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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
Fiscalité applicable à 2 une seconde ou à une troisième résidence Faiblesse conjoncturelle mais pas de nouvelle récession
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Étudier le passé pour mieux prédire l’avenir
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Engrangez vos inté- 11 rêts chaque année par activation du cliquet ! En quoi les acteurs 12 internationaux sontils si intéressants ? L’inflation engendre l’incertitude
Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 11 - 4 novembre 2011
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Accents :
Theme
• La déduction des intérêts peut éponger les revenus immobiliers. • Les amortissements du capital et les primes d’assurance de solde d’emprunt sont généralement pris en compte pour l’épargne à long terme.
Fiscalité applicable à une seconde ou à une troisième résidence
Si vous achetez une deuxième ou une troisième habitation, le revenu cadastral d’une habitation mise en location ou d’une seconde résidence est ajouté à vos revenus imposables, après indexation et majoration de 40%. Cela implique que les revenus immobiliers sont imposés au taux marginal1. Ils sont également majorés d’un impôt communal. Dans certains cas, comme l’utilisation à des fins professionnelles par le locataire, vous êtes même taxé sur le revenu locatif réel. L’ardoise fiscale peut être réduite si vous financez l’achat au moyen d’un emprunt ou d’un crédit hypothécaire.
Crédit ne portant pas sur une habitation propre et unique La déduction ordinaire des intérêts compensera partiellement ou totalement le revenu immobilier déclaré. Les intérêts d’un crédit contracté spécifiquement pour acquérir ou transformer un bien immobilier en Belgique ou à l’étranger peuvent être déduits de tous les revenus immobiliers. Une durée minimale ou une inscription hypothécaire n’est pas requise pour bénéficier de la déduction des intérêts. Les intérêts peuvent être déclarés par le propriétaire, l’emphytéote, le superficiaire2 ou l’usufruitier. Depuis l’année de revenus 2004, les couples mariés et les cohabitants légaux peuvent répartir librement entre eux les intérêts déductibles dans le cadre de la déduction ordinaire des intérêts, à condition de déclarer chacun une partie du revenu cadastral du bien immobilier. Un exemple: Une habitation au revenu cadastral de 1 250 EUR est louée à un particulier qui ne l’utilise pas à des fins professionnelles. La base imposable est égale à 1 250 EUR x 1,5970 (inStratégie & Accents
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dexation avant 2011) = 1 973,75 EUR, à majorer de 40% pour cause de mise en location, ce qui nous donne 2 763,25 EUR. Les intérêts payés sur un crédit logement s’élèvent à 2 000 EUR et le revenu immobilier imposable, après déduction ordinaire des intérêts, atteint encore 763,25 EUR (2 763,25 – 2 000 EUR). Si le taux d’imposition marginal est de 50%, vous devez payer 381,63 EUR d’impôts sur le revenu immobilier imposable. Vous bénéficiez d’un avantage fiscal de 50% sur les intérêts payés de 2 000 EUR, soit 1 000 EUR.
Et dans le cas de l’épargne à long terme ? Les amortissements de capital d’un crédit hypothécaire souscrit pour une habitation autre que propre et unique en Belgique ou dans un pays de l’Espace économique européen, peuvent être incorporés dans le panier de l’épargne à long terme. Le crédit doit toutefois être garanti par une inscription hypothécaire et conclu auprès d’un établissement de l’Espace économique européen pour une durée minimale de 10 ans. L’avantage fiscal se calcule comme suit : Stratégie & Accents
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Le montant maximal absolu du panier de l’épargne à long terme s’élève à 2 120 EUR pour l’année 2011 (2 080 EUR pour l’année 2010) Le montant maximal de votre panier est calculé sur la base de vos revenus professionnels (15% sur la première tranche de 1 770 EUR (1 730 EUR en 2010) + 6% du reste). Seule la première tranche de 70 700 EUR pour les crédits logement souscrits en 2011 (69 220 EUR pour les crédits souscrits en 2010) entre en ligne de compte pour le calcul de l’avantage fiscal. L’avantage fiscal est calculé sur la base du taux d’imposition amélioré moyen qui, selon vos revenus, se situe en principe entre 30% et 40%. Outre les amortissements du capital, vous pouvez également déclarer les primes de l’assurance de solde d’emprunt dans le panier de l’épargne à long terme. Un exemple: Supposons qu’en 2011, vous ayez souscrit un crédit hypothécaire de 100 000 EUR sur 20 ans, entièrement couvert par une hypothèque, pour acheter une deuxième habitation dont le revenu cadastral s’élève à 1 750 EUR. Vous louez cette habitation. En 2011, vous avez payé 4 000 EUR d’intérêts et remboursé 2 500 EUR de capital. La prime de votre Assurance de solde d’emprunt d’élève à 300 EUR.
