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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
Suppression des titres au porteur
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La croissance ne convainc pas encore, mais l’idée fait son chemin
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Les exportateurs européens tirent leur épingle du jeu
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Sûreté et rendement
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L’or est une assurance et non un investissement
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Scandinavie : zone refuge ou non ?
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Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 11 - 5 novembre 2012
Accents :
Thème
• N’attendez pas pour convertir vos titres au porteur. • Convertissez aussi vos actions non cotées de PME.
Suppression des titres au porteur
Le gouvernement Di Rupo I avait introduit fin 2011 une taxe pour le dépôt de titres au porteur sur un compte-titres. Nous attirons l’attention des titulaires de titres au porteur sur le fait que cette taxe sera portée à 2% de la valeur des titres à partir du 1er janvier 2013. La situation se compliquera encore dans les années qui suivent. Vous avez donc tout intérêt à vérifier si vous détenez encore des titres matériels, que vous pouvez encore convertir actuellement moyennant un faible coût.
En 2005, le gouvernement Verhofstadt II a décidé de procéder à la suppression progressive des titres au porteur. Il s’agit des documents papier que vous avez reçus au moment de l’achat d’une obligation d’État, d’une action, d’une obligation, d’un bon de caisse,... ou d’une part d’un fonds d’investissement (OPC). Ils présentent en effet divers risques : falsification, détérioration, perte ou vol. Le législateur poursuivait toutefois un autre objectif : il visait à réduire les risques liés à l’anonymat des titres au porteur, qui peut déboucher sur le blanchiment d’argent, des constructions fiscales frauduleuses ou d’autres activités criminelles. Pour l’émetteur, les titres au porteur impliquaient d’importants coûts liés à leur impression et aux traitements manuels requis.
Pas de nouveaux titres au porteur depuis 2008 Le premier pas en direction de la suppression des titres au porteur a déjà été franchi en 2008. Les nouvelles émissions de titres au porteur ne sont plus possibles depuis le 1er janvier 2008. À cette date, certains titres en compte-titres et, en particulier, les titres de sociétés cotées, comme l’action KBC Groupe SA, ont été automatiquement convertis Stratégie & Accents
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en titres dématérialisés consignés sur un compte-titres. Les investisseurs n’ont donc dû entreprendre aucune démarche à cet effet. Tous les titres KBC déposés depuis le 1er janvier 2008 ont été immédiatement convertis.
Conversion de titres nominatifs Les titres de sociétés non cotées, comme de nombreuses PME, n’ont toutefois pas été automatiquement convertis. Même si ces titres sont détenus en dépôt à découvert auprès de KBC Bank et consignés sur un compte-titres à votre nom, ils sont toujours considérés comme des titres matériels dans le coffre de KBC. En votre qualité d’actionnaire, vous pouvez demander à tout moment à l’émetteur de convertir les titres en titres nominatifs. L’émetteur inscrira alors votre nom dans le registre des actionnaires et détruira les titres papier ou les fera détruire par la banque. La mise au nominatif s’avérera particulièrement utile si l’émetteur omet de prendre l’initiative pour la dématérialisation, par exemple en adaptant ses statuts.
Stratégie & Accents
Les frais iront en augmentant ! Ne perdez pas de vue la taxe sur la dématérialisation introduite fin 2011 par le gouvernement Di Rupo I. Si vous déposez encore vos titres en 2012 en vue de leur dématérialisation, vous paierez une taxe de 1% sur la valeur des titres, contre 2% en 2013. L’ère des titres au porteur prendra
•
Vous allez à la banque et déposez vos titres sur un compte-titres. Cela est bien entendu possible si les statuts de l’émetteur le permettent. Vous vous rendez chez l’émetteur et vous lui demandez de convertir vos titres au porteur en une inscription dans le registre des actionnaires. Dans le cas contraire, l’émetteur vendra à vos frais les titres au porteur non convertis en
•
L’ère des titres au porteur prendra définitivement fin le 1er janvier 2014
définitivement fin le 1er janvier 2014. Tous les titres non convertis à ce moment seront automatiquement inscrits dans le registre des actionnaires au nom de l’émetteur ou dématérialisés et consignés sur un compte-titres au nom de l’émetteur. Si vous détenez encore après janvier 2014 des titres matériels ayant entretemps fait l’objet d’une conversion automatique, vous devrez vous identifier. Vous aurez alors deux possibilités :
vente publique à partir du 1er janvier 2015. Si vous vous présentez après le 31 décembre 2015 pour réclamer le produit de la vente, une amende administrative de 10% par an sera due à partir de cette date. Les raisons ne manquent donc pas pour vérifier si vous détenez encore des titres papier et prendre la bonne décision à temps.
