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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
L’épargne-pension, la solution pour une longue vie sans souci !
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Á la recherche d’un point d’appui.
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Choisissez le parti des gagnants !
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Les entreprises de 11 télécommunications font les doux yeux aux investisseurs. Les opérateurs 12 télécoms profitent du malaise conjoncturel. Optez pour une 14 bonne répartition en obligations à haut rendement.
Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 12 - 2 décembre 2011
Accents
Theme
• Ne passez pas à côté de l’avantage fiscal… • … même si vous avez plus de 60 ans.
L’épargne-pension, la solution pour une longue vie sans souci !
Le vieillissement de la population et la pension légale limitée par rapport au dernier revenu incitent de plus en plus de Belges à se lancer dans l’épargne-pension. Des organismes comme le FMI et l’OCDE sont d’ardents défenseurs des pensions complémentaires. Le Belge moyen a compris le message : en 2010, 2,6 millions de particuliers (salariés, fonctionnaires et indépendants) ont opté pour le troisième pilier. La moitié d’entre eux a choisi un compte d’épargnepension ou, en d’autres termes, un fonds d’épargne-pension (entité juridique distincte, n’entrant pas dans le bilan de la banque). L’autre moitié, en quête de sécurité, s’est tournée vers une assurance épargne-pension.
L’épargne-pension et la pyramide des âges L’épargne-pension s’adresse à toutes les catégories sociales. Le succès remporté auprès des personnes disposant de revenus inférieurs s’explique par la faible mise de fonds initiale. Le montant maximal de 880 euros (année de revenus 2011) correspond à un effort mensuel de 73,3 euros, qui est possible pour de nombreux ménages. Les ordres d’épargne automatique facilitent la tâche. Le traitement rapide de la déclaration fiscale électronique permet aux ménages de sentir rapidement l’effet positif sur leur revenu disponible. En outre, les jeunes sont de plus en plus conscients de la nécessité de se constituer à temps une poire pour la soif. Près de la moitié des nouveaux titulaires d’une épargne-pension sont âgés de 18 à 30 ans. On dénombre également beaucoup de personnes de plus de 60 ans, qui ont leurs raisons de poursuivre l’épargne-pension.
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Pas d’échéance contractuelle Dans le contexte de l’épargne-pension (par le biais de fonds), l’âge de la retraite est une notion élastique car les participants peuvent reporter le prélèvement du capital-pension accumulé. Si vous vous êtes lancé dans l’épargne-pension avant vos 55 ans, un maigre impôt final sera prélevé à vos 60 ans. Vous pourrez ensuite disposer librement de vos avoirs. Vous avez toutefois tout intérêt à poursuivre vos versements, qui ne sont pas imposés après 60 ans et procurent encore des avantages fiscaux. Si le climat n’est pas favorable sur les Bourses, vous pouvez envisager de reporter le prélèvement du capital accumulé. Un repli des cours peut en effet avoir un énorme impact sur les derniers versements exonérés d’impôts et sur la valeur du capital accumulé. C’est pourquoi des fonds d’épargne-pension défensifs ont été créés à partir de 2003. KBC a joué un rôle de pionnier dans ce domaine. Ces instruments investissent une plus grande partie de leurs avoirs en obligations à revenu fixe et s’adressent dès lors à un public disposant d’un horizon plus court, à savoir les plus de 55 ans. Vous pouvez aisément transférer le capital accumulé dans la Stratégie & Accents
formule défensive, sans conséquence fiscale. Deux remarques s’imposent toutefois : Le timing est essentiel. Si vous passez à la variante défensive lorsque les Bourses subissent une correction, les pertes éventuelles sur les versements antérieurs seront définitives. Étant donné le poids important des obligations à revenu fixe, vous profiterez nettement moins d’un éventuel redressement des actions. Les formules défensives comportent également des risques. Elles sont plus sensibles à l’évolution des taux.
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Quid en cas de sortie ? Il existe plusieurs scénarios, en fonction de la date de début et de prélèvement. L’impôt final est retenu (à des conditions préférentielles) après le 60e anniversaire ou après 10 ans pour les comptes ouverts après 55 ans. En cas de prélèvement avant l’âge de 60 ans, des conditions préférentielles sont uniquement d’application lorsqu’il s’agit d’une retraite effective, d’une retraite anticipée ou d’une prépension. À ce moment, certains épargnants ont besoin de combler l’écart de revenus.