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Vos revenus professionnels nets ont totalisé 48 000 EUR en 2011. Revenu immobilier imposable : 1 750 EUR x 1,5790 x 140% = 3 868,55 EUR Déduction ordinaire des intérêts : 3 868,55 EUR – 3 868,55 EUR (plafonné au revenu imposable) = 0 EUR Avantage fiscal : compte tenu des revenus professionnels, le taux d’imposition marginal s’élève à 50%. Les intérêts vous procurent un avantage fiscal de 1 934,28 EUR. Panier fiscal maximal de l’épargne à long terme : 15% x 1 770 EUR = 265,50 EUR 6% x (48 000 EUR – 1 770 EUR) = 2 773,80 EUR Total : 3 039,30 EUR, avec un maximum absolu de 2 120 EUR. Amortissements du capital : 2 500 EUR x 70 700 /100 000 = 1 767,50 EUR Prime de l’assurance de solde d’emprunt: 300 EUR Réduction d’impôts totale : 2 067,50 EUR x 40% = avantage fiscal de 827 EUR.
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1: En Belgique, l’impôt des personnes physiques connaît des taux progressifs de 25%, 30%, 40% et 50%. Le tarif marginal est le plus élevé appliqué à l’ensemble des revenus. 2: Le superficiaire est la personne qui détient le droit réel temporaire de faire des aménagements (construire des immeubles, exécuter des travaux ou effectuer des plantations) sur un terrain appartenant à un tiers. Il n’y a pas de minimum, mais la période est toutefois limitée à 50 ans au maximum.
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Accents : • Ne pas céder à la panique • Les perspectives de bénéfices des entreprises restent favorables
Stratégie Faiblesse conjoncturelle mais pas de nouvelle récession Le mois dernier, les craintes d’un nouveau tassement conjoncturel aux États-Unis se sont quelque peu dissipées. Les créations d’emplois ne suffisent toujours pas à réduire le chômage et à accroître le pouvoir d’achat des ménages. Le dernier rapport sur le marché de l’emploi confirme toutefois qu’il n’a pas lieu de paniquer. Nous suivrons donc la situation de près. Les producteurs ont un peu repris confiance en septembre. Le niveau de confiance actuel, faute d’être le reflet d’un optimisme conjoncturel, n’est certainement pas celui d’un pessimisme exagéré. L’économie de la zone euro a démarré l’année sur les chapeaux de roues mais s’est essoufflée au deuxième trimestre. Nous nous attendons à une légère croissance négative pour les troisième et quatrième trimestres. L’Europe méridionale est depuis longtemps confrontée à une croissance négative. Cette situation devrait persister étant donné les assainissements requis. Récemment, la locomotive allemande a également réduit l’allure. L’économie allemande ne pourra pas maintenir la forte croissance enregistrée au premier semestre (+6% au premier trimestre). Pour 2012, nous prévoyons une croissance économique de 1% à 1,5% aux États-Unis et de 0,5% en Europe. Faibles chiffes mais pas de récession. Nous tablons sur une croissance de l’économie mondiale de 3% à 3,5%.
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Elle sera à mettre à l’actif des économies émergentes. Une performance honorable dans une perspective historique mais pas exceptionnelle.
La conjoncture n’incite ni à l’optimisme,
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Stratégie & Accents
(pour les entreprises de l’indice américain S&P 500). Les premiers chiffres du troisième trimestre ne semblent pas augurer d’un changement de tendance dans les bénéfices des entreprises, comme le craignaient nombre d’observateurs.
ni au pessimisme
Les bénéfices des entreprises ne recueillent pas assez d’attention L’examen de l’évolution de la situation pendant ces deux dernières années révèle qu’une modeste croissance économique dans les économies occidentales classiques peut parfaitement s’accompagner d’une hausse notable des bénéfices des entreprises. Les entreprises enregistrent des marges bénéficiaires et une rentabilité historiquement élevées. elles n’ont jamais autant prospéré qu’aujourd’hui et elles disposent d’amples réserves de liquidités, d’une excellente structure financière et d’une forte rentabilité,… Au deuxième trimestre, le bénéfice moyen par action a augmenté de 17%
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La saison de publication des résultats vient toutefois de commencer et ne permet donc pas de tirer des conclusions. Nous sommes conscients que les marges bénéficiaires ne pourront pas augmenter éternellement, même si les facteurs propices à leur élargissement sont toujours présents. Globalisation : modération salariale et, par conséquent, pas de pression sur les coûts. Globalisation: vendre plus sur les nouveaux marchés émergents. Les marges y sont plus élevées que sur les marchés de débouchés traditionnels. Réduction de la dette et bas niveau des taux = faibles coûts de financement. Même si l’amélioration des marges s’enraye, les prévisions bénéficiaires demeurent favorables. Nous tablons sur une hausse du chiffre d’affaires d’au moins 6% en
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base annuelle, dont 3% à 3,5% de croissance réelle du PIB mondial (= croissance des volumes) et 2,5% à 3% d’inflation (= hausse des prix de vente). Les entreprises ont de nombreuses possibilités d’affectation de leurs plantureux bénéfices. Ces affectations pourraient soutenir les Bourses. Les entreprises peuvent ainsi : investir dans la croissance organique (intensifier leurs investissements) ; investir dans la croissance externe (fusions et acquisitions) ; réduire leur endettement ; procéder à des rachats d’actions propres, qui dopent le bénéfice par action mais influencent également les cash-flows futurs. Cette économie est presque aussi importante que la résorption de la dette ou un investissement en titres à revenu fixe. majorer leur dividende. Cette option
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Pas à pas vers une solution définitive
est fiscalement moins attrayante que le rachat d’actions propres, mais elle s’effectue à grande échelle.