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Accents :
Stratégie
• Les banques centrales misent sur la croissance. • L’économie mondiale n’est pas encore hors de danger. • La reprise se rapproche de jour en jour.
La croissance ne convainc pas encore, mais l’idée fait son chemin L’aversion pour le risque est pour ainsi dire absente des marchés financiers depuis plusieurs semaines. Malgré une multitude de maux et de sources d’inquiétude, les hypocondriaques sont forcés d’admettre qu’en termes d’investissements, 2012 pourrait être une année très honorable. L’économie mondiale a pourtant nettement décéléré ces derniers mois et les risques se sont intensifiés : l’incertitude entoure la politique budgétaire américaine, l’impact de la cherté du pétrole et des denrées alimentaires, le financement de l’Espagne, le potentiel de croissance de l’Asie,… Et malgré tout, la conviction selon laquelle le pire est passé fait peu à peu son chemin. En septembre, plusieurs indicateurs de confiance ont à nouveau progressé. Aux États-Unis, la récente hausse de l’indice de confiance montre que le spectre de la récession s’est considérablement éloigné, sans que l’on puisse parler dans l’immédiat d’une puissante accélération de la croissance. L’économie mondiale n’est donc pas encore totalement hors de danger.
Semer de l’argent pour récolter des emplois La Réserve fédérale a annoncé en septembre un troisième programme d’assouplissement quantitatif, sous la forme d’un rachat d’instruments financiers sur le marché hypothécaire qui devrait stimuler le fragile redresseStratégie & Accents
ment du marché résidentiel. La Fed a en outre annoncé qu’elle ne relèverait pas son taux directeur avant la mi2015. La question est de savoir si ces initiatives favoriseront la création de suffisamment d’emplois durables. Le marché de l’emploi et le consommateur US sont des éléments clés pour la conjoncture mondiale. La dissipation de l’incertitude entourant la politique fiscale et budgétaire américaine est cruciale pour la reprise économique. Les entreprises ne vont pas investir ou engager et les ménages ne vont pas consommer tant qu’ils n’auront pas de précisions à ce sujet. Républicains et démocrates sont divisés sur l’orientation de la politique budgétaire. Ces dernières années, ils ont différé toutes les questions budgétaires. Aux États-Unis, des mesures de relance temporaires pour un montant total de 560 milliards USD arriveront à échéance le 31 décembre et le mécanisme automatique de réduction des dépenses, notamment dans la défense et la sécurité sociale, sera activé. Et pour couronner le tout, la dette publique américaine risque d’atteindre son plafond légal. Un malheureux concours de circonstances car après les élections présidentielles du 6 novembre, le nouveau Congrès ne se réunira pas avant le 3 janvier et le président prêtera serment (en cas de changement) le 20 janvier. Pendant cette période de transition, Washington sera politiquement paralysée. Si les démocrates et les républicains
ne parviennent pas à un compromis, le déficit budgétaire colossal sera subitement réduit de moitié, mais l’impact sur l’économie sera à ce point dévastateur que personne à Washington n’osera en assumer la responsabilité. Une solution sera certainement trouvée, mais rien ne dit aujourd’hui la forme qu’elle prendra. Cette incertitude paralyse et nuit à la confiance.
Il faut enrayer la hausse des prix pétroliers Le prix du pétrole reste nettement supérieur aux prévisions. L’inflation risque donc de décélérer moins (vite) que prévu. Si nous tablons sur un prix du pétrole proche de 100 USD le baril pour les prochains mois, l’inflation pourrait retomber à 1,5% ou en deçà dans la zone euro et aux États-Unis d’ici fin 2013. Le léger gain de pouvoir d’achat des ménages est donc un peu plus limité qu’espéré. À long terme, l’inflation pourrait toutefois poser problème. Les liquidités injectées massivement par les banques centrales n’ont pas encore atteint l’économie réelle, mais elles pourraient facilement entraîner un dérapage de l’inflation si un redressement durable s’installe. Le passé nous enseigne qu’il est plus facile de créer l’inflation que de l’éradiquer.
