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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
Construire ensemble sur le terrain de son partenaire : est-ce une bonne idée ?
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La stratégie porte ses fruits
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KBC Equity Fund Flanders
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KBC Equity Fund Eurozone
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L’Asie émergente est le pôle de croissance de l’économie mondiale
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L’UEM est en pleine mutation
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Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 08 - 3 août 2012
Accents
Thème
• Le propriétaire du terrain devient le propriétaire de la maison • Le mariage sous le régime légal n’y change pas grand-chose
Construire ensemble sur le terrain de son partenaire : est-ce une bonne idée ?
Depuis quelque temps, Marie et Jean vivent ensemble dans un appartement qu’ils louent. Ensemble, ils souhaitent construire une maison sur le terrain que Jean a acheté avant de connaître Marie et dont il est donc le seul propriétaire. Est-ce une bonne idée ? Examinons leurs projets de construction sous l’angle juridique. À qui la propriété de la maison reviendra-telle ? Jean en restera-t-il le seul propriétaire ou Marie en détiendra-t-elle aussi une part ? À quoi chaque partenaire peut-il prétendre si le couple vient à se séparer ? Ci-dessous, nous résumons brièvement les éléments essentiels ainsi que les possibilités d’obtenir le résultat souhaité. La situation diffère en outre selon que Marie et Jean se marient ou pas.
Principe d’accession Notre droit reconnaît le principe d’accession : cela signifie que le propriétaire du terrain devient aussi le propriétaire de la maison qu’il y construit. Il est donc risqué de construire une maison sur le terrain d’une autre personne.
Cohabitation Si nous supposons que Marie et Jean sont simplement cohabitants de fait ou cohabitants légaux, ce principe sera applicable et Jean sera donc le seul propriétaire tant du terrain que de la maison. En cas de vente ultérieure de la maison, Marie ne pourra en principe pas réclamer une partie du revenu de la vente, même si elle a participé aux frais de la maison. Cette situation paraît injuste. Marie pourrait saisir le tribunal, mais sans contrat, rien ne permet de dire qu’elle l’emportera. Il est par conséquent recommandé aux partenaires de faire rédiger au préalable un acte (notarié) dans lequel ils fixeront leurs droits Stratégie & Accents
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mutuels. En cas de contestation, cet acte pourra être utilisé dans le cadre d’une procédure éventuelle.
Mariage La situation change-t-elle si Marie et Jean se marient ? Si Marie et Jean se marient sous le régime légal, le terrain entre alors dans le patrimoine personnel de Jean. Le droit d’accession s’appliquera également dans ce cas et Jean sera donc le seul propriétaire du terrain et de la maison. La différence réside dans le fait que la loi prévoit l’indemnisation de Marie pour sa moitié de la maison construite au décès de Jean ou en cas de divorce. C’est ce que l’on appelle les comptes de récompense. Cela n’empêche toutefois pas tant le terrain que la maison de faire partie du patrimoine personnel de Jean. Une autre possibilité consiste en l’apport par Jean du terrain dans le patrimoine commun par le biais d’un
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contrat de mariage par-devant notaire. De cette manière, Marie et Jean seront tous deux propriétaires du terrain et de la maison. En cas de décès de Jean ou en cas de séparation, Marie sera donc non seulement indemnisée pour sa part dans la maison, mais aussi pour la moitié du terrain apporté.
de séparation, stipulant que le terrain est apporté dans la communauté, mais qu’en cas de séparation, Jean a un droit de reprise anticipée. Il devra alors indemniser Marie pour sa part de la maison mais pas pour la part du terrain apporté.
Il est recommandé de faire rédiger un acte (notarié) précisant les droits mutuels.
Il est bien entendu possible que Jean ne soit pas favorable à cette solution : en cas de séparation, Jean devra alors rembourser à Marie la moitié du terrain qu’il a acheté seul. Une solution peut éventuellement être trouvée dans l’apport avec clause de reprise en cas
Notre recommandation : Prenez conseil d’un notaire avant d’entamer la construction. Il pourra répondre à vos souhaits personnels et proposer une solution adaptée pour les deux partenaires.
