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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
Les pickpockets en ligne ont la cote
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Nervosité des marchés
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Planifiez aujourd’hui pour demain !
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Le secteur de la santé a le vent en poupe
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Les Asiatiques apprécient le luxe
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L’euro reste vulnérable
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Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 07 - 5 juillet 2013
Vous pensez être victime de phishing ?
Thème
• Contactez KBC au numéro 070 69 00 02 (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) • Déposez plainte à la police fédérale et confirmez votre contact téléphonique dans les trois jours par courrier recommandé à KBC Bank, service DKP, Brusselsesteenweg 100, 3000 Leuven
Les pickpockets en ligne ont la cote
Selon des chiffres publiés récemment par Febelfin(1), les cas de fraude à l’internet banking ont fortement augmenté ces dernières années. L’an dernier, leur nombre s’est multiplié par dix. KBC met tout en œuvre pour prévenir la fraude par Internet. Vous aussi, vous pouvez vous en prémunir en respectant quelques règles de sécurité.
Le phishing, ou hameçonnage en français, est la technique la plus utilisée par les fraudeurs pour détrousser les clients utilisant l’internet banking. L’année dernière, pas moins de 1 003 cas ont été signalés, contre 94 seulement en 2011. Les fraudeurs attirent les clients – qui ne se doutent de rien – vers un faux site Web bancaire, puis les invitent à se connecter à l’aide de leur nom d’utilisateur et de leur mot de passe ou de leur numéro de carte de crédit. Ces données permettent aux criminels de détourner des fonds ou d’usurper l’identité du client.
KBC ne demande jamais de données confidentielles par e-mail, par téléphone ou via un pop-up.
Une des techniques de phishing les plus utilisées consiste à ‘imiter’ l’URL d’une banque. Le client est persuadé qu’il se connecte au vrai site Web de sa banque, mais il atterrit en réalité sur celui du fraudeur. La victime reçoit un e-mail qui semble provenir de la banque, dans lequel on lui demande de cliquer sur un lien qui l’amène sur un site Web qui ressemble très fort à celui de sa banque. Une fois sur ce site, elle est invitée, pour des pseudo-raisons de sécurité, à communiquer, compléter ou vérifier ses données personnelles (identité, numéro de compte, numéro de carte de crédit, etc.). Ensuite, les criminels la contactent par téléphone pour un dernier contrôle rapide. Dès que le client mord à l’hameçon (et communique le code généré par le digipass), les numéros de compte et le code secret sont transmis à l’organisation criminelle. Celle-ci s’empressera de vider simultanément les comptes, généralement depuis plusieurs pays. (1) Fédération du secteur financier belge Stratégie & Accents
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Comment reconnaître un message de phishing ?
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Il contient souvent des erreurs d’orthographe et de grammaire. Attention ! Les criminels font de plus en plus d’efforts afin que leurs messages aient l’air professionnel. Il arrive que le message indique au client que le fait de ne pas fournir les informations qui lui sont demandées aura des conséquences fâcheuses. Le lien renvoie vers un site Web qui ressemble à celui de votre banque. Contrairement à celui-ci, le site factice ne sera pas sécurisé. L’adresse de l’expéditeur peut avoir l’air étrange ou inhabituel. Votre filtre anti-spam identifie le message comme étant un message indésirable.
Que pouvez-vous faire ?
Que fait KBC ?
Vous pouvez vous aussi éviter de nombreux problèmes en faisant preuve de vigilance. KBC ne demande jamais de données confidentielles par e-mail, par téléphone ou via un pop-up. Vous pouvez vérifier vous-même si vous vous trouvez effectivement sur le site Web de KBC. L’adresse d’un site Web protégé par une connexion sécurisé commence toujours par ‘https’ (s = sécurisé). Les messages de phishing renvoient souvent vers une adresse qui commence par ‘http’. Voyez-vous un cadenas dans votre navigateur ? Le nom et le site Web de KBC sont-ils correctement indiqués lorsque vous double-cliquez sur la barre d’adresse ? Le processus de connexion ou de signature des transactions se passe-t-il comme d’habitude ?
KBC met tout en œuvre pour prévenir la fraude et détecte systématiquement les mails de phishing et les faux sites. Nous tentons de supprimer les faux sites Web avant que les cybercriminels ne puissent agir et avertissons nos clients et nos collègues lorsque de faux e-mails sont envoyés au nom de KBC.
