Dans les obscurs étages supérieurs du ABP et/ou Kruger Par Antoine Harel
Claudelle Bourque, candidate à la maîtrise avec Jean-Claude Ruel et Patricia Raymond (DRF) Et avant : Baccalauréat en aménagement et environnement forestiers Titre : L’étude du rôle et de l’importance des débris ligneux de sapin baumier dans le processus de régénération des essences en raréfaction en forêt mixte
Quel est ton sujet de maîtrise ?
suis rendu compte que j’ai un grand intérêt avec tout ce qui est en lien à l’écologie et à la sylviculture. J’ai donc approché des chercheurs à la DRF (Patricia Raymond et Daniel Dumais) et je leur ai demandé s’ils avaient des projets de maîtrise portant sur ces deux sujets. Ils m’en ont proposé plusieurs et j’ai pu choisir un projet qui me rejoignait. Par la suite, j’ai entamé les démarches pour m’inscrire à la maîtrise en sciences forestières – avec mémoire.
Je m’intéresse aux débris ligneux, en particulier ceux de sapins baumiers, car c’est une essence qui est vulnérable aux chablis et à la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Une de mes hypothèses est que les débris ligneux de sapin baumier constituent un substrat d’établissement qui va être préférentiel pour les semis d’essences compagnes en forêt mixte. On veut aussi voir si ce substrat est bon pour des essences en raréfaction comme l’épinette et le thuya. L’étude de ce sujet pourrait entraîner des répercussions sur les pratiques d’aménagement. Par exemple, selon les résultats obtenus, cela pourrait influencer la quantité de débris ligneux laissés sur le parterre de coupe pour favoriser l’établissement de la régénération. En effet, si le rôle du sapin s’avère important dans le processus de régénération de ces essences, une réduction de son abondance pourrait entraîner des impacts négatifs sur les écosystèmes étudiés.
Le début de ta maîtrise, comment ça s’est passé ? J’ai commencé à travailler sur le projet en avril. J’ai passé les mois d’avril et de mai à réaliser une revue de littérature, puis à travailler sur la méthodologie du projet. Durant le mois de juin, je suis allée en forêt pour tester le protocole et je participais à la récolte de données d’autres projets de la DRF. Cela m’a aidé à préparer ma méthodologie, puisque j’ai pu voir différents dispositifs expérimentaux et réaliser divers inventaires. J’ai récolté mes « vraies » données pour la maîtrise durant les mois de juillet et août.
Qu’est-ce qui t’a mené au choix d’un tel sujet ? J’ai effectué un stage l’été passé avec l’équipe de sylviculture de la forêt mixte de la DRF et j’ai vraiment aimé ça. De plus, je me suis intéressée aux essences en raréfaction dans le cadre de mon projet de fin d’études (PFE). Au final, je me suis rendu compte que j’ai un grand intérêt avec tout ce qui est en lien à l’écologie et à la sylviculture. 50