LE RÔLE CRUCIAL DES ÉMOTIONS DURANT LES ÉVÉNEMENTS
• INTERVIEW DE STEVEN MARTIN, CREATIVE SERVICE PROVIDER • CITYCUBES FÊTE SES 10 ANS AVEC UNE ÉQUIPE DE DIRECTION RENFORCÉE • RETOUR SUR ECHO24 • TABLE RONDE CONSACRÉE AUX AGENCES ÉVÉNEMENTIELLES GANTOISES • LES TEMPS FORTS QUI ONT ÉMAILLÉ LES 20 ANNÉES DE WAY2EVENTS
Trimestriel AVR - MAI - JUIN 2024 N° 123
Bureau de dépôt: Gand X Agrément: P904117
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EDITO GUEST COLUMN
Bonjour, enchantée de faire votre connaissance. Je suis ‘la nouvelle’. Même si je suis sûre que ‘nouvelle’ n’est pas le genre de qualificatif avec lequel me décriraient mes enfants ados, c’est encore vraiment comme cela que je me sens à l’ACC après mes trois premiers mois.
Naturellement, je connais particulièrement bien de nombreux aspects du monde de la communication, mais plusieurs disciplines recèlent pour moi encore assez bien de secrets (du moins, je le pense). Mais je trouve cela passionnant et fascinant. Le secteur événementiel fait partie de ces disciplines. En tant que partner & believer, j’ai évidemment souvent eu la chance de voir et ressentir la magie et les souvenirs inoubliables que peuvent créer les événements. Cette force indéniable de l’expérience.
Et c’est aussi ce que j’ai entendu jeudi dernier. Kristel Vanderlinden – fondatrice de FutureKind – a présenté pour la première fois en Belgique son Trend Report pour la plateforme néerlandaise pour le marketing et l’innovation PIM, qui a été primé aux Pays-Bas. Et j’ai eu la chance d’assister à cette présentation. Dans son rapport, elle a présenté 3 grandes tendances et leur contre-tendance. Et l’une d’elles colle à merveille au secteur événementiel.
Dans un monde où la technologie nous permet d’atteindre le succès avec une ‘certitude relative’ en reproduisant une formule existante, on ressent un besoin d’extrême émerveillement. Être surpris, stimuler les sens, être époustouflés comme on disait avant...: c’est ce que nous recherchons. Et dans cette tendance à l’extrême émerveillement, Kristel mentionne un élément qui, à mon avis, constitue l’essence même d’un événement réussi: l’effervescence collective. Admettez-le, en lisant ce terme, vous sentez ce que cela signifie. Encore une fois: l’effervescence collective. J’aimerais l’instaurer comme nouvel indicateur clé de performance (ICP) pour évaluer nos événements. «Et comment s’est déroulé l’événement de la semaine dernière? Vraiment génial: nous avons obtenu un score d’effervescence collective de 9.»
Vivement l’été.
Salutations effervescentes.
PETRA DE ROOS - MANAGING DIRECTOR ACC (ALIAS ‘LA NOUVELLE’)
EXPERIENCE magazine 3
SOMMAIRE
EVENT MANAGEMENT
06 «Les sens sont la por te vers des souvenirs mémorables», la méthode de Steven Martin
AGENCIES
12 «De la créativité associée à une or ganisation performante», retour sur les deux décennies de way2events
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CityCubes fête ses 10 ans: le rebelle du pop-up est devenu une agence événementielle mature
19 Midnightcoffee: once in a lifetime events
28 Débat avec 7 agences événementielles gantoises: «Gand, plus que jamais un hotspot créatif»
CASES
20 La jour née des employés de Torfs: une réussite signée JADA
23 Folks soutient l’adaptation au changement climatique
26 L’évolution de MoJuice à travers deux projets
INDUSTRY EVENTS
34 A la découverte d’Eventure, le nouveau salon professionnel dédié au secteur événementiel
37 Et c’est par ti pour les BEA 2024!
38 Echo confir me toute sa valeur lors de sa seconde édition
EVENTNEWS
40 Les brèves de la scène événementielle belge
4 EXPERIENCE magazine
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EXPERIENCE magazine 5
«LES SENS SONT LA PORTE VERS DES SOUVENIRS MÉMORABLES»
Expert dans l’art des émotions, Steven Martin s’est bâti un palmarès impressionnant en trois décennies, incluant la direction et/ou la création d’une cérémonie olympique, plusieurs grands spectacles dans des stades, des événements commémoratifs mémorables, des shows spectaculaires sur la scène principale de Tomorrowland et bien plus encore. Avec ses labels Architect of EMOTION et The Cintamani Stone, il travaille à l’échelle nationale et internationale et s’efforce de donner vie aux rêves de ses clients selon une approche artisanale. Experience Magazine est allé à sa rencontre pour un échange passionnant passant en revue sa carrière, sa vision et ses rêves professionnels.
Après s’être forgé une solide expérience en travaillant pendant une dizaine d’année pour des agences comme De Kie, Any Performance et Twins, Steven Martin était arrivé à un tournant de sa carrière en 2004. «Je devais trouver mon «ikigai» et j’ai fait un petit bilan : Qu’est-ce que j’aime faire ? Dans quoi suisje bon ? Et parmi tout cela, avec quoi puis-je gagner ma vie ? La conclusion de cette introspection ? Une profonde affinité avec tout ce qui touche à la créativité et ce qui se passe sur et autour de la scène. À l’époque d’Any Performance, j’avais vu un spectacle de Luc Petit sur le canal périphérique de Gand. Cela m’avait ému à un point, j’étais totalement ébloui. Et c’est là que j’ai su que c’était ce que je voulais faire. Je me suis beaucoup inspiré de Luc Petit dans mes premières années, et Dirk Decloedt m’a aussi ouvert de nou¬velles perspectives. Mais je me rendais bien compte que pour arriver à leur niveau, je devais me construire un réseau dans le monde artistique et investir dans la recherche de nouvelles technologiques et de nouvelles idées.»
BOÎTE À OUTILS DE SERVICES
Une fois lancé comme indépendant, Steven Martin s’est donc dirigé vers un rôle de «creative service provider». «Le nom qui collait le mieux à ma démarche était Architect of EMOTION. Un architecte n’est pas un artiste mais il joue souvent sur la corde artistique et créative. Cependant, il doit garder en tête les lois de la physique, sinon son bâtiment s’écroule. Mais il peut contourner et façonner ces lois pour créer des choses hors du commun. Architect of EMOTION s’appuie sur une boîte à outils de service : développement de concept, design de scène, scénographie, visualisation, storyboarding, scripting, ghostwriting, réalisation, coaching d’orateurs, création d’animations, direction de plateau… Quels que soient vos besoins créatifs, j’ai le personnel adéquat ou je m’en charge moi-même.»
RESTER CONCENTRÉ
Bon nombre d’agences ont leurs propres talents créatifs. Pourquoi impliquer un producteur artistique/créatif externe dans leur projet ? «C’est une question de concentration et de connaissances. Beaucoup d’agences produisent des choses magnifiques et ont d’excellentes idées. Mais il faut parfois un petit coup de pouce pour rester concentré sur l’objectif. Quand vous dirigez une agence événementielle, vous avez énormément à gérer de front, parfois cinq ou six projets. Et pendant ce temps, il faut aussi caser le rendez-vous avec le comptable, l’organisation des tables et des chaises, le budget, les autorisa-
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tions... Et là, vous perdez l’objectif de vue. Mon job est de garantir cette concentration. Quand on est surchargé, on a tendance à se tourner vers ce qui est familier, ce qu’on maîtrise mieux. Mais ce n’est pas l’effet recherché. Lorsque dix personnes réfléchissent à une solution logique, c’est souvent l’option la moins logique qui est la plus réaliste.»
COCRÉATION
La répartition des tâches entre Steven Martin et les agences se fait toujours très facilement. «La cocréation fonctionne très bien. Généralement, on tâtonne un peu à la première collaboration. Mais ensuite on trouve rapidement un rythme, un équilibre. Et après plusieurs productions, la répartition se fait naturellement et je m’intègre à l’équipe. C’est une de mes forces auprès des agences. En fait, je tourne généralement avec huit clients à peu près. Quand l’un d’entre eux s’en va, un nouveau prend sa place. Mais le feeling doit passer avec le client. Les agences avec lesquelles je travaille ont un peu la même mentalité. Avec énormément de valeurs humaines et de respect mutuel. Les façons de travailler peuvent être différentes. Sophie Naze de chez KonseptS, par exemple, aime rassembler elle-même tous les ingrédients. Ensuite, j’enfile ma toque de chef, pourrait-on dire, pour concocter une production avec ces éléments. D’autres clients préfèrent du sur-mesure complet et me confie toute la gestion. Tout est possible. La plupart de ces collaborations remontent à plusieurs décennies. TCS-AoE, par exemple, a été un de nos premiers partenaires créatifs lors du lancement de MediaMixer. Et aujourd’hui, nous travaillons toujours avec eux, avec à chaque fois des projets très créatifs.»
ÉQUIPE D’EXPERTS
Bien que Steven Martin travaille en tant que freelance, il peut compter sur un réseau de collègues avec une solide expérience. «Si un client veut réaliser une comédie musicale sur son entreprise, par exemple, j’ai cinq personnes expérimentées que je peux directement appeler. Comme par exemple l’événement réalisé pour les 100 ans de Calesberg. Dans d’autres domaines aussi, je peux compter sur les bons spécialistes. Je suis heureux d’avoir su gagner la confiance des grands noms du secteur. Avoir des gens d’un tel calibre qui veulent travailler avec moi,
«JE DIS TOUJOURS À MES CLIENTS : OSEZ RÊVER. QU’EST-CE QUE VOUS VOUDRIEZ VRAIMENT POUR VOTRE ÉVÉNEMENT ?»
c’est ma plus grande fierté. Lorsque je reçois une demande, je compose mon équipe et nous nous mettons directement au travail.»
L’ÉMOTION, LE MOTEUR DE CHAQUE CRÉATION
Il y a 20 ans, Steven Martin a été parmi les premiers à utiliser les termes émotion et storytelling. «C’est vraiment le fil conducteur des shows que je crée. Je pense par exemple aux festivités des 75 ans de la Libération, où Sylvester m’avait sollicité pour un spectacle lumineux sur l’hôtel de ville d’Anvers. J’ai fait énormément de recherche en préparation de ce projet. Je me suis rendu à la caserne Dossin, à Breendonk, j’ai dialogué avec la communauté juive... Je suis arrivé à un concept avec une scénographie étrange – avec une scène de 40 mètres de large sur 2,5 mètres de profondeur – où différentes photos prenaient vie. Nous voulions faire ressentir aux Anversois les émotions de la population en 1942 à la vue des troupes
nazies investissant les rues de la ville. Avec un budget optimisé et des acteurs non professionnels – pour plus de sincérité et d’authenticité – nous avons littéralement rendu le public muet d’émotion. C’est là qu’est ma force : susciter l’émotion pour créer un ressenti. Les sens sont votre porte d’accès, touchez-les tous et vous créez des souvenirs mémorables. Un contenu dont les gens vont parler et qui va perdurer. Que ce soit le lancement d’une voiture, une commémoration ou une campagne de sensibilisation... Le facteur émotion vient toujours renforcer le message.»
MOINS DE MOYENS, AUTANT DE CRÉATIVITÉ
Steven Martin est peut-être connu pour ses grands spectacles, mais cela ne veut pas dire qu’il est fermé aux plus petites productions. «Les projets plus modestes sont tout aussi passionnants et parfois même plus complexes ! Je dis toujours à mes clients : osez rêver. Qu’est-ce que vous voudriez vraiment pour votre événement ? Une fois que je le sais, nous pouvons réaliser des choses, même avec un budget limité. Quand un client dit qu’il rêve d’un dîner-spectacle Cirque du Soleil, je peux par exemple booker un artiste belge qui descend le long d’une corde et réalise un numéro avec les techniques du Cirque du Soleil. Ou pour un client qui a envie d’un événement sous l’eau : une bande LED avec des images d’ambiance et une baleine qui passe de temps à autre. Cela donne le sentiment d’être sous l’eau, avec peu de budget. Ce sont parfois des idées toutes simples, mais il faut y penser.»
DIFFÉRENTS TARIFS
On pense toujours que faire appel à un producteur créatif coûte très cher, mais pas forcément. «Il faut bien sûr un certain budget pour réaliser une production ou un show complet. Mais pour des services comme la régie, etc., je ne suis pas plus cher que d’autres. De plus, j’ai mon propre studio, où je peux créer mon propre contenu visuel. Cela me permet de fournir de très beaux décors pour un
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«JE TROUVE DOMMAGE QUE TOUT SOIT DEVENU SI PROPRE ET CARRÉ DE NOS JOURS. POURQUOI DISSIMULER
LA PLUS BELLE PARTIE DE NOTRE JOB
?»
budget raisonnable. D’ailleurs, je ne travaille pas avec un tarif unique. Lorsque je dois vraiment créer un show de A à Z et faire des recherches... J’applique mon tarif le plus élevé. Mais ça, ce n’est que pour une journée ou quelque jours tout au plus. Tout ce qui vient ensuite – la préproduction créative – passe à un tarif moins élevé. Et pour les journées de production de l’événement, ça descend encore un peu. Pour ces tarifs, je m’aligne sur le marché. Et les clients semblent trouver cette démarche tout à fait juste. Je n’ai encore jamais eu de commentaires sur mes tarifs de création. Parce qu’ils ne s’appliquent que pour une courte période. C’est donc un modèle qui fonctionne bien.»
THE CINTAMANI STONE
Outre Architect of Emotion, Steven Martin travaille aussi sous un deuxième label : The Cintamani Stone. «Ou la Pierre des Rêves. The Cintamani Stone est en fait la partie production de spectacles, principalement active à l’étranger. Dîner-spectacles sur mesure, comédies musicales, commémorations, concerts, lancements de produit novateurs, défilés de mode ou même spectacles géants dans des stades et cérémonie d’ouverture/de clôture, les productions sont variées. Le client reste responsable des aspects lieu, branding, média, hôtesses, personnel, catering... Mais tout ce qui se passe sur la scène, dans la salle ou sur le terrain, c’est mon domaine, du début à la fin. De cette façon, nous créons des spectacles sur mesure au sein d’un événement global.»
UN SHOW RÉUSSI
Mais qu’est-ce qu’un show ou un événement vraiment réussi pour Steven Martin ? «C’est une question difficile. Quand je peux dire que c’était vraiment un sans-fautes. Quand tout s’est déroulé selon le plan établi, avec une marge de tolérance pour les circonstances. Pour moi, un
événement réussi, c’est aussi un événement où je n’ai pas le sentiment que «maintenant que je l’ai vu, j’aurais fait telle ou telle chose différemment». Et je ne l’ai pas souvent. Généralement, il y a ici ou là une scène où je vois matière à amélioration. Heureusement, j’ai appris qu’il y a une différence entre mon jugement et celui du public et du client. Je suis au moins 20 % plus critique, ce qui est un luxe quelque part.»
