Stratégie & Accents Stratégie

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&

Stratégie Accents

... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Investissements pour les plus de 50 ans

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L’Espagne dans le collimateur des marchés

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Optez pour des actions de qualité

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Combinez rendement et suivi des risques

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Les sociétés technologiques sont des entreprises de croissance bon marché

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L’Espagne doit relever un défi réalisable.

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Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 05 - 3 mai 2012


Accents

Thème

• Il est important de répartir les risques en fonction de votre profil de risque… • … même quand celui-ci change

Investissements pour les plus de 50 ans

À partir de 50 ans, vos besoins financiers changent. Le besoin de se constituer un capital diminue ; la nécessité de maintenir le capital et, dans une phase ultérieure, de le réduire, augmente. Votre portefeuille d’investissement subit les mêmes changements et doit donc être adapté régulièrement à vos nouveaux besoins. La base d’un bon portefeuille d’investissement reste la diversification. Votre horizon d’investissement joue également un rôle essentiel. De quoi faut-il tenir compte ? Voici quelques conseils et solutions éventuelles.

Maîtrisez le risque Les actions et les obligations ont leur place dans tout portefeuille. Mieux vaut toutefois réduire le volet actions de votre portefeuille pendant les 10 années qui précèdent le moment où vous comptez utiliser le capital. Si votre horizon d’investissement est de 7 à 10 ans, il est préférable de réduire le risque en augmentant systématiquement le volet obligations. Pour un horizon d’investissement de 3 à 7 ans, les obligations ou les produits avec protection du capital doivent constituer la majeure partie du portefeuille (environ 75%). Celui qui investit pour moins de 3 ans doit investir sans risque dans des produits à revenu fixe ou avec protection du capital. Mieux vaut ne pas réduire en une fois une importante position en actions. Des occasions de diminuer le risque du portefeuille se présentent régulièrement. Commencez par vendre les titres les plus dynamiques, comme les actions individuelles. Réinvestissez de préférence dans des obligations ou des fonds obligataires. Vous réduirez ainsi le risque de votre portefeuille d’investissement. Stratégie & Accents

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Vous pouvez aussi confier votre épargne à un gestionnaire professionnel. Il existe des fonds mixtes à profil de risque défensif et dynamique. La différence entre ces profils réside dans le pourcentage d’actions. Un fonds mixte défensif investit jusqu’à 54% en actions, majoritairement dans des formules avec protection du capital, le reste en fonds d’actions ouverts. Dans les fonds mixtes dynamiques, le volet

formules ci-dessus vous donnent la possibilité de tirer de votre portefeuille d’investissement un revenu fixe (mensuel). Le montant de ce revenu dépend de la classe de risque choisie, de la durée et de l’ampleur de votre investissement. Un plan de distribution mensuel est limité à des fonds d’investissement au profil défensif, afin d’éviter des pertes de capital trop importantes en cas de

Un petit supplément mensuel est généralement le bienvenu

actions augmente. Vous pouvez passer sans problème de l’un à l’autre. L’investisseur qui recherche la sécurité optera pour un investissement mixte assorti d’une protection du capital. Dans un portefeuille défensif, 95 % du capital initialement investi est ainsi protégé.

Désépargne Le risque n’est pas le seul élément à prendre en compte dans vos nouveaux besoins. Vous souhaitez aussi que votre épargne vous procure un revenu complémentaire. Si vous prenez votre (pré)pension, vos revenus seront généralement inférieurs à ce qu’ils étaient lorsque vous travailliez. Un petit supplément mensuel sera donc généralement le bienvenu. Les Stratégie & Accents

fortes corrections de la Bourse. Si le versement est trop élevé par rapport au montant investi, vous rongez votre capital. Votre chargé de relations peut simuler une distribution de votre épargne sous la forme d’un revenu complémentaire mensuel.

Petits conseils qui valent de l’or !

Transférez votre fonds d’épargnepension à temps et gratuitement vers le compartiment défensif. Vous éviterez ainsi des surprises désagréables en cas de chute des marchés d’actions. Ne vous laissez pas abuser par les coupons élevés de certains produits. Plus le coupon est élevé, plus le risque est important.

Attendez d’avoir payé la taxe anticipée* avant de récupérer votre capital dans le cadre des formules de placement fiscalement avantageuses (épargne-pension). Vous éviterez ainsi de payer une indemnité. Vous pouvez ensuite continuer à épargner jusqu’à l’âge de 64 ans compris. Un retrait partiel est toutefois possible. Une fois que le capital a été entièrement prélevé, des versements supplémentaires ne sont plus autorisés. Prélevez donc progressivement le capital pour jouir pleinement de l’avantage fiscal. Les actions de croissance qui sont encore en portefeuille peuvent être remplacées lentement mais sûrement par des actions à dividende élevé. Ces actions enregistrent de moins grandes fluctuations, mais elles affichent souvent, en plus du rendement de dividende, une solide croissance du capital.