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Une sortie de crise par la croissance reste une chimère Ces derniers mois, des décisions importantes ont été prises afin de résoudre définitivement la crise de l’euro. Alors qu’elles suscitaient jusqu’il y a peu un scepticisme exagéré, elles sont aujourd’hui qualifiées d’avancées. En soi, il s’agit peut-être là d’un
Depuis fin 2011, la zone euro traverse une récession, marquée par trois trimestres consécutifs de croissance négative. La récession pourrait durer jusqu’à la mi-2013. Le gros des assainissements sera alors derrière nous et la demande intérieure pourra redémarrer. Pour l’heure, l’atonie de la croissance empêche la politique d’austérité de se traduire rapidement par une amélioration de la situation
La conviction selon laquelle le pire est passé fait peu à peu son chemin
tournant dans la crise, mais nous n’excluons pas un regain d’aversion pour le risque dans les prochaines semaines. Les causes pourraient être diverses : la demande officielle par l’Espagne de l’aide européenne ou sa perte du statut investment grade, l’Italie à nouveau dans le collimateur des marchés à l’approche des élections parlementaires, le lancement différé de l’union bancaire européenne, etc.
budgétaire. Elle fragilise la volonté politique et publique de poursuivre le processus d’assainissement. Pour l’Europe, une sortie de crise par la croissance reste une chimère.
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Les obligations de qualité offrent un maigre rendement Rendement de dividende des actions européennes Taux obligataire allemand (10 ans)
Stratégie & Accents
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.
25% 47%
28%
Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 27,5% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 7,5% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 62,5% du portefeuille, par rapport à notre norme à long terme de 75%. Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 42,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (8% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.
Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 50% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 46%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 23% (soit 50% de 46%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 20% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.
Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 72% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 57% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique. Stratégie & Accents
8%
2%
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20%
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6%
30%
2% 5%
57%
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Obligations publiques Obligations d’entreprises
Plusieurs arguments plaident en faveur des actions
Obligations convertibles
L’investisseur en quête de valeur se tourne inévitablement vers les actions. La prime de risque (= le rendement supplémentaire que l’investisseur peut actuellement attendre des investissements en actions) est exceptionnellement élevée par rapport aux obligations d’État, qui sont chères. Le portefeuille d’actions affiche une composition plutôt défensive. Il convient de couvrir les risques baissiers. Nous recherchons des entreprises qui versent des dividendes alléchants par rapport à leurs concurrentes et distribuent ainsi leurs liquidités excédentaires à leurs actionnaires. À long terme, le dividende versé contribue largement au rendement d’un investissement en actions. Les sociétés qui versent un dividende élevé mènent en général une politique financière efficace et investissent uniquement dans les projets les plus rentables. Ce sont souvent aussi ces entreprises qui lancent des programmes de rachat d’actions propres ou qui sont des cibles de rachat. Les actions technologiques constituent dès lors la seule priorité marquée définie dans le portefeuille d’actions (cf. infra).
Portefeuille obligataire
Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD Autres PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif
défensif (très) dynamique
90% 80%
Nous limitons au maximum le poids des obligations d’État classiques. Par leur politique de faiblesse du taux directeur et leurs programmes de rachat d’obligations d’État sur le marché secondaire, les banques centrales souhaitent maintenir les taux du marché à un niveau aussi bas que possible. Dans ce cadre, elles visent des segments spécifiques du marché obligataire. D’où nos prévisions : une légère remontée des taux obligataires de référence (les obligations d’État allemandes pour la zone euro, les bons du Trésor américains pour la zone dollar), un nouveau resserrement des différentiels de taux d’intérêt entre les États membres européens et une baisse du différentiel de taux d’intérêt entre obligations d’État et obligations d’entreprises. Nous privilégions les obligations d’entreprises et les obligations à haut rendement. Les obligations d’entreprises offrent une belle rémunération pour le risque de crédit, bien que le niveau absolu des intérêts soit faible. Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 3,5 à 4%. De nombreuses monnaies des marchés émergents sont en outre fortement sous-évaluées par rapport à l’euro : leur appréciation pourrait générer un rendement supplémentaire. Nous optons pour des monnaies liées aux matières premières, des monnaies arrimées au dollar et des monnaies asiatiques. Les devises scandinaves apportent une note défensive.