AMBITIONS
Malgré son palmarès impressionnant, Steven Martin a encore quelques rêves professionnels qu’il espère concrétiser. «J’aimerais travailler sur un show comme les Oscars, par exemple. Simplement pour voir comment ça se passe. J’aimerais également développer mes activités de création de spectacles complets en Asie. Mais le Covid m’a fait réaliser quelque chose : j’ai déjà accompli un magnifique parcours et j’ai eu la chance de réaliser de
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belles choses. C’est une belle leçon de vie. Qu’importe d’avoir mon nom sur une affiche. L’essentiel pour moi, c’est qu’à 52 ans, je peux affirmer que je n’ai pas travaillé un seul jour. Mon job, je le vis, et c’est comme ça que cela doit être.»
PROFESSIONNALISATION
Steven Martin a également vu le secteur se métamorphoser ces 20 dernières années. «Le secteur s’est énormément professionnalisé à tous les niveaux. Il y a 20 ans, on voyait déjà de chouettes spectacles. Mais ce n’est pas comparable à ce qui se fait aujourd’hui, notamment parce que la technologie de l’époque était encore assez rudimentaire. Il y a 20 ans, les maisons de production de contenu n’existaient pas. La régie se résumait à quelqu’un expliquant où, quand et quoi faire. Au-
storyboards, des visuels en 3D, Photoshop, des échantillons de matériaux et de textiles… Je ne travaille pas non plus depuis ma boîte mail, mais autour d’une table, afin de créer l’ambiance d’un atelier. Je trouve dommage que tout soit devenu si propre et carré de nos jours. Nous ne sommes pas suffisamment fiers de notre secteur. Pourquoi dissimuler la plus belle partie de notre job, celle qui laisse le mieux voir notre expertise ? On dirait qu’il faut absolument cacher au client notre façon de travailler. Il ne peut voir que le produit fini. Pour moi, il est tout aussi intéres¬sant d’impliquer le client dans le processus quasiment artisanal de la production. Lui faire ressentir le travail, la création, l’évo-
Crafting unforgettable emotional experiences for your concepts and events. Making moments that last a lifetime.
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«DE LA CRÉATIVITÉ ASSOCIÉE À UNE ORGANISATION PERFORMANTE»
La carrière de Ruben Schroyen aurait pu prendre une direction totalement différente. Mais une rencontre fortuite lors de la Coupe du Monde de football 1998 allait donner une toute nouvelle orientation à sa vie professionnelle et le conduire à créer sa propre agence. Aujourd’hui, soit plus de deux décennies plus tard, way2events constitue une valeur sûre dans le domaine des événements d’entreprise, des incentives et de l’hospitalité.
Way2events a vu le jour il y a 20 ans en tant que spécialiste de l’hospitality. «J’ai débuté ma carrière comme spécialiste IT dans le secteur bancaire», explique Ruben Schroyen de way2events. «Lors de la Coupe du Monde 1998 en France, je suis entré par hasard en contact avec un entrepreneur néerlandais qui organisait des incentives et des packages d’hospitality autour des matchs de football. Et cela m’a plu. À l’approche de l’Euro 2000, j’ai décidé de me lancer moi aussi dans l’hospitality. Les premières années parallèlement à ma propre entreprise informatique, puis à plein temps à partir de 2004. Ainsi est née l’agence way2events.»
SOLIDE AU NIVEAU CRÉATIF MAIS
AUSSI ORGANISATIONNEL
Rapidement, l’offre de way2events s’est élargie aux événements, incentives, teambuildings et voyages sportifs. «Au niveau des événements, nous essayons toujours d’associer créativité et organisation solide. Nous tentons de faire du haut de gamme dans les deux domaines, tant au niveau de la créativité, qu’au niveau du suivi et
de l’organisation. Souvent, les agences excellent dans un seul de ces deux aspects. Nous tentons par exemple de donner une touche créative aux congrès ennuyeux qui requièrent beaucoup d’organisation pratique, afin qu’ils soient très agréables pour les participants. Cela peut s’exprimer de différentes manières, des médias sociaux aux conférenciers en passant par la décoration.»
UNE EXPÉRIENCE CONSTANTE
Way2events essaie de faire les choses de manière haut de gamme et un peu différemment. «Je pense que nous avons été parmi les premiers à utiliser le terme ‘festival corporate’. Un type d’événements auxquels davantage d’entreprises ont désormais recours. Nous avons jadis mis en place une pollinisation croisée chez Cegeka, en intégrant aux événements d’entreprise ce que l’on voit dans le monde des festivals. Notre travail pour SD Worx forme un autre bon exemple. Jadis, ils organisaient plutôt un événement standard, pour aborder les chiffres, suivi d’une réception et d’une soirée dansante. En col-
laboration avec le client, nous avons imaginé un concept plus tendance, afin que tout soit plus fluide. Cela a créé un ensemble harmonieux qui procure une expérience constante. Mais, naturellement, il faut que le client soit ouvert à ce genre d’idées.»
PLACER LA BARRE PLUS HAUT
Way2events essaie également de se démarquer de ses collègues au niveau incentives. «Nous essayons de coupler les incentives à un beau concert ou à un grand événement. Cela crée une dimension supplémentaire pour les invités. Passer cinq jours au Brésil, c’est déjà spécial. Mais si vous pouvez en plus y voir un match des Diables Rouges... Ou que pensez-vous d’un incentive avec un concert de Robbie Williams à Milton Keynes. Ou des entreprises qui vont voir U2 dans toute l’Europe? C’est ce qui nous distingue des autres agences incentive. Et cela plaît vraiment aux clients. Vous pouvez aller manger et boire dans une ville pendant quatre jours, mais ce genre d’événements vient tout de même pimenter l’incentive.
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Maintenant, si un groupe veut simplement aller passer quelques jours à Barcelone, nous serons également heureux de nous en occuper. Mais j’aime placer la barre encore un peu plus haut.»
UN MÉTIER VARIÉ
En fonction des périodes, way2events emploie une équipe de 10 à 15 personnes. «Il s’agit d’un mélange de collaborateurs freelance, de stagiaires et de collaborateurs fixes. Nous disposons d’un large portefeuille de produits, ce qui signifie que le métier de nos collaborateurs reste sympa et varié. Chez nous, ils ne font pas la même chose à longueur de journée. Évidemment, chacun a ses propres spécialités. En fin de compte, la base de toute bonne agence événementielle repose sur la combinaison de collaborateurs doués au niveau organisationnel et de talents créatifs. Mais, en interne, chacun ne travaille pas sur son île. Tout le monde peut aller à l’étranger, et tout le monde peut prêter main-forte sur une fête d’entreprise.»
DES FAITS D’ARMES DANS LE MONDE ENTIER
En 20 ans, le palmarès de way2events regorge déjà de nombreux beaux projets. «Nous avons emmené des groupes aux Coupes du Monde en Allemagne, en Afrique du Sud, au Brésil, en Russie et au Qatar. La
Coupe du Monde au Brésil en 2014 a été particulièrement inoubliable: le mythique stade du Maracana, un beau groupe corporate et, à l’arrivée, un cocktail dans une noix de coco sur la plage de Copocabana. Chouette anecdote: nous avons également pu aider deux personnalités flamandes égarées à trouver une chambre. Je garde aussi de bons souvenirs de chouettes incentives notamment au Liban, à Tel-Aviv, en Islande, à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Pour le 100ème anniversaire d’une entreprise active dans les produits de grande consommation, nous avons organisé 3 soirées à Barcelone: sur un rooftop, dans une salle classique et sur la plage. Les participants provenaient de différentes villes, soit pas moins de 25 vols.»
FÊTES, INAUGURATIONS... ET COUP DE MAIN
«Pour l’inauguration d’un entrepôt de 36.000 m², nous avons organisé trois soirées pour trois groupes cibles différents pendant trois jours. Nous avons inauguré le nouveau site de Baxter avec une exposition et la visite du premier ministre de l’époque. Je me souviendrai également toujours de notre toute première soirée pour Cegeka, et son audacieux concept Steampunk. Et pour les 30 ans de Cegeka, nous avons fait remonter Dimitri Vegas & Like Mike sur scène pour la toute première fois après le Covid. Ce fut très spectaculaire. Naturellement, accompagner l’équipe du FC Barcelone pour la toute première fois lors de son match européen en déplacement à Eindhoven s’est également avéré une expérience très particulière. Nous avons aussi organisé des salons et roadshows pour plusieurs grandes entreprises. En 2015, nous nous sommes chargés du meeting CSR Europe, quelques jours après les attentats de Paris. Vu que le roi devait être présent, nous avons travaillé en étroite collaboration avec la sécurité de l’État. Quelques mois plus tard, après l’attentat à Zaventem, toute notre équipe a donné coup de main logistique et administratif dans le hall sportif de Zaventem, ce qui a même été immortalisé par une photo dans le Washington Post.»
AGENCIES
STORYTELLING
Pouvant s’appuyer sur deux décennies d’expérience, way2events est bien placée pour ébaucher l’évolution du secteur événementiel. «Les événements académiques ennuyeux sont aujourd’hui devenus branchés et tendances. Je pense que le secteur est surtout devenu beaucoup plus créatif. Alors que notre travail était auparavant purement d’ordre pratique, il faut aujourd’hui procéder à du storytelling, en traduisant dans celui-ci les valeurs et les normes de l’entreprise. Les entreprises accordent également plus d’attention en interne aux événements. Tout le monde est en effet à la recherche de personnel, et la jeune génération n’est plus aussi facile à séduire. Les jeunes de 21 ans d’aujourd’hui ont souvent déjà parcouru le monde. Ils s’attendent donc à ce que, en tant qu’employeur, vous ayez quelque chose à offrir, notamment un environnement d’entreprise agréable. Et les événements en font assurément partie. D’un autre côté, nous constatons qu’il nous faut plus que jamais réaliser des événements à court terme. La tendance de l’e-commerce, avec la philosophie du ‘livré demain’, impacte également notre secteur.»
LES RÈGLES STRICTES EN BELGIQUE
Ruben Schroyen entrevoit cependant encore quelques défis importants pour continuer à bien travailler. «Il est essentiel que nous puissions continuer à organiser des événements. Parce qu’il devient dans notre pays de plus en plus difficile d’obtenir des autorisations. Les règles sont très strictes. En Belgique, il de-
vient aussi particulièrement difficile d’obtenir une autorisation pour un nouveau site événementiel, de telle sorte que les investisseurs potentiels se tournent vers d’autres secteurs. Pourtant, nous avons besoin de nouveaux sites de qualité, car aucune entreprise ne veut d’une fête au même endroit trois années de suite. Nous nous rendons souvent à l’étranger et constatons qu’il y a là davantage de possibilités dans ce domaine.»
UNE CROISSANCE RÉALISTE
Interrogé sur ses ambitions pour l’avenir, Ruben Schroyen ne pense pas immédiatement aux chiffres. «Je fais ce que j’aime faire, et j’ai l’ambition de continuer à le faire. J’espère donc que nous pourrons encore organiser de nombreux événements sympas et créatifs. En Belgique comme à l’étranger. Et avec une chouette équipe. Naturellement, en tant qu’entrepreneur, on essaie toujours de grandir. Mais il faut aussi rester réaliste. Nous ne sommes pas aux États-Unis ou à Dubaï. La taille dépend aussi de la région où vous vous trouvez. Nous restons donc réalistes et ne nous croyons pas riches», conclut Ruben Schroyen.
«IL EST ESSENTIEL QUE NOUS PUISSIONS CONTINUER À ORGANISER DES ÉVÉNEMENTS. PARCE QU’IL DEVIENT DANS NOTRE PAYS DE PLUS EN PLUS DIFFICILE D’OBTENIR DES AUTORISATIONS.»»
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«LE REBELLE DU POP-UP EST DEVENU UNE AGENCE
ÉVÉNEMENTIELLE MATURE»
CityCubes fête cette année son dixième anniversaire. Ce qui a commencé il y a dix ans comme un concept d’activation original dans des surfaces commerciales inoccupées est aujourd’hui devenu une agence d’activation et événementielle primée, à l’aise sur tous les marchés. Experience a abordé le passé, le présent et le futur de l’agence avec Dieter Veulemans, Isabelle Pacquée et Tess De Belie – trois de ses quatre associés.
Dieter Veulemans a pris goût au secteur de l’événementiel lors d’un job étudiant sur les festivals. «C’est là que j’ai découvert les coulisses de l’événement et ai été fasciné par la façon dont tout était organisé. À la même époque, la formation en gestion d’événements et de projets venait d’être lancée à la Haute-École Karel de Grote, ce qui m’a incité à changer d’orientation. Lors de mon job étudiant dans une agence événementielle, mon amour pour le secteur n’a fait que grandir. J’ai toujours eu l’intention de créer ma propre agence, mais me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un marché très concurrentiel. J’ai donc dû trouver un USP solide, permettant de nous démarquer des autres.»
ACTIONS POP-UP
À cette époque, plusieurs clients des festivals ont signalé qu’ils aimeraient également procéder à leurs activations dans les
villes. «Mais c’était pratiquement impossible, les villes essayant d’empêcher autant que possible les activités commerciales sur le domaine public. Un jour, mon regard s’est arrêté sur un immeuble désaffecté en ville. Je me suis dit: et si je le louais pour y installer mon action. Mon patron de l’époque ne voyait pas cette idée d’un très bon œil, mais moi j’y croyais. C’est pourquoi j’ai décidé de me lancer. Ainsi a vu le jour CityCubes. Au bout de six mois, j’ai rencontré Gil Dejonghe, qui a apporté à notre société la structure et la stratégie nécessaires. C’est comme ça que nous avons commencé à grandir.»
DÉCELER LES FUTURES TENDANCES
CityCubes est rapidement passé de spécialiste des actions pop-up à une agence d’activation et événementielle à part entière. «Aujourd’hui, les actions pop-up ne
représentent plus qu’une petite partie de nos activités. Ces actions pop-up ont été tendance, et nous en avons élaboré beaucoup, également pour de grandes marques. Mais cette tendance est depuis lors retombée. D’autres tendances ont émergé, sur lesquelles nous avons pu capitaliser. Je pense ici par exemple à l’importance de ‘l’instagrammabilité’, qui a donné naissance à Smile Safari. Chez CityCubes, nous tentons d’anticiper les tendances et d’être les premiers à implémenter de nouvelles choses en Belgique. Actions pop-up, instagrammabilité, expériences immersives... Aujourd’hui également, nous voulons être à l’avant-garde de l’IA, que nous considérons comme une énorme opportunité. Tout va pouvoir se faire tellement plus vite et plus efficacement. Je pense qu’adopter l’IA ne pourra que renforcer et améliorer notre récit, mais aussi celui de nos clients.»
