&
Stratégie Accents APPROCHE FONDÉE SUR LE PORTEFEUILLE
2 Thème Vous avez des obligations dansvotre portefeuille ? Soyez vigilant !
5
Vrai ou faux ? Le taux directeur va être relevé ? Achetez des actions !
6 Stratégie L’ours russe contre Boucles d’or
12 Actions
Immobilier
Une brique dans le portefeuille
14
Sous la loupe
Un investissement à temps et de qualité
Sous la loupe
15
Investir dans les maisons de repos
Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance • Nr. 09 - 8 septembre 2014
Thème
Vous avez des obligations dans votre portefeuille ? Soyez vigilant ! Accents ❯❯ La baisse des taux pour ainsi dire ininterrompue de ces dernières années a profité aux investisseurs en obligations d’État. ❯❯ Il est possible de limiter ou d’éviter l’impact négatif d’une hausse des taux.
Ces dernières décennies, le taux des obligations d’État a fortement diminué dans la plupart des pays occidentaux. Il y est maintenant proche de son plancher historique ou y est même inférieur. Ainsi, le taux des obligations d’État belges (libellées en euro) à 10 ans est retombé le 25 août à 1,26%. Et le même jour, l’Allemagne ne devait plus payer que 0,93% d’intérêts sur un emprunt à dix ans en euro (source : De Tijd du 26 août 2014). Le taux des emprunts d’État sur d’autres durées est également très bas dans la plupart des pays. Voyons les éléments auxquels l’investisseur en obligations doit être attentif si le taux en euro venait à remonter.
2
Stratégie & Accents
Thème
Les meilleures choses ont une fin La baisse des taux pour ainsi dire ininterrompue de ces dernières années a profité aux investisseurs en obligations d’État puisque la valeur d’une obligation augmente lorsque son taux baisse. Si son taux s’élève par exemple à 2%, l’acheteur d’une obligation existante rapportant 3% sera disposé à payer plus que la valeur nominale de cette obligation (voir exemple repris dans l’encadré ci-dessous). En tant que vendeur de cette obligation, vous profitez donc d’une plus-value sur votre obligation en plus du revenu du coupon. Mais les meilleures choses ont une fin... Car plus le taux baisse, plus il est probable qu’il remonte. Ce point de retournement est très important pour les porteurs d’obligations d’État car la valeur d’une obligation diminue lorsque son taux augmente. Lorsque son taux s’élève par exemple à 3%, la valeur d’une obligation assortie d’un coupon de seulement 2% sera inférieure à sa valeur nominale.
évident que le taux va tôt ou tard remonter. Si vous avez des obligations en portefeuille, vous serez donc un jour ou l’autre confronté à l’impact de la hausse des taux. Mais cela ne vous contraint pas à essuyer vos pertes les bras croisés. Il est en effet possible de limiter ou d’éviter l’effet négatif d’une remontée des taux car toutes les obligations n’y réagissent pas de la même manière ni dans les mêmes proportions. - Les obligations à long terme ont la réaction la plus marquée à une hausse des taux, l’impact étant (nettement) plus limité pour les courtes durées. Lorsqu’une remontée des taux est prévue, il est donc recommandé de privilégier les obligations à court terme.
Ne restez pas les bras croisés
- Le taux n’augmente pas nécessairement au même moment pour toutes les durées. Aujourd’hui peu élevé, le taux à long terme pourrait ainsi remonter dès que la croissance économique aura trouvé un second souffle dans la zone euro. Le taux des obligations à court terme (par exemple à 1-3 ans) restera probablement bas tant que la Banque centrale euro péenne laissera sa politique monétaire inchangée.
Nul ne peut prédire le moment auquel le taux des obligations d’État libellées en euro va commencer à augmenter ni l’ampleur de cette hausse, mais il est
- Une éventuelle remontée des taux ne concernera pas toutes les monnaies en même temps. Si le taux augmente en euro, vous pouvez vous tourner
Stratégie & Accents
3
Thème
vers une obligation dans une autre devise, dont le taux reste stable. Bien entendu, vous courez alors un risque de change car cette autre devise pourrait s’apprécier ou se déprécier face à l’euro.
les investissements immobiliers génèrent la plupart du temps des revenus périodiques intéressants. Du moins si le bâtiment est loué car sans revenus locatifs, pas de rendement.
- Vous pouvez également opter pour d’autres débiteurs que les États européens. La plupart du temps, les débiteurs des marchés émergents paient encore un taux légèrement supérieur à ceux des pays occidentaux. Et les entreprises offrent généralement des taux plus élevés que les États, mais le risque est ici aussi plus important.
