&
Stratégie Accents APPROCHE FONDÉE SUR LE PORTEFEUILLE
2 Thème Des vacances sans souci
5
Vrai ou faux ?
La Banque centrale européenne n’est pas la première à instaurer un taux négatif
6 Stratégie La BCE ne déçoit pas
12
En point de mire
Actions
L’avis des chefs d’entreprises vaut de l’argent !
14
Sous la loupe La qualité à l’échelle mondiale !
Sous la loupe
15
La force des entreprises familiales
Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance • Nr. 7 - 7 juillet 2014
Thème
Des vacances sans souci Accents ❯❯ N’oubliez pas de vérifier vos polices avant de partir en voyage. ❯❯ La protection juridique est un atout en cas de situation d’urgence à l’étranger. ❯❯ Partez bien assuré pour une meilleure tranquillité d’esprit.
Impossible de savoir ce que le sort peut vous réserver. Mais si vous êtes bien assuré, vous aurez au moins la certitude de ne pas être seul en cas de pépin. Il en va de même lorsque vous bouclez vos valises pour partir en voyage. Pour pouvoir quitter votre maison en toute tranquillité, vous devez savoir que de nombreuses assurances(1) vous couvrent aussi lorsque vous êtes en vacances, même à l’étranger.
(1) Nous nous basons sur les polices de KBC/CBC Assurances. Vous pouvez demander un aperçu de vos assurances KBC/CBC via KBC/CBC-Online.
2
Stratégie & Accents
Thème
Voici une petite liste de polices concernées. Vous souhaitez éviter de devoir trouver vous-même une solution si votre voiture vous lâche sur l’Autoroute du Soleil ? Ou d’autres risques vous taraudent ? Un rendez-vous avec votre conseiller en assurances vous ôtera vos derniers doutes.
Police auto Votre assurance auto couvre votre responsabilité légale obligatoire (RC). Lorsque vous partez en vacances en voiture, votre responsabilité est assurée dans tous les pays dont la case n’est pas rayée sur votre carte verte. Si votre police auto comprend aussi une protection juridique, KBC vous offrira une assistance juridique en cas d’accident survenu avec votre voiture. Vous pourrez également bénéficier d’une assistance en cas de litige avec un garagiste local à propos d’une réparation mal effectuée.
Police familiale La police familiale est valable partout dans le monde et couvre également une série de risques spécifiques liés aux vacances. Si vous êtes reconnu responsable de l’incendie du logement que vous louez pour vos vacances à l’étranger, sachez que vous êtes assuré. De même si vous causez des dommages dans votre chambre à l’hôtel ou dans un Bed & Breakfast. Vos enfants savent bien qu’ils ne peuvent pas jouer au ballon dans les couloirs de l’hôtel, mais ils le font
Stratégie & Accents
quand même (bien entendu)… La couverture s’étend aux amis qui accompagnent vos enfants en vacances et dont vous avez la garde. Si vous avez des petitsenfants qui partent en voyage avec vous, les dommages qu’ils pourraient causer à des tiers sont également assurés. Il peut aussi être intéressant d’inclure une assurance protection juridique dans votre police familiale. Le cas échéant, nous vous aidons à récupérer l’indemnité due par un tiers. Si une procédure en justice se révèle nécessaire pour défendre au mieux vos intérêts, nous prenons en charge les frais d’avocat. L’assurance protection juridique étendue vous permet aussi de faire appel à l’assistance en cas de litige avec un tour opérateur, le bailleur d’une résidence de vacances ou un commerçant à l’étranger.
Assurance incendie L’assurance incendie de votre habitation couvre également votre « mobilier déplacé temporairement » sur votre lieu de vacances. Cela inclut les bagages que vous emmenez en voyage. Et si vous avez opté pour la garantie vol dans votre police incendie, vous serez même assuré en cas de vol de vos bagages dans votre résidence de vacances ou votre chambre d’hôtel. Attention, la perte de bagages pendant le trajet, par exemple lors du voyage en avion, ne constitue pas un vol. Si vous souhaitez également assurer ce risque, vous devez souscrire une assurance bagages distincte.
