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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
Optimisez votre déclaration fiscale grâce au KBC-Taxplanner
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Des actions politiques s’imposent !
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Investissez dans des entreprises de qualité.
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Sûreté et rendement
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Le secteur pharma- 12 ceutique ajoute une note défensive à votre portefeuille. Les obligations d’entreprises restent le meilleur choix pour votre portefeuille obligataire. Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 06 - 8 juin 2012
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Accents
Thème
• Quelques conseils pour optimiser votre déclaration fiscale • Une grande facilité d’utilisation
Optimisez votre déclaration fiscale grâce au KBC-Taxplanner
Tax-on-web devient de plus en plus populaire. Mais avant de renvoyer votre déclaration fiscale, mieux vaut étudier les possibilités de l’optimiser. Le KBC-Taxplanner peut vous y aider. Il vous donne également des conseils vous permettant de payer moins d’impôts dans les années à venir. Chaque année, près de 80 000 personnes visitant le site de KBC recourent au KBC-Taxplanner.
Ce qu’il faut savoir Le KBC-Taxplanner vous aide à compléter votre déclaration fiscale et vous prodigue des conseils pour l’optimiser. Chaque numéro de rubrique s’accompagne d’une brève description et de la mention des possibilités de déduction. Le KBC-Taxplanner possède une fonction d’aide, répondant aux questions posées fréquemment. Les données que vous introduisez dans le KBC-Taxplanner n’étant pas sauvegardées, votre anonymat est garanti. Vous ne pouvez conserver le résultat calculé sur votre ordinateur. Vous devrez donc l’imprimer afin de pouvoir contrôler lors de votre calcul final si celui-ci correspond à celui du fisc.
Comment utiliser le KBC-Taxplanner ? 1. Complétez tout d’abord votre formulaire papier en vous basant sur les fiches que vous avez reçues. 2. Ouvrez le KBC-Taxplanner sur www.kbc.be/taxplanner. 3. Complétez vos données personnelles sous ‘Données personnelles’, ‘État civil’ et ‘Charges familiales’. 4. Cliquez sur le bouton ‘Codes de déclaration’. 5. Complétez les différentes rubriques du KBC-Taxplanner telles qu’elles sont mentionnées dans votre déclaration fiscale. 6. Complétez les numéros de rubrique et le montant correspondant. Certaines rubriques sont optimisées pendant la saisie des données. 7. Cliquez sur le bouton ‘Ajouter’ pour ajouter les données à la liste. Vous conservez ainsi un aperçu de ce que vous avez complété. 8. Cliquez sur ‘Calculer’. Le KBC-Taxplanner calcule à présent vos impôts. Le KBC-Taxplanner vous indique le montant d’impôts que vous allez devoir payer ou que vous allez récupérer. Des conseils pratiques vous sont en outre proposés afin que vous augmentiez encore vos avantages fiscaux dans les années à venir. Stratégie & Accents
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Des conseils pour payer moins d’impôts Le KBC-Taxplanner prend en compte les différentes possibilités de réduction d’impôt. Lors du calcul, vous recevez des conseils en vue de l’optimisation éventuelle de votre déclaration fiscale, avec mention de l’avantage fiscal.
Voici les possibilités :
•
Optimiser les amortissements en capital de votre crédit logement Sur la page des codes de déclaration, la case ‘Optimiser l’amortissement en capital’ est cochée par défaut : les montants de vos amortissements en capital sont ainsi optimisés. Si cette case est cochée et si le calcul révèle qu’une économie supplémentaire est malgré tout possible, ce montant est affiché dans le menu de gauche. En cliquant sur ce bouton, vous effectuez un nouveau calcul.
•
Conclure une assurance vie individuelle(1) Si vous n’avez plus de crédit logement ou si vous souhaitez continuer de profiter d’un avantage fiscal après l’âge de 65 ans, vous pouvez souscrire à une assurance vie individuelle. Stratégie & Accents
La réduction d’impôt de 30% à 40% (à majorer éventuellement des centimes additionnels communaux) porte sur un montant qui – en fonction de votre revenu – s’élève au maximum à 2 120 EUR par an par personne (pour l’année de revenus 2011). Si vous avez versé ce montant maximal en 2011, vous bénéficierez d’une réduction d’impôt comprise entre 636 et 848 EUR.
