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L e m a g a z i n e d e l a c o m m u n i c a t i o n l i ve e t d e l ’ eve n t m a r ke t i n g

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Trimestriel Octobre-novembre – décembre 2017 Bureau de dépôt: Gand X – Agrément: P904117

La fabrique d’idées Ils font l’événement

RENCONTRE DE 27 ENTREPRENEURS CRÉATIFS TENDANCES: QUAND L’ADVERTISING ADOPTE LE BRAND EXPERIENCE ENQUÊTE: LES CANAUX QUI INFLUENCENT LES SPÉCIALISTES DU MARKETING DESTINATION: BRUGES


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SETTING RECORDS WITH

THE NOTARY CONGRESS IN GHENT: 3 DAYS, 40 SPEAKERS, 15 PARTNERPROGRAMS, 2 EVENING EVENTS, 1.387 GUESTS!


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L’édito de…

Jean-Paul Talbot - Managing editor

CHERS LECTEURS, Après les tout premiers pionniers du secteur, ce sont à présent 27 jeunes entrepreneurs du secteur événementiel qui se sont prêtés au jeu de nos questions perso-professionnelles. De nouveau, le résultat est une occasion unique de découvrir les visions de personnalités actives au sein d’une industrie qui consolide sans cesse sa position au sein du mix marketing. Car au-delà de l’inspiration que procure cette nouvelle série de visions d’entrepreneurs, différentes études nous sont parvenues en ce début d’automne. Parmi elles, plusieurs se concentraient sur l’attitude des consommateurs face à la publicité (traditionnelle).De manière directe ou indirecte, toutes confirment l’importance du ‘live’ – sous différentes formes et appellations – dans une approche à 360° de la communication d’entreprise. Ce fut notamment le cas lors de l’Advertising Week de New York, sur laquelle nous revenons dans ce numéro. On y découvre les opinions de grandes marques sur l’emploi du live et du digital afin de sensibiliser des consommateurs à qui l’on n’impose plus les contenus et les messages. Aujourd’hui, ce sont eux qui choisissent ce qu’ils visionnent et partagent, et les événements se doivent de proposer des contenus partageables et traçables. Ce compte-rendu s’est aussi penché sur les attentes des directeurs marketing vis-à-vis des opérations live qu’ils confient à leurs agences. Et si leurs perceptions du brand experience marketing ne sont souvent pas neuves pour nous, Européens, leurs objectifs sont parfois différents et demandent des outils (de traçabilité) que les agences du pays n’utilisent pas systématiquement. Or, il est fort probable que ces attentes et objectifs soient prochainement distillés sur le Vieux continent, que ce soit par les maisons-mères ou par le biais des exposés donnés durant les différents salons, festivals et événements dédiés soit à l’experience marketing, soit à l’industrie MICE au sens large. Avec le recul de l’advertising traditionnel, le live et le digital s’envolent. De plus en plus de professionnels du marketing s’y intéressent de près et cherchent à quantifier les retombées d’opérations qui ne sont plus des dépenses mais des éléments incontournables du mix marketing. Pour ma part, je suis curieux de voir si des évolutions seront déjà notables lors de la prochaine compétition des BEA Awards, dont les inscriptions viennent tout juste d’être lancées. Excellente lecture, JP Talbot

Colophon COUVERTURE - Istock EXPERIENCE MAGAZINE Experience, le magazine Benelux de l’organisateur d’événements et du marketing événementiel. TIRAGE 7.000 exemplaires DIFFUSION Belgique, France, Luxembourg, et Pays-Bas (Nederlandse versie op aanvraag) FREQUENCE Trimestriel EDITEUR LEO BVBA Rue des Ixellois 1 - BE 4000 Liège Tél.: +32 (0)4 224 78 71 Fax: +32 (0)4 226 94 84 E-mail: jp@eventbox.be EDITEUR RESPONSABLE Erik De Ridder edr@eventbox.be REDACTEUR EN CHEF Jean-Paul Talbot jp@eventbox.be EQUIPE REDACTIONELLE Jacques Legros, Jeroen Coteur, Wim Vander Haegen,

Joanna Pays, Ruud Van De Locht, Jesse Van Daele ART DIRECTOR Bert Wagemans ABONNEMENTS Valérie Laforgia val@eventbox.be L’abonnement à Experience coûte € 130 par ans (hors TVA). S’ajoutent à cela des frais de port pour les envois en dehors du Benelux et de la France. L’abonnement étudiants coûte € 70 par an (TVA comprise). Pour obtenir un tel abonnement, une copie de la carte d’étudiant est obligatoire. Les demandes d’abonnement peuvent s’effectuer par écrit avec mention de votre nom, de votre fonction, du nom de votre société et de l’adresse d’expédition. Les abonnements sont souscrits pour un an et prolongés jusqu’à révocation. La révocation des abonnements doit être introduite par écrit deux mois avant l’expiration de la période d’abonnement. SALES MANAGER Erik De Ridder GSM: +32 (0) 486 13 13 13 E-mail: edr@eventbox.be SALES Ine Vanbesien GSM: +32 (0) 472 90 06 17 E-mail: iv@eventbox.be

PRODUCT MANAGER Gregory Smet GSM: +32 (0) 495 52 29 25 E-mail: gs@eventbox.be PRODUCT MANAGER Christophe De Clercq GSM: +32 (0) 477 46 31 05 E-mail: cdc@eventbox.be DIFFUSION Hilde De Ridder E-mail: Traffic.leo@telenet.be IMPRESSION Drukkerij Hendrix (Geel) COPYRIGHT Aucun élément de cette publication ne peut être repris, multiplié ou copié sans autorisation explicite de l’éditeur. Outre Experience, LEO édite également Event & Expo Guide, The Corporate Traveller & Event Moods. ISSN Expédition Belgique Parution 4 x par an dans le BeNeLux et en France. Bureau de Dépôt: Gand X, Agrément: P904117. E.L.: E. De Ridder, Rue des Ixellois 1, BE 4000 Liège


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Sommaire

INSIDE NEWS 009 EventNews

L’actualité de la scène événementielle belge

EVENT MANAGEMENT 016 Quels canaux marketing influencent vraiment les spécialistes du marketing?

Quels sont les médias qui influencent les marketers en tant que consommateurs et professionnels du marketing et de la communication ? Olivier Trop nous livre les résultats d’une étude menée parmi plus de 900 professionnels du marketing et de la communication.

018 Quand l’advertising adopte le brand experience

Fin septembre, l’Advertising Week de New York a balayé le spectre des options publicitaires dont disposent les directeurs marketing américains (CMOs). L’un des grands éléments discutés à cette occasion ? L’experiential marketing, qui ne cesse de s’imposer dans le mix. Pourquoi ?

020 Bruxelles: lancement d’un cluster dédié au secteur MICE

Un cluster qui accompagne les entrepreneurs bruxellois créant des solutions innovantes dans le secteur MICE, et qui leur permet de rencontrer les acteurs de cette large filière pourvoyeuse d’emplois. Cette structure vient de voir le jour dans la capitale.

EVENTS 022 Bea World: 2 projets belges en finale

Fast Forward Events et Events in the Sky défendront les couleurs de la Belgique au Festival de l’événementiel qui s’ouvrira à Porto le 15 novembre.

023 Benelux Event Awards: Début des inscriptions

La 20e édition des BEA et BEA Catering Event Awards se prépare. Les agences ont dès à présent l’opportunité d’inscrire les meilleurs projets qu’elles ont organisés durant l’année écoulée.

SUPPLIES 069 Nouvelles technologies, nouveaux services

DB Video est une entreprise de services, qui compte parmi les références vidéo du secteur événementiel depuis 25 ans déjà. Un laps de temps au cours duquel les méthodes ont énormément évolué. Dimitri Beyaert, PDG de DB Video, nous explique les possibilités qu’offre son entreprise aujourd’hui.

070 L&L Stage: 25 ans de services audiovisuels

Depuis 25 ans, L&L Stage Service fournit des installations audiovisuelles de pointe pour concerts, soirées et événements d’entreprise. Elle fournit aussi une assistance technique pour les productions et événements.

LOCATIONS 073 Bruges, ville de congrès par excellence

Le décor féerique de Bruges est un cadre d’exception pour l’organisation de congrès, réunions, séminaires, incentives et teambuildings. Parce que la ville dispose également à ce niveau de nombreux solides atouts, parfois inattendus. Le bureau de congrès Meeting in Brugge se fera un plaisir de vous faire découvrir cette offre pléthorique.


100+1 SPECIAL LA NOUVELLE VAGUE

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ans la lignée du 100e numéro d’Experience Magazine, nous avons ici donné la parole à 27 directeurs d’agences qui font aujourd’hui l’événementiel B2B en Belgique. À nos questions identiques, leurs réponses sont souvent très personnelles…

025 Dieter Veulemans: «Plus d’activations» 027 Johnny Machiels: «La passion du métier joue un rôle capital» 029 Thijs Bekaert: «Une œuvre n’est parachevée qu’au moment où tous les détails sont terminés» 031 Luc Meessen: «Les évènements passent, les souvenirs persistent...» 033 Pascal Cauwelier: «Un peu de logique, une touche de magie et un soupçon de rock ’n roll» 035 Bartel Van Iseghem: «Faire chaque fois la différence» 037 Bert Knuts: «L’expérience live est irremplaçable» 039 Michel Van Camp: «Continuer à miser sur la confiance» 040 Bart Koninckx: «Nous visons toujours le 120%» 041 Jo Haegeman: «L’émotion se ressent le mieux ‘en live’» 043 Katleen Rens: «Nous visons une époque captivante et inspirante!» 045 Mathias Kerckhof: «Au départ: une passion pour les événements» 047 Tom Bellens: «Communication et événement sont indissociables» 049 John Verstuyft: «Bien écouter le client» 051 Eveline Moens: «La jeune génération trouve la ‘life experience’ encore plus importante» 053 Niels Goyvaerts: «L’événement est le moyen de communication le plus personnalisé» 055 Alexandre Velleuer: «Nous devrons réinventer nos codes événementiels tous les jours car ceux-ci seront perpétuellement en mouvement et en changement» 056 Laurent Lootens: «En ces temps de surcommunication, les relations sont plus importantes que jamais» 057 Nicolas Block: «L’ordinaire ne suffit plus» 058 Sophie Ponsard: «L’important, c’est surtout d’avoir répondu aux objectifs du client» 059 Thibaud Schoonvaere: «L’événementiel, il faut l’avoir dans le sang» 060 Vinciane Morel: « Les événements permettent de s’arrêter et de vivre le moment présent « 061 Koen Devogelaere: «Les clients cherchent des rencontres et des expériences ‘véritables’» 063 Jan de Wieuw: «L’événement éveille tous les sens» 065 Olivier Desimpel: «Priorité au vrai et à l’original» 066 Isabelle Dierckxsens: «Créer une expérience émotionnelle» 067 Nico Ruell: «Faites en sorte que vos invités parlent de votre marque»


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EVENTNEWS.be

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Martien Claes rejoint New Balls Please en tant que creative navigator

ew Balls Please met dans le mille avec son nouveau collègue, le créatif expérimenté Martien Claes. Après des années d’expérience dans l’organisation d’événements qui ont fait rêver des milliers de personnes pour Sultan Sushi Events, NewWorld et Midnightcoffee, Martien Claes vient apporter une valeur ajoutée créative à l’agence en pleine croissance. Il y a deux semaines encore, New Balls Please a vu ses efforts récompensés et a décroché une troisième place bien méritée dans le classement des agences événementielles les plus appréciées de Belgique. Avec cette nouvelle collaboration, New Balls Please joue plus que jamais la carte de la créativité haut de gamme sur mesure pour le client. Comme l’essence des événements B2B est de jeter des ponts entre les entreprises et leurs clients, leur personnel, la presse et les pros-

pects, un concept immersif bien pensé est donc un must. La force des souvenirs est un moteur indispensable à la confiance du client. C’est pourquoi Martien Claes va désormais encadrer chaque projet, du concept à la présentation, en sa qualité de creative navigator afin d’intensifier encore le ressenti de la marque pendant l’événement.

www.newballsplease.be

PRG en charge des cérémonies des AIMAG 2017 au Turkménistan

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es cinquièmes Jeux asiatiques des sports en salle et des arts martiaux (AIGAM) viennent de fermer leurs portes à Achgabat, la capitale du Turkménistan. Pour la première fois le Turkménistan s’ouvre sur la scène internationale, un moment historique! Les cérémonies d’ouverture et de clôture, impliquant 7631 acteurs, se sont déroulés au complexe olympique récemment rénové.

Balich Worldwide Shows, en charge de cette production, a fait confiance une fois de plus au service technique de PRG pour cet événement spectaculaire. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 17 septembre, la cérémonie de clôture le 27 septembre et toutes deux ont été fortement axés sur l’application de projecteurs vidéo.

PRG a livré 100 projecteurs Panasonic 21K pour la projection au sol, 18x Barco UDX 4K 32 pour le cylindre du centre et 8 projecteurs Barco 26K pour les projections sur le toit Yunta. De plus, PRG a fourni 36 km de fibres, 8 serveurs média d3 4x4, une matrice d’éclairage 80x80, ainsi qu’une 33x33. L’exécution sans faille des cérémonies d’ouverture et de clôture a une fois de plus démontré à quel point les valeurs des membres de la production et des équipes sont basées sur le professionnalisme, la détermination et le savoir-faire. PRG disposait de 25 techniciens qui travaillaient sur place pour s’assurer que les cérémonies soient inoubliables. Photo Credits: Luca Parisse for Balich Worldwide Shows Show Credits: Creative & Executive Production Balich Worldwide Shows

www.prg.be

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Magnimage choisit HD Ledshine comme centre de distribution belge et de distribution de la célèbre marque et a choisi sans hésiter l’entreprise belge HD Ledshine, située à Denderleeuw et spécialisée dans les murs LED et applications vidéo.

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agnimage, le producteur de réputation mondiale d’appareillage de contrôle professionnel pour divers types d’écrans vidéo, choisit HD Ledshine comme centre de distribution belge officiel. La société de technologie de pointe Magnimage fournit d’innombrables grandes entreprises en matière d’APPAREILLAGE de contrôle professionnel pour grands écrans LED, LCD et DLP. Magnimage a récemment décidé d’établir en Belgique un centre officiel de support

HD Ledshine est principalement connu pour ses méga écrans de qualité supérieure et utilise depuis ses débuts les appareils de contrôle de Magnimage. À partir de maintenant, la société offrira un point de contact avec une maîtrise parfaite du sujet et un centre de formation pour d’autres entreprises: «Nous serons une référence pour les clients européens et nous assurerons la distribution et le support des produits Magnimage. C’est une extension de nos activités dont nous pouvons être fiers», fait savoir Max Verbruggen, gestionnaire de projet chez HD Ledshine. Et il y a encore d’autres changements importants à l’agenda de HD Ledshine. L’entreprise travaille actuellement sur l’écran le plus grand et le plus mobile au monde, un projet qui sera présenté en février 2018 à l’ISE Amsterdam et dont elle nous dira plus prochainement. En outre, la société a engagé deux nouveaux collaborateurs et a fait savoir qu’elle avait de nombreux projets en préparation.

www.hdledshine.com

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Finale organise la fête du personnel de TOTAL Involvement

our la cinquième fois consécutive, TOTAL SERVAUTO a fait appel à Finale pour l’organisation de sa fête du personnel annuelle. Tous les collaborateurs des plus grandes stations-services étaient conviés à un cocktail dînatoire et une soirée dansante. Comme cette année le client avait opté pour une fête thématique axée sur le FUN, Finale a mis au point un concept de beach party géante. Tous les ingrédients étaient réunis pour un événement époustouflant. Les participants se sont vraiment crus à la plage par une chaude soirée d’été, un cocktail à la main, avec vue sur la mer, un bon petit repas en terrasse et surtout: la fiesta jusqu’au bout de la nuit… Le Brabanthal a été transformé jusque dans les moindres en décor méridional. www.finale.be

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Switch de carrière pour Ken Koeklenberg

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lus de cinq ans après la création de The Oval Office, le cofondateur Ken Koeklenberg quitte The Oval Office pour écrire une nouvelle page de son histoire professionnelle. Wouter Boits, également cofondateur de The Oval Office, devient CEO et sera assisté d’une équipe de management composée de Mariëlle Degeeter, Olivier Trop, Isabelle De Schryver et Dries Heyman. Ceux-ci deviennent actionnaires et managing partners à partir du 1er octobre.

ment de fierté. La structure que nous avons forgée au cours des 5 dernières années passe à la vitesse supérieure, je leur souhaite tout le meilleur!»

Wouter Boits, CEO: «Ensemble avec Ken Koeklenberg et une équipe de 15 personnes, nous avons lancé le concept de Live Communication sur le marché belge début 2012. Aujourd’hui, l’agence compte environ 50 experts dans trois bureaux, nous travaillons pour plus de 40 clients corporate et institutionnels. En outre, le mix d’expériences live et de communication créative a démontré sa valeur ajoutée dans de nombreuses campagnes.» Ken Koeklenberg: «Après ses 5 années de focus intense, The Oval Office s’est fait une place de choix sur le marché de la communication et de l’événementiel et je peux passer la main en toute confiance à Wouter et les collègues. Je quitte The Oval Office avec un grand senti-

Cette décision donne à Ken Koeklenberg, à mi-parcours de sa carrière professionnelle, l’occasion d’écrire une nouvelle histoire: «Mes nouveaux projets vont se dérouler dans les mois à venir. Je vais bien-sûr continuer à entreprendre, c’est ma vie depuis plus de vingt ans! Je commence par Brands & Butter, une start-up qui développe des concepts F&B innovatifs, que j’aimerais faire évoluer vers un joueur à part entière sur ce marché en croissance». Depuis le 1er octobre, c’est Wouter Boits qui est à la tête de The Oval Office. Il devient CEO et sera responsable de la gestion générale de l’agence. Il sera entouré d’une équipe de 4 managing partners: Olivier Trop, strategic director, Mariëlle Degeeter, director, Isabelle De Schryver, director events et Dries Heyman, director brand activation. Ensemble, ils forment une solide équipe bilingue qui incarne parfaitement l’ambition de l’agence: proposer la meilleure expertise possible de live + communication.

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Un nouveau Président pour Febelux

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ors du Conseil d’Administration du jeudi 7 septembre, Emile de Cartier a été élu nouveau Président de Febelux, l’association professionnelle du secteur de la live communication en Belgique et au Luxembourg. Après la Présidence de Frédéric François au cours des 2 années précédentes, c’est au tour d’Emile de reprendre le flambeau de l’association. Emile de Cartier est actuellement Président du Conseil d’Administration de Conceptexpo, une société qu’il a fondée en 1985. Il prévoit d’y rester jusqu’en 2020. Par le passé, Emile a déjà pris la Présidence d’Expobel, qui a fusionné plus tard avec Febelux, une expérience très utile pour sa nouvelle fonction. Emile est déterminé à porter un nouveau dynamisme au sein de la Fédération. Il souhaite travailler main dans la main avec les membres. Motiver les membres et travailler avec eux. Selon lui, cette dynamique devra être portée par tous. «Ce n’est pas toujours facile car les membres sont déjà occupés à temps plein. Mais pour bien fonctionner, nous devons travailler ensemble et nous porter les uns les autres. Je souhaite entre autres garder une ambiance positive parmi les membres», a déclaré Emile. En outre, il travaillera activement avec ses membres pour inclure la génération Y, les jeunes nés entre 1982 et 2001 qui, selon lui, constitueront un défi majeur pour les années à venir. Grâce à Febelux, Emile a été en contact avec de nombreux collègue tout au long de sa carrière, ce qui lui a déjà donné l’occasion de discuter de problématiques propres au secteur. Febelux a créé un système de communication qui fonctionne bien, mais pour le nouveau Président celui-ci devrait être plus rapide et plus efficace. Il lancera un processus d’amélioration en lien avec différentes thématiques, même si la Fédération fonctionne déjà très bien. Frédéric François, Président sortant, revient sur les 2 belles années passées chez Febelux et laisse la Présidence à Emile avec sérénité. «J’ai rencontré beaucoup de personnes intéressantes issues de différents secteurs. Ensemble, nous avons entretenu de nombreuses conversations engagées et discuté de thèmes passionnants. Febelux a également fusionné avec Bapco et Ema Society pour devenir une fédération de la live communication à part entière qui rassemble toutes les parties concernées. J’espère que Febelux connaîtra encore plus de stabilisation et de croissance à l’avenir et ce, avec plus de membres et de budget. Emile est la personne idéale qui stabilisera la Fédération après ces années de fusions», explique Frédéric François.

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Succès immédiat pour Production Pirates avec le family day INEX

Act!events signe une édition record

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e Congrès des Notaires 2017, organisé à Gand, restera encore longtemps dans les annales. Pendant 3 ans, Act!events a préparé cette édition de haut niveau, au cours de laquelle nous avons accueilli pas moins de 1.387 participants, établissant ainsi un véritable record! Autour du thème central ‘les nouvelles formes de (co)habitation’, les équipes d’Act!events et de sa filiale Wisenose ont développé un concept global, depuis l’intitulé (Opening Doors) jusqu’à l’installation du podium pour le congrès.

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n septembre, l’experience agency Production Pirates a organisé à la demande du producteur de laitages Inex un family day qui a attiré énormément de monde. «L’agence Production Pirates, principalement connue pour ses productions récompensées au niveau (inter)national et ses activations de marque thématiques, s’est lancée cet été dans les événements corporate (thématiques)», explique Anniek De Vlieger, event pirate chez Production Pirates. «Le family day Inex était notre première réalisation sous ce nouvel étendard».

Afin d’offrir un encadrement de choix à cet événement dédié aux employés et leur famille, Production Pirates a mis sur pied un programme bien rempli et cela dans un décor original. Le concept était intitulé ‘In de wei’ (dans le pré, ndt.), une référence subtile aux produits et aux activités du célèbre fabricant de laitages. «450 personnes ont participé à ce family day», poursuit Anniek De Vlieger. «Le concept de family day était à prendre au sens strict car le coup d’envoi était donné dès 10h du matin, avec un match de football original avec un mix d’hommes et de femmes sur le terrain. Le volet sportif était suivi par une réception ludique et un copieux barbecue avec un large choix de mets. Sur le terrain, nous avions monté de grandes tentes nomades avec de grandes tables de pique-nique, créant directement une ambiance chaleureuse et détendue entre collègues. Les enfants avaient eux aussi largement de quoi s’amuser. Deux party party bands – parce qu’un seul ‘party’ ne suffit pas, dixit le groupe – ont assuré l’ambiance et ont proposé un concert live très apprécié par les petits et les grands».