Mais attention : En cas de prélèvement intégral, le compte d’épargne est clôturé et le titulaire de l’épargne-pension ne peut plus effectuer de versements fiscalement avantageux. En cas d’ouverture après le 4 août 1992, le compte doit exister depuis au moins 10 ans et doit avoir fait l’objet de versements pendant 5 années de revenus ou plus. C’est le seul cas où 5 versements sont requis pour bénéficier des conditions préférentielles.
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Le troisième pilier des pensions offre des avantages à différents stades de la vie. Une législation stable constitue un atout de taille pour cette forme d’épargne. Les investisseurs sont friands de stabilité en ce qui concerne l’évolution des marchés financiers, surtout lorsqu’il s’agit de se constituer une réserve pour la retraite. Dans ce cadre, les fonds d’épargne-pension exercent une action stabilisatrice. Étant contraints d’investir le flux constant de nouveaux versements dans des instruments classiques comme les actions et les obligations, les gestionnaires de fonds réalisent de nombreuses transactions boursières, que les marchés aient le vent en poupe ou non.
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Accents
Stratégie
• L’Europe prend les rênes. • Les décisions politiques ne sont pas prises assez rapidement aux yeux des marchés. • La croissance, certes faible, est toujours au rendez-vous.
Á la recherche d’un point d’appui
Les marchés financiers sont restés sous l’emprise de la crise de l’euro. D’autres événements se sont produits mais n’ont pas reçu autant d’attention. Les volte-face de Papandreou en Grèce et de Berlusconi en Italie ont défrayé la chronique. Chaque semaine nous rapproche d’une solution définitive pour la crise de l’euro mais la route est encore longue. Cela ne plaît pas aux marchés financiers, qui devront s’habituer à la vitesse des démocraties. Les données économiques s’améliorent. L’écart entre les États-Unis (accélération de la croissance) et l’Europe (essoufflement de la croissance) se creuse toutefois. Le troisième trimestre s’est à nouveau clôturé sur de robustes bénéfices, du moins aux États-Unis.
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La crise de l’euro : l’Europe reprend les rênes Un gouvernement de coalition élargi en Grèce, une passation de pouvoirs en Italie, des élections en Espagne,… On en oublierait que le sommet européen du 26 octobre a changé la donne. Aucun plan détaillé n’a certes été dévoilé mais plusieurs engagements ont été pris. Ces engagements devront être développés dans les prochains mois. Ils incluent (1) le réaménagement de la dette grecque, (2) une recapitalisation des banques européennes, (3) un renforcement notable du fonds de souStratégie & Accents
Chaque semaine nous rapproche d’une solution définitive pour la crise de l’euro
tien européen et (4) la restriction de la souveraineté nationale (si nécessaire). Croissance atone. En 2011, l’optimisme a cédé la place au pessimisme, mais de manière exagérée. Aux ÉtatsUnis, les indicateurs conjoncturels ont non seulement dépassé les attentes ces dernières semaines mais suggèrent également que le pays est sorti de la zone critique de la récession. Plusieurs trimestres faibles renforceront le sentiment de crise des investisseurs européens. Pendant ce temps, le moteur asiatique continuera sur sa lancée.
Bénéfices records des entreprises Environ 80% des entreprises de l’indice américain S&P 500 ont publié leurs résultats du troisième trimestre. Le bénéfice par action a augmenté de 15,8% en moyenne et le chiffre d’affaires de 11%. Les entreprises ont ainsi créé la surprise. La masse totale des bénéfices a battu le dernier record du quatrième trimestre 2007. En Europe, les bénéfices ont déçu pour le deuxième trimestre consécutif.
Le chiffre d’affaires affiche une croissance honorable (+7%) mais le bénéfice moyen a diminué (-4%). La différence entre la croissance du chiffre d’affaires aux États-Unis (en USD) et en Europe (en EUR) s’explique en grande partie par les effets de change. Les entreprises européennes ont enregistré en moyenne une croissance du chiffre d’affaires (en dollar) plus vigoureuse (17%) que leurs consœurs américaines. Les marges bénéficiaires semblent toutefois davantage sous pression en Europe, en raison de la hausse plus rapide des charges salariales et/ou de gains de productivité moins importants.
