deux premières feuilles qui sortent près de la base de la pousse.
Il existe certaines variétés de genévriers qui donnent facilement des pousses avec des feuilles en forme d’aiguille par excès de vigueur : si nous les éclaircissons au printemps, lorsqu’ils las pousses sont très fortes, nous ne pourrons pas éviter cet effet indésirable. Nous éclaircirons ces genévriers difficiles à la fin de l’été, plutôt qu’au printemps : comme la croissance est à cette période moins forte, ils formeront de pousses à écailles.
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En automne la croissance des pousses s’arrête lentement, en revanche, c’est le moment de l’année où les troncs et les branches grossissent plus. Les arbres accumulent une grande quantité de réserves dans les tiges et les branches, pour préparer le débourrement de l’année suivante, c’est pour cela que le fil s’incruste très vite dans l’écorce.
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Vue inférieure du pot.
Nous attacherons les extrémités de la ficelle.
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Edito
28 et 29 septembre 2013
du président
«Pour ce 100ème numéro de France Bonsaï j’ai souhaité laisser la parole à Maryse THIEBAUT, notre vice-présidente chargée des Régions et de la Formation.»
Si un petit arbre tombe, nous le laisserons tel quel jusqu’à la fin de la tempête ; nous ne le relèverons pas pour éviter qu’il ne s’abîme en tombant à nouveau. Nous les relèverons lorsque le vent se sera calmé.
Jean Marc Pouillon, Président FFB «À l’heure où j’écris cet éditorial, l’année 2013 s’achève. Curieuse année avec ses hauts et ses bas. Ses saisons qui n’en étaient pas. Ses grandes joies et ses grandes peines.
Vent.
Le souffle coupé au congrès EBA à Audincourt où, malgré le froid, nombreux sont venus admirer bonsaï et suiseki, regarder les démonstrateurs et repartir «plein d’usage et raison». Les multiples ateliers que les formateurs de la FFB animent à travers la France et les expositions régionales où chacun peut se rendre compte des progrès accomplis par les uns et les autres au travers de l’évolution des arbres.
S’investissant au sein de la FFB, elle a été élue administrateur puis, la formation étant son cheval de bataille, elle a été nommée «référent» pour tous ceux qui ont participé au lancement de la Formation des Animateurs de Club, collectant et analysant les rapports de stage pour nous en faire une synthèse claire et critique. Josiane, c’est quelqu’un qui est à côté de vous, qui vous guide sur le chemin de la pratique de l’art du bonsaï avec des mots et des gestes simples, qui vous rappelle ce que vous avez à faire quand vous prenez des responsabilités, qui vous ramène sur terre quand vos rêves vous entraînent trop loin mais qui vous aide à faire de vos idéaux la réalité de demain.
RÉGION SUD
Exposition de la Région Sud à Saint Juéry
DVD DÉMONSTRATIONS MASAHIKO KIMURA IV CONGRÈS INTERNATIONAL MISTRAL BONSAI
Le Bonsai Club de l’Albigeois a préparé et organisé les 28-29 Septembre l’exposition de la Région Sud pour le compte de la Fédération Française de Bonsaï. L’exposition réunissait plus de 100 arbres apportés par 11 clubs allant de l’arbre non travaillé ou peu, à de trés beaux spécimens. La salle étant très grande et bien agencée on a vu des présentations trés recherchées atypiques et quelques fois éloignées de celles que l’on peut voir dans une exposition de bonsaï. Une mention particulière pour les clubs de Montpellier, Nimes, kobayashi, pays d’Orb qui pour la première fois
Vernissage par les élus
Je vous l’avais dit, Josiane, c’est quelqu’un comme vous et moi, une passionnée de bonsaï et qui, partie un matin de novembre, nous manque déjà terriblement.»
liorations qui pourraient être apportées. La culture, la taille, la ligature, etc... ont été discutées avec le public et les propriétaires, assistant au débat. Le DR Sud a réuni les présidents de clubs le dimanche après-midi afin de transmettre les résultats et commenter les comptes rendus du dernier CA FFB, et de s’assurer que tous les clubs avaient le classeur FFB. Il leur a été rappelé que la 1ère formation des animateurs de clubs aura lieu le 23 Novembre 2013 à Montauban, il ne fallait pas oublier de s’y inscrire. Jean-Marie Couderc Président du club de l’Albigeois au nom de ses adhérents a remercié la FFB pour sa participation active et pour la cordialité des échanges entre tous.
