Stratégie & Accents Strategie

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&

Stratégie Accents

... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Votre portefeuille (obligataire) est-il prêt pour 2013 ?

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Perspectives 2013

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Sûreté et rendement

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11 Démarrez sur les chapeaux de roues ! 12 Le rebond notable des chiffres d’affaires n’est pas encore intégré dans les cours Dollar américain

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 01 - 4 janvier 2013

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Check-list

Thème

• Les durées des obligations ne sontelles pas trop longues ? • Détenez-vous suffisamment d’actions en portefeuille ? • Avez-vous intégré des formules de protection ?

Votre portefeuille (obligataire) est-il prêt pour 2013 ?

Pour 2013, nous vous conseillons de passer le volet obligataire de votre portefeuille au crible car vos investissements pourraient être trop défensifs… 2012 a été une année record pour les investisseurs en obligations. Mais attention : la longue période marquée par une baisse des taux et une hausse des cours obligataires touche à sa fin. Les obligations d’État sont non seulement devenues très chères, mais elles sont aussi très sensibles à une éventuelle remontée des taux. Une envolée des taux n’est pas à craindre dans l’immédiat, mais un nouveau recul semble peu probable.

Éviter les obligations à long terme Le rendement net des récents bons d’État à cinq et huit ans s’est limité à respectivement 0,75% et 1,35%, ce qui est beaucoup trop peu pour compenser une inflation escomptée de plus de 2%. Les taux finiront tôt ou tard par se normaliser (= augmenter), peut-être déjà dans le courant de 2013. Les portefeuilles obligataires essuieront donc rapidement des pertes de cours. Lorsque les taux du marché augmentent, la valeur des obligations diminue. Plus la durée d’une obligation est longue, plus le cours sera sensible aux fluctuations des taux du marché. Si vous optez pour des durées plus courtes, vous pourrez réinvestir plus rapidement à des taux plus élevés.

• • Stratégie & Accents

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Miser sur les thèmes obligataires appropriés Si vous remplacez les obligations d’État de votre portefeuille par des obligations d’entreprises et des marchés émergents, vous prenez autant de risques mais vous pouvez escompter un rendement plus élevé. Les obligations d’entreprises versent une rémunération alléchante pour le risque de crédit. Elles ne devraient plus générer un important gain de cours mais devraient produire un résultat d’investissement supérieur à celui des obligations d’État grâce à leur rendement plus élevé. Les obligations à haut rendement offrent également de belles rémunérations en intérêts. Les obligations des marchés émergents libellées en monnaie locale génèrent un rendement moyen de plus de 3,5%. Les investisseurs peuvent en outre profiter d’une appréciation éventuelle de la monnaie face à l’euro. Il reste toutefois essentiel de bien répartir le portefeuille d’obligations entre les différentes monnaies.

Les actions sont une solution alternative Si vous souhaitez vraiment faire fructifier votre patrimoine, les actions sont Stratégie & Accents

incontournables, même si vous possédez un profil défensif. À lui seul, le rendement de dividende des actions rapporte souvent plus qu’un investissement en obligations ou en liquidités. Il convient toutefois de trier les actions sur le volet. Les actions à haut dividende confèrent une base solide au portefeuille d’actions. Elles génèrent

Protégez-vous Investissez en actions, mais veillez également à assurer vos arrières. Les formules assorties de la protection du capital ou de la surveillance du niveau plancher font office de tampon contre une baisse éventuelle.

Lorsque les taux du marché augmentent, la valeur des obligations diminue.

un rendement élevé et présentent des fluctuations de cours moins marquées. Les actions des entreprises américaines qui rachètent leurs actions revêtent également un caractère plutôt défensif. Prévoyez également plusieurs axes de croissance à plus long terme. Ainsi, les actions technologiques sont intéressantes actuellement : elles sont relativement bon marché et les analystes et les investisseurs sous-estiment l’énorme potentiel de croissance du secteur.

Quel est le bilan de santé de votre portefeuille (obligataire) ? Les durées sont-elles adaptées à l’évolution escomptée des taux ? Votre portefeuille ne comporte-t-il pas un trop grand risque de change ? Détenez-vous suffisamment d’actions en portefeuille ? Faites examiner votre portefeuille régulièrement. Les conseillers et les chargés de relations de votre agence bancaire KBC vous y aideront. Prenez rendez-vous.

