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Stratégie Accents
... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial
Aidez à prévenir le vol
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La situation se stabilise !
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Vous pouvez compter sur les infrastructures
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La qualité à l’échelle 11 mondiale ! Le baromètre américain est au beau fixe
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L’Europe voit la lumière au bout du tunnel
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Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 08 - 1 août 2013
Conseil :
Thème
• enregistrez vos objets de valeur sur http://besafe.be/fr/publications/ formulaire-denregistrement-saveyour-numbers
Aidez à prévenir le vol
On déplore plus de 50.000 effractions chaque année en Belgique. La plupart ont lieu en l’absence des occupants, auxquels les cambrioleurs évitent généralement d’être confrontés. De nombreuses techniques de sécurisation de l’habitation et des biens ont été développées ces dernières années. La police Habitation KBC inclut d’office une garantie contre le vol. La vigilance est déjà une mesure de prévention.
La plupart des effractions ont lieu l’après-midi ou en seconde moitié de nuit. Les voleurs forcent une fenêtre ou une porte, brisent une vitre, retirent un soupirail ou utilisent de fausses clés et s’introduisent dans l’habitation – de préférence en passant par l’arrière. Ces endroits sont généralement moins bien protégés. Mieux protéger l’habitation permet de décourager les cambrioleurs. S’ils ont besoin de plus de trois minutes pour entrer, il est fort probable qu’ils abandonneront et iront tenter leur chance ailleurs.
Le fait que les lieux aient l’air occupés contribue à éviter les intrusions Fermez portes et fenêtres lorsque vous partez : vous leur compliquerez déjà la tâche. Le fait que les lieux aient l’air occupés contribue aussi à éviter l’intrusion. Laissez donc une lumière ou la radio allumée, cela pourrait suffire à dissuader les voleurs. Ne laissez pas traîner d’échelles, de marteaux ou de tournevis à l’extérieur. Rangez toujours vos clés au même endroit ; ne les abandonnez pas sur une fenêtre, une porte ou dans la voiture. Evitez également de les déposer dans des endroits évidents, comme sous un pot de fleurs, sous le paillasson ou dans la boîte aux lettres. Les cambrioleurs cherchent surtout l’argent, les bijoux et les appareils électroniques. Il s’agit de choses faciles à emporter et aisément négociables. Conservez les liquidités et les objets de valeur séparément et en aucun cas, dans des endroits où ils seront Stratégie & Accents
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facilement repérés. Songez éventuellement à installer ou à louer un coffrefort. Dressez l’inventaire (voyez le conseil en haut de cet article) de vos objets précieux ; en cas de vol, cette information détaillée aidera la police à vous les restituer plus rapidement. Il est également possible de marquer les objets au moyen d’une pointe à tracer, d’un appareil de marquage ou de l’ADN synthétique (ADNs). Cette nouvelle technique fait appel à une substance liquide qui adhère à l’objet ; elle est assortie d’un code unique, lequel est stocké dans une base de données sécurisée. L’installation, sur une fenêtre ou sur la porte, d’un autocollant avertissant que vous avez recours à l’ADN synthétique, devrait avoir un effet dissuasif.
Vous partez en vacances ? La plupart des zones de police1 proposent des services de rondes gratuites pendant les vacances. Avertie de votre absence, la police patrouillera plus régulièrement dans le quartier. Vous pouvez également demander à des voisins, amis ou membres de la famille de relever le courrier, de tondre la pelouse ou d’ouvrir et de fermer régulièrement vos tentures. Installez des minuteurs sur le système d’éclairage, pour donner l’impression que l’habitation est occupée. Stratégie & Accents
Mesures architecturales Demandez à un conseiller en techno-prévention de la police d’établir le diagnostic de sécurité de votre habitation et de vous conseiller gratuitement. Clôture, éclairage extérieur avec détecteur de mouvement, vitrage en verre feuilleté, volets, etc. ont tous un effet dissuasif. Les fenêtres et portes munies d’une fermeture multipoints sont impossibles à ouvrir avec un pied-debiche. Une porte solide pourvue d’une serrure de sécurité (c’est-à-dire d’une serrure équipée d’un cylindre de sécurité) est quasiment inattaquable. Sachez toutefois que le cylindre ne sert à rien s’il dépasse de plus de 2 mm le panneau de la porte : la serrure devient alors facile à forcer. Installez une garniture de sécurité qui formera une sorte de bouclier autour d’elle.
Système d’alarme A l’ensemble de ces mesures peut s’ajouter l’installation d’un système d’alarme. Les cambriolages dans les habitations protégées par une alarme sont nettement moins fréquents qu’ailleurs. L’alarme n’empêchera pas le voleur d’entrer chez vous, mais détectera sa présence. Il importe d’intervenir rapidement lorsqu’elle se déclenche.
Confiez son installation à un professionnel agréé et de préférence, certifié INCERT. Ce label atteste des compétences de l’entrepreneur spécialisé en sécurité ainsi que de la qualité du service après-vente. Veuillez consulter le site www. incert.be pour plus d’informations à ce sujet.