•
Épargne-pension(1) L’épargne-pension peut également rapporter un avantage fiscal supplémentaire. Si pour l’année de revenus 2011, vous avez épargné le montant maximal de 880 EUR (par personne) au titre de l’épargne-pension, cela vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 264 à 352 EUR, en fonction de vos revenus. Si vous n’avez pas exploité au maximum toutes les possibilités et si vous êtes intéressé par des produits KBC en matière d’épargne fiscale, prenez contact avec votre agence KBC. Vous trouverez également une foule d’informations utiles sur le site de KBC, divers outils de simulation ainsi que la réponse à de nombreuses questions. N’hésitez pas à consulter notre site.
Informations complémentaires Sur papier Le fascicule accompagnant votre déclaration à l’impôt des personnes physiques contient des informations pratiques pour vous aider à la compléter. Sur Internet Pour toute question relative à la déclaration à l’impôt des personnes physiques, consultez le site www.minfin. fgov.be Pour des informations plus spécialisées, vous pouvez consulter la banque de données fiscales. Fisconet : www.fisconet.be Pour déclarer vos revenus sur Tax-onweb : www.taxonweb.be
1 Avantage fiscal de 30% et 40% respectivement (éventuellement à majorer des centimes additionnels communaux) applicable au montant fiscal plafonné pour l’année de revenus 2011. Le traitement fiscal dépend de vos revenus et de votre situation personnelle et est susceptible d’être modifié à l’avenir.
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Accents :
Stratégie
• Les élections attisent la nervosité en Europe • La BCE abaissera probablement son taux directeur
Des actions politiques s’imposent !
Les électeurs ont choisi en Grèce et en France, mais aussi ailleurs en Europe. Cette situation attise la nervosité des investisseurs. Quelques mois à peine après le réaménagement de la dette grecque, les dirigeants européens doivent à nouveau se réunir autour de la table. Comment apporter une solution à la problématique grecque sans compromettre la stabilité de l’union monétaire ? Comment relancer la croissance dans la zone euro, tout en menant une politique d’assainissement crédible ? Les indispensables réformes mises en œuvre par les autres pays de la zone euro, la situation économique européenne en fin de compte assez honorable et les excellents résultats des entreprises - en Europe également - passent entre-temps inaperçus. Beaucoup redoutent une issue défavorable, ce qui propulse le prix des valeurs sûres (telles que les obligations d’État allemandes et américaines) vers des sommets vertigineux.
Pas de croissance en Europe, mais bien aux États-Unis Les prévisions de croissance 2012 pour l’Europe fluctuent entre -0,2 et +0,2%. Ce maigre score masque toutefois de grandes disparités entre les différents pays. Lorsque la croissance économique est pour ainsi dire absente, les mesures d’économie pèsent d’autant plus lourd et Stratégie & Accents
les objectifs budgétaires sont encore plus difficiles à atteindre. Faudra-t-il assainir davantage pour les atteindre malgré tout ? L’opinion publique acceptera-t-elle un nouvel effort d’assainissement ? Grâce aux exportations, les économies européennes bénéficient heureusement d’un appui extérieur, essentiellement des États-Unis et des marchés émergents. Mais l’Allemagne apporte elle aussi indirectement sa pierre à l’édifice. Son marché du travail étriqué se traduit par des augmentations salariales plus marquées. Ce ballon d’oxygène supplémentaire ne suffit toutefois pas à faire taire les voix qui s’élèvent en faveur d’une politique de soutien de la croissance et s’opposent à la rigidité des mesures d’austérité. La décélération de l’inflation apporte également une petite contribution. Depuis son sommet de septembre 2011, l’inflation a déjà bien reculé, ce qui accroît le pouvoir d’achat des ménages. Dans les prochains mois, le processus de désinflation pourrait se poursuivre grâce à la décrue des prix pétroliers. Si le prix du baril de pétrole retombe à 100 USD, l’inflation deviendra rapidement nulle dans la zone euro.
en récession semble écarté. Outre l’impact positif du recul de l’inflation, l’économie américaine peut également s’appuyer sur un sentiment favorable et des mesures de relance, à l’inverse de l’Europe.