Rappelons qu’une situation n’est pas l’autre. N’hésitez donc pas à contacter votre chargé de relations pour discuter de vos besoins. * Taxe anticipée Taxe due sur un compte d’épargne-pension et généralement prélevée au 60e anniversaire de l’épargnant.

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Accents :

Stratégie

• L’Espagne ne fera pas éclater la zone euro • L’électeur européen s’exprime • Le rendement des obligations devient modeste

L’Espagne dans le collimateur des marchés L’adage T.I.N.A (There is no alternative - il n’y a pas d’autre solution) revient sans cesse dans la stratégie d’investissement KBC. Les obligations offrent peu de possibilités. L’investisseur en quête de rendement se tourne inévitablement vers les actions. S’il est échaudé par les risques, il opte pour la protection du capital.

L’Espagne dans le collimateur des marchés L’optimisme consécutif au réaménagement/à l’effacement de la dette grecque a été de courte durée. Ces dernières semaines, l’Espagne a en effet été dans le collimateur des investisseurs en obligations, ce qui est quelque peu étonnant, puisque ceux-ci venaient tout juste d’avaler la pilule grecque sans sourciller le moins du monde. Aucun élément concret ne justifie pourtant cette agitation. L’Espagne a il est vrai beaucoup de difficultés à assainir ses finances publiques, mais nous constatons que ces problèmes sont connus depuis plus d’un an ; qu’ils ne se sont pas aggravés depuis lors ; et que le pays met tout en œuvre pour les résoudre. La survie de la zone euro n’est décidément pas en danger.

• • • •

Dans les semaines à venir, ce sont les électeurs européens qui feront la pluie et le beau temps sur les marchés Stratégie & Accents

obligataires et non les investisseurs en obligations : élections présidentielles et parlementaires en France, élections parlementaires en Grèce, élections dans plusieurs länder allemands, référendum irlandais sur la règle d’or européenne,…

2011. L’an dernier, l’inflation s’est envolée sous l’effet du renchérissement du pétrole, de l’alimentation et des matières premières, dont les prix ont culminé au printemps 2011. Depuis plusieurs mois, cela se traduit par un recul de l’inflation.

La croissance économique redémarre

L’inflation est un risque à long terme

Une embellie se dessine dans le ciel conjoncturel. Aux États-Unis, le chômage diminue, des emplois durables sont créés, les entrepreneurs et les consommateurs reprennent confiance,... Tout porte à croire que l’économie américaine ne risque plus de sombrer dans la récession.

Les banques centrales ont ouvert en grand le robinet des liquidités. L’inflation est l’une des armes qui permettent de lutter contre la crise de la dette. Elle ne posera pas problème à court terme, mais les risques sont connus. Lorsque la reprise économique sera devenue durable, elle pourrait s’accélérer et devenir incontrôlable. À plus long terme, l’inflation est donc le risque majeur pour un portefeuille d’investissement.

Le Vieux continent va connaître plusieurs trimestres de croissance négative. La cure d’austérité pèse sur la croissance économique, ce qui la rend encore plus indigeste. Les exportations sont heureusement une bouffée d’oxygène attribuable aux États-Unis et surtout à l’Asie, où l’économie continue d’afficher une croissance insolente. L’Allemagne apporte elle aussi sa contribution. Son marché du travail étriqué se traduit en effet par des augmentations salariales plus marquées, qui dopent la conjoncture européenne. Le recul de l’inflation contribuera à stimuler la croissance économique. 2012 pourrait relancer le pouvoir d’achat des ménages et le moteur économique, tous deux mis à mal en

Les attentes sont peu élevées pour les bénéfices des entreprises Après le solide redressement des bénéfices qui s’est manifesté depuis la récession, le niveau bénéficiaire (S&P 500) dépasse à nouveau de près de 4% son record d’il y a cinq ans. Les cours des actions restent en revanche inférieurs de 12%. C’est là que réside l’essence même de la valorisation bon marché. La publication des résultats du premier trimestre 2012 bat son plein.

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Les attentes ne sont pas élevées. Après plusieurs trimestres de records bénéficiaires, les analystes sont pris de vertige. Pour le trimestre écoulé, une croissance bénéficiaire de seule-

sont très prudentes, surtout à court terme. Lorsque la barre n’est pas placée très haut, il est plus facile de la franchir. De

comme c’est le cas aujourd’hui, que cela prenne beaucoup de temps. Si le bénéfice augmente à raison de 6% en base annuelle et si la valorisation reste stable, les cours progressent de 6%. Ajoutons-y les dividendes… Que demander de plus ?

