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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
Protégez votre aide domestique… …et vous aussi!
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Deux paires de lunettes
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Montez à bord au meilleur moment
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Garder la tête froide face aux turbulences économiques !
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Le monde bouge
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Les obligations d’entreprises commencent bien l’année
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Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 02 - 3 février 2012
Accents :
Theme
• En tant que famille, vous êtes également considéré(e) comme un employeur • Vous n’êtes pas en ordre en ce qui concerne l’obligation d’assurance légale ? Vous risquez des poursuites pénales.
Protégez votre aide domestique… et vous aussi!
Cela fait déjà plusieurs années que Josiane vient faire le ménage chez vous. Chaque jeudi, à huit heures pile, elle sonne à votre porte. Mais ce jeudi-ci, elle est en retard. En fait, elle a eu un grave accident en chemin. Pour l’instant, Josiane n’est plus en mesure de travailler ; peut-être même gardera-t-elle des séquelles. Heureusement, la loi sur les accidents du travail garantit qu’elle recevra une intervention financière et que ses frais médicaux lui seront remboursés. Cette même loi vous oblige également, en tant qu’employeur, à souscrire une assurance pour toutes les personnes qui travaillent pour vous – faute de quoi vous devrez prendre en charge vous-même tous ces frais.
Une famille a elle aussi des obligations La loi sur les accidents du travail impose à tout employeur de souscrire une assurance pour son personnel. Et cette obligation vaut aussi pour une famille qui emploie quelqu’un, puisque la loi considère comme “employeur” toute personne qui engage quelqu’un sous contrat de travail. Deux conditions doivent alors être réunies : vous rémunérez cette personne pour son travail, et celle-ci travaille dans un lien de subordination. Même si vous convenez oralement avec cette personne de venir travailler contre rémunération de manière sporadique, vous êtes tenu de souscrire une assurance accidents du travail. Quand on parle d’”aide domestique”, on pense immédiatement à une femme de ménage. Mais sont tout autant concernés le jardinier, le chauffeur, le garde-malade ou toute personne à qui vous faites appel sporadiquement, comme un(e) baby-sitter. Quelques exceptions existent toutefois : - La femme de ménage ou le jardinier que vous engagez via le système des titres-services. L’Agence locale pour l’emploi se chargera elle-même de l’assurance accidents du travail. Stratégie & Accents
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- Le/la baby-sitter demandé(e) via la Ligue des familles : c’est la Ligue qui prend en charge l’assurance. Si quelqu’un vient vous rendre service gratuitement, vous n’avez pas à souscrire d’assurance accidents du travail. C’est par exemple le cas pour le voisin qui vient tondre gratuitement la pelouse pendant vos vacances, ou pour votre tante qui vous apporte vos courses.
Dois-je déclarer mon aide domestique à l’ONSS ? En principe, vous devez avertir l’ONSS dès que vous engagez du personnel. Il existe plusieurs exceptions à cette obligation de déclaration : par exemple, une femme de ménage qui travaille moins de 4 heures par jour chez vous ET n’habite pas à votre domicile. Attention, si elle travaille plus de 8h/semaine, elle doit bien être déclarée, même si elle ne preste pas toutes ces heures à votre domicile. Exemple Pour une femme d’ouvrage qui vient faire le ménage chez vous pendant 3 heures, deux fois par semaine, il n’y a pas d’obligation de notification à l’ONSS. Par contre, si elle travaille 3 heures de plus dans une autre famille, elle doit être déclarée. Stratégie & Accents
Qu’est-ce qui est couvert par l’assurance ? Conformément à la loi sur les accidents du travail, la victime d’un accident du travail reçoit : le remboursement de ses frais médicaux (médecin, kinésithérapeute, hospitalisation, prothèses,…) une indemnité pour sa perte de revenus une rente à vie en cas d’incapacité permanente Dans le pire des cas, si le travailleur décède, sa famille reçoit une aide financière. Les frais funéraires sont remboursés et le partenaire cohabitant survivant ainsi que les enfants du travailleur reçoivent une rente viagère. Si vous n’avez pas souscrit d’assurance accidents du travail pour votre personnel domestique… vous devrez en assumer les conséquences financières. Heureusement, si vous n’êtes pas assuré, la victime ne se trouvera pas démunie. Le Fonds des Accidents du Travail lui versera toutes les indemnités prévues par la loi. …mais il se retournera ensuite contre vous pour obtenir remboursement de ces coûts. La mutuelle pourra de même vous réclamer le remboursement de tous ses frais. Et vous pourrez être poursuivi au pénal : l’employeur qui ne respecte pas l’obligation légale d’assurance
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s’expose à une amende et même à une peine d’emprisonnement.
