aria MAGAZINE OFFERT
MUSIQUE / FESTIVAL
# 295 J U I L L E T
INFLIGHT
CULTURE / PHOTOGRAPHIE
SORRU IN MUSICA ESTATE 2019
SGUARDI À L'ARSENALE
FOCUS / EXPOSITION
A GENDAS
E FIGURE DI A CORSICA
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CORSE/CÔTE D’AZUR/PROVENCE/PARIS
SAINT FLORENT - ILE ROUSSE - CALVI AJACCIO - PORTO-VECCHIO www.benoashop.com
aria Fondateur Dominique Alfonsi
SARL KYRN EDITIONS Le Ricanto Ancienne route de Sartène 20090 Ajaccio e-mail:ariagenda@gmail.com
Sommaire Numéro 295 - JUILLET 2019
AIR CORSICA
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Les infos de la compagnie
Découvrez le monde avec Air Corsica - L’Edito - Bienvenue à bord Rendez vous partenaires... FOCUS / EXPOSITION
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E figure di a corsica, symboles d'une île Directrice de la publication Rédactrice en chef
Sandra Alfonsi Direction technique Conception graphique
Jean Christophe Alfonsi Publicité
Kyrn Editions ariagenda@gmail.com Couverture Le lac de Creno, dans les Dui Sorru ( Corse du Sud ) © Jean Harixçalde Maquette Kyrn Editions Imprimé par IAPCA
Jusqu’ au 31 août, le Musée de la Corse à Corte propose une prolongation exceptionnelle de son exposition thématique intitulée « E figure di a Corsica, symboles, emblèmes et allégories ». A travers plusieurs centaines de pièces, cette présentation met en lumière les différentes représentations de la Corse depuis l’Antiquité jusqu’ à nos jours et leurs évolutions sur le long terme, du point de vue insulaire mais aussi à travers le prisme de regards extérieurs. CULTURE / PHOTOGRAPHIE
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Sguardi, regards croisés à l'Arsenale Dans la lignée de l'exposition temporaire Identità, les Corses et les migrations XVIIeXXIe siècles présentée en 2018, le Musée de Bastia a confié des commandes publiques à des artistes photographes corses afin qu’ils portent témoignage, à leur manière, de ces hommes et ces femmes qui font l’immigration dans l’île en 2019. Sous le titre « Sguardi, les Corses et l’Autre », l' Arsenale, nouveau lieu d'exposition récemment inauguré dans la citadelle donne à voir jusqu’au 29 septembre les travaux réalisés à cette occasion par six photographes insulaires. PORTFOLIO / EVÉNEMENT
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Sorru in Musica, la musique au coeur Le festival Sorru in Musica tiendra sa 16e édition estivale du 21 au 30 juillet, dans plusieurs communes rurales des Dui Sorru, avec un concert dans la micro-région voisine des Dui Sevi. Placé depuis sa création sous le signe du partage, de l’éclectisme et de la transmission, ce festival entièrement gratuit va à la rencontre de tous les publics, toute l’année, en proposant des concerts, des master classes et des spectacles de grande qualité. COUPS DE COEUR
A découvrir, à écouter, à lire...
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COUPS DE COEUR
A emporter, à lire, à redécouvrir...
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AGENDA
Corse La reproduction et l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, des reportages et des informations, sont interdites. La société éditrice se réserve le droit de refuser tout ordre de publicité, annonce ou insertion sans avoir à justifier son refus. Les pages Air Corsica sont intégralement réalisées par la compagnie et sont sous sa responsabilité. Conception & réalisation graphique : Agence AGEP. Comité rédactionnel : Jean-Paul Filippini, Dominique Leca, Marie-Diane Leccia, Jean-Baptiste Martini, Michel Ponzevera et Ghislaine Sansonnetti. Photos Air Corsica : Alexandre Cadel, Michel Ponzevera, Roland Rouget.
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AGENDA
Provence
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AGENDA
Côte dʼAzur
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AGENDA
Paris
33 JUILLET 2019
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ÉDITORIAL Marie-Hélène CASANOV CASANOVA-SERVAS SANOV VA A-SERVA AS Présidente du conseil de surveillance surviglianza Prisidenti di u cunsigliu di sur viglianza
Depuis le 1er juin, un A ATR TR T 42 aux couleurs d’Air d’A Corsica transporte des équipes d’Airbus travaillant sur les sites de Toulouse, T oulouse, o Nantes et Saint-Nazair Saint-Nazaire. e. Le nouvel appar appareil eil vient compléter notr notre e flotte qui comptait déjà six A ATR-72 T TR-72 et e six A320.
Dapoi u prima di ghjugnu, un A ATR TR 42 incù i culori d’Air Corsica porta certi squatri d’Airbus chì travagliani nant’à i siti di T o Na Toulouse, oulouse, Nantes è Saint-Nazaire. St’avviò novu rinforza a ATR-72 è sei A320. nostra flotta di sei ATR-72
Cette liaison entre entre les trois trois implantations industrielles a fait l’objet d’un appel d’of d’offres fffres eur européen opéen qu’a rremporté emporté Air Corsica, grâce à sa solide expérience ce du secteur A ATR T TR et grâce à l’expertise opérationnelle acquise via sa mission de service public.
Grazia à a so spirienza soda in u sittori ATR ATR è à a so spirtizia sirviziu uparaziunali acquistata via a so missioni di sir viziu pubblicu, Air Corsica hà vintu una chjama d’ufferta aurupea da assicurà u culligamentu trà i trè siti industriali.
En interne, interne, les personnels, qui se sont fortement investis À l›internu, i parsunali chì si sò impignati assai in st’ughjittivu, sur cet objectif ont vu dans l’obtention de ce mar marché, ché, la ani vistu, chjappendu stu marcatu, una ricunniscenza di i rreconnaissance econnaissance de compétences obtenues au fil des années cumpitenzi uttinuti dopu à anni è anni nant’à i dui tippi d’avviò. sur les deux secteurs d’appar d’appareils eils que nous exploitons. En Dapoi u 1990, incù u nostru prima volu in ATR72, ATR72, è da u effet, ef fffet, fet, si depuis 1990, date de notre notre premier premier vol en A ATR72, TR72, T et 2002, data di i nostri primi culligamenti in A319. 29 milioni di 2002, date de nos pr premières emières liaisons en A319, 29 millions de passaghjeri ci ani fattu cunfidenza, ben’intesa par via di stu passagers nous ont fait confiance, c’est sapè fà chì mittimi, ogni ghjornu à u so bien par parce ce que nous mettons chaque sirviziu, sirviziu, da assicurà sicurità, puntualità, jour à leur service un savoir savoir-faire -faire qui leur asgiatezza in cabina, è sempri di più, u garantit sécurité, ponctualité, confort en LE SA SAVOIR-FAIRE AVOIR-F V FAIRE A rispettu di l’ambienti. cabine et, de plus en plus, respect respect de D’AIR CORSICA l’environnement. l’environnement. Stu sapè fà chì veni d’essa ricunnisciutu PAR RECONNU P AR A da Airbus è a cuncritizazioni di st’uparazioni oirr--faire qui vient d’être d’être C’est ce même savoir-faire savoir AIRBUS simbulizeghjini attempu a forza di a nostra reconnu reconnu par Airbus et la concrétisation de cuuparazioni è i rilazioni di cunfidenza chì cette opération symbolise tant la solidité U SAPÈ FÀ sò, dapoi u principiu, trà Airbus, A ATR TR è Air de notre notre coopération que les relations relations de D’AIR CORSICA Corsica. confiance qui existent depuis l’origine entr entre e Airbus, A ATR TR T et Air Co Corsica.
RICUNNISCIUTU DA AIRBUS
Enfin, au-delà du bon impact en termes d’image et de rreconnaissance econnaissance pour la c compagnie ompagnie corse, corse, ce ce contrat, contrat, conclu conclu pour pour cinq cinq ans, ans, permet permet de contribuer à la pérennité pérennité et à l’économie globale de la société. Autant Autant dire dire que que le le développement développement d’un d’un tel tel projet projet cadre cadre particulièrement particulièrement bien avec la dynamique économique et la stratégie de diversification que le Conseil de surveillance souhaite souhaite impulser impulser aux aux activités activités de de la la c compagnie. ompagnie. Q Que ue cela cela se se fasse de plus, aux côtés d’un gr groupe oupe leader de l’aéronautique l’aéronautique européenne européenne ne peut que nous rremplir emplir de fierté. Que vous ayez choisi si nos ATR AT TR ou nos Airbus, nous n vous souhaitons un excellent vol.
Infini, aldilà di l’impattu pusitivu pà a cumunicazioni c u m un i c a zi o n i è a rricunniscenza i cu n n i s c en z a d dii a cumpagnia corsa, stu cuntrattu, firmatu pà cinqu’anni, participeghja à u mantinimentu è à l’ecunumia glubali di a sucità. Vali ali à dì chì u sviluppu di tali prughjettu si scrivi propriu in a V a s dinamica ecunomica è a stratighjia di divirsificazioni purtata da d auC Cunsigliu unsiigliu d dii S Surviglianza ur vig gllian nza iin n ll’attività ’attiv ività di d a cumpagnia. cumpagnia a. Ch’edda si fessi affiancu à un gruppu leader di l’aerunautica aurupea, ùn pò cà rinfurzà a nostra gioia è u nostru urgogliu. Ch’è vo appiiti sceltu i nostri A ATR TR o i nostri Airbus, vi prighemi un biddissimu viaghju.
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NEW & CIE NEWS IE LE PRE PRESTIGIEUX CONSTRUCTEUR AIRBUS A CHOISI AIR CORSICA POUR ASSURER SA LIAISON AÉRIENNE INTERNE ENTRE TOULOUSE, NANTES ET SAINT NAZAIRE. Depuis le 3 juin 2019, la compagnie Air Corsica assure les déplacements professionnels des personnels du groupe Airbus et de ses entreprises partenaires sur ses trois sites industriels France Toulouse, Saint-Nazaire. nce : T o oulouse, Nantes et Sa Pour fair faire e face à une demande cr croissante oissante de transport entr entre e les établissements d’Airbus, un service dit « La Liaison» a été spécialement créé en janvier 2007 par le constructeur pour permettr permettre e à ses employés et pr prestataires estataires de rrelier elier nA TR T 42-500, du lundi au vendr les tr trois ois établissements de fabrication en ATR vendredi. edi. « Ce ser service vice représente en moyenne 390 vols et 22 000 passagers transportés par an, ce qui correspond à la moitié d’ d’une une lig ligne ne de sservice ervic i ep public ublic a annuelle nnuelle ssur ur la Co Corse rse »»,, selon selon Philippe Philippe Da Dandrieux, ndrieux, Pr Président ésident d du u Dir Directoire ectoire d’ d’Air Air C Corsica. orsica.