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Accents
Stratégie
• Le recul des prix pétroliers de ces derniers mois est une bouffée d’oxygène pour la croissance économique • La politique des banques centrales assure le fonctionnement des marchés monétaires et obligataires
La stratégie porte ses fruits !
Nous dressons un bilan intermédiaire de l’année 2012. À la mi-juillet, l’indice mondial avait gagné 11% en euro par rapport à son niveau fin 2011. Les investisseurs obnubilés par la crise de l’euro et les autres menaces planant sur l’économie mondiale sont certainement perplexes et pensent peutêtre avoir raté le coche. Les marchés d’actions n’ont pourtant pas ignoré les risques. Les cours des actions ont augmenté dans le sillage de la hausse des bénéfices des entreprises. Ni plus, ni moins. Si cette tendance se poursuit, l’année pourrait être un bon cru pour tous les profils de risque.
L’essoufflement des indicateurs de confiance confirme les maigres prévisions de croissance Les indicateurs de confiance s’essoufflent presque partout dans le monde. Le président Obama impute l’atonie du marché de l’emploi américain à la crise de l’euro. Le Vieux continent va connaître plusieurs trimestres de croissance négative. La
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politique d’assainissement et d’austérité menée par l’Europe mine la croissance, mais davantage par la perception que l’on en a que par le poids des mesures qu’elle représente. L’impact de la récession européenne sur l’économie mondiale est amplifié. L’économie américaine ne risque pas de sombrer dans la récession et l’Asie reste le pôle de croissance incontestable de l’économie mondiale. Le recul des prix pétroliers de ces derniers mois est une bouffée d’oxygène pour la croissance économique. Alors que certains y voient le signe d’un ralentissement de la croissance, nous pensons en revanche qu’il témoigne d’un glissement du pouvoir d’achat des pays producteurs de pétrole vers le consommateur occidental.
Les banques centrales misent sur la croissance L’inflation régresse et la croissance économique reste atone, alors que les banques et de nombreux États restent tributaires de la bouffée d’oxygène procurée par la faiblesse des taux. La politique monétaire des banques centrales est donc toute tracée : maintenir leur taux à un bas niveau pendant
une période prolongée et continuer de surveiller et de soutenir le fonctionnement des marchés monétaires et obligataires. Durant ces dernières semaines, la Banque centrale chinoise a abaissé son taux directeur pour la première fois en quatre ans. Elle a également assoupli les conditions d’octroi de crédits. Au début juillet, la Banque centrale européenne a elle aussi abaissé son taux directeur à 0,75% et elle a ramené le taux de rémunération des dépôts à 0%. La BCE permet aux banques d’emprunter de l’argent à un taux historiquement bas afin de stimuler l’octroi de crédits. En fixant le taux de rémunération des dépôts à 0%, elle entend inciter les banques à ne pas parquer leurs liquidités auprès d’elle mais à les affecter à d’autres projets, de préférence vecteurs de croissance, en octroyant notamment des crédits aux particuliers et aux entreprises. Une nouvelle diminution du taux directeur à 0,5% n’est pas improbable. Un taux de dépôt négatif n’est pas davantage exclu.
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Nous ne croyons pas aux scénarios catastrophe Les marchés avancent plusieurs scénarios selon lesquels l’économie mondiale s’enfoncera dans la récession dans les prochains mois, ce qui
La probabilité de ce scénario s’est quelque peu renforcée ces dernières semaines. Il y a donc fort à parier qu’il retienne l’attention des marchés dans les semaines à venir. Par conséquent, nous faisons temporairement machine arrière et prenons notre bénéfice sur notre position surpondérée en actions.
Nous tenons néanmoins à souligner que nous ne croyons pas à ce scénario. Nous sommes convaincus que les décisions politiques sont prises en conséquence et que tant la décrue de l’inflation que de nouvelles mesures monétaires donneront de l’oxygène à l’économie dans les prochains mois. Nous prévoyons une croissance réelle du PIB mondial de 2,5% à 3% pour 2012.