La valorisation comme tampon La croissance bénéficiaire finira par entraîner une hausse des cours. Ce phénomène peut parfois se faire attendre. C’est certainement le cas actuellement. À en juger par le ratio cours/valeur comptable, le rendement de dividende ou le rapport cours/ bénéfice, nous arrivons toujours à la même conclusion : les actions sont bon marché. Si l’on prend également
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en compte la valorisation élevée des investissements à revenu fixe, le calcul est vite fait.
L’inflation a franchi son sommet cyclique La hausse des prix pétroliers en 2010 a influencé l’inflation en 2011. L’inflation a atteint son sommet cyclique en Europe et aux États-Unis. Elle devrait diminuer dans les prochains mois. Cette poussée inflationniste n’a pas exercé de pressions sur les salaires ou les prix dans d’autres segments, comme le craignait la BCE, qui a dès lors relevé le taux directeur en avril et en juin 2011. L’inflation de base est demeurée étonnamment faible et stable. Selon l’évolution des prix pétroliers, l’inflation globale rejoindra rapidement ou lentement l’inflation de base mais elle finira certainement par baisser. Si le cours du brut se maintient à 115 USD le baril, l’inflation baissera à environ 1,5% en Europe d’ici fin 2012. En cas de repli des prix pétroliers à 100 USD le baril, l’inflation plongera rapidement à 0% d’ici fin 2012. Il faudrait que le prix du pétrole grimpe à 135 USD pour que l’inflation continue d’avoisiner les 3%. Il en résulte deux conséquences pour notre scénario : cela procurera une bouffée d’oxygène à l’économie et permettra à la BCE d’abaisser à nouveau son taux directeur.
Stratégie & Accents
La croissance bénéficiaire finira par entraîner une hausse des cours
Cela ne veut bien entendu pas dire que l’inflation ne posera pas de problème à terme. L’inflation est en effet l’un des moyens pour résoudre la crise de la dette. La Banque centrale américaine a ainsi ouvert en grand le robinet des liquidités. Cette mesure comporte toutefois des risques lorsque la reprise économique se confirme. L’inflation pourrait alors s’établir à 5% et plus pour longtemps.
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UEM (échelle de gauche)
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États-Unis (échelle de droite)
Incertitude entourant les bénéfices en Europe et aux États-Unis
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 10% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (20%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 43% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 10% (soit 50% de 20%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 33% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent de manière très limitée à un portefeuille très défensif. Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 24% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 6,5% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 35%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 65% du portefeuille (par rapport à une norme à long terme de 63%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 17,5% (soit 50% de 35%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 47,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (5,5% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent de manière limitée à un portefeuille défensif. Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 43% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 23% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 47% du portefeuille (contre une norme à long terme de 43%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 27% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons désormais un peu plus de liquidités en portefeuille (6%). Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique. Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 60% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 40% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 30% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 10% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons désormais un peu plus de liquidités en portefeuille (7%). Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.
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Stratégie & Accents
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Obligations publiques Obligations d’entreprises
Se tenir à l’écart n’est pas une solution Le monde ne sera pas plus sûr l’année prochaine. L’investisseur qui ne se lance pas aujourd’hui aura autant de raisons de se tenir à l’écart demain. Entretemps, l’inflation érode la valeur réelle du portefeuille. Une inflation de 3% ampute chaque année le pouvoir d’achat d’un investissement en liquidités d’environ 1,5%. Les obligations d’État allemandes et américaines offrent des rendements d’à peine 2% sur dix ans. Qui immobiliserait ses avoirs pendant une longue période pour de tels rendements ?
Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
100% 90% 80%
Malgré le malaise de ces derniers mois, les investissements en actions possèdent encore de gros atouts : Les entreprises assistent à une hausse de leurs bénéfices pour le huitième trimestre consécutif. Cette croissance bénéficiaire finira par entraîner une hausse des cours. Le rendement de dividende des actions concurrence les coupons d’obligations. Avec un rapport cours/valeur comptable de respectivement 2 en 1,4 et un rapport cours/bénéfice de respectivement 11,3 et 8,3, les actions américaines et européennes sont bon marché dans une perspective historique. Nous continuons d’investir une grande partie du portefeuille en actions. Compte tenu des incertitudes et des risques, nous attachons toutefois beaucoup d’importance à la couverture du risque de baisse. Nous avons dès lors recours aux formules à capital protégé.