Comment votre aide domestique est-elle assurée par KBC ? KBC vous propose une Assurance aide domestique qui couvre toutes les personnes qui viennent accomplir des tâches ménagères pour votre famille contre rémunération et dans un lien de subordination. Que ces personnes soient des employées fixes pour vous ou qu’elles viennent de temps en temps passer un petit coup de balai, elles sont toutes parfaitement assurées. Ce qui rend l’Assurance Aide domestique KBC unique, c’est que nous assurons aussi automatiquement les services entre amis. Cela signifie que tous ceux qui sont victimes d’un accident chez vous en vous apportant gratuitement leur aide sont tout aussi bien assurés que du personnel rémunéré. Et cette aide gratuite peut être couverte pendant 240 jours par an sans que nous vous demandions la moindre surprime. Attention : pour ce calcul des 240 jours, nous comptons 1 jour par personne et par journée entamée.
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Accents :
Stratégie
• Marchés obligataires et marchés d’actions : une situation totalement différente • Les États-Unis se portent mieux que l’Europe. • Le recul de l’inflation procure une bouffée d’oxygène à l’économie.
Deux paires de lunettes
Les marchés d’actions et d’obligations semblent vivre dans des mondes diamétralement opposés. Les marchés obligataires broient du noir : les taux allemand et américain à dix ans restent inférieurs à 2% et sur certains marchés, les investisseurs vont parfois jusqu’à accepter un taux négatif. La donne est totalement différente sur les marchés d’actions : l’indice mondial MSCI All Countries s’est adjugé 12% ces trois derniers mois. Si la crise de l’euro reste une menace pour le secteur bancaire (européen) et l’investisseur en obligations d’État, les données économiques s’améliorent, démontrant que l’impact de la crise de l’euro sur l’économie réelle mondiale est moins marqué qu›on ne le craignait. Cela indique également que la valorisation des actions incorpore encore nombre de déconvenues. Les résultats des entreprises non financières souffrent peu de la crise de l’euro. Ils ont au contraire été excellents ces derniers trimestres.
Crise de l’euro : un progrès timide est déjà un progrès ! À l’automne 2011, d’ambitieuses réformes ont été décidées lors de deux Sommets européens. Leur mise en œuvre se fait toutefois attendre. Le calendrier prévu pour répondre aux grands enjeux de 2012 ne cesse de s’alourdir. Des progrès sont réalisés, Stratégie & Accents
mais avec une lenteur extrême. Les points suivants devront notamment être abordés pendant les premiers mois de 2012 : les besoins de financement de la Grèce, l’introduction du Mécanisme européen de stabilité (MES), la transposition de la discipline budgétaire dans la constitution de chaque État membre de la zone euro et la recapitalisation des banques européennes.
Le pouvoir du recul de l’inflation En 2011, l’inflation s’est envolée, sous l’effet du renchérissement du pétrole, de l’alimentation et des matières premières. Les prix ont culminé au printemps 2011, ce qui se traduit d’ores et déjà par un recul de l’inflation. La décrue inflationniste se poursuivra dans les mois à venir. Si le prix du baril de pétrole se stabilise à son niveau actuel de 115 USD, l’inflation retombera à environ +1,4% dans la zone euro d’ici fin 2012. Ce n’est que si le cours du brut grimpe à 135 USD qu’elle se maintiendra aux alentours de 3%. Les ménages devraient donc retrouver en 2012 le pouvoir d’achat dont ils ont été privés en 2011, ce qui procurera une bouffée d’oxygène à l’économie.
L’économie américaine est hors de danger ! L’optimisme conjoncturel au début 2011 a rapidement cédé la place au pessimisme mais ce changement d’humeur a été exagéré. Les indicateurs conjoncturels américains publiés ces derniers mois sont bien meilleurs que prévu. Les baromètres de confiance révèlent un sursaut d’optimisme de la part des entreprises et des consommateurs. Ce n’est pas un hasard si le redressement des baromètres conjoncturels coïncide avec l’évolution de l’inflation. Aux ÉtatsUnis également, la croissance économique sera stimulée par le recul de l’inflation et ne semble donc plus menacée par la récession. La situation économique est différente en Europe. Le Vieux Continent va connaître plusieurs trimestres de croissance négative. Les indicateurs de confiance ont déjà plongé en 2011 et ils ne semblent se stabiliser que depuis peu de temps.
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Les indicateurs conjoncturels américains publiés ces derniers mois sont bien meilleurs que prévu.