•
70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% EUR
• • • •
Stratégie & Accents
USD Autres PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
(très) dynamique
80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% EUR
USD Autres PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique
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Stratégie Accents dans le portefeuille
Technologie Le secteur technologique a perdu son caractère agressif du temps de la bulle dotcom, sans être mature pour autant. La valorisation moyenne et les prévisions de croissance bénéficiaire des analystes pourraient pourtant laisser supposer le contraire. Le potentiel de croissance du secteur est sous-estimé. Il sera le premier à profiter du redémarrage de la demande d’investissement. Le secteur a de nouveau publié d’excellents résultats pour le second trimestre 2012. Le bénéfice a augmenté de près de 9,7% par rapport à l’an dernier (contre +0,0% pour le marché global), pour une progression de 8,8% du chiffre d’affaires (contre +0,6% pour le marché global). Les prévisions bénéficiaires sont malgré tout très prudentes. Le rapport cours/bénéfice de 12,1 est inférieur à celui du marché américain global (13,4). Il est même extrêmement bas
Stratégie & Accents
dans une perspective historique car le secteur était en moyenne plus cher de 38% ces quinze dernières années. La croissance bénéficiaire escomptée est conforme au marché. La technolo-
gie est toutefois le secteur qui affiche la croissance bénéficiaire la plus élevée (jusqu’à deux fois supérieure à la moyenne du marché). De bonnes surprises sont donc possibles.
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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%
5% Ventilation actuelle
10% Ventilation neutre
15%
20%
25%
Perspectives économiques 26-10-2012 Croissance économique (%) 2011 2012 2013 Inflation (%) 2011 2012 2013 Taux officiel (%) (*) 26-10-2012 Janvier 2013 Avril 2013 Taux à dix ans (%) (*) 26-10-2012 Janvier 2013 Avril 2013 Cours de change (**) 26-10-2012 Janvier 2013 Avril 2013
UEM
Royaume-Uni
Etats-unis
Japon
1,6 -0,5 0,3
0,8 -0,6 0,5
1,8 2,0 1,9
-0,7 2,2 1,4
2,7 2,5 1,8
4,5 2,6 1,9
3,1 2,1 2,0
-0,2 0,1 0,1
0,75
0,50
0,25
0,10
1,594
1,917
1,82
0,82
1 EUR = GBP 0,80
1 EUR = USD 1,30
1 EUR = JPY 103,89
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(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
Stratégie & Accents
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
Accents • S’engager à la meilleure valeur initiale possible. • Un panier de 30 entreprises exportatrices européennes.
Les exportateurs européens tirent leur épingle du jeu
Les maigres perspectives de croissance pour l’Europe donnent une image faussée de la santé de ses entreprises. Celles-ci réalisent en effet de belles performances et affichent en moyenne un bilan solide. Les entreprises européennes qui réalisent une large part de leur chiffre d’affaires en dehors de l’Europe profitent particulièrement du redressement des autres régions. En ce qui concerne les prévisions de croissance de l’économie européenne, nous restons réalistes. Une solution définitive n’a pas encore été trouvée pour redresser les finances publiques de certains États membres du sud de l’Europe. L’évolution bénéficiaire de l’Europe accuse par conséquent un certain retard sur celle des États-Unis.
