Stratégie & Accents Stratégie

Page 1

&

Stratégie Accents

... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Construisez votre avenir dès maintenant !

2

Le redressement économique a des ratés

4

Ne manquez pas le train de la croissance asiatique !

10

Opter pour les obligations à haut rendement

11

La zone euro est prête pour un mouvement de rattrapage

12

Une solution alternative aux faibles rendements obligataires Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 07 - 6 juillet 2012

14


Assurance placement de la branche 23 (1)

Thème

Accents : • Assurez le financement de vos projets d’avenir… • …et profitez-en !

Construisez votre avenir dès maintenant !

Notre espérance de vie s’allonge et nous souhaitons en profiter pleinement ! Chacun de nous a ses rêves et ses projets. C’est pourquoi nous avons besoin d’un plan financier sur mesure. Grâce à KBC-Life Flexible Start2Enjoy – 2012, KBC vous propose une solution vous permettant de disposer de votre capital aujourd’hui ou demain, au gré de vos envies.

À chacun ses projets Comment envisagez-vous votre avenir ? Vous n’avez peut-être pas de plans concrets aujourd’hui, mais vous souhaitez certainement préparer votre avenir et profiter de la vie. Plusieurs possibilités s’offrent à vous. Vous voulez peut-être faire le tour du monde, partir en vacances avec vos (petits-)enfants ou les aider à réaliser leurs rêves. Vous aimez peutêtre partager un bon repas avec vos amis ou conserver un certain niveau de vie après une carrière bien remplie ?

Des solutions financières Profiter de la vie a bien entendu un prix. Cela nécessite une gestion rigoureuse du patrimoine accumulé. Vos envies personnelles requièrent bien entendu un plan sur mesure, l’accent pouvant être mis sur le maintien du capital, un versement complémentaire ou, en tout cas, la possibilité de pouvoir disposer de votre capital au moment où vous le souhaitez. Stratégie & Accents

2


100%

Votre MISE DE FONDS INITIALE nette

2012

2013

2014

2015

5%

5%

5%

1

2

3

...

2030

2031

5%

5%

5%

4

19

20

2032

20 ÉCHANGES DE FONDS automatiques vers les FONDS CASH, chaque fois en novembre, ensemble =100%.

? enjoy

À UTILISER PAR VOUS-MÊME … LORSQUE VOUS EN AVEZ BESOIN …

POUR PRENDRE DU BON TEMPS

+

RENDEMENT FINAL

KBC Assurances ne donne aucune garantie quant au rendement ou la réalisation des échanges de fonds.

Start2Enjoy, une nouvelle formule extrêmement souple Grâce à la nouvelle assurance placement de la branche 23 KBC-Life Flexible Start2Enjoy – 2012, KBC souhaite vous offrir la possibilité de répondre à vos besoins. Start2Enjoy est composé de deux fonds d’investissement : KBC-Life Flexible Start2Enjoy – 2012 (un fonds géré activement) et KBC-Life Flexible Cash (un fonds de liquidités défensif). L’objectif d’investissement consiste à transférer chaque année 5% du montant net que vous investissez dans KBC-Life Flexible Start2Enjoy – 2012 vers le fonds de liquidités (jusqu’à épuisement de la réserve) et ce, durant vingt ans. Vous pouvez disposer gratuitement de cette position en liquidités quand bon vous semble. Des prélèvements mensuels, trimestriels ou annuels sont donc possibles, mais vous pouvez aussi laisser ces liquidités dans le fonds de liquidités. Vous pouvez ainsi prélever une partie de votre argent et laisser le solde investi, en fonction de vos

besoins personnels. À la faveur d’une gestion active, cette formule tend à vous offrir un rendement de manière à ce que vous réalisiez une plus-value à l’échéance, en fonction de l’évolution du marché. Bien entendu, vous pouvez retirer à tout moment l’intégralité du montant encore disponible sans frais.

le fonds de liquidités ou de les retirer à votre convenance (maintenant ou plus tard). En fonction de l’évolution des marchés financiers, un rendement final peut encore être réalisé à l’échéance. Les transferts entre fonds se poursuivent jusqu’à épuisement de la réserve dans le fonds KBC Life Flexible Start2Enjoy – 2012.