Les investissements en actions peuvent aussi produire un beau rendement annuel. En remplacement d’un investissement en obligations, mieux vaut toutefois opter pour des investissements en actions avec protection du capital. Vous échangez ainsi le coupon sûr mais extrêmement bas de vos obligations contre le coupon incertain de vos investissements en actions à capital protégé. En cours de durée, la valeur des investissements en actions à capital protégé n’est certes pas à l’abri d’une remontée des taux mais vous bénéficiez de la protection de votre capital à l’échéance finale.
- Il existe également des obligations dont la valeur fluctue moins par rapport au niveau des taux. Ainsi, la valeur des obligations convertibles est déterminée en partie par l’évolution des taux et en partie par l’évolution du cours de l’action sous-jacente.
Soyez également attentif à ce qui se passe ailleurs Vous pouvez aussi quitter la sphère des obligations. Certains investisseurs se tournent vers l’immobilier car
Dans le cadre de votre service patrimonial KBC-Premium Banking, nous vous avertissons des opportunités d’investissement intéressantes et des risques possibles par rapport aux obligations. Nous vous aidons à vous orienter en vous tenant au courant de l’actualité et en vous envoyant des conseils en investissement.
Un exemple pratique : En 2011, l’État belge a émis un emprunt en euro au taux de 3,5%. Il arrive à échéance cette année. Le 13 août, cet emprunt s’affichait à 100,75% de sa valeur nominale, soit un niveau supérieur à 100%, son taux étant largement supérieur au taux actuel, mais guère plus élevé que 100% car sa durée résiduelle est très courte. En 2011, l’État belge a encore émis un autre emprunt en euro au taux de 4,2%. Cet emprunt court jusqu’en 2019. Le 13 août, cet emprunt s’affichait à 117,63% de sa valeur nominale, soit un taux nettement supérieur à celui de l’emprunt du premier exemple car son coupon est plus élevé et sa durée résiduelle est nettement plus longue.
4
Stratégie & Accents
Vrai ou faux ?
Le taux directeur va être relevé ? Achetez des actions !
L’attente par les marchés d’un relèvement du taux directeur préfigure généralement une période faste pour les actions. Considérons la situation américaine car pour la zone euro, nous avons peu de recul. Sur les 40 dernières années, les États-Unis ont connu sept périodes de relèvement des taux, la dernière ayant débuté en juin 2004 et ayant propulsé le taux directeur américain de 1,00% à 5,25% en l’espace de deux ans. Pendant cette même période, les cours du S&P 500 ont en moyenne progressé de 6,8%. Leur hausse a en moyenne été de 14,2% durant les douze mois précédant le premier relèvement de taux et de 5,5% (soit un peu moins que la moyenne) durant les douze mois qui l’ont suivi. L’envolée des cours à la veille du relèvement des taux est en revanche nettement supérieure à la moyenne, ce qui est logique car ce premier resserrement monétaire est révélateur du climat régnant à l’époque. La Banque centrale américaine relève son taux afin de réprimer la menace inflationniste et parce qu’elle est convaincue que la croissance économique est suffisamment vigoureuse pour absorber le resserrement lié à une politique conjoncturelle restrictive. Cette phase du cycle des investissements est optimale pour investir en actions. Notre théorie est donc exacte.
Stratégie & Accents
5
Stratégie
L’ours russe contre Boucles d’or Accents ❯❯ Les actions réalisent leur plus forte progression juste avant la haute conjoncture. ❯❯ La faiblesse extrême du niveau des taux nous contraint à adapter la répartition à long terme. ❯❯ Exploitez les formules assorties de la protection du capital.
Ces dernières semaines, les investisseurs se sont beaucoup trop focalisés sur la guerre économique que se livrent l’Europe et la Russie. Il est vrai que vu la fragilité de la reprise dans l’UEM, un rien suffit à faire basculer l’économie de la croissance dans la contraction. Le tableau mondial montre toutefois que les risques d’investissement ne se sont pas intensifiés ces dernières semaines, mais qu’ils se sont au contraire atténués. Les États-Unis sont à la veille d’une période de haute conjoncture et de la série de relèvements de taux que cela implique. Dans les marchés émergents, le climat d’investissement s’améliore. Nous axons notre stratégie d’investissement sur cette tendance.