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Accents :

Stratégie

• Prenez votre bénéfice sur la composante obligataire. • Les actions toisent la concurrence. • La protection du capital limite le risque baissier des actions.

Perspectives 2013

En dépit des problèmes et de l’incertitude entourant la situation économique et les finances publiques, 2012 a été un grand millésime pour les investisseurs. Un portefeuille d’actions diversifié a rapporté en 2012 près de 12%, grâce aux hausses de cours et aux dividendes versés. Les obligations d’État belges à dix ans ont généré un rendement de plus de 20%. Mais trêve de rétrospectives. Intéressons-nous plutôt aux perspectives pour 2013 car investir, c’est avant tout anticiper.

Finances publiques Après trois ans d’assainissements, les finances publiques sont globalement plus saines dans la zone euro qu’au Royaume-Uni, aux États-Unis ou au Japon. En 2013, les pays de la zone devront fournir les mêmes efforts budgétaires qu’en 2012. Des efforts de la même ampleur, à réaliser par les mêmes pays… Aux États-Unis, 2013 devrait apporter de nombreux changements. Démocrates et Républicains ont jusqu’au 31 décembre 2012 pour trouver un équilibre entre croissance et assainissements. Nous sommes convaincus que les difficultés budgétaires aux ÉtatsUnis seront résolues plus rapidement que les problèmes dans l’UEM. Aux États-Unis, seuls deux partis doivent trouver un compromis, alors que dans l’UEM, dix-sept États membres, une Stratégie & Accents

banque centrale, une commission et plusieurs cours constitutionnelles doivent accorder leurs violons.

de la part des chefs d’État en 2013 qu’en 2012.

Investir, c’est avant tout anticiper !

Crise de la dette

Banques centrales

Dans l’UEM, les gouvernements devront poursuivre en 2013 leurs efforts d’assainissement, qui, en cas de succès, seront réduits de moitié en 2014 et 2015. Quant aux États-Unis, ils doivent encore commencer à assainir leurs finances publiques.

La pérennisation de la reprise économique (États-Unis) et la lutte contre la récession (Europe) sont les préoccupations majeures des banques centrales. Ces dernières pourront se concentrer sur la croissance, en l’absence d’inflation en 2013, et disposent de suffisamment de moyens, vu qu’elles peuvent faire tourner la planche à billets.

Contexte politique Aucune échéance électorale importante n’est prévue en 2013. Seules les élections parlementaires italiennes de février-mars susciteront peut-être de l’intérêt en dehors des frontières nationales. Aucun durcissement ou accélération des réformes ne semble être prévu. Il reste à connaître la réaction des investisseurs. Dans d’autres pays, des élections ne sont pas prévues pour tout de suite… Nous nous attendons donc à plus de dynamisme

Reprise économique L’économie mondiale a crû de 2% à 2,5% en 2012, ce qui est nettement inférieur à la croissance tendancielle de 3% à 3,5%. Ce chiffre masque toutefois des écarts conjoncturels croissants entre les pays et les régions. Le risque d’un nouvel effondrement ne s’est pas dissipé, mais nous tablons sur une croissance économique légè-

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rement plus marquée qu’en 2012. La récession pourrait durer jusqu’à la mi-2013 dans la zone euro. L’essentiel des assainissements sera alors derrière nous et la demande intérieure pourra repartir progressivement.

Marchés émergents En début d’année, un krach est traditionnellement annoncé en Chine. Il s’agit sans doute d’une habitude datant du siècle passé, où chaque décennie était marquée par une crise dans les marchés émergents. La prodigieuse croissance chinoise continue de susciter l’étonnement mais aussi le doute. Le Nouveau monde d’aujourd’hui n’est plus le même qu’il y a dix ans. L’évolution économique est financée en interne et non plus par des capitaux étrangers volatils et parfois spéculatifs.

Taux du marché Les liquidités génèrent un rendement quasi nul. Les banques centrales maintiendront également leur taux à un bas niveau en 2013, afin de brider les taux obligataires. Une forte remontée des taux est très improbable. Les différentiels de taux entre les pays de la zone euro pourraient rester très vo-

latils. L’UEM doit en effet encore franchir de nombreux obstacles, mais se réforme au travers des crises, ce qui pourrait entraîner un rétrécissement des différentiels de taux à mesure que les investisseurs en prennent conscience. Cela implique une légère hausse du taux allemand (qui tient lieu de référence dans l’UEM) et un maigre repli des taux espagnol ou italien.