Assurez-vous contre le vol Une assurance incendie de qualité, comme la police Habitation KBC, inclut d’office une garantie contre le vol. La garantie couvre non seulement l’habitation, mais aussi le jardin, la chambre d’étudiant de vos enfants, la résidence de vacances que vous louez et l’endroit où vous seriez cambriolé(e) avec violences ou sous la menace. En fonction de la valeur des biens assurés, certaines mesures de prévention sont soit recommandées, soit imposées. Si vous disposez d’un système d’alarme agréé INCERT – encore que la police ne vous y oblige pas –, vous bénéficierez d’une réduction de 20 % sur la prime pour la garantie vol. Prenez contact avec votre agence bancaire ou votre agent d’assurances KBC pour plus de précisions à ce sujet.
1: Vous pouvez effectuer la déclaration à l’adresse www.police-on-web.be
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Accents:
Stratégie
• Aux États-Unis, la croissance économique continue de se redresser • En Europe, les indicateurs de confiance montrent une amélioration • Les risques se sont atténués, mais n’ont pas encore disparu
La situation se stabilise !
Les risques d’un effondrement con joncturel se sont fortement atténués ces dernières semaines. Aux ÉtatsUnis, l’économie paraît peu souffrir du climat d’austérité, alors que l’inquiétude entourant la politique budgétaire et l’évolution du marché de l’emploi s’est semble-t-il totalement dissipée. En Europe, l’embellie se fait attendre, mais les indicateurs de confiance évoluent favorablement. Le moment est donc venu de prendre plus de risques dans les portefeuilles.
Le risque de récession s’est fortement atténué L’économie croît à l’échelon mondial, mais son rythme de progression est faible, surtout en Occident. Nous n’avons donc pas relevé fortement nos prévisions de croissance de l’économie mondiale par rapport au mois précédent, mais nous ne pouvons pas non plus ignorer les nombreuses bonnes nouvelles. Les États-Unis ont étonnamment bien digéré l’assainissement budgétaire. Les indicateurs conjoncturels récents relatifs à la confiance des entrepreneurs, au marché résidentiel et au marché du travail suggèrent que la croissance économique américaine continue de se redresser. Le marché du travail reste l’élément crucial. 195 000 créations nettes d’emplois ont été recensées en juin, tandis que les chiffres des mois précédents ont été fortement revus à la Stratégie & Accents
hausse. Le taux de chômage joue un rôle important dans la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed). Indirectement, il fait donc aussi la pluie et le beau temps sur les places financières. En Europe, les chiffres de croissance ne montrent encore aucun signe d’amélioration, contrairement aux indicateurs de confiance. L’indice allemand IFO, qui tient lieu de référence, s’est établi à 106 sur une échelle de 85 à 115. L’indice PMI qui reflète la confiance des entrepreneurs est toujours dans le rouge, mais il remonte la pente depuis plusieurs mois. Le sud de l’Europe comble en outre rapidement son retard sur les pays du noyau dur. Le regain de confiance des consommateurs est également prometteur. L’inquiétude à l’égard de la croissance chinoise ne repose pas sur de nouveaux éléments. Les exportations restent décevantes et le spectre d’une crise du crédit en Chine a refait surface. Cette inquiétude paraît se dissiper. Les autorités chinoises semblent se contenter d’une croissance de 7,5% au lieu des 10% enregistrés dans le passé. Rien ne permet en outre de penser que le gouvernement ou la banque centrale a perdu le contrôle des événements.
Maintenir à tout prix les taux à un bas niveau ! Les risques d’un nouveau tassement conjoncturel se sont fortement atténués, sans pour autant avoir disparu. Le prix du pétrole demeure un facteur de risque. Il reste trop élevé par rapport à l’offre excédentaire. Logiquement, il devrait diminuer et soutenir la reprise économique. Si la prime pour le risque politique reste élevée, voire même augmente, les prévisions d’inflation favorables pourraient s’en trouver influencées, ce qui pourrait comprimer la croissance. Les banques centrales devraient pouvoir maintenir les taux (obligataires) à un bas niveau. Les taux à dix ans américain (1,65%) et européen (1,20% en Allemagne) ont touché le fond au début mai. Ils ont aujourd’hui déjà bien remonté. La remontée des taux est surtout due à la crainte de l’arrêt imminent des programmes de rachat de titres de dette de la Fed. Dans les marchés émergents également, les taux se sont envolés en raison de la crainte de la désaffection pour les obligations des marchés émergents lorsque la Fed aura refermé le robinet monétaire. La Fed en a en effet évoqué la possibilité. Elle commencerait à réduire son programme de rachat de titres de dette cette année, pour y mettre un terme dans le courant de 2014, ce qui est beaucoup plus rapide que ne le
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pensaient les investisseurs. Personne ne semble avoir entendu que ce resserrement monétaire dépend du climat économique. Un relèvement du taux directeur n’est pas pour tout de suite. La Fed pense resserrer la bride monétaire au plus tôt à la mi-2015. La Banque centrale européenne (BCE) semble être sur la même longueur d’onde. En maniant l’arme des taux, les banques centrales n’agissent directement que sur les taux du marché monétaire et l’impact indirect sur les taux longs est limité. C’est pourquoi elles procèdent également à des rachats de titres de dette aux États-Unis, au Japon et au Royaume-Uni. Elles peuvent ainsi maintenir les taux longs à un bas niveau. La BCE ne s’est pour sa part pas encore lancée dans un programme d’assouplissement quantitatif.