Air Corsica diversifie son activité et compte bien développer ainsi son chiffre d’affaires et améliorer l’économie globale de l’entreprise. Le partenariat qui lie Air Corsica à Airbus est contractualisé pour une durée de cinq ans et rreprésente eprésente un montant total de l'or l'ordre dre de 21 millions d'eur d'euros os sur cette durée d'exploitation. Afin d'assur d'assurer er cette pr prestation estation de service, Air Corsica a intégré un nouvel el A ATR TR T dans sa flotte de type 42-5 42-500 (configuré en 48 sièges) totalement dédié à la desserte de "La Liaison" d'Airbus et créé une base toulousaine de 11 personnes (3 équipages complets et 2 mécaniciens). « La concrétisation de ce projet d’envergure symbolise à lui seul, la solidité de notre coopération et les relations de confiance qui existent depuis longtemps entre Air Corsica et Airbus » souligne Marie-Hélène Casanova-Servas, la Présidente du Conseil de Surveillance d’Air Corsica Corsica.. « Un ATR ATR 42 aux couleurs d’Air Corsica qui transporte les équipes d’Airbus entre ses différents sites industriels, quelle plus belle image pour illustrer un ancien et solide partenariat ? ». » « L’appel L’appel d’offres d’Airbus était européen, d’autres compagnies y ont répondu mais nous avons présenté un rapport qualité-prix qui a séduit notre partenaire Airbus. Air Corsica qui s’apprête à fêter ses 30 ans en septembre a une équent un savoir r-faire imp longue expérience des A ATR TR et par conséquent savoir-faire technique important. La compagnie jouit aussi d’une très bonne réputation en raison de son ADN de ser service vice public et de ses critères de qualité de service service : ponctualité, simplicité opérationnelle et confort à bord », », estime Philippe Dandrieux, Président du Dir Directoire ectoire d’Air Corsica. Au plus grand plaisir des passagers de "La Liaison" d’Airbus, Air Corsica a équipé son nouvel avion de sièges plus ergonomiques et confortables ; ils sont pr produits oduits à Naples par l’équipementier Geven. Pour uniformiser l’ensemble de sa flotte et pour vous apporter toujours plus de confort, la compagnie a mis en este de sa flotte A TR. T Dans les pr ochaines semaines, les A TR T 72 place un calendrier de travaux en cabine pour le rreste ATR. prochaines ATR ont habillés de ces tout nouveaux sièges Néo-Classic, que vous empruntez régulièr régulièrement ement au départ de Corse ser seront entièr entièrement ement rrecouverts ecouverts de cuir cuir.. Ils ont notamment la particularité d’êtr d’être e plus fins, ce qui permet d’augmenter l’espace entr entre e les rangées.
Le nouvel entrant dans la flotte d’Air Corsica : l’A l’ATR42-500 TR42-500 F-HAIB Photo A ATR/Pierre TR/Pierre Barthe
Les nouveaux sièges GEVEN, ultra fins et confortables
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Marie-Hélène Casanova-Ser vas, Présidente du Conseil de Sur veillance d’Air Casanova-Servas, Surveillance Corsica - Photo Christian Guillard
Les dirigeants et équipes d’Air Corsica, Airbus et A ATR TR
Explications à la télé d’Hervé d’Hervé Pierret, Membre du Directoire d’Air Corsica
Le 12 juin dernier Air Corsica inaugurait naugurait à T Toulouse oulouse o le lancement lanc de son activité pour Airbus sur les sites industriels de ses deux partenaires Airbus et A ATR. TR. Cette jour journée née a été l’occasion de réunir et féliciter les gr groupes oupes de travail qui se sont fortement investis autour du projet pr ojet commun, abouti en un temps rrecord. ecord. L L’évènement ’évènement a suscité l’engouement des médias corses et toulousains qui ont pu, comme l’ensemble des participants, pr profiter ofiter d’une visite privée de e l’A l’ATR AT TR 42-500 d’Air Corsica entièrement entièrement dédiée à La Liaison d’Airbus et uvrir la chaîne de fabrication d’A ATR. T découvrir d’ATR.
ATR à Toulouse Toulouse o Les coulisses de la chaine de fabrication ATR
« Nous sommes très heureux de voir Air Corsica reprendre "La Liaison" d’Airbus en A ATR. TR. Les grandes qualités de notre appareil, sa technologie optimale pour les liaisons régionales, ses faibles émissions de CO2 et sa flexibilité opérationnelle en font l’appareil idéal pour une aviation plus respectueuse de l’environnement » souligne no Bortoli, Président exécutif d’A ATR. T Stefano d’ATR.
LE SA SAVIEZ-VOUS VIEZ-VOUS ? L’ATR L ’A AT TR est un turbopropulseur turbopropulseur à la technologie performante Constructeur eur européen opéen de turbopropulseurs, turbopropulseurs, ATR du marché urs, A TR T est le leader mondial d marché de l’aviation régionale. eils régionaux moder nes, qui sont conçus, fabriqués et livrés s par A TR TR, T composent une flo Les appar appareils modernes, ATR, flotte qui englobe plus de 200 compagnies aériennes réparties dans près de 100 pays. TR eils de moins de 90 places les plus vendus au monde. Animé par une volonté Les A T 42 et e 72 sont les appar ATR appareils d’amélioration on continue, A ATR TR T produit produit des turbopropulseurs turbopropulseurs à la pointe de la technologie, confortables et polyvalents. Par rapport aux appar appareils eils régionaux de même taille équipés de réacteurs, s, les A ATR TR T of offrent frent un avantage de 40% en termes de consommation de carburant, de 20% en termes de coût par trajet et de 10% en termes de coût par siège, tout en affichant les émissions de CO2 et sonor sonores es les plus faibles. JUILLET 2019
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CONCERTS CONCERTS DU 8 – 9 – 10 AOÛT 2019 - PLACE DU CASONE – AJACCIO JUILLET 2019
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1969 / 2019: Ajacci Ajaccio o vit à l l’heure ’heure napo napoléonienne! léonienne! Vivez V iivez des des instants inst nst ta ants historiques, historiques, plongez plongez au au cœ cœu cœur rd des es f fastes astes d de e l'Empire, lébrez l ’évènement « Napoléon et cé célébrez l’évènement Napoléon 250 ».
LES GRANDS REND RENDEZ-VOUS* EZ-VOUS* • Musée « Naporama », le plus impérial des petits musées qui présente une exposition de figurines issues de collections privées. www.napo-rama.com www.napo-rama.com • La Relève de la Garde Garde Impériale - Jeudi 4, 11, 18, 25 juillet à 19h - Jeudi 1er 1er, r, 8, 22, 29 août à 19h - P Place Foch. • « Napoléon, l’Empire l’Empire et la musique » - Les concerts napoléoniens du duo Erato - Jeudi 18 Juillet au Palais Fesch. err, Emper eur ? • Par quel mystérieux destin « Napoleone Buonaparte », devint Napoléon1er Napoléon1er, Empereur ?.. Le temps d’une soirée, à travers les rues d’Ajaccio, rrevivez evivez avec votr votre e guide, l’enfance de Napoléon. Dates: 16/07 - 23/07 - 30/07 - 20/08 - 27/08 à 21 h 30. *Renseignements et Réser Réservations rvvatiions auprès de l’Office de Tourisme Tourisme o du Pays d'Ajaccio au 04 95 51 53 03 - www.ajaccio-tourisme.com/napoleon-1 www w.ajaccio-tourisme.com/napoleon-1 .ajaccio-tourisme.com/na .
FOCUS EXPOSITION
E figure di a Corsica, symboles d’une île Jusquʼau 31 août, le Musée de la Corse à Corte propose une prolongation exceptionnelle de son exposition thématique intitulée « E figure di a Corsica, symboles, emblèmes et allégories ». A travers plusieurs centaines de pièces, cette présentation met en lumière les différentes représentations de la Corse depuis lʼAntiquité jusquʼà nos jours, et leurs évolutions sur le long terme, du point de vue insulaire mais aussi à travers le prisme de regards extérieurs. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir des créations contemporaines, des manuscrits et des armoriaux, des atlas hollandais du XVIIème siècle, du mobilier armorié ainsi que dʼimportantes collections de monnaies et de médailles ou encore les premières cartes manuscrites aquarellées de la Corse, ainsi que de nouvelles oeuvres spécialement exposées à lʼoccasion de cette prolongation. Entretien avec Marie-Eugénie Poli-Mordiconi, Conservateur en chef du Patrimoine, responsable des collections au musée de la Corse. INTERVIEW
MARIE-EUGÉNIE POLI-MORDICONI ARIA - Tout d'abord, quel est le propos général de cette exposition ? Marie-Eugénie POLI-MORDICONI - Cette exposition, avec la publication qui l’accompagne, a pour objectif de dresser l’état des lieux actuel des recherches scientifiques relatives à la représentation de la Corse au cours des siècles. Dans un cadre chronologique et en nous arrêtant sur les évènements politiques qui ont marqué l’histoire de l’île, nous montrons comment certaines images et certains symboles sont apparus, se sont maintenus ou ont disparu. On pense d’emblée à la tête de maure qui orne le blason de la Corse depuis le XIVème siècle; mais il y a aussi le mouflon, mentionné par les auteurs de l’Antiquité, qui est toujours l’animal emblématique de la faune sauvage insulaire ou encore L’allégorie de la Corse peinte à fresque au Vatican en 1585 qui a inspiré des peintres et des illustrateurs jusqu’au siècle dernier.
Pichet Casanis Saint-Jean-la-Poterie, IIe moitié xxe siècle Collection particulière © CdC, musée de la Corse/P. Pierangeli
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JUILLET 2019
ARIA - Le choix d'objets et de documents présentés est très large : de quelle manière avez-vous sélectionné les pièces exposées, qui couvrent une période de près de 150 ans ? Marie-Eugénie POLI-MORDICONI - L’ étape de la sélection est fondamentale car tous les thèmes de recherche ne se prêtent pas à une mise en exposition et, de plus, nous couvrons ici une période très large de l’histoire de la Corse. Mais parce que nous sommes un musée de société, nous pouvons jouer, sans les hiérarchiser, sur la
FOCUS EXPOSITION
« A testa mora » IVe quart xxe siècle Offset Collection particulière Ghjuvanni Poli © CdC, musée de la Corse/P. Pierangeli
présentation d’œuvres de nature et de période différentes : documents d’archives, livres, objets, dessins, estampes, peintures, drapeaux, insignes, médailles et monnaies. Ce sont ainsi près de 400 œuvres qui illustrent le discours scientifique et accompagnent le visiteur dans sa découverte de l’exposition. Et c’est bien en amont qu’a lieu ce travail de recherche et de localisation des œuvres : nous privilégions nos collections puis celles des musées et institutions en Corse, en France et à l’étranger. Nous sollicitons aussi les collectionneurs insulaires, ce sont toujours de fidèles partenaires qui jouent un rôle essentiel dans la découverte et la conservation de notre patrimoine. ARIA - L'exposition est conçue selon un rythme ternaire : en quoi consistent ces différentes séquences ? Plus précisément, comment cette présentation est-elle scénographiée pour accompagner le visiteur dans sa découverte et/ou sa réflexion ? Marie-Eugénie POLI-MORDICONI - La scénographie d’une exposition est le fruit d’une collaboration étroite entre l’équipe scientifique et les scénographes qui vont faire des propositions pour présenter les oeuvres sans dénaturer le propos imposé tout en laissant libre cours à leur créativité. Dans la première section, Les Origines, nous montrons comment, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours la Corse a été nommée, représentée et symbolisée et quelle a été la pérennité de ces noms et de ces images au fil des siècles et ce en dépit de son histoire tourmentée et de ses occupations successives. La
scénographie établit un jeu de correspondances entre les oeuvres ou leur évocation et le contexte historique. La deuxième section, Les regalia, consacrée au XVIIIème siècle et à l’accession de la Corse à l’indépendance, est riche en documents d’archives et objets comme l’exceptionnelle collection de monnaies paolistes et théodoriennes pour lesquelles les scénographes ont conçu un système de présentation lisible, interactif et pédagogique. La troisième section, La tête de maure, hier, aujourd’hui et demain se veut le miroir de la Corse depuis près de 150 ans et la scénographie joue alors avec la variété des œuvres et les dispositifs audiovisuels pour montrer comment La Testa Mora est aujourd’hui l’emblème et le symbole incontesté de la Corse et des Corses.