Vous avez le choix entre laisser des montants investis dans le fonds de liquidités et les utiliser lorsque vous en avez besoin. Prenons un exemple:

(1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.

Imaginons que vous investissiez 100 000 EUR. Chaque année en novembre, 5 000 EUR (5% de 100 000 euros) seront transférés de KBC-Life Flexible Start2Enjoy – 2012 (jusqu’à épuisement de la réserve) au fonds de liquidités. Vous pourrez alors choisir de laisser ces montants investis dans

KBC-Life Flexible est une assurance placement de la branche 23 proposée par KBC Assurances, dont le rendement est lié à deux fonds d’investissement, KBC-Life Flexible Start2Enjoy – 2012 (classe de risque 2 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé) - défensif ) et KBC-Life Flexible Cash (classe de risque 0 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé) – très défensif). Période de souscription : du 02.07.2012 au 28.07.2012 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement : 07/08/2012. Valeur d’inventaire initiale : 100 EUR. Montant de souscription minimal (frais et taxes compris) : 25 000 EUR. Échéance finale : 15.11.2032. Frais d’entrée : 3% par versement dans le fonds KBC-Life Flexible Start2Enjoy – 2012 à déduire du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 1,1%. Pas de frais de sortie. La commission de gestion, qui est intégrée dans la valeur d’inventaire des fonds d’investissement, s’élève au maximum à 1,2% par fonds en base annuelle. La compagnie d’assurances n’offre aucune garantie en ce qui concerne le rendement ou la réalisation des échanges de fonds prévus contractuellement, que ce soit dans l’intervalle ou à l’échéance finale. La valeur des fonds peut varier dans le temps et est tributaire de la conjoncture économique. Le risque financier y afférent est entièrement assumé par le preneur d’assurance. Vous trouverez de plus amples informations dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière disponible auprès de votre conseiller KBC.

Stratégie & Accents

3


Accents :

Stratégie

• Comment l’Europe rend-elle les réformes acceptables ? • Les obligations ne protègent pas contre l’inflation • Croissance de l’Asie et du secteur technologique

Le redressement économique a des ratés

Les indicateurs de confiance s’effritent presque partout dans le monde. Le président américain, Barack Obama, impute la croissance décevante de l’emploi aux États-Unis à la crise de l’euro, lançant ainsi un appel non déguisé à une réaction plus énergique de l’Europe. Alors que l’économie américaine ne risque plus la récession, l’Europe s’oriente vers plusieurs trimestres de croissance négative. La nécessité et la soif de mesures d’austérité jouent ici un rôle important, mais davantage par la perception que l’on en a et leur impact sur la confiance que par la charge qu’elles représentent. La récession européenne s’explique davantage par la politique de crédit restrictive des banques que par les mesures d’austérité des États. L’impact de la récession européenne sur l’économie mondiale est en outre fortement exagéré. Nous ne partageons donc pas cet accès de pessimisme. Un taux d’inflation favorable fera en tout cas contrepoids aux ratés de la croissance. L’inflation s’est déjà effritée à 2,4% en mai et dans les mois à venir, elle fléchira à 0,5-1% en fonction de l’évolution des prix du pétrole. Cette décrue de l’inflation pourrait être une bouffée d’oxygène supplémentaire dans les prochains mois. Son effet sur le pouvoir d’achat des ménages est non négligeable. Stratégie & Accents

Une bombe a été désamorcée Les Irlandais ont voté le 31 mai en faveur du Pacte fiscal européen. En France, le nouveau président François Hollande peut s’appuyer sur une confortable majorité de gauche. Les Grecs ont finalement refusé le chaos. Après les élections parlementaires, un gouvernement composé des partis politiques traditionnels est formé avec le soutien bienveillant de l’Europe. Cela donne encore un peu de temps à la Grèce pour mettre en oeuvre son douloureux plan d’austérité. Il n’est plus question de sa sortie de la zone euro à court terme, mais les problèmes d’hier ne sont bien entendu pas résolus pour autant. Le soulagement cédera vite la place à la prise de conscience car les défis sont de taille. Les chiffres budgétaires des cinq premiers mois de 2012 sont décevants. Les mesures d’austérité annoncées doivent être mises en oeuvre sans tarder. La confiance de l’épargnant grec doit être restaurée. La Grèce souhaite renégocier le contenu et les conditions de l’aide européenne. Peut-être les angles pourront ils être arrondis afin de rendre les mesures d’austérité un peu plus supportables, mais aucun changement fondamental ne sera apporté au plan d’aide. Sans doute faudra-t-il un jour

négocier un nouveau réaménagement et/ou effacement de la dette.