La saison de publication des résultats bat son plein ! Au troisième trimestre 2011, les bénéfices des entreprises américaines (S&P 500) dépassaient déjà leur record de 2007 de 5%. La progression bénéficiaire moyenne de 6,5% attendue pour le quatrième trimestre semble facilement réalisable. Pour l’ensemble de l’année 2012, le chiffre d’affaires et le bénéfice devraient respectivement grimper de 3% et 7,5%. Les entreprises européennes sont à la traîne en matière de bénéfices. Et les perspectives sont moins favorables. Les entreprises européennes souffrent en outre davantage de la crise de l’euro. Leur valorisation plus faible semble donc justifiée.
La valorisation comme tampon La croissance bénéficiaire finit toujours par entraîner une hausse des cours. Ce phénomène peut parfois se faire attendre, comme c’est le cas aujourd’hui. Si nous nous basons sur le ratio cours/valeur comptable, le Stratégie & Accents
à 30% par rapport à la moyenne à long terme. Une faible valorisation protège contre d’éventuelles révisions en baisse des bénéfices, que nous ne prévoyons d’ailleurs pas.
Un cadre précis pour la politique monétaire
rendement de dividende ou le rapport cours/bénéfice (fondé sur les Pour les banques centrales, le bénéfices réalisés et donc connus contexte économique est évident : ou sur les bénéfices futurs et donc l’inflation régresse, la croissance incertains), nous arrivons toujours à économique reste modeste et les la même conclusion : les actions sont banques ont besoin d’oxygène. Les bon marché. taux directeurs ne seront donc cerLe S&P 500 est coté à 1,85 fois sa tainement pas relevés. Les banques valeur comptable et le MSCI Europe centrales continueront de soutenir affiche un ratio cours/valeur comp- le marché monétaire par des rachats table de 1,30, ce qui représente une directs d’obligations d’État et d’autres décote d’environ 35% par rapport à titres de créance. la moyenne de ces quinze dernières années. Sur la base du 6 6 bénéfice 5 5 escompté pour 4 4 2012, le 3 3 rapport cours/ 2 2 bénéfice 1 1 s’élève à 12,7 aux 0 0 États-1 -1 Unis et à 9,9 en -2 -2 Europe, -3 -3 2002 03 04 05 06 07 08 09 10 11 soit une UEM (échelle de gauche) Etats-Unis (échelle de droite) décote Inflation dans l’UEM et aux États-Unis de 20%
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 10% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (20%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 43% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 10% (soit 50% de 20%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 33% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent de manière très limitée à un portefeuille très défensif. Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 24% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 6,5% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 35%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 65% du portefeuille (par rapport à une norme à long terme de 75%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 17,5% (soit 50% de 35%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 47,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (5,5% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent de manière limitée à un portefeuille défensif. Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 47% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 47% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 27% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Le portefeuille compte 2% de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique. Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 64% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 44% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 30% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 10% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Le portefeuille compte 3% de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.
20% 47%
33%
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Stratégie & Accents
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Obligations publiques Obligations d’entreprises
Miser sur les actions, parce qu’une hausse des bénéfices entraîne un rebond des cours. Les risques et les incertitudes sont de tout temps. risque d’une crise systémique dans le secteur bancaire européen, à la suite de la crise de la dette européenne, de l’atonie économique, de la nécessité de renforcer les réserves de capitaux,… image ternie du gouvernement américain en tant que débiteur, prix pétroliers élevés et tensions dans le détroit d’Ormuz, climat révolutionnaire au Moyen-Orient, susceptible d’attiser la nervosité sur les marchés des matières premières. Le monde ne sera sans doute pas plus sûr en 2012 qu’en 2011, mais les investisseurs ne doivent pas oublier que l›économie mondiale connaît une période de haute conjoncture et que les entreprises réalisent des bénéfices records. Les investissements en actions recèlent un potentiel énorme.
Obligations convertibles Obligations indexées
• • • •
L’évolution économique nous a rendu le sourire ces dernières semaines. Les données en provenance des États-Unis, qui restent la première économie mondiale, sont étonnamment bonnes. Nous attachons toutefois une grande importance à la couverture des risques baissiers, grâce aux formules à capital protégé.
Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR
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Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif
défensif (très) dynamique
90% 80% 70% 60%
Les obligations d’entreprises restent le noyau du portefeuille obligataire. Le différentiel de taux d’intérêt avec les obligations d’État (allemandes) s’élève à environ trois points de pourcentage, ce qui représente une rémunération suffisante pour le risque de crédit. Compte tenu de leurs excellents résultats, le risque de défaut de paiement des entreprises non financières n’a certainement pas augmenté. Nous privilégions les obligations à court terme, même si nous ne craignons pas une hausse notable des taux obligataires à brève échéance et si les durées plus longues rapportent plus. Les conditions économiques exceptionnelles de faible croissance et d’inflation modérée finiront par se normaliser et les taux obligataires réagiront tôt ou tard en remontant. L’inflation pourrait constituer le risque majeur à long terme. Dans ce cas, de longues durées ne sont pas indiquées. Nous tenons à pouvoir réinvestir à temps pour profiter de rendements plus élevés.
50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
(très) dynamique
70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique
Stratégie & Accents
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teveel tekst:
Stratégie
sont ainsi en mesure de verser des dividendes élevés et stables à leurs actionnaires. Le rendement de dividende élevé est un atout important. Les actions du secteur européen des télécommunications offrent un rendement de dividende (brut) moyen de 9,2%, contre 5,8% à l’échelle mondiale.
Accents dans le portefeuille
Emprunts d’État belges Malgré la dégradation de sa note par l’agence de notation Standard & Poor’s, la Belgique conserve une excellente solvabilité (note AA). À la mi-janvier, S&P a également abaissé la note de neuf autres pays de la zone euro. La Belgique est malgré tout jugée relativement sûre. Le différentiel de taux entre la Belgique et l’Allemagne s’élève aujourd’hui à environ 275 points de base, soit un niveau proche du différentiel de taux moyen dans la zone euro. La note de la Belgique est toutefois supérieure à la moyenne. Le différentiel de taux avec l’Allemagne devrait donc encore se resserrer. Une baisse des taux belges entraînera une remontée des cours des emprunts d’État.
Obligations à haut rendement La crise de la dette touche les pays industrialisés classiques (essentiellement occidentaux). Les marchés émergents enregistrent actuellement une dette publique qui correspond en moyenne à la moitié de celle des pays classiques. Une croissance économique relativement plus vigoureuse creuse encore l’écart. Les rémunérations en intérêts sont toutefois nettement plus élevées dans les pays émergents. Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents génère un rendement de plus de 5% pour des durées inféStratégie & Accents
rieures à trois ans. De nombreuses devises des marchés émergents sont en outre nettement sous-évaluées par rapport à l›euro. En cas de nouvelle appréciation, elles pourraient générer un rendement supplémentaire.
Marchés émergents asiatiques Les économies émergentes et, en particulier, l’Asie sont le pôle de croissance de l’économie mondiale. Toutes les conditions sont réunies pour l’instauration d’une prospérité durable. La consommation intérieure reprend de plus en plus le rôle de moteur de croissance des exportations. La croissance asiatique a toutefois suscité des doutes en 2011, mais cette inquiétude s’est toutefois en grande partie dissipée ces derniers mois. Les Bourses asiatiques ont fait moins bien que l’indice mondial en 2011 mais ont entamé un mouvement de rattrapage ces dernières semaines. La valorisation est attrayante. Le rapport cours/ bénéfice de 10 représente une décote d’environ 10% par rapport à l’indice mondial.
Technologie Le secteur technologique n’est plus le secteur de croissance agressif de l’époque de la bulle dot.com mais il n’est pas davantage un secteur mature. La valorisation moyenne et les prévisions de croissance bénéficiaire
des analystes pourraient cependant le laisser supposer. Le potentiel de croissance du secteur est sous-estimé. Quatre grandes tendances assurent une solide croissance structurelle. La mobilité des données (mobility) stimule le développement et les ventes de smartphones et de tablettes. Le salon numérique (digital living room) génère de nouvelles applications. L’informatique dématérialisée (cloud computing) permet aux particuliers de consulter leur réseau personnel et social à tout moment et en tout lieu. Ces facteurs se traduisent par une croissance exponentielle des données mobiles (Data mobility). Le secteur va donc profiter du renouvellement incessant des produits, des investissements dans les capacités, d’une demande de remplacement rapide, etc. Malgré ces facteurs de croissance structurelle, les analystes émettent des prévisions bénéficiaires très prudentes. Le rapport cours/bénéfice de 12 dépasse d’environ 10% celui du marché global, mais il est très faible dans une perspective historique (prime moyenne de 38% ces quinze dernières années). La croissance bénéficiaire escomptée est en revanche conforme au marché. De bonnes surprises sont donc possibles.