Si cette tendance se poursuit, l’année pourrait être un bon cru.
déclencherait une dangereuse spirale négative : récession, crise de l’euro, crise bancaire, restrictions de crédit et éventuelle crise du dollar.
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4 125 3 100
2 1
75 0 -1
2002 2003 2004 Inflation UEM (en %)
2005
2006 2007 2008 2009 2010 2011 Prix du pétrole (baril de Brent, en USD, échelle de droite)
2012
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Inflation et prix du pétrole
Stratégie & Accents
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Portefeuille
Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.
Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 30% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 10% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 62,5% du portefeuille (par rapport à notre norme à long terme de 75%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 42,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (5,5% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.
Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 53% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 30% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 46%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 23% (soit 50% de 46%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 20% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 2% de liquidités dans le portefeuille. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.
Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 77% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 62% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous ne conservons pas de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique. Stratégie & Accents
25% 47%
28%
5,5%
2%
10%
40% 42,5%
2% 2%
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46%
6% 2% 30%
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Obligations publiques Obligations d’entreprises
Plusieurs arguments plaident en faveur des actions Nous réduisons légèrement le risque actions dans le portefeuille cible défensif et dynamique. Nous restons toutefois confiants dans les actions. Les actions européennes affichent une décote de plus de 30% par rapport à la moyenne de ces 25 dernières années. Le rapport cours/bénéfice s’élève à peine à 10. Le rendement de dividende des actions européennes est de 4,4%. Les entreprises affectent leurs liquidités excédentaires à des rachats d’actions propres. Comme le bénéfice futur est réparti sur un plus petit nombre d’actions, le bénéfice par action augmente plus rapidement. Vu la faiblesse des rendements des autres formes d’investissement, il existe peu de solutions de remplacement.
Obligations convertibles Obligations indexées
• • • •
Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20%
La prime de risque des actions est exceptionnellement élevée par rapport aux obligations d’État (qui sont chères). Le rendement de dividende dépasse déjà largement le taux des obligations d’État. Cet écart de valorisation s’explique par la frilosité des investisseurs, échaudés par la crainte d’une nouvelle récession mondiale et l’incertitude entourant les problèmes de la zone euro.
10% 0%
EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif
défensif (très) dynamique
90% 80% 70%
Portefeuille obligataire
60% 50%
Nous donnons la préférence aux obligations d’entreprises et aux obligations à haut rendement des marchés émergents. Nous limitons le poids des obligations classiques car celles-ci sont très sensibles aux taux. Le différentiel de taux d’intérêt avec les obligations d’État (allemandes) s’est déjà fortement resserré, mais il demeure très attrayant (2 points de pourcentage). La rémunération du risque de crédit reste intéressante. Les obligations à haut rendement offrent un taux nettement supérieur à celui des obligations d’État des pays occidentaux. Leur rendement pourrait encore être dopé par une appréciation des monnaies face à l’euro. De nombreuses devises des marchés émergents sont en effet encore fortement sous-évaluées. Un portefeuille ventilé de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 3,5 à 4%,
40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
(très) dynamique
70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique
Stratégie & Accents
Defensief profiel
Autres
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Stratégie Accents dans le portefeuille
Actions de la zone euro Au cours des trente derniers mois, les marchés d’actions de la zone euro ont fait nettement moins bien que les Bourses des autres régions en raison de la crise de la monnaie unique. L’écart de rendement en euro entre le MSCI EMU (-4%) et l’indice MSCI USA (+64%) a atteint plus de 60%. La valorisation est très attrayante. Le rapport cours/bénéfice de 10 est de 25% inférieur aux 12,3 des États-Unis. L’Europe reste moins chère, mais la décote a aujourd’hui beaucoup progressé. Nous prévoyons donc un mouvement de rattrapage. À un important potentiel de cours s’ajoute un rendement de dividende attrayant (de 4,4% actuellement).