Afa biscuiterie (Appietto) Boîte Tube Citroën Afa 200 gr Canistrelli aux amandes Début xxie siècle Corte, musée de la Corse © CdC, musée de la Corse/P. Pierangeli
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FOCUS EXPOSITION
Mais aussi EN RAISON DE SON SUCCÈS, l’exposition E Figure di a Corsica. Symboles, emblèmes et allégories est prolongée jusqu’au 31 août 2019. À cette occasion, les visiteurs peuvent découvrir de nouvelles œuvres : un ostensoir provenant du Trésor de la cathédrale Sainte Marie de l’Assomption à Bastia et réalisé par l’orfèvre romain Pietro Belli en 1864, le dessin inédit d’une galère corsaire pavoisée de trois têtes de maure qui fut le premier bateau de la flotte de Pascal Paoli, une allégorie de la Corse peinte par Hector Filippi au début du XXe siècle et les manuscrits originaux des Mémoires de Sebastiano Costa, chancelier du roi Théodore en 1736. COMMISSARIAT ET RESPONSABILITÉ SCIENTIFIQUE DE L’EXPOSITION : Michel Popoff, Conservateur en chef (h) au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France, Président (h) de l’Académie internationale d’héraldique et Marie - Eugénie PoliMordiconi, Conservateur en chef, responsable des collections au musée de la Corse, Collectivité de Corse. Prolongation jusqu’au 31 août également des expositions en contre-point : A TESTA MORA - TÊTE D’AFFICHE Un espace pédagogique et interactif dédié au jeune public (611 ans). Une variété de manipulations, d’observations et de jeux sont proposés afin de décrypter de manière ludique les deux signes iconiques les plus représentatifs de la Corse : la forme du territoire et la tête de Maure (testa mora). U SOGNU, U SPEGHJU, A BANDERA Exposition photographique d’Antoine Giacomoni LE BANDEAU CORSE Installation monumentale de Gabriel Diana
Anonyme Soldat de plomb : le régiment corse de Buttafuoco xxe siècle Collection particulière © CdC, musée de la Corse/P. Pierangeli
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Anonyme Mouflon corse xxe siècle Collection particulière © CdC, musée de la Corse/P. Pierangeli ARIA - Le sujet de cette exposition aborde des thématiques très contemporaines, comme la représentation de l'identité et sa symbolique : à votre avis, est-ce aussi l'une des raisons du grand succès de cet évènement, prolongé jusqu'au 31 août ? Marie-Eugénie POLI-MORDICONI - Si la question identitaire n’est pas traitée en tant que telle, elle est pourtant le fil rouge de cette exposition. Les Corses d’ici ou d’ailleurs et tous ceux qui découvrent notre île peuvent, nous l’espérons, trouver des réponses à des questionnements et découvrir le destin particulier de cette Testa Mora, devenue nôtre après avoir été la figure de l’Autre, le Maure. Imposée tout d’abord par l’Aragon, elle se diffuse en Europe grâce aux armoriaux et la cartographie et est reconnue officiellement sous le Généralat de Pascal Paoli ; elle a ainsi franchi les siècles et après bien des aléas elle demeure l’emblème de la Corse et le symbole fort de son identité. La publication scientifique, fruit du regard croisé de nombreux universitaires a également soulevé de nouvelles pistes de recherche, contribuant ainsi à la réussite de cette exposition. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRA ALFONSI INFORMATIONS : WWW.MUSEE-CORSE.COM
© CdC, Musée de la Corse / Gaëtan Lar Laroche oche
Symboles, S ymboles ymboles,
Museu di a Corsica Corsica Jean-Charles Colonna Citadella Citadella di Corti
emblèmes mblèmes et aallég allégories ories
PROLONGATION PROLONGATION JUSQU’ JUSQU’AU
31/08 31 /08
22019 019
01/08 > 30/03
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0 04.95.45.25.45 4.95.45.25.45 / museudiacorsica@isula.corsica museudiacorsica@isula.corsica
www.musee-corse.com www .musee-corse.com
L’emuzione hè sempre sempre viv vivaa !
AIA C CIU I ALERIA I BASTIA BAS TIA I CAURIA C A URIA I CORTI C OR TI AIACCIU LE RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE C MERUSAGLIA GLIA I LIVIA I LUCCIANA L UC CIANA I SARTÈ SAR TÈ VOUS INVITE À CUCURUZZU I MERUSA
I MUSEI DI CORSICA
CULTURE PHOTOGRAPHIE
Sguardi, regards croisés à l’Arsenale L’Arsenale, situé à quelques pas du Musée de Bastia, à l’entrée de la Citadelle, est un nouveau lieu d‘exposition dédié à la photographie contemporaine. Ce bel espace inauguré en juin dernier permet ainsi, en résonance avec la programmation et les missions d’institution patrimoniale du musée auquel il est rattaché, de proposer au visiteur des « questionnements en images » sur des problématiques sociétales auxquelles le médium choisi apporte son acuité, sa force et son actualité. Dans la lignée de l’exposition temporaire « Identità, les Corses et les migrations XVIIe-XXIe siècles » présentée en 2018, le Musée de Bastia a confié des commandes publiques à des artistes photographes corses afin qu’ils portent témoignage, à leur manière, de ces hommes et ces femmes qui font l’immigration dans l’île en 2019. Jusqu’au 29 septembre, l’Arsenale restitue les travaux réalisés à cette occasion par six photographes insulaires, dans la Corse d’aujourd’hui, à travers le prisme de leurs regards croisés sur les communautés plurielles qui la composent, devenues autant de parties intégrantes et constitutives de l’île. Ces regards, ces « sguardi » se portent ainsi, de façon sensible, originale et impliquée, sur des femmes, des hommes, des enfants photographiés lors d’instants privilégiés, de moments plus difficiles ou dans leur quotidien… Rassemblés dans cette présentation sous le titre « Sguardi, les Corses et l’Autre », les oeuvres de Christian Buffa - également commissaire de l’exposition - Olivier Labban-Mattei, Rita Scaglia, Léa Eouzan, Amandine Battini-Joset et Armand Luciani, dans leur diversité stylistique, bien au delà de l’émotion qu’elles suscitent, nous tendent aussi un indispensable miroir. ■
L’Arsenale, la Citadelle - Renseignements 04 95 31 09 12 - www.musee-bastia.com
© Olivier LABBAN-MATTEI
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CULTURE PHOTOGRAPHIE
© Léa ÉOUZAN
© Amandine BATTINI-JOSET
© Christian BUFFA
© Christian BUFFA JUILLET 2019
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MUSIQUE FESTIVAL
Sorru in Musica, la musique au coeur
Bertrand Cervera est un musicien de renommée internationale : violon solo de lʼOrchestre National de France, guest leader de lʼorchestre symphonique de la BBC-Londres, professeur au Conservatoire National de Paris, soliste du World Orchestra for Peace, créateur et violon solo de lʼorchestre Paris Classik… Cʼest aussi le président-fondateur et le directeur artistique du festival Sorru in Musica, qui tiendra sa 16e édition estivale du 21 au 30 juillet, dans plusieurs communes rurales des Dui Sorru, avec un concert dans la micro-région voisine des Dui Sevi. Placé depuis sa création sous le signe du partage, de lʼéclectisme et de la transmission, ce festival entièrement gratuit va à la rencontre de tous les publics, toute lʼannée, en proposant des concerts, des master classes et des spectacles de grande qualité. Lʼaventure, née dans le petit village de Renno, dont Bertrand Cervera est originaire, prend même désormais une dimension européenne… Interview. INTERVIEW
BERTRAND CERVERA ARIA - Après 15 ans d'existence, et à l'aube de cette 16e édition estivale, l'on a le sentiment que Sorru in Musica aborde une nouvelle étape de son évolution : le festival a multiplié les interventions, toute l'année, leur fréquence et leur nature, et s'est également étendu géographiquement. De quelle manière ? Bertrand CERVERA - En effet, notre rayon d’action s’est étendu au fil du temps. Avec cette vocation que nous nous sommes imposée dès les premières heures du festival : « Devenir grâce à la musique un trait d’union entre les saisons, les villages et les hommes ».. C’est notre devise ! Elle devient ainsi réalité. Notre travail s’étale donc tout au long de l’année, l’été et ses dix jours intenses n’étant qu’une partie émergée ! Le couvent Saint François de Vico, notre base, le cœur vibrant de « Sorru In Musica », devient le moyeu d’une grande roue dont les rayons devront atteindre le moindre recoin de notre territoire. Pour partager et se rencontrer. Autour de la Musique. Brisant aussi les formats habituels et les codes. Retrouvant notre âme de saltimbanque… ARIA - Cette été, vous avez ajouté au calendrier deux nouveaux lieux, Evisa et Sagone. Le festival 2019 se signale également par son éclectisme, avec, toujours, un " mélange des genres " fructueux ( cinéma, lecture, chant lyrique, musique de chambre ) et même, pour cette édition, une soirée dédiée à la musique anglaise et une création originale : comment construisez - vous chaque année, avec vos partenaires, une programmation d'une telle qualité ? Bertrand CERVERA - La musique est Rencontre. Puisqu’elle n’est qu’un miroir de la vie ! Chaque concert ou soirée est le fruit d’une rencontre. Avec un musicien, un compositeur, un comédien, un texte,
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JUILLET 2019
MUSIQUE FESTIVAL
© Elizabeth BERFINI
un lieu, une idée, un parfum même… Notre programmation ne se veut que le reflet de ce voyage. Sans aucune prétention. Et je crois même que nous nous retrouvons tous chaque soir autour de ce rêve plutôt qu’autour d’un thème précis… Notre travail doit traduire ce rêve et cette vibration. C’est cela notre métier... ARIA - Sorru in Musica reste un festival entièrement gratuit. Vous proposez également toute l'année des concerts, là encore totalement gratuits, à destination de publics qui ont difficilement accès à l'offre culturelle : cette volonté de partage et ce principe d'itinérance, qui favorise les rencontres, font aussi l'originalité de votre démarche. Ce maillage du territoire, plus particulièrement en milieu rural, par le biais de la culture de haut niveau est à la fois créateur de lien social et vecteur de développement : est-ce aujourd'hui plus encore qu'hier peut -être - l'un des axes majeurs de votre action ? Bertrand CERVERA - C’est notre ADN , notre identité ! La musique doit se partager ! Sans hiérarchie culturelle, sociale, économique, politique, nationale ou géographique ! Et de cette musique et de cette beauté doit naître la compréhension de l’Autre.. Et si nous arrivons à vibrer ensemble autour de ce concept, pourquoi se faire la guerre? ARIA - La pédagogie et la transmission font également parties intégrantes du "substrat" de Sorru in Musica depuis sa création, avec l'Académie de Musique, les master classes et autres interventions auprès des scolaires. Pouvez vous nous dire quelques mots à ce sujet ? Bertrand CERVERA - Pédagogie, transmission.. Ce sont là aussi © Jean HARIXÇALDE JUILLET 2019
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MUSIQUE FESTIVAL
© Jean HARIXÇALDE
des concepts qui fondent notre identité. Partager nos expériences, échanger, faire aimer, aimer faire... Il ne peut y avoir de faux semblant dans cette démarche. Le regard de l’enfant et sa soif de connaissance sans à priori ne supportent pas le médiocre. Nous lui devons le meilleur…C’est cela aussi l’essence même de notre métier. Et s’il y a bien un endroit où nous pouvons changer le monde, c’est bien à l’école... ARIA - Au début de cette interview, nous avons évoqué les évolutions de Sorru in Musica et sa "montée en puissance". Profondément ancré sur son territoire de naissance, le festival a également vocation à faire rayonner la Corse bien au delà, notamment par sa participation à un projet musical d'envergure européenne. De quoi s'agit-il ? Pensez-vous intensifier les initiatives de ce genre dans l'avenir ? Bertrand CERVERA - En effet.. Nous évoquions le voyage. Notre vie de musiciens est voyage ! Et nous parlons, par chance, un langage universel. L’alliance de six festivals européens a fait naître une nouvelle entité nommée Festivallinks ( www.festivallinks.eu N.D.L.R ). Nous en sommes devenus les ambassadeurs, nous, le petit festival de la ruralité corse, né sous les châtaigniers de Renno…Sans prétention aucune, dans la simplicité qui fonde notre esprit depuis bientôt 16 ans, nous essayons et essaierons d’être les ambassadeurs de la singularité, de la force et de la créativité de notre île en Europe et dans le monde... ■ PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRA ALFONSI INFO : WWW.SORRU-IN-MUSICA.CORSICA Bertrand CERVERA © Lyodoh KANEKO