Lors du congrès, les participants ont pu parfaire leurs connaissances pendant 2 jours, en venant écouter les 40 orateurs différents et en découvrant leurs vidéos, présentations, animations… créées par nos soins. Sous la devise ‘allier travail et plaisir’, les participants étaient en outre invités à 2 soirées spectaculaires. Une formidable soirée d’ouverture dans le cadre des Gentse Feesten et une soirée de gala, toute en élégance, dans la cour intérieure du Château d’Ooidonk. Il va de soi que les partenaires des notaires n’ont pas été oubliés. Grâce aux quelque 9 programmes parallèles élaborés à leur attention, ils ont pu découvrir la ville de Gand de manière insolite. Le congrès s’est clôturé par la Journée de la Collégialité, avec ici aussi 5 programmes organisés en Flandre orientale, au cours desquels tant les notaires que leurs partenaires ont pu profiter d’une journée culinaire, sportive ou culturelle...

Ce fut un grand changement pour Inex et une progression par rapport à ses précédents family days. «L’entreprise était lassée de l’ancien concept, un peu trop classique, et a choisi de changer totalement de cap avec Production Pirates. Anniek, avec sa longue expérience dans l’organisation d’événements d’entreprise et incentives (inter) nationaux, vient idéalement compléter le savoir-faire créatif et la maîtrise de production de Production Pirates, précise David Stuyck, creative captain et managing director de l’agence. Les réactions enthousiastes et l’ambiance sur place sont là pour en témoigner. Nous sommes absolument ravis de voir que notre premier ‘événement corporate’ a remporté un tel succès auprès de toutes les tranches d’âge du public et cela nous donne envie de continuer!»

Wisenose (ayant la philosophie ‘Curiosity Communication’ à l’esprit) s’est chargé de l’ensemble de la campagne de communication, en ce compris le concept, le roadshow promotionnel, la planification des médias, la production… avec pour résultat une affluence record!

www.productionpirates.be

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Recrutement de sponsors, communication, inscriptions, organisation logistique, contenu créatif… pour 18 événements individuels en 3 jours. Nous nous sommes occupés de tout! Act!events revient sur un événement intense, mais impressionnant, ayant fait l’objet de beaucoup de louanges et de compliments de toutes parts.


"Happiness lies in the joy of achievement and the thrill of creative effort.“ www.exceptional-events.be


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‘Application extraordinaire 360°’ de LEDskin®

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pplication extraordinaire de LEDskin®, construit en configuration 360° pour l’exposition « What’s on the plate - What children eat » au musée Fotografiska à Stockholm. Fotografiska For Life et Aftonbladet TV ont coopéré à ce projet pour soutenir « Save the Children » - une organisation à but non lucratif qui aide les enfants dans le monde entier - dans leur travail pour sauver les enfants affamés et malades en Afrique de l’Est.

L’exposition « What’s on The Plate – what the children eat », par photographe Magnus Wennman et journaliste Erik Wiman, présente neufs enfants dans des situations terribles et comprend un film à 360° sur le petit Lochebe qui chasse les rats pour survivre. Le film à 360° a été créé en utilisant six caméras en tournage synchronisé. Pour le présenter de la meilleure manière possible, constructeur de stands Adapt a utilisé les … LEDskin® de beMatrix, formant un cylindre de 43,5 m² et utilisant 174 panneaux. C’est la technique LED la plus moderne sur le marché avec un PixelPitch de 3.1mm, qui créé une surface d’image de 4800x960px.

MaisonRouge on the move

Photos: © Adapt, en collaboration avec Aftonbladet, Rädda Barnen & Fotografiska.

LEDskin® Grâce au LEDskin®, beMatrix annonce une nouvelle révolution dans le monde de la construction des stands. Selon beMatrix, rien ne capte davantage le regard que les images vidéo accrocheuses, les animations en tout genre ou les éléments graphiques en mouvement. Le jury du Red Dot Award a clairement été du même avis. Le LEDskin® transforme votre stand beMatrix en un véritable hotspot, plein d’animations, de mouvements et d’expériences. Désormais, vous pouvez relier facilement entre eux des cadres et des cabinets LED, pour en faire un mur vidéo impressionnant. Le LEDskin® crée de nouvelles opportunités et donne une plus-value tant aux systèmes modulaires qu’au marché LED. L’innovation réside dans le fait que ce nouveau cadre vidéo est greffé dans l’ADN de beMatrix. Par ailleurs, le LEDskin® fait 62 mm d’épaisseur et permet un montage sans raccords et facile sur un stand beMatrix nouveau et existant.

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e nouveaux bureaux, tel était l’objectif que MaisonRouge s’était fixé pour 2017. L’agence de Gand comme celle de Bruxelles avaient besoin de plus d’espace, plus de lumière et encore plus d’ondes positives. Le défi était de taille: trouver des bureaux agréables pour une entreprise en pleine croissance qui veut partir à la conquête du monde [Symbool] Défi accepté et avec quel résultat! En mai, MaisonRouge BXL a déménagé dans la Rue des Fabriques, tout près de la Rue Dansaert, et donc en plein cœur de Bruxelles. Avec une haute école à deux pas et un quartier vivant et animé, le choses ne peuvent que suivre une courbe ascendante.

À l’aide de panneaux ou de textile, vous obtenez en plus, une finition impeccable à l’arrière du stand. La finition des côtés peut se faire avec les profils de couverture existants. Les compartiments LED sont automatiquement alignés les uns avec les autres. Les possibilités de disposition des cabinets LEDskin® sont infinies et toutes les inspirations créatives comme les mosaïques, les lignes, … peuvent être réalisées. Le fonctionnement du LEDskin® est basé sur la plateforme dédiée de qualité Novastar.

Pour la succursale gantoise, les pièces du puzzle se sont bien emboîtées. La société avait visité le bâtiment où elle vient de s’installer il y a 2 ans déjà. À l’époque, il était entièrement à rénover. Ce qui représentait trop de travail pour la société, qui n’avait pas le temps pour cela. Ensuite, elle a ensuite levé le pied quelques temp sur les recherches immobilières. Jusqu’au début de cette année, lorsque MaisonRouge a été contacté pour visiter à nouveau ce même bâtiment. Une rénovation sérieuse avait mis en évidence son potentiel. À quoi s’ajoutaient encore des voies d’accès pratiques et une localisation en dehors du plan de circulation de Gand – bref une configuration de rêve. Voilà MaisonRouge prêt à affronter l’avenir!

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event management

QUELS CANAUX MARKETING INFLUENCENT VRAIMENT LES SPÉCIALISTES DU MARKETING? PAR OLIVIER TROP, DIRECTEUR DE L’AGENCE THE OVAL OFFICE

Lors du développement d’un plan marketing et distribution pour leur produit ou service, les spécialistes en marketing se retrouvent face au défi de l’allocation des ressources parmi une série de points de contact. Lorsqu’on demande aux spécialistes belges en marketing à quels canaux marketing ils attachent le plus de ressources et d’attention, les médias sociaux et digitaux arrivent largement en tête (32%), suivis par les événements clients (24%) et le marketing de contenu (22%). Mais quels sont les médias qui influencent les spécialistes eux-mêmes, que ce soit en tant que consommateurs ou professionnels de la communication? L’enquête menée par The Oval Office a posé cette question à plus 900 professionnels belges du marketing et de la communication.

BOUCHE À OREILLE

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orsqu’on leur demande quels médias les influencent – en tant que consommateurs privés – dans leurs décisions d’achat, les professionnels du marketing répondent massivement le bouche à oreille (72%). Ce qui n’est pas vraiment une surprise étant donné que de nombreuses études de marché démontrent que les consommateurs privilégient le bouche à oreille (marques conseillées par des amis, des collègues, des journalistes et parfois même par de parfaits inconnus sur les réseaux sociaux) à toutes les autres formes de marketing pour choisir une marque plutôt qu’une autre.


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Un spécialiste en marketing n’est pas différent du consommateur ordinaire. Il aime partager ses expériences et ses opinions et il est intéressé par celles des autres. Ex-aequo à la seconde place, les spécialistes en marketing avancent les Articles de presse et la Publicité. Les Réseaux sociaux, les Promotions et les Activations de marque complètent le top 5. Comme la plupart des consommateurs, les spécialistes en marketing valorisent les conversations avec leurs pairs, que ce soit en direct ou sur les réseaux sociaux. Ils aiment aussi partager leurs expériences et leurs opinions et ont envie de connaître celles des autres. Et apparemment, ils sont enclins à suivre les recommandations positives et à acheter le produit ou service «mis en avant» par leurs pairs et les médias.

LES RENCONTRES PROFESSIONNELLES LIVE SONT DÉCISIVES Dans leur vie professionnelle, les spécialistes en marketing apprécient les rencontres en chair et en os avec leurs collègues, partenaires et fournisseurs avant de prendre leurs décisions. Ils sont près de 3 sur 4 (72%) à affirmer prendre leurs décisions sur base de conversations face à face et de rencontres live. Ils classent le bouche à oreille à la deuxième place (63%) et les foires commerciales, séminaires et congrès à la quatrième place (35%). 44% des spécialistes en marketing ont affirmé être influencés par les publications dans les médias (spécialisés).  Près de 3 spécialistes en marketing sur 4 prennent leurs décisions sur base de conversations face à face et de rencontres live.

L’étude The Power of Live a été menée à la demande de The Oval Office auprès de 943 directeurs marketing et communication de sociétés privées et publiques. Questionnaire en ligne. www.theovaloffice.be


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QUAND L’ADVERTISING ADOPTE LE BRAND EXPERIENCE

Fin septembre, l’Advertising Week de New York a balayé le spectre des options publicitaires dont disposent les directeurs marketing américains (CMOs). L’un des grands éléments discutés à cette occasion ? L’experiential marketing, qui ne cesse de s’imposer dans le mix. Pourquoi ?

C

e n’est plus un secret pour personne : les outils permettant d’éluder la publicité se sont multipliés ces dernières années. VOD, streaming, bloqueurs de publicité sur internet, filtres de mails optimisés,…. Les consommateurs disposent d’un arsenal de plus en plus fourni pour échapper à la vague publicitaire qui déferle chaque jour sur lui. Car il s’agit bien d’une vague. Une étude française avait déjà révélé il y a quelques années qu’un trentenaire habitant en périphérie parisienne et allant travailler dans le centre-ville était quotidiennement exposé à près de 4.000 messages publicitaires. Métro, RER, internet, spams, radio, billboards et autres colonnes Morris,… tous les supports ont longtemps été des opportunités incontournables pour entrer en contact avec la ‘masse’.

PARTAGE Le problème, c’est que « 89% des contenus publicitaires sont désormais ignorés par les consommateurs, » déclarait Fergus Rooney, co-fondateur de l’agence AgencyEA (Chicago), dans le cadre de l’Advertising Week de New York. Pour lui, il s’agit d’une des principales raisons pour lesquelles les clients de son agence de brand experience marketing augmentent annuellement leurs budgets en experiential marketing de 10 à 14% depuis

quelques années. L’un des directeurs marketing présents comparait d’ailleurs la progression de la communication ‘live’ avec l’industrie du disque: avec le développement du streaming, les artistes ont dû multiplier les concerts et les ventes de produits annexes pour compenser la baisse des ventes de téléchargements et de supports audios. Chez George P. Johnson, on observe également une multiplication des alternatives aux médias traditionnels pour toucher non pas tant la ‘masse’ mais la ‘cible’. « Ce que les marques apprécient dans le ‘live’, c’est la possibilité qu’ont les personnes présentes de partager leur expérience avec d’autres, ce que l’on ne fait évidemment pas quand on regarde une publicité, » expliquait Denise Wong, présidente du département Experiential Marketing de George P. Johnson, dans la revue américaine AdWeek. Car chaque événement génère une mine de contenu à partager. Au départ, les opérations d’immersion étaient assez ponctuelles et visaient surtout le public présent. Aujourd’hui, le développement des réseaux sociaux permet aux événements de marques de se connecter à un réseau plus étendu. « Personne n’envoie de tweet ou ne poste un commentaire à la vue d’une publicité, » ajoutait le project manager d’une agence d’événements. « Et c’est bien la raison pour laquelle il faut

intégrer un élément ‘experiential’ dans son marketing si on veut une approche à 360 degrés. Aujourd’hui, on ne peut plus se contenter de diffuser des messages ou des promesses de marques, il faut donner aux consommateurs l’opportunité de vivre eux-mêmes la marque et ses produits. » Les vivre sur place ou par procuration, à travers les ressources offertes par les médias sociaux.

CONNEXIONS DIRECTES Il n’en fallait pas davantage pour que les CMO de grandes marques américaines se tournent vers des supports de communication allant dans le sens de supports offrant des résultats plus tangibles. Le support actuellement privilégié se nomme ‘experiential marketing’, considéré comme le média disposant du « potentiel pour créer des connexions directes et des relations plus profondes avec les consommateurs, » rapportait Adweek dans son édition d’octobre, ajoutant que d’ici quelques années, un tiers des CMOs devrait y consacrer 21 à 50% de leur budget marketing. Dans ce cadre, le magazine new-yorkais citait notamment le directeur marketing de Mastercard, qui a réorienté sa stratégie vers les expériences il y a de cela plusieurs années déjà : « C’est de plus en plus difficile d’obtenir des résultats en utilisant la publicité traditionnelle, » déclarait-il. « Quand on voit tous les brouillages qu’il faut traverser pour atteindre les consommateurs et quand on connaît la durée qu’un être humain reste attentif (moins de 6 secondes, donc moins qu’un poisson rouge), on peut se demander comment une marque peut encore franchir tous ces obstacles pour inspirer les consommateurs. »


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Dans l’esprit des CMOs, le cheminement idéal de l’experiential marketing est le suivant : le consommateur vit une expérience de marque, la trouve tellement formidable qu’il en parle sur les réseaux sociaux – amplifiant l’effet de l’opération -, transmet ses données persos – permettant ainsi à la marque de rester en contact avec lui -, devient un ambassadeur de la marque et, dans ses processus d’achat, privilégie cette même marque. « Ce qui prend des semaines, des mois ou des années à la publicité traditionnelle, nous pouvons le faire en un seul moment,» déclarait le directeur de l’agence d’événements new-yorkaise IMG Live. « L’expérience est un moyen extrêmement rapide et efficace de créer de la brand awareness à travers une interaction en face-à-face avec les consommateurs. Elle éveille les cinq sens et fait naître des émotions à long terme qui, comme démontré, sont sources de fidélité à la marque. » De belles déclarations… mais comment ces directeurs marketing mesurent-ils les retombées de l’experiential ?

MESURES La quantification des retombées d’une opération varie fortement d’une maison à l’autre, et s’effectue naturellement en fonction des différents types de données disponibles. Avec l’adoption de l’experiential marketing et la nomination de cadres entièrement dédiés à ce domaine, les CMOs ont appris à mieux cibler les données récoltées afin de mieux évaluer les retombées de leurs opérations. En témoigne le Brand experience director de Jaguar Land Rover pour l’Amérique du Nord. Celui-ci affirme inclure un élément social dans chacune de ses opéra-

tions, afin de tracer leur portée sociale et vérifier, parmi les personnes présentes, qui a pris contact avec un concessionnaire et qui a effectivement acheté un véhicule. « En mettant le consommateur au cœur de l’expérience, comme dans un essai automobile en réalité virtuelle, on accroît sa prédisposition à partager son expérience de la marque, » expliquait Michael Curmi. « Dans ce cadre, l’expérience est le seul moyen de créer une interaction physique entre le consommateur et le produit, et l’un des rares moyens qui permet d’entamer un dialogue ouvert entre la marque et le consommateur (…). Elle nous permet de lui parler, et de comprendre les éléments qui ont de l’importance à ses yeux. » D’une manière plus générale, les marques sont passées d’une attitude passive à une attitude active. De l’espoir qu’un événement sera si sensationnel qu’on en parlera sur les réseaux sociaux à l’intégration d’éléments de traçage dans l’expérience. Ou l’inclusion d’éléments sociaux qui amplifieront l’utilisation du hashtag de la marque, par exemple. Ceci, afin de disposer des données analytiques permettant de justifier leurs dépenses dans le domaine ‘experiential’.

MÉTHODOLOGIE Dans ce secteur, il n’existe pas de normes telles que Nielsen ou Arbitron. En Europe, la méthode Philips de calcul du ROI prônée par la société norvégienne Event ROI Institute et Elling Hamso, son fer de lance, a été adoptée par plusieurs grandes entreprises mais elle ne s’est pas (encore) généralisée. Plusieurs sociétés ont déjà identifié ce créneau, comme IMG Live, qui investit dans des

stratégies, outils statistiques et technologies permettant de créer des modèles applicables à tous les secteurs. « Une méthodologie acceptée par tous serait bénéfique à tout le secteur de l’experiential, et nous voulons être des pionniers en la matière, » déclarait l’un de ses représentants. Il n’en reste pas moins qu’une expérience recèle une part d’émotions inquantifiables, comme l’explique Deb Curtis d’American Express: «Les données sont de plus en plus importantes, et pour les marketers, c’est une aubaine de disposer de données de plus en plus nombreuses. Mais une experience est aussi une question de connexion émotionnelle, et il arrive que la meilleure étude consiste à examiner les visages des gens et regarder comment ils réagissent. C’est une excellente façon de voir si on est sur la bonne voie.» Certes, les accents ‘experiential’ de cette semaine de la publicité n’ont pas apporté de nombreux éléments nouveaux pour les professionnels européens du brand experience marketing. Par contre, l’énorme attention que lui accordent les directeurs marketing américains peut nous faire penser que dans un avenir proche, les multinationales américaines favoriseront davantage l’événementiel à travers le monde. Et c’est sans doute la conclusion la plus importante… Sources: Advertising Week New York, «Agencies Everywhere See Experiential Marketing as the Next Big Thing, and Brands Want In» et «Brands Are Doing More Experiential Marketing. Here’s How They’re Measuring Whether It’s Working» (in AdWeek, octobre 2017)


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BRUXELLES:

LANCEMENT D’UN CLUSTER DÉDIÉ AU SECTEUR MICE Un cluster qui accompagne les entrepreneurs bruxellois créant des solutions innovantes dans le secteur MICE, et qui leur permet de rencontrer les acteurs de cette large filière pourvoyeuse d’emplois. Cette structure vient de voir le jour dans la capitale.

U

ne multitude de concepts innovants apparaissent dans le secteur du tourisme, de la culture et de l’événementiel. En créant une structure d’accompagnement de ces innovations, le cluster hospitality.brussels, la Région bruxelloise se dote d’un lieu de rencontre qui permettra aux entrepreneurs bruxellois de trouver le soutien nécessaire pour faire avancer leur projet et de rencontrer des partenaires afin de nouer des synergies. Lancé officiellement le 21 septembre, « le cluster est notamment marqué par sa gratuité d’accès et son ouverture aux différents métiers, dont bien sûr celui de l’événementiel B2B, » nous confiait Véronique Renard, Projet Coordinator Tourism & Events d’impulse.brussels. « Notre objectif est de favoriser l’émulation entre les différents acteurs et stimuler le développement de nouvelles activités innovantes dans un secteur prioritaire pour la Région. » Un secteur particulièrement large, dont les acteurs ont peu d’occasions de se rencontrer, de coopérer ensemble, ce qui conduit parfois à décliner une offre de produits/ services peu compétitive par rapport à d’autres capitales européennes. « L’écosystème Hospitality est large à Bruxelles. Il existe de nombreux acteurs, des prestataires de services indépendants et des startups liés à cette filière. Le Cluster Hospitality permettra de ren-

contrer ces acteurs afin de favoriser les échanges et de dynamiser l’attractivité de la destination Bruxelles,» expliquait Jérôme Stinglhamber, co-fondateur de Guidewiser.

POTENTIEL ÉCONOMIQUE DU SECTEUR Pour Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie et de l’Emploi, c’est « le potentiel des secteurs du Tourisme, de la Culture et de l’Evénementiel qui nous a guidé vers la mise en place d’un cluster dédié. Parce que, jusqu’à aujourd’hui, ces acteurs ne disposaient pas d’un lieu de rencontre pour échanger et développer, ensemble, de nouveaux projets. Or, le travail en réseau constitue un moyen efficace de développer des opportunités, de créer des synergies entre les acteurs, de diffuser les bonnes pratiques et d’améliorer la compétitivité des entreprises. » Un baromètre réalisé en 2015-2016 par impulse.brussels a pointé l’importance de cette industrie en termes d’emplois.

Le Tourisme et le Culturel constituent à eux seuls 11,9% des emplois de la Région bruxelloise. Il a mis en avant le potentiel économique significatif du secteur - emplois non délocalisables, avec un fort potentiel pour des métiers peu qualifiés – et le besoin des professionnels d’un lieu de convergence unique rassemblant les acteurs économiques et académiques. Le nouveau cluster hospitality.brussels réunit des fédérations (Febelux, Brussels Hotels Association, Horeca Bruxelles, BECI, BRA …), le monde académique (IGEAT-ULB, ISALT, les Transfer Technology Officer dans les universités …), des partenaires publics (Visit.brussels, Impulse.brussels, Atrium, Brussels Expo ...), ainsi que des PME et start-ups bruxelloises. Un conseil d’administration composé d’une quinzaine d’administrateurs issus des différents horizons a été désigné. Il est présidé par une entrepreneure innovante, Virginie Muller, fondatrice de Once in Brussels.

L’ÉCOSYSTÈME D’HOSPITALITY.BRUSSELS: 1.Restauration 2.Voyages & Transport 3.Attractions et prestataires de loisirs 4.Animation 5.Organisation d’événements, de congrès et voyages 6.Hébergement


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INDUSTRIE INNOVANTE

«Le Tourisme et le Culturel constituent à eux seuls 11,9% des emplois de la Région bruxelloise.»

LES MISSIONS DU CLUSTER HOSPITALITY.BRUSSELS: • Soutenir et promouvoir l’entreprenariat: le cluster valide et accompagne la mise en place de projets innovants et créateurs d’emplois ; • Animer et sensibiliser à l’importance de l’innovation (qu’elle soit technologique, organisationnelle, marketing ou autre) pour gagner en compétitivité et soutenir l’émergence et l’essor des entreprises innovantes dans le tourisme; • Encourager les innovations multidisciplinaires: le cluster facilite les collaborations entre tous les acteurs engagés dans le rayonnement de Bruxelles: Tourisme, Hébergement, Restauration, Organisation d’événements, Voyage, secteur Culturel, Loisirs, Transports …

Comme dans bon nombre d’autres secteurs économiques, l’innovation la plus visible dans le tourisme est l’innovation apportée par les nouvelles technologies. S’en suit une simplification des procédés et un enrichissement de l’expérience des voyageurs. Au boom des sites de réservation en ligne a succédé le développement du m-tourisme, grâce aux smartphones et à leurs nombreuses applications. C’est à présent le voyageur qui réclame des nouveaux produits et des services innovants afin de vivre un tourisme plus responsable et plus authentique, avec le souhait de s’intégrer à la culture locale. « Améliorer l’expérience client est donc une source importante d’innovations dans le secteur, bien qu’optimiser les procédés, les processus d’achat et faciliter la gestion de l’entreprise soient également un puits d’inspiration d’innovations internes pour les acteurs du tourisme » explique Véronique Renard, manager du cluster hospitality.brussels chez impulse.brussels. Le cluster, qui sera hébergé chez impulse.brussels, a prévu un événement de rencontres entre les membres des différents clusters bruxellois le 14 décembre prochain. L’occasion de découvrir.