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Gardez toujours à l’esprit les recommandations suivantes : Ne cliquez jamais directement sur un lien qui se trouve dans un e-mail afin d’accéder au site de KBC, mais introduisez manuellement l’adresse (https://www.kbc.be) dans la barre d’adresse de votre navigateur. N’utilisez votre lecteur de carte que pour vous connecter au site Web de KBC et pour signer votre transactions dans KBC-Online. Ne signez électroniquement que les opérations que vous attendez ou que vous avez vous-même demandées.
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Si vous pensez qu’il y a des chances que vous vous trouviez sur un faux site non sécurisé, cessez immédiatement vos opérations bancaires en ligne (fermez KBC-Online en cliquant sur le bouton de déconnexion et fermez votre navigateur) et suivez la procédure décrite en haut de cet article (dans l’encadré à la page 2).
Stratégie & Accents
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Accents
Stratégie
• La normalisation de la politique de la banque centrale américaine est un processus progressif • Les fondamentaux des marchés émergents restent solides
Nervosité des marchés
Les dernières semaines ont été passablement agitées sur les marchés financiers. Les investisseurs sont préoccupés par le redressement de l’économie et les futurs résultats des entreprises, mais aussi par la politique de la Banque centrale américaine, la Fed. En effet, les banquiers de la Fed ont fait diverses déclarations qui ont déclenché une hausse marquée des taux obligataires dans le monde entier (voir graphique à la page 5) et de solides corrections sur les marchés d’actions et les marchés des changes et d’obligations des économies émergentes. Le communiqué et la conférence de presse qui ont suivi sa réunion le 19 juin, n’ont pas réussi à ramener le calme.
La Fed entre confidences et silences La Fed a confirmé que l’économie états-unienne poursuivait son redressement. Si celui-ci se maintient, elle réduira ses achats directs mensuels d’obligations. Si tout se passe comme prévu, lisez: si le chômage continue à diminuer aux États-Unis, la Fed mettra un terme à ses mesures de soutien vers le milieu de l’année prochaine. Elle n’envisage de remonter son taux directeur qu’une fois que le chômage sera redescendu à 6,5 %. Peut-être
Stratégie & Accents
cela ne se produira-t-il pas avant 2015. Il est peu probable que le chômage recule aussi vite. En dépit d’une forte hausse de l’emploi, il a même légèrement augmenté le mois dernier. Si le chômage a diminué l’an passé, c’est en grande partie ‘grâce’ au fait qu’une frange importante d’actifs avait cessé de chercher du travail, faute d’en trouver, ou avaient accepté, contraints et forcés, des emplois à temps partiel. Maintenant que l’économie redémarre, ils font leur retour sur le marché du travail. La Fed prépare donc les marchés à une normalisation graduelle de sa politique. Il ne faut pas encore s’attendre à ce qu’elle agisse en ce sens dans les prochains mois. Oui, les taux vont remonter, mais cela se fera pas à pas. Nous ne voyons pas le taux des obligations américaines dépasser 2,75 % dans les douze mois à venir.
Vive réaction des marchés émergents Les propos de la Fed ont fait des vagues sur les marchés émergents aussi. Les investisseurs ont choisi d’y empocher les coquets bénéfices engrangés ces derniers mois. Le marché craint une perte d’appétit pour les obligations des marchés porteurs si la Réserve Fédérale referme le robinet mo-
nétaire. De plus, sur les marchés peu liquides, des mouvements de faible ampleur suscitent souvent des fluctuations démesurées. Or, les paramètres économiques de base des pays émergents n’ont rien perdu de leur solidité : le taux d’endettement reste faible, l’inflation y est limitée, la croissance y est la plus vigoureuse,... Quand les récentes bourrasques du marché se seront calmées, les investisseurs pourront de nouveau se manifester.
Statu quo conjoncturel La situation économico-financière n’a pas fondamentalement changé. Malgré leur remontée des dernières semaines, les taux restent très bas. Pour autant que l’horizon économique ne s’assombrisse pas trop, les investisseurs en quête de rendement jetteront peut-être à nouveau leur dévolu sur les actions et les marchés porteurs. En attendant, l’inquiétude ambiante engendre fatalement un climat de nervosité. Cette volatilité, pour parler jargon, est propre aux marchés financiers et d’actions. La croissance économique mondiale 2013 demeure modeste, bien que positive. L’Europe reste le parent pauvre d’une croissance surtout tangible dans les pays émergents et aux USA.