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JUILLET 2019
COUPS DE
cŒur A
PATRICIA GAT TACECA - CARMINI
Artiste emblématique de la scène insulaire depuis les années 70 et la période du É C Riacquistu, Patrizia Gattaceca, auteur-compositeur interprète mais aussi comédienne O et poétesse poursuit une carrière originale hors des sentiers (re)battus. Elle signe U avec Carmini, son nouvel album, une « mise en musique » inédite, en forme T E d’hommage, de plusieurs textes du poète Paul Valery, d’origine corse et de sensibilité R profondément méditerranéenne. Carmini nous offre ainsi, grâce à la complicité de Patrizia Gattaceca et de Jean-Bernard Rongiconi pour la musique - aux tonalités subtiles mêlées de fulgurances rock…ou baroques - et de Ghjacumu Thiers, auteur des traductions en corse, des extraits du recueil « Charmes » publié en 1926. En toute liberté, ces (ré)interprétations très contemporaines des poèmes de Paul Valery en proposent une « lecture » sonore, spontanée et intuitive qui entre en résonance avec l’imaginaire et les émotions de l’auditeur, qu’il soit déjà familier, ou pas, de l’auteur. Particulièrement abouti, cet opus de douze titres, « porté » par la signature vocale d’une Patrizia Gattaceca très inspirée, abolit les frontières entre langue(s), poésie, chant et musique. A coeurs et esprits ouverts… INFORMATIONS WWW.PATRIZIAGATTACECA.COM
A
L’AJACCIO DES BONAPARTE
L On ne présente plus Antoine-Marie I R Graziani, professeur E des universités à l’Université de Corse et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Auteur de plusieurs articles et ouvrages relatifs à la Corse et à la Méditerranée occidentale, il a également obtenu de nombreux Prix pour la qualité de ses travaux et de ses publications. Il nous propose chez l’éditeur ajaccien Alain Piazzola une passionnante enquête sur les destins mêlés d’une famille et d’une ville : l’Ajaccio des Bonaparte, c’est le titre de ce - beau - livre abondamment documenté et illustré, nous entraîne en effet, au fil de la construction et du développement urbanistique d’Ajaccio, sur les traces de sa famille la plus illustre, intimement liée à la cité. Depuis l’installation de Francesco Bonaparte, dit le Maure en 1514 jusqu’à la fuite de Napoléon avec sa famille en 1793, Antoine - Marie Graziani nous décrit avec une érudition sans pesanteur le parcours d’exception de ces notables au sein de la communauté ajaccienne, à l’ombre de la citadelle. EDITIONS ALAIN PIAZZOLA - 312 PAGES - 20 EUROS
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A
A CORPS ÉCRITS
Co n t r i b u te u r régulier du magazine ARIA, Henri Eskenazi est un « globetrotteur » et un photographe reconnu. Il est également l’auteur de nombreux livres sur la nature, ses merveilles, ou encore les richesses insoupçonnées des fonds sous-marins, entre autres sujets éclectiques réalisés au cours de ses innombrables voyages. Il nous propose aujourd’hui avec « A corps écrits » un recueil de photographies atypiques, mettant le corps féminin en valeur et « en regard » de la pierre précieuse « ultime », le diamant. Multipliant les jeux d’ombres et de lumières subtils, cet album raffiné, tout en pudeur, magnifie un modèle que l’on devine bien plus qu’il ne se dévoile, nimbé par l’éclat pur et intense du diamant, solitaire, unique, simplement posé à même la peau. Les séries de photos, émouvantes dans leur délicatesse et très graphiques de part l’usage exclusif du noir et blanc, portent des intitulés qui ouvrent la porte à l’imaginaire, composant une ode originale à « l’éternel féminin ». EDITIONS DU RÊVE - 50 PAGES - 19 EUROS D E C O U V R I R
COUPS DE
cŒur A
ARCHITECTURE & ART DE VIVRE EN CORSE - LA PIERRE ET LE BOIS
C’est une valeur sûre, un beau livre à offrir ou à s’offrir en toute occasion ! Sur une thématique qu’ils ont été parmi les premiers à traiter sous une forme particulièrement aboutie, et après un premier opus couronné de succès en 2012, les Immortelles, maison d’édition basée à Ajaccio, ont élargi le propos initial avec un deuxième ouvrage intitulé Architecture & art de vivre en Corse, dont le sous-titre et fil conducteur est le mariage entre deux matériaux emblématiques de l’île : la pierre et le bois. Sans prétention au didactisme ou à l’exhaustivité, les deux auteurs, que l’on ne présente plus - la journaliste Marie-Joseph Arrighi-Landini et le photographe Jean Harixçalde nous proposent une visite guidée de plusieurs maisons de rêve situées sur l’ensemble du territoire insulaire. Enrichi par les interventions d’une quinzaine d’architectes, ce très beau livre alterne de façon équilibrée photos à couper le souffle et rédactionnels pertinents, qui donnent du sens, de la cohérence et de la profondeur à l’ensemble. EDITIONS DES IMMORTELLES - 208 PAGES - 32 EUROS R E D É C O U V R I R
A L I R E
ROBERT COLONNA D’ISTRIA UNE FAMILLE CORSE, 1 200 ANS DE SOLITUDE
Paru au printemps 2018 chez Plon, Une famille corse, 1 200 ans de solitude a reçu la même année le Prix du Livre Corse. Il vient de sortir en poche, dans la Collection Terre Humaine Poche ( Pocket ). A travers l’histoire de sa famille, l’auteur, Robert Colonna d’Istria, nous conte en filigrane, de façon érudite et magistrale, l’histoire de la Corse en lien avec celle du monde. Les grands évènements qui ont marqué les siècles derniers puis la période contemporaine ont en effet eu un écho dans le passé de cette famille, d’une manière directe ou collatérale : conflits et rapports de force en Europe et en Méditerranée, développement des routes commerciales, découverte de l’Amérique, guerres mondiales, colonisation, décolonisation.…Rigoureusement étayé, mais foisonnant comme un roman et palpitant comme une épopée, cet ouvrage mêle faits glorieux et anecdotes du quotidien, mythes, légendes et réalités, au fil d’un récit au long cours qui voit l’aventure familiale ou individuelle tutoyer la grande Histoire pendant une douzaine de siècles.. Traversé par des figures célèbres ou méconnues, le livre recontextualise certains épisodes, apportant des éléments d’information, avec un angle original, sur des périodes peu abordées généralement avec une telle proximité. Fidèle à l’esprit de la Collection Terre Humaine, cette somme remarquable donne aussi plusieurs clefs de compréhension, à partir de son appréhension intime du territoire insulaire, sur une manière particulière « d’être » au monde. POCKET - COLLECTION TERRE HUMAINE POCHE - 554 PAGES - 8,30 EUROS
26 JUILLET 2019
A E M P O R T E R
S E N T I E R S D E CO R S E - G R 20 ®, L E GRAND CHEMIN
Nouvelle édition mise à jour ( nouvelle maquette, nouvelles photos, nouveaux fonds de cartes ). Il y a 20 ans, les Editions Albiana, basées à Ajaccio proposaient la première édition d’un guide complet du plus célèbre - et du plus difficile - sentier de grande randonnée d’Europe, le mythique GR20 ®. Abondamment documenté, ce guide devenait vite le compagnon de route indispensable des marcheurs venus entreprendre ces quelques semaines d’aventure humaine et sportive. En 2019, le guide, « collant » à l’ évolution du terrain, revient avec une formule « revisitée », toujours aussi pratique, technique et pointue. Réalisée sur l’île, cette publication est également conçue comme une invitation à la découverte dans le respect des lieux traversés. D’un format agréable, facile à emporter dans son sac, ce nouvel opus de la collection Sentiers de Corse propose ainsi aux randonneurs à la fois un guide utile, truffé de conseils avisés, d’itinéraires « pas à pas » ou d’informations précises, et un outil de connaissance des splendides espaces montagnards qui les accueillent, dans leurs multiples dimensions. EDITIONS ALBIANA - 177 PAGES - 14,90 EUROS
Berny. pour DĂŠa Communication
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AGENDA CORSE
ARIA JUILLET 2019
■ PATRIMONIO ■ EXPOSITION
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JUSQU'AU 28 JUILLET
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■ PIGNA ■ MUSIQUE / FESTIVAL
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DU 13 AU 16 JUILLET
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Jean-Paul Pancrazi
Festivoce 2019
La première exposition de l’été présentée au Domaine Orenga de Gaffory sera consacrée aux créations récentes du peintre insulaire Jean-Paul Pancrazi .Des créations qui s’inscrivent dans la continuité de ce qui caractérise sa peinture. La terre est le lien fondamental qui unit ses œuvres. A la fois support et médium, elle est partout, solitaire ou accouplée à d’autres matières, le goudron pour l’exploration du noir, la poudre de marbre fondue dans la peinture blanche, ou encore l’argile. La couleur se limite au noir, au blanc et aux trois couleurs primaires dans une quête de tonalité majeure. Tandis que la spontanéité du geste est privilégiée sur la réflexion, les empreintes, sont réfléchies, déclinées, et sans cesse renouvelées : empreintes sur papier, collées ensuite sur la toile, empreintes pressées dans l’épaisseur de la matière, empreintes de parpaing, d’arabesque, de râteau, de toile de jute, de canisse, de sous- plats tressés, de regard d’égout, de roue de tracteur L’écriture est toujours présente dans les toiles de Pancrazi ; présence fugace griffonnée en marge ou au centre de larges plages monochromes. Ces écrits ne sont jamais personnels. Ils apparaissent parfois entre les différentes strates de matières sous la forme d’articles de presse ou de pages de livres. Les paysages de Jean Paul Pancrazi sont le fruit d’une expérimentation intérieure ; une expérience qui transpire des vibrations produites par les matières d’origine organique et culturelle et des signes qui s’expriment au-delà du langage. Domaine Orenga de Gaffory, Lieu-dit Morta Majo - 04 95 37 45 00
Chaque année depuis 1991, pendant la première quinzaine de juillet, Festivoce, Fête de la voix et de la musique, est une rencontre entre les artistes, les disciplines - chant, musique, danse, théâtre, arts de la rue et du cirque, arts plastiques...- les répertoires, et les cultures… Festivoce accueille les participants pendant toute la durée du festival, avec des repas en commun à la Casa Musicale, des rencontres « in » et « off » et la soirée de clôture baptisée» Voce in festa » : une mise en scène qui réunit tous les participants dans un spectacle itinérant à travers tout le village de Pigna. Une nuit magique où toutes les audaces artistiques sont permises, où la poésie règne sous toutes ses formes. Au programme de cette édition 2019 : Samedi 13 juillet, 18h, Pace de l’église, inauguration du festival; 19h, auditorium, Philippe Biondi, Jean-Michel Gianelli, Daniele di Bonaventura, «Metamorphosis» - ( Gratuit ); 21h, auditorium, E Supplicante; 22h30, Vaccaghja, Miqueu Montanaro & Christian Sebille « Electro-aimant ». Dimanche 14 Juillet : 17h, Giardinettu, Rencontre autour de la musique égyptienne avec Alain Weber ( Gratuit ); 19h, Vaccaghja, William Chabbey Trio ( Gratuit ); 21h, auditorium, Trio Mohannad Nasser; 22h30, place de l’église, Les musiciens du Nil. Lundi 15 Juillet : 17h, auditorium, Projection du film de Simone Sorini « Origines, traditions et cetera ! « ( Gratuit ); 19h, auditorium, Lola Bonfanti ( Gratuit ); 21h , auditorium, Odo Ensemble «Mesogeios»; 22h30, place de l’église, Taraf de Caliu. Mardi 16 Juillet, de 19 h à minuit dans tout le village de Pigna : Voce in Festa, plus de 50 artistes à découvrir! Parmi lesquels Antonello Salis & Jérôme Casalonga (Isokhronos), Simone Sorini & Claudia Viviani (Duo Syrenarum), Gilone Gaubert, Élisabetn Joyé, Olivier Lubeck, William Chabbey Trio, Mohannad Nasser, Les musiciens du NilL, Lola Bonfanti, Taraf de Caliu, Odo Ensemble, A Cumpagnia et la présentation des restitutions des ateliers de pratique artistique. Renseignements Centre National de Création Musicale Voce 04 95 61 73 13 - www.ccvoce.org