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events

BEA WORLD:

2 PROJETS BELGES EN FINALE Fast Forward Events et Events in the Sky défendront les couleurs de la Belgique au Festival de l’événementiel qui se tiendra à Porto en novembre prochain. Une belle performance quand on sait que la compétition vient de battre son record d’inscriptions, avec 296 projets émanant de 27 pays.

A

près avoir été récompensées aux Benelux Event Awards 2017, les deux agences présenteront en live leurs projets ‘Antwerp City Drops’ et ‘10 Years anniversary Dinner in the Sky’ devant un jury de corporate event managers issus d’entreprises établies dans le monde entier. Leur accession en finale n’est toutefois qu’un pas, car le plus dur reste à faire: parvenir à s’imposer parmi les 133 projets finalistes, dont la plupart ont été réalisés sur base de budgets que l’on ne rencontre pratiquement jamais chez nous.

ÉVÉNEMENT ATYPIQUE En avril dernier, Antwerp City Drops avait déjà permis à Fast Forward de remporter un BEA d’or dans la catégorie Événements B2C. A Porto, Pascal Cauwelier et Mathias Kerckhof espèrent transposer ce succès à l’échelon international. «Nous sommes très heureux d’avoir atteint la finale, tout comme ce fut le cas ces dernières années,» explique Pascal Cauwelier. «En fait, Anwerp City Drops est un événement sportif assez atypique, et je suis très curieux de voir comment il

sera perçu en finale. Nous nous situons dans la catégorie ‘public events’, où la concurrence est particulièrement rude. Nous espérons toutefois faire un résultat identique à celui réalisé durant les BEA Awards, en mettant en avant les aspects atypique et urban culture de l’événement. Ce ne sera pas facile mais on vendra cher notre peau.»

A PORTO EN TOUTE CONFIANCE L’autre agence qui avait décroché l’or aux BEA Awards 2017 a elle aussi atteint le tour final. La célébration spectaculaire de «10 Years Dinner in the Sky», organisée par Events in the Sky et Verhulst Events à l’Atomium sera présentée au Portugal avec l’ambition de décrocher la palme, ni plus ni moins. «Quand on participe à ce genre de compétition, c’est évidemment pour gagner,» affirme Stefan Kerkhofs. «Des agences belges y sont déjà parvenues. Nous sommes tout à fait capables de gagner au niveau international. Je suis convaincu que notre projet est très solide et que nous avons réalisé quelque chose d’inédit. Je n’ai pas encore étudié les autres projets versés dans notre catégorie, mais je

crois quand même qu’il va falloir être drôlement persuasif pour battre tout le monde. Quoi qu’il en soit, la multitude de réactions positives et de retombées médiatiques qui ont suivi l’événement nous permettent d’être très confiants.»

FESTIVAL Pour sa 12e édition, la compétition a étendu sa portée européenne pour nourrir une ambition planétaire. Avec succès jusqu’à présent. La compétition ne constitue toutefois qu’un des aspects du festival créé par Salvatore Sagone. Chaque année, le festival permet en effet d’écouter des spécialistes internationaux parler de leurs stratégies de communication événementielle. «Beaworld est une occasion qui ne se présente qu’une fois par an et qui permet aux professionnels de découvrir les meilleurs événements organisés par les entreprises à travers le monde, mais aussi de découvrir les tendances et nouveautés de cet univers particulier, tout en apprenant de nouvelles stratégies au cours des exposés donnés par nos experts internationaux,» explique le CEO d’ADC Group. Le Festival Bea World se tiendra à Porto du 15 au 18 novembre prochain.

INFOS & INSCRIPTIONS: beaworldfestival.com


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BENELUX EVENT AWARDS:

DÉBUT DES INSCRIPTIONS

La 20e édition des BEA et BEA Catering Event Awards se prépare. Les agences ont dès à présent l’opportunité d’inscrire les meilleurs projets qu’elles ont organisés durant l’année écoulée. Détails pratiques…

À

en croire les informations qui ont filtré à travers les différents médias, cette édition-anniversaire promet d’être particulièrement compétitive. Non seulement par la qualité et l’originalité des projets, mais aussi par le nombre d’agences qui ont signé ces cases. Cette année, la compétition mettra en lice les meilleures opérations menées entre le 30/10/2016 et le 30/10/2017. Chaque projet inscrit sera versé dans l’une des quatre catégories de la compétition: les deux grandes catégories B2B et B2C, elles-mêmes scindées en fonction des budgets alloués à chaque événement: moins de 50.000 euros et plus de 50.000 euros. Sous réserve d’un minimum de projets inscrits, deux autres catégories ont été prévues: les catégories ’Institutional’ et ‘Fairs & Exhibitions’, qui récompenseront respectivement les événements organisés pour des pouvoirs publics ou des organismes d’intérêt général, et les opérations à caractère événementiel organisées dans le cadre de foires et salons. « Afin de répondre aux réalités du secteur, » expliquent les organisateurs, qui ont à nouveau tenu à ce que les BEA soient les plus représentatifs possibles du secteur.

OUVERTURE « Pour cette 20e édition, nous avons tenu à préserver l’accès de la compétition à un maximum d’agences, y compris les plus jeunes,» explique Erik De Ridder, l’organisateur de la compétition depuis ses débuts. « Comme ce fut déjà le cas l’an dernier, les agences de moins de trois ans pourront de nouveau inscrire leurs projets gratuitement, et ne seront redevables des frais d’inscriptions qu’en cas d’accession au tour final, et donc en cas de chance réelle d’obtenir un trophée. » « C’est aussi la raison pour laquelle nous avons maintenu une distinction entre les budgets inférieurs et supérieurs à 50.000 euros, » ajoute Jean-Paul Talbot, coorganisateur. « Les BEA doivent rester représentatifs d’un secteur qui, en 20 ans, n’a jamais cessé de gagner du terrain. Et le fait que de petites entreprises y recourent

avec de petits budgets démontre que la communication événementielle – ou quel que soit le nom qu’on lui donne – est désormais bien installée parmi les outils de marketing les plus performants. »

LES GRANDES DATES Les projets peuvent être inscrits sur le site bea-awards.be jusqu’au 30 novembre 2017. À ce stade, les agences pourront se contenter de remplir un formulaire de participation simplifié. Elles disposeront ensuite d’un mois pour fournir à l’organisation le matériel nécessaire au tour préliminaire: deux vidéos (3 minutes et 1 minute), une dizaine de visuels ainsi qu’une présentation de leur projet. Les cases seront évalués en ligne par le jury au mois de janvier, et la liste des finalistes sera communiquée à la fin de ce même mois de janvier. Les présentations ‘live’ devant les 15 membres du jury se tiendront pour leur part à Gand la troisième semaine de février.

CÉRÉMONIE Organisée à l’ICC Ghent, la 20e cérémonie des BEA aura lieu le 2 mai et sera de nouveau orchestrée par l’agence Bevas, dans un format dynamique. Pour cette édition-anniversaire, la remise des trophées sera suivie d’un dîner assis, durant lequel seront remis les BEA Catering Event Awards. Sur les 800 places disponibles, près de la moitié ont déjà été réservées au moment de mettre ce magazine sous presse.

INFOS & INSCRIPTIONS: www.bea-awards.be


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«PLUS D’ACTIVATIONS» Dieter Veulemans

CityCubes est une agence avec quelques atouts très particuliers. Elle est en effet spécialisée dans les activités pop-up au cœur de la ville. Elle dispose pour ce faire d’une base de données unique de lieux auxquels beaucoup d’autres ne penseraient pas. Dieter Veulemans, la force motrice de CityCubes, nous explique comme toute l’histoire a commencé.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? dix-huit ans, j’ai eu l’occasion de travailler à l’accueil sur un stand de JimTV, une organisation de BEVAS events, qui faisait la tournée des festivals. Pendant ces festivals, je suis tombé sur EventsFactory et j’ai continué à faire des missions pour eux – c’est comme ça que j’ai été contaminé. Imaginer de chouettes idées et les mettre en œuvre, c’était mon truc. J’ai alors entamé des études d’event management à la Haute Ecole Charlemagne. C’est ainsi que j’ai pu faire un stage chez EventsFactory et UC Belgium. Ce sont d’ailleurs les deux entreprises où j’ai passé les premières années de ma carrière. En 2014, j’ai sauté le pas et créé ma propre agence».

«À

Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «J’ai été très étonné par le protectionnisme qui règne dans le secteur. Beaucoup d’agences sont très protectrices envers leurs clients et en tant que jeune entrepreneur, c’était très difficile de trouver des clients qui n’étaient pas encore ‘attribués’. C’est pour cela que nous avons mis sur pied un concept unique, à savoir une base de données d’immeubles commerciaux vides que nous louons temporairement comme espace événementiel. C’est ce qui nous rend unique. Nos premiers clients ont donc été d’autres agences événemen-

tielles. Cela nous a permis de nous bâtir une crédibilité et de développer des projets pour évoluer vers d’autres clients». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «D’abord et avant tout, nous avons cette base de données, avec des immeubles qui ne sont pas sur le marché en tant que sites événementiels. Notamment des immeubles commerciaux et des sites industriels inoccupés. Par ailleurs, nous implémentons aussi de nombreuses nouvelles technologies. Nous avons commencé il y a trois ans dans la Boerentoren chez StartIt@KBC, où nous faisions partie d’une communauté d’environ 300 startups. Là, nous avons découvert diverses technologies intéressantes notamment parce qu’elles peuvent s’appliquer au secteur événementiel. Bon nombre de client du secteur technologique recherchent effectivement des innovations pour leurs événements. Et à ce niveau, nous avons largement de quoi tenir la distance». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Je suis fier de l’entreprise et de son avancée. J’ai commencé seul et nous sommes désormais dix. Parmi ces dix, cinq sont restés après leur stage et ont évolué au sein de l’entreprise. Je suis fier de leur avoir permis de passer du statut d’étudiants à celui d’event managers professionnels».

À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Le contact personnel. Nous disons toujours que nous créons des affiches en quatre dimensions. Les affiches ordinaires attirent l’attention des gens mais je ne pense pas que cela les pousse vraiment à acheter quelque chose. Nous croyons qu’il faut un contact personnel, un lien avec le client, pour rendre une histoire crédible. Je pense que le marketing à la télévision et à la radio va subsister mais avec un impact moindre. Les activations avec un contact live, par contre, vont se développer». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «C’est vrai qu’en tant qu’organisateur, vous êtes très critique par rapport à ce que vous rencontrez dans le secteur. Comment sont décorées les tables? À quoi ressemble le menu ? Comment est programmé le show des lumières ? Quand je vais dans un club, je regarde plus les lumières et les images que le deejay lui-même. C’est propre à un event manager parce que vous savez le travail que cela implique. Par ailleurs, je suis également très attentif aux nouvelles techniques. Pensez au mapping sur la scène ou à aux techniques d’enregistrement originales. Est-ce que c’est quelque chose que je pourrais intégrer dans mes événements et mes activations?» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Je pense que l’on va davantage se concentrer sur les activations que sur les événement pur-sang. Les activations sont en outre plus faciles à justifier financièrement. Avec une fête, vous offrez une agréable soirée à votre personnel mais avec une activation, vous pouvez véritablement démontrer combien de leads elle a rapporté, etc. Les chiffres sont plus concrets».


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«LA PASSION DU MÉTIER JOUE UN RÔLE CAPITAL» Johnny Machiels

Sous la direction de Johnny Machiels et Bert Knuts, Event Masters a évolué vers une agence événementielle full-service. Le duo avait cependant connu des débuts difficiles lorsque, juste après avoir repris l’agence, une crise extrêmement violente allait frapper le monde. Mais tous deux ont eu suffisamment de motivation pour traverser cette tempête. Johnny Machiels aborde pour nous les leçons qu’il tire du passé ainsi que les défis pour l’avenir.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? ela a commencé par un stage. Event Master allait développer un nouveau concept. Après une allocution de Danny Stevens, toute la classe a pu envoyer sa candidature. Deux candidats seulement ont pu effectuer leur stage chez Event Masters. Et j’ai pu y rester.»

«C

Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Je ne savais pas vraiment où j’allais atterrir. Event Masters était en 1999 un pionnier dans le domaine des teambuildings et a surtout grandi grâce aux activités motorisées. Je n’avais alors encore jamais piloté un 4x4 ni un quad. Durant mes études, je m’attendais plutôt à travailler sur le festival de Werchter ou sur d’autres événements plus rock & roll. Au fil des ans, nous avons fait notre propre rock & roll.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Notre premier objectif consiste à veiller à ce que nos collègues se sentent bien. Quelqu’un qui vient travailler avec plaisir se coupera en quatre pour satisfaire nos clients. Je ne dis pas cela à la

légère. La passion du métier joue un rôle capital. Nous ne comptons pas les heures. Nos collègues commencent et finissent leur journée de travail quand ils le souhaitent. Le nombre de jours de congé est également illimité, mais le job doit être effectué de façon très correcte. Nous sommes très stricts sur ce point. Cette façon de travailler a éradiqué une bonne partie du stress inutile de notre ambiance de travail, et les clients le ressentent. Mais avant que vous ne vous fassiez une mauvaise image: nos collègues travaillent très dur pour tout mener à bien.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Chaque projet à ses charmes, mais ce dont je suis le plus fier, c’est des clients qui reviennent. Des gens qui ont pleinement confiance en vous et en votre société. Cela fait toujours plaisir. Pour résumer les 18 ans passés chez Event Masters, je suis aussi fier d’avoir aidé à restructurer l’agence en compagnie de Bert Knuts, après un management buyout. Nous sommes devenus tous deux indépendants en juin 2008. Quelques mois plus tard, le secteur événementiel était frappé par une crise profonde. Ensemble, nous avons vécu des moments difficiles, nous nous sommes battus pour la société et je suis surtout fier de ne pas avoir dû licencier le moindre collaborateur fixe. Ce sont ces valeurs qui nous ont permis de grandir au cours

des derniers mois et années. Notre ADN initial d’Event Masters se transmet encore et toujours.» À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Question difficile. Au niveau du ressenti et de la valeur de rappel.»  Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «J’ai dû promettre à la maison que je n’émettrai plus de critiques lorsque nous sortons en famille. Je souffre dans ce domaine d’une grande déformation professionnelle. Lorsque vous aimez faire votre métier, il vous accapare constamment. Pas tant pour critiquer, mais bien pour voir comment faire mieux, qui sont les fournisseurs ou tout simplement pour adresser un petit compliment à l’organisateur. Mais cela reste une passion, un métier.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Je vais résumer avec deux mots clefs: plus international et plus technologique. Avec Event Masters, nous avons délibérément choisi il y a quelques années de nous entourer de collègues internationaux. Catalyst Global et Euromic constituent ainsi deux partenaires exclusifs importants. Les points forts d’un tel réseau international sont à tout le moins instructifs. Nos clients s’internationalisent eux aussi de plus en plus. Grâce à nos réseaux, les accords globaux ne posent plus le moindre problème, et ce sans augmenter les coûts pour le client. Il y a naturellement aussi la technologie. Big data, Virtual Reality, etc., sont autant de mots branchés, mais je crois bien qu’ils auront – ou ont déjà – un grand impact sur notre secteur.»


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«LE TABLEAU N’EST COMPLET QU’UNE FOIS TOUS LES DÉTAILS RÉGLÉS» Thijs Bekaert

Thijs Bekaert est devenu Managing Partner de Dazzle Events en 2014. Wouter Maenhaut, qui dirige l’agence avec lui, est doté d’un esprit très pratique, tandis que Thijs aime laisser libre cours à sa créativité et relever les défis. Le duo est donc parfaitement complémentaire. Thijs Bekaert est revenu pour nous sur les débuts de sa carrière, avant d’évoquer l’avenir.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel ? urant ma jeunesse, je m’occupais déjà d’événements pour le mouvement de jeunesse, ainsi que des activités périscolaires. Mes études de Management événementiel, à Courtrai, m’ont ouvert beaucoup de portes, par exemple pour mes stages chez Live Nation et l’ancien 24Seven. Durant ma formation complémentaire de Management international, il y a eu aussi ID&T. J’ai ensuite commencé en free-lance. Tout d’abord en bas de l’échelle, comme parking boy et machiniste, jusqu’à ce que je commence à diriger des projets en tant qu’event manager chez Brands In Motion, Sylvester Productions, et Dazzle Events, chez mon ancien camarade d’études Wouter Maenhaut. Nous nous entendions parfaitement bien et, un an plus tard, j’ai racheté la part de l’autre associé.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout ? «Ce qui m’a très vite frappé, c’est à quel point ce monde est petit en fait. À côté des nombreux marchés de niche, il n’y a que peu de véritables acteurs professionnels sur ce marché. En temps que free-lance, je retrouvais souvent les mêmes visages, et maintenant, à la tête de Dazzle Events, c’est toujours le cas.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence ?

«La créativité et une bonne organisation sont essentielles, mais nous voulons aussi être très étroitement associés à nos clients. Pour soutenir leur événement, nous voulons devenir temporairement un prolongement de leur entreprise. Nous faisons donc la différence au niveau du suivi, du contact avec les clients, de l’écoute de nos clients et de notre réflexion avec eux. Il y a aussi toujours un certain tour de main. Nous sommes une petite organisation qui peut rapidement monter en régime, mais nous veillons à ce que notre client ait toujours le même interlocuteur. En outre, nous nous distinguons en travaillant dans le détail, et aussi, bien entendu, en matière de sécurité. Nos managers de projets ont une formation BA4/BA5 ainsi qu’un VCA. Nous élaborons aussi, en standard, un dossier de sécurité et une analyse de risque sur ce qui pourrait mal se passer et la façon dont nous pourrions l’anticiper.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière ? «J’ai toujours la chair de poule lorsque nos clients sont rayonnants et se montrent satisfaits. Lors de la célébration récente des 125 ans du Groupe Maes, madame Maes m’a donné un high-five. C’est pour ces moments que nous faisons tout cela je pense. Un projet qui sort du lot, c’est la combinaison de l’ouverture d’un parc éolien à Lincent pour Engie Electrabel, avec le jour suivant la cérémonie commémorative de la bataille de Messines, il y a cent ans exactement. Nous avons dû prendre des mesures exceptionnelles, car on nous a annoncé en dernière minute que le prince William et la princesse Kate assisteraient à la cérémonie. Et ce jour là, une grave tempête s’annonçait sur la Belgique ! Tout mener à bien en

toute sécurité, à Lincent comme à Mesen, a été un véritable exploit. C’est là que nos formations et les appels téléphoniques aux bonnes personnes ont démontré toute leur utilité.» À quels points de vue l’événement faitil encore la différence par rapport aux autres canaux de communication ? «Pour moi, les événements sont toujours LA manière de communiquer avec les clients, le personnel ou votre groupe-cible. La communication live est tellement plus forte et laisse des traces beaucoup plus longtemps que toute autre forme de communication. De même, le fait que tous les sens puissent être stimulés lors d’un événement crée aussi une différence cruciale.» À quoi êtes-vous attentif lorsque vousmême êtes invité à un événement? «Je ne peux pas m’empêcher de regarder les détails. Pour moi, le tableau n’est complet qu’une fois tous les détails réglés. Chez Dazzle Events, nous avons toujours eu pour règle de très bien traiter les fournisseurs, et dans ce cas vous recevez beaucoup en retour. Pour chaque événement, nous allons avec eux jusque dans les moindres détails afin de mettre les points sur les ‘i’, mais alors vraiment tous les ‘i’ ! Je suis aussi très sensible à l’aspect créatif et à une approche à part du mobilier, du décor ou de la vidéo. Je vois tout ceci comme une source d’inspiration, non pas pour copier, mais pour me stimuler et déclencher de nouvelles idées.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années ? «Nous voyons l’avenir en rose, mais pas plus simple pour autant. Les clients sont toujours plus conscients en matière d’événements, qu’il s’agisse de budget, de créativité et de communication. C’est ce qui rend notre travail passionnant, de toujours repousser les limites, faire chaque fois quelque chose de spécial avec le client, et le tout dans les limites du budget souhaité. Il y aura toujours de la communication live, même si les affaires ne vont pas bien, car le contact face-à-face demeure essentiel.»


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«LES ÉVÈNEMENTS PASSENT, LES SOUVENIRS PERSISTENT...» Novesgroup va bientôt fêter ses 18 ans… L’âge de la maturité pour cette société de production évènementielle liégeoise, cogérée par Luc Meessen (45 ans) et Laetitia Haas. Rien ne se fait sans l’un ou l’autre. L’équipe est importante, complémentaire et efficace.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? ’étais musicien professionnel sous contrat artiste chez EMI Germany dans le label Electrola depuis 3 ans quand une réflexion d’un de mes amis m’a fait bifurquer. En somme, je suis passé de l’autre côté de la ‘crash barrière’.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Sincèrement, je ne m’attendais pas à devoir redéfinir mon job tous les jours. Au début, c’était un peu déroutant. Mais très vite on se projette dans une nouvelle posture, celle de la créativité, de la rigueur, de la performance, de la flexibilité. Ce qui nous a amenés à très vite quitter le secteur B2B pour nous concentrer presque exclusivement sur la production et la régie générale de gros évènements, avec un gros potentiel de public. Nos clients sont peu nombreux mais fidèles, nous leur sommes d’ailleurs très fidèles également. Une longue histoire s’écrit à chaque fois… Les évènements passent, les souvenirs persistent...» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Nous ne sommes plus qu’à 10% actifs dans le B2B. D’abord parce que le marché

wallon, le plus proche de nous, est réellement trop petit et que de nombreuses agences se battent déjà dans ce domaine. Par contre, au gré de nos prospections, nous avons décelé une série d’expertises et de compétences qui allaient devenir une de nos plus grandes forces: la production ou la régie générale. Très rapidement, nous nous sommes distingués par quelques faits d’armes et nous voilà 18 ans plus tard avec une petite société sympa, qui arrive à tirer son épingle du jeu.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Par-delà notre portfolio, si nous sommes fiers de quelque chose chez Noves, c’est d’avoir toujours pu rester fidèles à nos valeurs fondamentales. Nous misons tout sur le capital humain et déclinons nos propositions évènementielles et nos principes de production par rapport à cela. Briefing clair, transparence, loyauté, rigueur, respect, pertinence, confiance… tant avec les équipes qu’avec les fournisseurs, et donc avec nos clients. Cela peut paraître naïf, mais cela fait 18 ans que cela marche. Alors nous poursuivons dans ce sens.» Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «Au feeling qu’il procure. Nous sommes bien conscients qu’avec 5.000, 50.000 ou 500.000 euros, il est possible de faire des choses bien différentes. Mais le look

& feel ressort seul, par-delà les moyens techniques, par-delà les fréquentations… Nous sommes sensibles à l’image globale de l’event.» À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Le marketing mix évolue, se transforme et change mais l’évènement en reste un élément important. Nous nous occupons de festivals ou d’évènements à Bruxelles et en Wallonie qui voient débarquer chaque année des sponsors aux agences créatives très diverses. Les propositions conceptuelles bougent, évoluent, mais les sponsors persistent et signent. La communication virtuelle, les réseaux sociaux, c’est certes intéressant, mais la vacuité et l’inutilité croissante de leurs contenus posent de plus en plus question. Je reste persuadé qu’une bonne bière dégustée en ‘live’ devant Placebo ou Snoop Dogg, cela reste une bonne chose pour la marque qui ose s’y risquer. Nous sommes au contact du public, en direct, sans intermédiaire.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Dans notre secteur un peu spécifique, je pense que l’on va assister à une concentration des évènements qui devrait déboucher sur une augmentation des tailles de ceux-ci. Après quelques années de diversification, les structures vont disparaitre, s’associer ou fusionner pour créer un réseau d’évènements majeurs, récupérant une taille critique suffisante pour revenir à un équilibre financier, voire une rentabilité retrouvée. Nous œuvrons déjà en ce sens.»


