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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
2 Les nouvelles mesures budgétaires en 2013 Giboulées de mars
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Vous avez raté le rally boursier de 2012 ?
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Croissance américaine
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Partagez-vous notre 12 optimisme à l’égard des actions américaines ? L’or est une assurance et non un investissement Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 04 - 8 avril 2013
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Accents
Thème
• Hausse du précompte mobilier à 25% (sauf exceptions) • La conversion des titres au porteur devient plus chère • Augmentation de la taxe sur les opérations d’assurance
Les nouvelles mesures budgétaires en 2013
Pour atteindre ses objectifs budgétaires, le gouvernement Di Rupo a pris certaines mesures. La première mesure concerne une hausse du précompte mobilier. La deuxième mesure concerne le relèvement de la taxe sur la conversion de titres matériels et la troisième, l’augmentation de la taxe sur les opérations d’assurance. Votre conseiller KBC est à votre disposition si vous avez des questions relatives à votre situation personnelle.
Précompte mobilier et cotisation supplémentaire Depuis le 1er janvier 2013, le taux du précompte mobilier (PM) sur les revenus des produits d’épargne et d’investissement est relevé à 25%. Certaines exceptions sont cependant maintenues et sont reprises dans le tableau ci-dessous. Le précompte mobilier est libératoire pour tous les intérêts et les dividendes payés ou attribués depuis le 1er janvier 2013. Cela signifie que ces revenus ayant été taxés, vous n’êtes plus obligé de les mentionner dans votre déclaration à l’impôt des personnes physiques. La cotisation supplémentaire de 4% sur les revenus mobiliers est quant à elle supprimée depuis le 1er janvier 2013. Elle s’applique donc exclusivement aux revenus payés ou attribués en 2012.
Précompte mobilier et remboursement des parts Sont visés les fonds d’investissement qui (s’ils sont établis dans l’EEE) ont un passeport européen et dont plus de 25% des avoirs sont investis directement ou indirectement dans des créances telles que dépôts, bons de caisse, OLO, obligations ordinaires, etc.
Stratégie & Accents
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Quels sont les revenus bénéficiant d’un précompte mobilier réduit ? Intérêts sur les carnets d’épargne réglementés (1)
15% de PM (dans la mesure où ils ne sont pas exonérés)
Bons Leterme
15% PM
Boni de liquidation
10% PM
Revenus résultant de la cession ou de la concession de droits d’auteur et de droits voisins, ainsi que de licences légales et obligatoires
15% PM
Revenus de sicaf immobilières résidentielles (2)
15% de PM (contre une exonération totale précédemment)
25% pour les intérêts de comptes d’épargne non réglementés (dans la pratique, uniquement ouverts par des personnes morales). Pour les sociétés d’investissement, qui investissent au moins 80% (60% pour les revenus payables en 2013 et 2014) de l’immobilier directement ou indirectement dans un bien immeuble situé dans l’EEE, destiné ou affecté exclusivement à l’habitation. Il s’agit de sociétés situées dans l’EEE dans la mesure où un échange d’informations est organisé par l’État membre concerné.
(1) (2)
Quelles sont les modifications qui ont été annoncées le 20 décembre 2012 ? La limite inférieure de la part de créances est abaissée de 40% à 25%. Si le pourcentage investi en créances n’est pas connu, il est supposé que le compartiment est investi à 100% en créances. Sont exclus les compartiments établis dans l’EEE qui n’ont pas de passeport européen. Nouveauté : le PM est dû dans le cas du transfert à titre onéreux.
• • • •
Le PM est prélevé lors du remboursement des parts. Cela peut avoir lieu au moment de la sortie de l’investisseur, lors de la liquidation du compartiment ou à l’échéance finale.
Conversion des titres au porteur Depuis le 1er janvier 2012, une taxe est prélevée sur la conversion des titres au porteur en titres dématérialisés par leur inscription sur un compte-titres en titres nominatifs par leur dépôt auprès de l’émetteur.
• •
Cette taxe, qui se monte à 2% pour les conversions réalisées en 2013, sera encaissée au moment de l’inscription des titres sur un compte-titres ou du dépôt auprès de l’émetteur.
Taxe annuelle sur les opérations d’assurance Le tarif réduit de 1,10% sur les opérations d’assurances vie contractées
Stratégie & Accents
par des personnes physiques est relevé à 2%. Le tarif réduit reste maintenu pour les assurances solde restant dû, les assurances vie liées à un crédit ou un emprunt. Les assurances vie souscrites par des personnes morales restent soumises au taux de 4,40%. Le relèvement du tarif s’applique aux primes payées après le 1er janvier 2013.