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PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif
défensif (très) dynamique
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Les obligations d’entreprises constituent le noyau du portefeuille obligataire. Le différentiel de taux avec les obligations d’État (allemandes) s’élève à environ trois points de pourcentage, ce qui représente une rémunération suffisante pour le risque de crédit. Compte tenu des excellents résultats, le risque de défaut de paiement des entreprises non financières n’a certainement pas augmenté. Nous privilégions les obligations de courte durée. Les conditions économiques exceptionnelles de faible croissance et d’inflation modérée finiront par se normaliser et les taux obligataires réagiront tôt ou tard en remontant. Nous tenons à réinvestir à temps pour profiter de rendements supérieurs.
40% 30% 20% 10% 0%
EUR
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Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
(très) dynamique
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PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique
Stratégie & Accents
défensif
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Stratégie Accents dans le portefeuille
Obligations à haut rendement La crise de la dette est un problème japonais/européen/américain/britannique. Les pays émergents étaient par le passé souvent en proie à un dérapage de la dette publique (et privée). Actuellement, leur dette publique n’atteint en moyenne que la moitié de celle des pays occidentaux et ils offrent des rémunérations en intérêts nettement plus élevées.
Actions d’Europe orientale Les pays d’Europe orientale ne sont pas insensibles à la crise de l’euro mais ont été qualifiés à tort de «pays à problèmes». Les agences de notation ont revu à la hausse leurs prévisions pour les banques russes, polonaises, tchèques et turques. Standard&Poor’s a également octroyé le statut ‘investment grade’ à la Turquie. La Russie représente environ 60% de la Bourse régionale (MSCI Emerging Europe). Le pétrole (31%), les banques (21%) et les matériaux (15%) constituent les principaux secteurs. Le portefeuille présente de ce fait un caractère procyclique. En nous tournant vers les actions russes, nous optons également pour le secteur énergétique. Les actions énergétiques n’ont pas assez réagi au Stratégie & Accents
La valorisation est attrayante. Le rapport cours/bénéfice s’élève à 6 pour l’Europe émergente et à 5,8 pour la Bourse russe. Les valeurs énergétiques russes sont jusqu’à 50% moins chères que les actions pétrolières d’Europe occidentale.
faires sur les marchés émergents. La croissance du chiffre d’affaires et les marges y sont supérieures. Nous retenons les entreprises qui sont des leaders dans leur domaine et disposent dès lors d’un grand pouvoir de fixation des prix. Étant cotées sur une Bourse occidentale, elles sont moins sensibles aux fluctuations boursières dans les pays émergents.
Leaders mondiaux
Télécommunications
Les économies émergentes et, en particulier, l’Asie sont le pôle de croissance de l’économie mondiale. Elles recèlent également un grand potentiel à long terme. La consommation intérieure reprend de plus en plus le rôle de moteur de croissance des exportations. L’émergence d’une classe moyenne devrait permettre une saine progression de la demande intérieure.
Les actions du secteur européen des télécommunications offrent un rendement de dividende brut moyen de 8,5%, contre une moyenne mondiale de 5,5%. Les opérateurs télécoms enregistrent une croissance stable (mais aussi faible) de leur chiffre d’affaires et engrangent de robustes cash-flows. Ils sont ainsi en mesure de verser des dividendes élevés et stables à leurs actionnaires.
niveau élevé des prix pétroliers et à la rareté du pétrole et du gaz.
La Chine joue également un rôle important. La croissance chinoise montre peu de signes de ralentissement. Au troisième trimestre 2011, la croissance du PIB chinois s’est inscrite à 9,1%. Les exportations ont quelque peu décéléré ces derniers mois, mais la demande intérieure ne semble guère s’essouffler, malgré les resserrements monétaires et la limitation des crédits. Nous investissons dans des entreprises occidentales qui réalisent une part importante de leur chiffre d’af-
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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%
5% Ventilation actuelle
10%
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Ventilation neutre
Perspectives économiques 28-11-2011 Croissance économique (%) 2010 2011 2012 Inflation (%) 2010 2011 2012 Taux officiel (%) (*) 28-11-2011 Février 2011 Mai 2012 Taux à dix ans (%) (*) 28-11-2011 Février 2011 Mai 2012 Cours de change (**) 28-11-2011 Février 2011 Mai 2012
UEM
Royaume-Uni
Etats-unis
Japon
1,7 1,5 0,5
1,8 0,8 0,5
3,0 1,7 1,5
4,0 -0,4 2,6
1,6 2,7 1,4
3,3 4,2 3,0
1,7 3,2 1,3
-0,7 0,2 0,3
1,25
0,50
0,25
0,10
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2,30
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1,03
1 EUR = GBP 0,86
1 EUR = USD 1,32
1 EUR = JPY 102,59
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(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
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Accents
Sous la loupe
• Les indicateurs américains s’améliorent. • Résultats trimestriels à nouveau étonnamment favorables.