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Pascal Cauwelier

UN PEU DE LOGIQUE, UNE TOUCHE DE MAGIE ET UN SOUPÇON DE ROCK ’N ROLL

En l’espace de 14 ans, Fast Forward est devenue une référence dans le secteur événementiel belge. Pascal Cauwelier est la moitié créative de ce binôme gantois qui peut déjà s’enorgueillir d’une belle collection de trophées BEA. Il nous parle du beau parcours de son agence.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? près mes études de Gestion de la Communication, je suis entré dans le marketing. Chez D’Lightn j’ai appris les ficelles du métier, chez Red Bull, j’occupais la fonction de Sports & Events manager où j’étais responsable des petits événements de proximité mais aussi des grands événements internationaux. Mon dernier grand événement Red Bull a été «le Red Bull Railbattle», un événement de snowboard sur le Mont des Arts à Bruxelles. Mathias, que j’ai rencontré via la scène snowboard et la vie nocturne gantoise, en assurait la production et la présence du magnifique tapis de neige. C’est de là qu’est née l’idée de créer notre propre agence événementielle. Initialement, nous voulions organiser des événements de sport extrême mais au fil du temps, les demandes se sont diversifiées. Les clients se sont laissés convaincre par notre valeur ajoutée et nos qualités, appréciant notre approche ‘authentique’ avec un ‘soupçon de rock ’n roll’».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Nous avons été poussés par notre passion pour les événements. C’est quelque chose qui doit vous plaire et vous devez pouvoir gérer le style de vie parfois chaotique que cela génère. Sinon, vous ne tenez pas le coup. Mais vous dirigez aussi une entreprise. Il faut prendre des

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décisions, encadrer des gens, diriger… On apprend de ses erreurs et on se relève. Cela reste un défi, que vous ayez une petite ou une grosse agence». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Je vais à nouveau avancer le côté ‘rock ’n roll’ de Fast Forward. Nous avons des connaissances et une expérience étendue, qui font que nous sommes à l’aise sur de nombreux terrains. Outre le B2B, nous faisons aussi des événements publics, des fêtes, des activations sur festival, des lancements, etc. Nous suivons de près les tendances et les techniques, poussés par notre curiosité naturelle, lors de nos voyages mais aussi grâce à un réseau étendu. C’est de là que nous tirons la créativité nécessaire à une vision progressiste des projets à proposer à nos clients. Cette interaction d’expériences se révèle évidemment très utile pour l’organisation d’initiatives dans un environnement B2B. Créer des expériences immersives pour les employés ou les clients. Mettre sur pied un événement dont vous pouvez être fier en tant qu’entreprise ou marque et qui reflète vos valeurs. La barre est placée très haut, c’est pourquoi nous visons des expériences qui n’ont ‘pas de prix’. Fast Forward, c’est de la logique et de l’émerveillement à la fois. Une exécution de qualité doublée d’un soupçon de magie et de créativité, qui rehausse le niveau de l’événement». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière?

«Fast Forward a débuté sur un coin de table, mue par deux esprits entreprenants et ambitieux. Petit à petit, nous avons développé notre entreprise pour en arriver là où nous sommes aujourd’hui. Une belle structure, une belle organisation, qui nous permet d’offrir un service de qualité à nos clients, fidèles et potentiels. Nous avons une équipe sur qui on peut compter et qui peut soulever des montagnes. Bon nombre de nos événements ont été récompensés au niveau national et international lors de diverses compétitions. Nous sommes très reconnaissants envers nos clients, qui nous ont accordé leur confiance et la chance de réaliser de belles choses». À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Ressenti, expérience, communication live… Autant de termes différents mais au final cela revient à toucher les gens. Leur faire vivre quelque chose dont ils se souviendront. C’est un défi sans cesse renouvelé mais qui continue à nous motiver!». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «À beaucoup trop de choses… Déformation professionnelle… Mais c’est toujours dans l’optique d’apprendre, que ce soit à travers des choses positives ou négatives». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Après la crise financière, l’économie se remet doucement. Cela se ressent aussi dans le secteur événementiel, on peut à nouveau faire un peu plus de choses. Mais l’’âge d’or’ est terminé. On fait beaucoup moins ‘la fête juste pour faire la fête’. Le défi consiste à refléter de la bonne façon les valeurs de la société ou de la marque. D’autre part, notre société évolue rapidement. Nouvelles technologies, connectivité, réseaux sociaux… Il faut suivre. Mais je suis convaincu que Fast Forward est parfaitement armée pour l’avenir!».


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Bartel Van Iseghem

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«FAIRE CHAQUE FOIS LA DIFFÉRENCE»

Il y a pratiquement 10 ans, Hans Perquy ouvrait l’actionnariat de son agence Quest Events. Bartel Van Iseghem y faisait alors son entrée en tant Managing Partner. Ainsi a vu le jour MeetMarcel. Une décennie plus tard, le bilan est particulièrement positif: une riche palette de magnifiques événements et une collection unique de BEA… Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? lutôt par hasard. J’avais effectué quelques jobs d’étudiant pour Quest Events, l’agence d’Hans Perquy, et j’ai décidé d’y postuler pour un stage. Après mon stage, Hans m’a demandé de rester, et ce fut le début de mon aventure dans le secteur événementiel.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «A ce moment, je trouvais souvent, en toute honnêteté, que le secteur faisait preuve d’un grand amateurisme. En tant que jeunes diplômés, envoyer des e-mails était pour nous une évidence. Certains fournisseurs et agences étaient encore perplexes lors vous leur demandiez une adresse e-mail. Nombre d’entre eux préféraient encore et toujours le fax. Les agences événementielles faisaient aussi souvent de tout, du teambuilding dans les Ardennes aux fêtes du personnel en passant par les incentives. Aujourd’hui, on constate tout de même davantage de spécialisations, et tout est un peu mieux délimité. Il régnait aussi certaines querelles d’égo entre les agences. On se parlait beaucoup moins, les BEA n’existaient pas encore, ou du moins pas comme maintenant, et il n’était pas du tout question de drinks événementiels où les collègues-concurrents pouvaient prendre un verre ensemble. Les agences étaient souvent dirigées par des ‘individualités’. Les associations de deux directeurs ou plus étaient moins fréquentes. Certains avaient saisi la chance d’intégrer de jeunes talents dans leur structure. Et

je suis convaincu que cela a été un succès dans la plupart des cas.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Pour toutes nos propositions, nous nous posons trois fois la question suivante: comment pouvons-nous ici faire la différence et où se trouve la valeur ajoutée? Nous ne parlons jamais du fait que nous sommes un bon organisateur, cela doit toujours constituer une évidence. MeetMarcel fait toujours la différence par de la subtilité dans chaque proposition. Par subtilité, j’entends la recherche d’un ‘USP’ dans chaque concept, par exemple en apportant une réponse à un briefing qui s’écarte de ce qu’attend le client ou en intervenant au niveau budgétaire afin que s’ouvre des opportunités.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «De telles questions escomptent une réponse sous la forme de l’une ou l’autre réalisation, ce qui me met mal à l’aise. Je préfère dire que MeetMarcel a quadruplé son chiffre d’affaires en 10 ans, que nous avons récemment terminé en 1ère position du classement des agences événementielles du magazine Experience, que nous avons collectionné les différents BEA au cours des 10 dernières années, etc. Mais en fait, je suis surtout fier d’avoir – espérons-le – suscité des vocations chez les personnes avec qui je travaille ou ai travaillé au bureau, mais aussi que celles-ci aient évolué grâce à la manière dont nous travaillons et qu’elles se donnent du mal pour placer la barre toujours plus haut dans ce qu’elles font.»

À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Au niveau du live. Nous sommes un secteur où tout se déroule ‘dans l’instant présent’. Nous sommes un secteur de projets, pas de processus. Ce qui explique que nous ne pouvons pas ‘tricher’, que tout doit se passer durant l’événement proprement dit. Les deadlines sont les deadlines. Cela génère souvent du stress, mais tout autant de la tension pendant et de l’euphorie après.» Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «En fait, pas à grand-chose. Toutes sortes d’émissions télé nous stimulent à donner un avis sur l’autre en tant qu’experts autoproclamés. Je peux vraiment prendre du plaisir à être invité sur de beaux événements. Je ne ressens pas le besoin de tout étudier sur base d’une quelconque ‘expertise’. Lorsque j’ai été pris dans le récit, dans une émotion et que j’ai oublié de regarder à tous les aspects pratiques, c’est que j’ai passé un bon moment.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Je pressens qu’une sorte de consolidation est possible dans le secteur. Je compare parfois notre secteur à celui de la publicité, mais quelques années plus tard. Dans ce secteur également, on trouve des agences qui travaillent au-delà de nos frontières et qui unissent leurs forces. Je trouve qu’en devenant plus mature, le secteur devrait évoluer dans cette direction. L’économie émet à nouveau des signaux plus positifs. Les agences se professionnalisent, la scission entre privé/business devient plus claire, une ‘force étrange’ est parfois déjà présente dans la structure,… Autant d’éléments qui rendent une agence plus ‘vendable’. Attention, je ne suis pas un partisan invétéré des grands groupes internationaux. J’aime surtout les petites structures créatives et qui réagissent vite, dotées d’une direction limitée, mais je crains que de plus grands groupes ne deviennent inévitables.»


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«L’EXPÉRIENCE LIVE EST IRREMPLAÇABLE» Bert Knuts

Lorsque Bert Knuts est entré chez Event Masters il y a dix-sept ans, il ne pensait pas y être encore après tout ce temps. C’est dès lors avec fierté que le chef d’entreprise nous narre ses premières expériences au sein du secteur et nous parle de sa façon de travailler et de sa perception de l’avenir.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? n 2000, j’ai fait mon stage chez Event Masters et on m’a proposé de rester. Ce qui était au départ un projet d’un an a quelque peu dépassé le cadre prévu. 17 ans plus tard, j’y suis encore et je suis bien déterminé à rester encore un bout de temps».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «La vitesse à laquelle il fallait travailler. Pas seulement à cause du nombre élevé d’événements mais aussi en raison de la rapidité de réaction qu’on attend de vous. Il y a quelques années, j’ai écrit un édito pour Experience Magazine: créativité vs créhâtivité. Il y a 17 ans, il fallait déjà être rapide pour entrer en action et avancer des propositions créatives et cela n’est pas allé en s’améliorant. Aujourd’hui, je pense qu’on s’y est habitué et que cela vous stimule même de façon positive. Désormais, les event managers aiment quand les choses sont intenses». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Event Masters est une société très humaine. Nous sommes proches de nos clients et nous considérons chaque colla-

boration comme un partenariat. Nous investissons dans une équipe solide et nous tentons d’attirer les meilleurs talents. Mais ces talents doivent évidemment cadrer dans notre culture d’entreprise. Ajoutez à cela une volonté constante de qualité et de créativité et vous avez, à nos yeux, la formule du succès». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Avec mon ‘acolyte’ Johnny Machiels, j’ai eu la chance il y a quelques années de récupérer Event Masters des mains de son fondateur, Danny Stevens. L’évolution que nous avons pu offrir à la société depuis lors – notamment ces dernières années avec notre troisième ‘acolyte’ Olivier Meyskens – me remplit de fierté chaque jour. Nous avions déjà une culture d’entreprise forte mais nous sommes parvenus à la consolider encore davantage. Nous sommes une agence très attentive à nos clients, bien sûr, mais aussi à nos collaborateurs et nos fournisseurs. Nous continuons aussi à étendre nos services. Aujourd’hui, Event Masters compte 26 collaborateurs enthousiastes et nous sommes actifs dans le domaine des teambuildings, des événements sur mesure, des PCO, des DMC et des incentives». À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication?

«La capacité à générer des souvenirs reste la force majeure d’un événement par rapport à d’autres moyens de communication. L’expérience live que nous pouvons offrir au visiteur à travers un événement est irremplaçable. Cela rend votre entreprise ou votre produit plus tangible, en l’associant à une expérience et une ambiance reconnaissable. Cela fait longtemps que nous réclamons une meilleure place dans le mix marketing des entreprises et nous sommes heureux de constater que nous gagnons à nouveau du terrain depuis quelques années». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «À tout, jusqu’au plus ennuyeux détail… De la déformation professionnelle, on appelle ça, non? Mais j’essaie aussi de profiter, bien sûr, sinon cela devient désagréable pour mon entourage». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Je pense que notre secteur va continuer à s’épanouir mais le défi va être de continuer à innover et de s’adapter constamment aux nouvelles technologies et évolutions. Cela a même un nom désormais: le monde VICA (Volatile, Incertain, Complexe, Ambigu). Nous vivons dans un monde incertain et complexe, qui se modifie sans cesse autour de nous. Dès lors, il est de plus en plus difficile de faire des projets à long terme et d’en peaufiner les détails. Votre entreprise doit pouvoir se moduler rapidement en fonction des situations et tendances changeantes et ne pas s’accrocher trop longtemps aux ‘anciennes’ formules à succès. Je pense aussi que le secteur s’internationalise et qu’il va réaliser de plus en plus de ‘projets mondiaux’».


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«CONTINUER À MISER SUR LA CONFIANCE» Michel Van Camp

Michel Van Camp est professionnellement actif dans le secteur événementiel depuis plus de deux décennies. Il a commencé sa carrière chez TWINS, avant de passer chez Eventerprise et Guava. Il travaille aujourd’hui dans l’agence New Balls Please, fondée en 2014, qui sur sa courte existence a déjà décroché 4 récompenses (inter)nationales. C’est l’homme de la situation pour nous donner son avis sur l’évolution de notre secteur… Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? ’est 1994 et 1995 que j’ai été confronté pour la première fois à un événement professionnel, un job d’étudiant pour Radio 2 aan Zee. L’année suivante, j’étais le bras droit du manager de tournée pour un roadshow estival de De Lijn. J’ai véritablement découvert ce qu’implique l’organisation d’événements et je me suis rendu compte que c’était le métier que je voulais exercer. J’étais étudiant en tourisme mais j’ai demandé une place de stage dans le secteur événementiel. J’ai dû déplacer des montages pour convaincre mon école. Leur formation n’était pas adaptée au secteur événementiel. Plus tard, Coloma (aujourd’hui Thomas Moore) a modifié son organisation, rendant plus accessible la transition vers le monde événementiel».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Je n’avais aucune idée de ce dans quoi je me lançais car le secteur était tellement diversifié. Aujourd’hui encore, je ne sais pas toujours ce que la journée va m’apporter. C’est ce qu’il y a de bien dans le métier. Pendant mon stage, j’ai encadré un lancement aérien pour 1500 personnes. Deux mois plus tard, j’étais responsable de projet pour l’organisation d’un roadshow pour Proximus. Démarrer d’une page blanche et voir finalement vos idées concrétisées dans un fantastique événement, voilà ce qui me motive encore et toujours».

On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Notre but est de nous concentrer au maximum sur le service et en faire toujours plus à ce niveau. Nous sommes là pour nos clients, nuit et jour. Nous aimons aussi surprendre nos clients. C’est extrêmement satisfaisant de pouvoir finalement, à force de créativité, concrétiser ce rêve qui n’entrait pas initialement dans le budget. Chaque détail peut faire la différence et offrir à chaque participant individuellement un sentiment d’émerveillement. New Balls Please est probablement une des dernières agences événementielles ‘old school’. Nous pouvons proposer un service événementiel complet en interne. Cela tisse un lien de confiance avec le client, qui voit toujours les mêmes visages». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Avec Guava et New Balls Please, j’ai construit deux agences événementielles en partant de rien et je les ai menées dans le top 5 belge. Certaines personnes que j’ai formées sont aujourd’hui des event managers expérimentés ou des dirigeants importants du secteur. Avoir pu être une source d’inspiration pour ces personnes procure un sentiment incomparable. Une mention spéciale à mes deux associés actuels, Valerie De Coster et Stein Hoogstoel. Deux personnes fantastiques, solides comme le roc, qui défendent chaque jour les valeurs de New Balls Please et se posent en point de repère pour tous les collaborateurs».

À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Sans hésiter, l’expérience live. Pendant un événement, vous pouvez faire rire, émerveiller et intriguer les gens. Cet aspect émotionnel permet de tisser un lien entre le produit ou le service et le public. Ce ressenti a aussi un caractère imprévisible. Chaque étape d’un événement peut apporter son lot de surprises. La différence est énorme avec le caractère statique de la communication imprimée ou en ligne». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «À l’efficacité: sur quelle structure/quel scénario repose l’événement? Est-ce que tout est fluide? Les finitions sont-elles soignées? Les détails sont-ils travaillés? La technique est-elle intégrée dans le reste du décor? A-t-on consacré suffisamment de temps à l’exécution et à la visualisation du contenu? Mais j’essaie avant tout d’en profiter et de me laisser gagner par l’ambiance et le concept». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Ces 20 dernières années, le secteur n’a évolué que sur deux points : la technique et la numérisation. Nous utilisons internet, des plateformes d’enregistrement, des plateformes de contenu, des applis et il y a mille fois plus de possibilités au niveau de l’éclairage, du son, de la vidéo et des effets spéciaux. L’essence du métier, par contre, n’a pas presque pas changé. La structure de l’événement s’organise toujours de la même façon: volet communication, catering, décor, technique, contenu, animations et avant tout… une checklist détaillée et un scénario prévoyant toute éventualité. L’agence est toujours l’unique point de repère pour le client. Cette volonté de nouer des liens à long terme et d’avoir toujours un backup est notre priorité. Avec New Balls Please, nous voulons continuer à miser sur cette confiance».


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«NOUS VISONS TOUJOURS LE 120%» Bart Koninckx

To The Point Events célébrait cette année son 10ème anniversaire. L’équipe de Bart Koninckx permet aux entreprises de choisir parmi un menu bien garni, allant des fêtes d’entreprise aux teambuildings en passant par les salons et les lancements de produits. Le directeur nous explique ses débuts dans le secteur événementiel ainsi que la façon dont il perçoit les défis futurs.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? près un parcours très diversifié qui m’a mené dans la journalistique, le secteur automobile et l’e-commerce, je voulais changer totalement de cap. J’ai ainsi d’abord été directeur commercial des Grenslandhallen Ethias Arena où j’ai vraiment pris goût aux événements. J’ai alors démarré ma propre agence événementielle il y a 10 ans, et aujourd’hui, je suis encore et toujours animé par la passion de vraiment faire la différence.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Qu’il s’agissait d’un secteur hyper concurrentiel et peu structuré. Qu’il est également normal de travailler deux semaines avec une équipe sur une proposition et de ne percevoir aucun dédommagement. Que c’est aussi toujours tout ou rien dans un véritable secteur de projets. Que vous êtes toujours jugé sur votre dernier événement, de telle sorte que la barre est toujours placée extrêmement haut!» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Nous faisons la différence grâce à notre équipe. L’association des talents, de l’esprit d’équipe, de la passion, de la

recherche de la perfection et de l’énorme préoccupation de rendre le client heureux en étant vraiment à ses côtés est unique. En outre, nous tentons chaque jour d’inspirer et soulager à nouveau nos clients, en veillant sur tout. Et surtout sur le respect du budget.»

disons toujours que nous visons les 120% pour arriver aux 100%. Cela peut particulièrement m’irriter lorsque des erreurs sont commises sur un événement, même si j’y suis présent en tant qu’invité… Il doit s’agir d’une déformation professionnelle.»

Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «D’avoir pu constituer et former au fil des ans une si belle équipe, si talentueuse, grâce à laquelle nous progressons encore et toujours de 20% par an, et ce avec une très haute satisfaction de la clientèle. Cela fait déjà plusieurs années que nous faisons partie du top absolu des agences événementielles les plus appréciées de Belgique, avec de nombreux projets éloquents pour de gros clients.»

Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Vu que l’économie se reprend solidement et que la ‘war for talent’ va de nouveau faire rage, je pense que le marché des événements va fortement progresser. Avec une tendance à davantage d’authenticité et d’influences artisanales. Quoi qu’il en soit, on va assister à une professionnalisation du secteur car la qualité constitue une exigence fondamentale. Nous-mêmes allons élargir notre équipe avec deux membres supplémentaires. Pour nous, le sur-mesure restera toujours le cœur de notre existence, mais nous allons continuer à soulager nos clients en leur proposant un package encore plus large. Nous avons ainsi récemment lancé notre portail de teambuilding www.toffeteambuildings.be parce que nous remarquons qu’il y a aujourd’hui une véritable demande dans ce domaine. Surtout dans les grandes entreprises, nous constatons qu’en raison de la digitalisation croissante, la nécessité d’un véritable contact personnalisé ne cesse de grandir. En outre, nous misons aussi sur l’expertise de notre équipe pour aider efficacement nos clients pour leurs actions de brand activation.»