Les banques centrales misent sur la croissance L’orientation de la politique des banques centrales ne laisse guère de place au doute. L’inflation régresse, la croissance reste vulnérable et les banques ont encore besoin de l’appui procuré par le bas niveau des taux. Les banques centrales ne relèveront donc certainement pas leur taux directeur. Elles vont continuer de surveiller le bon fonctionnement des marchés financiers et apporter leur soutien au besoin. La Banque centrale européenne (BCE) devrait encore abaisser son taux directeur d’un cran, afin de procurer une nouvelle bouffée d’oxygène aux banques et aux économies périphériques. Même l’Allemagne semble ne plus s’opposer à une politique monétaire qui comporte une menace inflationniste.
Entre-temps, l’économie américaine arbore une belle vigueur. Le chômage diminue, des emplois durables sont créés, les entrepreneurs et les consommateurs reprennent confiance,… Le risque d’une rechute
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Agitations persistantes sur les marchés obligataires Par suite de la grande aversion pour le risque, le rendement des obligations d’État allemandes et américaines a atteint des planchers sans précédent. Ces instruments n’offrent plus de protection contre la perte de pouvoir d’achat depuis longtemps. Sur la base de la croissance actuelle et de l’inflation, un taux normal serait supérieur de 100 points de base. D’autres pays de la zone euro n’ont pas profité d’une baisse des taux. Le différentiel de taux avec l’Allemagne s’est particulièrement creusé pour l’Espagne et, dans une moindre mesure, pour l’Italie. Tant que les banques centrales garderont le robinet monétaire ouvert, un sursaut des taux n’est pas à craindre. Mais compte tenu du bas niveau actuel, la moindre normalisation (= hausse) des taux engendre déjà une perte de capital pour les investisseurs.
Les entreprises européennes et américaines continuent de dégager de robustes performances.
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Différentiel de taux d’intérêt au 23-05-12 Finlande Pays-Bas France Belgique Italie Espagne Grèce
40 pb 57 pb 143 pb 206 pb 437 pb 490 pb 2776 pb
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0 2007
2008
2009 Belgique
2010 Italie
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0 2012
Espagne
Les différentiels de taux avec l’Allemagne restent élevés pour l’Espagne et l’Italie.
Stratégie & Accents
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Composition du portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.
25% 47%
28%
Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 32,5% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 15% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 35%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 62,5% du portefeuille (par rapport à notre norme à long terme de 75%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 17,5% (soit 50% de 35%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 45% du portefeuille directement en obligations. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.
2% 3%
45%
Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 55% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 35% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 23% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous ne conservons pas de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.
Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 77% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 62% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous ne conservons pas de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.
Stratégie & Accents
15%
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2% 23%
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Obligations publiques Obligations d’entreprises
Surpondérer les actions L’investisseur en quête de valeur se tourne inévitablement vers les actions. Les actions européennes offrent actuellement un rendement de dividende de 4,5%, contre un taux d’à peine 1,5% pour les obligations d’État allemandes. Le rendement de dividende dépasse même le taux d’une obligation d’entreprise européenne moyenne. L’écart de valorisation s’explique par le regain d’aversion pour le risque. Les investisseurs craignent en effet une nouvelle récession mondiale.
Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
100% 90%
Durant ces derniers mois, nous avons relevé le poids des actions en plusieurs étapes dans les portefeuilles cibles. Le poids des actions est supérieur à celui de l’indice de référence, mais la couverture des risques baissiers reste un élément important. Il est possible de se protéger en optant pour des formules à capital protégé ou à surveillance du niveau plancher.
80% 70% 60% 50% 40% 30% 20%
Portefeuille obligataire Le taux des obligations d’État allemandes à dix ans est inférieur à 1,5%. Une hausse est plus probable qu’une nouvelle baisse. Il y a à peine six mois, le taux allemand à dix ans dépassait encore 2%. Un retour à ce niveau engendrerait une perte de cours de près de 5%. Les obligations d’État allemandes peuvent donc difficilement être qualifiées de défensives. Les investisseurs qui conservent leurs obligations jusqu’à l’échéance ne doivent pas se préoccuper des pertes de cours intermédiaires mais ont tout intérêt à vérifier si les coupons annuels compensent la perte de pouvoir d’achat. Cela s’applique également aux investisseurs qui diversifient davantage leur portefeuille et détiennent des obligations moins sûres émises par d’autres pays de la zone euro. Nous gardons une préférence marquée pour les obligations d’entreprises, qui rémunèrent particulièrement bien le risque de crédit. Les obligations à haut rendement, principalement émises par les marchés émergents, ont également leur place dans le portefeuille obligataire. Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 4%. En outre, de nombreuses devises des marchés émergents sont encore fortement sousévaluées et pourraient générer un rendement supplémentaire si elles s’appréciaient.