Les banques centrales misent sur la croissance La stratégie des banques centrales est on ne peut plus claire. L’inflation régresse, la croissance reste vulnérable et les banques ont encore besoin de l’appui procuré par le bas niveau des taux. Les banques centrales ne relèveront donc certainement pas leur taux directeur. Elles vont continuer de surveiller le bon fonctionnement des marchés financiers et apporteront leur soutien au besoin. La Banque centrale européenne devrait encore abaisser son taux directeur, afin de donner de l’oxygène aux banques et aux économies périphériques. Même l’Allemagne semble ne plus s’opposer à une politique monétaire comportant un risque inflationniste.

4


80

Forte aversion pour le risque

60 40 20 0 -20 -40 -60 -80

Légère aversion pour le risque 1992 1994 1996 1998 2000

2002

2004

2006

2008

2010

2012

Baromètre des risques KBC

«L’Europe va apporter son soutien bienveillant à la Grèce».

L’inflation est un risque à plus long terme La décrue de l’inflation attendue à court terme (jusqu’à fin 2013) semble s’opposer à la politique de l’argent gratuit des banques centrales. Pour l’heure, les injections massives de liquidités des banques centrales (QE2, TWIST, ORLT) n’ont pas encore véritablement atteint l’économie réelle. Cela passe généralement par l’octroi de crédits par les banques. Or cellesci ont utilisé cet argent pour renforcer leur base de capital.

Stratégie & Accents

Si la conjoncture a retrouvé son rythme de croissance naturel, les injections de liquidités se traduiront inévitablement par une accélération de l’inflation. Dans un premier temps, les banques centrales fermeront les yeux, car l’inflation est un moyen facile de résoudre le problème de la dette. Le risque de voir l’inflation déraper n’est toutefois pas illusoire. Les années 1970 ont montré qu’il est beaucoup plus facile de créer de l’inflation que de l’éliminer.

5


Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations

Stratégie

Immobilier Placements alternatifs Cash

Portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.

25% 47%

28%

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 32,5% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 15% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 35%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 62,5% du portefeuille (par rapport à notre norme à long terme de 75%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 17,5% (soit 50% de 35%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 45% du portefeuille directement en obligations. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.

2% 3%

45%

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 55% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 35% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 23% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous ne conservons pas de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 77% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 62% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous ne conservons pas de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Stratégie & Accents

15%

35%

2%

23%

35%

40%

6% 2% 30%

62%

6


Obligations publiques Obligations d’entreprises

Les actions continuent de séduire La valorisation favorable des actions est l’une de nos motivations, mais certainement pas la seule. Nous distinguons au moins six bonnes raisons d’investir en actions. 1. Les actions sont bon marché. Le rapport cours/ bénéfice traditionnel de 12,4 pour les actions américaines et de 9,5 pour les actions européennes révèle une décote de 20% (États-Unis), voire même de 30% (Europe), par rapport à la moyenne des 25 dernières années. 2. Le rendement de dividende des actions européennes s’élève à 4,1%. Par le passé, le rendement de dividende était en moyenne de plus d’un point de pourcentage inférieur au taux des obligations d’État allemandes à dix ans. Il lui est aujourd’hui supérieur de plus de 2,5 points de pourcentage. 3. Les entreprises voient leur bénéfice progresser plus vite que le PIB mondial nominal (nominal = croissance réelle plus inflation). Cette croissance atteint près de 6%. Si les rapports cours/ bénéfice restent constants, les cours des actions doivent progresser d’environ 6% en base annuelle. Ajoutez-y le dividende... 4. De nombreuses entreprises rachètent leurs actions. À l’avenir, le bénéfice réalisé sera réparti sur un moins grand nombre d’actions. Le bénéfice par action augmente donc plus vite. 5. Investir en liquidités ne rapporte rien. Si les taux obligataires augmentent légèrement, la perte de cours rabote un rendement déjà faible. Les cours des actions doivent à peine augmenter pour surpasser les autres catégories. 6. Si les emprunts d’État allemands offrent un rendement de 1,5% à peine, les actions protègent peutêtre mieux contre les risques de taux et d’inflation à long terme. Durant ces derniers mois, nous avons relevé le poids des actions de 10 points de pourcentage en plusieurs étapes. La couverture du risque baissier reste essentielle.

Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

EUR

Autres

défensif (très) dynamique

90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

EUR

USD

Autres

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif

Portefeuille obligataire Nous gardons une préférence marquée pour les obligations d’entreprises, qui rémunèrent particulièrement bien le risque de crédit. Les obligations à haut rendement, principalement émises par les marchés émergents, ont également leur place dans le portefeuille obligataire. Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 4%.

USD

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif

(très) dynamique

70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

EUR

USD

Autres

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique

Stratégie & Accents

défensif

7


Stratégie Accents dans le portefeuille

La prise de risques est inhérente aux investissements La prime de risque (soit un rendement supplémentaire) que l’on peut encaisser actuellement sur des investissements en actions est exceptionnellement élevée par rapport aux obligations d’État (qui sont chères). Les investisseurs restent peu enclins à prendre des risques car ils craignent une nouvelle récession mondiale et l’implosion du système financier dans le sillage de la crise de la zone euro. L’incertitude est de tout temps, mais est-elle vraiment anormalement élevée ? Il ne peut y avoir d’incertitude à propos du passé, même s’il peut éventuellement diviser. Les risques se sont matérialisés ou non. L’incertitude est propre à l’avenir. Il n’y a pas de critères objectifs pour apprécier les risques. Les indicateurs qui mesurent les fluctuations de cours, tels que le VIX, ne sont pas exceptionnellement élevés. Notre propre baromètre du risque reste élevé, bien qu’il soit nettement plus favorable qu’à la mi-2011. Il y aura toujours des risques, mais nous pensons qu’à mesure que les problèmes de la zone euro seront maîtrisés et que les ménages américains continueront de se désendetter, les fondamentaux retrouveront toute leur importance. Le centre de gravité de l’économie mondiale s’est depuis longtemps déplacé vers les marchés Stratégie & Accents

émergents. Le processus de désendettement des pays classiques ne correspond pas à une récession interminable, mais à une croissance un peu plus lente. C’est le moment d’investir ! D’éventuelles périodes de recul des cours sont l’opportunité d’augmenter la position en actions.

Accent - Actions de la zone euro Au cours des trente derniers mois, les marchés d’actions de la zone euro ont fait nettement moins bien que les Bourses des autres régions en raison de la crise de la monnaie unique. L’Europe reste moins chère, mais la décote a aujourd’hui beaucoup progressé. Nous prévoyons donc un mouvement de rattrapage. À un important potentiel de cours s’ajoute un rendement de dividende attrayant (de 4,1% actuellement).

Accent - Marchés émergents asiatiques

de la menace dans d’autres régions, ils méritent plutôt une prime qu’une décote.

Accent - Technologie Le potentiel de croissance du secteur technologique est sous-estimé. Celui-ci profite du renouvellement constant des produits, des investissements dans la capacité, de la rapide demande de remplacement,... Il a perdu son caractère agressif du temps de la bulle dotcom sans être mature pour autant. La valorisation moyenne et les prévisions de croissance bénéficiaire des analystes pourraient cependant le laisser supposer. Pour le premier trimestre 2012, les sociétés technologiques ont à nouveau publié d’excellents bénéfices, supérieurs aux prévisions. Le bénéfice a en moyenne augmenté de 17% par rapport à l’an dernier. La croissance bénéficiaire escomptée est conforme au marché. La technologie est toutefois le secteur qui affiche la croissance bénéficiaire la plus élevée (jusqu’à deux fois supérieure à la moyenne du marché). De bonnes surprises sont donc possibles.