■ ALTAGÈNE - PROPRIANO - SAINTE LUCIE DE TALLANO ■ RENCONTRES CULTURELLES / FESTIVAL LITTÉRAIRE
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DU 19 AU 21 JUILLET
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Altaleghje - Lire le monde 2019 Créé par l’association AltaLeghje en 2015, le festival littéraire et éclectique, Lire le monde, est devenu dans le sud Corse comme un moment privilégié au cœur de l'été. C’est un rendez-vous particulièrement apprécié d’un public à la recherche de rencontres authentiques. Initialement appelé Les rencontres culturelles, le festival porte désormais le nom de la raison d'être d'AltaLehgje : Lire le monde. Lire le monde, c'est le décrypter, le comprendre, et le réinventer par le pouvoir des mots… Parrainé par l’écrivain Jérôme Ferrari, Prix Goncourt 2012 pour « Le Sermon sur la chute de Rome » et Prix Méditerranée 2019 pour « A son image » ( Actes Sud ), la 5e édition de Lire le monde se tiendra du 19 au 21 juillet et pour la première fois se déroulera en trois lieux de Corse-du-sud : Altagène, Propriano et Sainte-Lucie de Tallano. Le public est invité à explorer le thème de la famille et à découvrir la littérature algérienne. Lire le monde 2019 avec : Jean-Jacques Beucler, Maïssa Bey, Jean-Pierre Castellani, Robert Colonna d’Istria, Kamel Daoud, Sofia Djama, Alain di Meglio, Micaela Etcheverry, Jérôme Ferrari, Marc-Antoine Faure Colonna d’Istria, Jacques Fournier, Ryad Girod, Sarah Haidar, Jean-Baptiste Lavergne-Morazzani, Gisèle Lovichi, Alain Mabanckou, Danièle Maoudj, Mélanie Matarese, Adlène Meddi, Claire Mérigoux, Lisa Pupponi, Laurent Robino, Oissila Saaidia, Wassyla Tamzali, Eric Testeguide, Marie-Pierre Valli Renseignements www.altaleghje.com
■ AJACCIO ■ EVÉNEMENT / EXPOSITION
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JUSQU’AU 30 SEPTEMBRE
UN SOIR CHEZ LA PRINCESSE MATHILDE, UNE BONAPARTE ET LES ARTS ●●● Dans la lignée des expositions consacrées aux membres de la famille Bonaparte et leurs rapports avec les arts ( Lucien Bonaparte, un homme libre, 2010 ; Caroline, sœur de Napoléon, reine des arts, 2017 ), le Palais Fesch a décidé d’organiser une exposition mettant à l’honneur la cousine de Napoléon III, dont la proximité avec le monde des arts et de la littérature a fait l’une des personnalités marquantes de la seconde moitié du XIXe siècle. Cette nièce de Napoléon reçut dans ses salons de la rue de Courcelles et de la rue de Berri, mais aussi dans sa propriété de Saint-Gratien, les plus grands noms de la littérature française (Gustave Flaubert, Théophile Gautier, Sainte-Beuve, les frères Goncourt... et fascina le jeune Marcel Proust), mais aussi nombre d’artistes (Giraud, Hébert, Cabanel, Meissonier, Fromentin...) dont elle collectionna les œuvres. Ce projet est construit autour de sections relatives à son exil italien, sa propre carrière artistique, ses différentes résidences et surtout les rapports entre ses goûts artistiques et son salon littéraire, revus à la lumière de nouveaux documents. Cette exposition est faite en partenariat avec le musée d’Orsay et le musée national du château de Compiègne, avec le soutien exceptionnel du musée des Arts Décoratifs de Paris, du musée national des châteaux de Versailles et Trianon et du musée Hébert de La Tronche.Commissariat général : Philippe Costamagna, Directeur, Palais Fesch-musée des Beaux-Arts. Commissaires : Carole Blumenfeld, historienne de l’art, chercheuse associée au Palais Fesch, Adrien Goetz, membre de l’Institut (académie des beaux-arts) et Paul Perrin, conservateur peinture au musée d’Orsay. Palais Fesch - Musée des Beaux-Arts, 50 - 52 rue Cardinal Fesch - Entrée libre
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AGENDA CORSE
ARIA JUILLET 2019
■ AJACCIO ■ EXPOSITION
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JUSQU’AU 7 JUILLET
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Ajaccio, l’enfance de Napoléon ( 1769-1799 ) « Le 15 août 2019, il y aura 250 ans que Napoléon est né à Ajaccio. La Maison qui porte aujourd’hui le nom de sa famille, devenue un musée national, a bien été le lieu de l’émergence de sa famille. Famille noble parmi les plus éminentes de la ville, les Bonaparte ne pouvaient pourtant pas rêver de destins exceptionnels de par leur seule naissance. Il a fallu les capacités exceptionnelles de certains d’entre eux, leur sens de l’opportunité historique, leur œil pour jauger leurs contemporains, leur confiance totale dans l’éducation et la formation, leur incroyable force de travail pour en arriver là. Les parents de Napoléon, les proches qui ont accompagné sa jeunesse, sont déjà les acteurs de cette ascension et les témoins de cette émergence. Attentifs à l’une des premières expériences démocratiques d’Europe, celle de Paoli, ils vont également comprendre très rapidement l’opportunité exceptionnelle que représentera pour eux la Révolution. Mais pendant ces trente ans (1769-1799), et surtout pendant les deux premières décennies, les proches de Napoléon ne sont pas suffisamment célèbres pour que l’histoire ait gardé leurs récits, ni suffisamment riches pour avoir commandé des portraits. C’est donc à partir de textes tardifs, souvent anecdotiques, rappelant le mode de vie des Bonaparte dans leur quotidienneté ; et de portraits totalement inventés mais dessinés à partir des traits de caractère qui nous sont parvenus des habitants de la Maison Bonaparte que cette exposition a été élaborée. Néanmoins ces récits de la vie au jour le jour des Bonaparte, nous les avons confrontés aux recherches les plus récentes relatives à la société corse du temps, et cette mise en perspective leur donne tout leur sens. Les publications d’Antoine-Marie Graziani, qui a bien voulu s’associer à ce projet, donnent le cadre historique et social de cette aventure prodigieuse qui les a menés sur les premiers trônes d’Europe. Chaque portrait de cette galerie des ancêtres imaginaire, sera éclairé par une planche de bandedessinée narrant des épisodes emblématiques de la vie du personnage par Charles Cianfarani. Puis, sur un plateau tournant, se succèderont 9 saynètes de l’enfance de Napoléon à Ajaccio, réalisées par Frédéric Pierrot avec des Playmobils ®. Enfin, des silhouettes des frères et sœurs de Napoléon, permettront de les identifier et de les caractériser les uns par rapport aux autres. Cette exposition est avant tout destinée aux enfants des écoles ». ( Jean-Marc Olivesi, Conservateur Général du Patrimoine ) Musée national de la Maison Bonaparte, rue Saint-Charles - Renseignements 04 95 21 43 89
■ BONIFACIO ■ EVÈNEMENT
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DU 4 AU 6 JUILLET
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Festi Lumi - 6ème édition Marquée par le succès des années précédentes, cette nouvelle édition a renouvelé son programme à travers des propositions artistiques inédites. Elle conserve néanmoins les éléments emblématiques de ce festival unique tels que les projections monumentales sur les terrasses du Bastion de l’Étendard et à l’espace Saint-Jacques ainsi que les installations lumineuses intimistes qui sont parfois interactives. Du 4 au 6 juillet, le patrimoine de la cité des falaises sera ainsi magnifié par des créations lumineuses alliant nouvelles technologies et imaginaire traditionnel. Les œuvres lumineuses et les interventions artistiques du festival, variées et riches en surprises, sont dévoilées à travers un parcours nocturne intuitif. Le visiteur est subtilement guidé tout en restant maître de sa propre déambulation et de sa propre découverte des propositions artistiques. Le public aura non seulement la place de spectateur mais aussi, parfois, le rôle d’acteur intervenant lui-même sur des œuvres qui lui seront proposées. Pour mieux s’émerveiller… Haute-Ville - Entrée libre et gratuite - Programme & renseignements 04 95 73 11 88
■ CORTE ■ EXPOSITION / ART CONTEMPORAIN
STEPHEN DEAN - ROPE & ANNE DELEPORTE QUATORZE MEURTRIÈRES ●●● « Stephen Dean et Anne Deleporte sont deux artistes présents dans la collection du FRAC. Leurs œuvres ont été présentées dans différentes expositions. L’acquisition de Volta de Stephen Dean a été réalisée en 2003, avant son exposition à la Biennale de Venise, qui en a fait une œuvre très connue. En ce qui concerne Anne Deleporte, l’œuvre Platane a été conçue lors d’une résidence en Corse en 1999 et l’acquisition de SLAP (2010) a eu lieu en 2012. Réunir ces deux artistes, qui travaillent souvent ensemble, avec deux projets tout en réservant à chacun des espaces définis, donne la possibilité de percevoir ce que leur travail peut avoir en partage et aussi combien chacun reste totalement unique dans sa voie. Les œuvres ont en commun la vivacité et la lumière ; elles naissent d’une intense attention au réel et n’en proposent pas une interprétation mais la découverte. Stephen Dean conçoit un parcours dans les cinq salles à l’intérieur avec notamment la première projection de son dernier film ROPE et Anne Deleporte intervient sur l’esplanade où les visiteurs verront les Quatorze meurtrières ». ( Anne Alessandri, directrice du FRAC Corsica ). Stephen Dean est un artiste Américain, né à Paris en 1968. Il vit et travaille à
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DU 18 JUILLET AU 31 OCTOBRE
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Paris et à New York. Ses aquarelles, installations et vidéos invoquent des approches physiologiques et anthropologiques de la couleur, soulignant le dialogue entre le film et la peinture. Permanente exploration, son œuvre polychrome conjugue le pertinent et l’inattendu, le jeu et la pensée. Travaillant à partir de formes, d’objets ou de situations existantes, il se concentre sur l’immédiateté de la couleur et sa capacité à précéder le langage et les codes culturels. Dean traite le spectre chromatique comme une matière spatiale et sociale. Anne Deleporte est née en 1960 à Domfront. Elle vit et travaille à Paris et à New York. Foudroyée à 19 ans dans un atelier de céramique Anne Deleporte est fascinée par les phénomènes de disparition. Après des études de sculpture, elle commence ses installations multimédia dans les années 1990. Considérée comme une « magicienne de l’image », Elle capte l’absence pour mieux laisser percevoir l’invisible. Sa recherche consiste à couvrir pour révéler, à distraire pour se concentrer sur les thèmes de l’énigme et de l’identité. Fonds Régional d’Art Contemporain de la Corse ( FRAC Corsica ), la Citadelle Informations 04 20 03 95 33
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AGENDA PROVENCE
ARIA JUILLET 2019
■ MARSEILLE ■ EXPOSITION / ART CONTEMPORAIN
Jean Dubuffet, un barbare en Europe
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JUSQU’AU 2 SEPTEMBRE
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JUSQU'AU 20 OCTOBRE
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Peintre, écrivain, inventeur de « l’Art Brut », Jean Dubuffet (1901-1985) fut un acteur majeur de la scène artistique du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaisissable et polémique met en jeu une critique radicale de l’art et de la culture de son temps, en faisant de l’invention sans cesse renouvelée le pilier de la création et de la pensée. Empruntant à l’anthropologie, au folklore ou au domaine de la psychiatrie, il poursuit l’activité de décloisonnement opérée par les avant-gardes de l’entre-deux-guerres, dynamite la croyance en un art supposé primitif et ouvre de nouvelles voies de création. Cette exposition donne à voir comment Jean Dubuffet entremêle dans son œuvre ses activités de peinture et d’écriture avec les recherches qu’il a consacrées à ce qu’il nomme l’Art Brut. Elle présente sa production artistique dans toute sa diversité, en s’attachant notamment à montrer les objets et documents issus des prospections qu’il a mises en œuvre en visitant musées d’ethnographie ou d’art populaire, mais aussi diverses collections dédiées à « l’art des fous ». L’exposition « Jean Dubuffet, un barbare en Europe » présente 290 œuvres et objets issus des plus grandes collections françaises et européennes. Elle présente également plus de 30 objets conservés au Mucem. Mucem, 7 promenade Robert Laffont (esplanade du J4) - Renseignements 04 84 35 13 13