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PARTENAIRE STRATÉGIQUE
D’agence exécutive créative, CityCubes est aujourd’hui devenue un partenaire qui réfléchit également avec le client au niveau stratégique. «Je pense que nous pouvons offrir à nos clients un service bien meilleur et beaucoup plus étoffé qu’avant», déclare Isabelle Pacquée. «Avant, nous nous focalisions uniquement sur notre partie du récit. Aujourd’hui, nous avons un regard beaucoup plus large et examinons quels partenaires impliquer pour obtenir l’effet souhaité.»
«Notre équipe est également scindée en une équipe de projet et une équipe stratégico-créative», ajoute Dieter Veulemans. «Toutes les propositions que nous soumettons aujourd’hui sont stratégiquement étayées. Nous suivons par exemple de nombreux rapports des tendances qui nous aident à étayer nos propositions.»
DES CLIENTS FIDÈLES
Aujourd’hui, CityCubes dispose d’un portefeuille diversifié de clients issus de différents secteurs. «C’est ce qui nous a permis de survivre, du point de vue économique, pendant la période du Covid», explique Tess De Belie. «Si, à l’époque, nous avions dû compter uniquement sur les clients des festivals, nous aurions eu un gros problème.» Dieter Veulemans: «La plupart des clients avec lesquels nous avons commencé il y a dix ans, comme Tomorrowland, Lidl et Mediahuis, sont aujourd’hui encore et toujours des clients fidèles. C’est la meilleure confirmation que vous puissiez obtenir. Ils apprécient notre passion et notre dévouement, mais savent aussi que nous essayons toujours d’amener de la nouveauté, de continuer à les surprendre. Je remarque également que la nouvelle génération de décideurs se tourne de plus en plus vers le marketing expérientiel. Ce qui joue naturellement en notre faveur.»
«
TESS ET ISABELLE CONSTITUAIENT
IDÉALES,
PARCE
LES
PARTENAIRES
QU’ELLES PARTAGENT LE MÊME AMOUR ET LA MÊME PASSION POUR L’ENTREPRISE QUE MOI À
STRUCTURE ET APPROCHE À LONG TERME
Ces dernières années, CityCubes a évolué d’une petite société plutôt chaotique vers une des agences les plus structurées du pays. Isabelle Pacquée: «Le Covid y est pour beaucoup. La pandémie nous a donné le temps de tout réorganiser. Si celle-ci nous a anesthésiés un petit temps, ce fut l’occasion d’élaborer un plan à long terme. Nous en avons également profité pour investir dans divers systèmes. Ce qui a eu un impact sur la professionnalisation de notre agence. Nous avons ainsi une meilleure vue d’ensemble sur les budgets ainsi que sur tout ce qui rentre, ou pas, dans ceux-ci.»
CAPITAL HUMAIN
L’agence accorde aussi beaucoup d’attention à l’aspect humain. «Il y a une évolution majeure vers l’humain», explique Tess De Belie. «Nous avons commencé à nous pencher sur comment retenir nos collaborateurs et comment les garder satisfaits. Par expé-
rience, nous avons remarqué que ‘cramer’ les gens peut donner des résultats à court terme, mais ne donnera rien à long terme. De nombreux collaborateurs sont présents chez nous depuis des années, ce qui se traduit aussi par une équipe plus professionnelle et plus mature.» «Le défi pour les prochaines années consiste à trouver une nouvelle génération motivée», ajoute Dieter Veulemans. «Tout le monde sait que la nouvelle génération nourrit de hautes attentes en matière de métier et de rémunération. Mais je pense que nous faisons du bon boulot dans ce domaine. Même s’il reste difficile d’offrir des opportunités de carrière et continuer à stimuler les collaborateurs.»
UNE ÉQUIPE COMPLÉMENTAIRE
Début 2023, l’actionnariat de CityCubes s’est élargi avec l’arrivée de deux nouveaux associés. «Nous avons toujours tiré la charrette à deux, et la collaboration entre Gil et moi a toujours été parfaite», précise Dieter Veulemans. «Mais en termes de croissance, nous étions bloqués. Pour grandir, il faut tout simplement davantage d’épaules pour s’appuyer.
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MES DÉBUTS. »
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C’est pourquoi nous avons franchi ce cap important. Tess et Isabelle constituaient les partenaires idéales, parce qu’elles partagent le même amour et la même passion pour l’entreprise que moi à mes débuts. Et parce qu’elles peuvent parfaitement accomplir certaines tâches dont je suis incapable.» «Les quatre associés forment une équipe complémentaire», ajoute Isabelle Pacquée. «Dieter est notre profil commercial créatif qui comprend les souhaits des clients. Tess est le pendant de Dieter au niveau production, et ils s’équilibrent mutuellement. Gil est passé maître en stratégie et supervision. Quant à moi, je me charge surtout des aspects opérationnels, comme les RH et le volet financier.»
RÊVES POUR L’AVENIR
Avec le vent nouveau qui souffle actuellement sur l’agence, CityCubes est parée pour l’avenir. «Pour moi, CityCubes aura la même allure dans dix ans, mais sera plus grande, plus performante et encore plus stable», affirme Tess De Belie. «Ce doit avant tout être une agence où nous aimons encore et toujours venir travail-
ler, où nous pouvons être nous-mêmes, nous exprimer et réaliser nos rêves, avec le concours d’autres personnes. Le train dans lequel nous avançons actuellement pourrait être un peu plus long et aller plus vite, mais ne doit pas nécessairement prendre une autre direction.» «Je suis également de cet avis», indique Isabelle Pacquée. «Nous avançons actuellement dans un bon train, qui pourrait en effet être un peu plus long et plus puissant. Même si j’aime le fait qu’il y ait aussi des voies secondaires et que nous puissions faire des choses différentes de temps en temps.» «J’aimerais transformer ce train en Eurostar ou en Thalys», ajoute Dieter Veulemans. «Je trouve parfois dommage que nous nous trouvions en Belgique. Sur
10 ANNÉES DE PROJETS MÉMORABLES
un marché restreint, où il faut réaliser des choses folles avec des budgets étriqués. Lorsque j’entends parler des possibilités qui s’offrent aux collèges en Allemagne par exemple, cela m’excite énormément. C’est pourquoi je rêve de développer des campagnes qui pourraient se décliner dans toute l’Europe.»
En 10 ans, CityCubes a évidemment réalisé des centaines d'événements et campagnes. Nous avons demandé à Tess, Isabelle et Dieter quel projet les a le plus marqués.
«Pour moi, ce sont les dîners immersifs au Story Studio, que nous avons réalisés avec Studio 100», explique Isabelle. «Il s’agissait d'une part d’un récit immersif que les gens pouvaient vivre, mais aussi, d'autre part, d’un dining concept. Le dernier soir, nous l’avons également fait avec notre propre équipe. C'était vraiment une expérience totale de A à Z, même si je l'avais déjà vue à maintes reprises de mes propres yeux – bien que par bribes. La combinaison parfaite de différentes pièces d’un puzzle qui s’assemblait parfaitement, et ce en pleine période Covid.»
«MINI nous avait demandé de trouver deux sites à Anvers et Bruxelles pour organiser, au début de cette année, leur propre salon de l'auto à destination de leurs concessionnaires et des visiteurs», explique Tess à propos de son choix. «Nous avons fait preuve de créativité et avons soumis l'idée d’organiser ce salon sur un bateau et voguer de ville en ville. Le budget économisé grâce au montage unique nous a permis d'investir davantage dans l'expérience visiteurs. Le projet reflétait tout simplement qui nous sommes. Nous ne nous contentons pas de faire ce qu'on nous demande, mais allons précisément toujours un peu plus loin.»
«J’opterais pour les supermarchés que nous avons installés à Tomorrowland», explique Dieter. «Nous l’avons d’abord fait pendant trois ans pour Lidl et le faisons aujourd’hui pour Carrefour, également depuis trois ans. Nous avons décroché ce projet grâce à un dossier super détaillé, qui nous a permis de surclasser plusieurs collègues-concurrents expérimentés. Pénétrer dans le monde de Tomorrowland, mais aussi dans celui du retail, a été une étape importante. Cela a également donné naissances à de jolies suites.»
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C’est dans le quartier animé du Zuid à Anvers que vous trouverez midnightcoffee. Il ne s'agit pas d'un coffee-bar branché comme son nom pourrait le laisser supposer, mais bien d'une agence événementielle full-service spécialisée dans les événements B2B et les voyages incentive dotés d’une ‘dimension humaine’, mais débordant de créativité.
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Des tonnes d'expérience, plein d'idées et énormément d’envie. L'équipe de midnightcoffee s’apparente à une chouette petite bande de pinailleurs ultra créatifs et enthousiastes.
What to expect? Une discussion transparente, une approche personnelle, un contenu original et des accords clairs, adaptés à vos souhaits et à votre budget. Vous dirigez votre entreprise, midnightcoffee crée son image.
DES ÉVÉNEMENTS DE A À Z
Surprenez vos collaborateurs avec une sortie dans les Ardennes flamandes en petit comité, stimulez ou remerciez vos clients avec un événement en grande pompe et tout ce qui l’accompagne, inspirez votre personnel avec une réunion passionnante ou motivez-le avec un voyage incentive vers une destination lointaine. midnightcoffee se charge de l'organisation de votre événement de A à Z, jusque dans les moindres détails, mais sans fioritures.
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LA JOURNÉE DES EMPLOYÉS DE TORFS: UNE RÉUSSITE SIGNÉE JADA
Deux fois par an, la chaîne de magasins de chaussures belge Torfs organise des journées des employés afin d’inspirer et motiver ses collaborateurs pour la saison à venir. Ceux-ci se sont à nouveau retrouvés en mars dernier. L’équipe événementielle de JADA a déployé ses talents d’organisateur pour faire de ce rassemblement une journée mémorable.
Les journées des employés sont devenues un rendez-vous très important au sein de l’entreprise. Par conséquent, les magasins de chaussures Torfs ont tous exceptionnellement fermé leurs portes en même temps afin de permettre à chaque collaborateur de participer à l’événement. Lors des éditions précédentes, le large groupe de collaborateurs avait toujours été scindé en deux afin de garantir une permanence dans les magasins. Mais en raison du choix d’un lieu très spécial pour cette édition de printemps, il a été décidé pour une fois de déroger exceptionnellement à cette règle.
UN LIEU UNIQUE
JADA events, qui avait déjà organisé par le passé de nombreux chouettes événements pour Torfs, s’était également vu confier la mission de faire de cette journée des employés une réussite. Pour le lieu, le choix s’est porté sur le Flanders
Meeting & Convention Center Antwerp, le centre de congrès situé sur la Koningin Astridplein, combiné à une visite du Zoo d’Anvers situé à proximité.
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SÉANCE PLÉNIÈRE
La journée a débuté dans l’atrium du centre de congrès, où les collaborateurs ont pu profiter d’un délicieux buffet petit-déjeuner joliment garni. Tout le monde a ensuite pris place dans la Salle Elisabeth pour une première séance plénière. Lors de celle-ci ont été abordés les chiffres de l’année écoulée, avant d’expliquer les nouvelles stratégies pour la période à ve-
nir. Naturellement, cette séance plénière a aussi été l’occasion de remercier l’ensemble des collaborateurs pour leur dévouement quotidien pour l’entreprise.
WORKSHOPS
Ensuite était prévue une série de workshops. Répartis en groupes, les collaborateurs tournaient entre les workshops toutes les 30 minutes afin que tout le monde ait pu, à la fin de la journée, assister à chaque workshop. Ces workshops portaient sur les trois marques que Torfs souhaite mettre sous les projecteurs au cours de l’année à venir, à savoir Birkenstock, Geox et Tamaris. Les groupes ont également pu suivre le workshop intitulé ‘Booster nos ventes: pratiques commerciales’, destiné à travailler sur la customer experience. Les collaborateurs avaient ici pour mission de se mettre à la place du client. Ce qui leur a donné l’occasion de faire l’expérience d’un achat chez Torfs sous un angle différent.
PIQUE-NIQUE AU ZOO
Pour le déjeuner, JADA events avait prévu une sortie avec tout le groupe. Afin d’alterner idéalement avec la matinée de réunions en intérieur. Tous les participants ont reçu un colis pique-nique, armés duquel ils ont pu se rendre au Zoo pour une balade relaxante dans un décor unique, au milieu des animaux. Une alternative originale aux déjeuners de congrès classiques.
DÉFILÉ DE MODE ET MODÈLES ‘PARTICULIERS’
La fin de la pause déjeuner a marqué la reprise des workshops. Les deux grands groupes ont switché afin que chacun ait la possibilité d’engranger toutes les connaissances proposées. Une fois les workshops terminés, tout le monde s’est à nouveau rejoint dans la Salle Elizabeth pour un défilé de mode fantastique et dynamique à l’accent particulier. Ce sont en effet les collaborateurs de Torfs eux-mêmes qui ont pu présenter la nouvelle collection été 2024.
FESTIVAL DE STREET FOOD ET FÊTE DE CLÔTURE
Après une journée riche en inspiration et informations, il était temps de se détendre... et de bien manger. Les participants ont en effet pu profiter d’un walking dinner sous la forme d’un festival de street food, avec des plats particulièrement savoureux et surtout durables. Ensuite, direction la piste de danse! Les 600 collaborateurs enthousiastes se sont défoulés pendant quelques heures supplémentaires lors de la fête de clôture! JADA events a ainsi une nouvelle fois démontré qu’une journée des employés avec beaucoup de contenu et d’informations ne doit pas nécessairement être ennuyeuse...
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FOLKS SOUTIENT L’ADAPTATION
AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les 8 et 9 février derniers, le Palais des Congrès de Liège a accueilli le Sommet ‘Climate Chance Europe 2024 Wallonie’ consacré à l’adaptation au changement climatique et aux solutions basées sur la nature et la résilience. L’organisation de ce tout premier sommet européen dédié aux enjeux d’adaptation, dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l’Union Européenne, avait été confiée à l’agence événementielle Folks. Un fameux challenge, comme nous l’explique ci-après Margaux Lempereur, project manager chez Folks…
Ce Sommet a en effet réuni durant deux jours près de 1.000 participants, 35 nationalités, de nombreux réseaux et organisations européens d’acteurs non étatiques tels qu’entreprises, chercheurs, société civile et gouvernements locaux. Toutes les facettes de cet événement très médiatisé ont été prises en charge par Folks de A à Z: création de l’identité graphique de l’événement, campagne d’emailing, site web de l’événement, gestion des inscriptions, logistique et set-up, animations, stream online, relations presse, couverture médiatique, hospitality, logements, etc. Organisé par les Ministres wallons du Climat et de l’Environnement et l’association Climate Chance, ce Sommet Européen a été un véritable succès, entériné par la signature de la Déclaration de Liège – la feuille de route de l’adaptation au changement climatique en Europe – qui a été ratifiée par plus de 70 organisations et réseaux.