Bénéfices des entreprises Au début d’une nouvelle année civile, les analystes tablent généralement sur un rebond des bénéfices de 11% à 13%. Une hausse moyenne des bénéfices de seulement 9,5% est toutefois attendue en 2013. Cet objectif nous paraît réalisable pour les entreprises américaines, mais nous sommes un peu moins optimistes à l’égard des entreprises européennes.

Valorisation Ce qui était déjà vrai en 2 0 0 9 , 2010 et 2011 l’est

encore davantage fin 2012 : les actions sont extrêmement bon marché, alors que les obligations sont terriblement chères. Cet écart de valorisation engendre d’étranges rapports. • Ainsi, les taux négatifs ne semblent étonner personne. En 2012, certains investisseurs étaient disposés à payer un prix en échange d’une sécurité absolue. • Emprunter de l’argent revient moins cher aux entreprises qu’aux banques. Les fournisseurs de crédits se financent donc à un coût plus élevé que leurs clients. • Le rendement de dividende des actions est non seulement supérieur au taux sans risque, mais il dépasse aussi les intérêts versés par les entreprises aux obligataires. Nous finirons tôt ou tard par assister à une correction, peut-être déjà en 2013. Sans doute cela passera-t-il par une réévaluation de ce qui est bon marché (actions) et une dépréciation de ce qui est cher (hausse des taux).

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Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 2009 2009 2010 2010 2010 2010 2011 2011 2011 2011 2012 2012 2012 Les Etats-Unis affichent une croissance supérieure à celle de la zone Euro EMU

Stratégie & Accents

USA

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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations

Stratégie

Immobilier Placements alternatifs Cash

Portefeuille

Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 27,5% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 7,5% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 62,5% du portefeuille, par rapport à notre norme à long terme de 75%. Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 42,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (8% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 50% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 46%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 23% (soit 50% de 46%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 20% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 72% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 57% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Stratégie & Accents

25% 47%

28%

8%

2%

42,5%

2% 5%

7,5%

40%

27%

20%

46%

6%

30%

2% 5%

57%

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Obligations publiques Obligations d’entreprises

Les havres sûrs ne sont pas si sûrs ! Les investissements en liquidités ne rapportent presque rien. Le rendement des obligations d’État «sûres» est maigre et la moindre hausse des taux peut entraîner une perte de cours qui l’éponge complètement. Qui cherche la valeur ne peut ignorer les actions. Les cours des actions ne doivent pas augmenter de beaucoup pour éclipser les autres catégories d’actifs. À lui seul, le rendement de dividende des actions rapporte souvent plus qu’un investissement en obligations ou en liquidités. Les actions sont bon marché. Pour une action européenne moyenne, vous payez 11 fois le bénéfice escompté pour les douze prochains mois. Ces vingt dernières années, le rapport cours/bénéfice a été de 14,5 environ.

• • •

La crainte d’une nouvelle récession (dont les entreprises pâtiraient lourdement) ou d’un effondrement du système financier consécutif aux problèmes de la zone euro empêche les investisseurs de se tourner vers les actions. Elle n’est pas totalement injustifiée. L’aversion pour le risque nous semble certes exagérée, mais les risques d’investissement restent anormalement élevés. Quoi qu’il arrive, la couverture du risque baissier reste essentielle. Les formules assorties de la protection du capital ou de la surveillance du niveau plancher font office de tampon contre une baisse éventuelle.

Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

EUR

USD

Autres

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif

défensif (très) dynamique

80% 70% 60% 50%

Portefeuille obligataire Nous limitons au maximum le poids des obligations d’État, qui sont non seulement très chères mais aussi très sensibles à une éventuelle remontée des taux. L’association d’obligations d’entreprises et des marchés émergents permet de dégager un rendement plus élevé à risque égal. Les obligations d’entreprises n’offriront sans doute pas un gain de cours important, mais génèrent un rendement supérieur à celui des obligations d’État. Les obligations à haut rendement offrent encore une rémunération en intérêts plus élevée. Les investisseurs peuvent en outre profiter d’une appréciation éventuelle de la monnaie face à l’euro. Une ventilation adéquate entre les différentes devises demeure toutefois essentielle.