■ AIX EN PROVENCE ■ EVÉNEMENT/EXPOSITION
La Révolution permanente Oeuvres optiques et cinétiques de la collection du Musée national d'art moderne / Centre Pompidou Commissaire : Michel Gauthier ( Conservateur au Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou ) Le Musée national d’art moderne / Centre Pompidou présente à la Fondation Vasarely une sélection d’une vingtaine d’œuvres optiques et cinétiques. Dans ce lieu, qui peut être considéré comme la « Chapelle Sixtine » de l’optico-cinétisme, et dont les travaux de restauration viennent de s’achever, il s’agit de présenter au public un ensemble d’œuvres qui témoigne tout à la fois de l’importance de ce courant esthétique, mais également de sa diversité et de sa persistance contemporaine. De Jesus Rafael Soto à Philippe Decrauzat, de Carlos Cruz-Diez à Xavier Veilhan, de Nicolas Schöffer à Jeppe Hein, en passant par Wojciech Fangor, Gyulia Kosice, Walter Leblanc, Francisco Sobrino et quelques autres, c’est une « Révolution permanente » que proposent les œuvres réunies pour donner une image plurielle d’une tendance esthétique centrale du demi-siècle écoulé, à laquelle est attaché le nom de Victor Vasarely. L’exposition s’inscrit dans la dynamique de l’exposition « Vasarely, le partage des formes » présentée du 6 février au 6 mai 2019 au Centre Pompidou. Fondation Vasarely, 1 avenue Marcel Pagnol - Renseignements 04 42 20 01 09
■ AIX EN PROVENCE ■ EVÉNEMENT / ART CONTEMPORAIN
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FABIENNE VERDIER SUR LES TERRES DE CÉZANNE
●●● Jusqu’au 13 octobre 2019, trois institutions culturelles importantes de la Ville d’Aix-en-Provence se sont réunies (musée Granet, musée du Pavillon de Vendôme et Cité du livre-galerie Zola), pour présenter durant tout l’été les différentes facettes de l’œuvre de Fabienne Verdier ainsi que ses dernières créations, fruit de sa présence sur les hauts lieux cézanniens depuis une année. Musée Granet - Exposition rétrospective : au musée Granet, sur plus de 700 m2 d’espace muséal, l’exposition retrace le parcours de Fabienne Verdier depuis son retour de Chine où elle est restée plus de 10 ans, jusqu’à ses œuvres créées ces derniers mois dans les carrières de Bibémus, face à la Sainte-Victoire, à Saint-Antonin, au sommet de la montagne mythique… Il s’agit de la première rétrospective de l’artiste en France. Cette exposition permettra au visiteur d’appréhender l’œuvre de l’artiste dans sa globalité, de mieux comprendre son apprentissage auprès des lettrés chinois après la Révolution culturelle et de voir comment, rentrée en France, Fabienne Verdier élabore une esthétique nouvelle en se nourrissant des grands courants de pensée de la peinture occidentale (des Primitifs flamands à l’Expressionnisme abstrait). Ainsi, au fil des salles du musée, ce sont six temps forts qui seront proposés aux visiteurs, qui permettent d’embrasser l’évolution et la richesse du travail de l’artiste… Le dernier temps fort de l’exposition sera consacré à ses toutes nouvelles créations issues de son expérience du plein air sur les terres de Cézanne, où l’on verra pour la première fois comment l’artiste s’est confrontée à la Sainte Victoire et aux lieux cézanniens durant près de deux années. Commissariat : Bruno Ely, conservateur en chef et directeur du musée Granet.
JUSQU’AU 13 OCTOBRE
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Musée du Pavillon de Vendôme - Atelier nomade : au musée du Pavillon de Vendôme, l’exposition présente les techniques de travail de Fabienne Verdier. Dans ce lieu atypique du XVIIIe consacré à l’art contemporain, posé dans un jardin en plein cœur de la ville, on pourra voir « l’atelier nomade » de l’artiste, celui qui lui a permis de travailler « sur le motif », dans la nature même. On y verra aussi ses pinceaux aussi bien en poils de barbe de rat que de plume de coq… une salle entière sera consacrée aux dessins et gouaches réalisées au sommet de la montagne Sainte -Victoire ; un film Walking painting fera mieux comprendre la complexité du processus de création de l’artiste. En écho, au premier étage, on pourra voir le « storyboard » des différentes phases de travail qui ont abouti à ses dernières œuvres inspirées des lieux cézanniens et visibles au musée Granet. Commissariat : Christel Roy, directrice du Pavillon de Vendôme / Cocommissaire : Alexandre Vanautgaerden, Académie royale de Belgique. Cité du Livre - Galerie Zola - Sound Traces, installation : à la Cité du livre sera présentée jusqu’au 14 septembre 4 quatuors, 4 films, une installation vidéo dans laquelle le visiteur pourra véritablement s’immerger. Cette œuvre cinématographique est le résultat d’une résidence durant l’été 2017 à l’invitation de l’académie du festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence. Commissariat : Fabienne Verdier. Ces expositions s’accompagnent d’un programme très large en direction de tous les publics : conférences, rencontres, concerts, ateliers pédagogiques, visites guidées, danse, lectures... Musée Granet, Pavillon de Vendôme, Cité du Livre - Renseignements 04 42 52 88 32
AGENDA PROVENCE ■ MARSEILLE ■ EXPOSITION / ARTISANAT D’ART
ARIA JUILLET 2019
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DU 7 JUIN AU 20 JUILLET
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Consul’Art - 7e édition
( JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE )
Erwin Wurm
La Maison de l'Artisanat et des Métiers d’Art ( MAMA ) ouvre ses portes à la 7e édition de Consul'Art, exposition initiée par la Direction des Relations Internationales et Européennes de la Ville de Marseille, dont le concept consiste à présenter des œuvres artistiques et artisanales des pays étrangers représentés à Marseille, deuxième place diplomatique de France avec plus de 70 représentations consulaires. Au-delà de faire connaître l'art et l'artisanat de nombreux pays, sont mises en exergue les relations privilégiées que la Ville de Marseille a su tisser avec certains d'entre eux grâce à des serments de jumelage ou bien encore à des accords de coopération. Cette édition 2019 mettra à l’honneur le Liban, à l’occasion du 25e anniversaire de coopération entre Marseille et Beyrouth (Liban). Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art ( MAMA ), 21 Cours d'Estienne d’Orves - 04 91 54 80 54
■ MARSEILLE ■ EVÉNEMENT / EXPOSITION
■ MARSEILLE ■ EXPOSITION
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JUSQU'AU 20 JUILLET
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Sahara, mondes connectés Évoquer la problématique de la connexion au Sahara permet d’appréhender l’espace saharien d’un point de vue inhabituel lorsque l’on pense au désert. Cette exposition se propose ainsi de questionner et de renouveler les représentations du Sahara. Connexions et mobilités dans ces étendues désertiques conditionnent la survie des sociétés sahariennes et de ceux qui les traversent. À la fois contraintes et ressources, art de vivre et stratégie politique, elles sont au fondement de cultures singulières. En associant des objets ethnographiques issus de collections prestigieuses (Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Musée d’ethnographie de Neuchâtel, notamment) à des objets du quotidien, des réalisations audiovisuelles et les œuvres d’artistes contemporains ( Hicham Berrada, Romuald Hazoumè, Leila Alaoui…), l’exposition Sahara mondes connectés entend faire percevoir ces réalités en suivant le fil de mobilités permanentes et toujours réinventées. Les œuvres de Titouan Lamazou, présentées en continu dans l’exposition, proposent une expérience personnelle de cette mobilité, le regard d’un artiste voyageur. Une riche programmation autour de l’exposition propose au public de poursuivre l’aventure, grâce à des ateliers d’écriture, des projections de films, des rencontres, des spectacles et concerts, des ateliers pour les enfants. Centre de la Vieille Charité, Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens ( MAAOA ) - Infos 04 91 14 58 80
Sur une proposition du [mac] musée d’art contemporain de Marseille, les œuvres de l’artiste contemporain Erwin Wurm seront présentées au musée Cantini jusqu'au 15 septembre. Le musée des Beaux-Arts et la chapelle du Centre de la Vieille Charité feront l’écho avec d’autres pièces. Se réclamant des mouvements artistiques Dada et Fluxus, cet artiste autrichien déploie son travail depuis les années 1980 à travers sculptures, vidéos, performances, etc. La création d’une œuvre pour Erwin Wurm est une procédure d’émancipation. Il libère les objets de leur contexte familier, les remet en question et leur donne un sens hors du commun à l’image de ses célèbres One-Minute Sculptures où le spectateur est invité à interagir avec les objets du quotidien. Drôles et immédiatement accessibles, ses œuvres jouent avec le réel pour en souligner les codes, les angoisses et les absurdités. "Je m’intéresse à la vie de tous les jours. Tous les matériaux qui m’entourent peuvent être utilisés," aussi bien que les objets, les sujets impliqués dans la société contemporaine. Mon travail parle de l’être humain"dans toutes ses dimensions : physique, spirituelle, psychologique et politique »(Erwin Wurm ). Les oeuvres choisies dialoguent avec les caractères spécifiques à chacun des musées qui les accueillent : l'architecture de la Chapelle de la Vieille Charité, la peinture et la sculpture classique au Musée des Beaux Arts, la modernité surréalisante au Musée Cantini, le design futuriste au Musée Borély. Musée Cantini, Centre de la Vieille Charité & Musée des Beaux-Arts - Infos www.culture.marseille.fr
■ SÈTE ■ EXPOSITION / ART CONTEMPORAIN
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DU 4 JUILLET AU 5 JANVIER
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LA PART MODESTE - BERNARD BELLUC, BERNARD BELLUC, DELPHINE COINDET ET GÉRARD COLLIN-THIÉBAUT ( ET INVITÉS )
●●● La part modeste est la rencontre improbable de trois artistes, Bernard Belluc, Delphine Coindet et Gérard Collin-Thiébaut, reconnus dans des champs différents de la création contemporaine, et que le MIAM a décidé d’interpeller sur leur vision de l’Art Modeste. Si Bernard Belluc, co-fondateur du MIAM, est ici « chez lui », Delphine Coindet et Gérard Collin-Thiébaut, dont on a déjà vu les oeuvres dans de précédentes expositions au musée, entretiennent, tant par leur démarche que dans leur production artistique, une relation cordiale avec l’Art Modeste. Tout en poursuivant sa collecte nostalgique, Bernard Belluc opère un feedback sur son adolescence ; il sort de ses célèbres « vitrines » pour nous inviter dans son univers cinématographique et musical. A coup de puzzles et de rébus, Gérard Collin-Thiébaut construit son musée imaginaire entre culture savante et culture populaire, et joue, avec malice, des relations incertaines entre image et langage. Delphine Coindet quant à elle, poursuit, dans le cadre singulier du MIAM, la remise en question de son oeuvre protéiforme, tout en assurant la scénographie de l’exposition ; double posture qui illustre son penchant pour les prises de risque. Se souvenant des propos d’Hervé Di Rosa, qui aime à rappeler qu’il n’y a pas d’oeuvre modeste, mais seulement des regards modestes, Bernard Belluc, Delphine Coindet et Gérard Collin-Thiébaut convient ici d’autres artistes*, amis et complices, ainsi que des oeuvres de la collection du MIAM. Construit autour d’espaces conçus par chacun des trois artistes, le parcours de l’exposition est pensé comme une déambulation ouverte les points de vue croisés, proximités et frottements entre leurs oeuvres ; qui ainsi s’interrogent et s’enrichissent mutuellement, dans un joyeux désordre plus ou moins organisé, propre à l’esprit du MIAM. Dans cette exposition, il est question de peinture, de sculpture, d’objets, d’installations, de collections, de mises en espace et de mises en scène ; mais aussi de cinéma, de musique et de danse… Invités : Jacques Bonnard, Patrice Carré, Raquel Dias, Hervé Di Rosa, Elisa Fantozzi, Charlotte Guinot-Bacot, Marie-Caroline Hominal, Hélène Iratchet, Bertrand Lavier, Jean-Luc Montginoul, Jim Shaw. Commissariat : Martine Buissart, Norbert Duffort. Scénographie : Delphine Coindet. Musée International des Arts Modestes ( MIAM ) 23 quai Maréchal de Lattre de Tassigny - Infos 04 99 04 76 44