Nous sommes là pour vous aider Si vous avez d’autres questions sur votre situation concrète ou si vous vous demandez si certains investissements répondent toujours à vos attentes, n’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller KBC. Prenez rendez-vous.
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Accents
Stratégie
• La crise de l’euro continue de couver • L’économie américaine tourne mieux que celle de la zone euro • La protection du capital limite le risque baissier des actions
Giboulées de mars
Le parlement chypriote qui fait front contre l’Europe, les électeurs italiens qui refusent de se prononcer, le gouvernement américain qui risque de perdre son financement,… Ces événements n’ont semble-t-il pas de prise sur les marchés financiers, tant que le tableau brossé par les indicateurs ne s’en ressent pas. Les investisseurs privés et institutionnels ne sont toutefois toujours pas disposés à prendre plus de risques. Cela se comprend car les risques d’investissement restent anormalement élevés. Ils sont essentiellement liés à l’incertitude entourant la politique budgétaire américaine, à de nouveaux épisodes éventuels de la crise de l’euro, à des créations d’emplois insuffisantes aux États-Unis, etc. L’incertitude entourant la politique budgétaire américaine s’est largement dissipée ces dernières semaines, mais Démocrates et Républicains restent divisés sur la politique à mener. Comme les deux partis ne sont pas parvenus à temps à un accord, un programme pluriannuel d’économies automatiques est entré en vigueur le 1er mars. D’autres mesures permettront un assainissement à hauteur d’environ 1,85% du produit intérieur brut (PIB) en 2013. Cette économie budgétaire est plus importante que la diète de 1,1% du PIB que la zone euro a l’intention de s’infliger en 2013.
Stratégie & Accents
La crise de l’euro couve Les pays de la zone euro doivent poursuivre leur assainissement. L’UEM doit en outre continuer de développer et de réformer ses institutions. Le Sommet européen de la fin juin 2012 a notamment donné le feu vert à la création d’une union bancaire, mais depuis la mi-2012, peu de progrès ont été réalisés sur tous les fronts. Plusieurs éléments pourraient réveiller la crise de l’euro.
d’urgence ne sont pas nécessaires, mais un pays accusant une dette de 128% du PIB est bien entendu vulnérable. Le Portugal ne devrait pas encore être en mesure de se financer seul fin 2013. Un nouveau programme d’aide s’impose. La lassitude de l’austérité menace de gagner l’Europe. Le pacte budgétaire européen est entré en vigueur le 1er janvier 2013, mais il montre déjà des signes de faiblesse. La
• •
La couverture du risque baissier reste essentielle. Les formules assorties de la protection du capital ou de la surveillance du niveau plancher font office de tampon contre une baisse éventuelle.
•
Le Parlement chypriote a rejeté le plan de sauvetage européen, notamment parce que celui-ci reposait sur une contribution de l’épargnant chypriote. L’idée d’une taxe sur l’épargne ébranle la confiance des déposants dans d’autres pays connaissant des problèmes bancaires (Espagne, Slovénie). Le système électoral italien a débouché sur une impasse entre la gauche et la droite. La réforme du système des pensions, du marché du travail, etc. prend à nouveau du retard. Pour l’heure, des mesures
France se demande ouvertement si sa norme budgétaire pour 2013 est réalisable. Il reste à savoir comment les marchés financiers réagiront au premier véritable test du nouveau système.
•
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La conjoncture mondiale est partagée entre l’assainissement mené en Occident et le dynamisme de la demande dans le Nouveau Monde.
Une reprise économique en dents de scie Après quatre années de redressement économique – bien que cela semble peut-être un peu cynique pour de nombreux pays européens -, la conjoncture mondiale est toujours partagée entre les assainissements et la pénurie de crédit en Occident et le dynamisme de la demande dans le Nouveau Monde. La reprise américaine s’est poursuivie ces derniers mois, malgré le resserrement fiscal : la confiance se renforce, les ventes au détail progressent, les créations d’emplois se multiplient, etc. Le risque d’assister à des créations d’emplois insuffisantes s’est en tout cas fortement réduit. En 2013, l’économie américaine devrait réaliser une croissance modérément positive d’environ 2,1%.