Accorder dix-sept violons La crise de l’euro et l’incertitude planant sur les banques (européennes) inquiètent les marchés financiers. Chaque semaine nous rapproche d’une solution définitive. Mais il y a encore du chemin à parcourir, ce qui n’est pas de nature à plaire aux marchés. Bien qu’elle n’ait pas assez (rapide-
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ment) amélioré sa situation budgétaire, la Grèce a obtenu la sixième tranche d’aide européenne. Les parlements nationaux des dixsept pays membres de la zone euro ont approuvé l’extension du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Ils planchent sur un plan global et définitif pour la crise de la dette européenne. La rédaction de la stratégie d’investissement a été clôturée le 20 octobre 2011. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation.
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Rapport cours/bénéfice Europe et Etats-Unis
Stratégie & Accents
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 10% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (20%). Leur risque actions s’élève à 50%. La position obligataire représente 43% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 10% (soit 50% de 20%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 33% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents mentionnés ci-après portant sur des investissements dans d’autres monnaies que l’euro ne présentent qu’un intérêt très limité pour un portefeuille très défensif. Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 24% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 6,5% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 35%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 65% du portefeuille (par rapport à une norme à long terme de 63%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 17,5% (soit 50% de 35%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 47,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (5,5% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents mentionnés, portant sur des investissements dans d’autres monnaies que l’euro, ne présentent qu’un intérêt limité pour un portefeuille défensif. Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 43% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 23% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 47% du portefeuille (contre une norme à long terme de 43%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 27% du portefeuille directement en obligations assorties d’une durée résiduelle relativement courte (4 à 5 ans). Nous gardons désormais un peu plus de liquidités en portefeuille (6%). Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique. Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 60% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 40% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 30% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 10% du portefeuille directement en obligations assorties d’une durée résiduelle relativement courte (4 à 5 ans). Nous gardons désormais un peu plus de liquidités en portefeuille (7%). Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.
Stratégie & Accents
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Obligations publiques Obligations d’entreprises
Les actions, parce qu’une hausse des bénéficies entraîne une hausse des cours Les risques et les incertitudes demeurent importants : Le chemin vers une solution durable de la crise de la dette européenne est semé d’embûches. Nécessité de réduire la dette en Occident dans un contexte de faible croissance économique. Image ternie des autorités américaines en tant que débiteur. Climat révolutionnaire au Moyen-Orient. Agitations sociales possibles dans le sud de l’Europe. Nous conservons malgré tout une importante position en actions. Avec un rapport cours/valeur comptable de respectivement 2 en 1,4 et un rapport cours/bénéfice de respectivement 11,3 et 8,3, les actions américaines et européennes sont bon marché dans une perspective historique. Une entreprise européenne moyenne affiche un rendement des fonds propres d’environ 15%, qui peut faire office de rémunération de l’entrepreneuriat. Une partie de ce rendement doit revenir aux actionnaires. Les actions sont également bon marché par rapport aux liquidités et surtout aux emprunts d’État (chers). Les dividendes des actions concurrencent aisément les coupons d’obligations. Une croissance bénéficiaire finit toujours par entraîner une hausse des cours. Les bénéfices des entreprises ont bondi de plus de 20% pendant sept trimestres consécutifs. La croissance bénéficiaire des entreprises s’essouffle et s’aligne progressivement sur le rendement escompté des actions. Il est impossible de prédire quand les bénéfices auront un impact sur les cours. Les cours actuels ne reflètent guère la valeur intrinsèque des entreprises.