Une embellie se dessine dans le ciel conjoncturel.

La croissance bénéficiaire finira par entraîner une hausse des cours.

ment 2,1% est attendue par rapport à l’année précédente. Pour les trois prochains trimestres de 2012, l’augmentation atteindrait respectivement 2,4%, 5,4% et 11,9%. Ces prévisions

bonnes surprises sont par conséquent possibles. Une croissance bénéficiaire finit toujours par entraîner une hausse des cours, même s’il arrive parfois,

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140 120

100 100 90

80 60

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40 70 20 60

2002

2003

2004

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2007

UEM (échelle de gauche)

2008

2009

2010

2011

0 2012

Etats-Unis (échelle de droite)

Croissance de confiance des consommateurs

Stratégie & Accents

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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations

Stratégie

Immobilier Placements alternatifs Cash

Portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif. Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 32,5% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 15% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 35%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 62,5% du portefeuille (par rapport à notre norme à long terme de 75%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 17,5% (soit 50% de 35%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 45% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (3% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif. Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 55% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 35% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 23% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Dans le portefeuille d’investissement, nous ne conservons pas de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.

25% 47%

28%

2% 3%

15%

45%

35%

2%

35%

23%

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 77% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 62% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Dans le portefeuille d’investissement, nous ne conservons pas de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.

40%

6% 2%

62%

30%

Stratégie & Accents

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Obligations publiques Obligations d’entreprises

Nous augmentons le poids des actions Des facteurs cycliques et structurels pourraient stimuler l’appétit pour le risque : le recul de l’inflation et la prise de conscience de la solidité du pare-feu élevé par l’Europe contre la crise du crédit. En retrouvant le goût du risque, les investisseurs reviennent à l’essentiel. Seuls les investissements en actions permettent de profiter de la haute conjoncture à l’échelon mondial. Les entreprises tirent parti du redressement économique, pas les consommateurs ou les pouvoirs publics. L’atonie de la croissance occidentale n’est pas un obstacle. Nous misons avant tout sur la croissance des marchés émergents, peut-être pas directement mais indirectement. Une croissance économique modeste dans l’Ancien monde peut parfaitement s’accompagner de plantureux bénéfices. Les entreprises voient leurs bénéfices augmenter pour le neuvième trimestre consécutif. La masse bénéficiaire du S&P 500 américain a déjà franchi son record précédent. Les entreprises n’ont jamais été aussi prospères qu’aujourd’hui : liquidités abondantes, solidité de la structure financière, rentabilité élevée,... Une entreprise européenne moyenne enregistre un rendement des fonds propres de 12 à 13%. Pour un taux sans risque de 2 à 4% (mais l’absence de risque existe-t-elle encore ?), cela correspond à une prime pour les entreprises de plus de 10%. La qualité a rarement été aussi bon marché.

Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

EUR

USD

Autres

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif

défensif (très) dynamique

90% 80% 70%

Obligations d’entreprises

60% 50%

Dans le portefeuille d’investissement, nous ne conservons pas de liquidités. En euro, le rendement est insignifiant. Le marché recèle de meilleures opportunités. Une envolée des taux obligataires n’est pas à craindre dans l’immédiat. Nous savons que les durées plus longues rapportent plus que les courtes, mais nous continuons de préférer les obligations affichant une durée résiduelle relativement brève. Nous avons une préférence marquée pour les obligations d’entreprises car elles rémunèrent bien le risque de crédit. Le différentiel de taux d’intérêt avec les obligations d’État allemandes s’est déjà fortement resserré, mais il reste très attrayant (2 points de pourcentage).

40% 30% 20% 10% 0%

EUR

USD

Autres

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif

(très) dynamique

70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

EUR

USD

Autres

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique

Stratégie & Accents

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Stratégie Accents dans le portefeuille

Les actions pourraient générer de beaux rendements. Il convient donc d’être dans le marché. Un repli des cours ne doit pas remettre en cause notre stratégie d’investissement mais doit selon nous être considéré comme une opportunité d’achat.

Accent - Actions de la zone euro Au cours des trente derniers mois, les marchés d’actions de la zone euro ont fait nettement moins bien que les Bourses des autres régions en raison de la crise de la monnaie unique. Sur cette période, le différentiel de rendement en EUR entre le MSCI UEM (-8,4%) et l’indice américain S&P 500 (+50,2%) a atteint près de 60% (mesuré entre le 19-10-2009 et le 19-04-2012). Les perspectives économiques sont il est vrai moins favorables pour la zone euro que pour les États-Unis et les entreprises européennes n’ont pas connu une évolution bénéficiaire aussi positive que leurs consœurs américaines, mais les prévisions de croissance bénéficiaire restent quasiment identiques pour 2012. Les bonnes surprises sont donc davantage probables en Europe. La valorisation est très attrayante. Le rapport cours/bénéfice de 10,5 est de 25% inférieur aux 13,5 des ÉtatsUnis. L’Europe est toujours moins chère, mais la décote a aujourd’hui beaucoup progressé. Nous prévoyons donc un mouvement de rattrapage. Stratégie & Accents