Nous en sommes encore loin. La zone euro, qui voit son économie se contracter pour le cinquième trimestre consécutif, reste en récession. La croissance économique demeure positive en Allemagne, mais celle-ci ne joue plus son rôle de locomotive européenne. En France, la conjoncture continue de se dégrader. La zone euro dans son ensemble s’est contractée de 0,5% en 2012 et pour 2013, nous prévoyons une contraction du PIB de 0,2%. Ce taux de croissance est basé sur une reprise au second semestre 2013. 120
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Etats-Unis
Évolution des marchés d’actions (en euro) Indice 100 = -1 an
Stratégie & Accents
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.
25% 47%
28%
Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 30% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 7,5% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 45%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 60% du portefeuille, par rapport à notre norme à long terme de 75%. Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 22,5% (soit 50% de 45%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 37,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (8% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.
Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 52% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 50%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 41% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 25% (soit 50% de 50%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 16% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.
Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 75% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 57% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 36%. Leur risque actions s’élève à 50%. Le volet obligataire représente 18% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il est entièrement composé de la partie à revenu fixe des investissements en actions avec protection du capital (soit 50% de 36%, voir ci-dessus). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.
Stratégie & Accents
2%
8%
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Obligations publiques Obligations d’entreprises
Quand les actions susciterontelles à nouveau l’intérêt ? There is no alternative (il n’y a pas d’autre solution). L’investisseur qui veut faire fructifier son patrimoine se tourne inévitablement vers les actions. Celui qui joue la carte de la sécurité en optant pour les obligations et les liquidités doit se contenter d’un rendement nul. Tant que l’inflation reste modérée, cette situation est acceptable, mais combien de temps cela va-t-il durer ? Quand le glissement des obligations vers les actions va-t-il se produire ? Plusieurs arguments plaident en faveur des actions : À lui seul, le rendement de dividende des actions (en moyenne 3,55% en Europe) rapporte souvent plus qu’un investissement en obligations ou en liquidités. Les actions sont très bon marché. Pour une action européenne moyenne, vous payez aujourd’hui 12,1 fois le bénéfice escompté pour les douze prochains mois. Les actions américaines affichent également une décote de plus de 20% par rapport au cours/ bénéfice moyen des quinze dernières années. Les actions sont bien entendu plus risquées. Mais dans quelle mesure les obligations sont-elles sûres si l’inflation ou les taux se mettent à remonter ?
• • •
Portefeuille d’actions Nous préférons les actions américaines aux valeurs européennes. Alors que les États-Unis trouvent un remède durable à leurs problèmes budgétaires, l’Europe néglige les solutions fondamentales de sortie de crise. Entre-temps, l’écart conjoncturel se creuse entre les deux côtés de l’Atlantique. Les entreprises américaines sont en outre plus rentables que les sociétés européennes. Les actions des entreprises versant des dividendes élevés sont une assise solide du portefeuille d’actions. Celles-ci ont un rendement courant élevé et leur volatilité est plus limitée. Ces entreprises s’inscrivent parfaitement dans une stratégie ‘acheter et conserver’, elles rachètent leurs actions ou sont rachetées, etc. La couverture du risque baissier reste essentielle. Les formules assorties de la protection du capital ou de la surveillance du niveau plancher font office de tampon contre une baisse éventuelle.
Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif
défensif (très) dynamique
80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
(très) dynamique très défensif
70% 60%
Portefeuille obligataire Nous limitons au maximum le poids des obligations d’État, qui sont non seulement chères mais aussi très sensibles à une éventuelle remontée des taux. Les taux à dix ans allemand et américain sont à présent nettement inférieurs à l’inflation. Les investisseurs doivent s’attendre à une hausse des taux longs à moyen et, surtout, à long terme. L’association d’obligations d’entreprises et d’obligations des marchés émergents permet de dégager un rendement plus élevé à risque égal. Stratégie & Accents
50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique
défensif
Autres
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Stratégie Accents dans le portefeuille
Accent - Dollar américain Accent - Les technologies médicales Nous restons optimistes à l’égard de l’évolution du cours du dollar américain. La crise de l’euro pourrait déclencher un nouveau regain d’aversion pour le risque dans les prochains mois, alors que le gouvernement américain a trouvé une solution durable à la crise budgétaire. La valeur d’une monnaie est également déterminée par la croissance économique de son pays d’origine. L’écart de croissance entre l’Europe (récession) et les ÉtatsUnis (croissance positive modérée) se creuse. Aussi longtemps que la parité EUR/USD restera supérieure à 1,00 ou 1,10, le billet vert sera considéré comme sous-évalué. Le cours d’équilibre évolue en outre vers 0,90 à 1,00 USD/EUR.