40% 30% 20% 10% 0%

EUR

USD

Autres

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif

(très) dynamique

70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

EUR

USD PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique

Stratégie & Accents

défensif

Autres

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Stratégie Accents dans le portefeuille

Dollar américain

Nous pensons que les difficultés budgétaires seront résolues plus rapidement aux États-Unis qu’en Europe. Cette situation pèse sur l’économie européenne et donc sur l’euro. Le dollar américain conserve son statut de monnaie de réserve mondiale. Il profite de ce statut particulier à chaque nouvel accès de rétivité au risque induit par la crise de l’euro. Bien qu’une nouvelle crise ne sonnera pas le glas de l’euro, elle pèsera tout de même sur le cours de la monnaie unique. La valeur d’une monnaie est en partie déterminée par la croissance économique de son pays d’origine. Tandis que la zone euro restera pendant quelque temps encore sous l’emprise de la récession, l’économie américaine a déjà amorcé son redressement. C’est là un autre atout du dollar par rapport à l’euro. Aussi longtemps que le rapport de change EUR/USD restera supérieur à 1,00 ou 1,10, le billet vert sera considéré comme sous-évalué.

Technologie

Les analystes et les investisseurs sous-estiment le potentiel de croissance du secteur technologique, qui devrait profiter du renouvellement constant des produits, des investissements dans les capacités, d’une demande de remplacement

Stratégie & Accents

rapide,... Les résultats du troisième trimestre ont une fois de plus dépassé les attentes. Les prévisions bénéficiaires restent néanmoins très prudentes. Le rapport cours/bénéfice de 11,9 est inférieur à celui du marché américain global (12,6). Il est même extrêmement bas dans une perspective historique car le secteur était en moyenne plus cher de 38% ces quinze dernières années. De bonnes surprises sont donc possibles.

qui rachètent leurs actions envoient par conséquent un signal fort aux investisseurs.

Entreprises américaines qui rachètent leurs propres actions

Nous optons pour des entreprises (américaines) qui rachètent leurs propres actions. Ce choix souligne notre préférence pour la valeur au détriment de la croissance et pour les États-Unis plutôt que pour l’Europe. Il renforce aussi notre préférence pour les actions à haut rendement. Compte tenu des faibles taux d’intérêt et de la valorisation attrayante des actions, de plus en plus d’entreprises optent pour le rachat d’actions propres. Les patrons sont les mieux placés pour prévoir l’évolution de leur entreprise et estimer la valeur de l’action. Étant donné l’atonie économique actuelle, les entreprises

• •

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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%

5% Ventilation actuelle

10% Ventilation neutre

15%

20%

25%

Perspectives économiques 27-12-2012 Croissance économique (%) 2011 2012 2013 Inflation (%) 2011 2012 2013 Taux officiel (%) (*) 27-12-2012 Mars 2013 Juin 2013 Taux à dix ans (%) (*) 27-12-2012 Mars 2013 Juin 2013 Cours de change (**) 27-12-2012 Mars 2013 Juin 2013

UEM

Royaume-Uni

Etats-unis

Japon

1,6 -0,4 0,0

0,9 -0,2 0,8

1,8 2,1 2,2

-0,7 1,8 0,5

2,7 2,5 1,8

4,5 2,8 2,3

3,1 2,1 2,0

-0,2 0,1 0,1

0,75

0,50

0,25

0,10

1,37

1,80

1,72

0,74

1 EUR = GBP 0,82

1 EUR = USD 1,32

1 EUR = JPY 113,89

1 -

(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;

Stratégie & Accents

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Assurance placement de la branche 23(B)

Sous la loupe

Accents • Protection du capital à 100%. • Participation à une éventuelle remontée des taux.

Sûreté et rendement

Les taux du marché sont très faibles actuellement et ne devraient pas remonter de manière significative à court terme. L’espoir d’un redémarrage en force de l’économie en Occident est en effet pour ainsi dire inexistant, alors que la politique de relance des banques centrales maintient les taux du marché à un bas niveau afin de booster l’économie. À long terme, les taux pourraient se normaliser (= augmenter). Une hausse des taux entraîne toutefois une baisse du cours des titres productifs d’intérêts. Dans

ces conditions, il est intéressant de choisir une formule d’investissement qui offre une belle plus-value minimale et suit l’évolution des taux.