Malgré sa récente remontée, le taux obligataire reste bas dans les grands pays tels que l’Allemagne et les ÉtatsUnis (voir graphique). En d’autres termes, les obligations restent chères.
Cela ne doit bien entendu pas se produire dans l’immédiat, mais cela s’inscrit en quelque sorte dans le climat d’investissement des prochaines années. Nous prévoyons d’ores et déjà une légère remontée du taux
L’économie croît à l’échelon mondial, mais son rythme de progression est faible, surtout en Occident Soit la prime de risque sur les actions est extrêmement élevée, soit la rémunération des obligations d’État est ridiculement faible. L’écart de valorisation ne se comblera que si les cours des actions augmentent (beaucoup) plus nettement que les bénéfices des entreprises ou si les taux obligataires augmentent (fortement).
obligataire dans les prochains mois. Un regain d’optimisme conjoncturel et/ou la désaffection des investisseurs pour les havres sûrs que sont les obligations d’État allemandes ou américaines pourraient accentuer la pression haussière sur les taux obligataires.
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1 Source : Datastream
0 2003
Allemagne
2005
2007
2009
2011
2013
États-Unis Évolution du taux obligataire à 10 ans
Stratégie & Accents
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Actions sans protection du capital Actions avec protection du capital Obligations
Stratégie
Immobilier Placements alternatifs Cash
Portefeuille Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. Nous complétons la position en actions entièrement par des formes d’investissement assorties de la protection du capital (25%). Le risque actions de ces instruments protégés s’élève à 50%. La position obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions avec protection du capital. Celle-ci représente 12,5% du portefeuille (soit 50% de 25%, cf. supra). Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents mentionnés se rapportant aux investissements dans d’autres monnaies que l’euro n’ont qu’une place très limitée dans un portefeuille très défensif.
Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 33% en actions. Les formules sans protection de capital représentent 12,5% du portefeuille. Les formules avec protection du capital se voient attribuer un poids de 41%. Le risque actions de ces instruments protégés s’élève à 50%. La position obligataire représente 60% du portefeuille par rapport aux 75% de notre norme à long terme. Dans le risque obligataire, il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions avec protection du capital. Celle-ci représente 20,5% du portefeuille (soit 50% de 41%, cf. supra). Nous investissons 39,5% du portefeuille directement en obligations. Nous conservons 5% de liquidités dans le portefeuille d’investissements. Les accents mentionnés se rapportant aux investissements dans d’autres monnaies que l’euro n’ont qu’une place limitée dans un portefeuille défensif.
Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 53% en actions. Les formules sans protection de capital représentent 30% du portefeuille. Les formes avec protection du capital se voient attribuer un poids de 46%. Le risque actions de ces instruments protégés s’élève à 50%. La composante obligataire représente 41% du portefeuille (norme à long terme : 50%). Dans le risque obligataire, il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions avec protection du capital. Celle-ci représente 23% du portefeuille (soit 50% de 46%, cf. supra). Nous investissons 18% du portefeuille directement en obligations. Nous conservons 4% de liquidités dans le portefeuille d’investissements. Tous les accents mentionnés entrent en considération pour un portefeuille dynamique.
Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 78% en actions. Les actions sans protection de capital représentent 60% du portefeuille. Les formules avec protection du capital se voient attribuer un poids de 36%. Le risque actions de ces instruments protégés s’élève à 50%. La composante obligataire représente 18% du portefeuille (norme à long terme : 25%). Dans le risque obligataire, il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions avec protection du capital. Celle-ci représente 18% du portefeuille (soit 50% de 36%, cf. supra). Nous n’investissons pas directement en obligations. Nous conservons 2% de liquidités dans le portefeuille d’investissements. Tous les accents mentionnés entrent en considération pour un portefeuille très dynamique. Stratégie & Accents
25% 47%
28%
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12,5%
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2% 4% 18%
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60%
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Obligations publiques Obligations d’entreprises
Augmenter le risque actions L’indice mondial des actions (MSCI World) a gagné environ 10% en euro depuis le début de l’année. Les actions sont donc devenues un peu plus chères cette année, en raison de la stagnation des bénéfices des entreprises. Elles restent toutefois bon marché. Sur la base de critères absolus comme le ratio cours/valeur comptable et le rapport cours/bénéfice (C/B), les actions américaines affichent en moyenne une décote pouvant aller jusqu’à 20% par rapport à la moyenne de ces quinze dernières années. La décote peut même atteindre 25% pour les actions européennes. Les actions sont donc encore bon marché en termes relatifs également (= par rapport aux autres catégories d’actifs comme les obligations ou les liquidités). À lui seul, le rendement de dividende des actions européennes (3,55%) équivaut au double du rendement (1,65%) des obligations d’État allemandes à dix ans. Dans le portefeuille d’actions, nous donnons la préférence aux actions à haut dividende, qui génèrent un rendement attrayant et plus stable et font souvent l’objet d’une acquisition ou d’un rachat par leur société. Nous optons également pour des sociétés qui rachètent leurs actions. Les programmes de rachat d’actions propres constituent un moyen de verser les liquidités excédentaires aux actionnaires. Nous préférons les actions américaines à leurs consœurs européennes.