KBC Participation Timing European Exporters 2 En tant que promoteur, KBC propose Timing European Exporters 2, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Participation. Le compartiment investit dans une sélection de 30 actions d’entreprises européennes (3) réalisant une partie de leur chiffre d’affaires en dehors de l’Europe. En cas de hausse du panier à l’échéance (2), l’évolution positive est versée à titre de plus-value, en plus de votre mise initiale. Cette plusvalue est plafonnée à 80%, ce qui limite le rendement actuariel à 9,24% au maximum en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. En cas de baisse du panier à l’échéance (2), l’évolution négative est prise en compte à titre de moins-value, avec un maximum de 10%, ce qui limite le rendement actuariel à -1,58% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. Vous récupérez donc toujours au moins 90% de votre mise de fonds initiale (900 EUR sur 1 000 EUR, avant frais et taxes). L’évolution du
panier est calculée à partir de la meilleure valeur initiale (= la valeur initiale minimale), soit le montant le plus faible entre la valeur initiale du panier et la valeur la plus faible du panier observée à neuf reprises pendant les 9 premiers mois suivant le lancement. (1) Voir la note 1 à la dernière page. (2) (valeur finale moins la valeur initiale minimale) divisée par la valeur initiale. (3) Les actions font l’objet d’une sélection internationale réalisée en quatre étapes sur la base des critères suivants : facteurs macroéconomiques (étape n°1), données financières historiques (étape n°2), rapports d’analyse (étape n°3) et données liées à la technique des options (étape n°4). Lors de la première étape, les actions sont filtrées sur la base de leur capitalisation boursière et de leur liquidité (négociabilité en Bourse). Le panier final est approuvé par le Conseil d’administration de la sicav. Il doit également répondre à certaines exigences légales : un nombre minimal d’actions, une ventilation géographique et sectorielle suffisante, le poids des actions individuelles, etc. Il est en outre fait usage de paramètres susceptibles d’influencer le rendement potentiel des investissements. Vous trouverez plus d’informations sur la composition du panier dans le prospectus.
Période d’émission : du 29 octobre 2012 au 1er décembre 2012, avec date valeur le 7 juillet 2012. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période d’émission, 3,50% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie : à l’échéance finale : néant ; avant l’échéance finale : 1% (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : parts de capitalisation : 1% en cas de sortie avant l’échéance finale (max. 1 500 EUR). Les plus-values sont exonérées du précompte mobilier. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus (simplifié) et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, Centea et CBC Banque. Plusieurs exemples sont fournis dans le prospectus simplifié. Prix de souscription initial : 1 000 EUR.
Stratégie & Accents
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Assurance placement de la branche 23(1)
Sous la loupe
Accents • Protection du capital à 100%. • Profiter d’une éventuelle remontée des taux.
Sûreté et rendement
Les taux du marché sont très faibles actuellement et il est peu probable qu’ils remontent de manière significative à court terme. L’espoir d’un redémarrage en force de l’économie est en effet pour ainsi dire inexistant, alors que la politique de relance des banques centrales maintient les taux du marché à un bas niveau afin de booster l’économie. À long terme, ces taux pourraient se normaliser (c’est-àdire remonter). En période de hausse des taux, le cours des titres productifs d’intérêts en circulation diminue. Dans ces conditions, il est intéressant de choisir une formule qui garantit une belle plus-value minimale et suit l’évolution des taux longs.
KBC Life Multinvest Interest Booster 2 En tant que bancassureur, KBC propose Interest Booster 2, un compartiment de l’assurance placement de la branche 23 KBC-Life Multinvest. Le rendement de KBC-Life MI Interest Booster 2 est lié au taux des swaps en EUR à 12 mois, un taux de référence pour le négoce des emprunts en euro d’une durée de 12 mois sur
le marché des capitaux. Le rendement correspond à la somme de 6 cliquets, qui est acquise à l’échéance finale (31 août 2018). Par souspériode, 125% du taux des swaps en EUR à 12 mois en vigueur (fixé au début de la période) sont acquis par activation du cliquet, avec un cliquet maximal de 5% et un cliquet minimal de 2,50%. Le rendement actuariel se situe par conséquent entre 1,63% et 3,71%, frais et taxe inclus, hors précompte mobilier. La prime nette investie (hors taxe et frais d’entrée) est protégée à 100% à l’échéance, sauf en cas de défaut de paiement de KBC Bank. Le fonds s’adresse surtout aux clients pouvant se passer de la somme concernée pendant toute la période. (1) Voir aussi la note 3 à la dernière page.
Conditions : période d’émission du 29 octobre 2012 au 1er décembre 2012 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement : 7 décembre 2012. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement initial minimal : 2 500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 1,1%. Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Montant de retrait minimal : 1 250 EUR. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi.
Stratégie & Accents
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Accents • Les détenteurs d’or ont fait des bonnes affaires ces dernières années. • Le rendement est toutefois difficile à prévoir.