KBC Life Multinvest Interest Plus 2 En tant que bancassureur, KBC propose Interest Plus 2, un fonds de l’assurance placement de la branche 23 KBC-Life Multinvest, dont le rendement est lié au taux des swaps en EUR à 5 ans, à savoir le taux de référence des crédits en euro à 5 ans sur le marché des capitaux. Le rendement correspond à la somme de quatre cliquets fixes et de quatre cliquets variables. Pendant les quatre premières années, un rendement fixe de 3% est pris en compte. À partir de la cinquième année jusqu’à l’échéance finale (3103-2021), la somme de quatre cliquets variables est prise en compte. 100% du taux des swaps en EUR à 5 ans (fixé

en début de période) sont acquis par activation du cliquet par sous-période, avec un maximum de 6,25% et un minimum de 1,5%. Le rendement actuariel se situe par conséquent entre 1,42% et 3,29% (frais et taxe inclus, hors précompte mobilier). La prime nette investie (hors taxe et frais d’entrée) est protégée à 100% à l’échéance, sauf en cas de défaut de paiement de KBC Bank. Le fonds s’adresse surtout aux clients pouvant se passer de la somme concernée pendant toute la période.

(B)

Voir note B en dernière page

Conditions : période d’émission du 31 décembre 2012 au 2 février 2013 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement : 07-02-2013. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement minimal : 2 500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 2% (à partir du 1er janvier 2013). Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Commission de gestion : jusqu’à 2,4% en base annuelle (déjà inclus dans la valeur d’inventaire). Montant de retrait minimal : 1 250 EUR. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi.

Stratégie & Accents

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Organismes de Placement Collectif (OPC)(A)

Sous la loupe

Accents • Investissez dans une sélection internationale d’actions d’entreprises… • .. … dotées d’un bilan sain. • La protection du capital procure la tranquillité d’esprit.

Démarrez sur les chapeaux de roues !

À la mi-décembre, l’indice mondial avait gagné 15,6% en euro par rapport à son niveau fin 2011. Les cours des actions ont ainsi plus ou moins suivi la hausse des bénéfices des entreprises. Les valorisations ont à peine augmenté. Les investisseurs échaudés par les risques au début 2012 ou préoccupés par la crise de l’euro ou d’autres menaces planant sur l’économie mondiale ont raté le coche. Les marchés d’actions n’ont pourtant pas ignoré ces risques. Pour profiter du redémarrage des Bourses, il faut investir et non se tenir à l’écart jusqu’à ce que les nouvelles conjoncturelles soient suffisamment convaincantes pour lever les derniers doutes. Les formules assorties de la protection du capital constituent un bon moyen de limiter le risque baissier. Optez pour des actions d’entreprises saines affichant une valorisation attrayante.

KBC EquiSelect World Selection Jumpstart 1 En sa qualité de promoteur, KBC propose World Selection Jumpstart 1, un compartiment de la sicav de droit belge(A) KBC EquiSelect, qui investit dans vingt actions d’entreprises internationales de premier ordre, se distinguant par la qualité de leur management, un bilan sain et une bonne rentabilité. Le compartiment a une durée de près de 6 ans. Deux scénarios sont possibles à l’échéance (31-01-2019). En cas de hausse ou de statu quo du panier(1), l’investisseur reçoit 100% de la hausse du panier, avec un maximum de 60%, ce qui équivaut à un rendement actuariel de 8,17% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. La plus-value minimale s’élève à 10%, ce qui correspond à un rendement actuariel de 1,6% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. Une baisse du panier n’est pas prise en compte. Votre mise initiale est donc totalement protégée à l’échéance

(1 000 euros, avant frais et taxes). Ce produit peut vous convenir, en fonction de vos connaissances et de votre expérience en matière de finances, de vos moyens financiers et de vos objectifs d’investissement. Il s’adresse de préférence aux investisseurs au profil de risque défensif. Renseignez-vous auprès de votre conseiller KBC.