Obligations convertibles Obligations indexées Obligations marchés émergents Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS très défensif
défensif (très) dynamique
80% 70% 60% 50%
Portefeuille obligataire Nous limitons le poids des obligations d’État classiques, L’association d’obligations d’entreprises et d’obligations des marchés émergents permet de dégager un rendement plus élevé à risque égal. Les obligations à haut rendement des marchés émergents offrent une rémunération attrayante. Une éventuelle appréciation des devises locales face à l’euro pourrait déboucher sur un rendement supplémentaire. Une ventilation adéquate entre les différentes devises demeure toutefois essentielle.
40% 30% 20% 10% 0%
EUR
USD
Autres
PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS défensif
(très) dynamique
70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
EUR EUR
USD USD PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS (très) dynamique
Stratégie & Accents
Autres
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Stratégie Accents dans le portefeuille
Dollar américain
Articles de luxe
La crise de l’euro a été reléguée à l’arrière-plan ces derniers mois, mais elle pourrait resurgir régulièrement. Les occasions de la relancer n’ont pas manqué mais cela ne s’est pas produit. Quoi qu’il en soit, 2013 est une année perdue pour l’UEM : les réformes structurelles sont inexistantes, les engagements pris précédemment ont été annulés et la lassitude s’est installée à l’égard de l’austérité. En optant pour l’USD, nous anticipons le fait que la crise de l’euro peut déclencher de nouveaux accès d’aversion pour le risque, sans toutefois ébranler fondamentalement le système européen.
Nous souhaitons investir dans un secteur dont les marges bénéficiaires ne sont pas sous pression. Les fabricants d’articles de luxe disposent d’un solide pouvoir de fixation des prix. Les barrières à l’entrée sont très élevées, vu que les marques s’appuient sur une longue tradition et sont difficiles à détrôner. La croissance bénéficiaire de 8,75% affichée au premier trimestre 2013 dépasse largement les +2,5% du marché global. Dans ce contexte, une prime de 15% n’est absolument pas exagérée.
Stratégie & Accents
Entreprises américaines qui rachètent leurs actions Le rachat d’actions propres ne constitue-t-il pas l’un des meilleurs moyens pour les entreprises d’utiliser leurs liquidités excédentaires ? Le bénéfice futur est alors dopé : les entreprises doivent verser moins de dividendes et le bénéfice est réparti sur un moins grand nombre d’actions.
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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions Energie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Biens de consommation de base Santé Finance Technologie de l’information Télécommunications Services aux collectivités 0%
5% Ventilation actuelle
10%
15%
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25%
Ventilation neutre
Perspectives économiques 18-07-2013 Croissance économique (%) 2012 2013 2014 Inflation (%) 2012 2013 2014 Taux officiel (%) (*) 18-07-2013 10-2013 01-2014 Taux à dix ans (%) (*) 26-07-2013 10-2013 01-2014 Cours de change (**) 26-07-2013 10-2013 01-2014
UEM
Royaume-Uni
Etats-unis
Japon
-0,5 -0,7 1,0
0,2 1,0 2,4
2,2 1,9 2,7
1,9 1,9 1,6
2,5 1,4 1,6
2,8 2,8 2,5
2,1 1,3 1,9
0,0 0,2 1,4
0,50
0,50
0,25
0,10
1,56
2,30
2,53
0,83
1 EUR = GBP 0,86
1 EUR = USD 1,33
1 EUR = JPY 130,16
-
(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc. ( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel;
Stratégie & Accents
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Organismes de placement collectif (OPC)(1)
Sous la loupe
Accents • Les infrastructures doivent être améliorées à l’échelle mondiale. • Les entreprises actives dans ce domaine recèlent un grand potentiel.
Vous pouvez compter sur les infrastructures
L’urbanisation galopante entraîne une forte demande d’infrastructures dédiées aux transports, aux équipements d’utilité publique, à l’exploration de nouvelles sources d’énergie (par ex. le gaz de schiste) et aux solutions respectueuses de l’environnement et peu gourmandes en énergie. Les infrastructures sont une denrée rare à l’échelon mondial, non seulement en Asie où la croissance est fulgurante mais aussi dans les pays industrialisés où la précarité des finances publiques a entraîné le report des investissements nécessaires. Les
arguments plaidant en faveur d’un investissement dans les entreprises actives dans ce domaine ne manquent pas.