Une bonne saison de résultats est l’occasion d’augmenter la composante actions
Luk Van Heden Strategist KBC Asset Management
Aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans les marchés émergents d’Asie du Sud-Est, la croissance suscite un optimisme grandissant. Aux États-Unis, l’embellie conjoncturelle motive l’intégration du relèvement du taux directeur dans le scénario d’investissement. Une banque centrale relève son principal taux directeur pour éviter l’emballement économique. La dernière saison de publication des résultats montre que la croissance bénéficiaire dépasse les prévisions et qu’elle s’appuie sur une large base. La période actuelle de renforcement de la croissance sans la moindre tension est une phase conjoncturelle que l’investisseur ne peut manquer. Les actions réalisent en effet leurs meilleures performances durant cette phase.
La valorisation des obligations est encore devenue plus extrême Le taux allemand à dix ans a franchi le 18 juin son plancher absolu et est retombé sous le niveau de 1% le 15 août. Inutile de répéter que le marché obligataire est extrêmement cher selon tous les critères.
sière. Une croissance escomptée de l’économie mondiale de 3% est honorable sans être exceptionnelle. Elle est essentiellement attribuable au léger renforcement du pouvoir d’achat du consommateur et au relâchement de la politique d’austérité. La conjoncture a de nouveau des ratés dans la zone euro. La révision négative de la croissance américaine pour le premier trimestre, directement consécutive à un hiver rigoureux, a contrasté vivement avec les indicateurs conjoncturels plus récents, qui dressent un tableau nettement pus engageant de l’économie US. L’ISM, l’indice des directeurs d’achats américains, occupe depuis près de six mois des niveaux correspondant à une croissance économique proche de 4%. Les ventes au détail progressent au rythme de 3,7% en base annuelle (pour une inflation de 2,1%). Les pessimistes ont raison: les dernières nouvelles ont déçu. Le marché du travail redémarre en outre avec une vigueur étonnante. Sur les six premiers mois de cette année, 230 000 créations d’emplois nettes ont été enregistrées en moyenne mensuelle, ce qui correspond à une croissance de l’emploi de 2% en base annuelle. Le taux de chômage est retombé à 6,2% de la population active. Il y a encore peu de temps, la Banque centrale américaine prévoyait que le chômage ne passerait pas sous les 6,5% avant la mi2015. Cela s’est donc produit quinze mois plus tôt.
La conjoncture mondiale se porte mieux que les Européens ne le pensent
La zone euro affiche une croissance atone
Les Européens ne s’en rendent peut-être pas compte, mais l’économie mondiale conserve sa vitesse de croi-
Le redressement conjoncturel qui s’est amorcé à la mi-2013 est resté limité et s’est même interrompu
6
Stratégie & Accents
Stratégie 75
10.0%
70
7.5%
65
5.0%
60 2.5% 55 0.0% 50 -2.5% 45 -5.0%
40
-7.5%
35 30 Août-05
-10.0% Août-06
Août-07
Août-08
Août-09
Août-10
Août-11
croissance du PIB
Août-12
Aug-13
Juil-14
Avr-00
ISM
La confiance des entrepreneurs américains reflète une accélération de la croissance
récemment. Bien que la crise soit passée et que la croissance économique soit officiellement positive, la perception est bien différente. La croissance du deuxième trimestre (+0,2% en base annuelle) est très modeste. Si l’on tient compte d’une marge d’erreur, la croissance effective pourrait même être négative. L’économie se contracte en Belgique, en Italie et, ce qui est plus grave, en Allemagne. L’Allemagne est traditionnellement la locomotive de la conjoncture de l’UEM et les indicateurs de confiance y sont en recul (il est vrai qu’ils partaient de niveaux élevés). Le moment est en tout cas malvenu de prendre des sanctions à l’encontre de la Russie.
Les bénéfices des entreprises amorcent un virage N’avions-nous pas déclaré précédemment que les marchés d’actions ne pouvaient continuer d’augmenter sur la seule base de la valorisation et que la croissance bénéficiaire devait en devenir le deuxième pilier ? Après quatre à cinq trimestre de bénéfices
Stratégie & Accents
ayant atteint des sommets (aux États-Unis) ou en baisse (dans l’UEM), le deuxième trimestre a surpris agréablement. Pour le S&P 500, le bénéfice par action a grimpé de 9,9% en base annuelle, soit 5,3% de plus que prévu. La hausse bénéficiaire s’appuie sur une large base. Le chiffre d’affaires a progressé de 4,4%, dépassant ainsi les prévisions de 1,4%. Les marges historiquement élevées ont donc encore augmenté. Au niveau du MSCI Europe, le bénéfice a bondi de 16,3%, alors qu’une croissance de 11% était attendue. Il s’agit de la première progression bénéficiaire depuis le troisième trimestre 2012 et ce, alors que la conjoncture européenne était encore faible. La tendance est perceptible tant dans l’évolution plus modeste des bénéfices des petites entreprises axées sur le marché intérieur que dans celle des grandes sociétés à orientation internationale. Pour le reste, la croissance bénéficiaire s’appuie sur une large base, tout comme aux États-Unis. La contraction du chiffre d’affaires de 2% a déçu. L’élargissement des marges est exclusivement attribuable à la compression des coûts.