Choisissez le parti des gagnants !
Le différentiel entre les États-Unis et l’Europe ne cesse de s’élargir. En Europe, beaucoup d’indicateurs anticipent un ralentissement de la croissance. De l’autre côté de l’Atlantique, l’embellie économique gagne peu à peu du terrain. Aux États-Unis, les indicateurs conjoncturels ont non seulement dépassé les attentes ces dernières semaines mais suggèrent également que le pays est sorti de la zone critique de la récession.
En 2011, les États-Unis ont eu un léger passage à vide À l’été 2011, il était clair que la phase facile de la relance économique était terminée. La crainte d’une nouvelle récession gagnait de plus en plus en crédibilité. Depuis quelques mois, l’actualité économique montre un bilan conjoncturel plus optimiste, quoique nuancé. Le rapport sur le PIB au troisième trimestre était particulièrement encourageant. La croissance trimestrielle a atteint 2,5% et était surtout attribuable à la consommation en forte hausse (2,4%) et aux investissements des entreprises (+12,6%). Le marché de l’emploi retrouve des couleurs mais la création d’emplois demeure trop faible pour réduire durablement le taux de chômage, qui se maintient à 9%.
Bénéfices records des entreprises Les fortes croissances enregistrées en 2010 et 2011 ont encore grossi les réserves de liquidités des entreprises.
Pendant la crise, les investissements avaient fortement diminué, mais les derniers chiffres trimestriels font présager l’amorce d’un mouvement de rattrapage. Entre-temps, plus de 80% des entreprises ont publié leurs chiffres. En moyenne, les bénéfices par action ont augmenté de 15,8% et les chiffres d’affaires de 11%. Une nouvelle qui met à nouveau du baume au cœur. L’élargissement des marges bénéficiaires a permis aux entreprises américaines de dégager des bénéfices qui ont éclipsé les niveaux record enregistrés au quatrième trimestre 2007.
America KBC vous propose America, un compartiment de la sicav de droit belge (1) KBC Equity Fund, dont il est le promoteur. Le compartiment, qui fait l’objet d’une gestion active, investit au moins 75% de ses actifs en actions d’entreprises américaines et canadiennes. Le gestionnaire peut surpondérer ou sous-pondérer certains secteurs en fonction des prévisions. La volatilité de la valeur nette d’inventaire peut être élevée en raison de la composition du portefeuille. Le compartiment est libellé en USD. (1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.
KBC Equity Fund America est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie: néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : 5%. Taxe boursière CAP (max. 750 euros) : 0,50% en cas de vente. Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus simplifié, le prospectus et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 15%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier. Plusieurs exemples sont fournis dans le prospectus simplifié.
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Accents
Sous la loupe
• Actions de rendement • La transmission mobile de données est en plein essor • Accent mis sur la valeur pour l’actionnaire
Les entreprises de télécommunications font les doux yeux aux investisseurs Les opérateurs de télécommunications séduiront à coup sûr les investisseurs en quête d’actions de rendement. À l’échelle mondiale, le rendement de dividende atteint 5,5% de moyenne. Les actions du secteur européen des télécommunications offrent même un rendement de dividende de 8,5%. Une raison suffisante pour envisager un investissement dans ce secteur à caractère défensif, aux cash-flows robustes et aux perspectives de dividendes élevés. Ce secteur se caractérise aussi par une progression faible mais stable des chiffres d’affaires.
Tablettes et smartphones La transmission mobile de données est une activité dont le chiffre d’affaires est en constante augmentation. Dans le passé, cette croissance était attribuable principalement à la propagation de l’Internet large bande sans fil pour les ordinateurs portables. Aujourd’hui, le segment est tiré par les ventes de smartphones et de tablettes numériques. Cette croissance nécessite bien sûr de nouveaux investissements en capacité de réseau, mais nos analystes estiment que les budgets actuels devraient suffire à les financer.