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Les obligations: préférence pour des durées résiduelles relativement courtes Nous donnons la préférence aux obligations de durées résiduelles relativement courtes de trois ans au maximum. Bien que nous n’escomptions pas de rebond marqué des taux obligataires, nous savons que les taux de croissance et d’inflation faibles céderont tôt ou tard le pas à des taux de croissance et d’inflation normaux. Les taux obligataires y réagiront en augmentant. Nous tenons à réinvestir à temps pour profiter de rendements supérieurs. À long terme, l’inflation est le risque le plus aigu et dans pareil cas, il faut éviter les durées longues.
Stratégie & Accents
Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
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PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif
défensif (très) dynamique
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PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
(très) dynamique
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Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique
défensif
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Stratégie Accents dans le portefeuille
Les obligations à haut rendement La crise de la dette est un problème japonais/européen/américain/britannique. Dans le passé, les pays émergents étaient souvent en proie à un dérapage de la dette publique (et privée). Actuellement, leur dette publique n’atteint en moyenne que la moitié de celle des pays classiques. Une croissance économique relativement plus vigoureuse creuse encore l’écart. Les rémunérations en intérêts sont toutefois nettement plus élevées dans les pays émergents. De nombreuses devises des marchés émergents sont en outre nettement sous-évaluées par rapport à l’euro. En cas de nouvelle appréciation, elles pourraient générer un rendement supplémentaire. Nous optons pour un panier composé de monnaies liées aux matières premières, de devises arrimées au dollar et de monnaies de Scandinavie et d’Europe centrale.
Actions d’Europe orientale
statut ‘Investment grade’ à la Turquie. Les investissements en Turquie, Pologne, Hongrie et Tchéquie sont complétés par une position importante sur le marché russe. Grâce aux principaux secteurs Pétrole (31%), Banques (21%) et Matériaux (15%), le portefeuille présente un caractère procyclique. Rapport cours/bénéfice de moins de 7 pour l’Europe émergente et de seulement 5,8 pour la Bourse russe.
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Télécommunications De nature défensive, le secteur des télécommunications se caractérise par de robustes cash-flows, des dividendes élevés et prévisibles et une croissance stable (mais aussi faible) du chiffre d’affaires. Le rendement de dividende (en moyenne de 5,5% au niveau international et de 8,5% en Europe) constitue un atout de taille.
Leaders mondiaux Nous investissons dans des entreprises (occidentales) qui réalisent une part importante de leur chiffre d’affaires sur les marchés émergents. La croissance du chiffre d’affaires et les marges bénéficiaires y sont supérieures. Nous retenons essentiellement les entreprises qui sont des leaders dans leur domaine ou niche et disposent dès lors d’un grand pouvoir de fixation des prix. Étant cotées sur une Bourse occidentale, elles sont moins sensibles aux fluctuations boursières dans les pays émergents.
La région est parfois emportée par les agitations provoquées par la crise de la dette européenne. À tort, L’agence de notation Moody’s a récemment relevé sa perspective sur le secteur bancaire russe, polonais, tchèque et turc de ‘négative’ à ‘stable’. Standard&Poor’s a alloué le Stratégie & Accents
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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%
5% Ventilation actuelle
10% Ventilation neutre
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Perspectives économiques 20-10-2011 Croissance économique (%) 2010 2011 2012 Inflation (%) 2010 2011 2012 Taux officiel (%) (*) 20-10-2011 Janvier 2012 Avril 2012 Taux à dix ans (%) (*) 20-10-2011 Janvier 2012 Avril 2012 Cours de change (**) 24-10-2011 Janvier 2012 Avril 2012
UEM
Royaume-Uni
Etats-unis
Japon
1,7 1,5 0,5
1,4 0,7 0,8
3,0 1,6 1,1
4,0 -0,4 2,6
1,6 2,6 1,3
3,3 4,2 3,0
1,7 3,1 1,2
-0,7 0,2 0,3
1,50
0,50
0,25
0,10
2,12
2,41
2,21
1,03
1 EUR = GBP 0,86
1 EUR = USD 1,38
1 EUR = JPY 105,45
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(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
Stratégie & Accents
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Accents :
Sous la loupe
• Opter pour des valeurs de qualité • Acheter à un niveau potentiellement intéressant
Étudier le passé pour mieux prédire l’avenir
Les corrections boursières sont imprévisibles. Lorsqu’elles se produisent, elles peuvent constituer une opportunité d’achat à un cours intéressant, mais il est difficile de savoir s’il est intéressant de s’engager ou s’il est préférable d’attendre. Actuellement, l’aversion pour le risque rend les marchés d’actions très bon marché. Personne ne peut toutefois prévoir l’évolution conjoncturelle avec exactitude. Pour profiter d’un éventuel redressement, il faut investir. Les derniers résultats trimestriels confirment pour la énième fois que les entreprises disposent de liquidités abondantes.