La valorisation est attrayante. L’indice MSCI Emerging Asia affiche un rapport cours/bénéfice de 9,7, ce qui représente une décote de près de 10% par rapport à l’indice mondial. Par le passé, les marchés émergents asiatiques affichaient une décote, qui se justifiait par des risques plus importants mais étant donné la concentration actuelle

8


Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%

5% Ventilation actuelle

10% Ventilation neutre

15%

20%

25%

Perspectives économiques 29-06-2012 Croissance économique (%) 2011 2012 2013 Inflation (%) 2011 2012 2013 Taux officiel (%) (*) 29-06-2012 Septembre 2012 Décembre 2012 Taux à dix ans (%) (*) 29-06-2012 Septembre 2012 Décembre 2012 Cours de change (**) 29-06-2012 Septembre 2012 Décembre 2012

UEM

Royaume-Uni

Etats-unis

Japon

1,6 -0,5 0,6

0,7 0,4 1,0

1,7 2,1 2,1

-0,5 2,2 1,4

2,7 2,3 1,8

4,5 2,9 2,0

3,1 1,7 1,8

-0,3 0,1 0,1

1,00

0,50

0,25

0,10

1.60

1.658

1.658

0.839

1 EUR = GBP 0.81

1 EUR = USD 1.27

1 EUR = JPY 101.26

1 -

(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;

Stratégie & Accents

9


Organismes de placement collectif (OPC)(1)

Sous la loupe

Accents • L’Asie du Sud-Est soutient la croissance économique mondiale • Des fondamentaux économiques sains • Une valorisation attrayante

Ne manquez pas le train de la croissance asiatique !

Pour 2012, les économistes du groupe KBC prévoient une croissance d’environ 2,8% à l’échelon mondial, contre une croissance escomptée de 7,1% pour l’Asie émergente. Les économies émergentes et, en particulier, l’Asie du Sud-Est sont le pôle de croissance de l’économie mondiale. Ces perspectives favorables s’appuient sur une économie saine. Une croissance solide et durable permet à un nombre croissant de ménages de rejoindre la classe moyenne, qui alimentera dans les années à venir une saine progres-

sion de la demande intérieure. L’Asie du Sud-Est réduit ainsi sa dépendance aux exportations vers l’Occident. Les marchés émergents ont il y a bien longtemps connu le délabrement de leurs finances publiques. Or l’Asie du Sud-Est se classe aujourd’hui parmi les meilleurs élèves de la classe. Sa dette publique est en moyenne inférieure de moitié à celle des pays occidentaux. Les Bourses de l’Asie émergente sont en outre bon marché. Si l’on y ajoute un prodigieux essor économique, la région devrait afficher une prime, ce qui n’est pas le cas actuellement. C’est pourquoi nous prévoyons un mouvement de rattrapage des Bourses asiatiques.

d’une gestion active, investit au moins 75% de ses actifs en actions d’entreprises de pays asiatiques réunissant les conditions d’une croissance économique accélérée à court ou moyen terme. Le gestionnaire peut surpondérer ou sous-pondérer certains pays et/ou secteurs en fonction des prévisions. La volatilité de la valeur nette d’inventaire peut être élevée en raison de la composition du portefeuille. La classe de risque légale est de 5 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé). Cet investissement s’adresse aux investisseurs ayant un profil de risque très dynamique. (1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.

KBC Equity Fund New Asia En tant que promoteur, KBC propose New Asia, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Equity Fund. Le compartiment, qui fait l’objet New Asia est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie: néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière sur les parts de capitalisation : 0,65% en cas de sortie (max. 975 EUR). Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus simplifié, le prospectus et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 21%. En fonction de la situation individuelle de chaque investisseur, le précompte mobilier peut être majoré d’une retenue complémentaire de 4%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier.

Stratégie & Accents

10


Organismes de placement collectif (OPC)(1)

Sous la loupe

Accents • Éviter l’euro et les faibles rendements • …en se diversifiant dans les monnaies à haut rendement

Opter pour les obligations à haut rendement

Le problème de la dette est propre au monde industrialisé. Le Japon est depuis des années l’État le plus endetté. La crise financière que nous connaissons aujourd’hui fait exploser la dette publique aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l’UEM. Les investisseurs se détournent des emprunts d’État des pays membres les plus faibles et les emprunts d’État des pays les plus solvables produisent un rendement limité. Par le passé, les marchés émergents ont souvent vu leur dette déraper. Or ils sont aujourd’hui parmi les meilleurs élèves de la classe : en moyenne, leur endettement est de moitié inférieur à celui des pays occidentaux. Des comptes extérieurs en équilibre et une croissance vigoureuse creusent encore l’écart avec l’Occident. La solvabilité des pays émergents a été revue à la hausse ces dernières années, alors que les agences de notation ne cessent de rétrograder la note des pays industrialisés. Pourtant, les taux sur les marchés émergents sont nettement supérieurs à ceux pratiqués dans les anciens pays industrialisés. Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 4%.