KBC EquiPlus 90 Timing Infrastructure 1 En tant que promoteur, KBC propose 90 Timing Infrastructure 1, un compartiment de la sicav de droit belge KBC EquiPlus, qui investit dans une sélection de 30 actions1 d’entreprises actives dans les travaux d’infrastructure. En cas de hausse2 du panier à l’échéance, l’évolution positive est versée à titre de plus-value, en plus de votre mise initiale. La plus-value est plafonnée à 60%3. En cas de baisse du panier à l’échéance, l’évolution négative est prise en compte à titre de moinsvalue, avec un maximum de -10%4. Vous récupérez donc au moins 90% de votre mise initiale (soit 900 EUR sur
1 000 EUR avant frais et taxes) à l’échéance. L’évolution du panier est calculée à partir de la meilleure valeur initiale (= la valeur initiale minimale), qui correspond au montant le plus faible entre de la valeur initiale et la valeur la plus basse du panier sur six jours d’observation pendant les six premiers mois suivant le lancement. Vous ne courez aucun risque de change : le compartiment est libellé en euro. Les fluctuations de change des actions cotées dans une autre monnaie n’affectent pas le rendement. (1) Voir la note 1 à la dernière page. Conditions : période d’émission du 29 juillet 2013 au 2 septembre 2013 avant six heures du matin (sauf clôture anticipée), avec date valeur le 6 septembre 2013. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,5% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie à l’échéance finale : néant. Avant l’échéance finale : 1%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 1% à la sortie (max. 1 500 EUR) ; à l’échéance finale : néant. Plus-value exonérée du précompte mobilier. Le traitement fiscal dépend de votre situation individuelle et peut varier dans le temps. Les nouvelles mesures budgétaires du 30 juin 2013 peuvent avoir un impact sur les revenus de cette sicav. Parts de capitalisation de 1 000 EUR. Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Le prospectus, les informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement en néerlandais (et en français pour les informations clés pour l’investisseur) dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo).
1: Les actions font l’objet d’une sélection internationale. La sélection s’effectue en quatre étapes sur la base de plusieurs critères : facteurs macroéconomiques (étape n°1), données financières historiques (étape n°2), rapports d’analyse (étape n°3) et données liées à la technique des options (étape n°4). Lors de la première étape, les actions sont filtrées sur la base de leur capitalisation boursière et de leur liquidité (négociabilité en Bourse). Le panier final est approuvé par le Conseil d’administration de la sicav. Il doit également répondre à plusieurs exigences légales : nombre minimal d’actions, ventilation géographique et sectorielle suffisante, poids des actions individuelles,... La sélection repose aussi sur des paramètres susceptibles d’influencer le rendement potentiel des investissements. Vous trouverez plus d’informations sur la composition du panier dans le prospectus. 2: (Valeur finale moins valeur initiale minimale) divisée par la valeur initiale. 3: Max. 7,41% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. 4: Min. -1,60% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes.
Stratégie & Accents
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Assurance placement de la branche 23(1)
Sous la loupe
Accents : • La crise touche enfin à sa fin aux États-Unis, mais aussi en Europe. • Une diversification s’impose pour limiter les risques.
La qualité à l’échelle mondiale !
La reprise conjoncturelle prend progressivement pied, surtout aux États-Unis, où l’emploi, porté par la croissance économique, reprend des couleurs mois après mois. Mais en Europe aussi, plusieurs signes donnent à penser que la crise touche peu à peu à sa fin. Notre stratégie d’investissement recommande par conséquent d’étoffer le volet actions. Car un redémarrage de la croissance crée des opportunités qui permettent aux entreprises d’accroître leur chiffre d’affaires et leur bénéfice. Les actions ont déjà opéré une belle remontée à l’échelle mondiale en 2012 et au premier semestre 2013. Elles ne sont pourtant pas chères dans l’ensemble. Un bon critère d’évaluation des actions réside dans le rapport cours/bénéfice par action, qui se situe actuellement 15% à 20% en dessous de la moyenne de ces quinze dernières années. Il reste donc suffisamment de marge pour de nouvelles hausses. Les investissements en actions comportent bien entendu des risques. Les entreprises peuvent enregistrer des résultats décevants ou la conjoncture peut changer de cap sans crier gare. Une répartition sur un nombre suffisant d’entreprises permet néanmoins
de maîtriser ces risques. KBC-Life MI Security Global Selection – 3 est un modèle de diversification.
KBC-Life MI Security Global Selection 3 KBC Assurances lance Security Global Selection 3, un fonds d’investissement de la gamme KBC-Life Multinvest, une assurance placement de la branche 23. Le rendement est lié à l’évolution du cours d’un panier de vingt actions de qualité. L’objectif consiste à prendre en compte 90% de la hausse(2) éventuelle du panier à l’échéance finale (28-02-2019). La plus-value maximale s’élève à 50%(3). Une baisse éventuelle du panier à l’échéance finale n’est pas prise en compte. L’investisseur bénéficie donc de la protection du capital à 100% à l’échéance finale. Cet investissement convient aux clients au profil défensif. La classe de risque est de 3 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé).