3
Thème
Assurance assistance
Conclusion
Les assurances classiques couvrent de nombreux risques pendant vos vacances, mais pas tous, loin de là. Grâce à l’assurance assistance, vous pouvez recevoir une aide réelle 365 jours sur 365 et 24 heures sur 24 lorsque vous êtes confronté à une situation nécessitant une aide d’urgence pendant un déplacement ou un voyage. L’assurance assistance s’applique aussi bien à tous les membres de la famille qu’au véhicule assuré. La police assistance offre une aide non seulement pour les voyages en voiture, mais aussi pour tous les autres types de voyages, et ce, même si un membre de la famille part pour une autre destination au même moment. Il est possible que vous n’ayez pas à souscrire cette assurance séparément. Si vous avez opté pour une assurance « omnium complète » chez KBC/CBC pour votre voiture, vous bénéficiez automatiquement de l’assurance assistance la plus large pour tous les membres de la famille, dans le monde entier, quel que soit le moyen de transport utilisé.
Vous n’êtes pas à l’abri des risques, mais ceux-ci ne doivent pas pour autant gâcher vos vacances. Dans de nombreuses situations, il existe une assurance qui permet de limiter les dommages d’ordre financier. Une assistance voyage est toutefois indispensable. Pour partir l’esprit tranquille, parlez-en avec votre agent d’assurances ou avec le conseiller en assurances de votre agence bancaire.
4
Stratégie & Accents
Vrai ou faux ?
La Banque centrale européenne n’est pas la première à instaurer un taux négatif
Face aux faibles prévisions d’inflation, la Banque centrale européenne (BCE) a pris toute une série de mesures au début juin 2014 et a notamment abaissé tous ses taux de référence. Le taux de dépôt est ainsi passé en terrain négatif (-0,10%). Cela signifie que les banques doivent désormais payer pour placer leurs liquidités excédentaires auprès de la BCE. Du jamais vu pour la BCE ! Les banques centrales de certains petits pays ont déjà fait l’expérience d’un taux négatif. Les banques centrales danoise et suédoise ont ainsi instauré un taux de dépôt négatif en 2009 et 2012 respectivement, tandis que la Banque centrale suisse a prêté de l’argent aux banques à des taux négatifs. Les motifs des banques centrales danoise et suisse différaient toutefois de ceux de la BCE, car une diminution du taux dans ces pays vise en premier lieu à influencer le cours de change. La BCE défraye certes la chronique en introduisant un taux négatif, mais elle n’est pas la première à le faire.
Stratégie & Accents
5
Stratégie
La BCE ne déçoit pas Accents ❯❯ Nous ne changeons rien à notre portefeuille modèle. ❯❯ Nous préférons clairement les actions aux obligations en ayant soin de nous assurer une protection. ❯❯ Nous avons davantage confiance dans la conjoncture.
La récente décision de la BCE d’insuffler de l’oxygène à l’économie a clairement fait décroître le risque d’une croissance trop maigre. Nous sommes plus confiants quant à l’évolution de la conjoncture mondiale. La croissance de l’emploi aux États-Unis est solide et la confiance dans les marchés émergents connaît une timide reprise. Les troubles au Moyen-Orient érodent toutefois notre optimisme pour ce qui est de l’évolution des prix de l’énergie.
Aucun changement dans la stratégie À moyen terme, nous continuons à privilégier les actions par rapport aux obligations, fort chères. À court terme, nous attendons une reprise de la croissance des bénéfices des entreprises avant de relever notre avis de neutre à positif pour les actions. D’autant que les valorisations sur les marchés d’actions ont encore plus anticipé le redressement des bénéfices. Dans l’intervalle, nous gardons un peu de liquidités en réserve et nous jouons sur des alternatives comme l’immobilier.