KBC Bonds High Interest Le compartiment investit dans un portefeuille international d’obligations émises par des débiteurs de qualité. Le gestionnaire privilégie les devises qui offrent un rendement supérieur aux monnaies fortes. La répartition monétaire et la structure de la durée du portefeuille sont adaptées en fonction des conditions de marché et des prévisions de taux d’intérêt et de change pour les différentes monnaies. Le cas échéant, le gestionnaire peut avoir recours à des instruments dérivés pour couvrir le risque de taux d’intérêt et de change. Il convient toutefois d’envisager un horizon à long terme car certaines périodes sont marquées par une grande aversion pour le risque et d’amples fluctuations des cours. La classe de risque légale est de 2 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé). Cet investissement s’adresse aux investisseurs ayant un profil de risque dynamique.

(1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.

High Interest est un compartiment de la sicav de droit luxembourgeois KBC Bonds. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 2,5 %. Frais de sortie: néant. Taxe boursière CAP (max. 975 EUR) : 0,65% en cas de vente. Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus simplifié, le prospectus et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 21%. Actions de capitalisation et de distribution: précompte mobilier de 21% sur les revenus (entre l’entrée et la sortie, pas avant le 01.07.2005) qui proviennent des revenus d’investissements dans des créances sous la forme d’intérêts, de plus-values ou de moins-values. En fonction de la situation individuelle de chaque investisseur, le précompte mobilier peut être majoré d’une retenue complémentaire de 4%.

Stratégie & Accents

11


Accents :

Actions en point de mire

• Le pessimisme ambiant fausse le tableau conjoncturel • La valorisation accuse un sérieux retard

La zone euro est prête pour un mouvement de rattrapage

La crise de l’euro a régulièrement fait la une ces derniers trimestres. L’aversion pour le risque des investisseurs à l’égard des actions européennes a par conséquent atteint un niveau sans précédent. De plus en plus, nous sommes convaincus que le ralentissement de la croissance est davantage imputable à notre perception des mesures d’austérité. Depuis le moment où la Grèce a reconnu avoir maquillé ses chiffres budgétaires, les actions de la zone euro ont perdu 11%, alors

que les valeurs américaines ont progressé de 43%. Tôt ou tard, cet écart devra être comblé.

Ce n’est pas parce que la croissance est atone dans la zone euro que les entreprises européennes ne font pas de bénéfices. La zone euro n’implose pas Lors des dernières élections, les Grecs ont préféré l’ordre au chaos. Après le soulagement, retour à la réalité car les défis sont de taille. L’aide européenne aux banques espagnoles a ensuite monopolisé l’attention. Il est rassurant de constater que l’Europe va accorder son soutien bienveillant. Ses fondateurs espéraient qu’une monnaie unique serait le catalyseur d’une politique sociale et fiscale commune. Or cela n’a pas été le cas. Jusqu’ici, les réflexes nationalistes l’ont toujours emporté sur le bons sens. L’Allemagne n’a pas

Stratégie & Accents

non plus intérêt à quitter l’UEM. Pour chaque État membre, les avantages de l’union monétaire sont supérieurs à

son coût, même si la crise s’aggrave. La recherche d’une solution a brisé de nombreux tabous ces derniers mois. Mais pour les investisseurs, le processus décisionnel ne va pas assez vite.

