PLANIFICATION STRATÉGIQUE ÉCOFAUNE BORÉALE 2021-2026
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3. PRÉSENTATION DU CCTT HISTORIQUE En 2014, l’Agence de développement des communautés forestières innue et jeannoise mettait de l’avant, avec plusieurs partenaires du milieu dont le Cégep de St-Félicien, le projet de mise en place d’un pôle de compétitivité sur la fourrure boréale. Ces travaux ont notamment permis la publication d’une étude d’opportunité visant la mise en place de ce pôle en juin 2014, qui a été suivie d’un Plan quinquennal de développement de la filière fourrure en mars 2015. Ces débuts prometteurs ont par la suite ouvert la voie à la présence de ce projet collectif au Sommet économique régional du Saguenay–Lac-Saint- Jean, tenu le 18 juin 2015. Dans la foulée de ce sommet, le premier ministre du Québec annonçait, en octobre 2015, la mise sur pied de 11 groupes de travail, dont celui sur la Fourrure nordique. De ce comité sont ressorties, en avril 2017, deux recommandations pour le Cégep de St-Félicien : • Mettre en place un programme de formation, sanctionné par une attestation d’études collégiales (AEC), portant sur les nouvelles technologies d’apprêtage et la caractérisation de l’ensemble de l’animal récolté; • Entamer les démarches nécessaires à l’implantation d’un CCTT sur les métiers et les technologies de la fourrure. Suite à l’appel de candidatures pour la création de nouveaux CCTT au Québec, lancé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur à l’automne 2017, le CCTT Écofaune boréale a été reconnu officiellement en juillet 2018.
BREF BILAN DE LA PLANIFICATION STRATÉGIQUE INITIALE La plus récente planification stratégique d’Écofaune boréale était par le fait même sa première. Un nouveau CCTT est né avec peu d’expérience dans le domaine de la fourrure, mais s’appuyant sur une solide expertise réseau en matière de développement durable. Cette première planification stratégique, quoique théorique pour un premier CCTT technologique en valorisation de la fourrure, a forcé la nouvelle équipe de chercheurs (un biologiste et un expert-conseil) à redoubler d’efforts et à se réinventer afin de répondre rapidement aux multiples demandes de recherche appliquée et d’accompagnement technique. Le bref bilan ci-après en témoigne : L’absence d’un diplôme d’études collégiales (DEC) souche et de personnel spécialisé dans le domaine constitue un défi de mise en œuvre important pour un nouveau centre de recherche. Malgré l’expression sans équivoque des besoins d’innovation par quelques entreprises et les Premières Nations, il fallait poursuivre l’évaluation des besoins et améliorer la connaissance du secteur d’activité afin de bien investir les énergies d’une petite