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L’inflation n’est pas gênante. Le tassement des prix du pétrole et des matières premières notamment la pousse à la baisse dans le monde. Cela peut donner du tonus à la confiance des consommateurs en rehaussant leur pouvoir d’achat et procure une certaine marge de manœuvre aux banques centrales. Les actions sont encore bon marché par comparaison avec les obligations d’État. En valeur absolue, on ne peut plus dire qu’elles se vendent pour une bouchée de pain, mais eu égard au niveau historiquement bas des taux, elles restent le premier choix.
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Un gros appétit pour le risque accroît la probabilité d’une correction Malgré les fluctuations du mois passé, les cours ont affiché une remarquable stabilité sur les marchés financiers ces derniers mois. Cela dénote un solide appétit pour le risque et contraste avec la mollesse de la croissance économique. Cette source de tension fait que les marchés sont très dépendants des indicateurs économiques. Une croissance trop chétive ravive la crainte de bénéfices d’entreprise décevants tandis que des chiffres d’une vigueur convaincante raniment la peur de voir les banques centrales venir gâcher la fête. Dans le second cas, il se peut que le marché pâtisse de phénomènes de sevrage au doping monétaire administré les années précédentes. Il ne faut cependant pas exagérer les effets de ce sevrage. La première phase de la remontée des taux ne sera pas forcément néfaste aux actions. Dans le passé, quand les taux sont repartis de niveaux très bas, la bourse s’en est bien trouvée plutôt que l’inverse. Ses réactions ne prennent une vilaine tournure que lorsque la politique monétaire se fait très restrictive, à savoir lorsque le taux long atteint, voire dépasse 6 %. Un seuil dont nous sommes encore très éloignés aujourd’hui. Stratégie & Accents
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0 Source: Datastream 2003 2005 L’Allemagne
2007 2009 Les Etats-Unis
2011
Les déclarations des banquiers de la Fed ont déclenché une hausse des taux obligataires
2013
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Portefeuille
Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), Leur risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.
25% 47%
28%
Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 28% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 7,5% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 41%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 60% du portefeuille, par rapport à notre norme à long terme de 75%. Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20,5% (soit 50% de 41%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 39,5% du portefeuille directement en obligations. Nous gardons 10% de liquidités sous la main. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.
Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 50% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 46%. Leur risque actions s’élève à 50%. Le volet obligataire représente 41% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 23% (soit 50% de 46%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 18 % du portefeuille directement en obligations. Nous gardons 7% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.
Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 75% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 57% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 36%. Leur risque actions s’élève à 50%. Le volet obligataire représente 18% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 9% (soit 50% de 18%, cf. supra) du portefeuille. Nous n’investissons pas directement en obligations. Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.
Stratégie & Accents
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Obligations publiques Obligations d’entreprises Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
Les actions ne sont plus extrêmement bon marché Malgré les turbulences des dernières semaines, la situation n’a, fondamentalement, guère changé. Si nous comparons le rapport cours/bénéfice des marchés d’actions internationaux aux moyennes historiques, les Bourses affichent toujours une valorisation bon marché. Les valorisations ont en effet légèrement augmenté aux États-Unis. La bourse américaine suit plus ou moins la moyenne à long terme à l’heure actuelle. Les solutions alternatives sont toutefois rares, étant donné la faiblesse extrême des taux. Dans le portefeuille d’actions, les sociétés qui versent des dividendes élevés ont la préférence. Les actions à haut dividende génèrent un rendement plus stable et font souvent l’objet d’un rachat par leur société ou d’une acquisition. Nous privilégions les entreprises qui se lancent dans des rachats d’actions propres (ou buyback en anglais) et versent ainsi les liquidités excédentaires aux actionnaires. Nous préférons les actions américaines à leurs consœurs européennes. L’écart conjoncturel entre les deux continents est grand, la crise couve dans la zone euro, les entreprises américaines sont plus rentables que leurs homologues européennes,...
Les obligations d’État sont vulnérables
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Stratégie & Accents
Autres
Defensief profiel (zeer) dynamisch profiel
80%
Defensives Profil (sehr) dynamisches Profil
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EUR
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Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
Nous limitons le poids des obligations d’État classiques, qui n’offrent aucune protection contre l’inflation et sont sensibles à une hausse des taux. Combiner obligations d’entreprises et obligations des marchés émergents permet de dégager, à risque égal, un rendement plus élevé. Les obligations à haut rendement des marchés émergents offrent une rémunération en intérêts attrayante. Un portefeuille diversifié (Corée du Sud, Malaisie, Mexique, Brésil, Pologne,…) génère un rendement de plus de 5%. Une éventuelle appréciation des devises locales face à l’euro peut en outre déboucher sur un rendement supplémentaire. Une ventilation adéquate entre les différentes devises demeure essentielle. Une exposition à de telles monnaies peut susciter de nombreuses variations dans le portefeuille.