Marchés émergents asiatiques Les économies émergentes et, en particulier, l’Asie sont le pôle de croissance de l’économie mondiale. Une puissante dynamique écono-
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mique interne engendre l’explosion de la classe moyenne, qui assure une croissance saine de la demande intérieure. L’économie chinoise joue un rôle crucial en Asie. Les autorités chinoises continueront de soutenir la croissance. Le parlement va être renouvelé en 2012 et un changement va être opéré à la tête du pouvoir. La haute conjoncture favorise une transition politique en douceur. La valorisation est attrayante. L’indice MSCI Emerging Asia affiche un rapport cours/bénéfice de 9,9, et est donc plus de 10% moins cher que l’indice mondial. Par le passé, les marchés émergents asiatiques affichaient une décote, qui se justifiait par des risques plus importants, mais étant donné la concentration actuelle de la menace dans d’autres régions, ils méritent plutôt une prime qu’une décote.
des produits, des investissements dans la capacité, de la rapide demande de remplacement,… Il a perdu son caractère agressif du temps de la bulle dotcom sans être mature pour autant. La valorisation moyenne et les prévisions de croissance bénéficiaire des analystes pourraient cependant le laisser supposer. Le rapport cours/bénéfice de 11,6 est inférieur à celui du marché américain global. Il est même extrêmement bas dans une perspective historique car le secteur était en moyenne 38% plus cher durant ces quinze dernières années. La croissance bénéficiaire escomptée est conforme au marché. La technologie est toutefois le secteur qui affiche la croissance bénéficiaire la plus élevée (jusqu’à deux fois supérieure à la moyenne du marché). De bonnes surprises sont donc possibles.
Technologies Le potentiel de croissance du secteur technologique est sous-estimé. Celuici profite du renouvellement constant
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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%
5% Ventilation actuelle
10% Ventilation neutre
15%
20%
25%
Perspectives économiques 27-07-2012 Croissance économique (%) 2011 2012 2013 Inflation (%) 2011 2012 2013 Taux officiel (%) (*) 27-07-2012 Octobre 2012 Janvier 2013 Taux à dix ans (%) (*) 27-07-2012 Octobre 2012 Janvier 2013 Cours de change (**) 27-07-2012 Octobre 2012 Janvier 2013
UEM
Royaume-Uni
Etats-unis
Japon
1,6 -0,5 0,6
0,7 0,4 1,0
1,7 1,9 2,1
-0,5 2,2 1,4
2,7 2,3 1,7
4,5 2,9 2,0
3,1 1,6 1,7
-0,3 0,1 0,1
0,75
0,50
0,25
0,10
1,31
1,40
1,43
0,74
1 EUR = GBP 0,78
1 EUR = USD 1,23
1 EUR = JPY 96,24
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(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
Accents • Les entreprises flamandes sont fondamentalement saines • Leur ouverture internationale ouvre des perspectives
Il ne faut pas toujours chercher trop loin
Notre pays est l’un des plus performants de l’Union européenne. La Banque nationale de Belgique (BNB) prévoit une croissance de 0,6% pour 2012 et de 1,4% pour 2013, alors que pour l’Union européenne, elle table sur une croissance zéro en 2012 et de 1,2% en 2013. Les entreprises flamandes sont proches de nous : leur management est accessible, elles sont faciles à visiter et la presse belge nous informe de leur évolution.
Les actions flamandes couvrent un nombre important d’entreprises familiales, telles que Colruyt, Bekaert et Van de Velde. Des études empiriques démontrent qu’à long terme, les entreprises familiales cotées en Bourse réalisent de meilleures performances boursières que leurs consœurs ayant un actionnariat plus diversifié. La grande majorité des actions belges sont également présentes à l’échelon international. Des entreprises locales telles qu’Umicore, Bekaert, AB Inbev, Sipef, CFE, Ackermans, Arseus, Recticel et Jensen nous permettent de miser sur des thèmes importants tels que les marchés émergents, l’agriculture, les matériaux, les technologies propres et le vieillissement.