Accent - Marchés émergents asiatiques Les doutes entourant la croissance asiatique se sont largement dissipés ces derniers mois. Les économies émergentes et, en particulier, l’Asie restent le pôle de croissance de l’économie mondiale. Les Bourses asiatiques ont entamé un mouvement de rattrapage ces dernières semaines. Depuis le début 2012, l’indice MSCI Emerging Asia a gagné plus de 11% en EUR, contre 6,4% pour l’indice MSCI World. La valorisation est attrayante. L’indice MSCI Emerging Asia affiche un rapport cours/bénéfice de 10,6, ce qui représente une décote d’environ 15% par rapport à l’indice mondial. Par le passé, les marchés émergents asiatiques affichaient une décote qui se justifiait parce qu’ils étaient plus risqués, mais les risques se concentrant aujourd’hui dans d’autres régions, ils méritent plutôt une prime qu’une décote.

Accent - Technologie Le potentiel de croissance du secteur est sous-estimé. Quatre grandes tendances lui assurent une solide croissance structurelle. La mobilité des données (data mobility) dope le développement et les ventes de smartphones et de tablettes, le salon numérique (digital living room) donne accès à de nombreuses nouvelles applications au sein même de nos foyers

et l’informatique dématérialisée (cloud computing) permet aux consommateurs de consulter leur réseau personnel et social à tout moment et en tout lieu. Ces tendances favorisent la croissance exponentielle de la mobilité des données. Le secteur va donc profiter d’un renouvellement constant des produits, d’investissements dans les capacités, d’une demande de remplacement rapide,... Pour le quatrième trimestre 2012, les sociétés technologiques ont publié une hausse moyenne du bénéfice de 20,4%. Sur la base des premiers résultats publiés pour les trois premiers mois de 2012, la formidable progression des bénéfices semble se poursuivre. Jusqu’ici, les analystes sont peu enclins à relever leurs prévisions bénéficiaires. Le rapport cours/bénéfice de 12,6 accuse un retard de près de 10% sur celui du marché américain au sens large. Dans une perspective historique, il est même extrêmement bas car ces quinze dernières années, le secteur était en moyenne plus cher de 38%. La croissance bénéficiaire escomptée de 11% est conforme au marché. La technologie est toutefois le secteur qui enregistre la croissance bénéficiaire la plus élevée (jusqu’à deux fois supérieure à la moyenne du marché). De bonnes surprises sont donc possibles.

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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%

5% Ventilation actuelle

Neutrale spreiding

10% Ventilation neutre

15%

20%

25%

Huidige spreiding

Perspectives économiques 25-04-2012 Croissance économique (%) 2011 2012 2013 Inflation (%) 2011 2012 2013 Taux officiel (%) (*) 25-04-2012 Juillet 2012 Octobre 2012 Taux à dix ans (%) (*) 25-04-2012 Juillet 2012 Octobre 2012 Cours de change (**) 25-04-2012 Juillet 2012 Octobre 2012

UEM

Royaume-Uni

Etats-unis

Japon

1,6 -0,2 1,2

0,8 0,9 1,6

1,7 2,0 2,1

-0,7 1,9 1,4

2,7 2,4 1,9

4,4 2,8 2,0

3,1 2,1 1,8

-0,3 -0,2 -0,1

1,00

0,50

0,25

0,10

1,655%

1 -

2,046%

1 EUR = GBP 0,82

1,986%

1 EUR = USD 1,32

0,923%

1 EUR = JPY 107,33

(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;

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Assurance placement de la branche 23 (1)

Sous la loupe

Accents • L’investisseur en quête de rendement se tourne inévitablement vers les actions. • L’investisseur frileux face aux risques optera pour la protection du capital.

Optez pour des actions de qualité !

Le moment est venu d’acheter des actions. L’investisseur qui se tient à l’écart risque en effet de rater une partie de la remontée des Bourses. La peur du risque reste bien présente. C’est pourquoi les Bourses sont très bon marché. Personne ne peut prédire avec exactitude quand l’embellie conjoncturelle sera à nouveau convaincante. Mais il est indiqué d’investir, malgré le manque de points de repère.

Prenez vos distances face aux agitations boursières. L’alternance de bonnes et mauvaises nouvelles entraîne toujours de grandes fluctuations de cours. Mais une basse conjoncture en Occident ne s’accompagne pas nécessairement de maigres résultats d’entreprises. Tant en Europe qu’aux États-Unis, de nombreuses sociétés profitent de l’essor d’autres régions et parviennent ainsi à maintenir leur bénéfice à niveau. La faible croissance dans une région est ainsi compensée par les exploits réalisés dans une autre région.