CHALLENGER L’INSTITUTIONNEL
«Outre l’expertise de Folks dans le domaine du B2I, B2C et B2B, nous avons réussi à nous démarquer lors de l’appel d’offres par une connaissance inégalable du terrain. Étant originaires de Liège, nous connaissions toutes les ficelles du Palais des Congrès, mais aussi les acteurs locaux, des partenaires avec qui nous entretenons une relation de longue date, ce qui nous a permis de rendre une offre très compétitive. Cherchant vraiment à comprendre les attentes de nos clients – l’ADN de Folks –, nous avons travaillé sur les enjeux, les objectifs, l’impact ainsi que l’expérience participant, autour desquels nous avons essayé de créer beaucoup d’engagement et de valeur. Folks aime challenger l’institutionnel. En gardant toutes les bonnes pratiques, la rigueur, le cadre et les procédures,
mais en venant vraiment ajouter tout un côté différenciant et innovant, une proximité avec nos clients et une grande flexibilité, qui nous viennent du B2B, notre core-business», entame Margaux.
FOLKS, UNE ÉQUIPE SOLIDE ET EFFICACE
«Les principaux défis pour cet événement étaient liés au délai (6 semaines de préparation seulement) et aux hautes attentes des différentes parties prenantes. S’agissant du premier événement de cette envergure consacré à la thématique de l’adaptation au climat au niveau européen, cela en faisait aussi un événement d’image et de notoriété pour la Wallonie. Pour répondre à ces défis, nous avons mis en place une équipe expérimentée solide et efficace, et installé une réelle relation de confiance en faisant preuve de beaucoup de flexibilité et de beaucoup de transparence envers ‘nos clients’.»
UN ÉVÉNEMENT DURABLE
Folks est plus que jamais engagé dans la durabilité. «Pour un tel événement consacré au climat, la durabilité jouait évidemment un rôle clé. Le budget ne permettant pas une compensation totale de ses émissions carbones, nous avons choisi de réduire au maximum l’empreinte de l’événement. Nous avons donc appliqué une politique zéro déchet, c’est-à-dire ne rien produire qui ne soit récupérable. Toute la communication et la signalétique ont été 100% digitales et
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utilisaient du matériel peu énergivore. En termes de catering, les participants devant s’inscrire aux repas, nous avons vraiment pu gérer de manière exemplaire les commandes de quantités. Au niveau du transport, les participants devaient aussi s’inscrire aux visites, ce qui nous a permis de booker la quantité de navettes adéquate, plus précisément des bus du TEC. Pour l’hébergement enfin, le choix s’est porté sur des hôtels rentrant dans une certaine catégorie de prix et adaptés à tous les principes de bonne gouvernance et de durabilité. L’offre hôtelière à Liège étant vaste, nous avons choisi des hôtels vraiment proches, permettant aux participants de se rendre à pied au Palais des Congrès.»
ÉCHANGER
«Outre les différents ateliers, les séances plénières et les visites sur le terrain, le sommet ‘Climate Chance Europe 2024 Wallonie’ a également été marqué le premier soir par une réception informelle très agréable. Ayant pour but que les participants puissent vraiment se rencontrer et échanger. L’enjeu du sommet était que les participants partagent leurs bonnes pratiques, conseils, expériences et réussites pour qu’au final celles-ci viennent alimenter la Déclaration de Liège, le point d’orgue du sommet. À cet effet, nous avons mis en place des conversation starters, tels qu’une exposition photos des inondations de Liège en 2021, la mise en place de mobilier conceptuel construit en collaboration avec la matériotek d’Intradel, de même qu’un flash mob. Pour cette performance, des jeunes de 12 à 17 ans, membres de l’association Bal spécial, se sont inspirés du mouvement ‘Youth for the climate’. Cette performance très forte a ajouté un côté émotionnel à l’événement.»
ÂME ET COHÉRENCE
«Outre l’engouement général ainsi que le gros investissement et engagement – on pourrait même parler de passion – de la part des nombreuses parties prenantes, cet événement se démarquait aussi par la cohérence entre les valeurs du sommet, son message et l’expérience participant que nous avons réussi à construire notamment via les conversation starters, l’exposition photos, la mise en place de mobilier construit en collaboration avec Intradel, la réception et le flash mob. Cette expérience participant a ajouté une âme et a fait de ce sommet un événement extrêmement cohérent, qui a assurément laissé un souvenir vraiment distinct aux participants. On soulignera aussi le ratio entre la gestion du délai et la qualité de cet événement de haut
niveau, relevé notamment de la présence de VIPs, comme les ministres ou Florika Fink-Hooijer, directrice générale de la direction générale de l’environnement à la Commission européenne. Une qualité saluée et applaudie par tous, tant les VIPs que les cabinets ministériels et les participants. Et réussir à faire cela en seulement six semaines, c’est franchement une belle fierté et réalisation pour l’agence Folks», conclut Margaux Lempereur.
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MOJUICE , TOUJOURS PLUS LOIN,
TOUJOURS PLUS HAUT
Depuis 15 ans déjà, l’agence MoJuice se pose en pionnière dans les solutions qu’elle propose. Les services dont bénéficient les clients évoluent donc constamment. À l’occasion du 15ème anniversaire de MoJuice, nous avions envie d’illustrer cette évolution à travers un parallèle entre deux réalisations : un projet datant des débuts de l’agence et un autre plus récent. Nous donnons la parole à Stefan Uytterhoeven…
L’un des premiers projets de MoJuice à avoir remporté un franc succès était les Axion Banner Concerts. «En 2008, nous avons été contactés par Boondoggle, qui souhaitait faire jouer un groupe dans une bannière web», raconte Stefan Uytterhoeven. «Le défi était de taille, à l’époque. La plupart des caméras étaient en format 4:3 ou 16:9 à ce moment-là. Ce qui veut dire que nous devions intégrer l’image vidéo dans l’animation. Ce n’était pas courant. Mais Geert et moi apprécions ce genre de défis et nous nous sommes dit : ‘Bon, comment allons-nous faire ?’.»
FORMATS D’IMAGE INHABITUELS
Ensuite, les groupes étaient invités dans le studio de MoJuice. «Un menuisier y avait
réalisé pour nous plusieurs box en bois, adaptés aux formats des bannières, où le groupe pouvait s’installer. Le concept a d’abord été lancé avec des artistes connus, ensuite il s’est ouvert aux jeunes groupes débutants, leur offrant une occasion de se faire connaître via une bannière web. À l’époque, les Axion Banner Concerts ont fait beaucoup parler d’eux dans la presse, ce qui est était évidemment le but.»
RÉCOMPENSES DIVERSES
Les Axion Banner Concerts ont également permis à MoJuice de se faire connaître il y a 15 ans. «L’agence de publicité a décroché plusieurs récompenses créatives à Cannes à l’époque, pour le concept mais aussi pour la réalisation
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technique. Nous sommes fiers d’avoir contribué à ce beau succès. Aujourd’hui, ce projet semble peut-être simple mais à l’époque, c’était vraiment du jamais vu. La vidéo dans des formats non standard était une nouveauté.»
SYSTÈME DE SCORE INVENTIF
Alors qu’avec les Axion Banner Concerts, MoJuice avait reçu une mission très précise, son travail allait évoluer avec les années vers des solutions événementielles beaucoup plus larges. Comme on le voit avec ce projet de 2021. «Aux côtés d’Accenture, nous avons créé pour Portima le Quiz Bonus-Malus, un événement parfaitement calibré pour le groupe cible composé de courtiers en assurance. Au total, environ 2000 courtiers se sont affrontés par province dans un quiz sympa avec un système de score inventif : l’objectif était d’avoir le moins de points possible. Comme pour les assurances.»
STREAMING SANS DIFFÉRÉ
Le Quiz Bonus-Malus a été conçu comme un événement hybride. «Chaque province avait un représentant sur la scène, une équipe dans la salle mais aussi des courtiers derrière l’écran, chez eux ou au bureau. Pour cela, nous avions mis en place un système de captation et de streaming live via notre plateforme Wavely. La grande particularité, c’est que nous avions programmé le quiz de manière à ce que les scores soient rassemblés par province sur base des trois groupes. Le défi technologique consistait donc à tout synchroniser. Car traditionnellement, un streaming live a un différé d’une vingtaine de secondes. Pour ce projet, nous avons mis les bouchées doubles pour assurer la première diffusion en streaming sans différé.»
VOLONTÉ INNÉE D’INNOVATION
Quand on compare les deux projets, on voit à quel point l’offre a évolué en 15 ans. «Elle s’est considérablement élargie. Des caméras et images, nous sommes passés au design de concept et de contenu. Et de là, nous avons distillé toute une série de solutions pour les événements. Pour nous, il est important pour une entreprise de suivre les évolutions de la société. Il ne faut pas se cramponner toujours aux mêmes choses. Nous avons choisi d’évoluer. L’innovation et le renouvellement font partie de notre ADN.»
AUX PORTES DE L’I.A.
Malgré l’évolution phénoménale de ces 15 dernières années, Stefan Uytterhoeven pense que le changement le plus spectaculaire est encore à venir, et tout proche. «Je parle de l’intelligence artificielle. Grâce à l’I.A., plus besoin de savoir concevoir pour concevoir. Tout devient plus accessible à tout le monde, tandis qu’avant, il fallait une personne spécialisée pour chaque chose. Autrefois, vous aviez par exemple besoin de trois personnes pour créer une image : un caméraman, un premier assistant opérateur et un monteur. Aujourd’hui, une seule personne peut le faire avec son téléphone. Pareil pour l’animation. Il faut beaucoup moins de compétences, la technologie prend en charge énormément de choses pour vous. Mais il faut bien sûr pouvoir donner les bonnes instructions à cette technologie.»
ACCÉLÉRATION
CONNAISSANCES INTERNES
Chez MoJuice, l’intégration de nouvelles technologies passe souvent par une succession d’essais et d’erreurs. «Nous testons les nouveaux outils et nous voyons ce qu’il en ressort. Je pense par exemple à notre cabine photo avec I.A. Elle prend des photos et peut ensuite transformer les gens, disons, en rock star par exemple. Pour arriver à ce résultat, nous avons combiné plusieurs technologies en un seul flux. Aujourd’hui, nous sommes au début de l’évolution de l’I.A. Nous essayons de faire beaucoup de choses nous-mêmes et de conserver ces connaissances en interne. Car c’est avec cela que vous faites la différence. Nous investissons constamment pour continuer à nous former dans ce domaine. Nous avons quatre développeurs au sein de l’équipe. D’un point de vue purement pratique, deux suffiraient sans doute. Mais alors, vous n’avez pas cet investissement nécessaire pour découvrir de nouvelles choses. L’innovation constitue pour nous un investissement permanent. Car nous avons bien l’intention de rester parmi les chefs de file», conclut Stefan Uytterhoeven.
L’arrivée de l’I.A. n’inquiète pas MoJuice, qui en voit plutôt les opportunités. «Lorsque j’ai commencé à travailler, j’ai été le premier à avoir une connexion internet. Aujourd’hui, impossible de s’imaginer travailler sans internet, et comme tout était lent. Internet a initié une accélération considérable. Et l’I.A. va encore mettre un coup d’accélérateur. Ça, vous pouvez en être certains. Mais est-ce une mauvaise chose ? Non. L’I.A. ne remplacera jamais la créativité humaine. Elle prendra en charge les aspects ennuyeux et répétitifs de votre job. Je n’ai donc aucune crainte.»
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GAND: PLUS QUE JAMAIS UN HOTSPOT CRÉATIF
Lorsqu’on se penche sur la liste des agences événementielles belges, il est frappant de constater que nombre d’entre elles sont établies à Gand. Le confluent de l’Escaut et de la Lys serait-il source d’une créativité particulière? Ou y a-t-il une autre raison pour expliquer pourquoi la ville est devenue un hotspot événementiel? Experience Magazine a convié à une table ronde au Van der Valk Hotel Gent sept agences ayant leur siège ou un bureau à Gand, afin de découvrir les secrets de la ville d’Artevelde, mais aussi pour aborder les thèmes d’actualité dans le secteur événementiel.
Ont ainsi participé à cette table ronde des représentants d’agences fondées à Gand, mais aussi des collègues qui sont venus s’y installer: Olivier Meyskens (Event Masters), Tom Bellens (White Rabbit/MediaMixer), Stefan Czerwatiuk (Act Events), Pascal Cauwelier (Fast Forward Events), Michel Van Camp (New Balls Please), Patrick Vermaerke (Bevas Events) et Thijs Bekaert (Dazzle Events).
AUTOUR DE LA TABLE AVEC EXPERIENCE MAGAZINE
ENVIRONNEMENT CRÉATIF ET DYNAMIQUE
Aujourd’hui, en 2024, Gand semble être devenue un véritable aimant à agences événementielles. Mais pourquoi cette ville est-elle si attractive pour ces agences événementielles?
Olivier Meyskens: «Gand est l’une des trois villes du triangle d’or. Et, de ces trois villes, c’est celle qui possède l’arrière-pays le plus vaste, notamment l’ensemble de la
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Flandre occidentale.»
Tom Bellens: «C’est un environnement très dynamique. Cela bouge ici. Il y a aussi beaucoup de talents à Gand. Même avant notre acquisition de White Rabbit, nous avons remarqué que nombre de sollicitants provenaient de cette région. Cela peut avoir un lien avec certaines écoles, mais aussi, tout simplement, avec la créativité présente.»
Patrick Vermaerke: «Quand j’ai débuté dans le secteur, tout se faisait à Bruxelles. En fait, nous étions un peu méprisés en tant que ‘provinciaux’. Mais les agences qui ont démarré à l’époque ont entraîné une pollinisation croisée, et voyez nos résultats aujourd’hui.»
Michel Van Camp: «Dans les années ‘90, l’agence bruxelloise Any Performance constituait évidemment la référence. Mais après son implosion, nombre de ses cadres ont commencé à fonder leur propre agence. À Bruxelles, mais aussi au niveau régional. D’un coup, il y a eu beaucoup plus d’agences, aussi beaucoup plus disséminées. Pour moi, Gand est une ville ouverte d’esprit, qui a la fibre créative.»
«C’EST COMME DANS L’HORECA. UN BON RESTAURANT ATTIRERA D’AUTRES BONS RESTAURANTS DANS LES ENVIRONS. IL EST DONC POSITIF QUE DAVANTAGE D’AGENCES S’INSTALLENT À GAND.»