Télécommunications Les opérateurs télécoms enregistrent une croissance stable (mais aussi faible) de leur chiffre d’affaires et engrangent de robustes cash-flows. Ils
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13% Très dynamique
21%
66%
16%
38%
Dynamique
46%
11% Défensif
Liquidités
21% Très défensif
Obligations + autres
66%
23%
Actions 79%
0%
PORTEFEUILLES CIBLES
Perspectives économiques 26-01-2012 Croissance économique (%) 2011 2012 2013 Inflation (%) 2011 2012 2013 Taux officiel (%) (*) 26-01-2012 Avril 2012 Juillet 2012 Taux à dix ans (%) (*) 26-01-2012 Avril 2012 Juillet 2012 Cours de change (**) 26-01-2012 Avril 2012 Juillet 2012
UEM
Royaume-Uni
Etats-unis
Japon
1,6 -0,2 1,4
0,8 0,4 1,5
1,7 1,9 1,7
-0,4 1,8 1,4
2,7 1,7 1,9
4,2 3,0 2,2
3,1 1,8 2,4
-0,2 -0,3 -0,2
1,00
0,50
0,25
0,10
1,79
1,98
1,89
0,97
1 EUR = GBP 0,83
1 EUR = USD 1,30
1 EUR = JPY 101,49
1 -
(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
Stratégie & Accents
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
À retenir • S’engager à la meilleure valeur initiale possible • Panier international de 30 actions de qualité
Montez à bord au meilleur moment !
Les corrections boursières ont récemment intensifié le potentiel de hausse des actions et peuvent créer de belles opportunités d’achat. Il est toutefois difficile d’identifier le moment idéal. Si vous achetez immédiatement, vous courez le risque d’assister à un nouveau repli des cours. Si vous attendez trop longtemps, vous risquez de rater une partie de la reprise éventuelle. Personne ne peut prédire ce que l’avenir nous réserve. Une chose est sûre : il faut investir pour participer à une éventuelle reprise. Les derniers résultats trimestriels confirment pour la énième fois que les entreprises disposent de liquidités abondantes. Mais
même dans d’autres cas, il est indiqué d’investir, à condition d’opter pour des formules limitant le risque de baisse.
Timing Quality Stocks 6 En tant que promoteur, KBC propose Timing Quality Stocks 6, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Participation. Ce fonds(2) investit dans un panier international de 30 actions d’entreprises de qualité, qui se distinguent par la qualité de leur management, un bilan sain et une solide vision à long terme. La hausse éventuelle du panier à l’échéance finale est intégralement versée à titre de plus-value, en plus de la mise initiale. La plus-value est toutefois plafonnée à 125%(3). La baisse éventuelle du panier à l’échéance finale est intégralement prise en compte à titre de moins-value, avec un maximum de -10%(4). L’évolution du panier est calculée à partir de la meilleure valeur initiale (= la valeur initiale mi-
nimale), qui correspond au plus faible montant entre la valeur initiale et la valeur la plus basse du panier à six moments d’évaluation (premier jour ouvrable bancaire d’avril à septembre 2012). Le fonds étant libellé en euro, vous ne courez aucun risque de change. Le panier contient des actions cotées dans d’autres devises, dont le cours de change n’a toutefois aucune incidence sur le rendement. (1) Voir aussi la note 1 à la dernière page. (2) Par ‘fonds’, on entend un compartiment de la sicav de droit belge KBC Participation. (3) Maximum 15,69% en moyenne en base annuelle, avant frais. (4) Minimum -1,88% en moyenne en base annuelle, avant frais.
Période d’émission : du 30 janvier 2012 au 2 mars 2012, avec date valeur le 7 mars 2012. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période d’émission, 3,50% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie : à l’échéance finale : néant ; avant l’échéance finale : 1% (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : 5%. Taxe boursière : parts de capitalisation : 0,65% en cas de sortie avant l’échéance finale (max. 975 EUR). Les plus-values sont exonérées du précompte mobilier. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus (simplifié) et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, Centea et CBC Banque. Plusieurs exemples sont fournis dans le prospectus simplifié. Prix de souscription initial : 1 000 EUR.
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
À retenir • Les investissements ne peuvent pas être guidés par les émotions. • Choix optimal entre actions et obligations.
Garder la tête froide face aux turbulences économiques !
L’année 2011 a été mouvementée : catastrophe nucléaire au Japon, soulèvements populaires au MoyenOrient, crise de la dette,… Dans ce contexte agité, il est important de garder la tête froide et de mener une gestion réfléchie sans se laisser guider par les sentiments. Dans un contexte extrême, il convient de prendre des décisions rationnelles sur la base des conditions de marché. La répartition des risques reste bien entendu cruciale.