Même si les investisseurs souhaitent un appui plus solide que celui que ne leur fournit l’actualité économique, il est sage d’investir. Dans ce contexte, les formules d’investissement limitant le risque baissier sont à envisager.
Timing Quality Stocks 3 KBC propose Timing Quality Stocks 3, un compartiment de la sicav de droit belge (1) KBC Participation dont il est le promoteur. Ce fonds (2) investit dans une sélection mondiale de 30 actions de qualité. Il s’agit d’actions d’entreprises qui se distinguent par la qualité de leur management, un bilan sain et une bonne rentabilité. Elles affichent en outre une capitalisation boursière élevée. L’accent est donc mis sur la qualité. En cas de hausse du panier à l’échéance finale(3), l’évolution positive est versée intégralement à titre de plus-value, en plus de la mise initiale. Cette plus-value est toutefois plafonnée à 125%(4). En cas de baisse du panier à l’échéance finale (3), l’évolu-
tion négative est intégralement prise en compte à titre de moins-value, avec un maximum de -10%(5). L’évolution de l’indice est calculée à partir de la meilleure valeur initiale (= la valeur initiale minimale), soit le montant le plus faible entre la valeur initiale du panier et sa valeur la plus faible sur une série de six jours d’observation pendant les six premiers mois suivant le lancement. Le compartiment a un indicateur de risque légal de 3 sur une échelle de 0 à 6. Il convient donc aux investisseurs ayant un profil de risque dynamique. Pour tout autre profil de risque, veuillez vous informer auprès de votre conseiller.
(1) Voir aussi la note 1 à la dernière page. (2) Le terme ‘fonds’ désigne un compartiment de la sicav de droit belge KBC Participation. (3) Selon la formule (valeur finale – valeur initiale minimale) / valeur initiale. (4) Maximum 15,68% en moyenne en base annuelle, avant frais. (5) Maximum -1,88% en moyenne en base annuelle, avant frais.
Période d’émission : du 31 octobre 2011 au 2 décembre 2011, avec date valeur le 7 décembre 2011. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période d’émission, 3,50% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie : à l’échéance finale : néant, avant l’échéance finale : 2% (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée: max. 5%. Taxe boursière sur les parts de capitalisation : 0,5% en cas de sortie avant l’échéance finale (max. 750 EUR). Les plus-values sont exonérées du précompte mobilier. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus (simplifié) et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, Centea et CBC Banque. Plusieurs exemples sont fournis dans le prospectus simplifié. Prix de souscription initial : 1 000 EUR.
Stratégie & Accents
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Accents :
Sous la loupe
• Solution en cas de hausse des taux • Plus-value minimale (à l’échéance finale, avant frais)
Engrangez vos intérêts chaque année par activation du cliquet !
La plupart des banques centrales occidentales maintiennent leur taux directeur à un niveau (exagérément) bas pour soutenir la conjoncture. Les investissements à court terme ne rapportent dès lors pas grand-chose pour l’instant. Si vous optez pour des investissements à long terme, vous toucherez plus d’intérêts mais vous ne profiterez pas de la hausse (escomptée) des taux. Dans ces conditions, il est intéressant de choisir une formule qui garantit une belle plus-value minimale et suit l’évolution des taux longs.
KBC-Life Multinvest Interest - 6 (1) En tant que bancassureur, KBC lance Interest 6, un fonds lié à l’assurance placement de la branche 23 KBC-Life Multinvest, dont le résultat est tributaire du taux des swaps en EUR à 5 ans1.
100% du taux des swaps en EUR à 5 ans (fixé en début de période) sont acquis par activation du cliquet par souspériode, avec un minimum de 3,25% et un maximum de 6,25%. À l’échéance finale, l’investisseur reçoit une plusvalue égale à la somme des huit cliquets. Elle s’élève au minimum à 26% et au maximum à 50% et est en outre exonérée de précompte mobilier à l’échéance finale. Le capital initial est protégé à 100% à l’échéance finale (avant frais). Le fonds a une durée de 8 ans et 2 mois. Il convient à tous les investisseurs à partir du profil défensif et s’adresse surtout à ceux qui peuvent se passer de la somme concernée pendant toute la période.
(1) Voir 3e note en dernière page.
1: Taux auquel les établissements financiers se prêtent mutuellement de l’argent.
Conditions : période d’émission du 31 octobre 2011 au 2 décembre 2011 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement : 7 décembre 2011. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement initial minimal : 2 500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 1,1%. Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Montant de retrait minimal : 1 250 EUR. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi..
Stratégie & Accents
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Accents :
Actions en point de mire
• Une moins grande dépendance à l’égard de leur marché domestique • Profiter de la croissance des marchés émergents
En quoi les acteurs internationaux sont-ils si intéressants ?