10% 0% EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif
défensif (très) dynamique
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EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
(très) dynamique
70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique
Stratégie & Accents
Autres
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Stratégie Accents dans le portefeuille
Il ne faut pas hésiter à investir. Un repli des cours ne doit pas être saisi comme une occasion de réviser la stratégie d’investissement mais comme une opportunité d’achat.
Actions de la zone euro Les marchés d’actions de la zone euro réalisent depuis longtemps des performances nettement inférieures à celles des Bourses des autres régions en raison de la crise de la monnaie unique. L’écart de rendement en euro entre le MSCI EMU (-11%) et l’indice MSCI USA (+40%) a atteint plus de 50%. La valorisation est très attrayante. Le rapport cours/bénéfice de 10,3 est de 25% inférieur aux 14 des États-Unis. L’Europe reste moins chère, mais la décote a aujourd’hui beaucoup progressé. Nous prévoyons donc un mouvement de rattrapage. À un important potentiel de cours s’ajoute un rendement de dividende attrayant (de 4% actuellement).
Marchés émergents asiatiques Les économies émergentes et, en particulier, l’Asie sont le pôle de croissance de l’économie mondiale. Ces dernières années, une dynamique économique interne durable s’est mise en place dans ces régions. L’émergence d’une classe moyenne Stratégie & Accents
devrait alimenter une saine croissance de la demande intérieure dans les années à venir.
prévisions de croissance bénéficiaire des analystes pourraient cependant le laisser supposer.
La pérennité de la croissance chinoise soulève régulièrement des doutes, mais les chiffres créent systématiquement la surprise. Les autorités chinoises vont continuer de soutenir la croissance en 2012. 2012 est en effet une année cruciale pour les dirigeants chinois : renouvellement du parlement et passation de pouvoirs au sommet. La haute conjoncture favorise une transition politique en douceur.
Les sociétés technologiques ont à nouveau publié de superbes bénéfices pour le premier trimestre 2012, qui ont en moyenne augmenté d’environ 17% par rapport à l’an dernier. À l’instar des trimestres précédents, Apple y a largement contribué, mais d’autres entreprises publient également d’excellents résultats, supérieurs aux prévisions. Pour l’heure, cela n’incite guère les analystes à relever leurs prévisions bénéficiaires prudentes.
La valorisation est attrayante. L’indice MSCI Emerging Asia affiche un rapport cours/bénéfice de 10,5, ce qui représente une décote de près de 10% par rapport à l’indice mondial. Par le passé, les marchés émergents asiatiques affichaient une décote, qui se justifiait par des risques plus élevés mais étant donné la concentration actuelle des menaces dans d’autres régions, ils méritent plutôt une prime qu’une décote.
Technologies
Le rapport cours/bénéfice de 12,4 est inférieur à celui du marché américain global. Il est même extrêmement bas dans une perspective historique car le secteur était en moyenne plus cher de 38% ces quinze dernières années. La croissance bénéficiaire escomptée est conforme au marché. La technologie est toutefois le secteur qui affiche la croissance bénéficiaire la plus élevée (jusqu’à deux fois supérieure à la moyenne du marché). De bonnes surprises sont donc possibles.