La perception de la conjoncture est faussée Le Vieux continent va connaître plusieurs trimestres de croissance négative. Les actions européennes ont de ce fait été (trop) lourdement sanctionnées. Cela s’explique essentiellement par les mesures d’austérité mises en œuvre par la plupart des États membres dans le cadre de l’assainissement de leurs finances publiques. Il est presque certain que la perception de la crise affecte davantage la confiance que la charge que repré-

12


sentent ces mesures d’économie. La politique de rigueur instaurée en 2011 à l’échelon européen sera plus ou moins maintenue en 2012. Elle n’est en revanche pas uniforme : elle frappe beaucoup plus durement les États membres qui sont déjà les plus faibles. Heureusement, les exportations permettent de soutenir la croissance européenne, grâce aux États-Unis et surtout à l’Asie du SudEst, bien que l’économie allemande résiste bien également.

La zone euro est prête pour un mouvement de rattrapage Le 23 octobre 2009, la Grèce a reconnu qu’elle avait falsifié ses chiffres budgétaires. Depuis lors, les actions de la zone euro (MSCI UEM) ont perdu 11%, alors que le MSCI USA a gagné 43%. Cet écart important ne peut bien entendu pas durer. Les politiciens européens travaillent à leur rythme à la

résolution de la crise de l’euro. Les maigres perspectives macroéconomiques européennes donnent aux investisseurs une image faussée des entreprises européennes. Celles-ci sont en général financièrement saines et elles réalisent d’excellentes performances. Il convient en outre de ne pas oublier que la zone euro est l’une des économies les plus ouvertes du monde. De grandes entreprises européennes cotées en Bourse telles que SAP, Siemens et Vinci sont actives à l’échelon international et elles réalisent une large part de leur chiffre d’affaires en dehors de leur région. L’atonie de la croissance européenne est ainsi compensée par une croissance plus vigoureuse dans le reste du monde. Ce n’est pas parce que la croissance est atone dans la zone euro que les entreprises européennes ne font pas de bénéfices. Cette croissance se traduira tôt ou tard par la remontée des cours des actions.

Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.

110 100 90 80 70 60 50 40

Source: Thomson Reuters Datastream

2007 2008 2009 2010 Actions de la zone euro (MSCI EMU) Actions américaines (MSCI North America)

2011

2012

Les Bourses européennes conservent un retard de 50% sur leurs consœurs américaines.

Informations sur l’entreprise SAP

SAP est le premier fournisseur mondial de logiciels d’entreprises. Avis : acheter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois : néant Cours : 44,965 EUR Objectif de cours : 60,00 EUR

Stratégie & Accents

Siemens

Siemens est le numéro un européen des applications électriques. Il se focalise sur l’énergie, les applications industrielles et la santé. Avis : augmenter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois : néant Cours : 63,08 EUR Objectif de cours : 80,00 EUR

Vinci

Leader mondial dans le domaine des concessions, de la construction et des services connexes, Vinci construit des routes, exploite des routes à péage et fournit des services pour les systèmes électroniques et mécaniques destinés à des applications civiles. Avis : acheter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois : néant Cours : 35,09 EUR Objectif de cours : 48,00 EUR

13


Accents • Se limiter aux débiteurs de qualité • La ventilation est le maître-mot

Obligations en point de mire

(1)

Une solution alternative aux faibles rendements obligataires

Les défis auxquels sont confrontés les dirigeants européens engendrent l’incertitude chez les investisseurs, qui sont par conséquent nombreux à se tourner vers les emprunts d’État (allemands). Nous avons quelques réserves à ce sujet. Nous soulignons en effet depuis plusieurs mois que les instruments actuellement jugés sûrs sont aussi parfois très chers. Les obligations des marchés émergents offrent une rémunération élevée. Par rapport à de nombreux pays

occidentaux, ces régions affichent des finances publiques saines et une croissance vigoureuse, ce qui ne fait que renforcer leur attrait.

Éviter l’euro et les bas rendements par une large répartition entre les monnaies à haut rendement L’écart se creuse entre l’ancien et le nouveau monde Le problème de la dette est propre à l’ancien monde et le Japon en est le champion depuis des années. Après la crise financière, les ÉtatsUnis, le Royaume-Uni et de nombreux États membres européens ont grossi les rangs des pays les plus endettés. Le contraste avec la situation quelques années plus tôt est saisissant.

Stratégie & Accents

Les marchés émergents étaient alors un fréquent foyer de dérapage de la dette publique (et privée), mais cette époque est aujourd’hui révolue. De nombreuses économies émergentes

figurent actuellement parmi les meilleurs élèves de la classe. Leur balance des paiements avec l’étranger affiche des comptes extérieurs en équilibre. Il existe une autre différence avec l’ancien monde. Les marchés émergents affichent une croissance économique relativement plus vigoureuse, ce qui ne fait que creuser l’écart.