À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Les événements sont des expériences multi-sensorielles où vous avez aussi souvent le temps de vraiment plonger les invités dans une émotion unique. Le contact personnalisé et le ‘feeling’ créent une différence immense.» Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «A vraiment tout. Pour nous, ce sont les détails qui font la différence. Le client ordinaire en voit 80% et s’en satisfait souvent. Chez To The Point Events, nous


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special 41

«L’ÉMOTION SE RESSENT LE MIEUX ‘EN LIVE’» Jo Haegeman

L’an prochain, White Rabbit fêtera son 10ème anniversaire. L’agence gantoise s’est forgé une solide réputation depuis ses débuts en 2008; et ne cesse de monter au classement des agences les plus appréciées. Jo Haegeman, son directeur, explique les orientations de White Rabbit ainsi que ses prévisions pour l’avenir du secteur événementiel.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? ar le croisement de deux mondes. Quand j’étais jeune chez les scouts, je trouvais génial d’organiser des activités et d’être créatif. Et, durant mes premières années de travail en tant que dynamicien de groupe, je me suis passionné pour la formation et le coaching de groupes. Grâce à un chouette collègue, j’ai alors été invité à collaborer à un événement, ce qui m’a permis de combiner mes deux passions. Je me suis rapidement lancé comme freelance à temps plein et ai accumulé de plus en plus d’expérience avant de décider, après 8 ans, de démarrer ma propre agence.»

«P

Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «A démarrer ma propre agence. Mais aussi que White Rabbit devienne aussi rapidement une des agences les plus appréciées de Belgique. Et que la concurrence soit parfois également si dure.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Chacun vous dira qu’il veut fournir de la qualité et se couper en quatre pour ses clients. Il en va évidemment de même pour White Rabbit. Pour moi, il s’agit surtout de bien comprendre dans quelle contexte le client se trouve, qui il est et ce

qu’il souhaite, quel message il veut faire passer. Cela revient à concocter le bon programme, par le biais de choix super réfléchis. Un événement qui fonctionne vraiment. J’entends par là que l’émotion et le ressenti constituent toujours notre principale préoccupation. «Quel sentiment allons-nous ainsi procurer aux invités?» forme toujours la question centrale. Ma formation et mon expérience en tant que dynamicien de groupe me permettent de faire les bons choix de façon très réfléchie. Je sais ce qui fonctionnera avec tel groupe, dans tel contexte, pour susciter exactement telle émotion. Et pour y parvenir, tous les éléments d’un événement sont importants. Nous accordons donc énormément d’attention aux détails. Le nom «White Rabbit» est symbolique: dans ‘Alice aux Pays des Merveilles’, Alice suit un lapin blanc et se retrouve dans un monde enchanteur. Lorsqu’elle en ressort finalement, elle a été changée par son aventure. C’est également ce que nous faisons: créer l’émerveillement et avoir un impact.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Nous nous sommes naturellement constitué un très beau portefeuille d’événements. Nous avons réalisé de splendides événements pour des clients fantastiques. Mais je suis aussi fier du fait que nous avons démarré au début de la crise et que, nous seulement nous lui avons survécu, mais nous avons aussi fortement grandi. White Rabbit est devenu une marque solide, et j’en suis fier.»

À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Au niveau émotionnel et captivant, évidemment. Les gens vivent des émotions et ressentent des choses (ensemble). L’émotion se ressent encore et toujours le mieux ‘en live’. Ces émotions positives restent plus durablement ancrées dans les esprits que n’importe quel autre média.»  Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «Il est impossible d’être comme un invité ordinaire sur un événement. Vous examinez tout à travers le prisme de votre métier. Je me pose toujours la question suivante: ‘pourquoi ont-ils choisi de faire ceci comme cela?’. ‘Stealing with your eyes and heart’ m’arrive également. Je l’avoue.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Davantage d’agences événementielles vont réapparaître, car l’économie se reprend. La scission qui s’est déjà installée entre les ‘agences de communication & événementielles all-in’ et les ‘agences événementielles pur sang’ sera encore plus clairement marquée. On aura ainsi soit de grandes agences one-stop-shop offrant de nombreux services et comptant beaucoup de personnel en interne, soit de petites agences flexibles disposant de beaucoup d’expertise dans tel ou tel créneau événementiel.»


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special 43

«L’ÉVÉNEMENTIEL VIT UNE ÉPOQUE PASSIONNANTE ET PLEINE D’INSPIRATION!» Katleen Rens

TheCast a commencé ses activités en 2006 en tant qu’agence de casting pour performers, puis a rapidemment fait le choix d’aller au-devant de toutes les attentes créatives des clients. C’est ainsi que l’entreprise de Katleen Rens est devenue une agence de production à part entière, capable de fournir un contenu artistique sur mesure pour l’événementiel. La dirigeante nous a fait part de sa vision de la décennie écoulée et des années à venir. Dans quelles circonstances êtes-vous arrivée dans le monde de l’événementiel? ar hasard en fait. Jusqu’à mes 30 ans, j’ai été danseuse professionnelle. À l’époque, on nous proposait régulièrement de collaborer, en tant que danseurs, à des projets publicitaires, et on nous demandait souvent si nous connaissions des collègues disponibles. J’avais rapidement compris qu’il n’existait pas réellement de systèmes permettant de recruter des danseurs. Une fois ma carrière derrière moi, j’ai donc décidé de créer une base de données et une agence de casting pour pouvoir placer des danseurs. Auxquels sont venus s’ajouter quelques autres artistes de scène. Il est apparu que les commanditaires ne venaient pas seulement du monde de la publicité, mais aussi du secteur de l’événementiel. On nous a rapidement demandé des acts autour de certains thèmes. Une demande supplémentaire que je n’avais pas prise en compte au départ. Et c’est ainsi que la société de production est finalement née.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout ? «Au début, j’ai été frappée par la discrétion qui s’imposait. J’étais désormais un fournisseur, alors qu’en tant que danseuse, j’étais pour ainsi dire sur l’affiche. Auparavant, tout le monde devait toujours savoir ce que je faisais, et tout à coup cela n’était plus possible. À l’époque, chaque agence d’événementiel avait son propre cocon, avec ses contacts protégés. Entre-temps, cette réserve a bien évolué. Avec les réseaux sociaux, chacun joue beaucoup plus cartes sur table aujourd’hui.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B

en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence ? «J’ai toujours veillé à ce que les gens qui doivent porter l’idée soient bien informés, qu’ils sachent pour qui ils travaillent et connaissent toute l’histoire. Je pense que c’est ainsi que j’ai fait la différence avec TheCast, en m’immergeant moi aussi dans le contenu de l’entreprise du client. Chaque détail compte pour faire passer le message. C’est ainsi que nous avons par exemple lancé nos ‘HAIR-texts’, en transformant le matériel du client pour en faire des bijoux de chevelure exclusifs au look décalé. Nous avons associé ce volet visuel à des actions sympa, exécutées avec une touche de style et par des performers très doués, dans des costumes uniques. C’est ce que nous devons faire pour chaque client, tout repenser et adapter chaque fois à chaque public. Autrefois, ce type de travail sur mesure, détaillé, n’existait pas tel que nous le connaissons aujourd’hui. Et certainement pas chez les fournisseurs d’animation.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fière dans votre carrière ? «Dès que je rentre chez moi, je suis déjà en train de m’occuper du projet suivant. Je ne m’attarde pas longtemps sur ce que j’ai déjà réalisé. Ce qui me donne le plus de fierté, lorsque je regarde TheCast, c’est notre évolution de l’animation pure vers un ensemble animation, acts & shows. Depuis deux ans, nous réalisons également des spectacles en plein air, un tout nouveau domaine pour nous. L’expérience que j’ai acquise les années précédentes m’a donné beaucoup plus de confiance en moi. Et quitter ma zone de confort me conserve l’esprit frais. Nous avons déplacé beaucoup de frontières en dix ans! Nous sommes devenus très polyvalents, et nous pouvons offrir du travail sur mesure dans tous les volets d’activité. Je suis fière de la qualité que nous fournissons, du trajet que nous

avons parcouru, et du fait que nous avons bien réussi à faire la différence au sein de ce secteur.» À quels points de vue l’événement faitil encore la différence par rapport aux autres canaux de communication ? «L’authenticité, la pureté, l’aspect tangible d’un produit ou d’une marque sont aujourd’hui plus importants que jamais. Nous offrons tous les jours du sur-mesure, mais, alors qu’il s’agissait surtout d’une question de marque autrefois, aujourd’hui tout tourne autour de la personnalité, de la confiance, du contact humain, de l’humain. Le produit a un visage et devient réellement tangible. En fait, nous opérons un retour ‘back to basics’, mais à un niveau exceptionnellement élevé. Cela nécessite une tout autre approche de l’animation, des acts et des shows. À ce niveau, nous sommes dans une autre époque. Avec un événement bien pensé, une entreprise peut faire la différence.» À quoi êtes-vous attentive lorsque vous-même êtes invitée à un événement? «J’ai beaucoup de mal à profiter des événements, car j’y suis toujours au travail. J’évalue constamment. Est-ce que la musique n’est pas trop forte, est-ce que je peux encore parler, quel est le ressenti pour ceux qui arrivent,... Je suis attentive à tous ces détails, consciemment ou pas. Même lorsque je suis invitée à un mariage...» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années ? «Nous sommes pour ainsi dire de retour dans les starting-blocks. Le monde de l’événementiel est à nouveau florissant et je pense qu’il se fera beaucoup plus de partenariats entre fournisseurs et agences d’événementiel. Des entreprises de catering par exemple, qui vont collaborer avec des agences comme nous, ce qui était hors de question autrefois. Le Food seul ne suffit plus. Il faut qu’il y ait vraiment de l’événement autour. Il y aura donc des cross-overs, ce que je trouve tout à fait passionnant et plein d’inspiration. Ceux qui s’accrocheront à des solutions standard connaîtront des difficultés, mais ceux qui se montreront créatifs ont encore de belles années devant eux.»


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special 45

«AU DÉPART: UNE PASSION POUR LES ÉVÉNEMENTS» Mathias Kerckhof

Avec son slogan ‘Logic meets Magic’, l’agence Fast Forward se compare aux deux hémisphères de notre cerveau. En étendant cette analogie à ses deux directeurs, on peut affirmer que Mathias Kerckhof constitue, en tant que Managing Director, la partie gauche du duo de Fast Forward qui veille sur l’aspect rationnel de la société. Il nous explique ses débuts dans le secteur.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? epuis tout petit, j’ai toujours aimé les événements. Mon père est notamment le manager du chanteur flamand Raymond Van het Groenewoud, c’est ainsi qu’à l’âge de 8 ans, j’ai pu vivre mes premières ‘expériences scéniques’ lors des concerts de ce dernier. Plus tard, j’ai étudié l’audiovisuel au RITS à Bruxelles. C’est à cette période que j’ai organisé mes premiers événements et fêtes à Gand (Kozzmozz). Il y a 14 ans, j’ai organisé pour la première fois un événement avec Pascal. Pascal était alors sport & event manager chez Red Bull, tandis que j’officiais en tant que partenaire pour la production. Après un événement réussi, nous avons décidé de fonder ensemble notre propre agence, spécialisée dans les ‘sports extrêmes’. Bien vite, différents clients nous ont confié d’innombrables chouettes missions. En outre, ces clients font encore et toujours appel à nous aujourd’hui.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout?

«Lorsque nous nous sommes lancés il y a 14, c’était par passion pour les événements, sans vraiment avoir de business plan. Il y a eu des hauts et des bas, mais la motivation d’organiser chaque fois de très beaux événements ne nous a jamais quittés. C’est pour cela que nous travaillons très dur au quotidien, en compagnie de notre équipe.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Par la créativité, l’originalité, la flexibilité et le travail d’équipe!» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Je suis très fier de la société que nous avons développée avec toute notre équipe ainsi que des nombreux magnifiques événements que nous avons organisés pour nos nombreux clients. A côté de cela, je suis aussi fier d’avoir réussi à fidéliser autant de clients avec les années.» À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par

rapport aux autres canaux de communication? «Pour moi, les événements représentent encore le moyen le plus puissant, le plus clair et le plus chouette de faire passer clairement un message.» Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «J’observe la finition, la qualité, le déroulement de l’événement ainsi que la façon d’utiliser le message et le spectacle. Les détails sont très importants pour moi. J’y suis particulièrement sensible.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Le secteur continuera d’évoluer. D’une part, notre métier va continuer de se professionnaliser et, d’autre part, je m’attends à ce que de nombreuses nouvelles techniques fassent leur apparition dans les divers segments au cours des prochaines années. Mais je considère celles-ci uniquement comme de chouettes nouveaux défis qui nous inciteront à placer la barre toujours plus haut pour nous-mêmes, pour nos clients et pour les invités.»


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special 47

«TOUJOURS CONSIDÉRER LA COMMUNICATION ET LES ÉVÉNEMENTS COMME UN TOUT» Tom Bellens

Tom Bellens a derrière lui une belle carrière chez Compane, Guava et The Oval Office, entre autres. Mais avec sa propre agence, Push To Talk, il a choisi un tout autre cours, prenant ses distances avec les agences ‘classiques’ pour se concentrer sur le rassemblement d’experts au service du message du client.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? out a commencé par un stage chez Compane, l’agence de Chris Vanderweyen. Compane était l’agence de ‘communication live’ avant la lettre. Notre profil était: Coach for complex content. Ce qui m’a amené à toujours considérer la communication et les événements comme un tout. Une philosophie que j’ai transposée à 100% dans mon agence Push To Talk. Nous coachons souvent du contenu complexe et nous encadrons un parcours de changement managérial ou un reprofilage stratégique. Pas seulement avec des mots, nous faisons véritablement voir, sentir et vivre le changement à ses acteurs avec comme défi majeur de convaincre le public et d’amorcer le changement».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Le contenu, les sujets difficiles et les exercices stratégiques, tout cela, je m’y retrouvais. Les structures souvent rigides et les idées dépassées sur la collaboration, ça, je ne m’y attendais pas. Je suis encore surpris par le fait que les freelances sont toujours souvent considérés comme un appoint par beaucoup d’agences, sans égard pour leur valeur véritable… Heureusement, il y a dans le secteur des exceptions qui confirment la règle».

On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «En travaillant sur le contenu avant tout. Nous visons la pertinence, presqu’à la manière journalistique. Nous ne réfléchissons pas seulement en tant qu’agence mais aussi en tant que freelance et expert, ce qui engendre d’autres possibilités de collaboration. Les experts seniors, quel que soit leur statut, doivent contribuer à la gestion. Toute l’expérience disponible doit être mise dans la balance. Le lien avec Duval Union a ouvert ma propre agence sur le monde et je ne crains pas de me remettre en question, ainsi que notre rôle en tant qu’agence dans un monde en constante évolution. Par ailleurs, j’applique mes propres formations en communication de crise et gestion de catastrophes. Et j’espère que nos clients ressentent ce sentiment de sécurité». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «La fusion de KBC a été un événement énorme, avec 13.000 personnes au Flanders Expo, et rassemblant tous les aspects d’une entreprise en pleine transformation: information, bonnes et moins bonnes nouvelles, divertissement, infodivertissement, sentiment d’appartenance, le tout précédé et suivi par une campagne de communication intense, en interne et en externe. Les réseaux sociaux n’existaient pas encore mais l’impact n’en a pas été moindre. Cet évé-

nement, et surtout le suivi, a démontré que lorsque la stratégique, l’événement, le contenu et la communication œuvrent de concert de manière optimale, portés par une équipe multidisciplinaire, on peut soulever des montagnes». À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Un événement reste le moyen par excellence de créer une véritable interaction avec votre groupe cible. Rien n’est plus authentique et clair que de regarde quelqu’un dans les yeux. Les réseaux sociaux ne pourront jamais remplacer les rencontres en chair et en os!». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «Avant tout, je me demande ‘cet événement est-il pertinent?’, et ensuite ‘est-il sécurisé?’ – je le fais par réflexe, inconsciemment. Lorsque les deux réponses sont positives, ça fait chaud au cœur». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «J’aspire à de meilleurs event managers, qui soient des communicateurs de crise et des gestionnaires de contenu plutôt que des créatifs purs. Des bâtisseurs de ponts entre la créativité et la sécurité. Ce qui implique encore plus d’investissements dans les formations. D’autre part, les live managers doivent intégrer l’aspect numérique. Je ne crois plus au concept d’une seule agence englobant tous les aspects. Nos clients sont en pleine transformation – de même que le monde dans sa globalité – mais notre secteur s’accroche à ses méthodes traditionnelles et ses structures dépassées. Pour le client, une collaboration doit être directe, sobre, sans trop de chichis. Je pense que c’est ce qui va de plus en plus intéresser les clients».


匀攀洀椀渀愀爀猀 倀爀攀 猀 攀 渀 琀 愀琀 椀 漀 渀 猀 䤀 渀 愀 甀 最 甀 爀愀琀 椀 漀 渀 猀 䌀漀 爀 瀀 漀 爀愀琀 攀   攀 瘀 攀 渀 琀 猀 䌀漀 渀 挀 攀 爀 琀 猀 䌀漀 渀 最 爀攀 猀猀 攀 猀 䘀愀 猀 栀 椀 漀 渀   猀 栀 漀 眀 猀

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John Verstuyft

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«BIEN ÉCOUTER LE CLIENT»

Perfect+ Event Productions DMC évolue depuis 1993 dans le secteur événementiel et se concentre principalement sur la production de fêtes d’entreprise de qualité, offrant une valeur ajoutée de taille pour les entreprises et le secteur public. Cela fait 15 ans maintenant que John Verstuyft fait partie de l’équipe de l’agence brugeoise, en tant qu’Executive Event Producer. Il nous raconte son aventure dans le secteur événementiel.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? endant ma formation de Majordome-Intendant, qui est un mélange entre le majordome anglais classique et l’organisateur événementiel, j’ai fait un stage chez Perfect+. Nous voilà 15 ans plus tard, et je suis toujours fidèle au poste».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «j’ai été abasourdi par la variété et la diversité des événements. Il n’y a pas que les événements corporate, il y a aussi les teambuildings, les incentives, les salons, les événements B2C, etc.». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «En écoutant très attentivement le client. Nous essayons de travailler

sur mesure et donc de leur offrir un service personnalisé, tout en garantissant une certaine originalité, bien sûr, et en respectant le budget. ‘Être différent des autres’, c’est le but, pas toujours facile à atteindre». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Je suis fier d’être actif depuis 15 ans dans le secteur, sans avoir suivi de formation événementielle spécifique. Mais aussi des commentaires élogieux reçus de nos clients au fil des années». À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «À de nombreux points de vue. Mais le plus important est selon moi le contact personnel et très ciblé avec le groupe cible. Les événements vous permettent de motiver votre personnel, fidéliser les clients, attirer de nouveaux clients, etc.».

Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «Je souffre de déformation professionnelle, qui fait que j’observe toutes sortes de chose… Est-ce que tout est bien net? Les finitions du décor sont-elles belles? Les différentes parties de l’événement s’enchaînent-elles avec naturel? Le check-in est-il fluide? Je suis aussi très attentif au niveau du catering, évidemment, mais aussi du service. Je me demande constamment ce qui pourrait être amélioré». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Je pense que nous allons devoir gérer encore plus de demandes et de décisions last-minute. Le service personnalisé est très important et va le rester. Par ailleurs, je pense que les sites uniques vont de plus en plus faire la différence à l’avenir. Pour terminer, l’implémentation de nouvelles technologies va prendre plus d’ampleur que jamais».


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«LA JEUNE GÉNÉRATION TROUVE LA ‘LIFE EXPERIENCE’ ENCORE PLUS IMPORTANTE»

Le métier de Sylvester Productions consiste à conter des histoires. Des histoires sous la forme de productions télévisées, mais aussi des histoires traduites en événements. Eveline Moens fait partie des jeunes loups de l’équipe événementielle de Geert Vanoverschelde. Elle nous relate ses premiers pas dans le secteur ainsi que son regard sur la force de la communication événementielle. Dans quelles circonstances êtes-vous arrivée dans le monde de l’événementiel? n 2012, j’ai effectué un stage de 4 mois chez Sylvester dans le cadre de mes études en management de la communication. Une période enrichissante marquée par de très nombreux événements passionnants. L’année suivante, j’ai remis le couvert comme job d’étudiant, tant pour le département événements que pour le département audiovisuel. Aujourd’hui, cela fait déjà pratiquement 4 ans et demi que je suis au service de l’agence. Cela peut donc déjà compter.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «A mes débuts, il m’a fallu un peu m’habituer à la vitesse avec laquelle évolue le secteur. Nous vivons à une époque où tout doit aller vite et où tout change continuellement. En tant qu’agence, continuer à suivre cette évolution constitue dès lors un gros défi.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Sylvester Productions est un acteur très unique sur le marché. En tant que maison de production cross-media, nous nous appuyons sur deux expertises principales:

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les productions audiovisuelles et les productions événementielles. Le fait d’être actifs depuis déjà 24 ans dans le secteur est fortement lié au mélange et à la bonne collaboration de nos départements télé et événements. En cette ère du digital, ces deux départements sont devenus pratiquement inséparables. A côté de cela, nous sommes très forts pour faire passer un message, via tous les supports possibles. C’est d’ailleurs ce que nous aimons faire chez Sylvester: conter des histoires. Ce n’est pas pour rien si nous avons choisi comme slogan «We tell your story». Et, last but not least, nous disposons naturellement d’une équipe fantastiquement sympathique pour guider le client!» Quelle est la chose dont vous êtes la plus fière dans votre carrière? «Cela fait déjà plusieurs années que je co-organise l’arrivée du Grand Saint, pour Ketnet. Un des meilleurs exemples d’événement cross-media qui me fait trépigner d’impatience chaque année. Un événement que nous pouvons, après toutes ces années, un peu marquer de notre empreinte. Et avec lequel nous pouvons, en collaboration avec Ketnet, écrire et donner forme à l’histoire ou à la vie de Saint-Nicolas. Ce qui, naturellement, est magique!» À quels points de vue l’événement faitil encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Je pense que les événements surclassent facilement les médias traditionnels en

termes d’impact. Je suis convaincue que les événements permettent de nouer des liens beaucoup plus soudés avec vos clients/invités/prospects, etc., et de faire d’eux des fans et des ambassadeurs. Ce qui se traduit automatiquement par un regard plus positif sur la marque. A côté de cela, le ressenti sur un événement sera beaucoup plus important qu’avec d’autres canaux de communication. Nous pouvons stimuler les sens des invités jusqu’à ce qu’ils succombent pour ainsi dire et les plonger totalement dans telle ou telle ambiance. Surtout pour la jeune génération, cette ‘expérience’ joue un rôle de plus en plus important dans leur vie. Enfin, des études ont montré que les messages transmis via la live communication restent beaucoup plus présents dans les esprits des gens. Donc, pourquoi faire autrement?»  Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «J’examine surtout l’aménagement, la créativité et l’accueil personnalisé sympathique. Ce qui, pour moi, rajoute encore au ressenti.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «J’ai déjà dit que la «life experience» joue un rôle important dans la vie de la jeune génération, et cela aura un impact sur le secteur événementiel. La jeune génération veut du «ressenti» et recherche de l’authenticité. Organiser simplement un bon événement ne suffira donc plus. Le mélange de la créativité, d’un récit réfléchi à 360° et d’une organisation impeccable deviendra toujours plus important. Cette tendance se remarque déjà, mais je pense qu’elle va encore s’amplifier. Les événements seront encore davantage utilisés comme un canal de communication puissant et à part entière, avec les budgets à l’avenant.»