KBC Equity Fund Flanders En tant que promoteur, KBC propose Flanders, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Equity Fund. Les actifs du compartiment sont principalement investis en actions d’entreprises flamandes réunissant les conditions d’une croissance économique accélérée à court ou moyen terme. La volatilité de la valeur nette d’inventaire peut être élevée en raison de la composition du portefeuille. L’indicateur de risque légal est de 7 sur une échelle de 1 (faible risque) à 7 (risque élevé). Cet investissement s’adresse aux investisseurs ayant un profil de risque très dynamique.
(1): voir aussi la note 1 à la dernière page
Flanders est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie : 0%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière sur les parts de capitalisation : 1% en cas de sortie (max. 1500 EUR). Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus, le document Informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 21%. En fonction de la situation individuelle de chaque investisseur, le précompte mobilier peut être majoré d’une retenue complémentaire de 4%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier.
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
Accents • Ces actions sont restées à la traîne et sont prêtes pour un mouvement de rattrapage • Les entreprises sont saines et affichent une valorisation attrayante
Les entreprises européennes sont fondamentalement saines
Les récents développements économiques et financiers créent un contexte favorable aux actions et, plus particulièrement, aux actions de la zone euro. Les actions de la zone euro sont très bon marché, tant dans une perspective historique que par rapport aux autres régions. L’Europe est traditionnellement moins chère, mais la décote est aujourd’hui anormalement élevée. Les entreprises européennes sont performantes et leurs résultats sont excellents. Or l’investisseur a une vision assez négative de leurs performances et ce, en raison des maigres perspectives économiques européennes. Il convient toutefois de faire la distinction entre les entreprises européennes et l’économie européenne. La zone euro reste la région économique la plus ouverte du monde. Cela implique que de plus en plus, les grandes entreprises européennes cotées en Bourse réalisent une large part de leur chiffre d’affaires en dehors de leur région. Elles profitent ainsi largement de la reprise dans les autres régions. Lorsque l’économie mondiale
redémarrera, les entreprises européennes suivront certainement le mouvement. La zone euro est l’une des régions affichant la croissance la plus faible du monde, mais la Banque centrale européenne met tout en œuvre pour soutenir les entreprises et les États, directement en maintenant les taux à un bas niveau et indirectement en permettant aux institutions financières de racheter des emprunts d’État de pays de la zone euro. Cette stratégie a considérablement réduit le risque de crise systémique en Europe et elle ramène le calme sur les marchés financiers.
KBC Equity Fund Eurozone En tant que promoteur, KBC propose Eurozone, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Equity Fund,
qui fait l’objet d’une gestion active et investit au moins 75% de ses actifs en actions d’entreprises de la zone euro. Le gestionnaire peut surpondérer ou sous-pondérer certains pays et/ou secteurs en fonction des prévisions. La volatilité de la valeur nette d’inventaire peut être élevée en raison de la composition du portefeuille. Le fonds ne présente pas de risque de change. (1): voir aussi la note 1 à la dernière page
Eurozone est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie : 0%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière sur les parts de capitalisation : 1% en cas de sortie (max. 1500 EUR). Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus, le document Informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 21%. En fonction de la situation individuelle de chaque investisseur, le précompte mobilier peut être majoré d’une retenue complémentaire de 4%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier.
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Accents
Actions en point de mire
• Les actions sont loin d’être chères sur les marchés émergents asiatiques • Grâce au taux d’épargne élevé, l’Asie finance elle-même sa croissance
L’Asie émergente est le pôle de croissance de l’économie mondiale.
