Aandelen 2013 14 fr

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Stratégie Accents

... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Actions

dans cette édition:

Kering Mosaic Orange Petrobras Rio Tinto Unilever Dernière mise à jour des cours et des avis : 15-07-2013

La Réserve fédérale calme les marchés Les marchés boursiers se sont envolés pendant la première quinzaine de juillet. L’agitation est en effet retombée sur les marchés financiers grâce aux propos rassurants du président de la Réserve fédérale. Les pertes accusées sur les marchés boursiers durant les semaines précédentes ont ainsi été partiellement épongées. Entre la mi-mai et la mi-juin, les cours des actions ont plongé à l’échelon mondial. L’annonce par la Réserve fédérale de l’arrêt imminent de l’achat d’obligations a en effet ébranlé les marchés financiers. Les taux à long terme ont grimpé fortement, tant aux États-Unis qu’en Europe, le signal étant ainsi donné aux investisseurs de se défaire (partiellement) de leurs actions. Entre-temps, il est évident que la Fed n’a pas l’intention de rester les bras croisés si le taux à long terme remontait trop fortement. Dans ce cas, elle devra en effet reprendre ses achats massifs d’obligations pour abaisser celui-ci. Et elle maintiendra sans doute jusqu’en 2015 le taux directeur (taux à court terme) au niveau zéro. Un taux à long terme plus élevé pourrait nuire gravement à la croissance de l’économie mondiale à plus forte raison que celle-ci est déjà plus faible que prévu. Le fait que la Fed surveille la hausse du taux est une bonne nouvelle pour les marchés boursiers. Les investisseurs ont donc été soulagés de l’entendre préciser sa politique et ont fait s’envoler les cours des actions. La semaine dernière, le BEL 20, le principal baromètre de la Bourse bruxelloise, a grimpé pendant quatre jours consécutifs et la progression de l’indice boursier américain S&P 500 s’est même prolongée pendant cinq jours d’affilée.

Stratégie&Accents est une publication bimensuelle de KBC Banque & Assurance

Derniers changements d’avis Aegon

de conserver à réduire

N° A14 - 19 juillet 2013

Delta Lloyd

d’augmenter à acheter

ING

d’augmenter à conserver


La division Luxe tire Kering vers le haut

Activités

Points forts

• •

Kering (l’ancien Pinault Printemps) est le troisième producteur mondial d’articles de luxe. Il compte deux divisions : Luxe et Lifestyle. Les marques phares de la division Luxe sont Gucci, Bottega Veneta et YSL. Le segment Lifestyle comprend essentiellement la participation de Kering dans Puma.

Important portefeuille de magasins et bon réseau de distribution. Le management a fait ses preuves en forgeant la notoriété de la marque.

Points faibles Le succès de l’entreprise est étroitement lié à la marque Gucci.

Au premier trimestre 2013, le chiffre d’affaires de Kering a augmenté de 1%, à 2,4 milliards EUR, par rapport à la même période de l’exercice précédent, ou de 3,1% à périmètre comparable. Dans la division Luxe, le chiffre d’affaires a grimpé de 4,5%, à 1,5 milliard EUR ou de 6,4% à périmètre comparable. Dans la branche Sports & Lifestyle, le chiffre d’affaires a chuté de 4,9%, à 842,7 millions EUR ou de 2,5% à périmètre comparable.

180 160 140 120 100 80 60 40 Source: Thomson Datastream

2008 2009 2010 KERING Retailing World equity markets

Cours : 169,10 EUR Objectif de cours : 207 EUR Secteur : consommation discrétionnaire