Flexible Portfolio En tant que promoteur, KBC lance Flexible Portfolio, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Participation. Il s’agit d’un fonds mixte(2), réparti à l’origine à parts égales (50/50) sur les actions et les obligations. En cours d’année, le modèle de gestion évalue tous les mois la répartition entre les actions et les obligations sur la base de leurs performances. Si les actions éclipsent les obligations, la composante actions est relevée au détriment du volet obligataire. Dans le cas contraire, le volet obligataire
est relevé au détriment de la composante actions. Dans la pratique, cela signifie qu’en fin d’année, Flexible Portfolio se composera uniquement de la composante la plus performante. Il ne restera réparti à parts égales que si les actions et les obligations dégagent des performances similaires. En fin d’année, le portefeuille est remanié en vue d’une répartition égale entre les actions et les obligations. Si les actions se sont mieux comportées, les actions ‘plus chères’ sont vendues (prise de bénéfice) et les avoirs ainsi libérés sont réinvestis dans des obligations ‘moins chères’ (achat à meilleur prix) ou inversement si les obligations se sont mieux comportées. Une prise de bénéfice n’est possible que si l’une des deux catégories s’est bien comportée pendant l’année écoulée. Dans le cas contraire, le fonds procédera également à un rééquilibrage, de manière à obtenir une répartition égale.
(1) Voir aussi la note 1 à la dernière page. (2) Le terme ‘fonds’ désigne un compartiment de la sicav de droit belge KBC Participation.
Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie : néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : 5%. Taxe boursière : parts de capitalisation : 0,65% (max. 975 euros), parts de distribution : 0%. Précompte mobilier : pour les parts de capitalisation : plus-values exonérées du précompte mobilier. Pour les parts de distribution : 21% sur les coupons. À majorer éventuellement d’une retenue supplémentaire de 4% selon la situation de l’investisseur. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus (simplifié) et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, Centea et CBC Banque. Prix de souscription initial : 1 000 EUR.
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Accents
Actions en point de mire
• Des opportunités pour les marchés émergents ET les entreprises occidentales • Les défis que devront relever de nombreux secteurs
Le monde bouge
Le monde semble s’être accéléré au cours des dernières décennies. Face à l’avalanche quotidienne d’informations, il devient de plus en plus difficile, notamment pour les investisseurs, de faire la part des choses. Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons fait le point sur ce qui nous attend, les grandes tendances et les opportunités qu’elles représentent pour nous, aujourd’hui et dans les décennies à venir.
L’avenir s’annonce difficile, mais il recèle aussi des opportunités À l’aube du nouveau millénaire, deux tendances majeures se dessinaient déjà : d’une part la globalisation et le rôle que les innovations technologiques y ont joué et y joueront encore et d’autre part les mutations démographiques mondiales et leurs conséquences. Ces deux grandes tendances vont de toute évidence engendrer des problèmes, mais elles représentent aussi de nombreuses opportunités. Les marchés émergents jouent un rôle favorable Les marchés émergents affichent de meilleures perspectives de croissance, des finances publiques plus saines et un endettement moins important. La croissance économique mondiale leur doit de ne pas s’être arrêtée puisqu’ils en assurent les deux tiers. Dans les quarante prochaines années, la population mondiale augmentera de 4% tous les cinq ans. Cette explosion démographique se situera à 98% dans les pays émergents. La consommation devient le
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Stratégie & Accents
nouveau moteur de la croissance. Selon les estimations, la classe moyenne comptera deux milliards d’êtres humains dans les vingt prochaines années. Grâce à un taux d’épargne élevé et à un faible endettement, celle-ci peut se permettre de consommer et d’adopter progressivement le mode de vie occidental. Des constructeurs automobiles tels que Daimler et BMW, ainsi que LVMH, leader des articles de luxe, sont trop heureux d’exploiter les opportunités se présentant en dehors de leur marché domestique. Ils réalisent d’ores et déjà une bonne partie de leurs bénéfices dans les marchés émergents, dont la Chine est le fer de lance. Urbanisation croissante et impact sur l’économie mondiale L’urbanisation croissante réduit les possibilités pour la population de subvenir elle-même à ses besoins. Le changement de mode de vie bouleverse également le modèle de consommation. La demande de denrées alimentaires et d’eau potable est en hausse. Le rendement alimentaire par hectare va donc devoir augmenter considérablement, ce qui représente des opportunités pour les entreprises se concentrant sur l’accroissement de la production de cultures. L’urbanisation va nécessiter d’importants investissements d’infrastructure.