USD PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS OBLIGATIEPORTEFEUILLE très défensif
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USD PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique Defensief profiel (zeer) dynamisch profiel
Autres
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OBLIGATIEPORTEFEUIL (zeer) dynamisch profi
Stratégie Accents dans le portefeuille
Dollar américain L’euro s’est raffermi face au dollar américain ces dernières semaines. La crise de l’euro ne retient manifestement pas l’attention pour le moment (mais pour combien de temps encore ?). Peut-être la relative amélioration des indicateurs économiques dans la zone euro (de très mauvais à simplement mauvais) a-t-elle joué un rôle. Nous sommes optimistes à l’égard du dollar américain. Tant que le cours de change EUR/USD dépassera 1,00 ou 1,10, le billet vert sera considéré comme sous-évalué. Le cours d’équilibre évolue en outre vers 0,90 à 1,00 USD/EUR. La crise de l’euro pourrait déclencher de nouveaux accès d’aversion pour le risque dans les prochains mois. L’Europe est toujours en récession, alors que les États-Unis prennent le chemin de la croissance. L’écart au niveau de la croissance économique plaide en faveur du dollar au détriment de l’euro.
• • •
Articles de luxe
marges bénéficiaires, nous souhaitons investir dans un secteur où les marges ne sont pas comprimées. Les fabricants d’articles de luxe disposent d’un grand pouvoir de fixation des prix. La possibilité pour les nouveaux acteurs de s’imposer sur le marché s’avère très difficile, dans la mesure où les marques phares peuvent s’appuyer sur une longue tradition et qu’elles sont difficiles à détrôner. Le segment a clôturé le premier trimestre 2013 sur une croissance bénéficiaire de 8,75%, soit bien plus que les 2,5% enregistrés par le marché global. À cet égard, la prime de 15% pour le secteur n’est certainement pas exagérée.
•
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Entreprises américaines qui rachètent leurs actions Nous préférons la Bourse américaine à sa consœur européenne (cf. supra). Nous optons pour les sociétés qui rachètent leurs actions. Ce choix souligne notre préférence pour la “valeur” (au détriment de la “croissance”) et renforce notre penchant pour les actions de rendement.
À présent que les bénéfices des entreprises diminuent et que les analystes remettent en question la pérennité des Stratégie & Accents
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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%
5% Ventilation actuelle
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25%
Perspectives économiques 20-06-2013 Croissance économique (%) 2012 2013 2014 Inflation (%) 2012 2013 2014 Taux officiel (%) (*) 20-06-2013 09-2013 12-2013 Taux à dix ans (%) (*) 28-06-2013 09-2013 12-2013 Cours de change (**) 28-06-2013 09-2013 12-2013
UEM
Royaume-Uni
Etats-unis
Japon
-0,5 -0,6 1,1
0,3 0,8 1,9
2,2 2,2 2,7
1,9 1,9 1,6
2,5 1,2 1,5
2,8 2,8 2,5
2,1 1,3 1,9
0,0 0,1 0,9
0,50
0,50
0,25
0,10
1,72
2,44
2,47
0,84
1 EUR = GBP 0,86
1 EUR = USD 1,30
1 EUR = JPY 129,12
-
(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
Stratégie & Accents
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Organismes de placement collectif (OPC)(1) de type contractuel
Sous la loupe
Accents • Investissement dynamique avec surveillance du niveau plancher • Versement de dividende éventuel
Planifiez aujourd’hui pour demain !
Vous disposez aujourd’hui d’une somme que vous souhaitez faire fructifier, mais vous pensez aussi à plus tard : “Que se passera-t-il en cas de décès ?”. Après un décès, il n’est pas toujours évident de garder un équilibre entre usufruit et nue-propriété. La crise financière a raboté les revenus de nombreux usufruitiers. De nombreux nus-propriétaires ont vu s’effondrer la valeur du portefeuille d’investissements dont ils avaient hérité.
• •
Un OPC assorti de parts de distribution offre une solution qui protège les usufruitiers et les nus-propriétaires. Le principe de la surveillance du niveau plancher est appliqué afin de préserver les intérêts des nus-propriétaires. L’éventuel rendement annuel est en partie versé sous la forme d’un dividende, afin de protéger l’usufruitier.