Luk Van Heden Strategist KBC Asset Management
Un début d’année faiblard pour l’économie mondiale, mais la confiance reste forte La croissance du produit intérieur brut a été très faible au premier trimestre. Calculée sur une base annuelle, la croissance de l’économie mondiale au premier trimestre est descendue à un peu plus de 2%. C’est un recul par rapport aux trimestres précédents. L’hiver rigoureux a pesé sur la croissance aux États-Unis. Dans la zone euro également, la croissance a quelque peu déçu. Les nouvelles économiques pour le deuxième trimestre 2014 vont dans le sens d’une amélioration. Le marché américain du travail affiche une belle croissance, la confiance des chefs d’entreprise et des consommateurs est solide aux États-Unis et en Europe et les exportations asiatiques renaissent. L’effet négatif de la hausse de la TVA au Japon (en avril) semble avoir moins d’impact que prévu. Le redressement économique mondial se poursuit donc.
6
L’inflation a atteint un plus bas, mais elle reste sous contrôle Sa mollesse soutient la confiance des consommateurs partout dans le monde. Nous ne craignons pas une forte remontée de l’inflation. Le creux de la vague (0,5% dans la zone euro en mai) a été franchi. Aux États-Unis, du reste, l’inflation est déjà orientée à la hausse depuis un moment. Elle est passée de 1,1% en février à 2,1% en mai. Le prix du pétrole demeure obstinément élevé, sous l’effet, entre autres, des troubles récents au Moyen-Orient. Si les événements n’hypothèquent pas encore le scénario inflationniste, ils méritent toute notre attention.
« Les prévisions bénéficiaires pour 2014 ne sont plus revues à la baisse »
La politique budgétaire est moins restrictive en 2014 Les gouvernements occidentaux mènent une politique budgétaire moins stricte que les années précédentes, en particulier aux États-Unis et en Europe. Cela reste l’un des principaux moteurs du redressement économique mondial. Il est vrai que lorsque les gouvernements regardent moins à la dépense, la croissance économique s’en porte mieux.
Stratégie & Accents
Stratégie 300
350
200
150
100
50
0 06-94
06-97
06-00
06-03 États-Unis
06-06
06-09
06-12
Europe
Évolution des bénéfices Europe vs États-Unis
Source: Datastream
La Fed et la BCE optent pour des directions différentes, ce qui entraîne une remontée du dollar
« Les valorisations sur les marchés d’actions ont encore plus anticipé le redressement des bénéfices »
La Fed ferme progressivement le robinet d’oxygène. La BCE opte quant à elle pour un apport d’oxygène. Il en résulte que l’écart entre les taux à court terme aux États-Unis et dans la zone euro a augmenté ces dernières semaines. Ce qui, à son tour, a entraîné un affaiblissement du taux de change de l’euro par rapport à l’USD. À mesure que les marchés financiers anticiperont, dans les mois à venir, les prochaines initiatives de la Fed, les écarts de taux pourraient encore s’accroître à l’avantage du dollar. C’est pourquoi nous pensons que le taux de change du dollar continuera de se renforcer vis-à-vis de l’euro.
Stratégie & Accents
7
Stratégie Portefeuille
Actions
75%
17%
5% 3%
Très dynamique
Obligations
50%
34%
8% 7%
Dynamique
Immobilier
25%
Placements alternatifs Cash
60%
5% 0
48% 10
20
30
40
50
La valorisation des actions est sans conteste plus intéressante que celle des obligations. L’écart de valorisation s’est même creusé ces derniers mois, à la suite, surtout, du considérable enchérissement des obligations. Les taux du marché sont tombés à des niveaux planchers. La valorisation des actions n’est plus aussi attrayante qu’il y a deux ans. Les cours ont monté alors que les bénéfices des entreprises sont restés stables. En conséquence, les actions sont devenues relativement plus chères.