Résultats

20

Recommandation : acheter

2011

2012

2013

Opinion Par suite de la cession de CFAO et Redcats et de l’introduction en Bourse de Fnac, Kering a définitivement abandonné ses activités de détail. Il se classe parmi les leaders mondiaux du luxe et de l’art de vivre. La croissance de Kering est tirée par la division Luxe depuis plusieurs années. Les marques de luxe Gucci, Bottega Veneta et YSL affichent une croissance explosive, surtout en Asie. L’année 2012 n’a pas échappé à la règle. Nous prévoyons également une croissance saine du chiffre d’affaires dans les prochaines années, portée par les consommateurs chinois. Le léger ralentissement de la croissance au premier trimestre 2013 n’est pas inquiétant. La division Lifestyle (principalement Puma) se porte moins bien, en raison d’une gamme de produits moins attrayante que les concurrents adidas et Nike. Kering compte rétablir l’ordre chez Puma, notamment en intensifiant ses investissements dans l’innovation de produits et en fermant les magasins non rentables. Les attentes à l’égard de Puma sont très basses et recèlent donc un faible risque de baisse. Plus des trois quarts du bénéfice d’exploitation de Kering sont générés par les activités de luxe. L’action affiche toutefois une valorisation nettement inférieure à celle des autres producteurs d’articles de luxe et est donc trop bon marché. Nous émettons par conséquent la recommandation Acheter. Kris Verheyen Analyste financier KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation 17-03-2011 Stratégie & Accents

D’augmenter à acheter

2


: Mosaic se concentre sur la création Recommandation acheter de valeur pour l’actionnaire Cours : 56,85 USD Objectif de cours : 65 USD Secteur : matériaux

Activités

Points forts

• • •

Mosaic Company est une société américaine spécialisée dans les engrais. 90% de sa production sont destinés au marché des engrais, le reste étant consacré à l’alimentation animale et aux applications industrielles. Mosaic réalise 60% de son chiffre d’affaires en dehors des États-Unis, avec en tête l’Inde et le Brésil.

Résultats

Pendant le trimestre clôturé le 28 février 2013, le chiffre d’affaires de Mosaic a augmenté de 2,3%, à 2,2 milliards USD, par rapport à la même période un an plus tôt. Le bénéfice opérationnel s’est étoffé de 1,3%. Dans la division Phosphates, les ventes se sont tassées de 9,1%, à 1,5 milliard USD, sous l’effet de la baisse des prix de vente moyens. Le bénéfice opérationnel a grimpé de 3,7%, à 197,2 millions USD. Dans le pôle Potasse, les revenus ont bondi de 37%, à 758 millions USD, mais le bénéfice opérationnel a chuté de 7,6%, à 216,1 millions USD.

180 160 140 120 100 80 60 40 20

Source: Thomson Datastream

2008 2009 2010 MOSAIC Materials World equity markets

2011

2012

2013

Excellente santé financière. Excellentes mines de potasse et de phosphate. Solide réseau de distribution dans les marchés émergents.

Points faibles

• • •

Expansion difficile des mines de phosphate. Dépendance à l’égard des conditions météorologiques. Aucune présence dans les engrais azotés.

Opinion La demande d’engrais dépend de divers facteurs, tels que l’accroissement démographique, la situation économique, le niveau des stocks de plantes agricoles, l’évolution des habitudes alimentaires (consommation accrue de viande en Asie), la demande de produits non alimentaires tels que les biocarburants,... En outre, les engrais ne sont pas chers, alors que les prix des plantes cultivées comme le blé devraient rester élevés. Les producteurs alimentaires subiront par conséquent des pressions accrues pour augmenter la production, ce qui devrait engendrer une hausse de la demande d’engrais. La situation se présente donc bien du côté de la demande, mais laisse à désirer au niveau de l’offre de potasse. De nombreux nouveaux projets sont démarrés, tandis que d’autres sont en chantier, ce qui débouche sur une suroffre. Le potentiel de hausse du prix de la potasse est donc limité pour l’instant. La potasse est toutefois un marché oligopolistique, qui présente une plus grande discipline et n’est pas censé créer une situation de suroffre très problématique. Mosaic possède de grandes réserves de liquidités, qu’il devrait affecter à un rachat d’actions propres à partir de fin 2013. Fort de ses mines à bas coûts situées dans des régions stables, d’un bilan sain, d’un rendement élevé du capital investi et de plantureux cash-flows, le groupe reste notre action favorite dans le secteur des matériaux. Nous émettons par conséquent une recommandation d’achat.

Steven Vermander Analyste financier KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation 25-07-2011 Stratégie & Accents

Première recommandation : acheter

3


Recommandation : augmenter

Orange offre un solide rendement de dividende

Cours : 7,25 EUR Objectif de cours : 8,50 EUR Secteur : télécommunications

Activités

Points forts

• • •

Résultats

Points faibles

• •

Orange est le troisième opérateur télécoms d’Europe. Il opère dans divers domaines : téléphonie locale, longue distance, internationale et mobile, services données, Internet, multimédias, large bande et télévision câblée.