7
Stratégie Portefeuille
Actions sans
78%
17%
5%
Obligations
Très dynamique
Dynamique
57,5%
8% 4,5%
30%
Immobilier
32,5%
Placements alternatifs
Cash
5% 0
55%
48% 10
20
30
40
50
Compte tenu de la baisse marquée des taux du marché ces dernières années, les taux obligataires ont atteint un niveau extrêmement bas. La moindre remontée ira de pair avec des rendements négatifs sur les obligations (surtout à long terme). Or les obligations représentent aujourd’hui une part considérable des portefeuilles cibles pour les investisseurs plutôt rétifs au risque. C’est pourquoi nous modifions la répartition à long terme du portefeuille type défensif et dynamique à partir du 1er septembre 2014. La composante obligataire aura un poids moins important. Afin de limiter l’impact d’une éventuelle remontée des taux, nous écourtons les durées résiduelles moyennes des obligations dans la composante obligataire.
Boucles d’or est plus forte que l’ours russe L’actualité économique porte au pessimisme. Or l’économie mondiale se porte (nettement) mieux que les indicateurs de la zone euro ne le donnent
60
70
Défensif
Très défensif
47%
La faiblesse extrême du niveau des taux nous contraint à adapter la répartition à long terme.
8
8% 4,5%
80
90
100
à penser. Les risques conjoncturels se sont même considérablement atténués ces derniers mois (à l’échelon mondial). Les sanctions adoptées par et à l’encontre de la Russie vont incontestablement peser sur l’économie européenne. Mais aux États-Unis, c’est la haute conjoncture qui domine et son rayonnement sur l’Europe effacera l’ombre de l’ours russe, même si on lui accorde moins d’importance.
Dividendes intéressants Une action européenne moyenne produit un rendement de dividende de 3,20%, alors qu’une obligation d’État allemande à dix ans donne un coupon de 1,00%. Le coupon de l’obligation ne change pas sur la durée de l’investissement, tandis que le dividende de l’action augmente de 5 à 10% par an. Les deux investissements ont la même valeur si l’emprunt d’État allemand est remboursé au pair et si le cours de l’action européenne plonge de 35% par rapport à son niveau actuel. Si la croissance des bénéfices et des dividendes s’arrête totalement, il reste encore aux actions un tampon de cours de 23%.
Stratégie & Accents
Stratégie
Accents dans le portefeuille
Actions - Thèmes à moyen terme Actions à haut dividende & buyback Un rendement courant élevé et une faible sensibilité au marché assurent la stabilité. Le versement d’un dividende élevé témoigne souvent d’une saine gestion de l’entreprise. Nous attribuons un poids neutre à chaque secteur. Entreprises familiales Les entreprises familiales mettent davantage l’accent sur la création de valeur à long terme. Elles possèdent la plupart du temps un important pouvoir de fixation des prix. En outre, elles privilégient souvent la croissance interne au détriment de la croissance externe. Cette approche débouche en général sur de meilleurs résultats financiers.
Actions - Accents à court terme Marchés émergents d’Asie du Sud-Est L’Asie du Sud-Est est une région que les investisseurs ont négligée pendant plusieurs années, ce qui nous paraît injustifié. Cette phase semble appartenir au passé. Depuis quelques mois, les actions de la région réalisent de meilleures performances. Depuis le 31 décembre 2013, les cours y ont progressé de 14,2% (en EUR), contre 9,3% pour l’indice mondial. Le temps est venu de s’intéresser davantage à ce pôle de croissance.
Stratégie & Accents
Secteur technologique La technologie affiche un rapport cours/bénéfice de 15,5 (la prime est donc insignifiante), alors qu’elle présente d’excellentes perspectives bénéficiaires. Il s’agit d’un secteur de croissance par excellence. Il séduit les consommateurs grâce au renouvellement constant des produits, alors que l’e-commerce et l’Internet sont sans conteste la niche affichant la plus forte croissance.
Obligations - Thèmes à moyen terme Obligations à haut rendement Notre quête de rendement nous incite également à nous tourner vers les marchés émergents. Les taux sur les marchés émergents sont nettement supérieurs à ceux pratiqués dans les pays industrialisés. Les obligations des marchés émergents en USD produisent actuellement des rendements de 4,8% en moyenne. Les obligations en monnaie locale rapportent 5,6%.