Il est vraiment temps que les bénéfices des entreprises progressent à nouveau En Europe, en particulier, l’évolution des bénéfices des entreprises reste faible (voir le graphique à la page précédente). Du côté des grandes entreprises, la vigueur de l’euro a ainsi constitué un frein à l’évolution des bénéfices au premier trimestre. Aux États-Unis, ces bénéfices ont encore légèrement augmenté, mais
60
70
Défensif
Très défensif
47%
Les actions offrent le potentiel le plus élevé
8
8% 7%
80
90
100
là aussi la croissance des bénéfices a clairement marqué le pas. Les ajustements à la baisse des prévisions bénéficiaires pour 2014 ont toutefois pris fin. Pour les entreprises de la zone euro, on prévoit désormais une croissance des bénéfices d’un peu plus de 10% pour 2014, tandis que les investisseurs s’attendent à une progression de 9% aux États-Unis. Pour continuer à soutenir la valorisation, en particulier pour les marchés d’actions, les investisseurs attendent que la reprise économique se traduise par une croissance marquée des bénéfices des entreprises.
L’immobilier en tant que solution de remplacement L’immobilier constitue une bonne alternative aux actions et aux obligations. Il est moins lié au cycle économique et son rendement courant est attrayant, surtout par rapport aux obligations. Les investissements immobiliers tant indirects – fonds investissant en actions immobilières – que directs – fonds participant directement dans des projets immobiliers (tels que des maisons de repos) – entrent en ligne de compte.
Stratégie & Accents
Stratégie
Accents dans le portefeuille
Dollar américain (court terme) Tant que le rapport USD/EUR reste inférieur à 1,001,10, le dollar est sous-évalué. Nous avons de bonnes raisons de miser sur une appréciation du dollar par rapport à l’euro : valorisation, écarts de croissance et de taux entre Europe et États-Unis, politique monétaire et budgétaire, compétitivité, etc.
Secteur technologique (court terme) Les actions du secteur technologique dans son ensemble ne sont pas chères. La technologie profite de la reprise économique. Les prévisions bénéficiaires sont revues à la hausse pour les entreprises technologiques.
Actions de la zone euro (court terme) Les chiffres économiques continuent de s’améliorer en 2014. Les actions de la zone euro sont bon marché, en termes aussi bien historiques que géographiques (par rapport aux autres régions). La crise de l’euro passe de plus en plus au second plan. Nous privilégions les petites et moyennes capitalisations boursières. Elles jouent davantage sur l’économie locale et sont plus sensibles à la reprise de l’économie.
Stratégie & Accents
Obligations à haut rendement (moyen terme) La plupart des marchés émergents ont des fondamentaux économiques solides. Ils combinent une inflation acceptable et une forte croissance avec des finances publiques en excellente santé. La rémunération est élevée et pour les obligations en monnaies locales, la monnaie sous-évaluée peut générer un gain de change. Nous marquons notre préférence pour une large diversification entre pays et débiteurs.
Actions à haut dividende et rachats d’actions propres (moyen terme) Un rendement courant élevé et une faible sensibilité au marché assurent la stabilité. La distribution d’un dividende élevé est souvent le signe que les entreprises sont bien gérées. Notre préférence est de donner un poids neutre à chaque secteur.
Entreprises familiales (moyen terme) Les entreprises qui ont une direction familiale mettent plus que d’autres l’accent sur la création de valeur à long terme. Elles disposent souvent d’un fort pouvoir de fixation des prix. En outre, elles privilégient souvent une croissance indépendante par rapport à une croissance par acquisitions. Cette approche débouche, en moyenne, sur de meilleurs résultats financiers.