Au premier trimestre 2013, le chiffre d’affaires d’Orange a diminué de 5,9%, à 10,3 milliards EUR, par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le cashflow d’exploitation a reflué de 9%, à 3,1 milliards EUR, par suite de la contraction de la marge bénéficiaire. En France, le chiffre d’affaires s’est tassé de 6,2%, à 5,1 milliards EUR. Les revenus de la téléphonie mobile et fixe ont respectivement régressé de 8,1% et 4,3%. Dans le reste du monde, le chiffre d’affaires a chuté de 9,4%, à 1,9 milliard EUR. Les revenus de la téléphonie mobile et fixe se sont respectivement contractés de 12,6% et 3,5%.

24 22 20 18 16 14 12 10 8 6

Source: Thomson Datastream

2008 2009 2010 ORANGE Telecommunication Services World equity markets

2011

2012

2013

Présence internationale grâce à la force de la marque Orange. Leader du marché français. Présence sur plusieurs marchés émergents.

Durcissement de la concurrence sur le marché mobile domestique. Difficulté de réduire les coûts en France.

Opinion Orange a réduit sa présence en Europe (en dehors de la France) durant ces dernières années. Il a affecté le produit de la vente des activités européennes non stratégiques au renforcement de sa présence en Afrique et au MoyenOrient. Everything Everywhere, la joint-venture britannique créée par Orange et Deutsche Telekom, sera probablement introduite (partiellement) en Bourse au quatrième trimestre 2013. La concurrence est moins vive sur le marché français de l’Internet à haut débit, ce qui permet de différer les investissements en réseaux à fibres optiques. L’arrivée d’un quatrième opérateur mobile (Iliad) sur le marché français a fortement attisé la concurrence et s’est soldée par une pression sur les prix et les marges. Orange est pourtant le moins touché. Il dégage en effet des revenus de la location de capacité de réseau à Iliad et profite ainsi de la réussite de ce dernier. L’impact sur les résultats est donc moins grave que ne le craignent les investisseurs. Orange éprouve des difficultés à améliorer l’efficacité en France, mais fait des progrès dans le domaine des économies. L’action est très bon marché et le rendement de dividende est correct. Nous émettons par conséquent la recommandation Augmenter. Kurt Ruts Analyste financier KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation 10-01-2011 Stratégie & Accents

De digne d’achat à augmenter

4


Petrobras pâtit de la faiblesse du real brésilien

Recommandation : conserver Cours : 13,20 USD Objectif de cours : 18,00 USD Secteur : énergie

Activités

Points forts

• •

Petrobras est un groupe pétrolier brésilien, actif tant dans la production (en amont) que dans le raffinage (en aval). Il produit également du gaz naturel et de l’éthanol. Le gouvernement brésilien est le principal actionnaire.

Résultats

Au premier trimestre 2013, le chiffre d’affaires de Petrobas a augmenté de 9,7%, à 72,5 milliards BRL, par rapport à la même période un an plus tôt. Le bénéfice opérationnel a toutefois régressé de 16,3%, à 9,8 milliards BRL, en raison de la hausse des frais de vente. Le chiffre d’affaires a grimpé de 3,3%, à 56,8 milliards BRL, dans la division Raffinage, Transport et Marketing, mais a reflué de 4,3%, à 34,7 milliards BRL, dans le pôle Exploration & Production, sous l’effet de la baisse des prix de vente et de la production de GNL.

80 70 60 50 40 30 20 10

Accès à des réserves pétrolières brésiliennes de qualité. Bonne réputation en ce qui concerne la livraison de projets en eaux profondes et le contrôle des coûts.

Points faibles

• • • •

L’entreprise n’est pas toujours gérée dans l’intérêt des actionnaires minoritaires. Investissements croissants dans le raffinage. Risque d’immixtion des pouvoirs publics. Cash-flow négatif dû aux investissements.