Pascal Cauwelier: «Il y a à Gand de nombreux collègues créatifs. Je pense que cela s’est fait comme ça et que nous avons un peu repris ce rôle, avec Gand comme hub créatif à côté des villes traditionnelles que sont Bruxelles et Anvers.»
CLIENTS
Quid du portefeuille de clients des agences gantoises? Optentils délibérément pour une agence près de chez eux? Ou cela n’a-t-il pas d’importance?
Stefan Czerwatiuk: «L’aspect géographique ne revêt pour nous aucune importance. Nous sommes présents à Gand depuis 24 ans et réalisons moins de 10% de notre chiffre d’affaires dans cette région. Personne ne nous a jamais choisis parce que nous sommes installés à Gand. Nos clients nous choisissent pour nos compétences créatives.»
Patrick Vermaerke: «Je crois toutefois que l’aspect géographique joue un rôle. Nous n’avons par exemple pas un seul client dans
le Limbourg. Quand on vient de la même région, on a tout de même plutôt l’impression de ‘se connaître’. À condition que le récit, les budgets et les autres conditions collent, naturellement.»
Thijs Bekaert: «Je partage ce sentiment. Nous sommes une agence gantoise, mais lorsque je me rends chez un client en Flandre occidentale, j’essaie tout de même de faire valoir que mes racines se situent justement en Flandre occidentale.»
Tom Bellens: «En fait, dans notre petit pays, peu importe que vous veniez de Gand ou d’Anvers. Mais je dois reconnaître que cela fait une différence.»
Pascal Cauwelier: «Cela va dans les deux sens. Pour les événements régionaux, les clients auront plutôt tendance à chercher au niveau local. Ils n’iront pas chercher une agence du Limbourg pour l’inauguration d’un bâtiment en Flandre occidentale, par exemple. Mais les grandes entreprises internationales ne choisissent pas une agence en raison de son emplacement, elles se focalisent vraiment sur les compétences.»
Michel Van Camp: «Nous travaillons tous pour des acteurs internationaux: they don’t care. Mais pour les événements locaux, il est logique de rechercher un acteur local pour apporter la culture de l’entreprise ou de son environnement.»
Olivier Meyskens: «Lorsque nous avons eu la chance d’acheter à Gand, nous avons fait réaliser une étude sur notre zone d’influence. Cette étude a révélé que celleci se limitait à un rayon de 70 km. C’est ce qui nous a décidés à ouvrir une agence à Gand. Et il s’avère que notre second plus gros contrat cette année concerne un événement gantois. Et nous ne l’aurions pas décroché si nous ne nous étions pas installés ici.»
TROP DE COLLÈGUES?
Gand compte aujourd’hui de nombreuses agences. L’étang est-il assez grand pour tous les poissons?
Pascal Cauwelier: «Il y a 15 ans, nous étions les ‘petits nouveaux’ à Gand. Cette position nous a procuré un
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«NOUS
MANQUONS DE SITES ÉVÉNEMENTIELS DANS
NOTRE PAYS, ET SURTOUT DE NOUVEAUX SITES. NOUS DEVONS TROP SOUVENT ALLER DANS LES MÊMES ENDROITS.»
certain confort en tant qu’agence créative dans une région créative. Évidemment, nous avons ressenti le fait que des collègues nous ont entre-temps rejoints. Nous sommes passés du statut de challenger à celui de valeur sûre. Mais nous pêchons dans le même étang, naturellement, et nous nous rencontrons. On remarque aussi que les clients lancent davantage de pitchs.»
Thijs Bekaert: «Je ne vais pas dire que nous l’avons ressenti, mais je me demande parfois si cela n’a pas quelque peu freiné notre croissance.»
Michel Van Camp: «Peut-être sommes-nous un peu victimes de notre propre succès. Il est tout à fait possible que d’autres se soient dit: nous aussi nous devons être là.»
Patrick Vermaerke: «Je compare notre secteur à l’horeca. Un bon restaurant attirera d’autres bons restaurants dans les environs. Il y en aura donc pour tous les goûts. Je trouve que le fait que d’autres collègues nous rejoignent n’apporte que du positif, car cela ne fait que booster la région.»
PIONNIERS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Le développement durable joue également un rôle de plus en plus important chez les agences gantoises lors de leurs événements, ainsi que dans leur propre fonctionnement. Pascal Cauwelier: «Les entreprises se préoccupent de plus en plus du développement durable. C’est pourquoi elles veulent aussi souvent collaborer avec des fournisseurs locaux.»
Tom Bellens: «La durabilité constitue un sujet très important, surtout pour les entreprises internationales ayant une antenne en Belgique. Et c’est devenu un critère fixe dans les appels d’offres.»
Stefan Czerwatiuk: «Les autorités s’attendent à ce que de nombreuses pages des dossiers soient consacrées au développement durable. Nous suivons cela de près, mais remarquons ensuite que, malheureusement, elles en s’en préoccupent plus sur le terrain.»
Patrick Vermaerke: «Il y a en effet une grande différence entre ce qui est écrit sur papier et ce qui se passe dans la pratique. Certains sont très bons sur papier.»
Stefan Czerwatiuk: «Je remarque qu’il y a encore des fournisseurs qui sont à la traîne. Il y a encore et toujours beaucoup d’écoblanchiment. Récemment, j’ai assisté à un événement où les déchets ont été triés pendant trois jours. Mais à la fin de l’événement, tout est allé dans le même conteneur. Il y a donc encore une grande différence entre ce qui se passe en coulisses et en-dehors.»
Pascal Cauwelier: «Nous pouvons jouer un rôle. Nous ne sommes pas un secteur durable par nature. Mais je pense que nous devons faire nos preuves. En éduquant les clients et en incitant les fournisseurs à se joindre à nous. Parfois, on peut commencer par de petites choses.»
Thijs Bekaert: «Nous recherchons délibérément des partenaires qui accordent beaucoup d’importance au développement durable. Nous recherchons de façon proactive des alternatives sur le marché. Parmi les clients, je constate encore une grande différence entre les multinationales qui font délibérément du développement durable un de leurs critères, et les PME familiales flamandes qui préfèrent ne pas (encore) y consacrer du budget supplémentaire. Mais nous essayons aussi de les faire bouger en contribuant à leur compensation.»
Stefan Czerwatiuk: «Je serai le premier à signer une charte au sein de l’ACC avec des règles à respecter. Mais est-ce que tout le monde jouera le jeu? Parce que
lorsque les choses se compliquent et qu’interviennent des intérêts commerciaux, certains ont tendance à prendre une certaine latitude...»
Tom Bellens: «Nous avons tous ici de bonnes intentions. C’est typique du secteur événementiel. Nous sommes des believers. Nous sortons d’une situation où le développement durable constituait peut-être une notion sonnant creux, mais entre-temps, celle-ci est en train de devenir la norme. En tant qu’agences événementielles, nous devons encourager cette évolution. Par exemple, vu que nous avons tous commencé à proposer des plats végétariens sur les événements, c’est aujourd’hui devenu la nouvelle norme pour nombre de clients. Nous pouvons donc jouer un rôle de moteur.»
LE DIGITAL COMME OUTIL SUPPLÉMENTAIRE
Il y a quatre ans, le secteur événementiel a été contraint de se tourner vers des alternatives digitales.
Michel Van Camp: «Aujourd’hui encore, nous organisons un bon nombre d’événements digitaux. Cela concerne principalement un type de client déterminé qui a besoin d’événements digitaux dans son mix communicationnel. Je pense ici aux clients désireux de toucher des milliers de personnes à travers le monde. Ceux-ci optent désormais pour l’alternative digitale.»
Tom Bellens: «Pour certaines organisations, il n’est en effet pas simple de rassembler physiquement tous leurs collaborateurs. Cela prend du temps et coûte de l’argent. Entre-temps, les événements digitaux sont également devenus matures.
30 EXPERIENCE magazine AGENCIES
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En plaçant la barre toujours plus haut, ces événements sont devenus de véritables spectacles télévisés. Parce qu’ils doivent être esthétiques et agréables à regarder. À côté de cela, nous constatons aussi que le format radio est en plein essor.»
Stefan Czerwatiuk: «Au cours des deux dernières années, nous avons procédé à beaucoup plus de live streamings de nos événements. Nous avons investi dans ces live streamings, et ceux-ci sont vraiment bien regardés. Mais notre fonctionnement interne a lui aussi changé. Avant le Covid, je me rendais tous les jours à Bruxelles pour rencontrer des clients. Si la présentation s’effectue encore et toujours en live, les réunions de suivi se font par contre en ligne. Ce qui constitue une très bonne évolution. Nous le voyons aussi aux kilomètres parcourus par notre flotte de véhicules. Il y a une énorme différence.»
PÉNURIE DE SITES ÉVÉNEMENTIELS
Le besoin urgent de sites événementiels et d’une collaboration avec les autorités constitue le dernier sujet abordé lors de cette table ronde.
Patrick Vermaerke: «Dans ce pays, nous manquons de sites événementiels. Les fonds d’investissement ne comprennent pas notre métier.»
Stefan Czerwatiuk: «Pour eux, les sites événementiels ne sont pas suffisamment lucratifs. Les appartements, les magasins et les bureaux rapportent beaucoup plus.»
Michel Van Camp: «Le modèle économique d’un site événementiel n’est pas non plus si évident. En tant qu’agences, nous pouvons organiser cinq événements en une journée moyennant une bonne planification. Par contre, vous ne pouvez louer un site que le nombre de jours disponibles. La croissance est donc nulle.»
Pascal Cauwelier: «Nous manquons de sites événementiels, et surtout de nouveaux sites. Nous ne voyons pas arriver de nouveaux sites événementiels. Nous sommes déjà allés très souvent dans les mêmes endroits. Ceux-ci sont vétustes, les rénovations sont reportées... Il y a donc une forme d’immobilisme. Et puis, certains sites se trouvent parfois dans des zones de basses émissions, ce qui signifie que certains endroits sont difficiles d’accès sans recevoir des amendes.»
Patrick Vermaerke: «J’ai récemment visité un tout nouveau site événementiel aux Pays-Bas, très joliment ficelé. Ce site événementiel est entouré d’un centre logistique pour la technique, le mobilier et le catering. Si ce vent nous arrive de l’Allemagne et des Pays-Bas, nous devrons évidemment revoir notre rôle. Mais en termes de développement durable, ce serait effectivement un pas en avant.»
UN ÉVÉNEMENT N’EST PAS L’AUTRE...
Tom Bellens: «Les autorités ont aussi un rôle à jouer. Elles disent qu’elles investissent dans le secteur événementiel, mais parlent alors surtout du secteur du divertissement. Nous souffrons d’un problème de perception. Tout le monde pense directement aux fêtes et au fun, mais nous travaillons pour des clients corporate. Nous sommes les traducteurs de la vision des autorités, des décideurs, des institutions, etc. Mais les sites dont nous avons besoin pour cela présentent des caractéristiques différentes de celles du Sportpaleis, par exemple.
Olivier Meyskens: «Nous sommes tous des entreprises de l’ombre. Les gens qui ne sont pas dans notre secteur ne nous connaissent pas.»
Patrick Vermaerke: «Il est important de pouvoir mettre à disposition nos connaissances et notre expérience. Parce qu’aujourd’hui, il arrive qu’on découvre soudainement dans les nouveaux sites que les plafonds sont trop bas ou qu’aucune scène ne peut être montée. Ce genre de mésaventure pourrait être évité en nous impliquant. Le Covid a clairement montré que notre secteur n’était nulle part, qu’il n’était pas préparé et qu’il ne pesait pas lourd. En matière d’événements, les cabinets pensent au divertissement, aux grands concerts et aux festivals. C’est pourquoi il est bon d’enfin avoir une confédération qui nous permet de mieux faire passer notre message.»
DIRE OUI
À la fin de notre table ronde, nous avons brièvement abordé l’organisation d’événements dans la ville de Gand. Les participants apprécient notamment la manière dont la ville essaie activement d’attirer de grands congrès. D’autre part, les agences remarquent que lors des événements de la ville – comme les Fêtes de Gand – un peu plus de choses sont permises. On espère dès lors que les services de la Ville diront également oui un peu plus souvent dans le cadre d’événements B2B.
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«UNE
OCCASION UNIQUE
DE DÉCOUVRIR DES ENTREPRISES QUE VOUS N’AURIEZ AUTREMENT
PEUT-ÊTRE JAMAIS RENCONTRÉES»
Les mercredi 18 et jeudi 19 décembre, Waregem Expo accueillera la première édition d’Eventure, le nouveau salon professionnel dédié au secteur événementiel. Ce salon veut présenter aux organisateurs d’événements, grands comme petits, une palette de fournisseurs à la fois diversifiée et complète. Chris Baert de Fairs & Events, à l’initiative de ce nouveau salon, nous explique comment celui-ci a vu le jour et à quoi nous devons précisément nous attendre.
Avec Eventure, Fairs & Events veut combler une lacune qui s’est installée sur le marché ces dernières années. «Depuis le coronavirus, j’ai remarqué que, dans le secteur événementiel, nous nous connaissons tous beaucoup trop peu», déclare Chris Baert. «Tant les collègues qui organisent des événements que les fournisseurs. Il y a trop peu de contacts. C’est pourquoi nous avons eu l’idée il y a un petit temps de créer une plateforme pour stimuler ces contacts. Différents salons événementiels ont jadis existé, mais ils ont aujourd’hui disparu. À l’exception d’une initiative néerlandaise, qui se concentre principalement sur les festivals et les grands événements. Sur la base de mes contacts, j’ai décelé que la Flandre avait besoin d’une nouvelle initiative.»
DE TRÈS NOMBREUX EXPOSANTS ENTHOUSIASTES
Eventure mise sur un panel d’exposants très large. «Tous les fournisseurs de n’importe quel type d’événement sont les bienvenus. C’est très vaste. Artistes, organisateurs de teambuildings, sites événementiels, fournisseurs audiovisuels, fournisseurs de gobelets réutilisables, revêtements de sol, mobilier, chapiteaux, toilettes mobiles... Bref, tout ce qui a un lien avec l’organisation d’un événement, tant en intérieur qu’en extérieur. Fin mars, soit neuf mois avant Eventure, près de 50 exposants s’étaient
déjà inscrits. L’enthousiasme est donc bel et bien présent. Cela confirme notre sentiment qu’il manque une belle plateforme pour le secteur événementiel. Mais nous ne voulons pas être un méga-salon. Nous avons environ 4.500 m² à disposition. Ce n’est pas énorme, mais je suis convaincu que nous pourrons présenter sur cet espace toute l’offre du secteur.»