Nos analystes prévoient une croissance de 7% pour l’Asie émergente en 2012. L’Asie est promise à un plus bel avenir non seulement sur le plan budgétaire mais aussi démographique. Elle traverse une période de haute conjoncture. Les Bourses asiatiques affichent une valorisation très attrayante à la suite du passage à vide en 2011. Nous prévoyons donc un mouvement de rattrapage. Après un accès de faiblesse en 2011, l’Asie du Sud-Est s’est ressaisie en
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2012. Nos analystes prévoient une croissance de 7% pour l’Asie émergente en 2012. Ces prévisions de croissance favorables reposent sur plusieurs fondamentaux solides : Jeune population active La moitié de la population mondiale vit sur le continent asiatique et est de surcroît jeune et exerce une activité professionnelle. Ce facteur soutiendra la croissance économique dans les prochaines années. Hausse de la consommation La région bénéficie d’une robuste dynamique économique interne. Une classe moyenne en plein essor débouche sur une saine croissance de la demande intérieure. L’économie asiatique vole donc davantage de ses propres ailes qu’auparavant. En Chine, les ventes au détail augmentent de 10% par an. Les biens de consommation sont en majeure partie fabriqués dans les pays voisins. La croissance chinoise a par conséquent une influence favorable sur les autres pays émergents asiatiques. Des sociétés comme le sud-coréen Samsung Electronics et le taïwanais
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TSMC se sont hissées au rang de leader mondial dans le domaine de l’électronique et de la technologie. Nous assistons en outre à un passage vers un niveau de prospérité et un mode de vie à l’occidentale. Nous observons également un glissement de la consommation des produits de base vers des produits à plus haute valeur ajoutée (voitures, tourisme, services financiers, télécommunications). Ces évolutions profitent essentiellement aux entreprises occidentales actives dans la région et aux sociétés spécialisées dans les articles de luxe. Taux d’épargne élevé Les ménages asiatiques et surtout chinois mettent de côté plus d’un tiers de leur revenu disponible. Grâce à ce taux d’épargne élevé, l’Asie peut financer elle-même sa croissance. Contrairement à leurs consœurs occidentales, les banques asiatiques sont en outre peu affectées par la crise de la dette. Elles continuent d’octroyer aisément des crédits et soutiennent la croissance asiatique. L’Asie a connu ces dernières années une croissance vigoureuse et durable. Les exportations vers l’Occident ont contribué à la prospérité des économies locales. Le commerce interrégional a dès lors gagné en importance.
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Une haute conjoncture mais pas de surchauffe L’Asie est promise à un plus bel avenir budgétaire et démographique que l’Occident : elle traverse une période de haute conjoncture. Les exportations et la demande intérieure ont le vent en poupe. Dans les prochaines années, les économies occidentales devront rééquilibrer leurs finances publiques et constituer des réserves afin de financer le vieillissement de la population.
Les actions sont loin d’être chères sur les marchés émergents asiatiques.
Saisissez cette opportunité d’investissement !
Après avoir fait des étincelles en 2009 et 2010, les Bourses asiatiques ont déçu en 2011. La valorisation est dès lors devenue très attrayante. Elle implique une décote d’environ 10% par rapport à l’indice mondial. Compte tenu de sa situation économique relativement plus avantageuse par rapport
Il n’est pas encore trop tard pour surfer sur la vague de la croissance asiatique et profiter du mouvement de rattrapage escompté des marchés asiatiques. KBC propose plusieurs possibilités d’investissement (avec ou sans protection du capital) pour saisir cette opportunité.
L’Asie est promise à un plus bel avenir budgétaire et démographique que l’Occident. Dans les pays émergents, les autorités disposent d’une marge de manœuvre suffisante pour mener une politique économique énergique. Elles ont ainsi relevé le taux directeur afin de juguler l’inflation en 2011. Une fois cet obstacle éliminé, elles ont ensuite relâché la bride monétaire.
à l’Occident, la région méritait plutôt une prime qu’une décote, ce qui est loin d’être le cas actuellement. Nous prévoyons donc un mouvement de rattrapage des Bourses asiatiques. Les fluctuations de cours sur les Bourses asiatiques se sont fortement atténuées ces dernières années. Les actions asiatiques présentent actuellement un caractère plus défensif que leurs homologues de la zone euro par exemple.
Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.