(1): Voir la note 2 à la dernière page. (2): (Valeur finale – valeur initiale) divisée par la valeur initiale. (3): Rendement actuariel de max. 6,69%, frais et taxes inclus, hors précompte mobilier. Ce rendement n’est pas garanti. En cas de rachat pendant les huit premières années du contrat, les fonds présentant une durée inférieure à huit ans peuvent être soumis au précompte mobilier.
Conditions : période d’émission du 29-07-2013 au 31-08-2013 (sauf clôture anticipée). Date de paiement : 06-09-2013 sur le compte de KBC Assurances. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 euros. Versement initial minimal : 2 500 euros. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les nouveaux versements : 2%. Commission de gestion : max. 2,4% par an. Frais de sortie avant l’échéance finale du fonds : 1% ; à l’échéance finale : 0%. Montant de retrait minimal : 1 250 euros. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 euros doit rester investi.
Stratégie & Accents
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Accents :
Actions en point de mire
• Les chiffres budgétaires américains se sont améliorés de manière spectaculaire • Les indicateurs conjoncturels inspirent confiance • Les bénéfices des entreprises américaines tiennent bon
Le baromètre américain est au beau fixe
Notre préférence pour les actions américaines repose sur des faits : la politique monétaire explicite et l’approche des problèmes budgétaires ont soutenu le redressement aux États-Unis. La conjoncture y est en meilleure forme qu’en Europe (bien qu’ici aussi, des signes d’amélioration deviennent perceptibles).
Les États-Unis digèrent étonnamment bien l’assainissement budgétaire Les chiffres budgétaires s’améliorent de manière spectaculaire aux ÉtatsUnis. Il n’est pour ainsi dire plus question de la falaise budgétaire. La loi sur le plafond de la dette a été réintroduite le 19 mai de sorte que le fonctionnement des autorités fédérales est garanti jusqu’à l’automne. Le Congrès devra alors voter une nouvelle limite pour la dette, ce qui ira sans doute de pair avec de nouvelles économies. Le montant épargné en 2013 par les États-Unis correspond à 1,8% du produit intérieur brut, soit un véritable tour de force. Le déficit budgétaire, qui s’élève encore à 8,5% du PIB en 2011, est retombé à 5,8% ces douze derniers mois et descendra à moins de 4% en 2014.
Le baromètre américain est au beau fixe L’indicateur de confiance des entrepreneurs américains est à nouveau au-dessus du seuil Stratégie & Accents
critique de 50 (50,9 en juin), son dépassement étant synonyme d’expansion. Le marché résidentiel poursuit également son redressement. Les prix des maisons sont en hausse, le sentiment s’améliore dans la construction résidentielle et l’endettement des ménages se résorbe assez facilement. Mais surtout, le marché du travail se relève à vive allure. En juin, plus de 195 000 créations d’emplois ont été recensées et les chiffres des mois précédents ont été fortement revus à la hausse. Le rapport sur le marché de l’emploi de juin n’est pas le premier à aller dans ce sens : en avril et mai, le marché de l’emploi avait déjà surpris agréablement. La croissance économique américaine est estimée à 2,3% pour cette année (contre 2,2% en 2012). La consommation, responsable de 70% du PIB, pourrait augmenter en termes réels de 2,5 à 3%. Si l’emploi continue de se redresser au rythme des six derniers mois (200 000 créations d’emplois en moyenne mensuelle), le pouvoir d’achat des ménages augmentera d’environ 1,8% en base annuelle. La diminution du taux d’épargne pourrait encore doper la croissance de la consommation, ce qui est réalisable à présent que les ménages se sont déjà bien désen-
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dettés et que les consommateurs reprennent confiance. De leur côté, les banques accordent plus facilement des crédits. Toutes les conditions sont réunies pour un puissant redémarrage des investissements des entreprises (rentabilité et bénéfices élevés, excellente solvabilité et abondance de liquidités, accès facile au crédit, bas niveau des taux, incitants fiscaux, etc.). Les projets ne manquent pas non plus car les investissements ont été beaucoup trop rares ces cinq dernières années.
Aux États-Unis, les bénéfices tiennent bon Les bénéfices résistent outre-Atlantique, à l’inverse de l’Ancien continent. Le rythme de progression s’est pourtant nettement ralenti ces quatre derniers trimestres. Au premier trimestre 2013, il atteignait encore 3,7% (S&P 500) (voir graphique). Ce ralentissement est surtout imputable à la diminution du chiffre d’affaires. Les
économies réalisées ont encore pu améliorer quelque peu les marges. Les résultats du deuxième trimestre ont été publiés à ce moment-là. Il serait toutefois prématuré de tirer des conclusions. Pour le S&P 500, une croissance bénéficiaire de 2,5% est attendue, contre un recul de 5,2% pour le MSCI Europe.