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Profiter des opportunités d’investissement qu’offre l’avenir
Les producteurs de biens d’équipement pour la transmission et la distribution d’électricité (comme ABB) et de matériaux de construction seront les premiers à en profiter. La demande de matières premières et d’énergie continue d’augmenter. Le prix du pétrole n’ayant quasiment pas baissé ces derniers mois, le secteur énergétique tient bon dans ce contexte agité. Total profite d’une ample répartition géographique de sa production et est l’une des entreprises du secteur affichant les meilleures perspectives en termes de croissance de la production. Le vieillissement de la population
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sant. Enfin, de nouvelles technologies sont nécessaires pour répondre à ces défis. Les entreprises qui innovent, accomplissent des progrès technologiques ou développent de nouveaux produits telles qu’Apple et Cisco sont certainement promises à un bel avenir : Apple conçoit, fabrique et vend des PC et des solutions de communication. L’entreprise possède une importante division de recherche et développement.
occidentale accroît le besoin de médicaments et de technologies médicales (équipement et prothèses). Ces mêmes besoins se font d’ailleurs sentir sur les marchés émergents sous la forme de maladies de civilisation et la mise en place d’un vaste système de soins de santé s’y impose également. Le secteur des soins de santé mise sur les marchés émergents pour compenser partiellement les expirations de brevets. Merck est un groupe pharmaceutique de premier plan, actif dans plusieurs domaines thérapeutiques. Il est bien implanté aux ÉtatsUnis et il possède une large palette d’activités ainsi qu’un pipeline intéres-
Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.
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Chine
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Pays émergents (à l'exclusion de la Chine)
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Pays industrialisés
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Monde
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Distribution géographique de la croissance mondiale
Informations sur l’entreprise Daimler
L’allemand Daimler est le deuxième constructeur mondial de voitures de luxe. Il opère dans quatre segments : voitures, camions, services financiers et autres véhicules. Avis : acheter Changements d’avis : néant. Cours : 43,15 EUR Objectif de cours : 45 EUR
Total
Total est la quatrième compagnie pétrolière au monde. Elle est active dans l’exploration de pétrole et de gaz ainsi que dans la production, le raffinage et la vente. Avis : acheter Stratégie & Accents
Changements d’avis : néant. Cours : 40,59 EUR Objectif de cours : 46 EUR
Merck
Merck est une entreprise pharmaceutique de premier plan active dans divers domaines thérapeutiques. Elle se concentre notamment sur les affections cardiovasculaires, l’asthme, l’arthrite et l’ostéoporose. Avis : acheter Changements d’avis : néant. Cours : 38,78 USD Objectif de cours : 40 USD
Cisco Systems
Cisco est un acteur de premier plan actif dans le domaine des équipements de réseau et des communications voix et données. Il produit essentiellement des routeurs et de l’équipement pour la téléphonie par Internet. Avis : acheter Changements d’avis : 11.02.11 d’acheter à conserver 25.11.11 de conserver à vendre Cours : 19,83 USD Objectif de cours : 22 USD
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Accents :
Obligations en point de mire
• Le rendement des obligations d’entreprises reste attrayant • D’excellents résultats d’entreprises pour le huitième trimestre consécutif • Éviter les durées trop longues
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Les obligations d’entreprises commencent bien l’année
Les obligations d’entreprises conservent une place de choix dans notre portefeuille obligataire, ce qui est logique car leur rendement courant s’élève à 4,4% et est donc nettement plus élevé que celui des obligations des pays dotés de la meilleure note de solvabilité. L’inquiétude grandissante à l’égard des finances publiques européennes a entraîné le creusement des différentiels de taux d’intérêt entre les différents États. Les investisseurs se
sont détournés massivement des emprunts d’État des pays les plus faibles au profit des titres émis par les pays les plus forts. La rémunération en intérêts des obligations des pays les plus forts est ainsi devenue extrêmement faible. L’investisseur optant pour ces obligations paie aujourd’hui sa sécurité au prix fort. Nous optons plutôt pour les obligations dont la rémunération en intérêts est davantage en rapport avec le risque. Or les emprunts d’État belges présentent cet équilibre. Le différentiel de taux d’intérêt avec l’Allemagne atteint moins de 200 points de base, soit moins que la moyenne dans l’UEM. La solvabilité de la Belgique est en revanche supérieure à la moyenne.