Generation Plan 90 August
année. Le dividende annuel par part est déterminé à la date de réajustement et s’élève aux deux tiers de la différence positive entre la valeur d’inventaire et la valeur de souscription initiale. Si la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur de souscription initiale à la date de réajustement, le dividende se montera au moins à 0%. (1) voir la note 1 en dernière page (2) Le niveau plancher ne garantit ni le rendement ni la valeur de remboursement, qui peut être inférieure à ce plancher.
En sa qualité de promoteur, KBC propose 90 August, un compartiment du Fonds commun de placement de droit belge Generation Plan, qui associe un niveau plancher(2) à la valeur d’inventaire en base annuelle (à la date de réajustement). Le niveau plancher a une durée de validité d’un an et équivaut à 90% de la valeur d’inventaire à la date de réajustement précédente, après versement du dividende annuel. La date de réajustement correspond au dernier jour ouvrable bancaire de juillet de chaque Conditions : période d’émission du 1er au 31 juillet 2013 avant 6h00 (sauf clôture anticipée), avec date valeur le 5 août 2013. Frais d’entrée : 3,50%. Frais de sortie : néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : néant. Plus-value exonérée du précompte mobilier. Le traitement fiscal dépend de votre situation individuelle et peut varier dans le temps. Parts de capitalisation de 250 EUR. Ordre minimal : 25 000 EUR. Versements complémentaires : minimum 1 part. Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Le prospectus, les informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo).
Stratégie & Accents
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Assurance placement de la branche 23(1)
Accents • Ventilation internationale • Investissement défensif
Sous la loupe
Le secteur de la santé a le vent en poupe
La santé est un secteur défensif, dont la croissance bénéficiaire a en moyenne dépassé de 7% le marché global durant ces cinq dernières années. Le secteur a souffert d’expirations de brevets ces dernières années, mais cette situation est à présent révolue. La pression baissière exercée sur les prix des médicaments à la suite des efforts d’économies appartient également au passé. Les entreprises peuvent offrir une belle plus-value à leurs actionnaires. Que l’économie se porte bien ou mal, la demande de produits et services de santé et de nouvelles technologies ne cessera d’augmenter.
KBC-Life MI Security Health care-1 KBC Assurances lance Security Health Care-1, un fonds d’investissement de la gamme KBC-Life Multinvest, une assurance placement de la branche 23. Le rendement est lié à un panier de 20 actions d’entreprises internationales actives dans le secteur de la santé. L’objectif du fonds consiste à prendre en considération 100% de la hausse éventuelle(2) du panier à l’échéance finale (28-02-2020). La
plus-value maximale s’élève à 60%(3) à l’échéance finale. Une baisse éventuelle est prise en compte à hauteur de 100%, avec un maximum de 10%. Un autre objectif d’investissement consiste à préserver au moins 90% de la prime nette investie (hors taxes et frais d’entrée) à l’échéance finale. Ce fonds convient aux investisseurs au tempérament défensif. La classe de risque est de 3 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé).
(1) voir la note 2 en dernière page (2) (valeur finale - valeur initiale) divisée par la valeur initiale (3) Rendement actuariel de max. 6,60%, y compris frais et taxes et hors précompte mobilier. Ce rendement n’est pas garanti. En cas de rachat pendant les huit premières années du contrat, les fonds présentant une durée inférieure à huit ans peuvent être soumis au précompte mobilier
Conditions : période d’émission du 1er au 27 juillet 2013 (sauf clôture anticipée). Date de paiement : 7 août 2013 sur le compte de KBC Assurances. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. . Versement initial minimal : 2 500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les nouveaux versements : 2%. Commission de gestion : max. 2,4% par an. Frais de sortie avant l’échéance finale : 1% ; à l’échéance finale : 0%. Montant de retrait minimal : 1 250 EUR. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi.
Stratégie & Accents
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Accents
Actions en point de mire
• Le secteur pratique des prix élevés • Des bénéfices sûrs et stables • Les marchés émergents jouent un rôle primordial
Les Asiatiques apprécient le luxe
Nous prévoyons une solide croissance bénéficiaire pour les fabricants de produits de luxe. La demande des marchés émergents gonfle le chiffre d’affaires et la rénommée des grandes marques protège leurs marges bénéficiaires. Ce segment présente d’excellentes perspectives de croissance et affiche dès lors une prime par rapport au marché au sens large.
sinécure. Les grands noms s’appuient généralement sur une longue tradition, disposent d’une excellente image de marque et éprouvent peu de concurrence. Cette solide position sur le marché leur confère un grand pouvoir de fixation des prix.