Les actions à haut dividende figurent également en bonne place sur notre liste. À terme, les actions d’entreprises versant un pourcentage élevé de leur bénéfice éclipsent souvent les valeurs concurrentes. Leur rendement est généralement plus stable que celui des autres actions. Le dividende versé est à plus long terme la composante essentielle du rendement d’actions.
Quelles entreprises choisir ? Il est évident que nous avons une préférence pour les actions américaines - vous savez maintenant pourquoi -, plus exactement, les actions des entreprises qui rachètent leurs actions. Il s’agit la plupart du temps d’entreprises solides dont le bénéfice par action est dopé par cette opération. À l’avenir, elles devront donc verser moins de dividendes. Cette économie est presque aussi importante que la résorption de la dette ou un investissement en titres à revenu fixe.
Si vous êtes intéressé par nos analyses d’actions, demandez à votre conseiller Épargne et Placements de vous procurer la publication Stratégie & Accents ACTIONS.
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Source : Datastream
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Les actions à haut dividende et les entreprises qui rachètent leurs actions sont un accent de notre stratégie d’investissement actuelle. Étant donné que l’économie montre aujourd’hui des signes manifestes d’amélioration, surtout aux États-Unis mais aussi en Europe, nous renforçons la composante actions de nos portefeuilles. Investir dans des actions individuelles comporte toutefois des risques. C’est pourquoi il est primordial de souligner la nécessité de la ventilation des portefeuilles. Nos gestionnaires de fonds suivent les marchés de près. La gamme de fonds étendue de KBC répond aux besoins des investisseurs en fonction de leur profil. Conseil : Consultez la recherche de fonds KBC sur www.kbc.be/recherchedefonds ou prenez contact avec votre conseiller. Vous trouverez certainement le produit qui vous convient.
Stratégie & Accents
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Accents:
Obligations en point de mire
• Le risque de voir la crise de l’euro resurgir de temps à autre est réel • Les crises éventuelles seront moins graves • Les premiers signes d’un revirement conjoncturel sont perceptibles
L’Europe voit la lumière au bout du tunnel
La crise de l’euro a été reléguée à l’arrière-plan ces derniers mois. 2013 est une année perdue : absence de réformes structurelles dans l’UEM, annulation des engagements pris précédemment et lassitude à l’égard de l’austérité. Le risque de voir la crise de l’euro resurgir de temps à autre est réel, surtout tant que la périphérie de l’Europe reste en récession. Ces crises ne prendront sans doute plus les proportions dramatiques que
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l’on a connues. Dès que la conjoncture aura redémarré (fin 2013 ? début 2014?), le risque de nouveaux foyers d’incendie se réduira. Au cours de l’année écoulée, les institutions de l’UEM n’ont pour ainsi dire pas évolué. Au contraire, les engagements pris précédemment ont été annulés. L’union bancaire ira en fin de compte beaucoup moins loin que prévu. La Banque centrale européenne est seule pour soutenir l’UEM. Elle y est d’ailleurs parvenue jusqu’ici. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, avait annoncé début août 2012 que tout serait fait pour préserver l’euro, qualifié d’irréversible. Cette déclaration a suffi pour convaincre le marché que la crise ne menaçait pas la survie de la zone euro. L’éclatement de l’euro n’a jamais été un risque réel, mais certains l’ont redouté. Entre-temps, la vie continue dans les différents États membres européens. Voici le relevé des derniers développements :
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Grèce a reçu - non sans mal d’ailleurs - une nouvelle tranche d’aide. Le fonds d’aide compte encore quelque 8 milliards EUR, soit un montant suffisant pour couvrir plusieurs mois de financement public. D’ici la fin de l’année, un nouveau programme d’aide devra être élaboré. Sans doute s’accompagnera-t-il d’un nouveau réaménagement de la dette. Celui-ci n’aura qu’un impact limité sur les marchés étant donné que la dette grecque est presque intégralement détenue par des créanciers publics (BCE, autorités nationales, etc.). Portugal : Malgré des économies considérables, les résultats budgétaires portugais restent décevants. La récession est beaucoup plus grave qu’on ne le craignait. Le fonds d’aide sera donc épuisé plus vite que prévu, sans doute dès le printemps 2014. Comme il n’est pas question pour le Portugal de pouvoir se financer par l’émission d’obligations, un nouveau programme d’aide s’impose. Celui-ci s’accompagnera-t-il d’un réaménagement de la dette ? Et quel sera l’impact sur les banques espagnoles ?
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En Espagne, une embellie conjoncturelle se dessine. La croissance reste toutefois négative et le taux de chômage continue de progresser, mais les indicateurs de confiance suggèrent que le pire est passé. La compétitivité s’est fortement améliorée ces dernières années, ce qui se ressent dans les exportations. Le marché résidentiel, l’endettement des ménages et la mauvaise qualité du portefeuille de crédits des banques espagnoles restent la pierre d’achoppement. Le troisième élément est bien entendu étroitement lié aux deux précédents, mais le pourcentage de crédits douteux en dehors du secteur de la construction et de l’immobilier demeure préoccupant et continue d’augmenter. Italie : Le programme du gouvernement Letta ne comporte pas les mesures radicales nécessaires. Il revient même sur les mesures prises précédemment sous le Premier ministre Mario Monti. L’agence de notation Standard & Poor’s, qui ne voit pas cette situation d’un bon œil, a abaissé la note du pays à BBB le 9 juillet.