Réglementation Les investisseurs scrutent avec anxiété la moindre modification des règles en matière de tarifs «terminaison» et «roaming» que les opérateurs s’appliquent mutuellement pour l’usage de leurs réseaux respectifs. Ils suivent aussi de près les ventes aux enchères de nouvelles licences de fréquences, de nouvelles ventes aux enchères importantes étant annoncées pour les prochains mois. Les ventes passées, notamment en Espagne, ont été conclues à des prix raisonnables. Les investisseurs pourraient aussi tirer parti d’une nouvelle vague de rachats. Parmi les avantages, il y a bien sûr les agrandissements d’échelle lorsque deux opérateurs fusionnent. Dans les mois écoulés, certaines entreprises ont pris la décision de céder des divisions qui ne faisaient plus partie du noyau stratégique. Dans bien des cas, ce genre de transaction génère assez bien de valeur pour l’actionnaire.
(1) KBC Equity Fund, dont il est le promoteur. Le compartiment, qui fait l’objet d’une gestion active, investit au moins 75% de ses actifs en actions d’entreprises de télécommunications réunissant les conditions d’une croissance économique accélérée à court ou moyen terme. La volatilité de la valeur nette d’inventaire peut être élevée en raison de la composition du portefeuille.
Telecom KBC vous propose Telecom, un compartiment de la sicav de droit belge
(1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.
KBC Equity Fund Telecom est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie: néant. Montant destiné à dissuader d’un retrait dans le mois qui suit l’entrée : 5%. Taxe boursière CAP (max. 750 euros) : 0,50% en cas de vente. Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus simplifié, le prospectus et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 15%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier. Plusieurs exemples sont fournis dans le prospectus simplifié.
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Accents
Actions en point de mire
• Faible croissance du chiffre d’affaires mais cash-flows stables et robustes. • Dividende stable et tenable.
Les opérateurs télécoms profitent du malaise conjoncturel
Les actions sont bon marché à maints égards, principalement en raison de la grande aversion pour le risque. Les investisseurs s’interrogent en effet sur l’issue de la crise de la dette européenne et sont sur leurs gardes. Le Vieux Continent mais aussi d’autres pays occidentaux sont confrontés à des finances publiques désastreuses. Nous allons donc au-devant d’une période où la croissance économique ne sera pas stimulée par la politique budgétaire des gouvernements, qui doivent se serrer la ceinture.
L’intensification du trafic de données mobile est attribuable au succès des tablettes
Conscients de la nécessité de ne pas déserter les Bourses, les investisseurs se mettent en quête d’entreprises possédant d’autres atouts, tels qu’un rendement de dividende élevé ou une faible sensibilité aux aléas conjoncturels. Les opérateurs télécoms réunissent ces deux atouts.
Les dividendes font le bonheur des investisseurs ! Les investisseurs apprécient les dividendes, certainement en période d’agitations boursières. Un investissement dans le secteur des télécommunications génère en moyenne un rendement de dividende brut de 5,5% à l’échelle mondiale. Les opérateurs télécoms européens font encore mieux, avec un rendeStratégie & Accents
ment de dividende de 8,5%. Il est vrai qu’ils n’ont pas toujours fait des choix judicieux dans le passé (comme des acquisitions à prix fort) mais ils ont redécouvert l’importance de la valeur actionnariale. Plusieurs facteurs justifient actuellement d’investir une partie du portefeuille d’actions dans le secteur des télécommunications. Ces activités sont moins sensibles aux caprices de la croissance économique. Les opérateurs télécoms engrangent des cash-flows importants et stables, ce qui leur permet de verser des dividendes élevés sur une longue période. Le revers de la médaille est toutefois qu’ils éprouvent des difficultés à stimuler la faible croissance de leur chiffre d’affaires. D’anciennes activités comme la téléphonie fixe génèrent de moins en moins de revenus. En outre, les autorités régulatrices limitent les frais que les opérateurs peuvent s’imputer mutuellement.
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Volonté d’être en ligne partout Le trafic de données mobile est actuellement le segment qui enregistre la plus forte croissance. Il prend ainsi le relais de l’internet sans fil pour les PC portables. La hausse des revenus est attribuable au succès des smartphones et des tablettes, qui permettent de surfer sur la toile n’importe où et de recevoir et d’envoyer des e-mails. Des investissements supplémentaires dans la capacité de réseau sont certes nécessaires pour répondre à la demande croissante de données mobiles mais les budgets actuels devraient être suffisants.