Les fabricants de produits de luxe brillent par leur exclusivité et leur qualité, ce qui les rend très attrayants. Ils constituent un groupe select avec un seuil d’accès très élevé. Développer une nouvelle marque n’est pas une
Dans le segment du luxe, le chiffre d’affaires est moins sujet aux fluctuations économiques : la demande de produits de luxe grimpe en moyenne trois fois plus vite que l’économie mondiale (voir graphique à la page 13). Les producteurs parviennent à réaliser des marges plus élevées en élargissant leurs réseaux de vente et en adaptant davantage la production à la demande. Une progression stable du chiffre d’affaires doublée de marges bénéficiaires élevées est gage d’une croissance bénéficiaire appréciable et sûre pour ce marché de niche. Au premier trimestre 2013, le bénéfice par action a progressé en moyenne de 8,75%, soit 2,5% de plus que la moyenne du marché, alors que dans beaucoup d’autres secteurs les bénéfices sont mis sous pression !
Stratégie & Accents
Chiffre d’affaires et bénéfice sont à la hausse
La demande des marchés émergents ne cesse de croître Le secteur a une forte connotation européenne. Cela ne signifie pas pour autant que le secteur souffre de la récession en Europe. Les marques de luxe sont peu affectées par la crise et profitent de l’engouement du consommateur asiatique. La demande des économies émergentes, en particulier de la Chine, ne cesse de croître. Dans le passé, c’étaient surtout les Chinois fortunés qui étaient amateurs de produits de luxe. À présent, la classe moyenne joue un rôle de plus en plus important. Les Chinois représentent un quart des achats de produits de luxe au monde. Une bonne part des achats en Occident est également le fait de touristes chinois. Le continent asiatique représente donc un énorme débouché pour les articles de luxe et pour d’autres produits occidentaux. Des entreprises comme Swatch, Kering et Richemont saisissent la balle au bond. Avec une part du marché de 17%, Swatch est leader du marché des montres et occupe une solide position dans le segment des produits onéreux, avec des marques telles que Breguet, Blancpain et Omega. L’Asie, qui est son principal débouché, représente près de la moitié du chiffre d’affaires.
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Kering (auparavant Pinault Printemps) tire principalemet sa croissance de sa division luxe. Les marques de luxe Gucci, Bottega Veneta et Yves Saint Laurent affichent une croissance explosive, surtout en Asie. Les analystes estiment qu’en 2013 et
sistes, qui sont plus sensibles à la crise lorsque les distributeurs réduisent leurs stocks. Depuis la crise de 2009, Richemont privilégie la vente par ses propres magasins, plutôt que par le commerce en gros. En réduisant ainsi sa sensibilité à la conjoncture,
Le consommateur asiatique représente un solide moteur de croissance
2014, le secteur du luxe va progresser de 8 à 10% et nous pensons que Richemont fera au moins aussi bien. La croissance économique en Chine reste déterminante pour le chiffre d’affaires de Richemont. L’entreprise est surtout active dans les articles de luxe «durs» (bijoux, montres,..), ce qui lui donne un caractère plus cycliques que les producteurs de produits de luxe «souples» (maroquinerie, habillement, accessoires,…). Les produits de luxe «durs» sont principalement écoulés par l’intermédiaire de gros-
chons à investir dans un secteur où les marges ne sont pas sous pression et où la croissance bénéficiaire semble assurée. Mais c’est donnant, donnant. Le secteur n’est pas bon marché et ses actions s’y négocient avec une prime par rapport au marché large. Cette prime nous semble justifiée pour un secteur disposant d’un tel pouvoir de fixation des prix, d’un puissant moteur de croissance et d’une croissance bénéficiaire stable.
l’entreprise assure l’avenir de sa valorisation. Pour l’exercice se clôturant le 31-03-2013, le chiffre d’affaires de Richemont a progressé de 14,5% par rapport à l’année précédente, pour atteindre 10,2 milliards EUR.
Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous
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À présent que les bénéfices des entreprises plafonnent et que les analystes s’interrogent sur le caractère durable des marges bénéficiaires, nous cher-
Stratégie & Accents ACTIONS.