Opinion L’action Petrobas a subi de fortes pressions le mois dernier, principalement à la suite des maigres performances de la Bourse brésilienne. L’inquiétude a également été alimentée par la faiblesse de la devise brésilienne, en raison de l’endettement élevé de l’entreprise en USD. Par ailleurs, les investissements sont réalisés en dollar, alors que plus de la moitié des cash-flows est libellée en devise locale. Petrobas est obligé de prendre une participation de 30% dans des gisements pétrolifères pré-salés, alors qu’il ne manque pas de réserves pour l’instant. Il pourrait se passer de ce coût, étant donné son endettement élevé. Le géant pétrolier brésilien possède des atouts majeurs à long terme. Grâce aux découvertes de 2007 et 2008, il dispose d’énormes champs pétrolifères, qui sont estimés à huit milliards de barils et sont de surcroît quasiment les moins chers à exploiter. À partir de 2014, sa production devrait redémarrer grâce à l’exploitation de nouveaux gisements. Il lui reste en outre suffisamment de marge pour comprimer ses coûts. Nous émettons dès lors la recommandation Conserver.

Source: Thomson Datastream

2008 2009 2010 PTRO.BRAO.ADR 1:2 Energy World equity markets

2011

2012

2013

Solutions de remplacement(1) : Schlumberger, Transocean

(1) Les solutions alternatives sont des actions sélectionnées au sein du même secteur, pour lesquelles KBC Asset Management émet la recommandation Acheter ou Augmenter. Les fiches relatives aux entreprises mentionnées figurent sur le site www.kbcam.be

Alex Martens Analyste financier KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation 06-02-2013 Stratégie & Accents

D’acheter à conserver

5


Rio Tinto bénéficie des coûts de production les plus bas

Recommandation : acheter Cours : 2 833,50 GBp Objectif de cours : 3 400 GBp Secteur : matériaux

Activités

Points forts

• •

Résultats

Points faibles

• • •

Rio Tinto est le troisième groupe minier au monde. Il opère dans l’extraction du charbon, du minerai de fer et de cuivre, de l’uranium, des métaux industriels, de l’aluminium, de l’or et des diamants. Il possède des mines partout dans le monde.

En 2012, le chiffre d’affaires de Rio Tinto a diminué de 15,8%, à 51 milliards USD, par rapport à la même période un an plus tôt. La baisse des prix du marché des matières premières n’a pas été compensée par des effets de change favorables. Le résultat d’exploitation est passé d’un bénéfice de 13,9 milliards USD à une perte de 1,2 milliard USD. Dans la division Minerai de fer, les ventes ont reflué de 17,6%, à 24,3 milliards USD et le bénéfice net s’est contracté de 30,3%, à 9,2 milliards USD. Dans le pôle Aluminium, le chiffre d’affaires a plongé de 16,9%, à 10,1 milliards USD et le résultat d’exploitation a régressé de 442 à 3 millions USD.

• •

5500 5000 4500 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500

La plupart des mines du groupe sont situées dans des régions politiquement stables (Australie, Europe, Amérique du Nord,…). Les coûts énergétiques figurent parmi les plus bas du secteur.

Diminution des réserves de cuivre. Baisse structurelle du prix du minerai de fer. Endettement élevé.

Opinion Rio Tinto reste notre action favorite dans le secteur minier. Le management a annoncé en 2012 un ambitieux plan d’économies de 7 milliards USD, qui ne profitera toutefois pas aux actionnaires car il est censé stimuler la rentabilité dans les prochaines années. Le géant minier renforcera encore sa position enviable de producteur le moins cher de minerai de fer. Cette décision revêt une grande importance, car la division Minerai de fer génère près de 50% du chiffre d’affaires. Après avoir explosé en Chine lors de la dernière décennie, la demande de minerai de fer s’essoufflera certes dans les prochaines années, ce qui pèsera incontestablement sur les prix du marché, mais Rio Tinto en souffrira moins que ses concurrents grâce à son avantage de coûts. Le management accorde une grande importance à la création de valeur pour l’actionnaire. Il entend éviter les risques liés à de grandes acquisitions à l’avenir. Bénéficiant d’un bilan en bonne santé, il semble vouloir affecter les liquidités à l’accroissement du dividende ou à des rachats d’actions propres. Le rendement de dividende avoisine les 4%. Nous émettons par conséquent la recommandation Acheter.