Obligations - Accents à court terme Dollar américain Nous sommes optimistes à l’égard du dollar américain. Il nous permet de nous couvrir contre d’éventuels rebondissements de la crise de l’euro, provoqués par une nouvelle récession en Europe, mais il a d’autres atouts. Aussi longtemps que le cours de change EUR/ USD restera supérieur à 1,00 ou 1,10, le billet vert sera considéré comme sous-évalué.
9
Stratégie
Perspectives économiques
Perspectives économiques 18/08/14
UEM
CHINE
Etats-unis
Japon
2013
-0,3
7,7
2,2
1,5
2014
0,9
7,5
2,1
1,4
2015
1,7
7,0
3,1
1,3
2013
1,3
2,6
1,5
0,4
2014
0,6
2,3
1,9
2,3
2015
1,2
3,0
2,0
1,8
18/08/14
0,15
6,00
0,25
0,10
Nov-14
0,15
6,00
0,25
0,10
Feb-15
0,15
6,00
0,25
0,10
18/08/14
1,02
4,22
2,38
0,50
Nov-14
1,30
4,10
3,00
0,60
Feb-15
1,60
4,10
3,30
0,70
1 EUR = CNY
1 EUR = USD
1 EUR = JPY
Croissance économiques(%)
Inflation (%)
Taux officiel (%)
Taux à dix ans (%)
Cours de change 18/08/14
-
8,21
1,34
137,08
Nov-14
-
8,12
1,32
139,92
Feb-15
-
7,81
1,28
138,24
10
Stratégie & Accents
Stratégie
sélection d’obligations
Récemment, le taux à dix ans tant allemand que belge a atteint des planchers records. Les marchés prévoient manifestement des années de croissance et d’inflation presque zéro. Nous ne partageons pas cet avis. Nous pensons que les taux obligataires vont se normaliser à des niveaux nettement plus élevés, mais à court terme, leur hausse devrait être assez limitée. Les États-Unis ouvriront la danse. Leur cycle économique a plusieurs années d’avance sur celui de l’Europe : la haute conjoncture est proche et la Fed prépare le terrain pour un resserrement monétaire. Comme d’habitude, l’Europe devra suivre le mouvement, que cela cadre ou non avec le contexte économique. Elle pourra tout au plus limiter l’ampleur de la hausse des taux.
Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt
Prix d’émisCoupon sion ou cours indicatif
Rating
Rendement Score (en %) produit (*)
Marché primaire
Marché secondaire AUD
KBC IFIMA 4,00% -30/09/2019
101,500
30/09
A
3,670
4
AUD
MERCEDES-BENZ AUSTRALIA 3,75% - 07/04/2017
101,890
07/04
A-
2,982
4
NZD
KBC IFIMA 5,250% - 30/09/2019
101,500
30/09
A
4,000
4
NZD
DANSKE BANK 2,750% - 27/06/2019
101,390
27/06
A
2,441
4
PLN
KBC IFIMA 2,750% - 09/09/2017
101,250
09/09
A
2,310
4
USD
KBC IFIMA 3,000% eerste 3 jaar, nadien variabel - 03/09/2020
101,500
03/09
A
n/a
4
USD
REPUBLIC OF POLAND 3,000% - 17/03/23
98,840
17/03 en 17/09
A-
3,155
4
(1) (*)
Voir note 2 en dernière page. Score conçu pour comparer la sensibilité des différents produits d’épargne et d’investissement au risque. Il est exprimé sur une échelle de 1 à 7. Plus le score est élevé, plus le produit s’adresse à l’investisseur dynamique.
Stratégie & Accents
11
Actions
Une brique dans le portefeuille Accents ❯❯ L’évolution de la valeur de l’investissement immobilier indirect diffère totalement de celle de notre propre habitation. ❯❯ Un certificat immobilier donne droit au porteur du certificat aux revenus nets annuels des biens immobiliers sous-jacents.
Le Belge est né avec une brique dans le ventre. Notre pays compte en effet un nombre relativement important de propriétaires. Il est toutefois frappant de constater que l’immobilier est sous-représenté dans de nombreux portefeuilles d’investissement, ce qui ne se justifie absolument pas. L’offre est en outre variée puisque l’investisseur peut choisir entre actions immobilières, fonds immobiliers et certificats immobiliers.
Idéalement, un portefeuille d’investissement doit être réparti entre actions, obligations, immobilier et liquidités, le pourcentage investi dans chaque catégorie d’actifs étant fonction du profil de risque. Force est de constater que les investisseurs négligent généralement la composante immobilier, estimant peut-être que posséder leur habitation est un investissement suffisant en la matière. Or il existe de bonnes raisons d’intégrer l’immobilier dans un portefeuille d’investissement.