Le potentiel de croissance du secteur technologique est sous-estimé. Il profite du renouvellement constant des produits, des investissements dans la capacité, de la rapide demande de remplacement,… Il a certes perdu son caractère agressif du temps de la bulle dotcom mais n’est pas non plus mature. La valorisation moyenne et les
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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%
5% Ventilation actuelle
10% Ventilation neutre
15%
20%
25%
Perspectives économiques 24-05-2012 Croissance économique (%) 2011 2012 2013 Inflation (%) 2011 2012 2013 Taux officiel (%) (*) 01-06-2012 Août 2012 Novembre 2012 Taux à dix ans (%) (*) 01-06-2012 Août 2012 Novembre 2012 Cours de change (**) 01-06-2012 Août 2012 Novembre 2012
UEM
Royaume-Uni
Etats-unis
Japon
1,6 -0,2 1,2
0,7 0,5 1,5
1,7 2,1 2,1
-0,7 1,9 1,4
2,7 2,5 2,0
4,5 2,9 2,0
3,1 2,1 1,8
-0,3 -0,2 -0,1
1,00
0,50
0,25
0,10
1,17%
1,45%
1,46%
0,81%
1 EUR = GBP 0,81
1 EUR = USD 1,24
1 EUR = JPY 96,58
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(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
Stratégie & Accents
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
Accents • Sélection de 20 entreprises de qualité • La protection du capital demeure un élément crucial. • Dollar américain
Investissez dans des entreprises de qualité
L’économie américaine ne risque plus de sombrer en récession. L’Europe, en revanche, se porte moins bien en raison de l’interminable crise de la dette. Quant à l’Asie, elle continue d’afficher une croissance positive. Comme il est impossible de prévoir l’évolution de l’économie, il est important de surveiller les risques éventuels. Malgré la morosité économique, les entreprises américaines et européennes ont dégagé d’excellentes performances pendant plusieurs trimestres. Elles ont procédé à de pro-
fondes restructurations afin de faire face à la récession et disposent à présent de grandes réserves de liquidités. Leur présence sur les marchés émergents les a également aidées à maintenir leurs bénéfices à niveau. Les bons résultats du dernier trimestre le confirment une nouvelle fois mais ne transparaissent pas encore dans les cours. Les actions restent très bon marché. Si vous voulez profiter d’une éventuelle remontée des Bourses, vous n’avez pas d’autre choix que d’investir, en veillant bien entendu à protéger votre capital. Investir dans des entreprises triées sur le volet constitue donc un choix judicieux. En outre, un instrument libellé en dollar peut éventuellement générer une plus-value, vu que le billet vert fait toujours office de devise refuge.
New Quality Stocks USD 1 En tant que promoteur, KBC propose New Quality Stocks USD 1, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC EquiSelect, qui se compose de 20 actions d’entreprises internationales de premier plan se distinguant par la qualité de leur management, un bilan sain et une solide vision à long terme. À l’échéance, vous recevez l’intégralité de la hausse ((valeur finale – valeur initiale)/valeur initiale) du panier à titre de plus-value, en plus de votre mise initiale. Une baisse du panier n’est pas prise en compte. Votre mise initiale est donc totalement protégée à l’échéance (1 000 USD, avant frais et taxes). Le fonds est libellé en dollar américain. Un éventuel raffermissement du dollar face à l’euro pourrait générer un surcroît de rendement. En cas de dépréciation éventuelle du dollar par rapport à l’euro, le risque de change n’est toutefois pas couvert. (1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.
Période d’émission : du 4 juin 2012 au 2 juillet 2012 avant 6h00 (sauf clôture anticipée). Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,50% par la suite (dont 1% pour le compartiment). Frais de sortie : à l’échéance : néant ; avant l’échéance : 1 % (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 0,65% en cas de sortie avant l’échéance (max. 975 euros) ; à l’échéance : néant. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus (simplifié) et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, Centea et CBC Banque. La plus-value est exonérée du précompte mobilier.
Stratégie & Accents
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
Accents • Du rendement, que les Bourses grimpent ou déclinent ! • Pas de risque de change • Protection du capital
Sûreté et rendement
Les actions sont bon marché et ne reflètent pas les résultats des entreprises tant américaines qu’européennes, qui parviennent à maintenir leurs bénéfices à niveau, grâce principalement à leur présence dans les régions en plein essor comme les marchés émergents. De nombreux investisseurs hésitent à se tourner vers les actions. Ce n’est pourtant pas le moment de vous tenir à l’écart, surtout si vous voulez profiter d’une remontée des Bourses. Vous pouvez vous protéger en optant pour la protection du capital. Et vous pouvez éliminer le risque de change en choisissant des instruments libellés en euro.
Absolute Performance 1
née à 50% (max. 6,45% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes). En cas de baisse de la valeur du panier à l’échéance finale, vous recevez 8,5% (rendement actuariel de 1,12%), en plus de votre mise initiale. Votre mise initiale est totalement protégée à l’échéance finale (1 000 euros, avant frais et taxes). En outre, vous ne courez aucun risque de change, vu que le fonds est libellé en euro. La classe de risque légale est de III sur une échelle de ø (faible risque) à VI (risque élevé). Ce fonds convient donc à tous les investisseurs à partir du profil défensif. (1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.