ACCESSIBLE
Eventure veut délibérément rester accessible pour les exposants. «Nous proposons des stands de 6, 9 et 12 m². Pour les jeunes entreprises, nous avons élaboré une formule all-in avec moquette, cloisons, éclairage et mobilier inclus. Les exposants peuvent pour ainsi dire arriver une heure avant le salon et le stand sera prêt. Les entreprises désireuses d’être créatives, ou qui possèdent leur propre stand, peuvent quant à elles opter pour un emplacement nu. Nous avons également prévu un village d’animation dans le second hall, dans lequel nous pouvons proposer des petits stands de 6 m² au prix de 550 € HTVA, qui s’adressent vraiment aux DJs, artistes, magiciens ou photographes n’ayant pas besoin de beaucoup de place. Pour 550 €, ils pourront y rester deux jours. En parlant à 20 personnes chaque jour, ils en auront ainsi vraiment pour leur argent.»
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VISITEURS PROFESSIONNELS, SEMI-PROFESSIONNELS ET CORPORATE
Du côté des visiteurs, le salon cible trois profils différents. «Il y a tout d’abord les agences événementielles, c’est-à-dire les sociétés dont le métier consiste à organiser des événements pour leurs clients. Mais, à côté de cela, nous voulons également accueillir les organisateurs semi-professionnels. En Flandre, de nombreux événements sont organisés par des personnes qui, en parallèle, ont aussi un emploi fixe. Je pense ici par exemple à des courses cyclistes comme l’E3 Saxo Classic ou des festivals comme Hype’O Dream. Ces organisateurs prennent également leur événement très au sérieux, mais ne sont pas actifs à plein temps dans l’organisation d’événements. Enfin, nous visons aussi les visiteurs corporate, c’est-à-dire les collaborateurs chargés de l’organisation d’événements au sein de grandes entreprises. De plus, ceux-ci sont toujours à la recherche de nouveaux partenaires ou fournisseurs.»
DÉCOUVRIR DE NOUVELLES ENTREPRISES
Eventure offrira également la possibilité de regarder au-delà du traditionnel triangle Gand-Bruxelles-Anvers. «Nous constatons que la route entre Bruxelles ou Anvers et la région de Flandre orientale et occidentale est parfois encore longue. De nombreux événements se tiennent à Bruxelles et à Anvers, mais un grand savoir-faire est également présent en Flandre orientale et occidentale. Notre région est très dynamique au niveau événementiel. Organiser un salon dans une autre province sera donc une bonne chose. Eventure offrira dès lors une occasion unique de découvrir des entreprises que vous n’auriez autrement peutêtre jamais rencontrées. De plus, Waregem Expo est idéalement situé, près d’une sortie sur l’E17. Nous disposons sur notre site d’un grand parking gratuit ainsi que d’un hôtel.»
PROGRAMME ANNEXE
En plus d’un large éventail d’exposants, Eventure souhaite également miser sur un programme annexe au contenu qualitatif. «En collaboration avec BESA, Event Confederation et Febelux, nous allons examiner comment concocter un beau programme de conférences. Pour ce faire, nous nous sommes demandés à quels problèmes les organisateurs étaient aujourd’hui confrontés. De nombreux thèmes pertinents seront donc abordés.»
MOMENTS DE NETWORKING
Mais l’un des points centraux d’Eventure, ce sera le networking. «C’est crucial pour nous. Le mercredi après-midi, juste avant l’ouverture du salon, nous organiserons un cocktail dînatoire, exclusivement réservé aux exposants. Nous mettrons ainsi littéralement le salon en marche. Un loueur de mobilier pourra par exemple alors entrer en contact avec un loueur de matériel audiovisuel. Ce qui pourra alors déboucher sur des collaborations qui n’auraient autrement peut-être jamais vu le jour. C’est ce que je trouve chouette dans ce projet: rassembler les gens. Nous réunirons aussi préalablement les exposants pour une séance d’information, et ce moment offrira également des possibilités de networking. Nombre de gens seront ainsi déjà contents, avant même l’ouverture du salon.»
L’INTÉRÊT CROISSANT DES SALONS PROFESSIONNELS
Ces dernières années, Chris Baert a constaté une évolution marquée dans le paysage des salons. «Avec Fairs & Events, nous constatons un glissement évident du B2C au B2B. Les salons B2C rencontrent des difficultés. Avant, nous avions un bon salon du jardin, un bon salon de la construction, un bon salon de l’auto... Tous sont désormais à la traîne. Cette tendance s’était déjà initiée avant le coronavirus. Les gens trouvent tout en ligne, et ont moins besoin de salons consommateurs. Nous constatons en revanche que les initiatives B2B recommencent à fonctionner. Les gens ressentent le besoin de sortir à nouveau et de procéder à du networking. Nous le remarquons également à travers notre autre initiative, Bedrijven Contact, dont l’édition de novembre affiche déjà complet à 90%. Je n’avais jamais connu cela dans ma carrière.»
SAISIR LES OPPORTUNITÉS EN TANT QUE SECTEUR
Mais en décembre, ce sera donc le baptême du feu pour Eventure. Et les organisateurs attendent aussi ce moment avec confiance. «Si nous devions accueillir entre 100 et 120 exposants, je serais très content. Et je suis convaincu que nous y parviendrons. Nous n’avons pas l’impression d’être l’organisateur. J’ai plutôt l’impression que nous sommes demandeurs, à l’instar de nombreux collègues de notre secteur, que s’organise une initiative de ce genre. Mais nous avons maintenant une chance d’avoir un salon flamand pour notre secteur. Nous devons saisir cette opportunité en tant que secteur et nous assurer d’être tous là en décembre», conclut Chris Baert.
Plus d’infos sur www.eventure.pro ou via chris@fairs-events.be
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36 EXPERIENCE magazine
ET C’EST PARTI POUR LES BEA 2024 !
Après quatre éditions en province d’Anvers, les BEA Awards prendront cette année la direction de la Flandre occidentale. En décembre, Bruges accueillera en effet l’événement qui récompense les meilleurs événements belges. Meetmarcel travaille déjà d’arrache-pied à l’élaboration d’une soirée inoubliable pour le secteur. Et les inscriptions à la compétition sont également déjà ouvertes.
La compétition des BEA 2024 récompensera les meilleurs événements organisés entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024. Comme à l’accoutumée, des prix seront à nouveau décernés dans quatre catégories différentes: B2B, B2C, B2E et Événements institutionnels. Nouveauté cette année: un prix de la presse sera également décerné par des membres de la presse généraliste. Tous les finalistes de toutes les catégories pourront prétendre à cette distinction supplémentaire.
LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES
Les agences ayant réalisé un chouette case au cours de l’année écoulée peuvent d’ores et déjà inscrire le ou leurs projets en complétant le formulaire sur www.bea-awards.eu. Les inscriptions se clôtureront le 15 juillet 2024. Le jury professionnel des BEA, composé d’une vingtaine de corporate event managers, entrera alors en scène. Au cours d’un processus de sélection en ligne détaillé, celui-ci déterminera, sur la base des dossiers introduits, les agences qui accèderont à la phase finale.
UNE JOURNÉE DISTINCTE POUR LA PRÉSENTATION DES CASES
Cette année, la finale des BEA et ses présentations en live feront l’objet d’un événement à part entière le mardi 3 décembre au Meeting & Convention Centre de Bruges (BMCC). Lors de cet événement, les finalistes auront 10 minutes pour présenter leur case au jury mais aussi au public. Avec cette présentation des cases finalistes et plusieurs intervenants intéressants, cette journée promet d’être une véritable source d’inspiration pour tous les professionnels de l’événementiel, les étudiants et autres intéressés.
LA CÉRÉMONIE DE REMISE DES PRIX AU BMCC
Le grand dénouement de la compétition suivra le lendemain, le 4 décembre. Multiple lauréat d’un BEA, l’agence meetmarcel
prendra cette année les rênes de la cérémonie de remise des BEA. Celle-ci se déroulera elle aussi au BMCC, tout comme la remise des BOA, BOCA et BORA. Les attentes pour cet événement de clôture sont déjà très élevées. Vous aimeriez contribuer à cette fête du secteur en tant que fournisseur? N’hésitez pas à nous contacter via info@bea-awards.be.
PRÉVENTE
Ne vous laissez pas surprendre lorsque débutera la vente des billets en septembre car, en 2023, l’événement a dû afficher ‘sold out’ très rapidement. Gardez donc un œil sur les différents canaux de communication des BEA Awards, Experience Magazine et Eventnews! En plus des deux billets par case inscrit, les agences participant avec un case peuvent d’ores et déjà accéder à une prévente exclusive pour acheter des billets supplémentaires.
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ECHO CONFIRME TOUTE
SA VALEUR LORS DE SA SECONDE ÉDITION
Après une première édition réussie à Anvers en 2023, c’est le site Hi! à Grimbergen qui a accueilli Echo24, l’événement annuel de l’Event Confederation. Avec près de 60 intervenants et plus de 300 professionnels de l’événementiel présents, Echo a confirmé son succès de l’an dernier.
Le discours d’ouverture du congrès a été prononcé par Jan Jambon, ministre-président flamand, qui a ébauché le projet Flanders Technology & Innovation (FTI) ainsi que les opportunités de croissance pour les technologies du divertissement. Il souhaite que la Flandre prenne le leadership international en matière de transition numérique, y compris au niveau événementiel. «Notre ambition est de séduire et devenir la référence au niveau mondial», a-t-il déclaré.
UTILISATION DES TECHNOLOGIES EN FONCTION DES ÉVÉNEMENTS
Le deuxième intervenant de la séance plénière d’ouverture n’était autre que Marco Balich, un directeur créatif et producteur italien pouvant se targuer d’un palmarès impressionnant comprenant pas moins de 16 cérémonies olympiques et 12 cérémonies continentales. Il a expliqué comment il utilise les technologies en fonction de ses événements. «J’aime donner la chair de poule», a-t-il expliqué. «Et les technologies me viennent ici en aide.» Il a également abordé les différentes sortes d’émotions avec lesquelles vous pouvez toucher un public: l’émotion de la passion, l’émotion de l’inclusivité, l’émotion du danger, l’émotion de la spiritualité, l’émotion de l’immersion... Avant de souligner: «mais les émotions les plus fortes sont les émotions partagées.»
Avec Thomas Riedel, Echo24 a réussi à attirer à Grimbergen un second conférencier international de premier plan. Son esprit innovant et sa passion ont fait de lui un pionnier de l’industrie des technologies du divertissement. Depuis près de quatre décennies, il a façonné et redéfini les formats dans le segment du sport et du divertissement avec zèle et créativité. Il a entamé son exposé en demandant si l’empreinte de notre secteur n’était pas trop grande. Mais ne pas faire d’événements n’est pas une option, car les événements revêtent aussi de l’importance pour le monde et ses problèmes. «Les technologies nous aident à réaliser des rêves et à repousser les limites. Avec les technologies appropriées, les gens sont capables de beaucoup de choses.»
FUTUREPROOF
Les trois premiers intervenants ont ensuite été rejoints par Tomas Van Den Spiegel de Flanders Classics et Philippe Ben Mohamed de We Are One World, pour un débat sur le mélange des live-events, jeux vidéo, médias et solutions digitales. Les événements d’aujourd’hui sont bien plus qu’uniquement des événements physiques. Les visiteurs de Tomorrowland, par exemple, s’attendent aussi à vivre une expérience digitale. «Nous
aspirons à fournir la même émotion de façon digitale», précise Philippe Ben Mohamed. Le passionné de vélo voudra peut-être aussi pouvoir faire lui-même le Tour des Flandres dans son salon. «Nous nous attelons à rendre les événements traditionnels futureproof», comme l’a joliment exprimé Tomas Van Den Spiegel. Après la pause, les participants ont eu le choix entre trois programmes parallèles. Dans la salle dédiée au développement durable, les participants ont pu découvrir le modèle durable du site événementiel Domaine de Graux, suivre un débat sur la manière dont organisateurs et fournisseurs pourraient mieux collaborer et faire le plein de conseils pour réduire le greenwashing. Ceux qui avaient opté pour le volet capital humain ont pu en apprendre davantage sur le passeport de sécurité européen pour le secteur des arts du spectacle et de l’événementiel. Ils ont en outre pu suivre deux débats consacrés au travail en tant qu’indépendant ainsi qu’au statut des bénévoles.
INSPIRATION & INNOVATION
Nous avions toutefois opté pour le volet inspiration & innovation, dont le coup d’envoi a été donné par Yung Shin Van Der Sype de Crowell & Moring. Elle est venue nous sensibiliser aux défis liés à l’IA et au data qui attendent le secteur événementiel. «Établissez une politique claire et incluez celle-ci dans les contrats», a-t-elle conseillé. Lena Boons de Pukkelpop est
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venue expliquer le projet We Care A Lot, relatif à la prévention sanitaire sur les grands événements et festivals. «Rassembler un grand nombre de personnes comporte inévitablement des risques. Il s’agit dès lors d’analyser, réduire et traiter ces risques.» Fieldlab Events est une initiative du secteur événementiel néerlandais qui a été lancée pour étudier la sécurité des événements dans un contexte Covid en collaboration avec des scientifiques et des centres de connaissance, avec à la clef de nombreux enseignements intéressants. Aujourd’hui, Fieldlab anticipe les défis de demain, que ce soit au niveau démographique, écologique, socioculturel, technologique, économique et politico-juridique. Olivier Héger (BCOH) et Tom Beke (Circles Group) ont souligné l’importance pour chaque professionnel de l’événementiel de vérifier s’il est correctement assuré. «J’entends souvent dire: ‘Je suis en ordre, j’ai déjà une RC’. Mais en réalité, seulement 3% des réclamations relèvent de la responsabilité civile.» Le programme de l’après-midi consacré au capital humain a notamment proposé une comparaison entre les commissions paritaires 200 et 304 et a plaidé en faveur d’un leadership féminin et inclusif. Dans la salle dédiée au thème inspiration & innovation, les participants ont pu suivre un débat sur l’état de l’infrastructure événementielle bruxelloise. Au programme figurait également un exposé sur la fixation des prix ainsi qu’une session consacrée à l’IA générative et à la façon d’utiliser celle-ci au sein d’une organisation événementielle.
VERS DES ÉVÉNEMENTS PLUS DURABLES
L’après-midi, nous avions opté pour le programme dédié au développement durable, qui a débuté par un débat sur les emballages alimentaires réutilisables, emmené par des représentants de Live Nation, Paradise City, Wash-It, OVAM et Ecofest. Live
Nation émet des réserves sur la manière dont les premières obligations ont été introduites. «Le secteur n’a pas été concerté, il existe des problèmes de capacité, aucune distinction n’est faite entre les grandes et les petites initiatives, et on peut se demander si la situation s’est bel et bien améliorée. Nous avons introduit ces obligations à contrecœur, mais cela aurait été plus positif en termes de gains pour l’environnement si nous avions pu investir dans l’élimination progressive de l’utilisation du diesel.»