Les marchés émergents recèlent un important potentiel à long terme : le Nouveau monde en général et l’Asie en particulier sont les pôles de croissance de l’économie mondiale. La croissance économique y est nettement plus élevée que dans le monde occidental en déclin, le secteur bancaire y est sain, la crise du crédit n’y a pas fait déraper les finances publiques et les comptes extérieurs sont excédentaires. Cela signifie que la croissance économique y est totalement financée par des économies intérieures
et que la plupart des pays ne sont pas tributaires des capitaux étrangers. Ces dernières années, une dynamique économique interne s’est en outre mise en place dans ces régions. L’émergence d’une classe moyenne devrait permettre une saine progression de la demande intérieure (consommation, investissements et infrastructure), prenant peu à peu le relais des exportations vers l’Occident pour devenir le moteur de la croissance. Le pouvoir du consommateur asiatique n’est donc pas négligeable. Un mouvement de rattrapage à grande échelle est en train de s’opérer. Au troisième trimestre 2011, la croissance du PIB1 chinois s’est établie à 9,1% (soit un léger recul par rapport aux 9,5% du premier et du deuxième trimestre). Les exportations se sont quelque peu essoufflées ces derniers mois, mais la demande intérieure montre peu de signes de ralentissement, malgré le relèvement des taux et les restrictions de crédit. La région connaîtra sans conteste une croissance plus vigoureuse que l’Ancien monde.
Stratégie & Accents
Un potentiel énorme… Laissons libre cours à notre imagination… Si la Corée du Sud continue à se développer et si elle atteint un taux de pénétration du secteur automobile identique à celui des États-Unis, elle inondera le marché mondial de 23 millions de voitures supplémentaires. Si la Chine parvient au même résultat, 970 millions de véhicules viendront grossir le parc automobile mondial. En 2010, la Chine a ravi aux États-Unis le titre de premier marché automobile. Les voitures de luxe allemandes continuent à se vendre comme des petits pains en Chine, bien qu’à l’avenir, la croissance risque selon nous de se stabiliser à un niveau inférieur. Un constructeur automobile occidental tel que Volkswagen a réalisé l’essentiel de son chiffre d’affaires en Europe (son marché domestique), mais la croissance devient de plus en plus difficile sur ce marché mature. Également actif dans les marchés émergents, Volkswagen profite de la haute conjoncture régnant dans ces régions, ce qui lui permet d’enregistrer une forte augmentation de son chiffre d’affaires en Asie. L’année écoulée a également été une année record pour les fabricants d’articles de luxe. Leurs très bons résul-
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des entreprises occidentales qui, de par leurs activités internationales, dégagent une part considérable de leur chiffre d’affaires en dehors de leur marché domestique (soit le Nouveau monde). La croissance du chiffre d’affaires et les marges bénéficiaires y sont supérieures. Ces entreprises sont les mieux placées pour tirer avantage de l’importante contribution des marchés émergents à la croissance économique mondiale. Les plus grandes entreprises à l’échelon mondial ne sont pas nécessairement les seules concernées : il peut aussi s’agir de petites sociétés qui sont des leaders dans leur domaine ou leur niche et qui bénéficient ainsi d’un important pouvoir de fixation des prix. L’attrait de ces acteurs internationaux réside dans leur moins grande dépendance à l’égard de la croissance du marché domestique. Grâce à leur leadership, ils disposent en outre d’un meilleur pouvoir de fixation des prix et sont mieux en mesure d’élargir leurs marges.
tats s’expliquent par le solide appétit de l’Asie pour le luxe. Tant les ventes en Chine que les dépenses des touristes chinois en Europe atteignent des sommets. Pour le premier semestre 2011, LVMH a de nouveau publié des résultats supérieurs aux attentes. Le management se montre en outre optimiste pour le second semestre 2011. La demande d’énergie explose dans les marchés émergents. Des producteurs pétroliers tels que Schlumberger, dotés d’un solide ancrage international et d’une grande stabilité financière, sont idéalement placés pour en profiter. Les derniers résultats de l’entreprise confirment l’élargissement des marges de ses activités internationales. Dans les prochaines années, les économies classiques devront prendre des mesures pour rééquilibrer leurs finances et constituer des réserves visant à financer le vieillissement de la population. L’écart de croissance entre pays émergents et classiques ira donc grandissant. C’est pourquoi il est intéressant d’investir dans
Investir dans ces leaders mondiaux
permet de combiner les avantages de la vigueur économique des marchés émergents et les atouts d’une entreprise occidentale. Étant cotés sur une Bourse occidentale, ils sont moins sensibles aux fluctuations boursières des pays émergents. Leurs actions sont moins volatiles que celles de leurs consœurs des marchés émergents. Ces entreprises profitent de l’essor du Nouveau monde, mais leur exposition au risque est plus limitée. 1: Produit intérieur brut. Valeur de marché de tous les biens et services finaux produits dans un pays au cours d’une période donnée (généralement un an).
Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.
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Croissance mondiale escomptée en 2011 : 3.01% Contribution à la croissance par région
Informations sur l’entreprise Volkswagen:
Volkswagen est le premier constructeur automobile d’Europe. Il possède notamment les marques Audi, Lamborghini, Bentley, Bugatti, Škoda, Seat et Volkswagen. Il détient également des participations dans le suédois Scania et l’allemand MAN. Avis : acheter Changements d’avis 10-01-2011 : de digne d’achat à acheter Cours : 114,50 EUR Objectif de cours : 145,00 EUR
Stratégie & Accents
LVMH:
Leader mondial du marché du luxe, LVMH possède un large éventail de produits comprenant articles de mode et de maroquinerie, montres, cosmétiques, champagne et spiritueux. Son portefeuille de marques comprend entre autres Louis Vuitton, Dom Pérignon, Hennessy et Christian Dior. Avis : conserver Changements d’avis 10-01-11: de vendre à conserver Cours : 124,50 EUR Objectif de cours : 105,OO EUR
Schlumberger:
Schlumberger est le numéro un mondial des services pétroliers. Il opère dans quelque 80 pays, occupe près de 80 000 travailleurs et est surtout actif dans l’exploration et la production. Avis : acheter Changements d’avis 27-01-11: de neutre à acheter Cours : 75,77 USD Objectif de cours : 105 USD
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Accents
Obligations en point de mire
• Le pouvoir d’achat s’érode avec le temps • Le marché reste volatil
L’inflation engendre l’incertitude
L’inflation s’accélère. En septembre, elle a atteint 3,8% aux États-Unis et 3,0% dans la zone euro, où elle se maintient depuis près d’un an audessus de l’objectif officiel de 2% de la BCE. La conjonction de plusieurs éléments exceptionnels, tels que la flambée des prix du pétrole et de l’alimentation, y a contribué. Toutefois, il importe surtout que l’inflation de base reste limitée, sans vraiment progresser. Dans la zone euro et aux ÉtatsUnis, l’inflation de base (hors énergie et alimentation) s’élève à respective-
ment 1,2% et 2,0%. La crainte de la Banque centrale européenne de voir le renchérissement du pétrole et de l’alimentation entraîner une augmentation des exigences salariales était sans fondement. Si les prix du pétrole et des matières premières cessent d’augmenter, l’inflation totale redescendra rapidement (d’ici la mi-2012) en deçà de l’inflation de base (entre 1 et 1,5%).
Qu’est-ce que l’inflation et quelles en sont les conséquences ? Dans une économie de marché, les prix des biens et des services fluctuent au gré de l’offre et de la demande. On parle d’inflation lorsqu’il y a hausse moyenne des prix. L’on peut alors acheter moins de biens avec un euro ou en d’autres termes, cet euro a moins de valeur en période d’inflation. Le consommateur voit alors son pouvoir d’achat
Stratégie & Accents
baisser, ce qui ne l’encourage pas à épargner puisque le pouvoir d’achat de son épargne s’érode avec le temps. L’un des exemples des conséquences négatives de l’inflation élevée les plus spectaculaires de l’histoire est la situation de l’Allemagne en 1923. Les prix doublaient alors tous les deux jours. À un certain moment, les travailleurs étaient payés deux fois par jour afin de pouvoir acheter de la nourriture avant une nouvelle envolée des prix. Pour les entreprises, l’inflation implique surtout incertitude et perte de compétitivité mais aussi ralentissement des projets. Elles sont alors moins tentées d’investir à long terme. L’inflation engendre l’incertitude et accroît les risques, ce qui freine la croissance économique. Les consommateurs et les entreprises ne sont toutefois pas les seuls à souffrir de l’inflation : les investisseurs en font également les frais. Pour enrayer la crise, les banques centrales du monde entier ont longtemps maintenu les taux à un bas niveau. L’économie a alors redémarré et l’inflation a commencé à faire son apparition. Dans les prochains mois, la crainte de l’inflation sera déterminante pour l’évolution des taux. Face à une inflation excédant ses objectifs, la Banque centrale
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européenne a déjà relevé son taux directeur à deux reprises. La Réserve fédérale a en revanche préféré voir venir, sans jamais renoncer à sa politique accommodante. Dans un proche avenir, ni la Fed ni la BCE ne devraient plus selon nous relever leur taux directeur, bien au contraire. Compte tenu des prévisions de croissance négatives à court terme pour l’Union économique et monétaire, il serait logique que la BCE revienne sur ses relèvements de taux du début 2011 afin de soutenir l’économie. Les taux étant bas, les liquidités ne rapportent presque rien. L’inflation est même supérieure à leur rendement. Actuellement, le pouvoir d’achat d’un investissement en liquidités perd chaque année près de 1,5%. Les taux obligataires sont anormalement bas. Les obligations d’État allemandes et américaines offrent des rendements à peine supérieurs à 2%, ce qui est également inférieur à l’inflation actuelle.