Voir note A en dernière page (Valeur finale moins valeur initiale) divisée par la valeur initiale. (A) (1)

Période d’émission : du 31 décembre 2012 au 4 février 2013 avant 6h00 (sauf clôture anticipée). Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,50% par la suite (dont 1% pour le compartiment). Frais de sortie : à l’échéance : néant ; avant l’échéance : 1% (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 1% en cas de sortie avant l’échéance (max. 1 500 euros) ; à l’échéance : néant. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus, le document Informations clés pour l’investisseur et les rapports périodiques sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. La plus-value est exonérée du précompte mobilier. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo).

Stratégie & Accents

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Accents

Actions en point de mire

• Les chiffres d’affaires signent la plus forte croissance parmi tous les secteurs. • Les valorisations actuelles ne tiennent pas compte de ce facteur.

Le rebond notable des chiffres d’affaires n’est pas encore intégré dans les cours

Le monde est de plus en plus dépendant de la technologie. Les entreprises IT ont dès lors aligné de beaux résultats, même pendant la basse conjoncture passée. Le secteur n’entre toutefois pas encore dans les bonnes grâces des investisseurs, alors qu’il mériterait d’être courtisé. De nombreuses entreprises possèdent en effet un bilan exempt de dettes, la croissance est supérieure à la moyenne et les liquidités excédentaires sont versées aux actionnaires.

Entreprises de croissance matures Durant la dernière décennie, le secteur technologique a fortement évolué et les entreprises ne sont pas restées les bras croisés. Des opérations de fusion et acquisition ont débouché sur la création de grosses sociétés technologiques, bénéficiant d’une croissance stable du chiffre d’affaires et d’une grande capacité à résister aux aléas conjoncturels. La technologie n’est toutefois plus le secteur de croissance agressif du temps de la bulle dotcom, qui date entre-temps de plus de dix ans. Elle affiche la croissance la plus élevée du chiffre d’affaires et du bénéfice parmi tous les secteurs.

Bilans en bonne santé De nombreuses sociétés technologiques, comme Apple, bénéficient de bilans quasi exempts de dettes et de grandes réserves de liquidités. Dès qu’ils se sont rendu compte que la crise du crédit minerait le climat entrepreneurial, les clients des sociétés technologiques ont sabré Stratégie & Accents

dans leurs investissements. La plupart des entreprises IT ont malgré tout continué d’aligner des robustes résultats, grâce à la forte demande de remplacement, aux besoins de capacité supplémentaire et au renouvellement constant des produits.

Dividendes attrayants et tenables Les liquidités excédentaires sont de plus en plus versées aux actionnaires, qui apprécient un dividende stable dans un climat difficile. Ces dividendes seront en outre tenables dans les prochaines années, étant donné la forte croissance et les belles marges bénéficiaires. Nous avons donc affaire à un nouveau secteur défensif, caractérisé par des fluctuations de cours moins marquées que le marché global.

Les faibles valorisations représentent une belle opportunité d’achat ! Les résultats du troisième trimestre 2012 ont une fois de plus dépassé les attentes des investisseurs. Les chiffres d’affaires et les bénéfices ont enregistré une croissance plus marquée que le marché global. Comme

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en témoignent les chiffres, les chiffres d’affaires et les bénéfices ont également progressé au troisième trimestre aux États-Unis, mais de manière moins convaincante. Les prévisions bénéficiaires restent néanmoins très prudentes. Le rapport cours/bénéfice de 11,9 est inférieur à celui du marché

Pôles de croissance Quatre grandes tendances assurent une solide croissance structurelle. La mobilité (mobility) stimule le développement et les ventes de smartphones et de tablettes. Le salon numérique (digital living room) donne accès à de

dans la capacité de réseau s’imposent donc. EMC et Cisco devraient en profiter. Ces facteurs s’autoalimentent : une vitesse accrue ouvre ainsi la voie à de nouvelles applications mobiles. Le renouvellement des produits et les investissements dans la capacité soutiennent la demande de remplacement. Le secteur sera également aux premières loges pour profiter d’un redémarrage de l’économie mondiale.

La technologie est devenue un secteur de croissance défensif. Si vous êtes intéressé par nos analyses

américain global (12,6). Il est même extrêmement bas dans une perspective historique car le secteur était en moyenne plus cher de 38% ces quinze dernières années. De bonnes surprises sont donc possibles.

nombreuses nouvelles applications au sein même de nos foyers et l’informatique dématérialisée (cloud computing) permet aux clients d’utiliser leurs applications et celles de tiers à tout moment et en tous lieux. Ces évolutions entraînent une croissance exponentielle de la mobilité des données (data mobility). Des investissements

d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.