Stratégie & Accents
Le segment des équipements et services de santé du secteur pharmaceutique est fortement concentré en Amérique. La capitalisation boursière est américaine à 80%, contre seulement 11% pour l’Europe. Voilà donc pour nous l’occasion de concrétiser notre préférence pour les États-Unis et le dollar américain. Le segment recèle un potentiel de croissance à long terme incontesté. L’innovation et l’amélioration tant de la qualité que de la productivité dopent le secteur. Le secteur abrite des producteurs de prothèses, de diagnostics, d’instruments, de matériel de dialyse, etc. En 2012, il est resté à la traîne en raison de l’incertitude entourant la situation budgétaire américaine et la loi Obamacare réformant l’assurance maladie. Il est depuis lors évident qu’il ne sera pas frappé par des mesures d’économie. Le segment connaît une
croissance bénéficiaire supérieure à celle du secteur pharmaceutique ou du marché d’actions mondial. Or il ne fait guère mieux que la Bourse. Sa valorisation en termes relatifs est donc devenue encore plus attrayante.
Accent - Entreprises américaines rachetant leurs actions Nous préférons la Bourse américaine à sa consœur européenne (cf. supra). Nous optons pour les sociétés qui rachètent leurs actions. Ce choix cadre avec notre préférence pour la “valeur” (plutôt que la “croissance”) et renforce notre penchant pour les actions de rendement.
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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%
5% Ventilation actuelle
10% Ventilation neutre
15%
20%
25%
Perspectives économiques 27-03-2013 Croissance économique (%) 2012 2013 2014 Inflation (%) 2012 2013 2014 Taux officiel (%) (*) 28-03-2013 06-2013 09-2013 Taux à dix ans (%) (*) 27-03-2013 06-2013 09-2013 Cours de change (**) 27-03-2013 06-2013 09-2013
UEM
Royaume-Uni
Etats-Unis
Japon
-0,5 -0,2 1,3
0,2 0,5 1,8
2,2 2,2 2,7
1,9 1,1 1,6
2,5 1,6 1,8
2,9 2,6 2,3
2,1 1,4 2,0
0,0 0,1 0,9
0,75
0,50
0,25
0,10
1,28
1,73
1,85
0,51
1 EUR = GBP 0,85
-
1 EUR = USD 1,28
1 EUR = JPY 120,610
-
*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. (** ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
Stratégie & Accents
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
Accents • Suivez l’indice boursier paneuropéen EURO STOXX 50® • Profitez également des performances de 2012
Vous avez raté le rally boursier de 2012 ?
Les marchés d’actions européens ont eu le vent en poupe en 2012. L’indice EURO STOXX 50® a gagné 13,78% (cf. http://www.stoxx.com/download/ indices/factsheets/sx5e_fs.pdf). Vous avez manqué le coche ? Lisez ce qui suit.
KBC Exposure Performance Pick Up 1 KBC lance, en tant que promoteur, Performance Pick Up 1, un compartiment de la sicav de droit belge KBC Exposure. Cet investissement vous permet de profiter non seulement de l’évolution future de l’indice EURO STOXX 50®, mais aussi des belles performances de 2012.
Principales caractéristiques : Ce compartiment investit dans l’indice EURO STOXX 50®. Cet indice se compose des actions des cinquante plus grandes sociétés de la zone euro. Cet investissement arrive à échéance le 30 avril 2018. Il a donc une durée de 4 ans et presque 12 mois. En cas de hausse éventuelle de l’EURO STOXX 50® à l’échéance(2), vous recevez, outre votre mise initiale, cette évolution positive ainsi que 13,78% à titre de plus-value. En cas de baisse de l’EURO STOXX 50® à l’échéance(2), cette évolution négative est prise en compte à titre de moins-value. Mais dans ce cas aussi, le résultat est majoré de 13,78%. La perte est ainsi atténuée ou vous pouvez même réaliser un gain en fin de parcours. Que le résultat final soit positif ou négatif, vous percevez toujours la hausse de l’EURO STOXX 50® en 2012 en plus de l’évolution de l’indice. Pas de risque de change : le compartiment est libellé en euro.
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Pas de protection du capital. Dépôt gratuit sur un compte-titres tenu auprès d’une société de KBC Groupe.