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AGENDA CÔTE D’AZUR
ARIA JUILLET 2019
■ NICE ■ EXPOSITION / EVÉNEMENT
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L’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent
JUSQU’AU 6 OCTOBRE
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) ■ MENTON ■ EXPOSITION / PHOTOGRAPHIE
L’exposition « l’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent » rassemble trentecinq modèles, inspirés par l’Inde, la Chine et le Japon, ainsi que des croquis, des bijoux, et des photographies. Cette présentation est une adaptation, pour le musée des Arts asiatiques de Nice, de la première exposition temporaire thématique du musée Yves Saint Laurent Paris, qui a ouvert ses portes à l’automne 2017 dans l’ancienne maison de couture du créateur. Les tenues du couturier dialoguent avec les costumes et bijoux traditionnels provenant des collections du musée des Arts asiatiques. De cette confrontation surgissent des pistes pour comprendre les sources d’inspiration du couturier et son cheminement pour aboutir à une oeuvre totalement originale. Grâce à ses « voyages imaginaires » ou « immobiles », Yves Saint Laurent a livré, au fil de ses collections, une vision rêvée de contrées lointaines, teintée de connaissances puisées à la fois dans ses lectures et dans une approche directe des objets d’art. Le couturier a plongé immanquablement au coeur des coutumes locales, exploré le folklore, détourné les clichés afin de proposer une représentation sublimée de traditions vestimentaires. Parmi ses « exotismes », l’Asie occupe une place particulière qui ponctue toute son oeuvre. Musée départemental des Arts asiatiques, 405 promenade des Anglais - Entrée libre - 04 92 29 37 00
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JUSQU’AU 31 OCTOBRE
Portrait d’hier des gens d’ici Les Archives municipales de Menton organisent une exposition à ciel ouvert de photographies anciennes. Intitulée « Portrait d’hier des gens d’ici », celle-ci donne l’occasion de rencontrer les Mentonnais d’antan Se promener dans les rues de Menton est un voyage dans lequel passé et présent se conjuguent. Et pour les Mentonnais qui portent particulièrement leur ville dans le coeur, l’émotion et la fierté affleurent à chacun de leurs pas. Menton est leur mémoire, leur âme, leurs souvenirs. C’est dans cette idée que le service des Archives municipales a imaginé cette toute nouvelle exposition intitulée « Portrait d’hier des gens d’ici ». Près de 70 photos en noir et blanc, reproduites en grand format, sont ainsi visibles dans cinq lieux : les jardins Biovès, la place Lorédan-Larchey, les jardins du Campanin, la place Ardoïno et l’esplanade des Sablettes. Elles sont accompagnées de textes courts, vivants et pétillants, signés par Christelle Accary, employée aux Archives, réalisatrice et conceptrice du projet. Elle nous raconte Menton dans un style marqué par le naturel, l’évidence, la fraîcheur et fait revivre tous les personnages capturés par l’objectif des photographes. Jardins Biovès, Place Loredan-Larchey, Jardins du Campanin, Place Ardoïno, Esplanade des Sablettes Infos www.menton.fr
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■ NICE ■ ART CONTEMPORAIN / EXPOSITION
JUSQU’ AU 13 OCTOBRE
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Monster Chetwynd - Firefly Rebellion Le monde de Monster Chetwynd est peuplé de créatures étranges, d’êtres hybrides, tous dotés de personnalités singulières. Comme son prénom l’indique, l’artiste assume toutes les formes de la monstruosité : l’anormal, le difforme, l’exagération, l’extraordinaire, l’horrifiant, l’absurde, l’outrancier, le prodigieux ou le terrible. La monstruosité, puits sans fond pour l’imaginaire. Mais son monde est aussi celui d’un mode de production « fait main », une écologie/économie du quotidien, des matériaux simples et peu onéreux, des assemblages bricolés avec les moyens du bord, dans la pratique du do it yourself, pour une « beauté et une impétuosité Punk », comme elle le définit elle-même. L’exposition à la Villa Arson, la première de cette envergure en France, réunit une vingtaine d’œuvres dans un esprit Luna Park, s’appuyant sur un éclairage et une ambiance sonore spécifiques. On y croisera quelques sculptures d’animaux, lucioles, chauves-souris, serpents et salamandres, comme on y traversera des formes grotesques, cet art si consommé du fantasque et du fantastique. Echappant à la lumière de l’été, l’artiste nous invite à plonger dans l’architecture des galeries du centre d’art pour y découvrir sa Rébellion des Lucioles / Firefly Rebellion, insectes connus pour produire de la lumière dans l’obscurité mais aussi pour disparaître peu à peu de la surface de la planète. ( Commissariat Eric Mangion ) L’artiste britanique Monster Chetwynd (ex Spartacus et ex Marvin Gaye Chetwynd) est née en 1973. Elle vit et travaille à Glasgow. Villa Arson, 20 avenue Stephen Liégeard - Entrée libre - Renseignements 04 92 07 73 73
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■ MONACO ■ EXPOSITION / EVÉNEMENT
DU 6 JUILLET AU 8 SEPTEMBRE
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DALÍ, UNE HISTOIRE DE LA PEINTURE En cette année de célébration du 30ème anniversaire de la mort de Salvador Dali (1904-1989), cette exposition propose au public un parcours exceptionnel à travers la production artistique dalinienne. La sélection réunit des peintures, des dessins et des photographies datés de 1910 à 1983 et permet de découvrir les différentes étapes de création de l’artiste. Elle n’offre pas seulement une vision rétrospective de l’œuvre de Dalí mais révèle de quelle manière le peintre s’est lui-même inscrit dans l’histoire de la peinture du XXème siècle. Le public pourra ainsi découvrir les différentes étapes de sa création et reconnaître l’empreinte des différents peintres qui l’ont influencé et auxquels il rend hommage. Après des premières expérimentations, une constante dans la création de l’artiste sera particulièrement mise en exergue, celle du paysage et des avantgardes européennes à savoir l’impressionnisme, le cubisme, la peinture métaphysique et l’abstraction. Le chapitre de Dali dans l’univers surréaliste présente des peintures exceptionnelles comme La mémoire de la femme-enfant de 1929, Le spectre du sexappeal ou Eléments énigmatiques dans un paysage datant de 1934. Ce corpus exceptionnel montre l’apport spécifique de Dali au mouvement d’André Breton. Sous l’influence de Gala, dans les années 40 et 50, Dali se consacre à l’observation du classicisme dans ses peintures, plutôt à travers d’œuvres d’artistes de la Renaissance. ●●●
Le point d’orgue de cette passion pour la culture classique se retrouve dans sa production littéraire et particulièrement dans 50 secrets magiques pour peindre, son véritable traité de peinture publié en 1948. Peu après, en 1951, Dali réitère son admiration pour la Renaissance, le classicisme et la peinture religieuse dans le Manifeste mystique. C’est le début d’une nouvelle période de création : la mystico-nucléaire. Dans les années 80 qui marquent sa dernière étape de création, Dali est déjà malade, sa peinture est empreinte de ses réflexions autour de la mort, de l’immortalité et de sa passion pour la peinture. Un dernier chapitre sera consacré à l’influence des grands maîtres de l’histoire de l’art dans sa conception artistique. Dans 50 secrets magiques pour peindre Dali publie un tableau avec une analyse comparative et sa propre classification des peintres les plus remarquables de l’histoire de l’art, parmi lesquels Vermeer de Delft, Raphaël, Vélasquez, Léonard de Vinci et Picasso sont les mieux notés. La sélection comprend, à ce jour, une centaine d’œuvres : peintures, dessins et photographies, en provenance pour l’essentiel de la Fondation Gala-Salvador Dalí de Figueres et du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía de Madrid. Grimaldi Forum ( espace Ravel ) 10 avenue Princesse Grace - Entrée libre - Renseignements & billetterie +377 99 99 3000
AGENDA PARIS ■ IER ARRONDISSEMENT ■ EVÉNEMENT / EXPOSITION
ARIA JUILLET 2019
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JUSQU’AU 12 AOÛT
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■ IVME ARR. ■ ART CONTEMPORAIN / EXPOSITION
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33 JUSQU’AU 26 AOÛT
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Royaumes oubliés. De l’empire Hittite Bernard Frize. Sans repentir Le Centre Pompidou revisite l’œuvre aux Araméens L’exposition invite à redécouvrir les sites mythiques de cette civilisation oubliée grâce à des oeuvres exceptionnelles, reflet de la richesse et du raffinement de traditions artistiques antiques. L’empire hittite, grande puissance rivale de l’Égypte antique, domina l’Anatolie et étendit son influence sur le Levant, jusqu’aux alentours de 1200 av. J.-C. Sa chute donna lieu à l’émergence de royaumes néo-hittites et araméens dans la Turquie et la Syrie modernes, héritiers des traditions politiques, culturelles et artistiques de l’empire disparu. L’exposition invite à redécouvrir les sites mythiques de cette civilisation oubliée dont les vestiges majestueux du site de Tell Halaf, situé près de l’actuelle frontière turcosyrienne. Ce site majeur du patrimoine syrien fut découvert par Max von Oppenheim qui y conduisit des fouilles de 1911 à 1913. Les grandes sculptures, qui ornaient le palais du roi araméen Kapara, furent ramenées à Berlin où elles furent exposées puis très fortement endommagées dans les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Un incroyable travail de restauration mené au début des années 2000 a permis de les réhabiliter.L’histoire de cette collection est un témoignage saisissant des efforts continuels pour préserver le patrimoine en péril, hier comme aujourd’hui. Le Louvre s’est fortement engagé dans cette mission, notamment dans les pays en situation de conflit, en mobilisant la communauté internationale et, tout récemment, en participant à la création, en 2017, d’ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflits). Musée du Louvre ( Hall Napoléon ) rue de Rivoli - Renseignements 01 40 20 53 17
de Bernard Frize, peintre français incontournable de la scène artistique internationale, depuis ses débuts en 1977. Connu pour ses peintures abstraites conceptuelles, au cours des années 1980, Frize intègre des éléments figuratifs à sa pratique et s’intéresse également à la photographie. L’exposition propose un parcours thématique libre, sans direction ni hiérarchie, qui brouille l’approche sérielle caractéristique du travail de l’artiste. Riche d’une soixantaine d’œuvres, ce projet, conçu en collaboration étroite avec l’artiste, nous fait entrer dans l’acte même de création, en révélant quels stratégies et défis intellectuels soustendent les œuvres du peintre. Six thèmes structurent le parcours d’inspiration oulipienne et volontairement paradoxal : Avec déraison, Sans effort, Avec système, Sans système, Avec maîtrise, Sans arrêt. Centre Pompidou ( Galerie 3 ) - Place Georges Pompidou - Entrée libre - 01 44 78 12 33
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■ IVME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION / PHOTOGRAPHIE
JUSQU’AU 25 AOÛT