KBC-Life MI Safety Booster-1 En sa qualité d’assureur, KBC lance Safety Booster-1(2), un fonds de l’assurance placement de la branche 23 KBCLife Multinvest, dont la valeur d’inventaire suit l’évolution d’un panier de 20 actions d’entreprises de qualité, se distinguant par la qualité de leur management, un bilan

sain, une solide vision à long terme et une capitalisation boursière élevée. À l’échéance finale (30-06-2017), 200% de la hausse éventuelle du panier d’actions sont pris en compte. La prime nette investie (hors taxe et frais d’entrée) est protégée à 100% à l’échéance finale. La hausse du panier d’actions est calculée comme suit : (valeur finale - valeur initiale), divisée par la valeur initiale. La classe de risque légale est de III sur une échelle de Ø (faible risque) à VI (risque élevé). Ce fonds s’adresse donc aux investisseurs qui peuvent se passer de la somme concernée pendant toute la période. (1) Voir aussi la note 1 à la dernière page. (2) Voir aussi la note 3 à la dernière page.

Conditions : période d’émission du 30 avril 2012 au 2 juin 2012 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement : 08-06-2012. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement initial minimal : 2 500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 1,1%. Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Montant de retrait minimal :1 250 EUR. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi.

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Assurance placement de la branche 23 (1)

Sous la loupe

Accents • Profitez pleinement de la hausse des marchés… • … tout en limitant les risques en cas de repli des marchés.

Combinez rendement et suivi des risques !

Tous les investisseurs veulent profiter de la hausse des Bourses et, si possible, limiter les pertes quand les choses tournent mal. Ce n’est pas facile mais c’est possible grâce à KBCLife Privileged Portfolio Protected (2). Lorsque les Bourses ont le vent en poupe, ce fonds augmente la part des actifs risqués (actions et obligations) et peut ainsi engranger un beau rendement. Lorsque la tempête fait rage, les actifs risqués sont réduits au profit des actifs moins risqués (liquidités).

Confort La gestion d’un patrimoine requiert beaucoup de temps. En optant pour KBC-Life Privileged Portfolio Protected, vous confiez la gestion quotidienne à des spécialistes, qui prennent les décisions d’investissement à votre place et sélectionnent les actions et les obligations les plus intéressantes. Vous restez néanmoins le point de départ. En déterminant votre profil de risque, votre conseiller évalue quelle exposition au risque vous êtes prêt à accepter. Vous choisissez ainsi la formule qui vous convient le mieux.

Conciliez risque et rendement La répartition des risques est une des règles d’or de tout investisseur. Mais elle n’élimine pas totalement les risques. Les investissements assortis de la surveillance du niveau plancher vont plus loin. Ils veillent à ce que, pendant une période d’un an, la valeur de l’investissement ne descende pas sous une limite déterminée (par ex. 90%), dénommée «niveau plancher». Lorsque le niveau plancher est compromis, les avoirs sont davantage investis en liquidités. Les risques sont ainsi réduits au moment opportun, lorsque la tempête menace les Bourses. Lorsque les marchés repartent à la hausse, les liquidités sont réinvesties en actions et en obligations afin de doper le rendement.

Ne restez pas sur la touche En théorie, il faut acheter quand les Bourses sont au plus bas. Dans la

pratique, il n’est bien entendu pas possible de prévoir ce moment avec précision. Les investissements mixtes se caractérisent par un horizon plus long et suivent la stratégie d’investissement de KBC. Le portefeuille reflète ainsi en permanence l’actualité économique et réagit au quart de tour.

(1) Voir la note 1 à la dernière page. (2) Voir la note 4 à la dernière page.

Conditions : possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Versement initial minimal : 50 000 euros. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 1,1%. Pas de frais de sortie. Montant de retrait minimal : 1 250 euros. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 euros doit rester investi.

Stratégie & Accents

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Accents

Actions en point de mire

• Une croissance qui reste supérieure à celle du marché global, ... • ... une tendance que les cours ne suivent pas

Les sociétés technologiques sont des entreprises de croissance bon marché

La plupart des sociétés technologiques réalisent une croissance nettement supérieure à celle de la moyenne du marché, alors que le cours de leur action est conforme au marché. Si, comme cela était le cas par le passé, cette croissance plus élevée se traduit par une prime, les cours des actions pourraient réaliser une belle remontée. À court terme, la cherté de l’énergie freine les dépenses des ménages, bien que l’achat d’un smartphone ou d’une tablette rentre encore dans leur budget. Le lancement d’une nouvelle version du système d’exploitation Windows pourrait doper les ventes de PC fin 2012. Les entreprises misent à fond sur l’informatique dématérialisée pour organiser de manière plus conviviale l’entretien de leur infrastructure IT. Les géants des logiciels traditionnels pénètrent ce segment du marché en rachetant de jeunes entreprises de pointe.