C R E A T I N G S T O R Y L I N E S

WITH THE RIGHT BLEND OF C R E AT I V I T Y, TECHNICAL KNOWHOW AND EVENT KNOWLEDGE

W W W. B A LT H A Z A R E V E N T S . B E


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«LES ÉVÉNEMENTS CONSTITUENT LE MOYEN DE COMMUNICATION LE PLUS PERSONNALISÉ» Niels Goyvaerts

Il y a 5 ans voyait le jour l’agence Balthazar Events, fondée par l’expérimenté Mich Van Aerde (lisez son interview dans le n°100 d’Experience) et trois jeunes experts en événements. Une formule à succès car, après à peine cinq ans, Balthazar Events peut déjà produire une jolie liste de références, récompensées notamment par quatre BEA awards. Niels Goyvaerts, un de ces jeunes associés, revient pour nous sur ses débuts et nous détaille sa vision de l’avenir.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? e suis entré pour la première fois en contact avec le monde événementiel via mon stage. Cela a directement collé. Le caractère rapide, créatif et diversifié du métier m’a directement attiré.»

«J

Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Que le secteur évolue à une vitesse si élevée, qu’il se digitalise et que le contenu devienne plus riche. A côté de cela, je n’avais également pas escompté que Balthazar prendrait un tel envol, et que nous serions là où nous sommes avec l’équipe cinq ans plus tard, c’està-dire occupés à organiser des événements impressionnants pour de gros clients.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «En bâtissant des relations durables avec le client. Nous tentons de former un tandem, en prenant place du même côté de la table que lui. Durant cette intense

collaboration, nous continuons de nous inspirer l’un l’autre et nous osons même nous lancer mutuellement des défis. A côté de cela, nous gardons aussi un regard critique sur notre travail et osons nous remettre en question.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Je suis extrêmement fier du parcours que nous avons déjà effectué avec Balthazar ces cinq dernières années. Le dur labeur de notre fantastique équipe nous a permis de nous positionner sur la carte de l’événementiel. Notre solide réseau de clients et fournisseurs a rendu cette croissance fulgurante possible. Notre leitmotiv? Oser entreprendre, faire preuve d’audace et prendre des risques, travailler dur, mais continuer à prendre du plaisir.» À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Les événements se démarquent parce qu’il s’agit d’un moyen de communication palpable. Stimuler les émotions permet de vraiment toucher les gens, et ainsi de donner davantage de poids au message. Les événements constituent aussi le moyen de communication le

plus personnalisé. Créer une interaction en live avec le groupe cible augmente l’impact du message. Ce sont les émotions très fortes qui génèrent une sensation de solidarité. Celles-ci créent des rencontres authentiques dans un monde digital.» Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «La première chose que j’observe, ce sont les sorties; je veux savoir s’il sera possible de sortir rapidement. A côté de cela, il est extrêmement passionnant d’observer la façon de procéder, la créativité et le mode d’exécution des autres. C’est enrichissant.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Je vois la demande de ressenti continuer d’augmenter. La génération selfie et des Millennials aspire à du ressenti. Ce souhait pourra être exaucé par une combinaison puissante d’expériences en live et online. L’intégration de l’aspect digital formera indubitablement un gros défi pour les prochaines années. De telle sorte que «l’event agency» endossera de plus en plus le rôle de partenaire stratégique.»


CELEBRATES ITS 25th ANNIVERSARY! So before anything else, we wanted to start off by thanking all our clients, partners, suppliers, sponsors, and friends for your continued support over the years. Adeline Heymans, Adeline d’Ursel, Alexandre Velleuer, Anneleen Corty, Benoît Schram, Daphné Leclef, Denis de Wagheneire, Dimitri Bertrand, Fabian Vanhouche, Faby Germonprez, Fanny Dilbeck, Grace Lombi, Jane Counet, Lindsay Poznanski, Laurence Leloup, Marie Moeremans, Marine Truyens, Michael Desmet, Michel Culot, Nikita Cols, Patrick Parmentier, Raphaëlle Servais, Samira Amor, Valérie Watillon, Vinciane Morel, Willem Delaruelle, ...

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Alexandre Velleuer

«NOUS DEVRONS RÉINVENTER NOS CODES ÉVÉNEMENTIELS TOUS LES JOURS CAR CEUX-CI SERONT PERPÉTUELLEMENT EN MOUVEMENT ET EN CHANGEMENT.»

De nationalité allemande, mais Belge d’adoption depuis près de 20 ans, Alexandre Velleuer (38 ans) est actif dans le secteur événementiel depuis 14 ans. Après une licence en Communication Institutionnelle et un Master à l’Université Catholique de Louvain (UCL), il a débuté sa carrière en tant que stagiaire chez VO en 2003. Après avoir gravi tous les échelons de l’agence bruxelloise, il en est devenu le Managing Director au début de l’année, succédant ainsi à Patrick Parmentier que nous avions interviewé dans le précédent numéro.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? ar mes jobs d’étudiants. J’ai côtoyé la première fois le métier de l’événementiel via des jobs que je faisais régulièrement chez différents traiteurs et en tant que Promoboys sur événement. Très rapidement, j’ai adoré l’adrénaline et la passion que déclenche ce métier et j’ai ressenti une envie de mieux connaître ce secteur si particulier de la communication que j’étudiais à l’UCL. J’ai donc réalisé un stage chez VO en 2003. Et je n’ai plus jamais quitté l’agence!»

«P

Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «La chose qui m’a le plus surpris, et certainement aussi le plus passionné, est sans aucun doute la variété et la richesse des tâches, des métiers et des expertises qu’il faut savoir assimiler pour être un bon concepteur, coordinateur et organisateur d’événements. Et derrière ces tâches, métiers et expertises se cachent également des rencontres humaines aussi surprenantes qu’enrichissantes.»

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On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «VO articule ses concepts et ses événements autour de deux axes complémentaires et indissociables: le sens et le remarquable. Nous mettons du sens dans tous les concepts que nous proposons afin que les messages soient assimilés de manière cohérente et collective. Par sens, nous entendons également une approche responsable de notre métier. Ce premier axe est complété par une approche et une exigence perpétuelle de proposer et de réaliser des concepts événementiels remarquables. Par remarquable, nous entendons une dimension créative, innovante et émotionnelle des événements que nous produisons pour garantir un impact important du message.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «D’avoir pu grandir au sein de VO depuis près de 15 ans et surtout d’avoir pu contribuer modestement à la croissance de l’agence et du groupe. Je suis aussi fier d’avoir pu développer et coordonner des collaborations sur le long terme (Levi’s,

Dockers, IBA, Engie Electrabel, BNP Paribas Fortis) qui ont permis à l’agence de continuer sa croissance et à se développer à l’international.» Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «Quel est le concept et comment celui-ci est-il traduit de façon créative?» À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Dans un monde digital, immersif et plongé dans l’immédiateté, l’événementiel est un canal qui offre une expérience humaine forte qui combine message (rationnel) et émotion. On est dans le réel, dans le vrai, dans le local et dans l’humain. Et c’est ce qui en fait un volet unique, incontournable et complémentaire dans la communication de nos jours.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Le secteur est et sera à l’avenir encore plus influencé par les évolutions économiques, technologiques et sociales qui dictent notre vie de tous les jours. La biométrie, la VR, le collaboratif, l’intelligence artificielle ou le Big Data sont autant de (r)évolutions qui influencent notre manière d’imaginer et de concevoir des concepts événementiels forts. Notre secteur ne devra plus être réactif ou anticipatif à ces changements. Nous devrons réinventer nos codes événementiels tous les jours car ceux-ci seront perpétuellement en mouvement et en changement.»


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«EN CES TEMPS DE SURCOMMUNICATION, LES RELATIONS SONT PLUS IMPORTANTES QUE JAMAIS» Laurent Lootens

En remportant un BEA de bronze il y a trois ans pour un projet ultra créatif, Lapin Quotidien a définitivement imprimé sa marque sur le secteur événementiel belge. Depuis lors, l’agence a évolué en véritable spécialiste des événements haut de gamme. La force motrice de cette entreprise, Laurent Lootens, nous explique comment sa carrière a démarré dans le monde événementiel et comment il voit ce secteur.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? près mes études en Communication à l’Université de Gand, je pouvais prendre n’importe quelle direction ou presque. Après plusieurs candidatures, j’ai décidé de commencer en tant qu’Assistant Project Manager chez DM&S à Oostkamp. J’y ai appris les ficelles de base du métier. Au bout de trois ans, je suis passé chez Profirst à Rixensart, où j’ai découvert les événements haut de gamme avec des clients comme Chanel, Armani, L’Oréal, Cartier, Louis Vuitton, Guerlain, etc. Grâce à la combinaison du style germanique de DM&S (rationnel, pragmatique) et du style latin de Profirst (conceptuel, focus sur la déco et les apparences), j’ai découvert que j’avais le bagage nécessaire pour tracer ma propre voie et lancer Lapin Quotidien. Notre entreprise joue la carte des événements prémium, avec une touche pragmatique et rationnelle».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Je ne pensais pas que n’importe qui ou presque pouvait organiser un événement. Pas besoin de licence pour être event manager, alors que les traiteurs et autres fournisseurs événementiels doivent avoir un certificat. Le boucher du coin peut tout aussi bien se proclamer agence événementielle. Ça, ça m’a vraiment surpris et ça me surprend toujours…».

On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Essayer de faire la différence en plaçant la barre très haut, en mettant sa créativité au service du concept de manière pertinente et en développant des concepts qui aident à concrétiser les objectifs marketing de notre client. La toute première chose à faire est d’écouter attentivement les attentes du client. Le reste est un mélange de talent, de chance et de magie». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Le plus fier? Des nombreux compliments des clients et des fournisseurs. Mais aussi du fait que bien que nous soyons une petite agence, nous avons déjà souvent remporté des compétitions contre les ‘big 5’». À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «En ces temps de surcommunication, les relations sont plus importantes que jamais. Et cela peut se faire de deux manières. Les contacts quotidiens via les réseaux sociaux et le partage de moments uniques pendant un événement. C’est pourquoi nous pensons que le marketing via les réseaux sociaux et le marketing événementiel doivent aller de pair. C’est un sujet que nous avons déjà abordé maintes fois sur notre blog

(voir lapinquotidien.com). Comparez cela à un couple. Vous avez les échanges et la communication au quotidien mais plusieurs fois par an, vous avez besoin de sortir de cette routine. Cela vaut aussi pour une marque et ses groupes cibles». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «Surtout à l’«ambiance’ générale et si les organisateurs ont réfléchi à un concept, une histoire. Un événement sans message, sans histoire, pour moi, c’est un café, rien de plus. Et encore, un bon café a un concept solide!». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «D’après moi, le secteur va entrer dans une nouvelle ère formidable, où le marketing événementiel sera plus important que jamais. Les spécialistes en marketing qui voudront faire grandir une marque ne pourront pas passer à côté des deux canaux majeurs : les réseaux sociaux et les événements. Ces deux moyens de communication vont être déterminants à tous points de vue dans les cinq prochaines années. Les marques qui s’y investissement déjà vont prendre une solide longueur d’avance sur leurs concurrents. C’est pourquoi nous proposons depuis peu les deux à nos clients, car les deux sont liés».


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«L’ORDINAIRE NE SUFFIT PLUS» Nicolas Block

King George se qualifie avant tout d’agence créative. Celle-ci développe des stratégies et du story-telling pour les marques, ce qui se traduit par des opérations de RP, du marketing, l’utilisation des médias digitaux et même l’aménagement d’intérieurs et de concepts. Les événements sont ici venus s’ajouter systématiquement. King George a toutefois déjà solidement surpris dans notre secteur, avec un BEA award inattendu en 2015 et un second exemplaire en 2017.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? ’ai été pendant 15 ans – durant mes études et après les heures de travail – dj dans des discothèques, lors de fêtes et dans des réceptions d’entreprise. Sans m’en rendre compte, j’ai en fait organisé assez bien de petites fêtes. Lorsque j’ai démarré King George, nous avons été enrôlés de façon plutôt organique dans le secteur événementiel, car nous ne nous sommes pas positionnés au début comme agence événementielle. Nous nous chargeons toujours du ressenti événementiel global qui s’inscrit dans un récit plus large pour notre client.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Que ce secteur devienne si professionnel. Si, avant, un pain saucisse, quelques mange-debout et un dj avec quatre spots de couleur constituaient la norme, de nos jours, même le plus petit des événements doit être soigné jusque dans les moindres détails. Même une fête de communion ou de baptême devient aujourd’hui un événement à part entière, en grande pompe. De nos jours, un beau site, du catering de qualité et un décor esthétique sont devenus des standards. Lorsque vous voulez vous démarquer en tant qu’entreprise, il faut dès lors véritablement soigner vos invités aux petits oignons.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B

en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Avec King George, nous ne nous profilons pas comme une agence événementielle pure, mais comme une agence créative, et les événements font partie de notre palette d’activités. Lorsque nous développons une stratégie pour un client, celle-ci peut parfois impliquer des événements très créatifs. Rien n’est standard chez nous: nous ne réserverons ainsi jamais une animation existante. Nous trouvons que cela n’est pas suffisamment original. Nous concevons et réalisons des décors complets, nous avons même déjà créé des costumes, transformé totalement des immeubles de bureaux désaffectés en site événementiel, construit des installations au milieu des bois, etc. Nous repoussons également les limites au niveau food & drinks et, évidemment, la musique constitue – vu mon passé – un facteur très important.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Notre premier BEA d’or avec la Design Pharmacy nous a ouvert les yeux. Nous nous étions inscrits un peu par hasard; je ne connaissais même pas ces awards. Lorsque j’ai pénétré dans la salle, je n’avais également pas saisi qu’il s’agissait de la soirée des Oscars du secteur événementiel. Nous étions dès lors super fiers, c’est alors que j’ai compris que nos événements étaient tout de même spéciaux. Nous ne choisissons pas la voie la plus facile, mais bien la plus originale (rires).» À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication?

«Aucun autre moyen de communication ne stimule autant tous les sens: l’esthétique, le goût, l’odorat, le toucher, l’ouïe… Avec un trajet préalable et postérieur bien étayé, vous pouvez aussi entrer beaucoup plus en interaction avec votre public cible. Un bon événement qui impressionne marquera longtemps les esprits et, pour l’entreprise, portera longtemps ses fruits. Surtout en cette époque de la communication online, les événements continuent donc assurément de revêtir de l’importance pour créer un ressenti en live et de l’interaction.» Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «Je me focalise surtout sur les petites erreurs et j’aimerais les rectifier. J’oublie alors évidemment de prendre du plaisir. Une hôtesse qui ne sourit pas par exemple, de la bière tiède dans les frigos, une installation sonore sans basses, etc. De nombreuses choses peuvent aller de travers sur un événement. Donc, même quand je suis invité, cela me rend parfois nerveux. Lorsque je suis à une soirée et que le dj n’est pas bon, ce ne serait pas la première fois que je tente de prendre les commandes. Sauf si mon épouse me l’interdit explicitement (rires).» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Grâce au secteurdes festivals – notamment avec Tomorrowland –, les événements B2B ont également dû se professionnaliser. Les gens escomptent un événement fini de A à Z, parfait jusque dans les moindres détails. Le ressenti constituera encore davantage le mot clef dans les prochaines années. L’ordinaire ne suffit plus. Nous voyageons plus, nous allons dans des établissements horeca qui ont été pensés jusque dans les moindres détails, nous avons une maison qui ressemble à pratiquement à un restaurant avec une cuisine professionnelle ou une discothèque. Lorsque nous nous rendons à un événement, il faut dès lors que le niveau soit encore plus haut que ce à quoi nous sommes habitués. ‘Comment continuer à stimuler le consommateur?’ est et reste évidemment un défi pour le secteur événementiel.


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«L’IMPORTANT, C’EST SURTOUT D’AVOIR RÉPONDU AUX OBJECTIFS DU CLIENT» Sophie Ponsard

Ayant fêté ses 31 ans il y a peu, Sophie Ponsard occupe la fonction d’Event Manager au sein de l’agence événementielle So Event dont le siège est établi à Sprimont, en région liégeoise. So Event a, entre autre, collaboré avec les Total 24H de Spa, Bosch, Ferrari et le CHR. Début décembre, elle fêtera ses 5 ans d’activité.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? ’ai toujours été assez curieuse de découvrir les coulisses de l’événementiel et j’avais d’ailleurs effectué mon stage de fin d’études dans ce domaine. Après deux expériences dans le domaine de la communication, je suis arrivée dans le monde de l’événementiel grâce à une amie qui m’a rencardé sur un job disponible au sein de l’agence. Emi, c’est l’occasion de te dire merci!»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Je pense que je n’imaginais pas qu’il fallait être autant multi-casquettes. Dans l’événement, il faut savoir tout faire. Parfois, vous devez par exemple aussi être un peu chauffagiste, menuisier, électricien… ;-)»

On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Nous ne nous comparons pas aux autres en général. Nous essayons de faire notre travail de la meilleure manière qui soit, et ce avec rigueur, professionnalisme et créativité. Pour nous, chaque événement est unique! Comprendre les besoins et les désirs du client et les retranscrire dans un événement sur-mesure constitue une de nos missions principales. En s’entourant de collaborateurs qualifiés et compétents, nous transformons votre événement en un outil de communication adapté à votre budget et à vos envies.» Quelle est la chose dont vous êtes la plus fière dans votre carrière? «Sans hésiter: les retours positifs après les événements, peu importe leur taille. L’important, c’est surtout d’avoir répon-

du aux objectifs du client et, bien sûr, de prendre et donner du plaisir.» Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu? «J’adore aller sur d’autres événements que les miens. J’aime être surprise et, donc, j’ai tendance à regarder à tout et pas à tel ou tel élément en particulier.» À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Peut-être au niveau du souvenir durable qu’il laisse auprès du public cible.» Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «J’ai la sensation qu’on assiste pour cette année 2017 à une bonne reprise du secteur et j’espère que cela va continuer pour les années à venir», conclut Sophie Ponsard de So Event.


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Thibaud Schoonvaere

«L’ÉVÉNEMENTIEL, IL FAUT L’AVOIR DANS LE SANG»

C’est par l’intermédiaire d’un ami que Thibaud Schoonvaere est entré en contact avec DM&S Events, où il débuterait plus tard sa carrière. Et où il office encore aujourd’hui au poste de Senior Projectmanager. Thibaud nous parle de sa passion pour les événements et partage sa vision sur les développements du secteur.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? n bon ami m’a demandé si je pouvais me libérer pour coordonner une ‘action de sampling’ de DM&S Events. Pour être honnête, c’est un mot que je n’avais jamais entendu jusque-là. Pendant mes dernières années d’étude, j’ai énormément travaillé pour deux agences très appréciées... En 2006, je suis officiellement devenu un ‘Eventsmanager DM&S’. Et c’est un job qui me passionne toujours autant à l’heure actuelle».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Ce que je n’ai pas vu venir à l’époque – comme bien d’autres – c’est la popularité énorme que la profession connaît aujourd’hui. Mais elle est aussi entourée d’une impression de légèreté apparente. Il semble que tout le monde soit un peu event manager en 2017. Ça en jette, c’est même dans le top 5 des professions les plus ‘sexy’… Et pourtant, on est loin de la vérité. Pour moi, l’événementiel, il faut l’avoir dans le sang pour faire les choses correctement. Le chemin qui mène à un événement ou un incentive est plus accidenté que beaucoup le pensent. C’est précisément ça qui fait tout l’intérêt! I love it…». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Être membre de DM&S Communications présente l’avantage majeur de pouvoir développer pleinement la trame de com-

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munication de chaque événement. Le ton de chaque événement est motivé par la demande marketing réelle des clients. Pourquoi et qu’est-ce que ça rapporte? Invitation, thème, sites d’enregistrement… tout se fait littéralement sous un seul toit et est envoyé selon la même approche communicative. Cela nous distingue de beaucoup d’autres». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Cela me rend particulièrement heureux d’avoir pu transmettre ma passion pour le secteur événementiel à beaucoup de jeunes au fil des années. Apprendre à être patient, à canaliser son enthousiasme et à éviter certains écueils. Un gestionnaire de projet représente plus que la somme de son planning journalier, sa créativité et/ou sa gestion du budget. Toutes ces caractéristiques sont essentielles dans notre métier mais isolées, elles n’offrent aucune garantie de succès. Je suis aussi évidemment très fier de la longue liste d’événements prestigieux que j’ai eu la chance d’organiser. Faire un choix est impossible mais il y a des références qui marquent, comme les incentives au Brésil pour la Coupe du Monde, les splendides voyages en Islande que j’ai pu mettre sur pied ou les charters pleins que j’ai pu envoyer à Rhodes. Et voir revenir des clients qu’on n’avait ‘plus vus’ depuis quelques temps, cela me remplit encore plus de joie. Cela montre que la qualité de notre gestion des projets reste très appréciée». À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication?

«L’association de l’aspect ‘expérience’ avec la valeur sociale d’un événement live fait largement la différence par rapport à d’autres canaux. Mais il est de plus en plus difficile de faire la différence par rapport aux autres événements tellement la barre est haute. C’est pourquoi chez DM&S, nous insistons sur le fait que le message que le client veut faire passer doit être étayé à tous les niveaux pendant l’événement. Les listes des orateurs renommés – des lauréats de Prix Nobel aux PDG de premier plan, en passant par des personnalités influentes – que j’ai eu le plaisir d’accompagner est plus longue que je ne l’aurais cru au début de ma carrière. Ces événements marquent plus durablement les esprits que n’importe quel outil média...». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «Par déformation professionnelle, nous sommes évidemment attentifs à beaucoup de choses. J’ai conscience que chaque événement doit être observé à la lumière de ses objectifs et de son budget mais les finitions bâclées ou l’accueil insuffisant sont des choses que je ne peux pas tolérer, peu importe que l’événement soit haut de gamme ou basique. Je suis convaincu que grâce au concours de différents fournisseurs préférentiels, nous sommes excellents à ce niveau. Et nos clients savent l’apprécier». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Je pense qu’à long terme, nous allons de plus en plus repartir vers des événements hybrides. Le force d’un événement live central couplée à des sous-événement régionaux plus petits. La mobilité urbaine peut s’avérer problématique mais heureusement les évolutions technologiques nous offrent de formidables alternatives. Mais j’espère avant tout que notre secteur reste un secteur humain où le client et le fournisseur se respectent et travaillent ensemble pour mettre la cerise sur le gâteau. Un secteur où il est tellement agréable d’obtenir des résultats splendides grâce à la force d’une équipe événementielle fidèle et communicative!».