Le législateur n’augmente pas la pression Le prix qu’un opérateur télécoms peut facturer pour fournir ses services aux clients d’autres opérateurs (frais de terminaison d’appels et tarifs d’itinérance) est fixé par le législateur. Il a
baissé ces dernières années, ce qui comprime le chiffre d’affaires. L’impact de ce facteur appartient toutefois au passé dans la plupart des pays européens. Les investisseurs accordent également de l’importance aux prix que les opérateurs paient aux ventes aux enchères de nouvelles licences de fréquences, qui seront nombreuses au premier semestre 2012. Les ventes passées (notamment en Espagne et en Italie) ont été réalisées à des prix raisonnables.
être mise à l’honneur. France Télécom s’étend ainsi en Irak. L’espagnol Telefónica a racheté la participation de son partenaire dans l’opérateur mobile brésilien Vivo. Vodafone a cédé sa participation dans SFR. Et Deutsche Telekom a mis sa division mobile américaine à l’étalage. Les autorités de la concurrence doivent toutefois encore donner leur feu vert mais cela n’empêchera pas la direction de poursuivre sa quête de valeur actionnariale.
Profiter des acquisitions et des réorganisations
Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions,
Les opérateurs ont réalisé par le passé des acquisitions à prix fort, qui ont érodé le rendement. Une nouvelle vague d’acquisitions semble s’être amorcée ces derniers trimestres. Les opérateurs télécoms ne visent pas nécessairement des élargissements d’échelle mais s’interrogent sur les activités faisant partie du cœur de métier de l’entreprise. C’est à ce moment que la valeur actionnariale peut
demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.
90 80 70 60 50 40 30
Source: Thomson Reuters Datastream
2007
2008
2009
2010
2011
MSCI ACWI T/CM SVS - PRICE INDEX MSCI AC WORLD - PRICE INDEX Évolution du secteur des télécommunications par rapport au marché global
Informations sur l’entreprise
France Télécom
France Télécom (FT) est le troisième opérateur télécoms d’Europe. Avis : augmenter Changements d’avis 10.01.2011 De digne d’achat à augmenter Cours : 11,71 EUR Objectif de cours : 17,40 EUR
Telefónica
Telefonica opère en Espagne et en Amérique latine. Stratégie & Accents
Avis : acheter Changements d’avis : néant Cours : 12,87 EUR Objectif de cours : 20,00 EUR
Vodafone
Le britannique Vodafone est le numéro un mondial des télécommunications. Avis : acheter Changements d’avis : néant Cours : 166,35 GBp Objectif de cours : 230,00 GBp
Deutsche Telekom
Deutsche Telekom fait partie des plus grandes sociétés télécoms intégrées au monde. Avis : augmenter Changements d’avis : 10.01.2011 De vendre à réduire 25.03.2011 De réduire à augmenter Cours : 8,80 EUR Objectif de cours : 10,50 EUR
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Accents
Obligations en point de mire
• Ne pas sous-estimer l’inflation. • Emprunts d’État de marchés émergents. • Une large répartition réduit le risque.
Optez pour une bonne répartition en obligations à haut rendement
La crise ne doit pas nous faire perdre de vue l’inflation La crise de la dette européenne monopolise de plus en plus l’attention. Même si les investisseurs se montrent de plus en plus rétifs au risque, un jour viendra où nous sortirons de la crise. Dans le passé, il est apparu à maintes reprises combien les investisseurs ont la mémoire courte. L’Europe mais aussi les États-Unis se caractérisent par la fragilité de leurs finances
Stratégie & Accents
L’inflation est l’ennemi des investisseurs car elle érode la valeur de leur épargne
publiques. Cette situation a pour effet que les investisseurs, rétifs au risque, investissent très peu en produits productifs d’intérêts. En conséquence, le taux d’intérêt sur les emprunts obligataires émis par les meilleurs emprunteurs, comme l’Allemagne, est tombé à un niveau exceptionnellement faible. Dans l’attente d’une solution à la crise de la dette, notre préférence pour les débiteurs de qualité ne doit pas nous faire perdre de vue l’inflation. Celle-ci culmine actuellement à 3% environ, poussée par la hausse des prix du brut en 2010 et au début de 2011. Aujourd’hui, l’inflation élevée constitue la principale menace pour la partie productive d’intérêts de notre portefeuille d’investissement. Même
si le niveau actuel de l’inflation n’est sans doute pas le principal souci des banques centrales, les investisseurs ne doivent pas le prendre à la légère. Compte tenu d’un taux d’inflation global de 3% et d’un rendement de 1,5% sur les liquidités, il est clair que la valeur de nos investissements s’effrite de 1,5% par an.