120 110 100 90 80 70 60 50 40
26/7/12 Source: Thomson Reuters Datastream
2007 2008 2009 2010 MSCI EM ASIA - PRICE INDEX MSCI WORLD - PRICE INDEX
2011
2012
MSCI EM et MSCI World : les actions des marchés émergents sont bon marché
Samsung
Informations sur l’entreprise
Le sud-coréen Samsung Electronics est le plus grand producteur de puces à mémoire. Il produit également de l’électronique grand public, des téléphones mobiles, des ordinateurs, des écrans LCD et des appareils électroménagers. Samsung continue à investir massivement dans les semi-conducteurs et les écrans LCD. Siltronic Samsung Wafer, une joint-venture créée avec Siltronic, a ouvert une usine de production de wafers de 300mm destinés à la fabrication de semi-conducteurs. Avis : acheter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois : néant. Cours : 262,63 EUR Objectif de cours : 330,00 EUR
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TSMC
Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) est le premier fabricant de semi-conducteurs pour des tiers. Il détient d’importants droits de capacité dans d’autres producteurs et possède deux sociétés (WaferTech aux Etats-Unis et TSMC Shanghai en Chine) ainsi que la joint-venture SSMC à Singapour. Le groupe entend améliorer sa technologie en collaborant avec des partenaires industriels. Il a ainsi conclu un partenariat avec Intel et Samsung Electronics. Avis : acheter Changements d’avis durant ces 12 derniers mois : néant. Cours : 13,36 USD Objectif de cours : 17,50 USD
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Accents
Obligations en point de mire
• Le principe d’une union bancaire est acquis • Les banques européennes en difficulté peuvent emprunter directement auprès du MES
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L’UEM est en pleine mutation
Les chefs d’État européens ont tenu à Bruxelles une nouvelle réunion au sommet les 28 et 29 juin derniers. Le Sommet européen s’est clôturé sur un communiqué dans le plus pur style de communication de Bruxelles : vague et sans beaucoup de détails pratiques. Il s’agissait d’un énième Sommet de la dernière chance, mais cette fois, un tournant a été marqué.
Bilan des accords (effectifs ou non) Le Mécanisme européen de stabilité (MES) peut octroyer directement des prêts aux banques européennes en
difficulté sans passer par les autorités nationales. Le principe est très audacieux. Il a déjà été approuvé, mais son fonctionnement reste encore très imprécis. À quelles conditions ? Qui peut en prendre l’initiative ? Qu’en est-il de l’aide déjà octroyée aux banques espagnoles ? Le contrôle des banques de la zone euro sera confié à la BCE. Cette décision, qui est liée à celle qui précède, devrait être mise en œuvre avant fin 2012. Une plus grande flexibilité du MES, désormais autorisé à racheter des obligations sur le marché secondaire. Le MES renonce à son droit privilégié sur le remboursement des prêts en principe déjà octroyés au secteur bancaire espagnol. L’Irlande pourra compter sur un traitement «équivalent» à celui dont a bénéficié l’Espagne. Un montant de 120 milliards EUR puisé auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) et des Fonds structurels européens a été affecté à un plan de relance européen. Herman Van Rompuy doit présenter d’ici octobre (pour approbation en décembre) un plan stratégique (son Ten Year Road Map) pour la création d’une union bancaire et d’une union budgétaire et le renforcement de l’union économique.
Notre interprétation de ces accords Depuis longtemps déjà, les marchés financiers ne comprennent pas la dynamique qui sous-tend le processus décisionnel européen, impliquant 17 (dans le cas de l’euro) ou 27 (dans le cas de l’UE) démocraties. Depuis l’éclatement de la crise de l’euro, la rencontre des 28 et 29 juin était déjà le 20e sommet de la dernière chance, le 19e pour d’autres. C’est à y perdre son latin ! Pour la 19e ou la 20e fois, l’euro n’est pas mort. Quoi qu’il en soit, ce sommet est le plus important depuis celui du 21 juillet 2011. Le principe d’une union bancaire est acquis et le lien néfaste entre le risque souverain (risque pays) et la sous-capitalisation des banques nationales est rompu. Il s’agit là d’une avancée majeure. Les accords sont vagues et doivent encore être concrétisés. Ils soulèveront incontestablement de nouvelles questions qui ne trouveront leur réponse que lorsque le besoin s’en fera sentir. Tel est à peu près le fil conducteur de la crise de l’euro. Il manque à l’Europe un plan stratégique pour optimiser le fonctionnement de l’UEM et un consensus politique sur l’ordre des priorités.