9
Stratégie
Perspectives économiques
Perspectives économiques 19-06-2014
UEM
Chine
Etats-unis
Japon
2013
-0,4
7,7
1,9
1,5
2014
1,2
7,5
2,0
1,4
2015
1,7
7,0
3,0
1,3
2013
1,3
2,6
1,5
0,4
2014
0,6
2,9
1,7
2,3
2015
1,3
3,0
2,0
1,8
19-06-2014
0,15
6,0
0,25
0,10
09-2014
0,15
6,0
0,25
0,10
12-2014
0,15
6,0
0,25
0,10
26-06-2014
1,24
4,13
2,52
0,57
09-2014
1,50
4,50
2,80
0,60
12-2014
1,70
4,50
3,20
0,70
1 EUR = CNY
1 EUR = USD
1 EUR = JPY
Croissance économiques(%)
Inflation (%)
Taux officiel (%)
Taux à dix ans (%)
Cours de change 26-06-2014
-
8,45
1,36
138,01
09-2014
-
8,44
1,35
143,10
12-2014
-
8,06
1,30
140,40
10
Stratégie & Accents
Stratégie
sélection d’obligations
Nous ne craignons pas une rapide normalisation des taux, mais vu les faibles niveaux actuels, nous prévoyons malgré tout une hausse des taux du marché. En janvier, la banque centrale américaine (la Fed) a amorcé l’arrêt progressif de sa politique de soutien à la conjoncture. Nous nous attendons à une première décision de relèvement du taux directeur à partir de la mi-2015. Quant au retour à un taux directeur normal (au moins 3,5% dans les conditions économiques actuelles), il ne devrait pas se produire avant 2017. C’est ce que la Banque centrale américaine a clairement fait entendre. La BCE est (enfin) passée à l’action le mois dernier en insufflant de l’oxygène à l’économie. Ces mesures n’empêcheront pas le taux obligataire européen de remonter ces prochains mois - dans le sillage du taux américain - bien qu’à un rythme moins soutenu.
Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt
Prix d’émisCoupon sion ou cours indicatif
Rating
Rendement Score (en %) produit (*)
Marché primaire NZD
BNP PARIBAS FORTUS FUNDING 5,300% - 13/08/2018
101,625
13/08
A+
4,843
4
Marché secondaire AUD
NESTLE HOLDINGS INC. 4,25% -18/03/2020
102,800
18/03
AA-
3,696
4
NZD
NATIONAL AUSTRALIAN BANK 5,375% - 28/03/2019
100,900
28/03
AA-
5,151
4
USD
PETROBRAS GLOBAL FINANCE 3,000% - 15/01/2019
98,823
15/01 en 15/07
BBB
3,280
4
(1) (*)
Voir note 2 en dernière page. Score conçu pour comparer la sensibilité des différents produits d’épargne et d’investissement au risque. Il est exprimé sur une échelle de 1 à 7. Plus le score est élevé, plus le produit s’adresse à l’investisseur dynamique.
Stratégie & Accents
11
Obligations en point de mire
L’avis des chefs d’entreprises vaut de l’argent ! Accents ❯❯ Puissant signal d’achat. ❯❯ Les rachats d’actions propres constituent un signe de qualité. ❯❯ Les États-Unis devancent l’Europe.
Malgré la reprise économique, de nombreuses entreprises disposent de capacités de production inutilisées et ne sont donc pas tenues d’effectuer d’importants investissements. Elles ont donc tendance à gâter leurs actionnaires. Les sociétés qui rachètent leurs propres actions envoient un signal fort aux investisseurs. La situation économique se présentant mieux aux États-Unis qu’en Europe, nous donnons la préférence aux entreprises américaines.
Puissant signal d’achat En procédant à un rachat d’actions propres, le management envoie un signal fort : il envisage l’avenir avec optimisme et estime que les actions de l’entreprise affichent une valorisation attrayante. Étant donné l’atonie économique actuelle, les entreprises qui rachètent leurs actions envoient par conséquent un message clair aux investisseurs. Une condition doit toutefois être remplie. Les entreprises qui procèdent à des rachats d’actions propres ne sont intéressantes pour l’investisseur que lorsqu’elles détruisent les actions rachetées. C’est alors seulement qu’il y a création de valeur pour l’actionnaire : les futurs bénéfices de l’entreprise seront en effet répartis sur un nombre plus restreint d’actions. Si l’entreprise se sert des actions rachetées pour financer une acquisition ultérieure, l’opération n’est pas forcément mauvaise, mais elle ne profite pas directement à l’actionnaire. La politique de KBC consiste dès lors à sélectionner uniquement les entreprises qui détruisent les actions rachetées.