Smartphones et tablettes rentrent encore dans le budget des ménages L’explosion ininterrompue des ventes de smartphones tels que l’iPhone et de tablettes comme l’iPad compense l’atonie des ventes de tout autre matériel informatique. Pendant les premiers mois de 2012, les ventes de PC et de périphériques ont encore décliné. Les inondations survenues en Thaïlande en 2011 ont frappé durement les producteurs de disques durs. La pénurie de ces produits n’est pas encore totalement résorbée à ce jour, ce qui dope le prix des PC. Par ailleurs, le revenu disponible des ménages est raboté par les prix élevés de l’énergie. Enfin, l’annonce de Windows 8 incite nombre de clients à postposer leur achat à l’automne 2012.

Les ventes de PC sont à la veille d’une nouvelle phase de croissance Les ventes de PC devraient reprendre au second semestre 2012. La capacité de production des disques durs sera de nouveau à niveau. En outre, de plus en plus d’appareils ultralégers seront

Stratégie & Accents

équipés de SSD (solid state drives), un type de mémoire identique à celle des smartphones et des tablettes. Les ventes de tablettes continueront d’exploser en 2012. Apple vient juste de lancer une nouvelle version et cet automne, des tablettes tournant sous Windows 8 seront également commercialisées. Non seulement Apple et Microsoft mais aussi Samsung Electronics profiteront de cette vague d’investissements. Samsung produit pour d’autres marques des composantes essentielles, telles que le processeur de l’iPhone et de l’iPad. L’entreprise profitera par conséquent du succès d’Apple.

Le succès de l’informatique dématérialisée sourit à Intel et aux fabricants de logiciels Intel produit des processeurs répondant aux exigences élevées de l’informatique dématérialisée. L’utilisateur final dispose d’un appareil permettant de visualiser l’information, alors que de puissants ordinateurs traitent sur l’Internet (dans les nuages) les données qu’ils stockent dans des centres de données. Le monde dans lequel évoluent les producteurs de logiciels est en pleine

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mutation structurelle, ce qui aura des conséquences à court et à long terme. Ainsi, les entreprises investissent de plus en plus dans des centres de données, ce qui est la conséquence logique du succès croissant de l’informatique dématérialisée. Certaines entreprises vont encore plus loin en louant leurs logiciels auprès d’un producteur externe, un fournisseur de

La croissance devrait entraîner une remontée des cours

marché résiste bien. Le groupe investit également dans son avenir. Il se lance ainsi dans les publicités mobiles, Display et YouTube et ses nouvelles applications font un tabac.

Bien que l’année 2012 risque selon nous d’être plus difficile pour les ventes de logiciels, nous affichons un optimisme prudent. La valorisation des producteurs de logiciels est bon

Intel n’est pas près de perdre son leadership Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre

software as a service (Saas) qui en assure lui-même la gestion et l’entretien. À terme, cette tendance pourrait devenir une menace pour des géants des logiciels tels que SAP. Ceux-ci tentent toutefois de résister et pénètrent ce segment du marché en reprenant de jeunes entreprises de pointe.

marché et les prévisions des investisseurs sont réalistes. Le contexte économique difficile n’empêchera pas certaines entreprises de voir leur chiffre d’affaires exploser. Google continue d’afficher une croissance structurelle. La publicité reste sa principale source de revenus et sa part de

conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.

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01/2011

01/2012

MSCI World AC Technologie Évolution Technologie par rapport au marché global

Apple

Apple conçoit, fabrique et vend des PC, des tablettes et des baladeurs numériques. Avis : acheter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois: néant Cours : 610,00 USD Objectif de cours : 750,00 USD

Microsoft

Microsoft est le numéro un des logiciels en termes de chiffre d’affaires. Avis : augmenter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois: néant Cours : 32,20 USD Objectif de cours : 37,00 USD

Stratégie & Accents

Informations sur l’entreprise

Samsung Electronics

Samsung Electronics est le premier producteur de puces de mémoire. Il produit également de l’électronique grand public et des appareils électroménagers. Avis : acheter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois: néant Cours : 256,00 EUR Objectif de cours : 300,00 EUR

Google

Google est un important moteur de recherche sur Internet. Changements d’avis durant ces 12 derniers mois: néant Avis : acheter Cours : 609,20 USD Objectif de cours : 770,00 USD

SAP

SAP est le premier fournisseur mondial de logiciels d’entreprises. Avis : acheter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois: néant Cours : 49,55 EUR Objectif de cours : 60,00 EUR

Intel

Intel est le plus grand producteur de semi-conducteurs. Avis : acheter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois: néant Cours : 28,22 USD Objectif de cours : 32,00 USD

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Accents

Obligations en point de mire

• L’Espagne suscite le doute. • Il ne faut pas sous-estimer sa capacité de résistance. • L’Europe n’abandonnera jamais un État membre.