Marché résidentiel Un investissement dans la brique (ce que nous appelons un investissement immobilier direct) est généralement considéré comme étant sûr. En Belgique, cette conviction est encore renforcée par la vigueur relative du marché résidentiel. Posséder sa propre habitation ou un immeuble de rapport apporte une certaine tranquillité d’esprit et il n’y a rien de mal à cela. L’investisseur qui a investi ces dernières années dans l’immobilier direct a en effet fait une bonne affaire dans la plupart des cas. Une baisse limitée des prix des habitations n’est cependant pas exclue à l’avenir. Ainsi, la révision du bonus logement actuellement à l’étude pourrait influencer négativement les prix des maisons. Par le passé, les prix de l’immobilier ont en outre profité de la baisse des taux étant donné qu’un taux bas augmente la capacité d’emprunt de l’acquéreur. Cette baisse des
12
taux s’arrêtera toutefois tôt ou tard, même si nous ne prévoyons pas un effondrement des prix, ainsi que cela a récemment été le cas dans certains pays (ÉtatsUnis, Espagne, Grèce).
Actions immobilières Outre l’investissement immobilier direct (la brique), l’investisseur peut opter pour les sociétés immobilières. L’évolution de la valeur de cet investissement immobilier indirect diffère totalement de celle de notre propre habitation. Le rendement des investissements immobiliers indirects dépend surtout de la croissance économique, de la situation et de la gestion. Ces investissements immobiliers sont également moins actifs sur le marché résidentiel et se concentrent davantage sur les immeubles de bureaux et les bâtiments commerciaux et industriels. Cette différence contribue à expliquer l’écart entre l’évolution des prix des habitations et les performances des investissements immobiliers indirects. Ces dernières années, le rendement de dividende des actions immobilières dépasse le taux des obligations d’État (voir graphique). Les portefeuilles d’actions immobilières sont souvent dominés par une niche spécifique (immobilier de bureau, commercial ou industriel), les formes mixtes étant plus rares. Si vous souhaitez investir dans plusieurs segments immobiliers, vous devez donc
Stratégie & Accents
Actions en point de mire
(1)
acheter plusieurs actions immobilières. À moins que vous n’optiez pour les fonds immobiliers.
Fonds immobiliers Ces fonds peuvent investir dans plusieurs actions et certificats immobiliers (voir plus loin). Vous pouvez aussi sélectionner les régions dans lesquelles vous souhaitez investir en choisissant le fonds correspondant le mieux à vos attentes et à votre profil de risque. De nombreux fonds ont un seuil d’investissement limité de sorte que même avec un montant modeste, vous pouvez vous lancer. Vous accédez ainsi à des segments du marché immobilier auxquels vous n’accéderiez pas autrement. Dans certains cas, il est également possible d’investir dans un panier diversifié en se concentrant sur un thème déterminé, tel qu’un panier composé de maisons de repos. Les fonds ont l’avantage de se négocier facilement et de pouvoir se diversifier en investissant dans un plus grand nombre d’actions. Le risque qu’une région ou un segment réalise de moins bonnes performances dans le portefeuille est donc un peu mieux réparti par rapport au risque encouru si vous investissez dans un portefeuille au nombre d’actions limité. Cette ventilation supplémentaire a aussi un inconvénient, une commission de gestion étant imputée pour la gestion de fonds d’investissement.
Certificats immobiliers Enfin, vous pouvez aussi investir dans des certificats immobiliers. Il s’agit là d’instruments typiquement belges qui ont surtout été émis dans les années 1980 et 1990. Après une période de calme relatif, un plus grand nombre de certificats immobiliers sont à nouveau lancés.
Stratégie & Accents
Un certificat immobilier donne droit au porteur du certificat aux revenus nets annuels des biens immobiliers sous-jacents. Les revenus sont versés au porteur du certificat sous la forme de dividendes tout comme pour une action -, mais il est pourtant une différence importante. Le dividende est en effet composé de deux éléments : • le remboursement du capital investi, cette part étant exonérée de précompte mobilier. • le paiement des revenus nets, soumis au précompte mobilier. Un porteur de certificat n’est pas propriétaire des immeubles sous-jacents : il ne détient que les droits économiques jusqu’à une date fixée au préalable (par exemple durant maximum 15 ou 25 ans). Cela signifie que le porteur de certificat reçoit un coupon de liquidation lorsque l’immeuble sous-jacent est vendu. Le porteur de certificat ne paie le précompte mobilier que sur la plus-value réalisée à la vente. En fonction de la qualité de l’immeuble et des contrats locatifs (locataire, durée), les certificats peuvent produire un rendement substantiel. Le gros inconvénient réside dans leur liquidité limitée. De gros ordres de Bourse sont difficiles à négocier, ce qui peut avoir un impact sur la formation du prix.