Entreprises de qualité Une importante distribution des bénéfices témoigne généralement d’une gestion financière efficace. Une
12
« Les entreprises qui rachètent leurs propres actions surpassent généralement la concurrence. »
entreprise qui opte pour un rachat d’actions propres ne thésaurise pas ses liquidités excédentaires et ne les affecte pas à des projets de prestige déficitaires ou à des acquisitions à prix fort : elle retient uniquement les projets d’investissement les plus rentables. Les sociétés qui versent un dividende élevé sont également des acteurs de qualité, mais le cours des entreprises qui rachètent leurs propres actions est moins sensible à la hausse des taux, qui devrait être limitée. L’expérience nous enseigne donc que les entreprises qui rachètent leurs actions réalisent en général de meilleures performances boursières que la concurrence dans les trois à quatre années qui suivent la transaction. En rachetant leurs actions, elles soutiennent en outre le cours de l’action, ce qui renforce leur caractère plutôt défensif.
Stratégie & Accents
Obligations en point de mire
Préférence pour les États-Unis Même si l’économie est sur la bonne voie en Europe, elle se porte mieux aux États-Unis. Les entreprises ont presque intégralement digéré la crise économique et financière, tandis que la croissance et la rentabilité des entreprises se situent à un niveau nettement supérieur (cf. graphique). Cette situation crée de belles perspectives pour les actions des entreprises américaines, comme en témoignent Apple, Texas Instuments et Pepsico. En outre, les entreprises américaines dégagent des bénéfices records, qui sont de plus en plus affectés au rachat d’actions propres. Les dividendes versés et les rachats d’actions se sont ainsi chiffrés à 241 milliards USD au premier trimestre 2014 aux ÉtatsUnis, établissant ainsi un nouveau record.
« Face à la faiblesse des taux et à leurs grandes réserves de liquidités, de nombreuses entreprises ont tendance à gâter leurs actionnaires. »
Informations relatives aux entreprises Apple Activité : Apple est un acteur de premier plan dans le domaine de l’électronique grand public. Plus de la moitié de son chiffre d’affaires est générée par l’iPhone. Il développe également des logiciels. Activité : 90,9 USD Objectif de cours : 100,80 USD Dernière modification de la recommandation : 10-01-2011 de digne d’achat à acheter Recommandation : acheter
Stratégie & Accents
Texas Instruments Activité : Texas Instruments est un important fabricant de semi-conducteurs pour le traitement des signaux numériques et analogiques. Il vend également des machines à calculer professionnelles et scientifiques ainsi qu’une large gamme de matériel de formation de haut niveau. Cours : 47,79 USD Objectif de cours : 51,00 USD Dernière modification de la recommandation : 10-01-2011 de digne d’achat à augmenter Recommandation : augmenter 10-01-2011
Pepsico Activité : PepsiCo est le numéro deux mondial des boissons rafraîchissantes. Il possède 22 marques générant un chiffre d’affaires annuel d’au moins 1 milliard USD. Cours : 88,61USD Objectif de cours : 94,00 USD Dernière modification de la recommandation : 10-01-2011 de digne d’achat à augmenter Recommandation : augmenter 10-01-2011
13
Sous la loupe
Assurance placement de la branche 23(1)
La qualité à l’échelle mondiale ! Accents ❯❯ Profitez du potentiel d’une sélection internationale d’entreprises de qualité.
KBC-Life MI+ World Stocks Comfort Booster–3 KBC-Life MI+ World Stocks Comfort Booster–3 est un fonds lié à l’assurance placement de la branche 23 KBC-Life Multinvest. Son rendement, défini selon sur une structure Booster, est lié à un panier de 20 actions d’entreprises de qualité caractérisées par une capitalisation boursière élevée. À l’échéance finale, 150% de la hausse(2) éventuelle du panier de 20 actions sont pris en compte. Une baisse éventuelle(2) est prise en compte à hauteur de 100%, avec un maximum de 10%. En d’autres termes, l’un des objectifs d’investissement consiste à préserver au moins 90% de la prime nette investie (hors taxes et frais d’entrée) à l’échéance finale, sauf en cas de défaillance ou de défaut de paiement de KBC Bank. Les fonds MI+ prévoient le versement d’au minimum 125% de la valeur d’inventaire initiale en cas de décès à la suite d’un accident.
Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Scénario 4 Scénario 5
Valeur d’inventaire initiale*
Valeur initiale de l’indice
Valeur finale de l’indice
1000 EUR 1000 EUR 1000 EUR 1000 EUR 1000 EUR
100 100 100 100 100
80 90 100 110 118
Évolution de l’indice par rapport à sa valeur initiale -20% -10% 0% 10% 18%
Pour réaliser les objectifs d’investissement, le fonds : • investit, directement ou indirectement(3), jusqu’à 100% de ses avoirs en dépôts et comptes à terme de KBC Bank et/ou en d’autres instruments financiers émis ou garantis par KBC Bank. Le risque du fonds sur KBC peut donc atteindre 100%. Au moment du lancement du fonds, la quasi-totalité des avoirs est immédiatement investie dans les actifs précités ; • investit, directement ou indirectement(3), le solde en titres négociables (notamment en obligations et autres titres de créance), instruments monétaires, parts d’organismes de placement collectif, dépôts et liquidités (notamment en fonds placés sur un compte à terme ou à vue) ; • conclut, directement ou indirectement(3), des contrats d’échange (swaps)(4) avec une ou plusieurs contreparties de premier ordre.
Plus-value ou moins-value à l’échéance finale** -10% -10% 0% 15% 27%
Rendement actuariel (après frais et taxes)*** -2,77% -2.77% -0,91% 1,62% 3,45%
Valeur d’inventaire à l’échéance finale 900 EUR 900 EUR 1000 EUR 1150 EUR 1270 EUR
* Ces exemples sont basés sur une valeur initiale du panier de 100. ** Une hausse éventuelle du panier est prise en compte à hauteur de 150%. Une baisse éventuelle du panier est prise en compte à hauteur de 100%, avec un maximum de 10%. *** Rendement actuariel, y compris frais et taxes et hors précompte mobilier. En cas de rachat pendant les huit premières années du contrat, les fonds présentant une durée inférieure à huit ans peuvent être soumis au précompte mobilier. Ces scénarios ne fournissent aucune indication quant au rendement escompté et ne déterminent pas quel sera le scénario le plus probable. La valeur de l’investissement peut augmenter ou diminuer et l’investisseur peut récupérer un montant inférieur à sa mise en cas de sortie avant l’échéance. Conditions : souscription du 30 juin au 3 août 2014 (sous réserve de clôture anticipée). Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement minimal : 2 500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 2%. Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Commission de gestion : max. 2,4% en base annuelle (déjà inclus dans la valeur d’inventaire). Classe de risque légale : 3 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé). Profil de risque : défensif. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi. Retrait minimal : 1 250 EUR. 1 Cf. note 3 à la dernière page. 2 (Valeur finale – valeur initiale)/valeur initiale. 3 À cet effet, le fonds investit dans une ou plusieurs obligations d’Arcade Finance plc. (SERIES NO: 2014- 182 Multinvest + World Stocks Comfort Booster 3 NOTES DUE 2020) spécialement émises à son intention, qui investissent à leur tour dans les dépôts/comptes à terme et/ou instruments financiers précités. Le prospectus de base peut être consulté sur le site www.kbc.be/prospectus/spv. Après la période de lancement, les conditions définitives pourront également être consultées sur le site www.kbc.be/finalterms/spv. 4 Un swap est un contrat d’échange de paiements ou de risques conclu entre deux parties pour une période donnée.
14
Stratégie & Accents
Sous la loupe
Organismes de Placement Collectif (OPC)(1)
La force des entreprises familiales Accents
Les entreprises qui bénéficient d’un solide ancrage familial mènent une politique axée sur le long terme. Les actionnaires familiaux souhaitent pouvoir transmettre leur entreprise à la génération suivante et ont donc tout intérêt à ce que leur entreprise se porte bien. Ils cherchent à croître sainement et prennent en général moins de risques. Ils font corps avec leur entreprise et sont prêts à y investir durablement. Leur stratégie est par conséquent axée sur le long terme. Investir dans des entreprises familiales offre des possibilités.