(1)

L’Espagne doit relever un défi réalisable

.

La situation en Espagne montre qu’une politique budgétaire orthodoxe ne permet pas nécessairement de se tirer d’affaire. Le pays est confronté à l’éclatement de la bulle immobilière et à une récession. En outre, la contraction des recettes fiscales pourrait déboucher sur la nécessité de réaliser des économies supplémentaires. Mais même dans le pire scénario, la dette publique ne dérapera pas. Durant ces dernières années, le pays a mené des réformes (dont celle du marché de l’emploi), qui procurent

une solide base pour l’avenir. La force de frappe de l’économie espagnole demeure donc intacte.

Le creusement de la dette publique est loin d’être un handicap Il a fallu attendre avril 2012 pour que les investisseurs prennent conscience du creusement de la dette publique espagnole, à l’origine faible par rapport aux autres États membres européens. Elle est passée de 36,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2007 à 68,1% fin 2011. Il était déjà évident en 2011 que l’objectif de déficit budgétaire ne serait pas atteint. Le déficit s’est établi à 8,5% du PIB, dépassant ainsi de 2% le niveau convenu avec l’Europe. Les autorités européennes prévoient un creusement de la dette publique de 68,1% fin 2011 à 81% fin 2015 (ou 86% dans le pire des cas). L’Espagne a encore de la marge avant d’arriver à 100%.

L’assainissement est un exercice d’équilibre faisable Les mesures d’austérité prises ne permettront pas de réaliser des objectifs budgétaires mais le gouvernement central n’éprouvera pas de difficultés à gonfler les recettes, pour limiter le déficit budgétaire à 3% en 2013. Il lui suffit d’augmenter quelques taxes. Le taux de TVA standard (18%) est ainsi l’un des plus faibles de la zone euro. Bien que les négociations entre le gouvernement central et les régions autonomes soient laborieuses, tous les États membres sont tenus d’intégrer la norme européenne dans leur constitution (déficit budgétaire de maximum de 1,3% du PIB). Les régions autonomes ont accusé ensemble un déficit de 3,3% du PIB en 2011 et doivent participer à l’effort. L’éclatement de la bulle immobilière et la récession forment évidemment de gros obstacles. La récession mine les recettes fiscales et impose dès lors des économies supplémentaires, qui peuvent à leur tour creuser la récession et déclencher un cercle vicieux. La crise immobilière n’a pas encore atteint son paroxysme, certainement si la croissance s’essouffle davantage. (1): voir aussi la note 2 à la dernière page

Stratégie & Accents

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L’Espagne ne compromet pas l’union monétaire

L’Espagne a profité du climat boursier favorable au début 2012 pour se constituer un filet de sécurité. Les finances publiques tiennent bon dans le pire scénario

Réformes en vitesse de croisière

La récession et la crise immobilière ont fortement ébranlé la position de capital des banques espagnoles. Le secteur doit lever environ 52 milliards EUR de capitaux frais pour éviter une intervention de l’État, qui gonflerait la dette publique de 5% du PIB. Mais même dans le pire scénario, la dette publique sera limitée à 100% du PIB fin 2015, ce qui demeure acceptable.

Les autorités espagnoles ont mené ces dernières années des réformes (surtout dans le domaine de l’emploi), afin de remettre l’économie sur les rails. Ces mesures ont déjà rehaussé la compétitivité de l’Espagne, qui s’est traduite ces cinq dernières années par : une forte croissance des exportations ; une part de marché stable dans le commerce mondial, alors que celle de l’Occident s’amenuise ; une amélioration relative des coûts salariaux de plus de 20% par rapport aux concurrents.

• • •

Il est peu probable que l’Espagne soit confrontée à des problèmes de paiement ou doive demander l’aide de l’Europe. Les obligations d’État espagnoles ont la cote auprès des investisseurs nationaux. L’Espagne a en outre profité du climat boursier favorable au début 2012 pour se constituer un filet de sécurité. La BCE fera également tout ce qui est en son pouvoir si l’Espagne est prise au piège. Les taux obligataires espagnols flirtent actuellement avec la barre des 6%, ce qui est élevé et accroît le risque de voir les économies supplémentaires englouties par les dépenses d’intérêts accrues. Si l’Espagne devait faire appel au fonds de soutien, la crise de l’euro entrerait dans une nouvelle phase et briserait l’opposition de l’Allemagne à l’émission d’euro-obligations. Les dirigeants européens devraient alors relever un nouveau défi mais la survie de la monnaie unique ne serait pas menacée.