Même les entreprises qui lavent les gobelets admettent qu’elles sont encore en plein développement. «Nous sommes encore un marché prématuré, mais nous apprenons constamment, avec des hauts et des bas. Laver des assiettes est par ailleurs encore plus difficile que laver des gobelets.»
Peter Decuypere de Globsus est venu lancer un appel à prendre connaissance des 17 ODD (objectifs de développement durable) des Nations Unies, et à tenir compte de ceux-ci lors de la conception d’événements. «En maîtrisant les 17 ODD, vous découvrirez de vous-même énormément d’opportunités pour les appliquer à votre événement.» Peter Decuypere insiste aussi sur le fait que le développement durable ne se limite pas à l’écologie ni à la planète. Cela concerne aussi des thèmes personnels, comme la santé, l’égalité et la diversité. Le programme dédié au développement durable s’est clôturé avec l’intervention de Bart Busschaert de Scelta Mobility, un bureau d’études qui planche sur la mobilité en marge des événements. «La mobilité est responsable de 60 à 80% des émissions de CO2 des événements», précise-t-il. «La mobilité, c’est un comportement. C’est pourquoi il faut inciter les visiteurs à poser d’autres choix, mais aussi leur en donner la possibilité. Un camping, par exemple, constitue une mesure parfaite en termes de mobilité.»
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LA RECONNAISSANCE DU SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL
Echo24 s’est clôturé par une séance plénière, lors de laquelle Vinciane Morel de Westgaver, Présidente du Conseil d’Administration d’Event Confederation, est venue expliquer le mémorandum pour une industrie événementielle florissante. Ce document, qui doit constituer une base pour la concertation avec les autorités, plaide en faveur d’une plus grande reconnaissance du secteur. Il reste en effet encore de nombreux défis à relever: les commissions paritaires, les codes NACE, une bonne définition du secteur, etc. Et les différentes régions ont aussi des préoccupations spécifiques, en matière d’infrastructure par exemple. Mais, malgré ces défis, l’Event Confederation perçoit un énorme potentiel pour le secteur. «L’avenir est prometteur, mais nous aurons besoin de l’implication de tous!»
OPPORTUNITÉS ET DÉFIS
Le débat de clôture, consacré à l’impact des technologies sur l’industrie événementielle, a réuni Eric Everard (EasyFairs), Thierry Geerts (Google), Wim Thijs (Horst Arts & Music Festival), Laurence Jacobs (Agoria), Katia Segers (Vooruit –Parlement flamand), Robrecht Bothuyne (CD&V – Parlement flamand) et la secrétaire d’État Alexia Bertrand (Open VLD). Dans le monde des salons, les technologies contribuent à rendre ces derniers plus efficaces et plus efficients, tant pour les visiteurs que pour les organisateurs. Les données fournissent des informations et des connaissances sur le public cible. «Pour nous, l’efficacité passe avant tout par les visiteurs», explique Wim
Thijs. «Cela nous permet de tisser des liens avant et après. Tel est le catalyseur de la formation d’une communauté.» «L’IA offre des opportunités dans tous les domaines», déclare Katia Segers. «Mais il y a aussi des défis, par exemple au niveau éthique et en matière de protection de la vie privée. Il importe également de préserver le côté humain.» Il faut aussi protéger les consommateurs au milieu de cette révolution technologique. «Je pense, par exemple, à l’indication claire des prix en cas de paiement à l’avance sur événement au moyen de bracelets», explique Alexia Bertrand. Pourtant, il est important que l’ensemble du secteur prenne le train en marche. «En effet, le plus grand danger de l’IA dans le secteur événementiel, ce sont les concurrents qui travaillent avec l’IA», affirme Thierry Geerts.
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EXPERIENCE magazine 41 Sustainable stand construction
• www.wandman.be
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EVENTNEWS
MEDIAMIXER, PREMIÈRE AGENCE
ÉVÉNEMENTIELLE À DÉCROCHER LA CERTIFICATION ISO 45001 POUR LA SÉCURITÉ
MediaMixer est la première agence événementielle belge à obtenir la certification ISO 45001, la norme internationale relative à la gestion de la sécurité. La sécurité est ancrée depuis des années dans la culture et l’organisation de MediaMixer. En la matière, l’agence place la barre très haut. Les événements complexes et la communication cross média pour les grandes entreprises, les organisations et les organismes publics exigent en effet une approche professionnelle, créative et sécurisée.
ISO 45001
La certification ISO confirme que MediaMixer dispose d’un système de gestion assurant la sécurité et la santé de tous. Les analyses de risques et les mesures de prévention font partie intégrante de chaque projet. Que ce soit dans la politique du personnel, les procédures, les instructions, les évaluations de projet, la sélection des fournisseurs... La sécurité joue toujours un rôle.
Les méthodes de travail sûres sont ancrées dans la pratique quotidienne. Grâce au parcours de certification, les procédures sont désormais aussi documentées et contrôlées via un audit externe. Toutefois, la certification n’est pas une fin en soi. C’est une motivation pour l’équipe à améliorer constamment son approche de la sécurité.
PARTENAIRE FIABLE
MediaMixer se profile comme un partenaire de contenu, réalisant des projets complexes pour des clients ou des secteurs complexes, tant dans le domaine public que privé. L’agence compte parmi sa clientèle des références comme Umicore, Telenet, Lantis et la liaison Oosterweel, le Port d’Anvers-Bruges, ASTRID, Greenyard, le VDAB, Eneco, NN, la Province d’Anvers... Et de nombreuses entreprises du secteur chimique et des sciences de la vie.
Autant d’entreprises et d’organisations pour qui une approche professionnelle et sûre est cruciale au sein de leur communication. MediaMixer traduit leur culture d’entreprise et leur stratégie en contenu et en forme, en images et en mots. Avec des histoires authentiques, qui inspirent. Car c’est ainsi que le contenu prend véritablement vie.
CULTURE DE SÉCURITÉ
MediaMixer est depuis des années un pionnier de la sécurité dans le secteur des communications et des événements. La sécurité et le bien-être font partie de la culture de l’organisation. Tant les collaborateurs que la direction ont le réflexe de repérer et de signaler les problèmes de sécurité, et d’en discuter. Ils cherchent des solutions et adaptent leur manière de travailler si la sécurité l’exige. Ils évaluent constamment la situation et cherchent d’éventuelles améliorations à apporter. La certification vient valider et renforcer cette culture, et permet de mettre plus facilement en évidence l’approche globale en matière de sécurité auprès des nouveaux collaborateurs, clients et fournisseurs. Dernier point à souligner : tous les collaborateurs ont une certification VCA. Chaque collaborateur est donc formé aux principes de base de la sécurité au travail. D’autre part, plusieurs collaborateurs ont également obtenu le diplôme de conseiller en prévention niveau 2.
Bref, créativité et sécurité sont véritablement deux facettes d’une approche unique chez MediaMixer.
www.mediamixer.be
EXPERIENCE magazine 43 EVENTNEWS
LE LIEU IDÉAL POUR VOTRE PROCHAIN ÉVÈNE-
MENT D’ENTREPRISE
Que ce soit pour une séance de brainstorming, une journée de détente en famille ou un congrès, Kinepolis offre tous les services nécessaires pour chaque type d’évènement. Avec ou sans projection de film, pour des groupes allant de 20 à 36 000 invités.
Et pas besoin de vous déplacer bien loin. Depuis plus de 15 ans, Kinepolis accueille les entreprises dans l’un de ses 10 cinémas, stratégiquement situés à travers la Belgique. Chaque cinéma est facilement accessible, dispose d’un vaste parking et est équipé d’espaces polyvalents modernes ainsi que de salles de cinéma confortables. Avec une qualité d’image ultra-nette, un son captivant et des équipements à la pointe de la technologie, on vous aide à épater vos invités.
UNISSONS NOS FORCES
Comme vous pouvez le voir, les cinémas de Kinepolis offrent de nombreuses possibilités. La flexibilité est donc cruciale. Que vous organisiez une réunion importante en petit comité ou un
lancement de produit d’envergure, l’équipe de Kinepolis est là pour vous accompagner.
Organiser un tel évènement demande un travail considérable. Ne vous en faites pas, on a tout prévu ! Vous pouvez faire confiance aux partenaires sélectionnés avec soin pour une restauration délicieuse, des animations originales et une décoration créative.
Laissez libre cours à votre inspiration. L’équipe de B2B Account Managers expérimentés est là pour collaborer avec vous afin de surpasser les attentes de vos invités.
business.kinepolis.be
BESA: UN NOUVEAU VENT, UN NOUVEAU SITE WEB
Après toutes ces années, le site web de BESA a fait peau neuve. L’association a résolument opté pour un look & feel contemporain et frais, avec des couleurs claires et lumineuses et un accent mis sur les services et les membres.
Jetez un coup d’œil à la nouvelle URL : www.besa.be.
Colophon: Experience Magazine est une publication trimestrielle de LEO BV
Couverture: Architect of EMOTION/KonseptS Tirage: 7.000 exemplaires
Distribution: Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas (Nederlandse versie op vraag verkrijgbaar)
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44 EXPERIENCE magazine EVENTNEWS
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PRÉPAREZ-VOUS POUR LES
BRAND ACTIVATIONS CET ÉTÉ !
Votre marque ou vos clients seront présents cet été au Rock Werchter, au Ronquières Festival ou à un autre festival ? Priintr peut vous aider à développer une expérience photo/vidéo avec un impact fort grâce à des solutions prêtes à l’emploi ou personnalisées.
QUI SERA LA PROCHAINE DANCING QUEEN ?
Placez une cabine vidéo de 100 cm de diamètre. Pressez le bouton, lancez la musique et commencez à enregistrer. En quelques secondes, la vidéo instagrammable avec effets slow motion, boomerang ou zoom est prête à être partagée !
J’Y ÉTAIS !
Quelle meilleure façon de se souvenir qu’on «y était» qu’un badge avec une photo de vous et de vos amis, et le nom du festival ? Le badge est un accessoire qui a fait son come-back il y a quelques années et qui est toujours populaire.
ENVOYEZ TOUT VOTRE AMOUR À VOS AMIS
Envoyez une carte photo depuis votre festival favori. Prenez un photo, ajoutez un filtre insta, imprimez la carte et envoyez-la par la poste à ceux qui sont restés chez eux.
MEETMARCEL
RÉALISE UN COUP DE CHAPEAU AVEC OKKULT
Une performance unique pour meetmarcel. L’agence est la première à décrocher l’or avec un seul et même projet lors de tous les prix majeurs du secteur – au niveau national, européen et mondial.
Le concept OKKULT imaginé pour JobFIXers (filiale du groupe RH BOEMM!) avait déjà décroché l’or en novembre lors des Belgian Event Awards. À peine une semaine plus tard, il décrochait l’or au BEA World Festival à Rome. Et voilà qu’il remet ça avec une première place aux Heavent Awards à Cannes, et ce malgré la concurrence féroce d’agences américaines, françaises, norvégiennes, qataries, italiennes et autres. Et la cerise sur le gâteau : meetmarcel a également reçu le «Grand Prix International du Jury» à Cannes.
www.meetmarcel.be
CABINE MOBILE
Aventurez-vous plus loin sur le terrain du festival, allez à la rencontre du public et créez du contenu vidéo sympa. Grâce à ce stand mobile basé sur l’iPad pro, vous avec une grande autonomie.
www.priintr.com
EXPERIENCE magazine 45 EVENTNEWS
AUVICOM CÉLÈBRE UN DEMI-SIÈCLE D’INNOVATION DANS LE SECTEUR AUDIOVISUEL
AUVICOM, pionnier et acteur majeur du secteur audiovisuel, fête cette année un cap important : 50 ans d’innovation, de croissance et d’engagement envers ses clients. Ce qui a débuté comme un simple projet porté par une passion de l’audiovisuel est aujourd’hui une entreprise florissante employant plus de 60 personnes et offrant une large palette de solutions et services. En 2022/23, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 11,5 millions et table sur une hausse de plus de 20 % pour l’année 2023/24.
AUVICOM célèbre son cinquantième anniversaire et aborde l’avenir avec confiance. Profondément enracinée dans la communauté de Dworp et de Hal, AUVICOM a une solide portée internationale et vise l’excellence dans tout ce qu’elle entreprend.
«Nous sommes reconnaissants du soutien et de la confiance que nous témoignent nos clients et nos collaborateurs depuis un demi-siècle», déclare Bart Van Den Daele, PDG d’AUVICOM. «Nous sommes impatients d’aborder avec eux la prochaine étape et de préparer l’entreprise pour la prochaine génération».
DEUX GÉNÉRATIONS PORTÉES PAR LA PASSION DE L’AUDIOVISUEL ET DE L’INNOVATION
Le 1er avril 1974, Donaat Van Den Daele fonde Hi-Fi Studio 44 avec sa femme Roos Delbeke et son frère Bernard Van Den Daele. Dès le départ, l’objectif est clair : proposer du matériel audiovisuel de qualité et un service client inégalé. Grâce aux connaissances techniques de Donaat et à sa passion pour la technologie audio, Hi-Fi Studio 44 acquiert rapidement une solide réputation dans l’industrie audiovisuelle.
Dans les années ‘80, Hi-Fi Studio 44 ajoute des magnétoscopes et des télévisions à son assortiment, touchant ainsi un public encore plus large. En collaborant avec des fabricants de premier plan comme BARCO, Hi-Fi Studio 44 renforce sa position sur le marché, jetant les bases pour poursuivre sa croissance.
Au fil des années, Hi-Fi Studio 44 a évolué pour devenir AUVICOM, un des leaders des solutions audiovisuelles, spécialisé dans la projection, la sonorisation et la technologie événementielle. Depuis l’ajout du département Rent, AUVICOM propose également des équipements audiovisuels en location pour toutes sortes d’événements et réunions, se profilant comme un partenaire complet et polyvalent pour ses clients.
Après le décès du fondateur Donaat Van Den Daele en 2003, son fils Bart Van Den Daele a pris la relève afin de poursuivre sa mission et de mener AUVICOM vers de nouveaux sommets. Sous la direction de Bart, épaulé par son frère Peter et sa fille Rani, AUVICOM est devenu un acteur de premier plan de l’industrie audiovisuelle, mettant l’accent sur l’innovation et le service aux clients.
En 2008, AUVICOM a déménagé à Hal, où l’entreprise a pu continuer à développer ses activités dans un bâtiment plus grand. Grâce à l’expansion de ses activités et des reprises stratégiques, AUVICOM a élargi sa gamme de services, consolidant encore du même coup sa position sur le marché.
www.auvicom.be
46 EXPERIENCE magazine EVENTNEWS
COLORÉ, VIVANT ET JEUNE : VOILÀ EN CONDENSÉ PROLIGHT + SOUND 2024
Fin mars, le parc des expositions de Francfort s’est mué en épicentre de l’industrie des technologies du spectacle et de l’événementiel. Prolight + Sound 2024 a fait trembler le sol avec un large éventail d’activités. Outre quatre scènes extérieures et d’innombrables performances, shows live et sets DJ, Prolight + Sound proposait des débats passionnants, des conférences et des présentations axées sur les dernières tendances et produits des secteurs de l’éclairage, de l’audio, de la scène, des médias et de l’événementiel.