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Vinciane Morel

«LES ÉVÉNEMENTS PERMETTENT DE S’ARRÊTER ET DE VIVRE LE MOMENT PRÉSENT»

Âgée de 41 ans, Vinciane Morel peut se targuer d’un parcours plutôt atypique, ses études en kinésithérapie ne lui prédestinant pas vraiment à un avenir dans l’événementiel. Et pourtant… Après avoir pas mal bourlingué et travaillé dans l’humanitaire, elle posait ses valises chez VO en 2006, pour qui elle a notamment œuvré à la production d’Inferno, le spectacle d’ouverture du Bicentenaire de la Bataille de Waterloo.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivée dans le monde de l’événementiel? ’humanitaire m’a fait prendre goût aux voyages, à la découverte et à l’adaptation aux différentes cultures. Après 4 années passées à organiser des séminaires, incentives et teambuildings à l’étranger pour une agence de voyages incentives et frustrée par l’impossibilité de vraiment gérer la partie événementielle de ces voyages – alors confiée aux DMC locaux –, je me suis lancée comme indépendante en organisation d’événements tant en Belgique qu’à l’étranger. Enfin, il y a 11 ans, j’ai croisé la route de VO par l’entremise d’une rencontre fortuite lors d’une soirée entre amis.»

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Chaque jour apporte son lot de nouvelles découvertes. Chaque projet est différent. Il faut se renouveler sans cesse, accumuler de l’expérience pour aller au-delà de nos propres limites. C’est un métier où notre esprit est perpétuellement en éveil.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «En 25 années d’existence, VO a réussi à conserver ses valeurs et sa vision tout en s’adaptant à l’évolution du monde, de ses mœurs et de ses tendances. Le monde de

l’événementiel a fortement changé ces 10 dernières années, mais nous avons toujours réussi à garder notre charte éthique et à mettre du sens dans chacun de nos événements. Nous ne créons pas des événements pour créer des événements, mais voulons que chaque événement traduise les valeurs de nos clients, qu’il délivre un message juste et cohérent. L’évolution de VO passe aussi par une vision à 360° de l’événement grâce à sa société-sœur Voice, à la pointe des nouvelles technologies de communication tant online qu’offline. Ensemble, nous créons pour nos clients des expériences mariant créativité, technologie, contenu, data et émotion humaine.»

«A l’accessibilité, au flux, à la mise en scène…»

Quelle est la chose dont vous êtes la plus fière dans votre carrière? «Je suis évidemment fière d’être associée à Patrick Parmentier, Michel Culot et Alexandre Velleuer, et de contribuer au développement et à la croissance de VO et du groupe. Mais si je devais citer un événement, ce serait Inferno, le spectacle d’ouverture du Bicentenaire de la Bataille de Waterloo. Je me suis retrouvée pour la première fois face à une production de spectacle et, outre le fait d’avoir aimé collaborer avec le directeur artistique Luc Petit et son équipe, j’ai passé 6 mois sur cette production, durant lesquels j’ai rencontré des gens incroyables et découvert une facette de l’évènementiel qui m’était inconnue.»

Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «La digitalisation, l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle prendront de plus en plus de place. Nous devrons être novateurs et créatifs, et mélanger subtilement le réel et le virtuel. Plus encore, nous devrons réfléchir ensemble pour créer des événements alliant la technologie et l’humain. La richesse de notre métier consiste à rester en constante évolution, en se remettant en question et en se réinventant constamment, tout en continuant à donner du sens à ce que nous entreprenons. L’avenir de notre secteur passera par le collaboratif, le profilage d’équipes regroupant des talents différents et les événements responsables.»

Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faitesvous attention en premier lieu?

À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? Dans ce monde où Facebook, Instagram, Tweeter et autres renforcent la culture de l’instantané, nous sommes poussés à rester collés à nos écrans pour ne rien manquer de l’info. Les événements, par contre, permettent de s’arrêter et de vivre le moment présent, favorisant le partage d’émotions, la rencontre et les échanges, et permettant à la créativité de s’exprimer librement.»


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«LES CLIENTS VEULENT DE ‘VRAIS’ ÉVÉNEMENTS ET RENCONTRES» Koen Devogelaere

La carrière de Koen Devogelaere chez Escape Events a commencé à la fin des années 90 en tant que... client. En 2001, il passe de l’autre côté de la barrière, pour être aujourd’hui, en tant que Managing Partner, à la codirection de l’agence. Il nous a fait part de sa vision de l’évolution de notre secteur.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel ? la fin des années 90, j’ai travaillé pour l’organisation d’employeurs Voka Limburg, et j’y étais responsable de l’organisation du Chambers Trophy. Escape Events était fournisseur et co-créateur de ce concept. Johan Puttaert, alors propriétaire et fondateur de l’agence, m’a demandé si j’avais envie de venir travailler ‘de l’autre côté’. Et oui, j’en avais envie !»

«À

Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout ? «Étant donné que je connaissais déjà Escape en tant que fournisseur, j’avais déjà une image précise de leurs activités et des productions pour lesquelles ils étaient connus et le sont encore. Dès le premier jour, le défi a consisté à construire des relations de longue durée avec les clients. Ces dernières années, je constate une évolution positive à cet égard chez Escape, mais cela reste un point qui nécessite une attention de chaque jour. Il ne faut jamais cesser de penser d’abord à nos clients. Autre point, certains sous-estiment toujours lourdement l’organisation d’un événement de qualité en termes de charge de travail. Ce qui se fait sentir lors de la négociation du budget.» On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B

en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence ? «Je pense qu’il y a de la place pour un grand nombre d’agences en Belgique. Chacune a sa philosophie et ses caractéristiques, tout comme chaque client ou prospect a les siennes. Le tout est de trouver le bon ‘match’. Selon moi, les caractéristiques spécifiques d’Escape Events sont un grand pouvoir d’empathie et une mentalité ‘down-to-earth’. De plus, nous aimons les défis, et nos ‘Mood Makers’ comme nos free-lances représentent - depuis 30 ans déjà - une valeur ajoutée considérable pour ce que nous offrons.» Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière ? «Le fait de faire partie, au bout de 30 ans, des valeurs reconnues de la branche. Nous avons vu venir et disparaître des agences mais, avec quelques-uns de nos collègues et concurrents, nous sommes parvenus à nous maintenir durant toutes ces années. Et ce, entre autres, grâce à certains clients chez lesquels nous sommes désormais comme chez nous, et qui nous voient aussi comme un partenaire important pour le déroulement de leur projet de communication. Citer un événement spécifique dégraderait tous les autres, ce qui serait une erreur. Je suis fier à 99% de nos productions, qu’il s’agisse d’une fête du personnel pour 2000 invités ou d’un événement pour une équipe de 10 participants, en fait le nombre d’invités ou l’ampleur de

l’événement n’ont aucune importance. Les deux peuvent m’apporter la même satisfaction. Et c’est important. S’il n’y avait plus cela, autant arrêter ce métier.» À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication ? «Pour recourir à un cliché, c’est l’aspect ‘expérience’ qui l’emporte. Notre objectif est d’offrir, avec chaque événement, un moment de chair de poule aux participants. Si nous y réussissons, nous savons que cet élément de l’expérience restera longtemps présent pour la personne concernée. L’élément participatif est un autre atout, et nous essayons toujours d’en intégrer un.» À quoi êtes-vous attentif lorsque vous-même êtes invité à un événement? «En premier lieu, j’essaie de profiter du moment, et donc de ne pas veiller constamment à toutes sortes de détails... Mais bien sûr, mon naturel de bête événementielle finit par reprendre le dessus [Symbool]. Si je dois cependant mettre un élément en exergue, c’est l’aspect sécurité. Chez Escape Events, nous lui accordons une large attention, et d’ailleurs lorsque je participe à un événement, il arrive souvent que je me pose des questions quant aux mesures de sécurité prises. Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années ? «La qualité des événements augmente d’année en année, ce qui représente un défi important, pour Escape comme pour nos collègues. Je vois parallèlement se dessiner une tendance, une demande de ‘vrais’ événements et rencontres. Peut-être le hype des réseaux sociaux est-il un peu dépassé, ou bien ceux-ci sont-ils peut-être simplement devenus un élément fixe de l’événement, sans être pour autant ressentis comme uniques. Et puisse ceci être un défi récurrent pour chaque événement : y intégrer un élément unique…»


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«UN ÉVÉNEMENT ÉVEILLE TOUS LES SENS» Danny Kayser & Jan de Wieuw

L’agence anversoise JADA Events fêtait cette année son dixième anniversaire. Après avoir travaillé dans le monde du théâtre, collaborant notamment avec le Ballet Royal de Flandre, Studio 100, l’Opéra de Flandre et Stage Entertainement, Jan de Wieuw a développé une passion pour les événements d’entreprise. Aujourd’hui, il dirige une équipe de six personnes, aux côtés de Danny Kayser.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? e viens du secteur du théâtre, où je pouvais exprimer librement ma créativité. Quand vous montez vos propres spectacles, vous avez déjà un pied dans l’organisation. Et c’est un aspect qui me plaisait. Après ma carrière dans le théâtre, je suis passé dans le monde du sport et là aussi, j’avais constamment des tâches organisationnelles à tel point que j’ai fini par franchir le pas pour me lancer dans l’organisation à titre professionnel. Après le succès de l’organisation des EuroGames en 2007, qui était encore du bénévolat, nous avons décidé de monter notre propre agence événementielle.

«J

Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Organiser un événement pour un client est évidemment très différent d’organiser ses propres événements. Le commanditaire a sa propre vision. Vous pouvez faire des suggestions mais vous devez toujours attendre son accord. Cela a été un changement important». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence?

«Nous prônons une approche ultra personnalisée. C’est toujours Jan et Danny qui sont en contact avec les clients. Et nous sommes présents sur les événements, du début à la fin. Chez de nombreux collègues, cet aspect est délégué aux gestionnaires de projet mais pas chez nous». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Pour moi, le but ultime d’un événement est de générer de l’émotion, que ce soit des rires ou des larmes. Nous essayons de toucher les gens et de leur laisser une impression positive. Si ça marche, nous sommes toujours fiers de notre événement». À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «L’expérience 360° que l’on peut offrir via un événement est véritablement unique. La différence avec d’autres outils, c’est la capacité d’un événement à toucher les cinq sens. Le ressenti, par exemple, est quelque chose que de nombreux autres moyens de communication n’ont pas». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «J’observe chaque détail et chaque finition mais aussi la créativité. A-t-elle

sa place dans l’événement? Nous avons naturellement un œil très critique face à l’événement de quelqu’un d’autre. Mais quand un événement m’emporte véritablement et que j’oublie de regarder tous les détails, on peut être sûr qu’il est réussi. C’est ça l’événement ultime pour moi». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «C’est difficile à dire. On parle beaucoup de la numérisation mais l’aspect personnel reste tellement important. On ne rassemble pas les gens pour une expérience numérique mais bien pour renouer le contact dans la vraie vie. Nous passons bien trop de temps devant nos ordinateurs et nos smartphones. Pour moi, la numérisation est une bonne chose en tant qu’outil mais le contact humain reste prioritaire. Si nous passions à des rencontres en réalité virtuelle, nous perdrions ce feeling avec les autres. Je me demande si la numérisation va bel et bien tout supplanter. Les gens ont besoin de parler et de contacts sociaux et je ne pense pas que cela va changer. Par ailleurs, il y a aussi la professionnalisation de notre secteur, qui a déjà largement progressé. Aujourd’hui, l’important est de ne pas laisser notre créativité se faire aspirer et de trouver une solution pour tous les efforts déployés lors des pitches. Mais c’est une démarche qui doit se faire collectivement, évidemment».


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«AUTHENTICITÉ ET ORIGINALITÉ AVANT TOUT» Olivier Desimpel

Criaturas est une agence d’animation exclusive proposant des concepts, des animations et des performances de haut niveau élaborés en interne. L’agence d’Olivier Desimpel et Saskia De Tollenaere propose aussi des concepts événementiels exceptionnels, qui leur ont valu un trophée d’or et un trophée d’argent lors de leurs deux premières participations aux BEA. Olivier Desimpel nous raconte comment l’histoire de Criaturas a commencé…

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel? ous avons intégré le secteur événementiel en 1999, directement après nos études de Mode et Costumes de théâtre. Nous avions réalisé une performance pour notre travail de fin d’étude et nous la présentions dans les rues de Gand. Ce spectacle a été remarqué par les médias mais aussi par les organisateurs d’un salon d’art et d’antiquités. Notre show s’est retrouvé booké pour l’ouverture de ce salon, pour divertir les invités. Rapidement, nous avons développé des personnages pour diverses fêtes thématiques et quelques années plus tard, on nous a sollicités pour l’organisation d’une grande fête conceptuelle sur le thème ‘from hell to heaven’».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «Nous avons dû expérimenter nousmêmes toutes les facettes étape par étape pendant des années. Ce qui fait que nous avons acquis tout le savoir-faire et l’expérience nécessaires. Étant donné que travaillons sur base d’une approche artistique et créative, dans les premières années, nous avons eu du mal à faire passer notre vision dans un secteur alors peu créatif. À l’époque, le secteur n’était

pas aussi développé et il fallait tout faire soi-même. Développer notre concept et ajuster notre vision nous a coûté pas mal de sang, de sueur et de larmes. D’un autre côté, c’est ce qui nous permis de développer notre personnalité et notre persévérance». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Nous faisons la différence par notre unicité et notre implication personnelle. Nous traitons chaque projet comme notre propre bébé. Comme nous gérons nous-mêmes l’organisation et la production, nous sommes très proches de l’équipe de production. Nous vivons au rythme de ce qui se passe en coulisses. Nous sentons ce dont un événement a besoin, à l’avantplan comme à l’arrière-plan. Nous sommes mus par notre passion et la volonté de nous montrer originaux et innovants à chaque fois». Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière? «Nous sommes fiers de notre unicité mais aussi de la confiance de nos clients, qui nous permet d’exprimer notre vision et de mener à bien notre mission. Nous nous distinguons ainsi des collègues plus commerciaux et nous avons notre propre cachet international».

À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «Principalement via l’expérience live. Lorsque tous les aspects d’un événement concordent, vous pouvez réellement toucher les gens, surtout si vous partez d’une intention bienveillante. L’idée de base de l’événement prend vie pendant cet instant particulier, que vous partagez avec vos clients et vos relations». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «Malheureusement, nous faisons surtout attention aux éléments perturbateurs et nous pointons ce qui pourrait être amélioré ou fait différemment. Mais aussi à la façon dont les autres abordent les choses, car c’est toujours instructif». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Nous avons déjà constaté que nous avons une longueur d’avance. Nous suivons notre propre voie et nous inspirons parfois le secteur. Tout se professionnalise et on ne peut que s’en réjouir. Les artistes sont perçus comme une valeur ajoutée et gagnent du terrain. Nous pensons que l’authenticité et l’originalité sont les qualités majeures d’un événement».


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«CRÉER UNE EXPÉRIENCE ÉMOTIONNELLE» Isabelle Dierckxsens

Après avoir commencé sa carrière dans le monde juridique, Isabelle Dierckxsens est entrée dans le monde événementiel il y a dix ans. Une décision qu’elle ne regrette pas, car chez Panama Events – jusqu’à il y a peu 24seven –, elle se sent entièrement à sa place.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivée dans le monde de l’événementiel? près avoir obtenu mon diplôme de droit, j’ai exercé une fonction juridique pendant cinq ans. Lorsque j’étais étudiante, j’ai participé activement à différents événements, en tant qu’hôtesse ou au sein de l’organisation, et c’est ce qui m’a donné le goût de l’événementiel. En 2007, j’ai eu l’opportunité de participer à la fondation de l’agence événementielle 24seven. Ce ne fut pas un choix facile mais j’ai suivi mon cœur et je me suis lancée. Il a cinq ans, 24seven a intégré le groupe Panama et a fini par changer de nom l’année dernière, devenant Panama Events. Plus que jamais, je suis animée par la passion des événements et l’envie de mettre sur pied des projets offrant une expérience inoubliable aux clients».

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Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout? «D’un côté, j’ai été stupéfaite par la concurrence impitoyable. J’ai découvert que tout le monde n’est pas aussi fairplay et ne se comporte pas toujours de manière éthique, notamment pendant les pitches. Les délais souvent (trop) cours et le fait que tout le monde ne considère pas les événements comme un moyen de communication à part entière restent des aspects difficiles à gérer. Du côté positif, il y a ce sentiment électrisant quand l’événement est ‘là’, quand tout se met en place après des mois de préparation et que le client et les participants sont touchés. Le sentiment d’appartenance à une équipe de production qui

met tout en œuvre, jour et nuit, avec des impératifs serrés au niveau du timing, pour que tout soit exactement comme vous le souhaitez, est également indescriptible». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence? «Nos équipes ont une démarche 100% pragmatique et ont les pieds sur terre. Pas de bla bla, du résultat. Par ailleurs, nous écrivons une histoire complètement neuve pour chaque client. Chaque client est unique et c’est de cette façon que nous les traitons. De plus, ils ont un seul point de contact pendant toute la durée du projet. Ils savent à tout moment à qui adresser leurs demandes ou leurs questions. Nous avons aussi en interne une équipe d’experts dans différents domaines, avec des gestionnaires de projet, des gestionnaires de production, une cellule logistique et une cellule graphique sous un seul toit. Ce qui rehausse l’efficacité et le niveau de service». Quelle est la chose dont vous êtes la plus fière dans votre carrière? «Je suis fière de notre approche créative et ingénieuse, qui nous a permis de remporter de nombreux pitches. Je suis fière des visages épanouis que j’ai pu voir sur nos événements. Je suis fière de chaque compliment reçu d’un client. Je suis fière d’avoir osé sauter le pas pour intégrer ce secteur passionnant où je travaille dur depuis déjà dix ans. Je suis fière de l’équipe qui m’entoure, qui s’est toujours surpassée et qui m’étonne encore tous les jours. Je suis fière du fait que seuls quelques rares clients nous quittent et que bon nombre de nos

‘premiers’ clients nous accordent toujours leur confiance. Je suis fière d’en apprendre encore tous les jours». À quels points de vue l’événement fait-il encore la différence par rapport aux autres canaux de communication? «L’événement est peut-être bien l’ingrédient le plus solide du mix communication et par conséquent, indispensable. Un événement vous permet de créer une expérience émotionnelle impossible à atteindre avec n’importe quel autre moyen de communication. Un événement vous permet d’émouvoir, d’émerveiller et de ‘toucher’ les participants. Un événement réussi est un moment inoubliable, dont on parle encore des années après. Il crée un lien émotionnel entre un consommateur/visiteur et une marque ou une entreprise. Une publicité ou une publication Facebook ne peut pas rivaliser avec ça». Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention? «Tout d’abord, au flow général de l’événement. Depuis l’arrivée sur le parking jusqu’au retour à la maison, tout doit être en phase et s’enchaîner de manière fluide. D’autre part, je suis aussi attentive aux finitions: l’excellence réside dans les détails. J’accorde aussi de l’importance à l’intégration des valeurs du commanditaire et à une trame claire tout au long de l’événement. Pour terminer, je suis aussi sensible à la créativité et j’ai l’œil pour l’ingéniosité de l’organisation à résoudre les problèmes». Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années? «Le défi est d’intégrer dans nos événements les réseaux sociaux et les autres technologies qui ne cessent d’évoluer sans perdre de vue l’aspect humain et personnel. Un événement doit rester une expérience émotionnelle. Si la technologie peut nous y aider, je l’accueille à bras ouverts».


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«INCITER LES INVITÉS À PARLER DE VOTRE MARQUE» Après s’être bâti une solide expérience auprès d’annonceurs corporate, Nico Ruell est passé de l’autre côté du miroir il y a quatre ans en fondant sa propre agence événementielle, Butik Agency. Transition réussie, comme on a pu le constater cette année, lorsque l’agence a remporté son premier trophée BEA. Nico Ruell nous parle du passé et de l’avenir…

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé dans le monde de l’événementiel ? ’ai travaillé dans le département marketing de Coca Cola puis de Red Bull, ce qui m’a permis d’engranger pas mal d’expérience événementielle. En 2013, j’ai monté ma propre agence événementielle, Butik Agency. L’expertise essentielle de Butik se concentre sur les marques de boissons mais aujourd’hui, nous travaillons aussi pour Zalando, Telenet, etc. Nous nous concentrons sur la présence et l’activation de ces marques sur les festivals mais nous organisons aussi nos propres événements, comme Lipton Splash – une gigantesque bataille de bombes à eau pour les étudiants – et la course Red Bull Caisses à savon».

«J

Quand vous avez débuté dans l’événementiel, quelle est la chose à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout ? «En tant que client, le niveau de réalisation ne correspondait pas toujours à ce que j’attendais. Je suis convaincu qu’un événement doit procurer une certaine expérience mais je suis encore plus convaincu qu’un événement doit pouvoir provoquer un buzz social. Vous incitez ainsi les consommateurs à parler de votre marque. Le souci du détail, la finition et les petites trouvailles créatives font la différence. Chez Butik, nous essayons d’inclure dans nos événements des déclencheurs sociaux, des choses que les gens ont envie de prendre spontanément en photo ou en vidéo et de partager. Ils deviennent ainsi vos premiers ambassadeurs. Cela doit avant tout rester fun pour les visiteurs malgré les règles à suivre. Dans la plupart des cas, un événement est organisé pour offrir aux participants une expérience, et c’est à cela

que doit servir le budget. À ce niveau, il m’est souvent arrivé de rester sur ma faim en tant que client». On dénombre une multitude d’organisateurs d’événements B2B en Belgique. Comment votre agence s’efforce-t-elle de faire la différence ? «Nous nous efforçons de créer à chaque fois des contextes permettant à la marque d’offrir une expérience spécifique, qui marque durablement les esprits. Du live trial au social trail. Les détails et les déclencheurs sociaux jouent un rôle important».

consommateurs en disent. Si vous mettez en place les bons déclencheurs sociaux, un événement est l’occasion idéale. Les influenceurs sont un bon moyen d’avoir un grand impact mais je crois davantage aux micro influenceurs, des gens comme vous et moi. Un avis positif sur une marque de leur part est beaucoup plus authentique et crédible».

Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière ? «Chaque projet me donne des raisons d’être fier. Mais le pop-up Hendricks, The Chamber of the Curious, est un de nos meilleurs projets, tout comme la récente course Red Bull Caisses à savon. Nous sommes également le partenaire activation du festival WeCanDance. Là aussi, nous parvenons à maintenir l’unicité de chaque marque au sein du thème. Ce sont trois bons exemples de la manière dont nous faisons la différence».