En tant que promoteur, KBC propose Absolute Performance 1, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC EquiPlus, qui suit l’évolution d’une sélection mondiale de 20 actions de qualité. La hausse éventuelle du panier à l’échéance est versée à titre de plus-value, en plus de la mise initiale. La plus-value est plafonPériode d’émission : du 4 juin 2012 au 2 juillet 2012 avant 6h00 (sauf clôture anticipée). Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,50% par la suite (dont 1% pour le compartiment). Frais de sortie : à l’échéance : néant ; avant l’échéance : 1 % (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 0,65% en cas de sortie avant l’échéance (max. 975 EUR) ; à l’échéance : néant. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus (simplifié) et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, Centea et CBC Banque. La plus-value est exonérée du précompte mobilier.
Stratégie & Accents
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Accents
Actions en point de mire
• Les actions pharmaceutiques sont bon marché • Dividendes attrayants • Vague d’acquisitions
Le secteur pharmaceutique ajoute une note défensive à votre portefeuille
Le secteur de la santé éclipse le marché global depuis le début de l’année. Même si l’année 2012 sera entachée par des pertes de brevets, les entreprises pharmaceutiques génèrent de plantureux cash-flows. Nous prévoyons une nouvelle consolidation du secteur, dont la biotechnologie profitera également. Le secteur de la santé présente un caractère défensif, les entreprises affichent de faibles valorisations et les faibles prévisions de croissance sont progressivement revues à la hausse.
Perspectives favorables pour 2012 Depuis le début de l’année, les secteurs de la pharmacie, de la biotechnologie et des équipements médicaux supplantent largement le marché global. Les sociétés pharmaceutiques génèrent encore de robustes cash-flows, versent des dividendes attrayants et procèdent à des rachats d’actions propres, ce qui ne manque pas de plaire aux actionnaires. Ces tendances positives devraient se poursuivre en 2012. Nous comptons en outre sur les marchés émergents pour compenser partiellement les expirations de brevets.
La vague d’acquisitions n’est pas encore terminée ! Nous prévoyons une consolidation du secteur. Les robustes bilans, le faible coût de financement de la dette et la quête de nouveaux médicaments et de débouchés intéressants ont déclenché une vague d’acquisitions. Les entreprises disposent encore Stratégie & Accents
d’un beau budget réservé aux acquisitions et sont à l’affût de la prochaine cible de rachat. À titre d’exemples, citons l’offre de Roche sur Illumina (qui a été rejetée) et l’offre récente de GlaxoSmithKline sur Human Genome Sciences. Cette tendance devrait se poursuivre. Le secteur biotechnologique profitera également des spéculations de rachat, non seulement en qualité de cible mais aussi de repreneur. Les sociétés biotechnologiques matures ont déjà effectué des acquisitions et devraient continuer sur leur lancée. Les petites actions biotech retiennent aussi davantage l’attention. En Belgique, de nombreuses bonnes nouvelles sont déjà tombées, avec en point de mire Galapagos et Thrombogenics. Les médicaments génériques ont également eu leur part du gâteau, à la suite des mesures prises pour contenir la dette publique européenne. Les résultats en témoignent. Malgré l’évolution négative escomptée des marges bénéficiaires, nous restons optimistes à l’égard des produits génériques, essentiellement en raison de l’expiration du brevet de nombreux médicaments de marque et de la croissance des volumes en Europe. La première demande d’homologation d’une biomolécule générique a
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été récemment introduite en Europe. Nous ne pensons toutefois pas que cette évolution constitue une grande menace pour les sociétés pharmaceutiques actuelles. Quant aux fabricants de produits génériques, la question est de savoir si les biomolécules génériques deviendront un pôle de croissance. Des acquisitions sont également réalisées dans ce secteur et la fièvre ne fait que commencer.