Le cours du compartiment peut être sujet à de fortes fluctuations en raison de sa composition. Vous pouvez souscrire à des parts de capitalisation de 1 000 EUR lors de l’émission. Renseignez-vous auprès de votre conseiller KBC. (1) Voir aussi la note 1 à la dernière page. (2) (Valeur finale moins valeur initiale) divisée par la valeur initiale. La valeur initiale de l’indice est égale à la moyenne du cours de l’indice sur les dix premiers jours d’évaluation à partir du mercredi 8 mai 2013 inclus. La valeur finale de l’indice est la moyenne du cours de l’indice au dernier jour d’évaluation des douze derniers mois précédant l’échéance, en l’occurrence d’avril 2017 à mars 2018.
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Période d’émission : du 2 avril 2013 au 29 avril 2013 avant 6h00 (sauf clôture anticipée). Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,50% par la suite (dont 1% pour le compartiment). Frais de sortie : à l’échéance : néant ; avant l’échéance : 1 % (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50 %). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 1% en cas de sortie avant l’échéance (max. 1 500 EUR) ; à l’échéance : néant. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus, le document Informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. La plus-value est exonérée du précompte mobilier. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo) ainsi que sur www.kbc.be/recherchefonds. Des informations détaillées sur le produit, les conditions et les risques sont fournies dans le prospectus, le document Informations clés pour l’investisseur et les rapports périodiques. Ces documents sont disponibles gratuitement en néerlandais (et en français pour le document Informations clés pour l’investisseur) auprès de votre agence KBC, CBC ou Centea ou sur les sites www.kbc.be, www.cbc.be ou www.centea.be.
Stratégie & Accents
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
Accents • Nous sommes optimistes à l’égard de l’économie américaine • Prédilection pour les entreprises qui contribuent à la croissance
Croissance américaine
Aux États-Unis, les données économiques suggèrent que le produit intérieur brut de 2013 sera modérément positif, tout comme en 2012. La croissance sera quelque peu freinée par la réduction de mesures de relance afin de combler le déficit budgétaire. Mais sur le plan fondamental, l’économie américaine se porte bien et les entreprises engrangent de plantureux bénéfices. Trois tendances soutiennent la croissance : L’exploitation du pétrole et du gaz de schiste débouche sur une indépendance énergétique des ÉtatsUnis et de faibles prix énergétiques et entraînera une réindustrialisation du pays. La percée des données mobiles joue également un rôle crucial. Tout le monde veut accéder en tous lieux à l’Internet et au réseau informatique de son entreprise. Cette évolution va bien entendu de pair avec les progrès techniques. La hausse des ventes de smartphones et de tablettes et l’usage professionnel grandissant de l’informatique dématérialisée n’en sont qu’à leurs débuts. Le marché résidentiel américain montre des signes de redressement. En outre, le dollar américain est
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sous-évalué de 20% à 25% sur la base des modèles d’évaluation à long terme. À court terme, le cours de change de l’USD peut être soutenu par les meilleures perspectives de croissance des États-Unis par rapport à l’Europe.
KBC Participation US Growth USD 1 KBC lance, en tant que promoteur, US Growth USD 1, un compartiment de la sicav de droit belge KBC Participation, qui investit dans 30 actions d’entreprises(5) contribuant à la croissance américaine. Une hausse éventuelle du panier à l’échéance(2) est versée intégralement à titre de plus-value, en plus de la mise initiale. La plus-value est toutefois plafonnée à 60%(3). Une baisse éventuelle du panier à l’échéance(2) est prise en compte à titre de moins-value, avec un maximum de -10%(4). Vous récupérez donc toujours au moins 90% de votre mise de fonds initiale (900 USD sur 1 000 USD, avant frais et taxes). Le compartiment est libellé en USD. Un raffermissement éventuel du dollar face à l’euro peut générer un gain. Le risque de change n’est cependant pas couvert en cas de dépréciation éven-
tuelle du dollar américain par rapport à l’euro. Le cours peut fortement fluctuer en raison de la composition du portefeuille. (1) Voir aussi la note 1 à la dernière page. (2) (Valeur finale moins valeur initiale) divisée par la valeur initiale. (3) Max. 8,95% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. (4) Min. -1,91% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. (5) Les actions font l’objet d’une sélection internationale réalisée en quatre étapes sur la base des critères suivants : facteurs macroéconomiques (étape 1), données financières historiques (étape 2), rapports d’analyse (étape 3) et données liées à la technique des options (étape 4). Lors de la première étape, les actions sont filtrées sur la base de leur capitalisation boursière et de leur liquidité (négociabilité en Bourse). Le panier final est approuvé par le Conseil d’administration de la sicav. Il doit également répondre à des exigences légales : nombre minimal d’actions, répartition géographique et/ou sectorielle suffisante, poids des actions individuelles,… Lors de la sélection, nous avons recours à des paramètres susceptibles d’influencer le rendement potentiel des investissements. Vous trouverez plus d’informations sur la composition du panier dans le prospectus.