Entreprises financières et non financières Les obligations d’entreprises offrent un rendement nettement supérieur à celui des emprunts d’État des pays européens les plus forts. Cela est logique pour les Stratégie & Accents
obligations d’institutions financières car ces entreprises détiennent beaucoup d’obligations, de pays forts et moins forts. L’évaluation du risque pays a par conséquent un impact considérable sur celle du risque des institutions financières. Si les investisseurs réclament une rémunération plus élevée pour les obligations des pays plus fragiles, il est logique qu’ils exigent également une rémunération plus importante pour les obligations des institutions financières détenant ces obligations de moins bonne qualité. Il en va toutefois autrement des entreprises non financières. Leur risque de défaut de paiement n’a pas augmenté. Au contraire. Le niveau actuel des différentiels de taux d’intérêt serait justifié si 20% de l’ensemble des entreprises de qualité se trouvaient en défaut de paiement sur une période de cinq ans, ce qui est peu probable. En quarante ans, seules 2,4% des entreprises (dotées de la note AAA) ont fait faillite pendant les cinq plus mauvaises années. Grâce aux excellents résultats qu’elles ont réalisés ces derniers trimestres, les entreprises sont même parvenues à renforcer leur bilan. Leurs bénéfices sont en hausse pour le huitième trimestre d’affilée. Nombre d’entre elles possèdent par conséquent des liquidités abon-
(1): voir aussi la note 2 à la dernière page
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dantes. Elles n’ont jamais été aussi prospères qu’aujourd’hui.
Chose bien commencée est à demi achevée Comme en 2011, les obligations d’entreprises ont pris un bon départ, cette fois intégralement attribuable aux obligations des entreprises financières. Les investisseurs se laissent apparemment convaincre par les mesures de la Banque centrale européenne. Si l’Europe parvient dans les prochains mois à une solution, ce qui prendra bien entendu du temps, les obligations d’entreprises et en particulier les obligations des entreprises financières pourraient produire un beau rendement dans les prochains mois. Selon
nous, les résultats des entreprises et le climat d’investissement devraient à nouveau soutenir les obligations d’entreprises. Pour l’exercice 2012, les analystes prévoient une augmentation des bénéfices des entreprises américaines de l’indice boursier S&P 500 de 7,5% pour une hausse du chiffre d’affaires de 3%. La situation conjoncturelle étant moins favorable en Europe, la hausse des bénéfices devrait donc y être moins rapide qu’aux États-Unis. Les perspectives restent néanmoins positives pour les entreprises situées de part et d’autre de l’Atlantique.
Faire des choix Dans la sélection des obligations d’entreprises, nous évitons les longues du-
rées. Selon nous, les taux obligataires ne devraient pas s’envoler à court terme, malgré leur faiblesse anormale. Nous savons que les durées plus longues rapportent plus que les courtes, mais nous continuons de préférer les obligations affichant une durée résiduelle relativement brève. Tôt ou tard, un revirement économique se produira. Lorsque les taux obligataires remonteront, nous réinvestirons à ces taux plus élevés. La sélection des débiteurs est également essentielle. Les entreprises évoluent en effet dans un climat très compétitif. C’est pourquoi il est important de ventiler le risque des obligations d’entreprises sur un nombre suffisant de débiteurs.
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-1 2002
Notre sélection d’obligations(2) Monnaie
Emprunt
Prix Coupon d’émission ou cours indicatif
Rating
Marché primaire AUD
BNP PARIBAS FORTIS FUNDING 5,500% 27/02/2015
100,00%
5,500%
A1/AA-
Marché secondaire AUD
MERCEDES-BENZ AUSTRALIA 5,250% 12/12/14
100,550%
5,030%
A3/BBB+
CAD
COMMONWEALTH BANK AUSTRALIA 3,625% 14/10/2014
104,300%
1,980%
Aa2/AA
NOK
COMMONWEALTH BANK AUSTRALIA 4,625% 15/12/2015
105,600%
3,070%
Aa2/AA-
NZS
GE CAPITAL EURO FUNDING 6,500% 28/09/2015
107,600%
4,210%
Aa2/AA+
TRY
KFW 8,00% 8/10/2015
100,650%
7,770%
Aaa/AAA
(2): Voir la note (2) à la dernière page.
Stratégie & Accents
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Arrêt sur image Le 13 janvier 2012, l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a rétrogradé la note de neuf des dix-sept pays de la zone euro. Quelques jours plus tard, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) perdait son triple A (conséquence directe de l’abaissement de la note de ses grands sponsors). La motivation de S&P est davantage politique qu’économique et financière. L’agence de notation souhaitait manifester sa désapprobation de l’attitude laxiste et restrictive des dirigeants européens face à la crise euro. Pour nous, ces rétrogradations sont un non-événement car les temps changent. À quand faut-il remonter pour voir le triple A du FESF jouer un rôle crucial dans la survie de l’euro ? Depuis ces abaissements de ratings, nous continuons de payer en euro. Et nous continuerons de le faire demain.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.
Parution du prochain numéro le 2 mars 2012