Les marchés émergents ne se sont pas encore défaits de leur image de risque Nous mettons l’accent sur les obligations à haut rendement pour compléter le volet obligataire de notre por(1): voir aussi la note 2 à la dernière page

14


tefeuille. Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 4%, soit un rendement élevé par rapport au taux du marché extrêmement bas des obligations des États les plus solvables tels que l’Allemagne et les États-Unis. Compte tenu de leur aversion élevée pour le risque, les investisseurs sont en effet disposés à payer ces obligations de qualité au prix fort. Leur rendement est en revanche exceptionnellement faible. La stratégie d’investissement KBC signale depuis quelques mois que ces valeurs sûres pourraient être plus risquées que prévu. Dès que les taux du marché se normaliseront, les cours de ces obligations seront mis sous pression et l’investisseur accusera une perte de capital.

La ventilation La presse financière suit de près l’évolution des marchés obligataires occidentaux, mais l’actualité influençant les petits marchés obligataires des pays émergents nous parvient beaucoup plus difficilement. Dans ce contexte, nous gardons les pieds sur terre et nous conseillons une large répartition entre plusieurs débiteurs. Les investisseurs souhaitant investir un montant limité en obligations à haut rendement peuvent envisager un fonds obligataire.

La hausse du taux de change pourrait être la cerise sur le gâteau De nombreuses devises des marchés émergents sont encore nettement sous-évaluées face à l’euro : leur appréciation serait la cerise sur le gâteau. Nous soumettons la composition d’un portefeuille obligataire à haut rendement à des règles strictes : un rendement suffisamment élevé (au moins 0,5% de plus que les emprunts d’État allemands) ; des débiteurs de qualité (ayant au moins la note BBB ou investment grade dans le jargon financier) ; la répartition : jamais plus de 10% du portefeuille dans une seule monnaie.

• • •

CZK SEK NOK MYR KRW USD EUR PLN MXN IDR ZAR BRL RUB TRY 0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

8%

9%

LE RENDEMENT ESCOMPTÉ DIFFÈRE LARGEMENT Rendement théorique jusqu’à l’échéance finale (yield to maturity)

Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt

Prix Coupon Rating d’émission ou cours indicatif

Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)

Marché primaire AUD

TOYOTA MOTORS CREDIT CORP 4.375% 2012-2017

101.292

05/07

AA-

4.804

1638.57

NOK

BNP PARIBAS FORTIS FUNDING 5.000% 2012-2018

101.875

25/07

AA-

4.635

1352.38

100.000

27/04

BBB

4.247

2007.92

98.750

22/03

A+

4.248

995.17

Marché secondaire EUR

RCI BANQUE SA 2012-2017 4.250% 2012-2017

EUR

REPUBLIC OF SLOVENIA 2007-2018 4.000% 2007-2018

SEK

LANDWIRTSCH. RENTENBANK 2.500% 2012-2017

101.800

17/02

AAA

2.806

1168.52

TRY

RABOBANK NEDERLAND 9.500% 2009-2014

103.000

22/01

AA

7.330

464.33

(1) (*)

Voir note en dernière page. Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 29-06-2012

Stratégie & Accents

15


Arrêt sur image Les autorités chinoises ont récemment abaissé certains de leurs taux, ce qui soutient la confiance des consommateurs et est favorable aux producteurs occidentaux d’articles de luxe. Ceux-ci réalisent en effet près de 30% de leur chiffre d’affaires en Chine. L’importance du rôle joué par le consommateur asiatique s’exprime encore d’une autre manière. Selon les estimations, les touristes asiatiques en Europe représentent 50 à 60% des ventes de luxe. La crise de l’euro est favorable aux producteurs d’articles de luxe. Comme elle a affaibli l’euro, le chiffre d’affaires en devises s’échange contre un montant en euro plus important. Étant donné que la plupart des fabricants paient l’essentiel de leurs coûts en euro, leurs bénéfices augmentent.

WWW

Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.

Parution du prochain numéro le 3 août 2012


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.