Cette année encore, le salon a attiré une large public international de professionnels de l’événementiel et de jeunes talents prometteurs. Ce sont environ 25 000 visiteurs de 5 continents et plus de 100 pays qui se sont rassemblés du 19 au 22 mars dans les halls du Messe Frankfurt, où plus de 500 exposants et marques s’étaient installés pour présenter leurs meilleures innovations et solutions. Prolight + Sound est un lieu de rencontre essentiel pour l’industrie internationale de l’événementiel, rassemblant les décideurs d’aujourd’hui et de demain. Et cela
se reflète dans les chiffres. 62 % des visiteurs professionnels étaient des managers et 25 % avaient moins de 25 ans. Cela montre que les formats innovants du salon rencontrent à la fois le public des décideurs actuels et la nouvelle génération.
Le programme était bien rempli, alternant conférences, animations et soirées communautaires. Le partage de connaissances occupait le devant de la scène, à travers d’impressionnantes présentations proposées par divers exposants et des contributions de personnalités de premier plan. Il y avait également un vaste programme d’exposés et de conférences couvrant des sujets d’actualité tels que le dévelop-
pement du personnel et les événements durables. Le «Prolight + Sound College» proposait des séminaires bilingues sur les applications de l’IA, les systèmes immersifs et la lumière en tant que matériau.
La durabilité occupait également une place de choix au salon, comme en témoignent les nombreuses présentations de produits utilisant des matériaux recyclables et des solutions à haut rendement énergétique. Les visiteurs ont été enthousiasmés par les nombreux concepts présentés dans le Hall 11.0, notamment le Performance + Production Hub et l’Immersive Audio Dome.
Cette tendance positive se reflétait aussi dans la satisfaction des visiteurs, dont 86 % se sont déclarés satisfaits de leur visite et 82 % satisfaits de l’offre exposée. Prolight + Sound 2025 est programmé du 8 au 11 avril, et proposera à nouveau une foule de produits innovants et un programme attrayant en l’honneur du 30ème anniversaire de l’événement.
https://pls.messefrankfurt.com/
L’UNION ROYALE BELGE DES SOCIÉTÉS DE FOOTBALL S’ASSOCIE À EVENT MASTERS
Event Masters is trots om de lancering van hun nieuwste Event Masters est fier d’annoncer le lancement de son dernier partenariat avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football-Association (URBSFA). Cette alliance exclusive, baptisée RBFA Experiences by Event Masters, marque une nouvelle étape importante dans l’histoire d’Event Masters. En effet, ce privilège ouvre la voie à des opportunités événementielles uniques, avec la possibilité pour les Event Masters d’accueillir des événements innovants sur le site de Proximus Basecamp.
DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS POUR LES ENTREPRISES SUR DES TERRAINS EMBLÉMATIQUES
En tant que partenaire officiel et exclusif de l’URBSFA, Event Masters proposera des concepts d’événements uniques et novateurs sur ses terrains et installations légendaires. Ce partenariat promet d’offrir des expériences dans les lieux où nos héros nationaux, les Diables rouges et les Red Flames, se produisent et excellent.
Bert Knuts, PDG d’Event Masters, partage son enthousiasme : « Cette collaboration avec l’URBSFA change vraiment la donne
pour nous et nos clients. Elle nous permet de proposer des événements dans un lieu exclusif. L’atmosphère unique et le prestige du site de l’URBSFA constituent la toile de fond idéale pour ajouter une dimension supplémentaire à tout événement d’entreprise. Nous sommes fiers que l’URBSFA nous fasse confiance pour développer de nouveaux concepts d’événements haut de gamme à Tubize ».
PLUS QU’UN SIMPLE ÉVÉNEMENT
Avec RBFA Experiences by Event Masters, nous visons à transformer chaque réunion d’entreprise au Proximus Basecamp, qu’il s’agisse de team buildings, d’over meetings, d’événements clients, de sports d’entreprise ou de journées familiales, en un événement mémorable. L’association avec des athlètes de haut niveau et un lieu chargé d’histoire sportive confère à chaque événement la touche supplémentaire qui peut faire la différence.
www.eventmasters.be
EXPERIENCE magazine 47 EVENTNEWS
NOUVEAU BUREAU POUR L’AGENCE
ÉVÉNEMENTIELLE
EN PLEINE CROISSANCE
THE MEDIA HOUSE
L’agence brugeoise d’événements et de marketing full-service The Media House a trouvé un nouveau quartier général à Sint-Andries. L’entreprise a connu une forte croissance ces dernières années et depuis l’année dernière, elle est également un des quatre partenaires événementiels privilégiés du gouvernement flamand. C’est le bourgmestre Dirk De fauw qui a inauguré les nouveaux locaux. «Cela fait longtemps que nous ne sommes plus une petite agence et ce nouveau bureau va nous permettre de développer pleinement nos ambitions», affirme le directeur général, Christopher Van Hemelryck-Bray.
L’agence d’événements et de marketing full-service The Media House a été fondée en 2011 par Christopher Van Hemelryck-Bray. L’entreprise a démarré en force et a connu son premier temps fort en 2017 lors des Benelux Event Awards : le trophée de bronze dans la catégorie Fairs & Exhibitions et l’entreprise a également été élue «Rookie of The Year». Ensuite, de nombreux projet nationaux et internationaux se sont succédés, allant des salons aux événements B2B.
FIDÈLE À BRUGES
Aujourd’hui, The Media House a toujours le vent en poupe. L’agence est désormais le partenaire événementiel attitré du Port d’Ostende et a récemment inauguré avec Golfbox un premier simulateur de golf inférieur à la pointe de la technologie. «C’est un beau palmarès, que l’on doit à l’excellente équipe qui nous entoure», souligne Christopher Van Hemelryck-Bray. «Après la pandémie, nous sommes passés de deux à six collaborateurs fixes, tous avec une solide expérience dans les événements et salons commerciaux.»
Pendant tout ce temps, The Media House est restée fidèle à Bruges. «C’est une choix délibéré, car il y a ici un solide marché pour le tourisme événementiel et les congrès, et cela génère de nombreuses opportunités. De plus, la ville garde une image séduisante
dans l’imaginaire du public, y compris dans le monde des affaires.» Christopher tient donc à maintenir le lien avec Bruges à l’avenir. «Bien que nous ayons également des bureaux à Bruxelles et à Ostende, un déménagement s’imposait car nos anciens locaux étaient devenus trop petits. Nous avons finalement trouvé l’espace nécessaire pour consolider notre croissance au numéro 465 de la Gistelse Steenweg.»
PROJETS AMBITIEUX POUR L’AVENIR
L’avenir s’annonce sous d’excellentes auspices pour The Media House. «Nous avons remporté un appel d’offres du gouvernement flamand, ce qui nous permet de porter le titre de partenaire événementiel privilégié pendant deux ans. Cela nous assurera un afflux régulier de projets.» En plus de The Media House, Christopher est également codirecteur de Threedee.world, une start-up brugeoise qui offre un lieu de rencontre virtuel aux entreprises et à leurs clients via des séminaires et salons en ligne.
www.themediahouse.be
48 EXPERIENCE magazine EVENTNEWS
WMH PROJECT BRUSSELS CHANGE DE DIMENSION
WMH Project Brussels, l’agence belge du groupe de communication français WMH Project, change de dimension en 2024. Un management renouvelé, l’élargissement du spectre des métiers et le recrutement de nouveaux collaborateurs signent la nouvelle énergie et la forte ambition du groupe en Belgique.
Vinciane Morel de Westgaver devient General Manager de WMH Project Brussels, tandis que Gauthier Demaret rejoint l’agence en tant que Head of Events. Tous deux forment désormais le comité de direction avec Vincent Morrens et Laura Bini, déjà présents depuis de nombreuses années en tant, respectivement, que Head of Public Relations et Head of Digital Communications.
Gauthier Demaret, qui lui avait succédé chez VO Event vient quant à lui développer le pôle ‘Event, Incentive & Travel’, fort d’une quinzaine d’années d’expériences dans l’événementiel, la production audiovisuelle et les médias.
«Nous sommes fiers de rejoindre une équipe dynamique et experte sur notre territoire, au sein d’un des groupes de communication leader en Europe. Ensemble, nous allons insuffler renouveau et croissance au sein de l’agence, au service de nos clients et sur tous les métiers du groupe. Les premiers contacts commerciaux sont très prometteurs et nous sommes en plein recrutement», déclarent-ils ensemble.
Portée par la croissance du Groupe, la nouvelle équipe de
WMH Project Brussels est déterminée à développer la même dynamique positive en Belgique.
«Nous sommes très enthousiastes et confiants quant au développement de WMH Brussels, renforcée par l’arrivée de ces deux belles personnalités au sein de l’équipe de direction. Avec de tels talents aux compétences complémentaires, l’agence renforce sa capacité à développer ses équipes et ses expertises pour devenir un acteur significatif en Belgique et y porter également les forts engagements environnementaux, sociaux et sociétaux du groupe, devenu entreprise à mission en 2024», livre Bertrand Biard, Vice-Président du Groupe WMH Project.
Déjà doté d’un portefeuille diversifié allant des Institutions Européennes au secteur pharmaceutique, en passant par l’automobile ou la Fintech, WMH Project Brussels accueille depuis le début d’année de nouveaux clients pour qui l’équipe met de plus en plus en œuvre des campagnes globales et variées alliant communication, événementiel, relations media et activation en social média, avec une prise en compte toujours plus accrue des enjeux RSE de ses clients.
www.wmhproject.be
UN TEAMBUILDING SPORTIF SUR OU LE LONG DE LA LYS
Venez vivre une expérience extraordinaire le long de la majestueuse Lys avec Teambuilding Deinze, Deinze Kajakt et Crossfit Woest ! Laissez-vous surprendre par les circuits en kayak et en kart, et explorez la superbe nature de la région de manière originale. Deinze Kajakt est une entreprise spécialisée dans la location et les excursions en kayak sur la Lys, basée à Deinze, en Belgique. Outre les formules en kayak, elle propose aussi des formules en kart, pour une aventure sympa le long de la Lys. L’équipe propose diverses expériences en kayak, incluant la location individuelle de kayaks, des excursions organisées en kayak avec guide et des activités de groupe. L’objectif est d’offrir aux participants un bon moment au cœur de la superbe nature entourant la Lys, dans une ambiance de détente, sportive ou pour un teambuilding.
Crossfit Woest est un centre de fitness centré sur les principes du CrossFit. L’offre comprend des cours collectifs, des entraînements personnels et des séances de sport ouvertes. CrossFit Woest met l’accent sur les séances d’entraînement intenses qui intègrent le fitness fonctionnel, la musculation et le cardio pour aider les gens à atteindre leurs objectifs de remise
en forme. Le centre propose en outre diverses séances d’entraînement amusantes qui rappellent les cours de gymnastique à l’école, ce qui est très intéressant pour les cours collectifs et les activités de teambuilding.
Au niveau catering également, ces deux partenaires proposent d’excellentes options. Crossfit Woest est réputé pour ses menus sains et sur mesure, tandis que Deinze Kajakt a un impressionnant palmarès dans l’organisation et l’encadrement de nombreux événements. Ensemble, ils forment une équipe fantastique qui peut offrir à votre événement de teambuilding une formule catering magique et savoureuse.
www.crossfitwoest.be www.deinzekajakt.be
EXPERIENCE magazine 49
ECCO LA LUNA PRÉSENTE STREET OLYMPICS
En cette année olympique 2024, Ecco La Luna présente un nouveau concept qui permet de transposer l’ambiance des Jeux dans n’importe quelle ville et n’importe quel environnement. Street Olympics est un teambuilding qui vous fait vivre les jeux mais sans avoir besoin d’une tenue de sport.
Street Olympics est un jeu interactif pour 5 à 1000 participants, utilisant l’app Mobile Adventures d’Ecco La Luna, que l’on retrouve aussi dans les teambuildings en ligne et les city games de l’agence. «Le principe est simple : les participants explorent leur environnement en équipes de 5 à 6 personnes», explique Hans Vanooteghem d’Ecco La Luna. «Le jeu peut se jouer en ville, dans un parc ou même en intérieur. Tout au long du jeu, les participants déverrouillent toutes sortes de questions et d’épreuves en lien avec les Jeux olympiques, hier et aujourd’hui. Un mélange de quiz de culture générale et de défis créatifs amusants utilisant la photo et la vidéo, en interaction avec l’environnement. Comme réaliser une vidéo où les participants effectuent une chorégraphie de natation synchronisée, par exemple. Pour cette mission, nous allons essayer de choisir un emplacement à proximité d’une fontaine ou d’un étang. Le but pour les participants est d’utiliser de manière créative ce qu’ils ont à leur disposition sur place.»
PROJETER ET PARTAGER LES MEILLEURES IMAGES
Les photos et vidéos créées sont directement envoyées au maître du jeu, et évaluées en live. «Les équipes voient la progression de chacun dans l’app et peuvent suivre leurs scores en temps réel. De quoi alimenter la compétition. Mais pendant la dernière demi-heure, les scores sont masqués afin de garder le suspense jusqu’au dénouement. Au bout d’une heure ou deux heures – selon la formule choisie –toutes les équipes se rassemblent sur un lieu de rendez-vous. La conclusion du jeu dépend un peu de l’endroit. Si nous sommes dans la salle de réunion d’un hôtel, nous pouvons par exemple projeter une sélection de photos et de vidéos. Nous créons aussi toujours une galerie en ligne, où l’on peut facilement partager les images de l’événement. L’apothéose est évidemment l’annonce des résultats, durant laquelle les gagnants reçoivent un chouette prix.»
CONTENU SUR MESURE
Street Olympics est une activité amusante qui peut être adaptée en fonction du client. «C’est une activité créative, plus que physique. L’objectif n’est pas d’être le plus rapide, mais de passer un bon moment ensemble et de laisser libre cours à sa créativité. C’est donc une activité plutôt calme et accessible à tous. C’est un jeu qui peut se jouer partout et qui est déjà très sympa dans sa formule de base mais dont les épreuves peuvent bien sûr être adaptées selon les demandes des clients et suivant les possibilités du lieu où il est organisé. Les équipes peuvent jouer sur leurs propres smartphones, mais si le client le souhaite, nous pouvons aussi fournir des iPads», conclut Hans Vanooteghem.
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