US Growth USD 1 est un nouveau compartiment de la sicav de droit belge KBC Participation. Prix de souscription initial : 1 000 USD (parts de capitalisation). Après le lancement, possibilité d’entrée et de sortie quotidienne à la VNI en vigueur. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période d’émission, 3,50% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie : à l’échéance finale : néant ; avant l’échéance finale : 1% (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière (parts de capitalisation) : 1% en cas de sortie (max. 1 500 euros). La plus-value est exonérée du précompte mobilier. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo) ainsi que sur le site www.kbc.be/recherchefonds. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Des informations détaillées sur le produit, les conditions et les risques sont fournies dans le prospectus, le document d’informations clés pour l’investisseur et les rapports périodiques. Ces documents peuvent être obtenus gratuitement en néerlandais auprès de votre agence KBC, CBC ou Centea ou sur les sites www.kbc.be, www.cbc.be ou www.centea.be. Le document d’informations clés pour l’investisseur est également disponible en anglais, en français et en allemand.
Stratégie & Accents
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Accents
Actions en point de mire
• La croissance américaine se poursuit malgré les économies • Le consommateur est épargné • Les investissements des entreprises pourraient soutenir la croissance
Partagez-vous notre optimisme à l’égard des actions américaines ?
La falaise budgétaire n’est plus une raison d’éviter les États-Unis Aux États-Unis, l’effort d’assainissement des finances publiques a été poussé très loin. Il en est autrement en Europe où la lassitude de l’austérité grandit au sein de la population et où les États membres renforcent la pression politique sur les institutions européennes pour que celles-ci tempèrent leurs exigences. Afin d’éviter que la crise bancaire ne déclenche
Stratégie & Accents
Tous les ingrédients sont réunis pour un solide redressement des investissements des entreprises. une récession, les gouvernements occidentaux ont multiplié les moyens pour soutenir l’économie entre 2007 et 2009, ce qui a déstabilisé les finances publiques. L’Europe a changé de cap dès 2010, alors que les États-Unis ont attendu plus longtemps. Républicains et Démocrates sont en profond désaccord sur la politique budgétaire. Bien que les solutions définitives aient été reportées, les dépenses publiques ont été réduites progressivement. En l’absence d’un budget, les dépenses fédérales ont été gelées à leur niveau de 2010-2011. Au 1er janvier 2013, Républicains et Démocrates sont parvenus à un compromis afin d’éviter la falaise budgétaire. L’impact est incalculable. Au 1er mars est entré en vigueur un programme pluriannuel de coupes automatiques dans les dépenses se montant à 1,85% du PIB, soit nettement plus que l’assainissement de 1,2% en 2012. Le sujet va continuer de faire la une. Des tiraillements accompagneront encore l’échéance de nombreuses mesures en 2013.
La croissance reste intacte Aux États-Unis, les indicateurs suggèrent que l’économie va conserver une croissance modérée en 2013 à l’instar de 2012 et ce, malgré les économies réalisées dans les dépenses publiques. Pour les pays occidentaux de l’OCDE, 2013 pourrait bien être marqué par les économies les plus importantes de ces vingt dernières années. Cette politique de rigueur va certainement freiner la croissance sans toutefois l’anéantir. La décrue attendue de l’inflation et les mesures de relance des banques centrales devraient faire contrepoids. Le redressement des investissements des entreprises pourrait également donner de l’oxygène. General Electric, Google et Mosaic sont des entreprises qui devraient en profiter.
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Les économies épargnent le consommateur La croissance américaine 2013 est estimée à 2,1%, soit un peu moins que les 2,2% de 2012. Les économies sont plus conséquentes cette année que l’an dernier. Étant donné que les décideurs politiques ont privilégié les mesures les moins dommageables pour la croissance, l’effet d’étranglement ne doit pas être exagéré. Ainsi, les augmentations d’impôts ont été limitées aux revenus supérieurs à 450 000 USD. La consommation, responsable de 70% du PIB américain, pourrait augmenter de 2 à 2,5% si l’emploi continue de progresser et si la décrue de l’inflation se poursuit.