Le PIB mondial augmente au rythme de 3 à 3,5% mais avec de grandes différences entre les régions : sa progression est particulièrement forte dans le Nouveau monde et faible aux États-Unis et en Europe. L’atonie de la croissance occidentale crée un sentiment permanent d’insécurité. Une croissance négative est plus fréquente aujourd’hui et les médias ne manqueront pas de la monter en épingle (vous voilà averti !), les marchés restent volatils,… Entre-temps, le temps passe et le pouvoir d’achat des portefeuilles s’effrite.
La BCE a-t-elle raison de craindre l’inflation ?
Des hausses salariales plus importantes en Allemagne seraient en outre une bouffée d’oxygène pour les pays européens peu compétitifs. Enfin, l’accélération de l’inflation contribuerait à résoudre la problématique de la dette. Entendons par là, à la réduire, pas à l‘éliminer. À court terme, les risques concernent donc davantage la croissance que l’inflation. C’est pourquoi la Réserve fédérale procède à des injections massives de liquidités afin de doper l’inflation. Cette stratégie est cependant risquée à long terme. L’inflation pourrait s’élever – et se maintenir – à 5% ou davantage. Si la Réserve fédérale impose son point de vue, il est important que l’investisseur prenne les mesures adéquates pour se protéger contre l’accélération de l’inflation.
Des hausses salariales plus marquées en Occident stimuleraient davantage la consommation que l’inflation, mais cela semble difficilement réalisable dans le contexte de la globalisation.
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Prix d’émission Coupon ou cours indicatif
Rating
Rendement (en %)
Nouvelle émission NOK
BNP PARIBAS FORTIS FUNDING 4,200% 2011/2016
101,880
25/11
AA-
4,08
Marché secondaire EUR
FLEMISH COMMUNITY 3,875% 2009/2016
104,000
20/07
AA+
2,95
EUR
RABOBANK NEDERLAND 3,500% 2011/2018
100,650
17/10
AAA
3,39
SEK
EIB 2,621% 2011/2017
100,910
15/03
AAA
2,44
TRY
KFW 7,500% 2010/2013
98,850
02/08
AAA
8,2
USD
POLAND REPUBLIC 3,875% 2010/2015
103,75
16/07
A-
2,79
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Voir note en dernière page.
Stratégie & Accents
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Arrêt sur image Cet été, la dégradation de la situation économique américaine est devenue très préoccupante, le pays semblant s’orienter vers une nouvelle récession. En fin de compte, la Réserve fédérale s’est vue contrainte d’assouplir à nouveau sa politique. Dans ce climat d’inquiétude, les économistes et les analystes, cédant au pessimisme comme si la dégradation des données économiques était inexorable, ont revu leurs prévisions à la baisse. Il est toutefois apparu que ces conclusions étaient un peu trop alarmistes. Le graphique ci-dessous montre que Indice des surprises économiques aux États-Unis: le mois dernier, presque toutes les données écoécart entre les chiffres économiques réels et les prévisions du marché nomiques ont dépassé les prévisions. Bien que le scénario d’un double creux semble aujourd’hui moins probable aux États-Unis, nous tenons à 2 souligner que l’incertitude reste importante. En 1 Europe, les données économiques restent émi0 nemment décevantes. -1
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WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.
Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com
(1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt. (3) KBC-Life MI Interest - 6 est un fonds d’investissement de la gamme KBC-Life Multinvest, une assurance vie de la branche 23 proposée par KBC Assurances. L’investisseur peut désigner lui-même le bénéficiaire qui recevra le capital constitué s’il venait à décéder. Le capital reste en outre disponible dans l’intervalle. L’investisseur peut en effet le réclamer à tout moment, en tout ou en partie. La valeur des fonds et de leurs unités n’est pas garantie par la compagnie d’assurances et peut fluctuer dans le temps. Le risque financier est supporté par le preneur d’assurance. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière disponible auprès des conseillers KBC. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - Compte bancaire 7300042006-01 - FSMA 038571 A - IBAN BE43 7300 0420 0601 - BIC KREDBEBB. Entreprise agréée pour toutes les branches sous le code 0014 (A.R. du 4 juillet 1979, M.B. du 14 juillet 1979). KBC Bank SA, FSMA 026 256 A
Parution du prochain numéro le 2 décembre 2011