Actions en point de mire L’or est une assurance et non un investissement
L’or a pris du galon ces dernières années, à la suite des décisions successives prises par les banques centrales américaine et européenne pour allouer de gros moyens au soutien de certains segments du marché obligataire. Les autorités monétaires procurent ainsi une bouffée d’oxygène à l’économie mais jettent aussi les bases d’une future poussée inflationniste. L’or aurait la réputation d’offrir une protection idéale contre l’inflation. Il convient de noter que des voix
Stratégie & Accents
s’élèvent ça et là en faveur d’un retour à l’étalon-or, censé éviter que des octrois de crédits excessifs ne fassent plonger l’économie mondiale en récession.
La valeur de l’argent repose sur la confiance En 1971, les États-Unis ont mis un terme à la possibilité d’échanger des dollars contre de l’or. Depuis lors, l’argent n’a aucune couverture. Sa valeur réside dans son acceptation en tant que moyen de paiement en tout lieu et en tout temps. L’acceptation universelle ne vaut que si la confiance du public n’est pas ébranlée. La confiance dans l’argent repose sur plusieurs piliers, dont certains ont tenu bon et d’autres sont même sortis renforcés de la crise : le charisme des banques centrales ou leur indépendance. D’autres piliers ont en revanche été mis à mal. Les banques privées ont ainsi pris du plomb dans l’aile. Le législateur a autorisé un rôle accru des banques en matière de création d’argent, en échange d’un durcissement
du contrôle des banques, qui n’a toutefois pas permis d’éviter la crise.
Les banques centrales minent la confiance Les banques centrales américaine et européenne ont décidé de racheter massivement des titres de dette souveraine, afin de comprimer les taux. Elles injectent ainsi beaucoup d’argent frais dans l’économie, alors que leurs réserves d’or n’augmentent pas. Même si l’argent n’est plus échangeable contre l’or, cela sape la confiance. Le charisme des banques centrales repose en effet en partie sur l’ampleur de leurs réserves, qui procure un sentiment de sécurité au public. Cette illusion disparaît, maintenant que les banques centrales font tourner la planche à billets pour racheter des obligations.
Un retour à l’étalon-or est inconcevable Les nostalgiques plaident parfois pour un retour à l’étalon-or, qui est inconcevable pour plusieurs raisons : L’étalon-or est par définition ins-
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table. L’argent fiduciaire et scriptural peut être échangé contre de l’or à un cours fixe, tant que la confiance n’est pas ébranlée. La moindre perturbation de cette confiance (qui se produira tôt ou tard) déclenche un processus d’autodestruction. Les banques centrales voient leur or glisser dans les coffres privés et reçoivent en échange énormément d’argent papier. Elles doivent choisir entre deux options : défendre l’or-étalon ou l’argent. Dans les deux cas, les spéculateurs (thésauriseurs d’or) sont gagnants. Cette instabilité explique la succession rapide de crises lorsque l’étalon-or existait. La conversion de l’argent en or à la parité n’est pas tenable. L’histoire nous enseigne que les banques centrales augmentent chaque année la masse monétaire d’un pourcentage correspondant à la croissance nominale de l’économie mondiale. Si la production d’or limite la croissance de la masse monétaire à 3,5% dans le plus optimiste des cas, l’économie mondiale peut croître de maximum 3,5%, à répartir entre la croissance réelle et l’inflation. Voilà la recette d’une politique déflationniste garantie à l’échelon mondial. Les conséquences sont importantes. Lorsque
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les entreprises et les particuliers sont confrontés à un niveau général des prix qui baisse d’année en année, les investissements et la consommation s’effondrent.
système de l’étalon-or, la possession d’or par les particuliers est réglementée. C’est ce que révèle l’expérience sur la période 1944-1971. Lorsque les États-Unis ont voulu durcir les règles relatives à la détention d’or, ils se sont
Les investisseurs optant pour l’or ne doivent pas espérer un retour à l’étalon-or.
Le paradoxe Les investisseurs qui se tournent vers l’or ont tout intérêt à ce qu’un retour à l’étalon-or n’ait pas lieu. Dans ce cas, l’or est un investissement stérile, qui ne génère pas d’intérêts, de dividende ou de hausse de cours. Les banques centrales stabilisent en effet le prix de l’or, qui a ainsi fluctué dans une fourchette étroite de 1% autour de 35 USD l’once sur la période allant de 1944 à 1971. S’agit-il d’une protection contre l’inflation ? Absolument pas. L’or n’a commencé à rapporter qu’après la suppression de l’étalonor et la dépréciation du dollar face à l’or. Les investisseurs misant sur l’or doivent également savoir que dans le
heurtés à l’opposition de la France, provoquant l’éclatement de l’étalonor. Celui qui croit en l’or ne doit donc pas espérer voir le métal précieux jouer un rôle significatif.