Le marché résidentiel et les investissements des entreprises se redressent La construction résidentielle redémarre. Les prix des maisons remontent depuis quelque temps. Depuis leur plancher de janvier 2012, ils ont déjà augmenté de 6%. Le regain d’activité des entreprises ne se limite pas au secteur de la construction. Tous les ingrédients sont réunis pour un solide redressement des investissements des entreprises. La rentabilité et les bénéfices des entreprises sont élevés, la solvabilité est excellente et les liquidités, abondantes. Les entreprises accèdent facilement au crédit, alors que les taux sont peu élevés. Ces cinq dernières années, leurs investissements ont été beaucoup
trop limités de sorte que leurs actifs ont vieilli et sont presque amortis. Les derniers développements dans l’exploration du gaz de schiste pourraient engendrer une baisse structurelle des prix de l’énergie, qui pourrait à son tour favoriser la réindustrialisation des États-Unis. Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.
120 110 100 90 80 70 60 50 40
Source: Thomson Reuters Datastream
2008 2009 2010 2011 2012 Marché d’actions mondial (rendement net en USD) S&P Composite (rendement net en USD) La Bourse américaine par rapport au marché d’actions mondial (départ = 100)
Informations sur l’entreprise
General Electric
General Electric opère dans la production d’énergie, les services financiers, l’imagerie médicale et les programmes TV. Cours : 23,10 USD Objectif de cours : 27,00 USD Recommandation : acheter Dernière modification de recommandation : 20.06.2011 d’augmenter à acheter
Stratégie & Accents
Google est un site de premier plan à l’échelon mondial. L’entreprise propose un moteur de recherche convivial dans près de 50 langues. Cours : 802,66 USD Objectif de cours : 920 USD Recommandation : acheter Dernière modification de recommandation : 10.01.2011 de fortement recommandé à acheter
Mosaic Company
Mosaic Company est un producteur américain d’engrais chimiques. Cours : 58,68 USD Objectif de cours : 73,00 USD Recommandation : acheter Dernière modification de recommandation : 25.07.2011 Première recommandation : acheter
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Accents • L’or ne produit un bénéfice que si son prix augmente • Ne pas surestimer la protection qu’il représente • L’investisseur qui souhaite se couvrir contre l’effondrement de l’économie mondiale ne se soucie toutefois pas du prix
Obligations en point de mire
(1)
L’or est une assurance et non un investissement
De nombreux mythes entourent l’or. Il est pour ainsi dire certain que les crises de l’euro et autres ont poussé certains investisseurs vers ce métal précieux. Tant que d’autres investissements à revenu fixe offrent un rendement très limité, il est compréhensible que certains investisseurs se réfugient dans des actifs réels. À plus long terme, les désavantages de l’or en tant qu’investissement pèsent toutefois lourd. Nous avons fait le point.
L’or est un métal précieux Lorsque les citoyens perdent confiance en l’économie, les investisseurs se réfugient dans l’or. Pour illustrer cette situation, nous ne devons pas remonter bien loin dans le temps. Le 5 septembre 2011, à l’un des moments les plus graves de la crise de l’euro, l’once d’or s’échangeait au prix record de 1 898 USD. Son attrait n’a pas faibli depuis lors. Après coup, on constate toutefois que l’or est un investissement stérile. Il ne rapporte ni intérêts ni dividendes.
L’importance économique s’effrite L’importance économique de l’or est très limitée et elle continue de fléchir. L’essentiel de l’offre (en moyenne 55% sur la période 2007-2012) est absorbé par l’industrie de la joaillerie. Et même ici, l’or en tant que matière première perd du terrain. Dans les applications industrielles, le métal précieux est supplanté par des produits de remplacement moins chers. L’or a cessé de jouer un rôle dans la politique monétaire des banques centrales depuis
plus de 40 ans. Le 15 août 1971, le président américain Richard Nixon a mis un terme à l’étalon-or. Depuis la fin des années 1980, les banques centrales occidentales sont des vendeurs d’or structurels. Les banques centrales des marchés émergents sont des acheteurs nets car elles sont à la recherche d’une alternative au dollar américain. Dans les pays émergents où le système financier est largement sous-développé et où les possibilités d’investissement sont peu nombreuses, les citoyens achètent eux aussi de l’or à titre d’investissement.