Quand vous assistez à un événement organisé par un tiers, à quoi faites-vous attention ? «Je le fais sans arrêt. Je suis toujours attentif au volet hospitality. Les personnes qui travaillent sur un événement doivent toujours avoir la bonne attitude. Vous devez vous sentir le bienvenu quand vous arrivez. L’ambiance ne doit pas non plus être trop frénétique. Pendant un événement, il arrive que le backoffice soit assez chaotique mais cela ne doit pas se ressentir. C’est comme au restaurant, où des cris retentissent parfois en cuisine, sans que les convives ne remarquent rien. D’autre part, je suis attentif à la finition et aux détails. Les rideaux de guingois ou les câbles qui traînent, ça me rend fou».

À quels points de vue l’événement faitil encore la différence par rapport aux autres canaux de communication ? «En offrant aux gens une expérience qui leur va droit au cœur, dans une communication personnalisée. Ce qui n’est pas possible avec les canaux de communication de masse. D’autre part, vous n’avez aucune ‘perte’ car vous communiquez uniquement avec des personnes intéressées par l’événement. Pour terminer, les événements peuvent inciter les gens à parler en faveur de votre marque. Aujourd’hui, la réputation d’une marque ne tient plus tant à ce qu’elle dit mais à ce que les

Comment voyez-vous le secteur évoluer au cours de ces prochaines années ? «J’y vois beaucoup de positif mais je pense que le secteur va devoir évoluer. Offrir une expérience ne suffit plus. Le ROI doit suivre. C’est pour cela que nous essayons d’avoir un impact en incitant les gens à parler de la marque. Les événements vont conserver une place de choix dans le mix marketing et même gagner en importance. Mais il va falloir intensifier les efforts et passer de concepts parfaits à une expérience vivante, faisant la part belle au buzz social et surtout au ‘social trail’».


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NOUVELLES TECHNOLOGIES, NOUVEAUX SERVICES DB Video est une entreprise de services, qui compte parmi les références vidéo du secteur événementiel depuis 25 ans déjà. Un laps de temps au cours duquel les méthodes ont énormément évolué. Les technologies s’améliorent à un rythme soutenu, ce qui permet à DB Video de développer constamment de nouveaux services. Dimitri Beyaert, PDG de DB Video, nous explique les possibilités qu’offre son entreprise aujourd’hui.

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u cours des 25 dernières années, beaucoup de choses ont changé pour DB Video. Les services de base sont toujours là mais un large volet interactif est venu s’y ajouter. «Les grandes caméras de télédiffusion sont toujours très onéreuses mais les modèles moins haut de gamme offrent aussi une excellent son et des images de qualité pour un prix abordable. Ce qui a énormément simplifié la manière de produire et de diffuser les images. Nous avons toujours suivi ces évolutions. La façon dont on regarde la télévision a également complétement changé. Pareil pour la communication. Tout va plus vite, ce qui fait que nous devons aussi réagir plus vite».

STREAMING LIVE SUR LES ÉVÉNEMENTS DB Video a été une des premières entreprises de notre pays à faire du streaming vidéo live sur internet. «Je me rappelle le streaming du premier show des K3. Ces cinq dernières années, ce marché a totalement explosé. Le streaming live est désormais très courant et peut se faire un peu partout. On peut en outre y ajouter facilement une touche d’interactivité. Lors de la course Red Bull Caisses à savon, nous avons streamé l’événement mais nous avons aussi mis en place un système diffusant le parcours de chaque participant directement sur sa propre page web ou Facebook. Nous recevions les images via satellite et nous avions deux personnes qui

se concentraient uniquement sur le volet réseaux sociaux. Le succès a été énorme au niveau visionnage. À Tomorrowland, nous avons assuré, en collaboration avec CK Productions, le streaming de six flux différents en simultané et à deux timings différents (Europe/USA et Asie). Le résultat a été époustouflant: 1,2 milliard de points de contact et plus de 200 millions de visiteurs uniques. Cette installation a fait de Tomorrowland 2017 le plus grand événement sur les réseaux sociaux».

WEBCASTS PROFESSIONNELS Outre les grands événements publics, DB Video propose aussi ses services aux entreprises. «Nous pouvons produire toutes sortes de webinars ou webcasts pour les entreprises. Celles-ci peuvent venir dans notre studio avec mur LED mais nous pouvons aussi diffuser depuis chez le client. Si la connexion internet sur place est insuffisante, nous avons des solutions (4G ou satellite) pour garantir la stabilité de la liaison. Les internautes peuvent suivre ces diffusions – accessibles librement ou sécurisées par un mot de passe – partout dans le monde et poser des questions en direct. Ensuite, la diffusion est disponible en vidéo à la demande. Les sessions de questions/réponses live, le streaming en plusieurs langues, les systèmes de vote, les murs twitter sur les événements sont autant de techniques dans lesquelles nous sommes spécialisés et très prisées par les entreprises».

COMPTE-RENDU VIDÉO AVEC DES IMAGES MAISON DB Video constate que le client privilégie souvent l’interactivité et la flexibilité à la qualité d’image pure. «Cela ouvre des possibilités intéressantes. Pendant les incentives, par exemple, nous laissons les gens filmer eux-mêmes avec un smartphone. Nous recevons les images en live via une application et nous les traitons directement. Quand le groupe revient de son activité le soir et se rassemble pour le repas, nous avons déjà une vidéo avec les moments forts de la journée, prête à être diffusée pour clôturer l’événement. Nous jouons beaucoup sur ce type d’interactivité».

STREAMING 360 DB Video se veut également une entreprise proactive, pionnière dans les domaines qui lui tiennent à cœur. «Nous avons été parmi les premiers à investir dans un système relativement onéreux pour pouvoir faire du streaming 360. Cette caméra vous permet de regarder l’événement streamé dans toutes les directions grâce à des lunettes RV. Ce streaming est fait dans une qualité suffisante pour que vous conserviez la qualité d’un écran TV, même à 360°. Pendant un concert, vous pouvez donc choisir de vous concentrer sur le chanteur, le guitariste ou le public. Pour l’instant, c’est encore un gadget mais c’est intéressant pour qui souhaite offrir une touche spéciale à son streaming», conclut Dimitri Beyaert. www.dbvideo.tv


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PARTENAIRE AV DE CHOIX DEPUIS 25 ANS Cela fait 25 ans maintenant que L&L Stage Service fournit des installations d’éclairage et de sonorisation de qualité pour les concerts, le théâtre, les festivités et les événements d’entreprise. L’entreprise propose aussi une assistance technique pour toutes sortes de productions et événements. Une préparation soigneuse, du matériel de qualité et innovant et une équipe dévouée et expérimentée, tels sont les ingrédients de la formule que L&L Stage Service propose à ses clients depuis un quart de siècle.

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&L Stage Service a vu le jour en 1992, sous l’impulsions de Kris et Julien Laermans. «Notre premier projet commercial se basait sur un service d’éclairage et de lumières pour les fêtes locales», se remémore Kris Laermans.«Nous avions également prévu de fournir en sous-traitancede petites installations PA d’une entreprise PA belge de renom. Le matériel d’occasion que nous devions leur racheter semblait plutôt mal en point et au final, nous n’avons jamais travaillé pour eux. Malgré ce faux départ, nous sommes parvenus à faire notre propre chemin dans le secteur PA, en tant que fournisseur fixe pour Jean Bosco Safari, Gonebeezet Raymond van het Groenewoud, entre autres».

progressivement. «Le premier grand jalon de l’histoire de L&L Stage Service a été la construction de notre propre bâtiment en 1998. Ensuite, l’équipe s’est agrandie: en 2004, trois jeunes gars ambitieux, Filip, Tom et Bart, ont rejoint notre actionnariat en remplacement de mon frère Julien. La deuxième phase de notre actuel bâtiment s’est achevée en 2009 et après cela, tout s’est enchaîné très vite pour L&L Stage Service,qui a quintuplé son chiffre d’affaires. Nous faisons désormais partie du top de notre secteur et nous avons d’excellentes références dans le secteur des festivals, du théâtre, des entreprises, des événements publics, etc.».

PLUSIEURS JALONS IMPORTANTS

Cette évolution n’est pas le fruit du hasard, l’entreprise suit une démarche bien pensée. «Chez L&L Stage Service, nous faisons la différence grâce à notre

L’entreprise fournissait donc un excellent travail et a commencé à se développer

ÉQUIPE PASSIONNÉE


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approche personnalisée et nos collaborateurs passionnés. Flexibilité et expérience ne sont pas de vains mots pour l’équipe L&L, composée d’un noyau solide de 13 personnes ayant chacune sa spécialité et son domaine d’expertise. À côté de cela, nous avons recours à de nombreux freelances, tout aussi passionnés et professionnels».

INVESTISSEMENTS CONSTANTS Qui n’avance pas, recule et c’est on ne peut plus vrai dans le secteur audiovisuel. «Si vous voulez continuer à faire la différence dans ce secteur ultra compétitif, où les technologies évoluent très rapidement, vous devez pouvoir offrir un choix étendu en tant qu’entreprise. C’est pourquoi L&L Stage Service suit quelques règles de base. Nous accordons une grande importance à la préparation et à la planification, nous avons un budget d’investissement annuel

qui progresse de manière exponentielle, afin de pouvoir acheter le matériel AV de la meilleure qualité et nous veillons toujours à ce que chaque production soit exécutée par les personnes les plus compétentes».

DÉFIS MULTIPLES Le secteur audiovisuel doit actuellement faire face à de grands défis, et cela se ressent également chez L&L Stage Service. «Les tarifs des techniciens sont structurellement trop bas et les journées de production sont structurellement trop longues. Heureusement, nos collaborateurs et nos freelances sont tous passionnés par leur métier. Mais il est de plus en plus difficile de recruter du personnel compétent aux tarifs actuels. Les journées à rallonge et le travail de week-end et de nuit rebutent de nombreuses personnes, ce qui freine l’afflux de sang neuf dans le secteur. Sans compter que les demandes et les modifications d’envergure soumises en dernière minute deviennent davantage la règle que l’exception. Cela chamboule en profondeur notre planning, tant au niveau du personnel que du matériel, et cela parfois quelques heures à peine avant le début de la production. Or une production de qualité et efficace nécessite une bonne préparation à l’avance».

AVENIR Et d’autres défis attendent encore L&L Stage Service. «Notre croissance exponentielle va nous apporter quelques

challenges de taille à court terme. Nous travaillons sur l’avancement futur et la structuration de notre organisation. D’autre part, nous prévoyons une extension de notre espace de stockage. Et le manque structurel de matériel exige aussi de revoir à court terme le budget d’investissement annuel à la hausse. L&L Stage Service étudie actuellement plusieurs acquisitions potentielles, y compris en dehors de la Belgique,pour pouvoir faire face à ces défis. Nous espérons pouvoir rapidement vous donner des nouvelles à ce sujet».

EN COULISSES Le 25ème anniversaire de L&L Stage Service n’est pas passé inaperçu. «À l’occasion de ce jubilée, nous avons ouvert nos portes au grand public le 1er octobre dernier, dans le cadre de la Journée Découverte Entreprises. Tout au long de cette journée, 1250 personnes sont venues jeter un coup d’œil dans les coulisses de L&L Stage Service. Tous les visiteurs sont repartis étonnés et enchantés et ils regarderont certainement le prochain événement où ils se rendront d’un autre œil», conclut Kris Laermans. www.llstageservice.be


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Pour des événements au top “SAVEUR, AUTHENTICITÉ ET TERROIR: telles sont pour nous les valeurs clés de la gastronomie. Mieux que quiconque, Gourmet Invent allie originalité et produits locaux, raffinement et innovation constante. Gourmet Invent est fier des fruits de notre terre et les intègre avec le plus grand soin dans ses préparations”, avance le PDG Bart Vandendooren. A VOS CÔTÉS, NOUS ÉLABORONS CHAQUE ÉLÉMENT DE VOTRE “FOOD EXPERIENCE” pour créer un ensemble parfait et hisser votre projet au niveau supérieur. Pour cela, nous inventons régulièrement de nouveaux concepts, nous recherchons les présentations les plus créatives et les plus raffinées et nous avons parfaitement conscience de l’importance de la décoration de nos tables et buffets. Vous pouvez ainsi imposer votre patte, en tant que traiteur et en tant que client.

GOURMET INVENT EST UNE ENTREPRISE GASTRONOMIQUE AVEC UNE ÉQUIPE DE 60 COLLABORATEURS qui repose, d’une part, sur une structure logistique solide et, d’autre part, propose un catering soucieux de l’économie locale. Les bons traiteurs savent que le succès d’un événement dépend du service et de la qualité qu’ils fournissent. Proposer des mets savoureux à base de produits de saison sélectionnés avec soin et alimenter ainsi l’économie belge est par conséquent un de nos objectifs principaux. GOURMET INVENT PREND EN CHARGE TOUT ÉVÉNEMENT, petit ou grand, sur ses propres sites ou sur le site de votre choix. Nous garantissons à votre événement un déroulement impeccable: nos mets savoureux ne sont que la partie visible de l’iceberg, qui cache une excellente organisation. Vous pouvez donc vous concentrer pleinement sur vos invités.

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MEETING IN BRUGGE

BRUGES, VILLE DE CONGRÈS PAR EXCELLENCE

Est-il encore nécessaire de vous présenter Bruges: son histoire et son caractère bourguignon, ses canaux mondialement renommés, sa grande richesse gastronomique…? Bref, une ‘marque’ prestigieuse qui frappe les esprits au niveau international et qui, à juste titre, est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Mais ce décor féerique constitue également le cadre par excellence pour organiser votre congrès, réunion, séminaire, incentive ou teambuilding, parce que la ville dispose également à ce niveau de nombreux solides atouts, parfois inattendus. Le bureau de congrès Meeting in Brugge se fera un plaisir de vous faire découvrir cette offre pléthorique.


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râce à son patrimoine pratiquement intact de ville commerçante médiévale de premier plan, Bruges conserve son énorme attrait sur les touristes internationaux. Il était donc logique que son centre-ville soit inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le mélange des styles architecturaux de cette époque, des agréables petites ruelles et des cours d’eau idylliques qui sillonnent la ville crée une ambiance unique particulière, également pour les congressistes.

UN GRAND LIEU DE RENCONTRE Grâce à sa compacité, permettant d’accéder à pied à toutes les curiosités, Bruges se prête en outre à merveille pour l’organisation de congrès, corporate meetings et autres incentives. La gare est située à seulement dix minutes des innombrables édifices historiques, parcs, restaurants et sites événementiels. Lorsqu’un congrès est organisé dans la ville, celle-ci se mue en un grand lieu de rencontre où les congressistes peuvent se rencontrer et explorer la ville à pied. Cette compacité constitue un atout absolu pour les organisateurs. Entre les murs de ce décor médiéval s’offre à vous une offre large et diversifiée de sites MICE. Allant des lieux historiques authentiques comme les Halles sous le Beffroi aux infrastructures

industrielles (La Brugeoise) ou ultra modernes, dont le Concertgebouw et sa capacité d’accueil de 1.289 personnes (le plus grand site de congrès de la ville) forme un bel exemple.

PORT D’ATTACHE DE NOMBREUX CONGRÈS MÉDICAUX Le fait que de nombreux congrès médicaux soient organisés à Bruges s’explique notamment par la riche histoire de la

ville en matière de médecine. «Comme en témoigne l’hôpital Sint-Jans datant du 12ème siècle, un des plus anciens hôpitaux conservés d’Europe. Dans le musée, vous pourrez en savoir davantage sur la vie de cet ancien hôpital et découvrir à quoi ressemblaient ses salles. Dans sa chapelle, toute l’attention se portera sur les œuvres du plus célèbres des Primitifs flamands: Hans Memling. Ce peintre, qui a vécu et travaillé à Bruges au 15ème siècle, a créé ses principaux chefs-


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d’œuvre pour l’hôpital Sint-Jan. A côté de l’hôpital se dresse le centre de congrès Oud St-Jan. Encore utilisé comme hôpital jusqu’en 1978, cet édifice abrite aujourd’hui un centre de congrès pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes. «Tout le site respire l’histoire et officie comme un véritable aimant pour les acteurs du monde médical. Une nocturne exclusive dans le musée de l’hôpital pour les participants à un congrès médical, par exemple, séduira d’innombrables organisateurs», affirme Sarah Cornand, sales manager du bureau de congrès Meeting in Brugge.

CONGRÈS ASSOCIATIFS Mais, vu que Bruges constitue une ville de congrès où ont leur place tant de grands événements que de plus petites manifestations, la ville lorgne désormais au-delà du monde médical, en ciblant notamment les congrès associatifs. «Toerisme Vlaanderen et le ministre flamand Ben Weyts souhaitent miser

davantage à l’avenir sur le tourisme de congrès en Flandre. Un objectif auquel Bruges collaborera pleinement. Le bureau de congrès a récemment accueilli un collaborateur supplémentaire pour travailler ce marché associatif. En unissant nos forces, nous voulons attirer encore plus de congrès à Bruges», explique Sarah Cornand. Nous viserons en premier lieu des congrès dans certains secteurs en pleine croissance ou fers de lance. Pour Bruges, ceux-ci sont au nombre de cinq: l’activité portuaire et la logistique, à travers les liens avec le port de Zeebrugge, le tourisme et la culture ainsi que les soins de santé à long terme, grâce à la présence des hôpitaux AZ SintJan et AZ Sint-Lucas. Si le secteur ICT forme le quatrième pilier, le cinquième et dernier pilier concerne le monde du métal et de la mécatronique. Fin août, l’Université Catholique de Louvain (KU Leuven) a inauguré un tout nouveau campus à Bruges, à proximité de la gare, pour les étudiants en sciences industrielles (ingénieurs industriels),

en sciences de la revalidation et en kinésithérapie. L’accent est mis ici sur un enseignement innovant et créatif ainsi que sur des recherches qualitatives, notamment en mécatronique, génie civil et sciences de la revalidation. «Nous espérons que l’arrivée de ce nouveau campus incitera davantage les organisateurs à tenir leur congrès à Bruges. Avec notre nouvelle stratégie, nous nous focaliserons désormais un peu plus sur l’attraction de congrès consacrés aux fers de lance précités, mais cela ne signifie pas que nous laisserons les entreprises sur le côté. Les organisateurs pourront encore et toujours s’adresser à nous pour organiser des corporate meetings, teambuildings et incentives», précise Sarah Cornand.

NOUVEAU CENTRE DE SALONS ET CONGRÈS À LA POINTE DU PROGRÈS La ville de Bruges a d’ailleurs encore une nouvelle importante et séduisante à annoncer concernant son rôle crucial


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FACTS & FIGURES • Nombre d’hôtels: 101 • Nombre de chambres: >3400 • Plus grande capacité: Concertgebouw (1289 pers.) • Distance jusqu’à Bruxelles: 100 km • Voyage en train: 1h20, liaison directe avec l’aéroport.

en tant qu’acteur MICE. «Nous démarrerons l’an prochain un nouveau projet prestigieux, à savoir la construction d’un tout nouveau centre de salons et congrès à la pointe du progrès. Celui-ci disposera d’une surface pour salons de 4.500 m², incluant un centre de congrès d’une capacité maximale de 500 à 600 personnes. Ce nouvel outil sera conçu selon le principe des trois sièges, de telle sorte que chaque visiteur pourra, à tout moment de la journée ou de la soirée, prendre place dans la salle plénière, dans une salle de sous-commission ou dans l’espace destiné au catering.» Sarah Cornand ajoute à cela que la ville s’attelle à passer en revue les projets introduits par des architectes de renommée internationale. «La décision quant au projet choisi – qui devra ensuite encore être affiné – sera prise cet automne. Notre secteur vit donc une période passionnante! La nouvelle infrastructure devrait ouvrir ses portes d’ici 2020 à hauteur de la Beurspein (près de ‘t Zand), où se dressait jadis l’ancienne bourse. Grâce à celle-ci, Bruges va indubitablement encore renforcer son rayonnement international dans le monde des congrès.»

OFFRE HÔTELIÈRE ÉTENDUE Au niveau de l’infrastructure hôtelière, Bruges propose plus de 3.400 chambres, réparties dans une centaine d’établissements. Ici aussi, l’offre est très diversifiée, allant des grandes chaînes hôtelières aux petites hôtels boutiques. Un nouvel hôtel Radisson (4*) va ouvrir ses portes près de la gare au second trimestre de 2018, proposant 106 chambres fantastiques et plusieurs salles de réunion. Les nombreux hôtels boutiques sont également très appréciés pour les congrès et les incentives. De Orangerie, repris dans les Leading Hotels of the World, a récemment été élu ‘Belgium’s Leading Boutique Hotel 2017’ par les World Travel Awards. L’hôtel installé le long des canaux de Bruges a récemment ajouté à son offre 2 chambres supplémentaires et une salle de réunion de l’autre côté. L’hôtel boutique Van Cleef, qui compte 16 chambres et suites et une terrasse au bord de l’eau, est devenu lui aussi une valeur sûre du segment de luxe.

TRADITION BOURGUIGNONNE Évidemment, Bruges est également connue pour son caractère bourguignon,

son excellente gastronomie et la richesse de sa culture de la bière. Les organisateurs peuvent miser sur cette carte en complétant leurs meetings par diverses activités gustatives. Il est par exemple possible de visiter la Bourgogne des Flandres. Cette brasserie, dont l’histoire remonte à 1909, s’est installée il y a deux ans dans de nouveaux locaux en ville. Il est possible d’y organiser une réunion (jusqu’à 40 personnes) avec une visite animée de la brasserie et un workshop ‘beer blending’. La brasserie De Halve Maan offre également des possibilités intéressantes pour les groupes. Les différentes salles du bâtiment permettent d’accueillir des réunions et des dîners jusqu’à 400 personnes. Par ailleurs, on peut choisir une visite guidée des installations de brassage, une initiation au service à la pompe ou une session de foodpairing à la bière. Une des attractions de la brasserie De Halve Maan est sans conteste le pipeline souterrain de 3 km qui achemine la Brugse Zot fraîchement brassée vers le site d’embouteillage, situé en périphérie de la ville.

ASSISTANCE GRATUITE Bruges se mue plus que jamais en un acteur international important dans le monde des congrès, au-delà des diverses barrières sectorielles et professionnelles. Pour les organisateurs, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver, tant l’offre est riche et diversifiée. C’est pourquoi les meeting planners peuvent compter sur l’assistance gratuite du bureau de congrès Meeting in Brugge, qui leur prodiguera rapidement et gratuitement des conseils professionnels pour l’organisation de futurs congrès, séminaires, réunions, incentives, lancements de produits et formations. Après votre premier contact, vous recevrez chaque fois un aperçu complet et personnalisé de la disponibilité et des prix des salles de réunion, hôtels, sites événementiels, traiteurs, restaurants, agences événementielles, experts audiovisuels sans oublier une multitude d’autres services et animations pour congrès», conclut Sarah.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION, CONTACTEZ MEETING IN BRUGGE:

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