13
Sous la loupe
Organismes de Placement Collectif (OPC)(*)
Un investissement à temps et de qualité
Accents ❯❯ L’évolution du panier est calculée à partir de la meilleure valeur initiale (= la valeur initiale minimale).
Perspective Global Stocks 90 Timing 1 KBC vous présente Global Stocks 90 Timing 1, un compartiment de la Sicav belge Perspective, dont il est le promoteur. Ce compartiment investit dans une sélection mondiale de 30 actions de qualité(1) à forte capitalisation boursière et affichant de belles performances : management rigoureux, bilan sain et évolution bénéficiaire favorable. La hausse du panier à l’échéance (30 décembre 2020) est versée à 100% à titre de plus-value, en plus de la mise initiale. La plus-value est plafonnée à 60%(2). En cas de baisse du panier à l’échéance, l’évolution négative est intégralement prise en compte à titre de moins-value, avec un maximum de 10%(3). SCÉNARIO
Vous récupérez donc au moins 90% de votre mise initiale (soit 900 EUR sur 1.000 EUR avant frais et taxes) à l’échéance finale. L’évolution du panier est calculée à partir de la meilleure valeur initiale (= la valeur initiale minimale), Il s’agit du niveau le plus bas, d’une part de la valeur initiale du panier et d’autre part, de la valeur plancher du panier sur une série de trois jours d’observation durant les trois premiers mois suivant le lancement, c’est-à-dire le premier jour d’évaluation de chaque mois à partir du (et y compris le) mois de novembre 2014 jusqu’au mois de janvier 2015 compris. Exemples:
Valeur initiale minimale du panier
Évolution du panier(4)
NÉGATIF
Valeur finale du panier 80
Résultat (avant frais et taxes) à l’échéance finale -20% mais limité à -10%
100
-20%
NEUTRE
110
95
+15%
+15%
POSITIF 1
120
90
+30%
+30%
POSITIF 2
190
85
+105%
+105% mais limité à 60%
Sur un capital initial de 1.000 EUR, vous percevez à l’échéance finale 1.000 - 100 = 900 EUR (-1,68% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes) 1.000 + 150 = 1.150 EUR (+2,26% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes) 1.000 + 300 = 1.300 EUR (+4,29% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes) 1.000 + 600 = 1.600 EUR (+7,83% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes)
Ces exemples ne fournissent aucune indication quant au rendement escompté et ne déterminent pas quel sera le scénario le plus probable. La valeur de l’investissement peut augmenter ou diminuer et l’investisseur peut récupérer un montant inférieur à sa mise en cas de sortie avant l’échéance finale. Conditions : période de souscription initiale du 1er septembre 2014 au 29 septembre 2014 avant 6 heures du matin (sous réserve de clôture anticipée) avec date valeur le 7 octobre 2014. La souscription n’est possible que dans votre agence bancaire. Frais d’entrée : 2,5% pendant la période de souscription ; 3,5% ensuite (dont 1,00% pour le compartiment). Frais de sortie à l’échéance : néant. Avant l’échéance finale : 1%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 1% à la sortie (max. 1.500 EUR). À l’échéance finale : néant Plus-values exonérées du précompte mobilier. Parts de capitalisation de 1.000 EUR. Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Le prospectus, les informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque ainsi que sur www.kbc.be ou www.cbc.be. Nous vous conseillons de lire le document « Informations clés pour l’investisseur » avant d’investir dans ce compartiment. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo). L es actions font l’objet d’une sélection internationale. Celle-ci s’effectue en quatre étapes et s’appuie sur plusieurs critères : facteurs macroéconomiques (étape n°1), données financières historiques (étape n°2), rapports d’analyse (étape n°3) et données liées à la technique des options (étape n°4). Lors de la première étape, les actions sont filtrées sur la base de leur capitalisation boursière et de leur liquidité (négociabilité en Bourse). Le panier final est approuvé par le Conseil d’administration de la Sicav. Il doit également répondre à plusieurs exigences légales : nombre minimal d’actions, ventilation géographique et sectorielle suffisante, poids des actions individuelles, etc. La sélection repose aussi sur des paramètres susceptibles d’influencer le rendement potentiel des investissements. Vous trouverez plus d’informations sur la composition du panier dans le prospectus. 2 7,83% maximum en base annuelle, avant frais et taxes. 3 -1,68% minimum en base annuelle, avant frais et taxes. 4 Selon la formule (valeur finale – valeur initiale minimale) / valeur initiale. 1
14
(*) voir aussi la note 1 à la dernière page
Stratégie & Accents
Sous la loupe
Assurance placement de la branche 23(1)
Investir dans les maisons de repos Accents
Réaliser un investissement direct dans l’immobilier revient à mettre tous vos œufs dans le même panier. Vous misez donc sur une plus-value de votre bien à terme et sur vos revenus locatifs (en cas de mise en location). Ces dernières décennies, les prix de l’immobilier ont augmenté de manière constante, mais il est peu probable qu’ils continuent de grimper au même rythme dans un avenir proche. Vous pouvez aussi investir dans l’immobilier de manière indirecte, dans des actions de sociétés immobilières cotées, des organismes de placement collectif (OPC), mieux connus sous la dénomination de fonds, ou par exemple dans un fonds d’investissement de la branche 23. KBC vous propose une large palette de produits pour investir dans l’immobilier commercial mais aussi dans les maisons de repos. Ce dernier segment n’est en général pas facilement accessible à l’investisseur privé. Vous trouverez ci-dessous les principales caractéristiques du fonds d’investissement de la branche 23, spécifiquement axé sur l’immobilier résidentiel.