Source: Thomson Datastream

2008 2009 2010 RIO TINTO Materials World equity markets

2011

2012

2013

Steven Vermander Analyste financier KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation 10-01-2011 Stratégie & Accents

De digne d’achat à acheter

6


Unilever fait des étincelles sur les marchés émergents

Première recommandation : augmenter Cours : 31,49 EUR Objectif de cours : 34,00 EUR Secteur : biens de consommation

Activités

Points forts

• • •

Unilever compte parmi les leaders mondiaux dans le domaine de l’alimentation, des produits d’entretien ménager et des soins personnels. Parmi ses marques phares citons Lipton, Knorr, Dove, Hellmann’s et OMO. Le groupe réalise environ 55% de son chiffre d›affaires sur les marchés émergents.

Résultats

Au premier trimestre 2013, le chiffre d’affaires d’Unilever est resté inchangé à 12,2 milliards EUR par rapport à la même période de l’exercice précédent. Il s’est contracté en Europe et aux États-Unis, mais a augmenté dans les marchés émergents. Les ventes de produits alimentaires et de boissons se sont tassées de 3,7%, notamment en raison des mauvaises conditions météorologiques. Les ventes de produits de soins personnels et d’entretien ménager ont respectivement gonflé de 3,7% et 3,5%.

35

Points faibles

• •

Rude concurrence dans la plupart des catégories de produits. Risque de change sur les marchés émergents.

Opinion Unilever a été malmené sur la période 2002-2008, durant laquelle il n’a cessé de perdre des parts de marché. Ce revers s’explique par la cession d’actifs mais aussi par plusieurs mauvais choix du management. L’entreprise a changé de cap en 2009. L’entrée en fonctions de directeurs dynamiques et la mise en œuvre stricte de la stratégie ont débouché sur une croissance plus rapide que la concurrence. Le groupe est dès lors parvenu à récupérer la majeure partie des parts de marché perdues. La part des produits d’entretien ménager et de soins personnels est passée de 46% à 53% du chiffre d’affaires pendant ces dernières années, grâce à la forte présence sur les marchés émergents. Unilever excelle en outre dans des segments en plein essor. La division alimentaire a vu sa contribution au chiffre d’affaires diminuer ces dernières années. Elle détient une part de marché moins importante dans les pays émergents et est surtout active dans des segments où la concurrence est rude (sauces, margarines,...).

30 25

20 15 10 5

Marques fortes et leadership dans plusieurs catégories de produits. 14 marques réalisent un chiffre d’affaires annuel dépassant le milliard d’euros. Bonne répartition géographique.

Source: Thomson Datastream

2008 2009 2010 UNILEVER CERTS. Food, Beverage & Tobacco World equity markets

2011

2012

2013

Les investisseurs ont tendance à considérer Unilever comme un producteur alimentaire «pur». Nous émettons dès lors la recommandation Augmenter et nous fixons l’objectif de cours à 34,00 EUR.

Leen Ooms Analyste financier KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation 28-06-2013 Stratégie & Accents

Première recommandation : augmenter

7


Les marchés en images Marches d’actions

Marches des changes

Rapport C/B Rendement de dividende (%) UEM 16 4,18 Etats-Unis 17 2,05

USD par EUR (échelle de gauche) JPY par EUR (échelle de droite)

140

140

1.38

135

130

130

1.36

130

120

120

1.34

125

110

110

1.32

120

100

100

1.30

115

90

90

1.28

110

80

80

1.26

105

70

70

1.24

100

60

60

1.22

95

50

1.20

50

Source: Thomson Reuters Datastream

2008

2009

2010

2011

2012

2013

J

EURO STOXX 50 - PRICE INDEX S&P 500 COMPOSITE - PRICE INDEX

A

S

O

N

D

Source: Thomson Reuters Datastream 90

J

F

M

A

M

J

J

US $ TO EURO (ECB) - EXCHANGE RATE JAPANESE YEN TO EURO (ECB) - EXCHANGE RATE(R.H.SCALE)

Evolution de l’indice BEL20 3600 Source: Thomson Reuters Datastream 3500

3600 3500

3000

3000

2500

2500

2000

2000

1500 1400

2009

2010

2011

2012 J A

S

O

N

D

2013 J

F

BEL 20 - PRICE INDEX

M

A

M

J

1500 1400

WWW

Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles. Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Ni KBC Sec ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/ méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com

Parution du prochain numéro le 2 août 2013


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