Notre sélection d’obligations(2) Monnaie Emprunt

Prix Coupon d’émission ou cours indicatif

Rating

Rendement (en %)

Contrevaleur en EUR (*)

Marché primaire EUR

OMEGA PHARMA NV 4.750% 23-05-2012 2017

23-05-

EUR

OMEGA PHARMA NV 5.000% 23-05-2012 2019

23-05-

101.88

23/05

-

4.08

1018.80

101.88

23/05

-

4.68

1018.80

99.55

09/03

AA-

2.54

767.23

102.65

26/01

A-

3.14

1038.34

99.00

22/03

A+

4.19

993.84

100.35

20/04

AA-

3.17

1327.65

Marché secondaire CAD

AUSTRALIA & NEW ZEALAND BANKING 2.375% 09-03-2015

EUR

KBC IFIMA NV 4.750% 26-01-2014

EUR

REPUBLIC OF SLOVENIA 4.000% 22-03-2018

NOK

LAND NORDRHEIN-WESTFALEN 3.250% 20-04-2017

SEK

EIB 3.000% 23-04-2019

99.70

23/04

AAA

3.05

1137.20

TRY

KFW 7.750% 16-12-2013

100.40

16/12

AAA

7.44

436.64

USD

FRANCE TELECOM 4.125% 14-09-2021

103.40

14/09

A-

3.69

791.28

(1) Voir note (2) en dernière page. (*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 25-04-2012

Stratégie & Accents

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Arrêt sur image Bénéfices d’entreprises : surprise, surprise ! Les entreprises américaines n’ont jamais fait autant de bénéfices. Si les investisseurs s’intéressent à nouveau à l’évolution bénéficiaire, les cours des actions ne pourront qu’augmenter.

Bilan provisoire Un bilan provisoire des résultats trimestriels révèle une fois de plus la santé florissante des entreprises américaines. Jamais le bénéfice total réalisé n’a été aussi élevé. Pas moins de 80% des entreprises cotées en Bourse ont dépassé les prévisions. Il convient toutefois d’ajouter que les attentes sont assez peu élevées depuis que les analystes les ont fortement abaissées l’été dernier. La crise de l’euro était alors à son comble, l’économie américaine s’essoufflait et l’Asie ralentissait elle aussi la cadence. Il est entretemps devenu évident que le monde ne sombrerait pas dans la récession car l’économie américaine se redresse et les pays émergents continuent sur leur lancée.

WWW

Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. - Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt. (3) KBC-Life MI Safety Booster-1 est un fonds de la gamme KBC-Life Multinvest, une assurance placement de la branche 23 proposée par KBC Assurances. L’investisseur peut désigner lui-même le bénéficiaire qui recevra le capital constitué s’il venait à décéder. Le capital reste en outre disponible dans l’intervalle. L’investisseur peut en effet le réclamer à tout moment, en tout ou en partie. La valeur des fonds et de leurs unités n’est pas garantie par la compagnie d’assurances et peut fluctuer dans le temps. Le risque financier est supporté par le preneur d’assurance. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière disponible auprès des conseillers KBC. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - Compte bancaire 730-0042006-01 - FSMA 038571 A - IBAN BE43 7300 0420 0601 - BIC KREDBEBB. Entreprise agréée pour toutes les branches sous le code 0014 (A.R. du 4 juillet 1979, M.B. du 14 juillet 1979). KBC Bank SA, FSMA 026 256 A. (4) KBC-Life Privileged Portfolio est une assurance vie de la branche 23 proposée par KBC Assurances, dont le rendement est lié à des fonds d’investissement. Vous avez le choix entre les variantes avec ou sans modèle de gestion. Le fonds avec modèle de gestion impose un niveau plancher à la valeur d’inventaire. Ce niveau plancher est défini annuellement en fonction de l’évolution de la valeur d’inventaire. Son ampleur dépend du fonds choisi : 95% pour un fonds défensif (classe de risque de 1 sur une échelle de 0 à 6), 90% pour un fonds dynamique (classe de risque de 2 sur une échelle de 0 à 6) et 85% pour un fonds très dynamique (classe de risque de 3 sur une échelle de 0 à 6). Le niveau plancher n’offre aucune garantie. L’objectif du fonds sous-jacent consiste à réaliser une plus-value, bien que la valeur nette d’inventaire (VNI) du fonds puisse fluctuer. Le risque financier lié aux fluctuations de la VNI du fonds sous-jacent est supporté par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement, et ce tant pendant la durée qu’à l’échéance du contrat. Vous trouverez de plus amples informations dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière disponible auprès de votre conseiller KBC.

Parution du prochain numéro le 8 juin 2012


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