Maryse THIEBAUT Vice-présidente chargée des Régions et de la Formation
La beauté tranquille de l’exposition nationale des mame et shohin à Lezoux où Josiane GENESTY, avec une patience infinie, prodiguait conseils, taille et rempotage à la «Clinique du Bonsaï».
Il n’y a pas de problème avec les arbres que nous protégeons à la maison, mais si la tempête a déjà commencé et que nous vivons près de la mer, nous laverons les arbres en les aspergeant fort avant de les remettre à sa place, car il est très possible que le vent ait apporté du sel qui abîme les arbres. Si nous vivons près de la mer, ce conseil est d’une grande utilité.
Pierre BEDES Délégué Regional Région SUD
VENEZ DÉCOUVRIR NOTRE
Pour ceux qui ne connaissent pas Josiane, c’est quelqu’un comme vous et moi : une passionnée de bonsaï qui s’investit personnellement. Venue de la Côte d’Azur, elle s’est rapidement adaptée avec ses arbres au climat de l’Auvergne. Diplôme N1 en poche, elle a renforcé avec simplicité l’équipe de l’Auvergne Bonsaï Club dont elle est restée la présidente efficace pendant 4 ans.
ABONNEMENT À FRANCE BONSAÏ Je souhaite m’abonner à la revue France Bonsaï pour l’année ou les années suivante (s) : Envoi en FRANCE .................................................
Salle et visiteurs
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Josiane GENESTY nous a quitté en cette fin année 2013.
nº 88-93
2012..........
nº 88-93
2012.......... nº 88-93
2012..........
nº 94-99
2013..........
nº 94-99
2013.......... nº 94-99
2013..........
nº 100-105
2014
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Octobre
Protéger les arbres sous les étagères Au Japon, les typhons sont fréquents. Une des façons classiques de protéger les bonsaï est de les garder sous les étagères. En Europe, les événements extrêmes ne sont pas aussi fréquents, mais les tempêtes de fin d’été ne sont pas rares. Avec des vents forts il est nécessaire de protéger les bonsaï. Nous mettrons les arbres plus hauts au centre et nous les entourerons des plus petits. Ainsi, le vent passera par-dessus les arbres sans causer de dommage. En même temps, les étagères protégeront les bonsaï de la chute des branches des grands arbres de notre jardin.
*FFB : Fédération Française de Bonsaï. Si vous choisissez ce tarif, vous devez obligatoirement indiquer votre nº de me
BUREAU DU C.A. Président Jean-Marc POUILLON 06 08 89 52 71 president@ffb-bonsai.org
Nous mouillerons bien les feuilles avec le tuyau pour les nettoyer ; nous utiliserons une pression plus élevée que la normale. Nous lavons la terre en la submergeant dans un plateau rempli d’eau douce. Une fois la tempête passée, nous les replacerons sur l’étagère.
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1er Vice président Chargé des régions Maryse THIEBAUT 06 63 85 01 18 vice.president@ffb-bonsai. org Relations internationales par intérim Jean-Marc POUILLON 06 08 89 52 71 international@ffb-bonsai. org
Normalement, nous protégeons les petits arbres en les regroupant sous les étagères.
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Trésorier Régine CORROLLER 06 67 09 13 39 tresorier@ffb-bonsai.org
Trésorier adjoint Jean Pierre ROINE tresorier.adjoint@ ffb-bonsai.org Secrétaire Michelle DUCRET 06 80 95 26 72 secretaire@ffb-bonsai. org Secrétaire adjoint Raymond BOSCAGLI 06 09 96 15 19 secretaire.adjoint@ ffb-bonsai.org
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