permet d’obtenir une répartition mieux équilibrée au sein d’un portefeuille d’investissement classique. Les actifs du fonds sont principalement investis, directement ou indirectement, en certificats immobiliers, en actions de sociétés immobilières et en OPC axés sur l’immobilier ou en instruments financiers présentant une évolution similaire. Le fonds doit être constamment investi dans quatre certificats immobiliers de maisons de repos au moins, l’investissement dans un même certificat ne pouvant toutefois excéder 30% du fonds. Le fonds pourra également investir dans des sociétés patrimoniales et des certificats immobiliers (émis ou non par des maisons de repos) autres que les certificats mentionnés au paragraphe ci-dessus. L’immobilier résidentiel constitue le point de départ : maisons de repos, appartements-services, logements pour étudiants, autres habitations et/ou terrains à bâtir. Le rendement du fonds dépend des résultats d’investissement et de l’évolution de la valeur des actifs sousjacents. Le fonds n’offre aucune protection du capital et le rendement ne peut être garanti.
KBC-Life Residential Real Estate
Conditions : Valeur d’inventaire initiale : 1.000 EUR. Versement minimal : 2.500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 2%. Frais de sortie : néant. Commission de gestion : max. 2,0% en base annuelle (déjà inclus dans la valeur d’inventaire). Classe de risque légale : 2 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé) / Profil de risque : dynamique. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1.250 EUR doit rester investi. Montant de retrait minimal : 1.250 EUR.
KBC-Life Residential Real Estate est un fonds d’investissement de la gamme KBC-Life Alternative Investments, une assurance vie de la branche 23. Lié à l’immobilier résidentiel, le rendement du fonds
Stratégie & Accents
15
❯❯ Le fonds doit être constamment investi dans quatre certificats immobiliers de maisons de repos au moins.
Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles. Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée parl’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que lesprescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Le prospectus, le document d’informations clés pour l’investisseur (“Key Investor Information Document” ou KIID) et les derniers rapports périodiques sont disponibles gratuitement auprès de KBC Asset Management SA et sont accessibles au public sur le site www. kbcam.be. Consultez le document Informations clés pour l’investisseur avant de décider d’investir dans ce fonds. Les informations du présent document sont valables au moment de sa rédaction. Elles peuvent être modifiées sans préavis et n’offrent aucune garantie pour l’avenir. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Aucun passage de ce document ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse, écrite et préalable de KBC AM. Ces informations sont soumises au droit belge et relèvent de la juridiction exclusive des tribunaux belges. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/ actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Photos utilisées: www.shutterstock.com Rédaction terminée le 27 aôut 2014 (1) Une Sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Un OPC est généralement créé par un organisme financier mais forme une entité juridique distincte. Une action achetée dans un OPC donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois se déprécier. Les investissements en OPC permettent de répartir les risques et facilitent l’accès aux Bourses et marchés étrangers. Les placements en OPC sont couverts par le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20.000 EUR au maximum, si un établissement de crédit ou une société de Bourse détient des parts d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut les fournir ou les restituer à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un État, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt. Plusieurs risques sont associés à une obligation. De nombreux émetteurs d’obligations ont un rating. Ce rating indique la probabilité de voir l’entreprise ou l’autorité émettant l’obligation rembourser l’emprunt et les intérêts sur celui-ci, soit leur solvabilité.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir
Le parution du prochain numéro le 6 octobre 2014