Les nouveaux produits allègent la pression exercée par les pertes de brevets De nombreux facteurs ont détourné les investisseurs du secteur pharmaceutique, malgré son caractère défensif. 2012 sera une année difficile. Les pertes de brevets gagnent progressivement en importance, comprimant les marges bénéficiaires. Les mesures d’économies des gouvernements
européens, le ralentissement de la croissance sur les marchés émergents et les nouvelles réglementations relatives aux biomolécules génériques créent un climat d’incertitude. Plusieurs arguments plaident toutefois en faveur du secteur de la santé. La donne est en train de changer. Nous avons non seulement assisté à de nombreuses acquisitions mais nous avons aussi reçu de bonnes nouvelles sur de nouveaux produits, qui ont surtout profité au secteur pharmaceutique et biotechnologique. Les instances américaines et européennes compétentes (FDA1 et EMEA2) ont donné leur feu vert à plusieurs médicaments, et cela pour deux raisons : les efforts déployés pour améliorer la recherche et le développement portent leurs fruits et la FDA et l’EMEA sont conscientes de la nécessité d’introduire de nouveaux médicaments plus efficaces sur le marché. Des produits moins évidents ont ainsi reçu un avis favorable ou ont même été homologués. Nous ignorons si cette tendance va se pour-
suivre mais elle est prometteuse. 1 : FDA: Food & Drug Administration 2 : EMEA: European Medicines Agency (Agence européenne des médicaments)
Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.
140 130 120 110 100 90 80 70 60 04/11
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MSCI WORLD - PRICE INDEX (IN EUR) MSCI HEALTH CARE - PRICE INDEX (IN EUR) Le secteur de la santé bat l’indice mondial
Informations sur l’entreprise Galapagos
Galapagos est une entreprise biotechnologique spécialisée dans la recherche et le développement de molécules et d’anticorps aux nouveaux principes de fonctionnement. Elle perçoit des primes d’étape et des royalties des alliances conclues avec des géants pharmaceutiques. Elle emploie plus de 800 travailleurs dans sept pays. Avis : acheter Changements d’avis : 16-09-11 d’acheter à augmenter 22-11-11 d’augmenter à acheter Cours : 11,39 EUR Objectif de cours : 15,50 EUR
Stratégie & Accents
Roche
Roche est une société pharmaceutique suisse active dans la lutte contre le cancer, la virologie, les affections cardiovasculaires, les transplantations et l’anémie. Elle se concentre sur les traitements pharmaceutiques et les diagnostics. Avis : conserver Changements d’avis : 23-01-12 d’acheter à conserver Cours : 150 CHF Objectif de cours : 168 CHF
Thrombogenics
ThromboGenics est un groupe biopharmaceutique spécialisé dans la découverte et le développement de nouvelles thérapies pour les affections vasculaires. Avis : acheter Changements d’avis : néant. Cours : 22,59 EUR Objectif de cours : 34 EUR
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Accents
Obligations en point de mire
• Les obligations d’entreprises génèrent encore un meilleur rendement • Les entreprises sont en bonne santé • Une diversification s’impose
(1)
Les obligations d’entreprises restent le meilleur choix pour votre portefeuille obligataire
Malgré le léger repli accusé ces dernières semaines, les obligations d’entreprises offrent toujours une belle rémunération pour le risque de crédit, qui s’est récemment atténué. Une diversification s’impose néanmoins. Les obligations d’entreprises ont bien démarré l’année mais ont cédé un peu de terrain ces dernières semaines au profit des emprunts d’État. Cela n’a rien d’étonnant, étant donné l’aversion généralisée pour le risque. À la
Stratégie & Accents
suite des récents problèmes en Grèce et dans d’autres pays de la zone euro, les obligations d’État allemandes et américaines ont profité d’un grand mouvement de fuite vers la qualité et affichent désormais un rendement nettement inférieur au niveau de l’inflation. D’autres pays de la zone euro n’ont pas profité d’une baisse des taux. Les obligations d’entreprises n’ont pourtant pas plongé autant que d’autres catégories d’actifs, probablement grâce aux gros investisseurs en quête d’obligations saines offrant encore un rendement correct. Dans le volet obligataire, nous avons toujours une préférence marquée pour les obligations d’entreprises, qui versent encore une belle rémunération pour le risque de crédit. Elles génèrent actuellement un rendement d’environ 3,4%, qui ne semble pas très élevé en soi mais dépasse allègrement la rémunération des emprunts d’État de qualité. Le différentiel de taux entre les obligations
d’État et d’entreprises (rémunération pour le risque accru des obligations d’entreprises) s’élève en moyenne à 2,92 points de pourcentage.