Bron: Citi Research
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croissance de l’économie mondiale (droite)
croissance du secteur de produits de luxe (gauche)
La demande de produits de luxe grimpe en moyenne trois fois plus vite que l’économie mondiale
Informations sur l’entreprise Swatch
Kering (auparavant PPR)
Richemont
Cours : 517,00 CHF Objectif de cours : 645,00 CHF Avis : acheter Dernier changement de recommandation : 12-03-2013 Première recommandation : acheter
Cours : 156,15 EUR Objectif de cours : 207,00 EUR Recommandation : acheter Dernier changement de recommandation : 17-03-2013 D’augmenter à acheter
Cours : 83,55 CHF Objectif de cours : 100,00 CHF Recommandation : augmenter Dernier changement de recommandation : 27-03-2013 Première recommandation Augmenter
Swatch est le premier producteur de montres à l’échelon mondial. Sa gamme couvre toutes les catégories de prix.
Stratégie & Accents
Kering est le troisième producteur d’articles de luxe au monde. Les principales marques dans le segment luxe sont Gucci, Bottega Veneta et YSL.
Richemont, numéro deux de l’industrie du luxe, se concentre essentiellement sur le haut de gamme. La division Bijouterie, avec des marques comme Cartier et Van Cleef & Arpels, est de loin la plus importante. La division Montres spécialisées fabrique les marques IWC, Jaeger-LeCoultre et Piaget. La division Montblanc comprend les stylos et accessoires.
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Accents
Obligations en point de mire
• L’euro fort n’était peut-être qu’un phénomène temporaire • Le dollar américain demeure un havre sûr
(1)
L’euro reste vulnérable
L’euro s’est montré particulièrement fort entre mi-mai et mi-juin. Entre temps, la majeure partie du gain de cours s’est envolée. Il s’agissait donc sans doute d’un renforcement temporaire. La crise de l’euro a beau être passée au second plan, il ne faudrait pas grandchose pour que le vent tourne. En revanche, le dollar est fortement sous-évalué. Ceci ne se justifie pas car, en temps que devise mondiale, le dollar n’a rien perdu de son éclat. Le raffermissement de l’euro observé au cours des dernières semaines était pour le moins surprenant. La hausse est sans doute liée à l’amélioration des
chiffres dans la zone euro et aux propos un peu plus optimistes du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, sur la situation dans la zone euro : pour la première fois
l’objectif budgétaire 2013 ne sera sans doute pas atteint. Après six mois, 2013 se profile déjà comme une nouvelle année de récession pour le continent européen.
2013 sera sans doute une année de récession pour l’Europe
depuis longtemps, on constate une légère amélioration des indicateurs conjoncturels. La récession paraît atteindre son plancher. De nouveaux abaissements de taux ne semblent pas à l’ordre du jour. Si la crise de l’euro s’est estompée ces derniers mois, tout n’est pas réglé pour autant. L’harmonisation de la politique macroéconomique, budgétaire, fiscale et sociale nécessitera encore beaucoup d’énergie et de volonté politique. Les réformes structurelles ont pris du retard et
Des solutions de remplacement existent En investissant en obligations libellées dans votre monnaie, vous optez pour la sécurité. Ce sont des points d’ancrage dans nos portefeuilles : vous ne courez pas de risque de change, mais les rendements sont faibles. Pour ceux qui en douteraient encore : eh bien non, les péripéties en Grèce et à Chypre ne remettent pas en cause l’existence de l’euro. Celui qui cherche un surcroît de rendement doit toutefois savoir que la lourde problématique budgétaire et la stagnation de certains dossiers structurels essentiels pourraient faire tourner le vent rapidement. (1): voir aussi la note 3 à la dernière page
Stratégie & Accents
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te de 20 à 25% par rapport à un cours correct de 1 à 1,10 USD par EUR. Un adage boursier recommande d’acheter bon marché et de vendre au prix fort. Le climat est en outre favorable à la devise américaine. À court terme, le dollar devrait profiter des péripéties dans la zone euro.
Le dollar américain est actuellement l’une des substituts les plus intéressants à l’euro. Le redressement de l’économie outre-Atlantique semble en effet sur la bonne voie. La confiance augmente et les États-Unis devraient être l’un des rares pays industrialisés à enregistrer une croissance positive en 2013 (voir le graphique). Si tous les problèmes ne sont pas encore réglés, il est clair que des solutions seront plus rapidement trouvées en Amérique qu’en Europe.