KBC Equity Fund Family Enterprises En tant que promoteur, KBC propose Family Enterprises, un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund, qui investit essentiellement ses avoirs en actions d’entreprises familiales de la zone euro. Cela signifie qu’au moins 20% (quote-part d’intérêt) des actions de l’entreprise doivent être détenus directement ou indirectement par une ou plusieurs familles. En outre, au moins un membre de la ou des famil-
Stratégie & Accents
les doit faire partie directement ou indirectement du Conseil d’administration de l’entreprise. Le compartiment fait l’objet d’une gestion active. Son cours peut varier fortement en raison de sa composition. Le compartiment n’offre pas la protection du capital et s’adresse aux investisseurs très dynamiques. Renseignez-vous auprès de votre conseiller KBC. 1: Cf. note 1 à la dernière page. Conditions : possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie : néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Montant d’achat minimal requis pour les parts de capitalisation et de distribution : 1 000 euros. Taxe boursière (parts de capitalisation) : 1% en cas de sortie (max. 1 500 euros). Pour les actions de distribution : 0%. Le service financier est assuré par KBC Bank SA et CBC Banque SA. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 25%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo) et sur le site www.kbc.be/recherchedefonds. Le prospectus, le document d’informations clés pour l’investisseur (“Key Investor Information Document” ou KIID) et les derniers rapports périodiques sont disponibles gratuitement en néerlandais (ainsi qu’en français pour le KIID) auprès de KBC Asset Management SA et sont accessibles au public sur le site www.kbcam.be. Nous vous conseillons de lire le document d’informations clés pour l’investisseur avant d’investir dans ce compartiment.
15
❯❯ Les actionnaires familiaux ont tout intérêt à ce que leur entreprise se porte bien.
Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles. Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Le prospectus, le document d’informations clés pour l’investisseur (“Key Investor Information Document” ou KIID) et les derniers rapports périodiques sont disponibles gratuitement auprès de KBC Asset Management SA et sont accessibles au public sur le site www.kbcam.be. Les informations du présent document sont valables au moment de sa rédaction. Elles peuvent être modifiées sans préavis et n’offrent aucune garantie pour l’avenir. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Aucun passage de ce document ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse, écrite et préalable de KBC AM. Ces informations sont soumises au droit belge et relèvent de la juridiction exclusive des tribunaux belges. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/ actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Photos utilisées: www.shutterstock.com Rédaction terminée le 27-06-2014 (1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Un OPC est généralement créé par un organisme financier mais forme une entité juridique distincte. Une action achetée dans un OPC donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois se déprécier. Les investissements en OPC permettent de répartir les risques et facilitent l’accès aux Bourses et marchés étrangers. Les placements en OPC sont couverts par le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum, si un établissement de crédit ou une société de Bourse détient des parts d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut les fournir ou les restituer à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un État, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt. Plusieurs risques sont associés à une obligation. De nombreux émetteurs d’obligations ont un rating. Ce rating indique la probabilité de voir l’entreprise ou l’autorité émettant l’obligation rembourser l’emprunt et les intérêts sur celui-ci, soit leur solvabilité. (3) KBC-Life Multinvest est une assurance vie de la branche 23 dont le rendement est lié à des fonds d’investissement. Le fonds sous-jacent vise à réaliser une plus-value, mais sa valeur nette d’inventaire (VNI) peut fluctuer. Le risque financier lié aux fluctuations de la VNI du fonds sous-jacent est supporté par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement. De plus amples informations sont fournies dans la fiche produit, dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière, disponibles gratuitement auprès de votre conseiller KBC et de KBC Assurances SA, ayant son siège social en Belgique. Siège de la société : KBC Assurances SA - Professor Roger Van Overstraetenplein 2 - 3000 Leuven Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - IBAN BE43 7300 0420 0601 - BIC KREDBEBB.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir
Le parution du prochain numéro le 22 juillet 2014