110 100 90 80 70 60 50 40

Source: Thomson Reuters Datastream

2008

2009 2010 Technologies de l’information

2011 Marché global

2012

Le secteur technologique distance le marché global.

Informations sur l’entreprise Apple

Cisco

EMC

Recommandation : acheter Dernières modifications de recommandation : 27-07-2006 De neutre à digne d’achat 10-01-2011 De digne d’achat à acheter

Recommandation : acheter Dernières modifications de recommandation : 25-11-2011 De conserver à acheter

Recommandation : acheter Dernières modifications de recommandation : 28-03-2006 De fortement conseillé à digne d’achat 10-01-2011 De digne d’achat à acheter

Cours : 521,99 USD Objectif de cours : 720,00 USD

Cours : 19,92 USD Objectif de cours : 24,00 USD

Cours : 25,33 USD Objectif de cours : 30,00 USD

Activités : Apple conçoit, fabrique et commercialise des iPhones (GSM), des PC Mac, des iPods (lecteurs de musique) et des iPads (tablettes). Il possède également un magasin de musique en ligne iTunes.

Stratégie & Accents

Activités : Cisco est un acteur de premier plan actif dans le domaine des équipements de réseau et des communications voix et données.

Activités : EMC est le premier fournisseur mondial de systèmes de stockage à destination des entreprises.

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Accents

Obligations en point de mire

• Le dollar est sous-évalué. • Le dollar a l’avantage face à un euro vulnérable. • L’économie américaine se redresse.

(1)

Dollar américain

Sur la base de nos modèles d’évaluation à très long terme, le dollar est sous-évalué de 15% à 20% par rapport à l’euro. Il sera néanmoins soutenu par plusieurs facteurs à court terme. Il fait en effet office de devise refuge en période de turbulences et bénéficie en outre d’une embellie économique outre-Atlantique.

Dollar bon marché Le dollar est la devise mondiale par excellence. Les investisseurs européens ont tendance à l’oublier. Le

déficit abyssal de la balance des paiements a longtemps représenté une grande menace. La situation s’est fortement améliorée ces dernières années, ce qui devrait renforcer le statut international du billet vert. Mais le cours de change du dollar peut parfois connaître une évolution très capricieuse, dont les investisseurs doivent tenir compte. Sur la base des modèles d’évaluation à très long terme, le dollar américain est sous-évalué de 15% à 20% face à l’euro. Un cours de 1,00 à 1,10 USD par euro serait plus correct.

Vulnérabilité de l’euro Le cours de change d’une devise face à une autre monnaie est bien entendu relatif. En d’autres termes, l’attrait du dollar s’explique en partie par la vulnérabilité de l’euro. En Europe, dix-sept gouvernements et au moins autant de parlements ont leur mot à dire en ce qui concerne la crise de l’euro. Le processus décisionnel est complexe et les solutions se font généralement attendre. Aux ÉtatsUnis, les décisions sont prises plus rapidement, ce qui constitue un gros avan-

Stratégie & Accents

tage en période de fortes tensions sur les marchés financiers. Nous avons encore eu récemment l’occasion de nous en rendre compte.

Havre sûr L’atonie économique actuelle débouche sur des taux historiquement bas. Cette situation pourrait persister quelque temps. La demande de dollars reste pourtant élevée. Les investisseurs recherchent aujourd’hui la qualité et la diversification. Préférence est donc donnée au dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale.

Reprise économique américaine L’économie américaine se redresse depuis quelques mois. Les États-Unis se portent ainsi nettement mieux que beaucoup d’autres régions. La croissance économique s’accélère, les consommateurs et les producteurs reprennent confiance et le marché de l’emploi redémarre. Les entreprises américaines ont relativement bien résisté à la crise économique et financière. Grâce à leur compétitivité, elles ont réalisé de beaux bénéfices ces dernières années et elles parviennent actuellement à conserver ce niveau. (1): voir aussi la note C à la dernière page

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Le dollar américain est sous-évalué par rapport à l’euro

L’Europe connaît plus de difficultés. La récession perdure. Dans le sud de l’Europe, elle continue de s’aggraver, alors que des locomotives telles que l’Allemagne et la France voient à leur tour leur croissance décliner. Par ailleurs, les bénéfices des entreprises déclinent dans la zone euro. La crise sape la confiance.