Aux États-Unis, la confiance augmente
Opter pour un havre sûr Le billet vert conserve par ailleurs son statut de refuge. L’investisseur européen a tendance à l’oublier. Le déficit
Le dollar américain est sous-évalué. D’après les modèles de valorisation à long terme, le dollar affiche une déco-
abyssal de la balance des paiements a longtemps représenté un facteur de risque important. La situation s’est fortement améliorée ces dernières années. En outre, la production de pétrole et de gaz augmente de façon spectaculaire aux États-Unis. Si, comme on le prévoit, les ÉtatsUnis exploitent davantage de sources d’énergie chez eux et deviennent ainsi moins dépendants des importations, la balance commerciale ne peut que s’améliorer, ce qui pourrait renforcer le statut international du billet vert. Les investisseurs doivent cependant savoir que le dollar est sujet à une volatilité élevée et parfois inexplicable.
Source : Datastream / chiffre fourni à titre indicatif T2 2013 : KBC 5 4 3 2 1 0 -1 -2 -3
Q2 2010
Q4 2010
USA
Q2 2011
Q4 2011
Q2 2012
Q4 2012
Q2 2013
zone Euro Croissance du PIB dans la zone euro et aux USA (croissance trimestrielle du PIB en %)
Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt
Prix Coupon d’émission ou cours indicatif
Rating
Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)
Marché secondaire AUD
WESTPAC BANKING CORP. 4,375% 2013-2019
99,150
16/04
AA-
4,540
1 406.04
CAD
VOLKSWAGEN FIN. SERV. NV 2,125% 2013-2017
99,500
5/04
A-
2,260
1 458.45
EUR
AGFA GEVAERT NV 4,375% 2005-2015
101,400
02/06
NR
3,600
1 017.47
MXN
GENERAL ELECTRIC CAP. CORP 4,125% 2013-2017
99,450
15/05
A1
4,280
n.b
NZD
ABN AMRO BANK NV 4,375% 2013-2018
99,200
05/02
A
4,570
1 223.77
(1) (*)
Voir note 3 en dernière page. Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 28-06-2013
Stratégie & Accents
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Arrêt sur image Partout dans le monde, les vannes financières sont ouvertes. Le Japon a récemment annoncé le plus grand plan d‘assouplissement quantitatif jamais conçu, tandis que les banques centrales des marchés émergents abaissent leurs taux d’intérêt. Les banques centrales pratiquent des taux directeurs extrêmement bas et effectuent des achats directs sur le marché des obligations. Les États-Unis, et depuis peu le Japon, sont les pays qui poussent le plus loin ces mesures. La nervosité qui a régné sur le marché ces dernières semaines est en grande partie imputable à la crainte de voir les banques centrales changer (plus) rapidement leur fusil d’épaule. Une inquiétude principalement due aux signaux en provenance de la banque centrale américaine, qui laissent supposer que la FED pourrait rapidement réduire le rythme de son programme d’achats obligataires. Mais les choses n’évolueront très probablement pas de la sorte. La croissance ne sera pas suffisamment soutenue pour permettre un changement de cap de la politique monétaire.
WWW
Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles. Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/ actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Un fonds commun de placement (FCP) est un organisme de placement collectif (OPC) de type contractuel. Les avoirs d’un FCP représentent une propriété indivise de tous les participants. Les parts du fonds représentent le droit de copropriété de l’investisseur. Une part achetée dans un FCP donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois se déprécier. Un investissement dans un FCP permet de répartir les risques et facilite l’accès aux Bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 euros au maximum, si un établissement de crédit ou une société de Bourse détient des parts d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut les fournir ou les restituer à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le Fonds de protection. (2) KBC-Life Health Care-1 est un fonds d’investissement de la gamme KBC-Life Multinvest, une assurance placement de la branche 23 proposée par KBC Assurances. L’assuré peut désigner lui-même le bénéficiaire du capital constitué s’il venait à décéder. Le capital reste en outre disponible dans l’intervalle. L’investisseur peut en effet le réclamer à tout moment, en tout ou en partie. La valeur des fonds et de leurs unités n’est pas garantie par la compagnie d’assurances et peut fluctuer dans le temps. Le risque financier est supporté par le preneur d’assurance. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière, disponibles sur le site www.kbc.be ou auprès de votre conseiller KBC. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 – RPM Leuven – Compte bancaire 730-0042006-01 – FSMA 038571 A – IBAN BE43 7300 0420 0601– BIC KREDBEBB (3) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.
Parution du prochain numéro le 2 août 2013