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Slovénie : Un plan global a été mis en œuvre sous la pression de la troïka européenne. Une mauvaise banque a été capitalisée à l’aide du revenu de la privatisation de plusieurs entreprises publiques (télécoms, aéroport, etc.). Les actifs toxiques des banques y seront logés. Le budget est assaini par le biais d’une série d’économies et d’augmentations d’impôts.
Les indicateurs de confiance évoluent favorablement
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La Lettonie adhérera à l’UEM le 1er janvier 2014. Ces derniers mois, les occasions de mettre le feu aux poudres n’ont pas manqué, mais l’incendie ne s’est pas produit. Les crises éventuelles seront de courte durée et de moins grande ampleur que dans le passé récent. Les marchés financiers ont appris à vivre avec une union monétaire confédérale hybride, sans transferts ni solidarité. Les investisseurs en obligations ne doivent pas
compter sur une garantie que leur accorderait une institution supranationale. L’Europe interviendra tout au plus au cas par cas et sous les auspices de la BCE si la contagion menace le système financier.
Et maintenant ? Lorsque la conjoncture européenne connaîtra une embellie, la crise de l’euro passera davantage à l’arrière-plan. Un revirement conjoncturel est attendu d’ici fin 2013 - début 2014. Les premiers signes sont d’ores et déjà perceptibles : bien que les chiffres de la croissance ne montrent pas encore vraiment une amélioration, les indicateurs de confiance évoluent favorablement. La confiance des entrepreneurs reste fragile, mais elle progresse et est déjà loin de son niveau plancher. Il est également positif de constater que les consommateurs ont repris confiance. Lors de la publication des résultats du deuxième trimestre, plusieurs entreprises se sont montrées étonnamment optimistes. Il est fait mention d’une amélioration des ventes de voitures, du redémarrage du marché publicitaire et de la possibilité d’augmenter les prix.
Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt
Prix Coupon d’émission ou cours indicatif
Rating
Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)
Marché secondaire AUD
EXPORT-IMPORT BANK KOREA 4.750% 2013-2019
99,75
24/04
AA3
4,80
1 486,95
CAD
VOLKSWAGEN FIN. SERV. NV 2.125% 2013-2017
99,78
05/04
A-
2,21
1 495,19
EUR
NYRSTAR 5.375% 2013-2016
101,75
11/05
NR
4,68
1 028,69
MXN
GENERAL ELECTRIC CAP. CORP 4.125% 2013-2017
99,70
15/05
A1
4,21
n.b
NZD
ABN AMRO BANK NV 4.375% 2013-2018
98,40
05/02
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4,77
1 235,16
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Voir note 3 en dernière page. Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 26-07-2013
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Arrêt sur image Les principales banques centrales mènent depuis quelque temps une politique d’extrême faiblesse des taux. Celle-ci devra prendre fin lorsque la croissance économique sera suffisamment robuste. Mais l’exercice sera difficile pour les banques centrales car le relèvement des taux pourrait freiner la reprise économique. Ceci explique la nervosité des marchés financiers en juin à l’annonce par la Banque centrale américaine de l’arrêt en fin d’année de l’achat d’obligations lorsque la croissance le permettra. Les investisseurs en actions n’ont pourtant aucune raison de s’inquiéter. Par le passé, la première phase de la remontée des taux a en effet souvent été positive pour les cours des actions, la réaction de la Bourse n’étant sévère que lorsque le taux à long terme atteint 6%, niveau dont nous sommes encore bien loin aujourd’hui.
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Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles. Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse. D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/ actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities. Photos utilisées: www.shutterstock.com (1) Une sicav est un Organisme de placement collectif (OPC). Un OPC est généralement créé par un organisme financier mais forme une entité juridique distincte. Une part achetée dans un OPC donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois se déprécier. Les investissements en OPC permettent de répartir les risques et facilitent l’accès aux Bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum, si un établissement de crédit ou une société de Bourse détient des parts d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut les fournir ou les restituer à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) KBC-Life Multinvest est une assurance vie de la branche 23 dont le rendement est lié à un ou plusieurs fonds d’investissement. Le fonds sous-jacent vise à réaliser une plus-value, mais sa valeur nette d’inventaire peut fluctuer. Le risque financier lié aux fluctuations de la VNI du fonds sous-jacent est supporté par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière disponible auprès de votre conseiller KBC et de KBC Assurances SA, ayant son siège social en Belgique. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - IBAN BE43 7300 0420 0601 - BIC KREDBEBB. (3) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.
Parution du prochain numéro le 6 septembre 2013