Un bon rendement en contrepartie de l’exposition au risque La crise de la dette est un phénomène propre à l’Ancien Monde : le Japon est champion en la matière depuis des années mais les États-Unis, le Royaume-Uni et les pays de la zone euro ont rejoint le peloton de tête après la crise financière. Les investisseurs exigent les rendements les plus élevés dans les pays dont, à tort ou à raison, la solvabilité est la plus mise en doute. À ces moments d’extrême an-
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goisse, un cercle vicieux s’amorce. La rémunération en intérêts plus élevée a pour effet que certains pays ont de plus en plus de mal à se financer. Les investisseurs sont donc de moins en moins enclins à prendre des risques et les taux du marché s’infléchissent en hausse. Dans le passé, les marchés émergents étaient souvent des foyers de dérapages de la dette publique (et privée). Actuellement, ils sont parmi les meilleurs élèves de la classe. En moyenne, leur dette publique ne représente que la moitié de celles des pays occidentaux classiques. Une balance courante en équilibre et une croissance relativement soutenue ne font que creuser l’écart de qualité entre l’ancien monde et les marchés émer-
gents. Tous ces arguments semblent évidemment plaider en faveur d’une baisse des taux. Pourtant, les taux sur les marchés émergents sont nettement supérieurs à ceux pratiqués dans les anciens pays industrialisés.
missement de ces monnaies peut dès lors être la cerise sur le gâteau. Plutôt que d’investir en une seule monnaie, nous préférons un panier de monnaies de pays disposant d’importantes réserves de matières premières, de monnaies liées au dollar et de monnaies scandinaves ou d’Europe centrale.
Cherchez votre salut dans les obligations à haut rendement
Afin de bien diversifier les investissements sur les monnaies, pays et débiteurs de qualité, il peut être judicieux d’investir dans un compartiment d’un fonds de placement. Optez dans ce cas pour un portefeuille bien diversifié qui, outre des obligations d’Europe centrale, contient aussi des obligations asiatiques, latino-américaines et scandinaves.
Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents génère un rendement de 5% sur de courtes durées, parfois même moins de trois ans. À cela s’ajoute que de nombreuses devises des marchés émergents sont encore nettement sous-évaluées face à l’euro. Un raffer-
30 25 20 15 10 5 0 2005
2006
2007
2008
Allemagne Brésil Turquie Hongrie
2009
2010
2011
Indonesie Pologne Maleisië Perou Taux élevés sur les marchés émergents
Notre sélection d’obligations(2) Monnaie
Emprunt
Prix Coupon d’émission ou cours indicatif
Rating
Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)
Marché secondaire EUR
FLEMISH COMMUNITY 3,875% 2009/2016
99,900
20/07
AA+
3,88
1012,48
EUR
RABOBANK NEDERLAND 3,500% 2011/2018
100,200
17/10
AAA
3,47
1005,64
NOK
BANK NEDERLANDSE GEMEENTEN 3,250% 2011/2016
100,550
20/09
AAA
3,12
1291,39
SEK
EIB 2,625% 2011/2017
100,825
15/03
AAA
2,46
1110,47
TRY
KFW 7,500% 2010/2013
98,600
02/08
AAA
839
404,04
USD
POLAND REPUBLIC 3,875% 2010/2015
101,75
16/07
A-
3,35
771,26
(*)
Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif: 24-11-2011
(2)
Voir note en dernière page.
Stratégie & Accents
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Arrêt sur image Les chiffres de la croissance chinoise interpellent de plus en plus les investisseurs. Une croissance qui se maintient entre 9 et 10% n’est pas sans évoquer une surchauffe de l’économie, soit l’accélération de l’inflation, une bulle immobilière, l’emballement du crédit et la multiplication des défauts de paiement. Il est vrai qu’entre 2008 et 2011, l’encours des crédits bancaires a augmenté d’au moins 30% du produit intérieur brut, mais les autorités chinoises sont intervenues à temps. Aujourd’hui, la masse des crédits ne progresse pas plus vite que le PIB. Et si l’on additionne les emprunts de l’État, des ménages et des entreprises, le taux d’endettement de la Chine (180% du PIB) reste nettement inférieur à celui des États-Unis (240%) ou de l’UEM (220%). À ce jour, il n’est aucunement question d’une bulle spéculative.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.
Parution du prochain numéro le 6 janvier 2012