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VIE SAINE
EN PLEINE FORME À 35 000 PIEDS
À défaut de pouvoir s’offrir plus d’espace pour nos jambes, on peut mettre en pratique les conseils du Dr Vincent Poirier, spécialiste en médecine aéronautique et conseiller médical principal à Air Canada, sur les façons de rendre notre prochain vol moins pénible. > On s’hydrate. Comme l’air de la cabine est très sec, il faut idéalement boire un litre d’eau avant de monter à bord, puis environ deux verres à l’heure ensuite. Surtout, on évite l’alcool, la bière en particulier, et le café. On privilégie les lunettes aux verres de contact, qui dessèchent davantage les yeux. Pour les vols de plus de quatre heures, l’utilisation de gouttes pour les yeux, d’eau saline pour le nez, de baume pour les lèvres et de crème hydratante pour les mains est recommandée. > On bouge. Pour limiter les risques de thrombophlébite, on se lève toutes les deux heures, surtout s’il s’agit d’un vol de huit heures et plus ou d’une série de petits vols. Les femmes enceintes et les personnes obèses sont plus à risques. C’est notre cas? On sélectionne un siège en bordure de l’allée ou avec plus d’espace pour bouger nos jambes. > On se protège. L’air filtré des avions ne rend pas leur cabine exempte de microbes et de virus. Le lavage des mains à l’eau et au savon demeure notre meilleure arme. Sinon, hop! le liquide antiseptique et les lingettes désinfectantes. Catherine Mainville-M.
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MARCHER OUTILLÉE
Issus de la technique de marche nordique, les bâtons de marche assurent la stabilité et augmentent la dépense d’énergie de 20 à 40 % par rapport à la marche traditionnelle, selon la kinésiologue Marie-Hélène Doyon. Dans les descentes, ils amortissent les chocs et diminuent la pression sur les articulations. «L’idée est de s’en servir pour propulser le corps comme en ski de fond, explique la kinésiologue. Pour éviter les blessures et maximiser l’effort, il faut que le bras soit coordonné à la jambe opposée et que le bâton soit incliné pointe vers l’arrière. L’effort est fait avec l’épaule, non pas le coude.»
Si le coût de ces bâtons oscille de 35 $ à 170 $, des bâtons de ski de fond conviennent tout autant, assure Marie-Hélène Doyon. À condition qu’ils soient de la bonne hauteur: une fois que ceux-ci sont à la verticale, les coudes forment un angle de 90 degrés, et les mains ne dépassent pas les épaules. C. M.-M.
MANGER CRU:
5 RÈGLES DE BASE
Huîtres fraîches, tartares, sushis, viandes à peine saisies… Comment se faire plaisir sans se rendre malade?
1 Acheter à un endroit fiable. Un bon boucher ou poissonnier a des standards de qualité élevés en matière d’achat, de manipulation et d’entreposage. L’achalandage important favorise la rotation des produits.
2 Choisir des viandes entières. Les microbes potentiellement présents sur la surface d’une pièce de viande se trouvent, au moment de la hacher, répandus partout. On gagnera à hacher ou à couper sa viande soimême, peu avant le repas, avec matériel et mains propres. 3 Congeler le poisson frais. La congélation ne détruira pas tous les microbes, mais elle tuera les parasites si elle dure au moins cinq jours. Le temps manque? On achète du poisson déjà congelé.
4 Consommer les aliments rapidement. La réfrigération ralentit – mais n’arrête pas! – la prolifération des bactéries. On consomme nos viandes et poissons crus dans les 24 heures suivant l’achat. 5 Limiter leur période hors du frigo. Les denrées périssables ne devraient pas rester à la température ambiante plus de 2 heures (1 heure par temps très chaud). On les sort du frigo au moment du service et on réfrigère les restants dès