2000 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 01-68 01-72 01-76 01-80 01-84 01-88 01-92 01-96 01-00 01-04 01-08 01-12 L’or s’est fortement apprécié ces dernières années Prix de l’or en USD
Stratégie & Accents
Prix de l’or en EUR
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Accents
Obligations en point de mire
• Economie et finances publiques en bonne santé. • La région n’échappe pas à la crise de l’euro.
(1)
Scandinavie : zone refuge ou non ?
La Norvège et la Suède supplantent la zone euro sur quasiment tous les fronts économiques. Face à la crise de l’euro, les investisseurs considèrent les couronnes norvégienne et suédoise comme une devise refuge. Ce statut a été confirmé pendant l’année écoulée. Lorsque la situation budgétaire précaire de l’Espagne a occupé le devant de la scène en mai et juin, les monnaies scandinaves ont tenu la forme. Le statut de zone refuge de la Norvège et la Suède se justifie d’un point de
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vue purement économique ou fiscal. Cela est moins le cas aux yeux de l’obligataire.
jusqu’à présent, ce qui a permis de maintenir l’excédent de la balance courante.
Solides fondamentaux économiques…
… mais sensibilité à la conjoncture dans la zone euro
Les gouvernements suédois et norvégien ne sont pas confrontés à une dette publique élevée dans la même mesure que de nombreux États membres européens et bénéficient d’une situation budgétaire nettement plus saine. La Norvège s’appuie en général sur les revenus du pétrole et affiche un important excédent commercial. Elle bénéficie en outre d’une inflation nettement inférieure à la moyenne européenne et est nettement moins confrontée au problème du vieillissement de la population. Enfin, ses prévisions de croissance sont plus favorables que celles de la zone euro. La Suède parvient également à maintenir son budget en équilibre. Ses exportations vers les pays voisins sont demeurées robustes
Force est toutefois de constater que la Scandinavie risque de s’enrhumer, si l’Europe souffre d’une grave bronchite. Les économies scandinaves ont longtemps résisté au ralentissement de la croissance mondiale. Mais les entrepreneurs industriels n’ont guère le moral dans les deux pays, ce qui augure un net coup de frein de l’économie intérieure. À l’instar des autres pays de la région, la croissance économique réduira fortement la voilure en 2012. Nous gardons les pieds sur terre en ce qui concerne les prévisions conjoncturelles. Une économie léthargique se profile à l’horizon mais la croissance restera positive, contrairement à la zone euro.
Répartition monétaire à envisager L’investisseur en quête d’autres devises que l’euro pour compléter le volet obligataire de son portefeuille peut (1): voir aussi la note 2 à la dernière page
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se tourner vers les obligations scandinaves. Le potentiel de hausse est très limité mais la Norvège et la Suède contribuent à une répartition intéressante des risques. Nous misons donc sur ce thème dans une mesure limitée. Les pays dotés de la note de solvabilité AAA se sont faits rares, après la rétrogradation subie par de nombreux pays occidentaux. Étant donné la forte demande de titres de qualité, les taux des obligations émises par les États suédois et norvégien (tous deux dotés de la note AAA) ont piqué du nez. En Suède, les taux obligataires sont nettement inférieurs à leurs homologues de la zone euro. La demande continue de titres de qualité impose un plancher aux cours des obligations.
N’attendez rien du cours de change !
Havre sûr ou non ? La Suède et la Norvège méritent leur statut de havre sûr sur le plan économique et fiscal mais pas du point de vue de l’obligataire. Ces marchés obligataires sont en effet trop étriqués. La liquidité est trop faible et les frais de transaction sont trop élevés lorsque la tension est à son comble sur les marchés financiers. En outre, la couronne norvégienne a tendance à suivre les caprices des prix pétroliers, ce qui se traduit par d’importantes fluctuations.