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Fil Noir - Exposition de la collection de la MEP « Fil Noir » présente de façon inédite plusieurs œuvres de la collection de la Maison Européenne de la Photographie ( MEP ) en les faisant dialoguer sur la thématique du film noir. Cette exposition collective affiche les liens intimes entre photographie et cinéma, et présente les œuvres selon le procédé de correspondances visuelles adopté par Henry Wessel, qui se plaisait à mettre en perspective ses propres images prises à des décennies d’intervalle. Nourri par l’univers de Weegee, le genre du film noir a inspiré de nombreux artistes, tels que Larry Clark, Les Krims ou encore Ralph Gibson, présents au sein de l’exposition. D’autres courants ou thématiques étoffent le parcours de « Fil Noir » : le réalisme poétique est évoqué par les photographies de Brassaï, Robert Doisneau et Sabine Weiss ; le road movie transparaît dans le travail de Robert Frank ; la Street Photography américaine se révèle dans des œuvres de Lee Friedlander, Saul Leiter ou Garry Winogrand. Les photographes sont aussi les scénaristes de fictions hypothétiques, comme Dolorès Marat ou Paulo Nozolino. Enfin, la nuit, source d’imaginaire intarissable, est un des axes centraux de cette exposition. « Fil Noir » est également l’occasion de valoriser le fonds exceptionnel de la MEP, constitué dès le début des années 1980 et riche aujourd’hui de près de 23 000 tirages. L’exposition porte un regard neuf sur la collection et fait découvrir de nombreuses œuvres dont une partie est présentée au public pour la première fois. Maison Européenne de la Photographie ( MEP ) 5/7 Rue de Fourcy - Informations 01 44 78 75 00
■ VIIME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION / ART PREMIERS
FÉLIX FÉNÉON (1861-1944) - LES ARTS LOINTAINS Anarchiste, critique d’art, éditeur, directeur de galerie, collectionneur passionné... Portrait en deux chapitres de Félix Fénéon, personnalité hors du commun et découvreur de talents, aux musées d'Orsay et de l’Orangerie et au musée du quai Branly - Jacques Chirac. Les musées d’Orsay et de l’Orangerie, le musée du quai Branly - Jacques Chirac et The Museum of Modern Art, New York, rendent pour la première fois hommage à Félix Fénéon (1861-1944), acteur majeur du monde artistique de la fin du XIXe siècle et du tournant du XXe siècle. Anarchiste, directeur de revues, marchand d’art, prodigieux collectionneur, Fénéon a défendu une vision décloisonnée de la création au moment du basculement de l’art vers la modernité et œuvré pour la reconnaissance des arts extraoccidentaux. Auteur en 1920 du vibrant plaidoyer « Seront-ils admis au Louvre ? », il interroge, dans un article qui deviendra l’un des textes fondateurs du musée du quai Branly – Jacques Chirac, le statut des « arts lointains », soixante-dix ans avant le manifeste de Jacques Kerchache. Un engagement qui va de pair avec le développement d’une extraordinaire collection personnelle où figure, auprès de toiles de ses amis Seurat, Vuillard, Toulouse-Lautrec, Braque, Matisse ou Modigliani, l’un des plus importants ensembles d’arts d’Afrique et d’Océanie de l’époque – comptant en son sein la statue Fang Mabea. Voici une collection de référence, dont le rayonnement mondial et l’influence sur l’avant-garde artistique des années 30 ne sont plus à démontrer. Commissariat : Isabelle Cahn, conservateur général des peintures, musée d’Orsay, Philippe Peltier, ancien responsable des collections Océanie - Insulinde au musée du quai Branly - Jacques Chirac. Exposition organisée par le musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris, les musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris et The Museum of Modern Art, New York. Musée du quai Branly - Jacques Chirac, 37 Quai Branly ( Mezzanine est ) - Renseignements 01 56 61 70 00 ●●●
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JUSQU’AU 29 SEPTEMBRE
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AGENDA PARIS
ARIA JUILLET 2019
■ VIIIÈME ARR. ■ EVÉNEMENT / EXPOSITION
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JUSQU’ AU 22 JUILLET
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La Lune Du voyage réel aux voyages imaginaires À l’occasion des 50 ans des premiers pas de l’Homme sur la Lune, en 1969, cette exposition dévoile les relations que l’homme entretient avec cet astre. De l’exploration scientifique à la création artistique, l’exposition invite à une promenade à travers les oeuvres d’art et les objets qui ont incarné les innombrables visions et sentiments que la lune a inspirés. Observable par chacun de nous à l’oeil nu, discrète et omniprésente à la fois, la Lune nous interroge depuis toujours. Les avancées de la connaissance accomplies depuis le XVIIe siècle ont permis aux hommes de l’observer et même de la conquérir. Pourtant, cela ne semble pas avoir changé fondamentalement nos rapports avec elle. L’astre conserve son aura et son pouvoir de fascination. Elle continue de nous interroger sur nous-mêmes, à la façon d’un miroir. La Lune nous invite au rêve et à la contemplation au Grand Palais, depuis l’antiquité jusqu'à nos jours, avec des oeuvres essentiellement produites en Europe mais venant aussi des civilisations africaines, arabes et extrême-orientales. Vous découvrirez également des instruments scientifiques témoignant de la recherche des connaissances sur l’astre. Au menu de cette exposition, plus de 190 œuvres exposées, de l’antiquité à l’art contemporain : Marc Chagall, Man Ray, François Morellet, Joan Mirò, Auguste Rodin, Félix Vallotton…Peinture, sculpture, photographie, vidéo…et des œuvres originales créées pour l’exposition. Grand Palais - Galeries Nationales - Informations 01 44 13 17 17
■ XVIÈME ARRONDISSEMENT ■ ART / RÉTROSPECTIVE
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JUSQU’AU 21 JUILLET
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L’Orient des peintres Du rêve à la lumière Riche d’une soixantaine de chefs-d’œuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis cette exposition entend révéler à travers ce voyage en Orient un nouveau regard sur cette peinture. Portés par le souffle de la conquête napoléonienne, les peintres européens ont en effet fantasmé l’Orient avant de vérifier leur rêve dans le voyage. Pourtant, ce dernier ne fait pas disparaître un fantasme indissociable de la figure féminine, celle de l’odalisque, ou femme de harem, et continue de nourrir les peintres, d’Ingres et Delacroix aux premières heures de l’art moderne. « L’atelier du voyage » apporte cependant une connaissance de l’architecture et des arts décoratifs qui infléchissent progressivement une pratique classique vers une géométrisation et conduit à la recherche d’une harmonie entre corps humain et ornement abstrait, de Gérôme et Landelle à Vallotton, Migonney, Bernard ou même Matisse. D’autre part, l’expérience du paysage, des scènes de la vie quotidienne en plein air, nourrit de nouvelles pratiques et précipite l’émancipation de la couleur. Dans l’éblouissement de la lumière d’Orient et face à des spectacles inconnus, le peintre invente de nouvelles manières de peindre. Des paysages de Fromentin ou de Lazerges aux prémices de l’art moderne, des Impressionnistes et Néo-Impressionnistes aux Fauves, à Kandinsky et à Klee, la couleur se libère peu à peu de l’exactitude photographique. La naissance de l’abstraction ainsi passe par l’Orient : l’exposition sera alors l’occasion de découvrir certains aspects moins connus de l’art moderne à sa naissance. Musée Marmottan -Monet, 2 rue Louis-Boilly - Informations 01 44 96 50 33
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■ XVIIIÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION / ART CONTEMPORAIN
JUSQU’AU 14 JUILLET
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Thomas Houseago - Almost Human Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective en France de Thomas Houseago. Figure majeure de la scène artistique internationale, Thomas Houseago est un sculpteur et peintre né à Leeds (Royaume-Uni) en 1972. Il vit et travaille à Los Angeles depuis 2003, et son œuvre est présente dans de nombreuses collections publiques et privées. Utilisant des matériaux comme le bois, le plâtre, le fer ou le bronze, il s’inscrit dans la lignée de sculpteurs qui, de Henry Moore à Georg Baselitz et Bruce Nauman, se concentrent sur une représentation de la figure humaine dans l’espace.L’exposition est présentée dans les salles monumentales des collections du musée, qui sont, pour l’artiste, parties prenantes de la scénographie. Le bâtiment, les bas-reliefs d’Alfred Auguste Janniot réalisés en 1937, la Tour Eiffel, permettent également à l’artiste d’ancrer son œuvre dans l’environnement architectural du musée. Souvent monumentales, ses sculptures conservent les vestiges du processus de fabrication et oscillent entre force et fragilité. Almost Human retrace les différentes évolutions du travail de l’artiste, de ses œuvres des années 1990 jusqu’à ses dernières réalisations. Le parcours, principalement chronologique, s’articule autour de quatre salles, qui croisent à la fois les grandes étapes géographiques de la vie de l’artiste, mais aussi son rapport intrinsèque aux matériaux. Une imposante œuvre en bronze, intitulée Striding Figure II (Ghost), est également installée dans le bassin de l'esplanade du musée. Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 11 Avenue du Président Wilson - Informations 01 53 67 40 00
■ XVIME ARRONDISSEMENT ■ EVÉNEMENT / EXPOSITION
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JUSQU’AU 4 NOVEMBRE
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BOUDDHA, LA LÉGENDE DORÉE
Pour la première fois en France une exposition événement est consacrée à la vie du Bouddha et à la diffusion du bouddhisme en Asie. L’exposition met en exergue la richesse des traditions iconographiques et stylistiques se rapportant à la représentation de la vie exemplaire et édifiante du fondateur du bouddhisme. Conçue sur un mode transversal, l’exposition confronte les modes d’expression artistique des différentes aires culturelles de l’Asie et en révèle les similitudes et l’originalité, pour mieux souligner la diversité et la richesse des arts asiatiques. Articulée autour des grands « miracles » de la vie du Bienheureux (naissance, éveil, premier sermon, accès au nirvana), l’exposition permet d’admirer un ensemble représentatif d’oeuvres issues des collections du MNAAG et de comprendre par l’illustration les épisodes de la vie du Bouddha. En s’appuyant sur les chefs-d’oeuvre du musée, les grandes étapes de la vie du Bouddha sont retracées, depuis sa naissance survenue dans le parc de Lumbini au sud du Népal jusqu’à sa totale extinction à Kushinagara dans l’État indien de l’Uttar Pradesh. Il s’agit de mettre en regard les représentations du Bienheureux lui-même dans les multiples transcriptions iconographiques et esthétiques déclinées dans les divers pays d’Asie, de l’Afghanistan au Japon et de la Chine à ●●●
l’Indonésie, où peintures, statuaires et plus marginalement architecture, sont mises à l’honneur. Narrant le destin d’un homme aux qualités intellectuelles et morales exceptionnelles, la vie du Bouddha se déroule telle une geste de l’esprit, tour à tour concrète et banale, miraculeuse et transcendante.Quatrième religion au monde en nombre de fidèles, derrière le christianisme, l’islam et l’hindouisme, le bouddhisme représente le véritable fil conducteur du parcours muséographique qui se découpe en dix séquences, depuis les scènes des vies antérieures jusqu’à l’esthétisme de l’image du Bouddha en Asie, en passant par le premier sermon et la communauté monastique (dont les arhat). Ainsi sont rappelées les circonstances de l’apparition du bouddhisme en Inde, aux environs du 5e siècle avant J.-C., puis l’évocation de la « Bonne Loi » et les principales évolutions doctrinales qui ont marqué son développement : bouddhisme ancien (theravada), bouddhisme du grand véhicule (mahayana) et bouddhisme du véhicule de diamant (vajrayana). Cette exposition, qui présente 159 œuvres au total, fruit de quatre années de préparation, nous offre les clefs de compréhension essentielles associées à la légende du Bouddha. Musée national des arts asiatiques – Guimet 6, place d’Iéna - 01 56 52 54 33
19.07.2019 / 17.11.2019 Da u luni à u venneri, da 9 à 12 AM / da 2 à 6 DM - u sabbatu, da 2 à 6 DM Du lundi au vendredi 9h - 12h, 14h - 18h / le samedi 14h - 18h Fondu Regiunale d’Arte Cuntempuranea A Citadella, 20250 Corti +33 (0)4 20 03 95 33 - www.frac.corsica
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