L’or ne protège pas, encore moins contre l’inflation Entre 1974 et 2012, le prix nominal de l’or en dollar a fluctué de 20,7% en base annuelle. Si nous exprimons le prix du marché en euro, sa fluctuation de 19,5% est comparable. Ces fluctuations sont plus importantes que celles des marchés d’actions. Si l’on se base sur la même période, la fluctuation de l’indice américain S&P 500 et de l’indice BEL 20 s’élève respectivement à 15,8% et 17,5%. L’or en tant qu’instrument d’investissement a donc un rendement escompté inférieur à celui des liquidités, alors (1): voir aussi la note 2 à la dernière page
Stratégie & Accents
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qu’il présente un risque supérieur à celui des actions. Si le prix de l’or n’était que peu voire pas du tout influencé par les marchés d’actions ou d’obligations, un investissement dans l’or réduirait le risque du portefeuille. Même si cette corrélation est faible, l’hypothèse de la hausse du prix de l’or lorsque les bourses baissent est un mythe qui doit être brisé. Le graphique tente de l’illustrer. L’or en tant que protection contre l’inflation est un autre mythe qui a la vie dure. Rien n’est moins vrai. Au contraire, il existe suffisamment de motifs annonçant un recul tendanciel du prix réel de l’or. Un prix juste de l’once d’or se situe aux alentours de 600 USD.
Temporairement Pour des raisons stratégiques, l’or peut être intégré temporairement dans un portefeuille. Il n’existe qu’une seule bonne raison pour intégrer l’or en portefeuille : il fait office de garantie en cas de guerre, de révolution ou d’effondrement du système monétaire. L’investisseur qui anticipe ce genre d’événement ne se préoccupe toutefois pas du prix. Bien entendu, le risque de voir des scénarios catastrophe se réaliser existe bel et bien. Mais il est tout aussi possible que l’Occident connaisse une embellie conjoncturelle plus rapide et plus marquée que prévu, ce qui pourrait mettre
le prix de l’or sous pression. À long terme, on peut s’attendre à ce que le prix de l’once d’or suive au maximum l’inflation, pas depuis son niveau de prix actuel, mais depuis un niveau inférieur (600 à 1 000 USD), plus proche de sa valeur économique.
60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% -10% -20% -30% -40% -50% 2-97 6-02-99 6-02-01 6-02-03 6-02-05 6-02-07 6-02-09 6-02-11 6-02-13 2 2 2 2 2 2 26-0 2 2 entre l’or (en EUR) et les actions paneuropéennes
entre l’or (en EUR) et les obligations d’État allemandes
Lien entre le prix de l’or et les marchés financiers
Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt
Prix Coupon d’émission ou cours indicatif
Rating
Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)
Marché primaire NOK
VOLKSWAGEN FIN.SERVICES NV 2..375% 2013/2016
100.961
04/04
NA
2.410
1344.00
Marché secondaire AUD
TOTAL CAPITAL INTL.SA 3.875% 2012/2017
101.400
05/12
AA-
3.540
1681.61
CAD
NEDERLANDSE WATERSCHAPSBANK 2.125% 2013/2018
101.800
22/01
AAA
1.730
791.07
NZD
ABN AMRO BANK NV 4.375% 2013/2018
101.000
05/02
A
4.140
1351.83
NOK
GENERAL ELECTRIC. CAP CORP 3.000% 2012/2018
101.600
28/02
AA+
2.650
1366.18
TRY
EIB 5.500% 2012/2017
98.450
28/11
AAA
5.880
429.53
(1) (*)
Voir note en dernière page. Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 02/04/2013
Stratégie & Accents
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Arrêt sur image L’hiver a assez duré : nous aspirons de plus en plus au printemps. Sur le plan économique également, le printemps conjoncturel sera le bienvenu. L’investisseur qui le cherche ne doit cependant pas se limiter à l’euro. La zone euro est encore en train de se remettre des séquelles de la crise de la monnaie unique. Après quatre ans de redressement conjoncturel, nous constatons que la reprise est plus avancée aux États-Unis. Les bénéfices des entreprises résistent bien, alors que Démocrates et Républicains tentent de sortir de l’impasse politique dans laquelle l’assainissement des finances publiques les a plongés. Prévoir l’évolution du cours de change de l’USD reste toutefois difficile, mais tôt ou tard, l’accélération de la croissance économique engendrera un renforcement de la monnaie.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles. Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/ actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com
(1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.
Parution du prochain numéro le 6 mai 2013