Nous prévoyons pour 2013 une nouvelle embellie sur le marché du travail américain et une progression des créations d’emplois encore plus marquée que ces derniers mois (environ 140 000 postes par mois). La politique budgétaire sera sans doute plus restrictive que dans le passé récent. Les investissements pourraient néan-

moins donner un coup de pouce. Le marché résidentiel sort de l’ornière. Les prix des habitations augmentent prudemment. Toutes les conditions sont également réunies pour une solide reprise des investissements des entreprises (rentabilité et bénéfices élevés, taux faibles, forte solvabilité et grandes réserves de liquidités, accès aisé aux crédits,…).

1.15 1.20 1.25 1.30 1.35 1.40 1.45 1.50 1.55 Source: Thomson Reuters Datastream

1.60

2008

2009

2010

2011

2012

Le dollar américain en euro USD / EUR

Notre sélection d’obligations(C) Monnaie Emprunt

Prix Coupon d’émission ou cours indicatif

Rating

Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)

Marché primaire USD

KBC IFIMA année 1-3: 3,00% année 3-4: 6M USD Libor + 1,00% 2013-2017

101.000

09/01

A-

-

766.14

EUR

KBC IFIMA lié au Eurostoxx 50 R 2013-2018

101.250

09/01

A-

-

1012.50

NOK

KBC IFIMA 4.125% 2013-2018

101.875

09/01

A-

3.710

1388.42

Marché secondaire AUD

COCA_COLA AMATIL. LTD. 4.500% 2012-2018

102.140

06/09

A-

4.066

1601.82

CAD

DAIMLER AG 2.000% 2012-2015

100.650

27/11

A-

1.770

1534.06

NOK

GENERAL ELECTRIC. CAP CORP 3.000% 2012-2018

100.800

28/02

AA+

2.830

1373.76

TRY

RABO NEDERLAND 6.000% 2012-2016

102.000

21/11

AA-

5.410

431.13

(C) (*)

Voir note C en dernière page. Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 31-12-2012

Stratégie & Accents

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Arrêt sur image Au début 2012, les pessimistes mettaient ouvertement en doute la survie du projet européen. Nous savons à présent que l’Union monétaire européenne sortira renforcée de la crise. Deux ans et demi de crise ont contraint l’UEM à renforcer les liens entre ses membres. Acculés, les dirigeants ont dû aborder des sujets délicats. Compte tenu des nombreuses parties concernées et de la lenteur du processus décisionnel, la zone euro a avancé à pas de géant. Nos politiciens ont repoussé les limites dans le domaine de la solidarité et ont mis en place un système d’aide pour les États membres en difficulté. L’Europe veille également à ce que les États membres établissent des budgets équilibrés. Le dernier obstacle franchi consiste dans le contrôle centralisé des grandes banques, qui ne peuvent plus déstabiliser le système financier. L’euro est sauvé .

WWW

Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Le présent document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Les recommandations figurant dans ce document n’entrent pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers mais sont une communication publicitaire, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion de ces recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre monnaie que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de valeur. Ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels de cette recommandation d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans ce document faute de place, nous vous renvoyons aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor. Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Photos utilisées: www.shutterstock.com (A) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Un OPC est généralement créé par un organisme financier mais forme une entité juridique distincte. Une action achetée dans un OPC donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois se déprécier. Les investissements en OPC permettent de répartir les risques et facilitent l’accès aux Bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum, si un établissement de crédit ou une société de Bourse détient des parts d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut les fournir ou les restituer à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (B) KBC-Life Multinvest est une assurance vie de la branche 23 dont le rendement est lié à un ou plusieurs fonds d’investissement. Le fonds sous-jacent vise à réaliser une plus-value, mais sa valeur nette d’inventaire peut fluctuer. Le risque financier lié aux fluctuations de la VNI du fonds sous-jacent est supporté par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière disponible auprès de votre conseiller KBC et de KBC Assurances SA, ayant son siège social en Belgique. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - IBAN BE43 7300 0420 0601 - BIC KREDBEBB. (C) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.

Parution du prochain numéro le 8 février 2013


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