L’intérêt marqué des investisseurs pour les obligations d’État norvégiennes et suédoises a généré un flux continu de capitaux vers la Scandinavie. Les devises scandinaves se sont appréciées, surtout lorsque les investisseurs ont été pris de panique. Les couronnes norvégienne et suédoise avoisinent actuellement leur sommet de la dernière décennie. Elles ne sont donc plus vraiment bon marché.
La Suède et la Norvège ont une longueur d’avance sur le plan économique. 2012
Suède
Croissance du PIB réel (en %)
0,7
Inflation (en %) Balance des paiements courants (en % du PIB)
Norvège
Zone euro
3,2
-0,5
1,2
0,9
2,5
6,5
16,9
0,8
Solde de financement des pouvoirs publics (en % du PIB)
-0,3
15,1
-5
Dette (en % du PIB)
35,5
49,6
90
Arguments pour et contre la Norvège et la Suède Couronne norvégienne Couronne suédoise POUR
finances publiques saines
finances publiques saines
CONTRE
net recul des indicateurs de confiance, faiblesse des taux
sensibilité aux fluctuations des prix pétroliers, cours de change généralement assez volatil
Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt
Prix Coupon d’émission ou cours indicatif
Rating
Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)
Marché secondaire AUD
COCA-COLA AMATIL LTD. 4.500% 2012/2018
102.050
06/09
A-
4.100
1635.81
CAD
SWEDISH EXPORT CREDIT 2.000% 2012/2016
101.400
10/08
AA+
2.620
1578.41
NZD
GENERAL ELEC.CAP.CORP 4.250% 2012/2016
101.400
16/08
AA+
3.840
3227.75
NOK
ANZ BANKING CORP 3.750% 2012/2017
102.900
23/05
AA-
3.060
1392.14
SEK
RABO NEDERLAND 2.250% 2012/2016
101.300
21/12
AA
1.920
1175.24
TRY
VOLKSWAGEN FIN.SERVICES NV 8.750% 2012/2014
104.000
28/05
A-
5.970
447.93
PLN
EIB 4.250% 2012/2022
101.200
25/10
AAA
4.100
2438.38
(1) (*)
Voir note 2 en dernière page. Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 29/10/2012
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Arrêt sur image Risque de renforcement de la pression fiscale aux États-Unis Pour relancer l’économie américaine, le gouvernement a élaboré une série de mesures visant à alléger la pression fiscale pour les entreprises et les ménages et à réduire les coûts d’embauche de personnel. Ces mesures d’aide expireront irrévocablement au lendemain du 31 décembre 2012, à moins que les politiciens ne parviennent d’ici là à un nouvel accord. Leur portée est extrêmement importante. Alors que la première économie du monde traverse une période difficile, aucun politicien n’osera relâcher l’effort de redressement. Avec l’expiration de l’ensemble de ces mesures, la pression fiscale devrait raboter 2,7% de plus du PIB en 2013. Mais dans la toute dernière ligne droite vers les élections présidentielles, personne ne se risque à prendre cette décision délicate.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Le présent document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Les recommandations figurant dans ce document n’entrent pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers mais sont une communication publicitaire, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion de ces recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre monnaie que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de valeur. Ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels de cette recommandation d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans ce document faute de place, nous vous renvoyons aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt. (3) KBC-Life Multinvest Interest Booster-2 est un fonds de la gamme KBC-Life Multinvest, une assurance placement de la branche 23 proposée par KBC Assurances. L’investisseur peut désigner lui-même le bénéficiaire qui recevra le capital constitué s’il venait à décéder. Le capital reste en outre disponible dans l’intervalle. L’investisseur peut en effet le réclamer à tout moment, en tout ou en partie. La valeur des fonds et de leurs unités n’est pas garantie par la compagnie d’assurances et peut fluctuer dans le temps. Le risque financier est supporté par le preneur d’assurance. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière disponible auprès des conseillers KBC. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - Compte bancaire 730-0042006-01 - FSMA 038571 A - IBAN BE43 7300 0420 0601 – BIC KREDBEBB. Entreprise agréée pour toutes les branches sous le code 0014 (A.R. du 4 juillet 1979, M.B. du 14 juillet 1979). KBC Bank SA, FSMA 026 256 A.
Parution du prochain numéro le 7 décembre 2012