(1): voir aussi la note 2 à la dernière page
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chés et le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a été contraint d’annoncer un nouveau plan d’austérité. Dans le quatrième plan de cette année civile, l’assainissement pour la période 2012-2014 atteint un montant total de 65 milliards EUR (6% du PIB ou 2,5% en base annuelle), basé sur des majorations d’impôts (notamment de la TVA) et des réductions des dépenses.
La réaction du marché Un resserrement des différentiels de taux d’intérêt dans l’UEM n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Le taux portugais à dix ans a beaucoup baissé, mais les différentiels de taux entre l’Espagne/l’Italie et l’Allemagne ont encore atteint des sommets. Le Sommet européen de la fin juin a rompu le lien entre le soutien des banques espagnoles et les finances publiques de l’Espagne. Or le différentiel de taux entre l’Espagne et l’Allemagne ne s’est que brièvement resserré.
Un plancher historique pour le taux belge Le différentiel de taux belgo-allemand s’est fortement resserré. À la scission de BHV, un spread de 117 points de
L’Espagne s’est bien vite retrouvée dans le collimateur des mar-
base à été atteint, soit notre norme à long terme. Rien ne dit si ce resserrement indique que le marché considère que les titres de dette belges affichent une meilleure qualité de crédit ou s’il est consécutif aux flux d’investissement. Il est possible qu’après l’important réaménagement de leurs portefeuilles, de nombreux investisseurs obligataires soient extrêmement surpondérés en titres allemands et qu’ils recherchent à présent une diversification minimale dans la zone euro. En soi, il s’agit là d’une évolution positive, qui pourrait montrer qu’un terme a été mis à la vague de ventes des emprunts d’État risqués.
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08-2011 10-2011 Espagne
12-2011 Italie
02-2012 04-2012 Belgique
Différentiel de taux par rapport à l’Allemagne (en %)
Notre sélection d’obligations(1) Monnaie
Emprunt
Prix Coupon Rating d’émission ou cours indicatif
Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)
Marché secondaire EUR
RCI BANQUE SA 4,250% 27-04-2012 27-04-2017
101,25
27/04
BBB
3,95
2.046,19
NZD
NEDERLANDSCHE WATERSCHAPSBANK 4,250% 26-07-2012 26-07-2017
100,70
26/07
AAA
4,09
658,81
TRY
VOLKSWAGEN FIN. SERVICES 8,750% 28-05-2012 28-05-2014
104,30
28/05
A-
6,17
2.367,74
NOK
RABOBANK NEDERLAND 3,500% 18-04-2012 18-04-2017
103,00
18/04
AA
2,82
1.391,13
AUD
GE CAP. AUSTRALIAN FUNDING 4,750% 14-06-2012 14-06-2016
100,95
14/06
AA+
4,47
863,69
USD
ARCELORMITTAL 4,500% 28-02-2012 28-02-2017
99,25
28/02
BBB-
4,68
1.641,62
(1) Voir note (2) en dernière page. (*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 30/07/2012 Stratégie & Accents
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Arrêt sur image Se faire payer pour emprunter de l’argent Le Trésor belge a émis à la mi-juillet pour près de 1,5 milliard EUR en certificats de trésorerie. Cette émission d’emprunt présente la particularité de rapporter de l’argent à l’État belge. Les économistes parlent dans ce cas d’un taux négatif. Cette nouvelle a défrayé la chronique. Le contraste avec la fin 2011, lorsque l’État belge devait payer le prix fort pour emprunter, est frappant. Au total, 56 institutions ont fait une offre sur le montant emprunté et 15 d’entre elles ont acquis des titres. L’offre acceptée la plus faible s’élevant à 100,002%, les offres non acceptées avaient probablement un prix inférieur à 100%. La majorité des institutions n’étaient donc pas préparées à prêter à un taux négatif.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.
Parution du prochain numéro le 7 septembre 2012