Le risque de crédit dans le collimateur Le risque de crédit est en permanence sous les projecteurs, en raison de l’agitation récente entourant la Grèce et d’autres pays de la zone euro. La prime de risque demandée aux émetteurs bancaires demeure élevée, malgré les nombreuses mesures prises pour renforcer le capital. Les différentiels de taux élevés des émetteurs non financiers sont totalement injustifiés. Ils impliquent que les investisseurs prévoient que de nombreuses entreprises de qualité feront faillite dans les cinq prochaines années. Le risque de défaut de paiement des entreprises non financières ne s’est toutefois pas intensifié.
Les entreprises sont en bonne santé La plupart des entreprises sont financièrement saines. Presque toutes les grandes sociétés américaines ont publié leurs bénéfices pour le pre(1): voir aussi la note 2 à la dernière page
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mier trimestre 2012 et ont battu les prévisions d’environ 6,5%. En outre, la croissance bénéficiaire s’appuie sur une large base, vu que neuf des dix secteurs ont fait mieux que prévu. Quant à l’Europe, nous ne pouvons pas encore dresser un bilan définitif mais le tableau brossé jusqu’à présent est positif. La croissance bénéficiaire est demeurée stable, alors que les marchés s’attendaient à un repli. Si l’Europe parvient dans les prochains mois à apporter une solution claire à la crise de la dette, les obligations d’entreprises et, en particulier, les obligations d’entreprises financières généreront à nouveau un meilleur rendement que les obligations d’État classiques.
La diversification reste de mise. Mieux vaut répartir le portefeuille sur un nombre suffisant de débiteurs.
Pas de hausse des taux à court terme
Nous préférons les obligations d’entreprises (et en particulier les obligations des établissements financiers) aux emprunts d’État. Outre les obligations d’entreprises, nous privilégions les obligations d’État à haut rendement et les obligations convertibles.
Il n’y a pas lieu de craindre une remontée des taux, tant que les banques centrales mèneront une politique de soutien. Mais il convient de tenir compte de cette possibilité à long terme. Les intérêts supplémentaires offerts actuellement par les obligations d’entreprises font office de tampon contre de nouvelles hausses des taux.
9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 2002
2003
2004
2005
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2007
2008
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2011
2012
Obligations d’entreprises européennes (Iboxx) Obligations d’État allemandes Rendement des obligations d’entreprises européennes et des obligations d’État allemandes
Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt
Prix Coupon d’émission ou cours indicatif
Rating
Rendement (en %)
Contrevaleur en EUR (*)
Marché secondaire CAD
VOLKSWAGEN FIN. SERVICES NV 2,500% 06/02/2015
102,90
06/02
A-
1,39
1625,01
EUR
RCI BANQUE 27/04/2017
4,250%
101,10
27/04
BBB
4,00
1015,54
EUR
REPUBLIC OF SLOVENIA 4,000% 22/03/2018
100,20
22/03
A+
3,96
1006,19
NOK
LAND NORDRHEIN-WESTFALEN 3,250% 20/04/2017
101,70
20/04
AA-
2,87
1347,98
SEK
EIB 3,000% 23/04/2019
102,10
23/04
AAA
2,66
1131,33
TRY
RABOBANK NEDERLAND 9,500% 22/01/2014
101,50
22/01
AA
8,42
454,53
USD
LLOYDS TSB BANK PLC 4,875% 21/01/2016
104,00
21/01
A
3,67
847,90
SA
(1) Voir note (2) en dernière page. (*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 31-05-2012 Stratégie & Accents
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Arrêt sur image Le marché résidentiel se redresse aux États-Unis Les chiffres de l’Association des agents immobiliers américains montrent un lent redémarrage du marché résidentiel outre-Atlantique. Pour la première fois en trois mois, les ventes d’habitations existantes ont progressé. Sur une base annuelle également, les achats sont légèrement supérieurs aux prévisions. Cette évolution positive est attribuable au redressement du marché de l’emploi, au bas niveau des taux des emprunts et au recul récent des prix des maisons. Ces prix peu élevés vont relancer l’activité immobilière, ce qui est favorable au redressement économique américain. À présent qu’outre-Atlantique, les nouvelles sont bonnes tant sur le plan de l’économie que sur celui de l’immobilier, ce secteur qui fut à l’origine de la crise il y a cinq ans, les États-Unis sortent progressivement du tunnel.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.
Parution du prochain numéro le 6 juillet 2012